35 ansAquilo
Agent d'HydraHydra
Bi / CélibataireMutant

Prosper est né dans le sud de Londres, d’une mère boulangère et d’un père ouvrier. Une petite famille tranquille et peu originale, à première vue. Il n’y a pas besoin de creuser bien loin pour découvrir que le gène X circule allègrement dans les chromosomes des Arlington : le grand-père de Prosper est d’ailleurs immortel. Admiratif de son papy un peu bourru, le jeune Prosper ne lui a pourtant jamais envié son pouvoir. Ne pas mourir, c’était une torture. Il avait lu assez de bouquins sur les vampires pour l’avoir compris.

D’ailleurs, adolescent, Prosper lisait énormément de livres. Il était toujours fourré dans un roman interminable qu’il achevait dans la semaine, toujours à voyager dans un autre monde. Amateur de fantasy et d’horreur, il est fasciné par la capacité de certains auteurs de parler du monde réel sans pour autant l’évoquer. C’était sûrement une façon de s’échapper, chose que ses parents n’ont jamais compris et ont toujours un peu moqué. La réalité de Prosper n’était pas des plus reluisantes, il faut bien le dire.

Son pouvoir se déclara vers ses treize ans, et c’est une de ses meilleures amies qui en fit les frais. Sa meilleure amie, même, puisqu’il n’en avait qu’une. Souriante, joyeuse comme à son habitude, elle s’était un peu trop approchée d’un Prosper trop pur, chaster et innocent pour savoir ce qui était sur le point de lui arriver. Il paniqua, et la repoussa violemment, déclenchant à ce moment son pouvoir d’aérokinésie. La pauvre fille vola plusieurs mètres en arrière et ne s’en tira qu’avec quelques points de suture, heureusement. Le mal était pourtant fait. Celle qui était sa meilleure amie eut la peur de sa vie, et refusa de l’approcher après ça. Prosper fut horrifié, et même s’il était bien conscient qu’il devait apprendre à se maîtriser, il se referma sur lui-même.

Il lui fallut attendre quelques années qu’il entre au lycée et que la vie en communauté soit trop compliquée et tendue pour le mutant qu’il soit pour qu’il prenne le problème à bras-le-corps. Les accidents se multiplièrent, pas forcément très graves, mais assez violents pour que Prosper soit exclu de son établissement. Dépités, ses parents ne virent qu’une seule solution : l’envoyer, contre son gré, outre-Atlantique, à l’Institut du Professeur Xavier.

C’est là qu’en plus d’apprendre à maîtriser son pouvoir et d’acquérir quelques compétences en combat à mains nues, Prosper fit une rencontre qui changea sa vie. Un jour, au détour d’un couloir, ses yeux croisèrent ceux d’un certain Duke Princeton. Très vite, Prosper appris qu’il avait plutôt la cote, tant qu’on ne le comparait pas aux X-men à proprement parler. Pour le jeune homme impressionnable qu’était Prosper, c’était déjà beaucoup. Séduisant, charismatique, intelligent, Duke était tout ce que Prosper n’était pas, et c’était bien ça qui l’attira. En quelques mois, le jeune homme fut pris comme une mouche dans la toile d’une araignée qu’il n’avait pas vue, ou pas soupçonnée. À cette époque, et peut-être encore maintenant, Prosper était quelqu’un de naïf.

Tel un prédateur observant sa proie, Duke laissa Prosper tranquille avant de l’approcher petit à petit, jusqu’à devenir ami avec lui. Le narcissique qu’il était avait trouvé en la personne du jeune Anglais un faire-valoir parfait et un larbin toujours à ses ordres. Comme un malheur ne vient jamais seul, le moment où l’emprise de Duke se referma sur Prosper fut également celui où ce dernier fit sa première véritable crise. L’humeur de Prosper n’avait jamais été bien stable, mais Duke avait dû accélérer les choses. Incapable de dormir plus de deux heures par jour, ne contrôlant plus ou presque son pouvoir, Prosper se mit à courir autour du Manoir pendant des heures et des heures. Loin d’être inquiet, Duke le regardait, amusé, s’épuiser pour tenter de faire taire un cerveau en ébullition. Pâtisserie, lecture, écriture, tous les passe-temps de Prosper furent mis à contribution, parfois simultanément. On mangea beaucoup de cupcakes ces jours-là au Manoir.

Et puis au bout de quelques semaines, l’humeur de Prosper se calma. Lessivé, il avait à peine assez d’énergie pour se sortir du lit, mais Duke lui en demandait toujours autant. S’occuper de ses affaires, ranger la chambre qu’ils partageaient avec deux autres étudiants, et les brimades reprirent, enrobées de mots gentils et de fausses attentions. Peu méfiant et surtout de plus en plus amoureux, Prosper tomba dans le piège de Duke. Il était une drogue personnifiée, trop beau et intelligent pour qu’on ne se sente pas flatté qu’il nous accorde de l’importance, même si c’était pour l’instant d’après nous rappeler à quel point on était rien à côté de lui.

Prosper resta avec Duke et le suivit lorsque celui-ci rejoignit les rangs de Magneto. Ses crises se faisaient de plus en plus fortes, mais restaient globalement gérables… Au pire, on l’enfermait dans un coin en attendant qu’il soit exploitable. Après, s’il était dans une phase agressive ou qu’il débordait d’énergie, on se contentait de le canaliser pour qu’il puisse tout de même servir à quelque chose. Il n’était pas totalement contre-productif, bien au contraire.

Pourtant, une fois dans le creux de la vague, Prosper reprenait conscience qu’il n’était que la marionnette de ceux qu’il aimait. Il n’était rien et ne le serait jamais, et dans le fond, il leur était pas vraiment utile, n’est-ce pas ? Il sentait que Duke ne l’aimait pas, qu’il n’était que son esclave, sans pour autant trouver la force de se rebeller. Il testa tous les exutoires possibles : la drogue ne faisait qu’aggraver son cas, ses hobbys n’étaient pas assez radicaux… Il n’y avait que la douleur. La sienne, ou celle des autres. Plongé dans une spirale sans fin, Prosper courait à sa perte quand…

Toujours Anglais, toujours né dans une famille pas très riche, mais cette fois, le jeune Prosper a assez d’aplomb pour ne pas se laisser totalement marcher sur les pieds au collège et au lycée. Sans être vraiment populaire, il louvoie entre les problèmes et réussit à ne jamais être tout à fait la tête de turc. Il y a bien des moments où on se moque de lui, où il devient, l’espace de quelques jours, le sujet de railleries de la classe, mais ça ne le traumatise pas pour autant. Il reste un garçon un peu spécial, souvent surexcité et ayant plus d’idées que de temps pour les peaufiner ou les mettre en pratique. Ses professeurs soulignent sa créativité, son imagination sans bornes, mais aussi son esprit logique. Sans être vraiment cultivé, il lit pas mal, se passionne pour le cinéma, s’intéresse à la musique. Touche à tout, bon dans beaucoup de domaines sans exceller nulle part, Prosper est un élève dans la moyenne haute qui fera un étudiant trop sûr de lui.

Passionné par les constructions gigantesques et modernes du XXe siècle, Prosper s’oriente vers des études d’architecture. Il ne s’attend pas vraiment à la difficulté qu’il va y trouver, mais tourne ses insomnies à son avantage. En ne dormant que trois heures par nuit, il peut travailler plus que les autres étudiants, et rattraper le retard qu’il a sur certains d’entre eux. On pourrait croire que son cheatcode est un des signes que la vie n’est pas juste mais ce ne serait pas tout à fait vrai : quand Prosper décrocha enfin son diplôme, il se sentit fatigué, vide, perdu dans sa propre vie et sombra dans la dépression.

Elle dura plusieurs années pendant lesquelles il ne put trouver ni même chercher du travail. Il fut hospitalisé sur les conseils de ses parents, et les résultats du traitement ne furent pas très concluants. On ne pouvait nier qu’il y avait eu une amélioration, mais elle était trop faible pour qu’on puisse parler de guérison. Ce ne fut que lorsque Prosper reçut un courrier un peu spécial d’une connaissance perdue de vue qu’il en ‘oublia’ sa maladie. Il ne se souvenait pas vraiment de cette personne, mais ce qu’elle lui proposait était intéressant et inhabituel. Apparemment, Prosper avait été sélectionné parmi nombre d’architectes pour rejoindre une entreprise privée qui avait besoin de nouveaux lieux pour s’installer. Et puisque Prosper s’était fait une spécialité de travailler sur les fortifications et les constructions souterraines…

Autant dire que Prosper fut assez méfiant, mais se rendit à l’évidence : il n’avait pas vraiment le choix. Il n’avait pas de travail, et sortait tout juste d’une dépression qui était partie comme elle était venue. Il prit alors la direction de Genosha, participant à la conception et aux dessins des futures bases de Hydra. Au début sans réelle opinion sur les actions d’Hydra, Prosper est rapidement convaincu qu’il est du bon côté, et que les gens à pouvoirs ne sont pas bien différents des autres. C’est comme une impression diffuse d’être concerné, tout en étant bien conscient que ce n’est pas le cas. On a tous une cause qui nous touche un peu plus que les autres, sans qu’on sache vraiment pourquoi. C’était exactement ce sentiment qui traversait Prosper.

C’est également en intégrant Hydra que Prosper apprit à manier les armes à feu : même un architecte de l’équipe ingénierie se doit de pouvoir se défendre en cas de problème. Après tout, si c’était Prosper qui faisait le design d’une base secrète, il pouvait devenir la cible de ceux qui voudraient l’infiltrer. Jamais il n’aurait cru que tirer sur un pauvre bout de papier pouvait être si libérateur : il y passait plus de temps qu’il n’en fallait, assez pour être un poil inquiétant. Son assiduité suspecte fut repérée et on l’envoya au pôle médical d’Hydra, où il fut suivi psychologiquement. Une chose inutile du point de vue de Prosper qui allait bien — très bien même — mais qui ne pouvait s’y soustraire, pourtant.

Au bout de quelques années de suivi et un gros épisode dépressif, le trouble bipolaire fut soupçonné avant que le diagnostic ne soit confirmé. Encore un an fut nécessaire pour trouver le bon dosage, mais cela fait donc quatre ans que Prosper est sous traitement médicamenteux et sous thérapie. Et ça va plutôt bien : il reste de plus en plus longtemps stables, et ses épisodes de manie ou de dépression sont moins fréquents et moins violents, même s’ils peuvent encore apparaître.

Il travaille toujours à Hydra, organisation pour laquelle il conçoit et perfectionne les installations souterraines dans le monde, en plus d’aider d’un point de vue logistique les autres unités. Il lui arrive d’être envoyé sur le terrain lorsqu’il faut infiltrer un bâtiment, même si le gros de son travail se fait lors de la préparation des missions. Le fait est que Prosper sait se démerder avec une arme et qu’il a, parce que ça le bottait, participé à plusieurs formations : il sert donc de joker en cas de gros coups durs.

Tu as officiellement perdu tes souvenirs et tu es maintenant un habitant de l’île paradisiaque de Genosha!

Maintenant que tu es validé, que tu as ton groupe et ta couleur, il est maintenant le temps de t’amuser avec nous! Mais avant tout pense à passer dans ce sujet pour recenser ton pouvoir et/ou ton métier et/ou ta ville de résidence. Ensuite, va poster ta fiche de liens et de rps pour qu’on puisse venir t’harceler! Si tu es un peu perdu n'hésite pas à faire un tour dans la partie I need a hero. Si tu souhaites t'inscrire au loto du RP, tu n'as qu'à t'inscrire! Un partenaire et un sujet te seront donnés! Tu peux aussi créer un scénario. Surtout, n’hésites pas à passer sur la CB, dans les jeux et le flood pour du fun fou!

J’espère de tout mon cœur que tu te plairas sur House of M!

Il ne me reste qu’à te dire : BON JEU!