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You, me, netflix and gossip (Peggy&Jennifer)
✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦
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Mar 13 Déc - 22:55
You, me, netflix and gossip


Je chantonne en me dandinant dans tous les sens. Oui je chantonne et je me dandine. Je traine en pyjama dans ma cuisine en plus. Quoique ça tient plus de la culotte que du pyjama quand c’est aussi court que ça. C’est même un pyjama Harry Potter avec une sorte de short à l’enseigne de l’école et un tee-shirt Hufflepuff. Je suis totalement une potterhead, je l’assume. Toujours est-il que je cuisine des petits trucs, genre là des petits fours. Oui, déjà je suis chez moi alors qu’il est moins de 20h. Ce qui veut dire que je ne passe pas la nuit au boulot. Et en plus, je suis entrain de cuisiner. Du coup je reconnais que la situation n’est pas tout à fait habituelle. Mais au tant la situation n’est pas régulière, je la trouve pas particulièrement inhabituelle. Parce que c’était tout à fait pas la première fois que ce genre de chose se passe ou que je prévois ce genre de soirée. Oui ce genre de soirée. Ce genre de soirée c’est ma meilleure amie, moi, un bon film ou une série à la con, de la bouffe en bonne quantité, une bouteille de vin et, élément indispensable, des potins ! Je rigole rien que d’y penser. Je nous connais. On a toujours des histoires à se raconter. Et si on a rien de nouveau à se dire, on re-raconte des histoires qu’on connait déjà toutes les deux. Ou alors, on passe la soirée à critiquer le film, à mater les fesses de l’acteur principal. Ce genre de chose quoi. Une soirée entre fille. J’attrape un paquet de maïs à pop corn que je vide entièrement dans un saladier. C’est quoi déjà la recette ? Ah oui, quelques minutes au micro-onde… Je l’enfourne, me disant qu’au pire, je vais juste bousiller le micro-onde et qu’on s’en fout. Puis j’attrape mon téléphone, pour augmenter le son de la musique. Et envoyer un message. Je sélectionne le nom de Matthew dedans, un sourire aux lèvres. Soirée off pour moi. Si ca concerne un dossier et que personne n’est entrain de mourir, on en parle demain. Pas qu’il m’envoyait régulièrement des messages au milieu de la nuit. Mais ça m’arrivait de recevoir des messages pour le boulot jusqu’à assez tard oui. Surement parce qu’ils avaient tous l’habitude que je reste jusqu’à pas d’heure pour travailler. Mais j’arrête pas mon message là, mon léger sourire se transformant en rire. Et surtout, si je suis en retard demain pas la peine de retourner toute l’île. Les minions rouges n’y seront pour rien. Une petite allusion, codée, à notre discussion de la dernière fois dans mon bureau, quand il m’avait dit qu’il surveillerait mes heures d’arrivées. Je n’étais toujours pas sure qu’il remarquerait mon absence mais j’avais bien envie de lui faire confiance et de croire que oui, il le verrait. Je rigole en appuyant sur envoyer. Une soirée loin de mes dossiers me fera du bien. Enfin ça m’arrivait, et assez régulièrement. Mais dernièrement, j’avais beaucoup bosser. Si bien que je me souvenais pas quand j’avais passé deux nuits d’affilées dans mon lit… ou dans un lit tout simplement. Et surtout, je me souvenais très bien que ça faisait beaucoup trop longtemps que j’avais pas fait ça avec ma meilleure amie. Ce qui fait vaguement de moi une amie indigne quand on sait l’état dans lequel elle est revenue de l’une de ses dernières missions. Je sors le pop-corn du micro-onde tout en continuant de me dandiner en rythme. Un des désavantages de dormir au taff c’était que je pouvais pas me déhancher en petite culotte. Le risque que Foggy, Gabriel ou Matt arrive était trop important. Ou même Karen. Et encore je cause de faire ça à une heure où ça peut pas être quelqu’un d’autre qui arrive. Je rigole en imaginant la tête de certains de nos clients quand justement quelqu’un arrive chez moi. Je vais ouvrir. Peggy ! Je la sers rapidement dans mes bras avant de la laisser rentrer et de consciencieusement fermer la porte derrière elle. Je me dirige vers l’îlot central de ma cuisine avec elle. Ca va ? T’as passé une bonne journée ? Je sors deux verres et une bouteille de vin de mon frigo. Oh tu as choisi ce que l’on regarde ce soir ? Je me suis dit qu’on pourrait se faire un marathon Star Trek. Vu que j’ai toujours pas eu le temps de voir le dernier sorti… oui je sais, c’est la honte. Je lui fais un clin d’œil. J’adore les soirées avec Peggy. Je devrais passer plus de soirées ave Peggy. Je suis vraiment une meilleure amie toute pourrie.
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Jeu 13 Avr - 22:52

Je regarde le cadran de la montre de mon bureau en tapotant du pied, bien trop impatiente pour mon propre bien. Habituellement, je ne suis pas du genre à compter les heures, au grand dam de Maria parfois, surtout en ce moment. Les affaires ne manquaient pas au S.H.I.E.L.D. ces derniers temps, avec ces missions aux dénouements plus qu’irréels qu’autre chose en plus de tout ce qui nous tombait dessus de manière générale. Plus la Garde Rouge qui ne se privait pas de nous mettre des bâtons dans les roues. Bref, ce n’était pas une période calme et il y avait toujours une bonne raison de rester tard. Mais pas ce soir. Ce soir était une soirée réservée depuis longtemps. Car ce n’était pas tous les jours que l’on pouvait virer de leurs bureaux une Jennifer Walters et une Margaret Carter. Et même si ce n’était pas non plus une première – bourreau de travail, oui, mais passer une soirée entre meilleures amies, ça on savait faire quand on le pouvait – j’avais hâte. Hâte de me poser sur ce canapé, à raconter des potins, à boire du vin et à regarder quelque chose sur Netflix en mangeant du pop-corn. Ou autre, car ce n’était pas moi qui nous recevais ce soir alors je n’avais pas grand-chose à faire que de me laisser porter par le menu de mon hôte. J’avais hâte, donc, et c’était tout ce qui importait là, de suite.
Face à mon énième rapport de la journée sur mon ordinateur, l’heure me narguait. Quinze minutes. Quinze « petites » minutes avant de pouvoir plier bagage et profiter de cette soirée bien méritée. Car en plus du S.H.I.E.L.D., je n’avais pas non plus été tellement épargnée par mes propres missions dernièrement. Plus le temps passait sur cette île et plus les choses étaient louches et HYDRA refusait de lever le pied ne serait-ce qu’une minute. Peggy, ne pense pas à ça maintenant et concentre-toi sur la fin de ce rapport. Je soupirais à cette pensée censée me motiver. Je ne pouvais pas me permettre de sombrer dans ce tourbillon de pensées et ainsi me mettre en retard pour ce soir. Les missions, Steve et autre pouvaient attendre. Et merde, Steve. Pouvais-je décemment faire comme si de rien n’était et lui dire que je n’étais pas là de la soirée ? Car si techniquement il ne s’était strictement rien passé et que nous étions des maîtres dans l’art d’ignorer certaines choses, cela ne changeait pas le caractère compliqué de la situation, voire de mes sentiments. Bien joué Peggy, tu passes d’une spirale à une autre et ton rapport n’avance pas. J’étais définitivement frustrée et énervée contre moi-même.

Environ quinze minutes plus tard, j’apposais enfin le point final de mon dernier rapport de la journée, rêvant d’un whisky plus que d’un verre de vin désormais. J’avais réussi par je ne savais quel miracle à faire abstraction de toutes pensées divergentes pour me concentrer sur la fin de ce passage obligé qu’était le rapport, y compris lorsqu’on commençait à gagner en grade. Je me sentais désormais plus légère : j’étais fière d’avoir rempli mes objectifs de la journée et me réjouissais de la soirée qui m’attendait. Ce fut alors presque insouciante, le sourire aux lèvres, que j’éteignis ordinateur et bureau pour me diriger vers la sortie de l’établissement. Un coup d’œil vers la porte fermée du bureau de mon binôme me fit comprendre que Steve allait rester là encore un bon moment. Ne voulant pas le déranger outre mesure, je pris tout de même la peine de lui envoyer un sms. « Je pars, ne compte pas sur moi ce soir car j’écoute Maria : je suis off. Bon courage et bonne soirée. » Sobre, efficace et sans qu’il n’y ait matière à lire entre les lignes. Je ne pris pas la peine d’attendre une quelconque réponse que mon portable retrouva sa place habituelle dans mon sac. Lui aussi était désormais off et il ne me restait plus qu’à conduire jusqu’à chez Jenn.
Le trajet fut rapide et sans encombre et c’est avec ma bouteille de whisky et mon sac plastique rempli de nourriture sucrée que je sonnais à la porte de ma meilleure amie, le sourire aux lèvres. Jennifer ouvrit la porte de son appartement dans la foulée et me salua d’une accolade. Cela faisait vraiment trop longtemps que nous n’avions pas fait de soirées rien que toutes les deux. Et je commençais à en comprendre le besoin. Je la suivis dans sa cuisine. « Une journée pleine de rapports mais qui a été. Et la tienne ? Je vois que tu as quasi tout de prêt, parfait ! » Je m’extasiais sur l’ambiance cosy de la cuisine et du repas « pas vraiment repas » qui nous attendait. « Je te pose ça où, d’ailleurs ? » demandai-je en montrant ma bouteille et mon sac alors que Jennifer s’occupait des verres et du vin et enchaînait sur la question cruciale du film à voir. « Tu n’as TOUJOURS pas vu le dernier Star Trek ? Jenn, je pensais t’avoir mieux élevée que ça… » fis-je, faussement choquée par ses propos en répondant à son clin d’oeil. Cependant Jennifer savait à quel point j’adorais ce genre de films, encore plus les derniers Star Trek sortis. Alors évidement, quand elle me faisait l’affront de sortir ce genre de propos, je me sentais comme obligée d’un, réagir de cette manière et de deux, de faire un marathon. A croire que j’étais aussi faible lorsqu’on organisait ce genre de soirée. « Mais Marathon Star Trek ce sera alors ! Je te laisse t’occuper de notre nourriture, je vais aller dire bonjour au capitaine Kirk. » James Tiberius Kirk n’était pas Steve mais pour ce soir, il ferait très bien l’affaire. Même si je savais pertinemment que le marathon Star Trek n’allait jamais être fini ce soir si on se lançait dans une discussion. Me dirigeant dans le salon dans cet appartement que je connaissais par cœur, je ne pouvais encore une fois me dire qu’il fallait vraiment qu’on prenne plus de temps pour ce genre de soirée. Cela ne pouvait pas nous faire de mal en tout cas.
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Sam 15 Avr - 18:49
You, me, netflix and gossip


Rigolant devant mes propres bêtises, je vais ouvrir dès que j’entends sonner. Oh je ne prends même pas la peine de me couvrir, étant dans une tenue pas top pour ouvrir à quelqu’un. Parce que je sais que la personne qui a frapper est Peggy et que donc, je n’ai pas de problème à aller lui ouvrir en pyjama. Je sers ma meilleure amie dans mes bras en lui demandant comment elle va et lui demande comment s’est passé sa journée. Après tout, je sais qu’avec le SHIELD c’est parfois mouvementé ou qu’elle a pleins d’histoires à me raconter. Arf, journée dossier… c’est pas toujours ce qu’il y a de plus passionnant mais je dois avouer que je suis un peu rassurée, comme toujours, de savoir qu’elle ne s’était donc pas mise en danger. Stressée moi ? Si peu ! J’étais une meilleure amie toute pourrie qui ne la voit déjà pas souvent, je pouvais au moins me rassurer de la savoir en sécurité. Oh tu sais, tranquille. Je me suis occupée des affaires de Mr. Charles toute la journée. J’ai du faire avoir une attaque à Gabriel quand il m’a vu quitter le travail si tôt. Je gloussais en me remémorant la tête qu’avait fait mon assistant quand il m’avait vu quitter le travail et lui dire qu’il pouvait prendre sa soirée. Il avait eu l’air sincèrement choqué. Et moi j’avais explosé de rire. Ce qui me faisait penser qu’il était alors un peu bête d’envoyer un message à Matthew qui avait du entendre cet échange entre Gabriel et moi. Mais j’avais apprécié d’envoyer ce petit message taquin à mon patron et ami. Je souris quand Peggy fit remarquer que presque tout était prêt. Oui. Je savais accueillir, y a pas à dire. Je me tournais vers elle en sortant deux verre et une bouteille de vin. Je lui désigne de la tête le bord du plan de travail. Tu peux poser ça là. Et tu connais la maison, si y a des trucs à mettre au frai ou quoi. Je sors le tir bouchon et commence à ouvrir. Par contre, tout n’est pas prêt : tu n’es pas encore en pyjama ! Aller hop hop. Bon en même temps, en disant cela, j’enchaine en lui demande quel film on va regarder pour notre soirée. Bah oui soirée pyjama entre fille. Donc ça impliquait d’être en pyjama, potterhead pour moi et pas encore mis pour Peggy. Et ça impliquait ensuite de boire et grignoter devant un bon film. C’était parfaitement cliché comme soirée entre fille mais moi, j’adorais cela. Et j’adorais encore plus le faire avec Peggy. Je nous servis un verre alors qu’elle faisait semblant d’être choquée que je n’ai pas vu le dernier Star Trek. A savoir que c’était surement les films que je préférais les Star Trek. Mais… mais j’étais pas le genre de personne qui aimait ou avait le temps tout simplement d’aller au cinéma alors forcément j’avais pas vu le dernier film. J’avais du attendre de pouvoir le voir sur ma télé ! Bon ok, j’avais surtout pas pris le temps avec le travail de faire ce genre de chose. Mais comme Peggy était là, c’était l’occasion parfaite. Parce que tu as cru que j’allais le regarder sans toi ? Je veux dire qui d’autre supporterait mon amour inconditionnel pour Jimmy Kirk. Je savais que ces deux arguments là finirait de faire céder Peggy pour le marathon Star Trek. Et je savais que ça me ferait à moitié pardonner pour avoir pas encore vu ce nouveau film de notre série favorite. A force, on connaissait les dialogues par cœur et on pouvait ne pas écouter le film tout en sachant à quelle action exactement il se situait. D’ailleurs, elle ne tarda pas à accepter et à dire qu’elle allait saluer le capitaine Kirk. Va te mettre en pyjama d’abord ! Ou je prends le vin en otage ! Tout en disant cela, je ramène les deux verres et la bouteille découchée dans le salon où j’avais installé des coussins de sol pour qu’on puisse s’installer le plus confortablement à mes yeux : les fesses au sol et le dos appuyé contre mon canapé, les jambes glissées sous la table basse. Je faisais encore quelques allé retour pour ramener les différents plats et saladier sur la table. Pour le moment uniquement du salé : cake, cookies, olives, crudité et pop-corn salé bien entendu. Je me pose au sol et attend que Peggy revienne de se changer. Dès que c’est fait, je lance le film. T’as vu Steve aujourd’hui ? La question n’avait parfaitement rien d’innocent, je le savais. Après tout, c’était son collègue depuis un certain temps mais bon… je connaissais très bien Peggy après tout. Comme elle me connaissait très bien. Et puis c’était quoi une soirée pyjama entre fille si on pouvait pas charrier un peu sa meilleure amie sur le bel homme avec qui elle travaille ?
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Lun 1 Mai - 20:25

Je ne pus m’empêcher de pouffer de rire en entendant Jennifer parler de son assistant. Le pauvre, lui aussi avait dû être désarçonné, à se demander ce qu’il allait bien pouvoir faire de sa soirée. J’avais souvent songé à avoir un assistant pour m’aider avec la paperasse administrative, en plus de la secrétaire que je partageais avec Steve. Mais tout était compliqué lorsqu’on travaillait au S.H.I.E.L.D., encore plus lorsqu’être lieutenant impliquait des missions assez fréquentes sur le terrain. L’assistant se retrouverait un peu trop souvent à ne rien faire, sauf s’il venait sur le terrain et qu’il était lui-même (ou elle-même) un soldat. Mais aucun soldat ne voudrait prendre cette casquette d’assistant/e. Alors le poste n’avait jamais été proposé, voire créé. Nous nous en sortions très bien avec nos papiers avec Steve de toute façon. « Le pauvre, il a dû se demander ce qu’il allait bien pouvoir faire de sa soirée de libre ! », enchaînai-je avant de lui demander où poser mes affaires. Et avant de l’entendre s’offusquer de ma tenue loin d’être réglementaire pour cette soirée : le pyjama. Evidemment qu’elle avait sorti son plus beau pyjama potteresque pour cette soirée – j’étais toujours dans ma lecture du sixième mais en ce moment, avancer dans ce bouquin relevait plus d’une mission impossible qu’autre chose. Anglaise de pacotille que j’étais parfois. Il fallait croire qu’on se complétait : Jenn n’avait pas encore vu le dernier Star Trek, je n’avais pas encore fini de lire les Harry Potter (mais avais vu tous les films, c’était déjà ça). Je la titillai sur cet aveu de ne pas avoir encore vu Star Trek Beyond et acceptai plus qu’allègrement de regarder le film ainsi que les deux autres – soyons honnête cinq minutes, comment pouvait-on résister à Jim Kirk ? Ses yeux bleus, me rappelant ceux de quelqu’un que je ne connaissais que trop bien, m’avaient happé bien plus rapidement que je ne l’aurais pensé. Et pourtant Jim n’était pas l’homme qui me faisait rêver avec ses attitudes de goujat en début de saga. Mais à force, on lui trouvait du charme. Ou du moins je lui avais trouvé tellement de charme que Jennifer adorait m’embêter (ou me faire craquer) avec Jim Kirk, comme maintenant. « Ça va, ça va, je vais me changer chef ! Et laisse le vin tranquille, veux-tu ? On ne touche pas au vin ! » Evidemment, j’avais voulu passer l’étape pyjama pour directement m’occuper de mettre le film numéro 1 de notre marathon du soir – étrangement, le père de Jim qui se sacrifiait au tout début du film me rappelait quelqu’un, impossible de remettre un prénom sur le visage familier cependant – mais je connaissais Jennifer : elle ne me lâcherait pas tant que je n’étais pas en pyjama. Pour l’occasion, j’avais sorti le pyjama qu’elle m’avait offert et qui matchait le sien : celui de Gryffondor. Je l’enfilai en quelques secondes et ressortis dans la foulée, me retrouvant dans le salon, déjà prêt et sur l’écran titre du film. « Rappelle-moi pourquoi je suis Gryffondor et pas Serdaigle – voire Serpentard – pour toi ? Et t’as lancé le film à ma place ! Je suis outrée ! » Je fis une mine faussement boudeuse en m’installant à côté de ma meilleure amie, sur un de ses moelleux coussins qu’elle avait installé. J’observais les plats situés en face de nous avant de laisser mon estomac parler de lui-même : j’avais visiblement faim et tout ce qui se trouvait devant moi me tentait grandement. J’étais prête à faire un autre commentaire sur tout ça au moment où ma meilleure amie prit un malin plaisir à poser la question pas tellement innocente qui lui trottait dans la tête. Je soupirai légèrement – alors que pendant ce temps nous retrouvions le père de Jim dans la chaise du capitaine de son USS en proie à la peur de l’impact imminent après avoir sauvé tout le monde, y compris sa femme et son enfant à peine né – et tournai la tête vers Jennifer, prenant au passage une carotte. J’avais le sens des priorités et ne voulais absolument pas réentendre mon estomac de suite. « Si je te réponds « non », je suppose que ça ne te suffit pas ? » Je croquai dans la carotte, mangée en deux bouchées, et continuai. « Du moins, si, je l’ai vu car il reste mon binôme et on avait deux réunions stratégiques éparpillées dans la journée mais étant donné que lui et moi avons passé les trois quart de ladite journée face à nos ordinateurs respectifs à taper nos rapports, j’ai plus vu mon PC que lui. » Je récupérai les deux verres vides ainsi que la bouteille pour nous servir, ne voulant pas soupirer une seconde fois en si peu de temps. Le sujet « Steve Rogers » était, comme Jennifer le savait, un sujet compliqué dans la vie de Margaret Carter, surtout au niveau émotionnel. Après tout, elle avait été la première à m’embêter avec Steve quand je croyais encore ne pas avoir un faible pour lui, et n’avait pas arrêté depuis que je me l’étais admis. Seulement Steve était devenu un mystère depuis le Bal et nos emplois du temps plus que compliqués ne nous avaient pas aidés à aborder la question. Evidemment. « Je lui ai envoyé un texto en partant tout à l’heure, lui disant que je n’étais pas joignable de la soirée. Je n’ai pas cherché à vérifier s’il m’avait répondu. » Par peur, probablement. Les mots restèrent dans ma gorge tant ils étaient inhabituels. Depuis quand Margaret Carter avait-elle peur ? Je balayais la question de ma mémoire en nous servant du vin et lui tendis un verre. « Et toi, tu as vu Matthew ? » C’était à mon tour de poser la question pas si innocente de la soirée. Car si Jennifer savait m’embêter avec Steve, j’avais également une arme dans mon sac du nom de Matthew Murdock, son collègue avocat. Il fallait croire que nous étions douées pour en pincer pour nos collègues. « Et puis santé sinon, à notre soirée off, à Jim Kirk et à nos collègues qui ne nous méritent pas parfois », dis-je en faisant tinter mon verre contre le sien dans un petit rire.
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Dim 7 Mai - 22:05
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Je rigole quand Peggy plaint mon pauvre petit assistant qui n’avait pas du comprendre ce qu’il lui arrivait quand il m’avait vu partir assez tôt du boulot et qui devait se demander ce qu’il allait faire de sa soirée. Peggy savait très bien que je ne forçais jamais mon assistant à rester et que j’avais plutôt tendance à lui coller mon pied aux fesses s’ils restaient après l’heure, lui ou Keith. Quant à ce que Gabriel pourrait faire de sa soirée… disons que je pariais sur son meilleur ami ou sa copine. Oh à vrai dire je ne savais pas si la jeune fille qu’il voyait était réellement sa copine mais je pouvais ignorer son sourire un peu neuneu qu’il portait en ce moment ni les marques de rouge à lèvre, ou de dents, qu’on voyait dans son coup. Foggy et moi en avions bien rigoler ce matin même d’ailleurs mais on essayait tous de se contenir parce que le but n’était ni de se moquer ni de mettre Gabriel mal à l’aise. Mais disons qu’au moins, ça se voyait moins quand j’avais passé la soirée en compagnie de Pietro. Sauf à la taille de mes cernes. Mais bon, cernes m’amenaient bien vite à l’autre sujet de conversation : l’absence de pyjama sur les fesses de ma meilleure amie. Je lui disais que c’était inacceptable. Je veux dire… soirée pyjama sans pyjama ? Mais étonnamment Peggy ne protesta pas, bien qu’elle me fit savoir que j’étais un peu trop chef pour le moment, et prit ses affaires pour aller se changer. Je m’occupe du vin si j’ai envie non mais oh ! Je prends une voix faussement offusquée alors qu’elle quitte la pièce pour aller se changer et je rigole directement derrière. Avant de me défendre de ses accusions, parfaitement justifiée, quand elle me fait savoir que ce qui est le plus inacceptable c’est surement que je n’ai toujours pas vu le dernier Star Trek. Je reconnais que j’ai probablement un peu abusé surtout quand on sait à quel point je suis fan de cette série. J’avais un amour inconditionnel pour Jim Kirk depuis mon enfance quand je regardais ces films de science-fiction avec ma mère. Et je devais dire que le choix de Chris Pine en acteur pour les reboot ne m’avait pas le moins du monde gêné. Au contraire, il avait cet air séduisant qui me faisait craquer à chaque fois que je le voyais à l’écran. Et pourtant, il ne ressemblait à aucun des hommes dont j’avais partagé la vie plus ou moins durablement. Mais à vrai dire, je cherchais toujours le dénominateur commun entre eux… Sur cette interrogation, et me retenant de rajouter un visage dans la comparaison de dénominateur commun, je m’occupais de préparer le film ainsi que le salon en ramenant à manger et nos verres de vin. Je rigole en me posant sur un coussin alors qu’elle revient en pyjama. Tu es un agent du SHIELD, tu es têtue comme pas deux et assez courageuse. Gryffondor te va à la perfection ! Et je suis avocate, le nez plongée dans mes livres alors je trouve que Serdaigle me va pas trop mal non plus. C’était un peu cliché mais je me trouvais pas spécialement courageuse alors encore moins quand je me comparais à Peggy et son mode de vie. Je me souvenais encore de la paralyse qui m’avait prise quand on m’avait tiré dessus. Je me souvenais encore du stresse post-traumatique qui planait au dessus de ma tête. Je l’ai pas lancé, juste préparé pour pas perdre de temps avant de se déshydrater devant Jim. D’où le verre de vin, histoire de pas trop de déshydrater. Mes yeux se posent sur l’écran pendant que ma main va chercher une poignée de pop-corn. J’observe le capitaine Kirk, le père, dans son siège de commandant et je ne peux m’empêcher de me mordre les lèvres. J’étais tellement fan de cette histoire. Tellement conquise par l’histoire à chaque rediffusion. Mais mes yeux quittent l’écran pour observer la réaction de Peggy alors que je lui pose la question innocente de savoir si elle a vu Steve aujourd’hui. Je ne suis pas sans ignorer ce qu’il suscite comme sentiment pour la jeune femme. Un peu comme… comme rien du tout même si je suis pas assez bête pour croire qu’elle ne se vengera pas. Je rigole. Ca me suffirait si c’était la vérité très chère ! Mon ton laisse bien entendu à penser que je sais déjà que ce n’est pas la vérité. L’expression qu’elle affiche ne fait que me le confirmer. Mais je soupire quand elle me dit qu’elle a plus vu son pc que Steve. Bon je savais qu’ils avaient tous les deux du boulot et je comprenais assez bien ce que c’était de plus voir son pc que ses collègues. Mais Steve Rogers n’était pas un simple collègue pour Peggy Carter. Alors il y avait quelque chose de désappointant à savoir que c’était ça. Je lève un sourcils quand elle me dit qu’elle lui a envoyé un texto. Tu es sure qu’il peut pas avoir cru que tu avais un rencard avec quelqu’un d’autre que ta meilleure amie ? Bon, venir chez moi passer la soirée voulait souvent dire passer aussi la soirée avec Amadeus, qui ne pensait pas à vérifier si j’étais seule ou pas avant de venir squatter. Et d’une certaine manière nous avions rencard avec Jim Kirk mais ce n’était pas réellement comme un vrai rencard avec un véritable homme qui pourrait laisser penser à Steve qu’il n’avait aucune chance. Ce qui n’était pas le cas et qu’il ne devait donc pas penser par conséquent. Je peux m’empêcher de sourire quand elle me demande si j’ai vu Matthew. Oui. J’ai mangé avec lui et Franklin ce midi. Et il avait besoin de mon retour sur les dossiers qu’on partage. Et il est parti parce qu’il avait un procès qui avait lieu l’après-midi. Je hausse les épaules, ne voulant pas accorder plus d’importance à la question de Peggy. Parce qu’elle devait moins se voiler la face que moi à propos de ce que je ressentais pour Matthew Murdock mais moi je préférais encore ignorer. Il était mon ami, c’était certain et je pouvais m’empêcher de sourire en me rappelant notre échange dansant dans mon bureau l’autre soir. Ainsi que la promesse de boire ensemble un jour cette bouteille de saké. Mais j’avais peur de ce que cela voulait dire si je réalisais que oui je ne le voyais pas seulement comme un ami et un collègue, mon patron au passage. Je souris à Peggy en trinquant avec elle. A cette soirée pyjama ! Jim Kirk, bouffe et alcool que demander de plus ! Je rigole. Que Amadeus débarque pas et nous cause pas pendant tout le film. Je lève les yeux au ciel en disant cela. J’attrape à manger tout en regardant Jim Kirk être ce qu’on appelle couramment un petit délinquant. Je regarde ses cheveux en bataille et un sourire en coin né sur mes lèvres alors qu’une lueur s’allument dans mes yeux face à ce que cette coiffure m’évoquait. Je vois bien l’air interrogateur qui se pose sur le visage de ma meilleure amie qui a captait mon changement d’expression. Je fais signe que ce n’est rien mais j’annonce tout de même la couleur parce que je sais bien qu’elle ne me lâchera pas sinon. C’est aussi pour cela qu’elle est ma meilleure amie. C’est juste qu’il est à peu près aussi bien coiffé que Pietro ce matin. Du coup j’y ai pensé et à… Je sens mon rouge habituel monter sur mes joues et une chaleur qui ne peut pas être liée au vin que j’ai bu. Bref, je vais pas te faire un dessin. C’est… tellement facile avec Pietro, surement parce qu’il n’y a rien de sérieux mais bon… ça change de toi et Steve on va dire. Je lui adresse un sourire moqueur. Je sais pas trop ce que Peggy pense de ma relation avec le prince, n’ayant pas posé la question et toujours évoqué cela en passant comme si ce n’était rien. Probablement parce que dernièrement, je sais que je me voile la face. Et que même si j’adore Pietro ce n’est pas avec lui que je veux construire quelque chose. Et en bonne lâche, je préfère charrier ma meilleure amie que de l’admettre. Quand je disais que j’étais pas Gryffondor.

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Lun 5 Juin - 20:17

« Nan, c’est MON vin d’abord ! » criai-je avant de refermer la porte pour me changer, faussement offusquée également, me comportant comme une gamine de cinq ans à qui on serait sur le point de confisquer son jouet préféré. Je me mis à pouffer de rire en me changeant dans mon pyjama Gryffondor avant de ressortir aussi sec pour lui demander ce choix que je pensais tout de même discutable sur « ma » maison Poudlardienne et m’offusquer faussement de nouveau sur le fait qu’elle ne m’ait pas attendu pour mettre le film. Je m’installai à côté de ma meilleure amie avant de lui répondre. « Peut-être mais je suis une stratège dans l’âme, je travaille dur pour réussir à avoir le meilleur résultat possible et je ne suis pas devenue lieutenant sans avoir une once de leadership après tout alors j’aurais très bien pu être à Serpentard, non ? » A insister sur cette histoire de maison, j’avais l’impression de me retrouver à la place du petit Harry de onze ans, le Choixpeau sur la tête. Pas à Serpentard disait-il. Voulais-je une confirmation que je n’étais pas une Serpentard ? Car si les dires de Jennifer tombaient sous le sens, je n’avais pas l’impression d’être si courageuse que ça ces derniers temps. Du moins, hors du terrain. Comment pouvait-on se considérer courageuse quand on avait du mal à accepter ses sentiments ? A en parler à la personne concernée ? A avoir peur d’en parler à la personne concernée ? Je n’étais pourtant pas quelqu’un qui n’avait pas confiance en soi et en ses capacités. Seulement le bal et d’autres choses ont fait que je ne savais plus. Je ne pouvais pas ignorer que nous pouvions devenir plus que notre binôme. Le doute et la peur pouvaient vous empêcher de faire bien des choses. Je pouffais en entendant la réflexion de Jennifer. Il ne fallait pas se déshydrater face à Jim Kirk. Ça n’était pas complètement faux. M’installant confortablement sur les coussins restants, j’acceptai le verre de vin que Jennifer me tendait. « Je pense qu’on est parées pour ne pas être déshydratées face à lui. Puis si on l’était, il le prendrait mal je suis sûre » Je regardais la scène d’ouverture du film sur l’écran. Le sacrifice du père de Jim était une scène que j’avais toujours du mal à regarder complètement et la distraction que me proposait ma meilleure amie aurait été mieux si elle ne concernait pas Steve Rogers. Etrangement, la fin de la scène d’ouverture de Star Trek coïncidait avec mon envie d’éluder la question concernant Steve. Et même si c’était impossible, Jennifer me connaissant bien trop pour que cela fonctionne. Alors je lui avais répondu, profitant quand même du petit buffet dans la foulée. Je lui racontai alors que je ne l’avais pas vu de la journée mais lui avais envoyé un texto pour le prévenir de ma soirée sans plus de détails. Rien de bien extraordinaire à mes yeux, pas comme le Jim pré-adolescent qui faisait ses cascades avec une vieille voiture à la télévision. Toutefois aux yeux de Jennifer, ce que je pensais être quelque chose de peu extraordinaire ne l’était pas forcément. Je pris un pop-corn pour le faire tourner dans mes mains, pensive. « J’en sais rien… Mais après tout, on s’en fiche un peu, non ? Ce n’est pas comme si j’avais des comptes à lui rendre, nous ne sommes pas ensemble ni rien. Juste… Binôme. » Ma phrase sonnait faux et me trahissait surtout bien plus désormais. Je ne m’en fichais pas comme je le prétendais et ne savais vraiment pas comment en parler. Jennifer ne pouvait rien faire pour moi de toute façon. Je choisissais donc l’option de facilité en changeant de sujet : lui parler de Matthew tout en ayant oublié cette histoire avec Pietro. Elle aussi ne voulait pas rentrer plus dans les détails avec son collègue avocat. Elle restait très factuelle, comme si cela importait peu. Seulement son regard et son attitude la trahissaient – je n’étais pas un des meilleurs éléments du S.H.I.E.L.D. pour rien – mais je ne voulais pas insister. Nous n’étions qu’au début de la soirée et n’avions même pas trinqué. Alors pour nous éviter de trop nous attarder sur les questions sentimentales, je décidais de porter un toast, que Jennifer suivit avec le sourire. Je n’ai pas le temps de poser ma question concernant le colocataire de Jennifer – que je connaissais peu au final, l’ayant croisé que quelques fois et ayant eu besoin de son aide pour une mission – qu’elle enchaînait sur la coupe de cheveux du petit Jim, ressemblant étrangement à la coupe habituelle du Prince de Genosha. La laissant revenir sur le sujet principal de notre conversation en changeant d’expression. Changement qui m’interpella quelques secondes et me fit froncer des sourcils. Le sujet Pietro n’était pas un sujet que je maîtrisais avec Jennifer, puisque nous n’en avions jamais parlé directement. Simplement à demi-mots, sans réellement mettre un nom dessus. Le Prince, le blond. Je n’avais jamais réussi à réellement me décider sur ce que je pensais de la relation de ma meilleure amie avec lui. Je savais que ce n’était qu’une histoire sans lendemain, sans complications et sans sentiments. Un bon moment pour elle mais certainement rien de sérieux. Et si je savais que je ne condamnais pas cette histoire, je n’étais pas non plus une fervente supportrice. J’étais… Neutre, en quelque sorte. Je préférais probablement la voir dans une relation stable mais pas malheureuse. Or elle semblait heureuse de cet arrangement pour l’instant, ce qui me convenait. Du moment qu’elle ne passait pas à côté de quelque chose pour quelque chose de fun, je n’avais rien à dire. Alors au lieu de me concentrer sur le film, je pris une nouvelle gorgée de vin, quelque chose à manger et me mis face à ma meilleure amie plutôt que la télévision. « Est-ce… Est-ce que s’il se passait, hypothétiquement parlant, quelque chose avec quelqu’un d’autre, tu laisserais tomber Pietro ? » C’était une question bête mais je ne savais pas comment aborder le sujet, ignorant sciemment le parallèle avec moi et Steve sur le moment avant de me reprendre. « Car même si je rêverais d’une histoire plus facile, je n’ai pas envie que tu passes à côté de quelque chose par... peur. » Oh la belle hypocrite que j’étais, moi qui étais effrayée à l’idée de me lancer sur cette piste-là pour je ne savais quelle raison. Seulement, l’hypocrisie de ma phrase cachait quelque chose de bien plus profond, bien plus réel : je n’avais pas envie que ma meilleure amie me prenne en exemple. Ou alors quelque part, si, mais pas au niveau sentimental. Qu’elle prenne la part Gryffondor qu’elle m’attribuait pour bien trop de choses pour se lancer. Part que je n’arrivais clairement pas à prendre avec Steve.
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Mar 25 Juil - 14:06
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Je rigole alors que Peggy commence à me citer toutes les raisons qui font qu’elle aurait pu être à slytherin ou ravenclaw plutôt qu’à gryffindor. Oulah c’est que l’anglaise, mon anglais de service, était une vraie potterhead. Une de ceux qui ne prend pas ça à la légère de savoir dans quelle maison elle est. Et même si j’étais plutôt bien une potterhead moi-même et que j’avais à de très nombreuses reprises lu les livres… je trouvais qu’elle en faisait toute une affaire pour pas grand-chose là. Mais c’était aussi le jeu, l’espèce de tradition de nos soirées pyjama que de se disputer pour ce genre de petites choses. Je me souviens de la fois où elle m’avait coller un pyjama avec Dark Sidus et que j’avais râler pendant une bonne heure que je préférais largement Dark Maul et que c’était injuste qu’elle soit un jedi et moi un sith, tout ça parce que j’avais soutenu un procès contre le shield quelque temps avant, une histoire de dédommagement. Tu es ambitieuse, tu es maligne, tu es tout cela je le reconnais. Mais tu es aussi une force de la nature, une fille qui se laisse pas faire, une nana qui fonce dans le tas plutôt que de le contourner. Tu es courageuse même si tu vas dire que non parce que le courage c’est d’affronter ses peurs non ? Tu es MA gryffindor que ça te plaise ou pas ! Je lui colle un gros smack sur la joue en disant cela. Elle pouvait être la ravenclawde son Steve ou du SHIELD, ou même leur slytherin. Mais elle était et resterait toujours ma Gryffindor, mon pilier à moi dans la vie. Je rigole quand, changeant de sujet pour me taquiner d’avoir lancer le film sans elle alors que c’est faux je l’ai seulement préparer, elle me fait savoir qu’on a de quoi ne pas être déshydrater face à Jim Kirk. C’est qu’elle a visiblement oublié l’effet qu’à le magnifique, le splendide, le parfait Jim Kirk sur moi. Je pourrais créer un océan de bave rien qu’en le voyant. Mais je reconnais qu’avec nos différentes bouteilles de vin, on est plutôt parée à suivre l’ensemble des films Star Trek sans trop souffrir de la soif. Je suis sure que Jim aimerait l’effet qu’il a sur nous ! Mais en parlant d’hommes, justement, je lançais un sujet qui allait peut être un peu moins plaire à Peggy mais qui faisait entièrement partie des soirées entre filles n’est-ce pas ? Et oui, je lui parlais garçon et plus précisément je parlais de son collègue : Steve Rogers. J’étais pas sans ignorer les réactions de mon amie quand on parlait de lui et ce que cela pouvait vouloir dire. Mais elle veut pas le reconnaitre, oh que non ! J’ai envie de rire ouvertement mais je me retiens. Je comprends assez bien. Je souris doucement. Non tu as pas de comptes à lui rendre mais un quiproquo serait dommage non ? Une légère façon de lui faire savoir qu’elle n’a pas envie que Steve la croit en couple avec un autre. Même si je serais honorée d’être cet autre pour la soirée, c’est pas tous les jours qu’on vous prend pour la moitié de Peggy Carter ! Juste binôme… tu mens mal pour quelqu’un qui se vante d’être une slytherin ma chère. Mais bon, je connaissais Peggy. Je connaissais très bien Peggy même. Du coup j’avais un peu prévu qu’elle vienne me demander comment ça se passait avec mes collègues, ou plus exactement mon collègue le séduisant Matt Murdock, parce que je reconnaissais qu’il l’était. Mais je répondais très honnêtement, et factuellement, sur comment c’était passé ma journée. Je lui parlais pas de notre soirée danse, de la bouteille de saké ni même du sms que j’avais envoyé un peu plus tôt. Parce que tout cela ne comptait pas finalement. Je préférais trinquer en formulant clairement le souhait que mon petit bout de colocataire ne débarque pas à l’improviste pendant notre soirée cinéma. Rieuse et vaguement, non totalement rougissante, j’expliquais que la coiffure de Jim m’avait fait pensé à celle de quelqu’un d’autre, celle de Pietro qui vient de se réveiller. Voyant bien une sorte d’interrogation sur le visage de Peggy et sachant que je n’y échapperais pas éternellement, je finis pas évoquer ce que je partage avec Pietro. Je m’attendais à pas mal de choses, ou plutôt à rien sans trop savoir comment elle va réagir, mais pas à la question qu’elle a dit. Je hausse un sourcil avant d’attraper mon verre de vin. Oui. Ma relation avec Pietro… on sait que c’est pas sérieux et que ça n’a pas beaucoup d’avenir. Puis on en a parlé. Mais comme j’ai rien de sérieux avec personne, pourquoi me priver ? Quiconque ne me connait pas comme Peggy, ce serait attendu à me voir rougir comme pas deux en sous entendant ce genre de chose, si on peut appeler ça un sous entendu. Mais à vrai dire, je peux rougir comme pas deux et faire ce genre de remarque innocemment sans une once de rouge sur mes joues. Puis je décide de rendre la conversation plus légère. Et c’est toi la gryffindor qui affronte ses peurs ! Moi je reste paralysée par la peur et tout tu sais ! Je rigole en attrapant quelque chose à manger avant de sourire à ma meilleure amie. Ne t’inquiète pas pour moi Peggy. Quand j’aurais quelque chose qui pourrait me plaire, je le laisserais pas filer. Enfin… j’essayerais parce que je sais bien que c’est pas si facile que cela. Je regarde la télé, voyant les futurs héros de notre série favorite dans leur jeunesse. J’incline la tête. Tu sais, parfois je me dis qu’en même temps… je suis pas sure d’avoir envie de quelque chose de sérieux. Peut être parce que j’ai trouvé personne je sais. Quand je trouverais quelqu’un qui me convient comme Steve te convient, peut être !

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Lun 2 Oct - 10:02

« Hum. » Je fais mine de ne pas être convaincue par son argumentaire mais me trahis en riant lorsqu’elle m’embrasse sur la joue. Je réfléchis vraiment trop lorsque cela concerne Harry Potter étrangement. Car même si je n’avais pas complètement grandi avec, même si j’avais découvert réellement les livres qu’il n’y a peu – contrairement aux films – je reste fière de l’œuvre britannique que cela est. Et il se peut que j’en fasse peut-être un peu trop un plat en ce moment. Encore plus avec Jenn, qui ne faisait rien pour tempérer mon addiction pour son plus grand plaisir. Seulement ce soir, mis à part les pyjamas, nous sommes dans une soirée Star Trek. A baver allègrement devant Jim Kirk, parmi d’autres joyeusetés liées à l’univers qui mérite amplement une longue vie et prospérité. « Evidemment qu’il aimerait, il sait qu’il a une belle gueule et en abuse ! Ce serait tellement un type dont je prendrai plaisir à remettre à sa place en vrai… » Je lâche un rire bref dans un soupir et grignote la première chose qui me tombe sous la main. Quand j’y pense, je réalise que j’ai déjà eu affaire à ce cas-là. Une jeune recrue du S.H.I.E.L.D, assignée à notre unité, usait et abusait de son air arrogant de beau-gosse tombeur pour se croire au-dessus de tous et faire tomber beaucoup trop de filles sur son passage. Il eut la bêtise de penser que je ferais partie de son tableau de chasse. Il se fit simplement lyncher sur la place publique face à tous ses petits camarades. J’avais pris un très grand plaisir à le ridiculiser et avais même vu se dessiner un rapide sourire en coin sur le visage de Steve. Ah, Steve. Jennifer en profite pour changer de sujet pour aborder celui de mon binôme. Ce sujet qui me rend pensive, perdue et parfois bien bête. Elle me mentionne une hypothétique jalousie de sa part si je ne le tiens pas au courant de cette soirée. Je lui réponds distraitement qu’il vaut mieux ne pas s’en soucier, espérant qu’elle change de sujet et se contente de mon histoire de binôme. Histoire véridique, mais pas forcément complètement. Et évidemment, elle ne mord pas à l’hameçon. Je mange le pop-corn avec lequel je joue et lance quelques instants des éclairs du regard à celui de ma meilleure amie. « Je ne mens pas mal, tu me connais bien trop ! » Je soupire à nouveau et décide de me concentrer sur l’écran quelques instants. « Qu’est-ce que tu veux que je te dise, hein ? », mon ton est las, comme si j’avais abandonné tout espoir le concernant, « il ne s’est strictement rien passé entre nous et il reste mon binôme. Pas mon père, pas mon frère et encore moins mon mec. S’il veut savoir où je suis, il n’a qu’à demander. J’en ai marre de ces non-dits. Les quiproquos, il les crée tout seul après tout. » Oh la mauvaise foi. Je sais ne pas être toute blanche dans ces histoires de non-dits. Mais ce soir, tout est plus facile de lui mettre la faute dessus. Tout est plus simple de conclure que ses signaux disent un truc une minute et son contraire la seconde. Tout est plus simple et facile de dire que c’est de sa faute, qu’il n’a qu’à se décider à la fin, même si toute cette situation me torture l’esprit bien plus que de raison.
Le sujet change à cause d’une expression de visage puis d’une inquiétude. Une vraie fausse inquiétude de ma part puisque le visage de Jenn est détendu, rieur. Il n’est étrangement pas rouge au moment où elle évoque la nature de sa relation avec le prince de Genosha. Le ton de sa voix est détendu, sans une once de honte. Non pas que Jenn doive être honteuse de sa relation non-exclusive et non-sérieuse avec Pietro, évidemment. Un sourire s’esquisse sur mon visage alors que je me ressers en vin puis porte le verre à mes lèvres. « Jennifer Walters, vous ne cesserez jamais de m’étonner… » Je ris un peu plus franchement avant de poser la question qui me triture légèrement l’esprit : voudrait-elle être avec Pietro ? Visiblement non. Ce n’est qu’un passe-temps que jamais je n’aurais imaginé qu’elle aurait. Encore plus lorsque je suis quelqu’un qui préfère se morfondre dans son coin et qui n’arriverai clairement pas à avoir une relation non-sérieuse comme la sienne. Moi, vieux jeu ? Peut-être. « Arrête de dire que tu es paralysée par la peur, tu fais quelque chose que jamais je ne ferai, tiens ! » dis-je en lui balançant un pop-corn à la figure. Le ton de la conversation change et, quelque part, j’espère également que le sujet change. Le film se déroule devant nous sans que nous nous y intéressions vraiment – Jim et Spock sont encore jeunes mais plus pour très longtemps. « Tu sais où me trouver le jour où tu voudras de l’aide pour ne pas laisser filer « quelque chose qui pourrait te plaire » comme tu le dis. » Même si ça n’est pas si facile, comme elle dit. Étrangement, j’ai toujours trouvé cela plus facile d’aider les autres et de les conseiller que soi-même. Tu devrais faire ci, tu devrais faire ça, tu verras ça marche ! Ce type de conseils qui fonctionne tout le temps mais impossible à mettre en place pour sa propre personne. Est-ce une histoire de confiance en soi ou d’autre chose ? La question reste en suspens dans les méandres de mes neurones, le sujet dérivant à nouveau sur moi et Steve. Je prends une gorgée de vin et lâche un petit rire dans mon verre. « Comme Steve me convient… Il ne me convient rien du tout, oui ! Il ne s’est strictement rien passé, comme peux-tu être aussi sûre qu’il me convienne ? Ou que je lui convienne ? Tu vois que je ne suis pas une Gryffondor qui affronte ses peurs, je suis une Serdaigle bizarrement romantique et vieux-jeu qui me prend la tête avec toutes ses questions… » Je soupire et jette mon dévolu sur n’importe quelle nourriture sur la table. Dans l’écran, Jim décide de faire « ami-ami » avec ses futurs collègues « cupcakes » de Starfleet et finit le nez en sang. « Et donc tu n’as vraiment personne en vue mis à part Pietro et vos frivolités, c’est ça ? »
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Dim 8 Oct - 19:48
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Je ne peux m’empêcher de rire en entendant Peggy affirmait que Jim Kirk serait plus que heureux de nous faire de l’effet. Qu’il use et abuse de sa belle gueule. Et je dois reconnaitre que je suis totalement sans défense face à ce visage, et au reste de son corps également. Je souris à mon amie. J’avoue que quitte à être un homme, je veux bien lui ressemble physiquement et même moralement. Quitte à être un homme, autant être exceptionnel ? Après tout, j’étais assez satisfaite d’être moi généralement et j’étais assez heureuse aussi d’être une femme mais ça ne faisait pas de mal de rêver ? Mais bon, Peggy semblait trouver que c’était le genre de personne qu’elle remettrait à sa place assez rapidement. Et je devais avouer que… cela me surprenait pas et que je savais que j’en étais parfaitement capable également. Faire pleurer des hommes dans les couloirs d’un tribunal n’est pas mon genre tu sais, alors les remettre à leur place. Je rigole en prenant place avec mon amie et piquant dans les trucs que j’avais préparé pour qu’on mange. Enfin qu’on grignotte. Jennifer Walter, moi donc, n’est pas vraiment la professionnelle du manger correctement et sainement quand elle se souvenait qu’elle devait manger entre deux dossiers à traiter au travail. Mais là n’était pas la question. Après tout, je prenais une soirée entre fille avec Peggy, la moindre des choses était de bouffer n’importe quoi comme dans une vraie pyjama party ? Et qu’est-ce qu’on fait d’autres dans une pyjama party ? Ah oui, on discute d’affaire de coeur. Même si je doutais que Peggy finisse par admettre qu’il y avait une histoire de coeur derrière tout cela. Je me moquais, disant que pour une slytherin elle mentait superbement mal. Je me retiens de rire, me rendant compte que cela pourrait être vexant. Tu mens mal et je te connais bien. Et savoir que les gens mettent fait parti de mon travail. Mais tu viens juste d’avouer que tu mentais en disant qu’il est juste ton binome ! Je pointe un doigt faussement accusateur vers une Peggy qui devait déjà en avoir marre de sa meilleure amie. Il faut dire que j’avais peut être des techniques d’interrogatoire que je ne laissais pas dans les cours de justice et que j’utilisais, sans aucun fair play, sur elle. Mais elle a pas l’air super contente. Ok ok je laisse tomber. Mais pourquoi est-ce que tu veux pas lui dire les choses plus… clairement ? Je veux dire sans détour histoire que son pauvre petit cerveau d’homme qui comprend donc pas les sous entendu comprenne que tu voudrais bien être un peu plus que seulement sa binôme ? Je sais pas… son amie au moins ? Et éventuellement plus si affinité ? Après je comprennais que ce n’était pas aussi facile de faire ce que je disais. Après comme je n’avais pas souvent eu l’occasion d’attendre avant de le faire, j’étais pas forcément non plus la mieux placée pour parler. Disons que j’avais eu une petite piqure de rappel jeune que la vie pouvait être courte et que depuis j’avais appris à faire ce que je voulais quand je le voulais. Je ne pose pas plus de question, me contentant de commenter la coupe de cheveux de Jim Kirk et ce à quoi cela me fait penser. Un sourire se pose automatiquement sur mes lèvres alors que je parle de Pietro, mon ami et plus selon les jours. Mon sourire devient beaucoup plus attendri quand, alors que j’ai expliqué ma relation avec Pietro comme j’ai rarement l’occasion de le faire vu qu’elle est secrète, Peggy me dit que je ne cesserais jamais de l’étonner. Je gobe au vol le pop corn qu’elle me lance en rigolant. Ce n’est pas parce que tu n’oserais pas ça que tu es paralysée par la peur. Et si je suis paralysée par la peur Peg’, celle de mourir sans avoir profité de la vie. D’où que je fasse des trucs aussi fou que fréquenter Pietro… ou me cacher dans un placard, c’est comme ça que je l’ai rencontré. Je rigole à ce souvenir, portant mon verre de vin à mes lèvres. J’avais réellement peur de mourir sans avoir vécu. Si j’avais appris à redormir la nuit, à ne plus sursauter au moindre bruit, à gérer le stresse que tout cela m’avait créer, je n’avais jamais oublié cette peur. Et je ne savais pas si j’avais vécu ce que je voulais vivre. Peut être que finalement, je voudrais moi aussi vivre cet amour parfait dont semblait rêver ma meilleure amie. Je souris quand elle me propose son aide pour le jour où je ne voudrais pas laisser filer quelque chose. Merci. Je savais que je pouvais compter sur elle. Finalement, Peggy faisait partie de ses personnes que je ne voudrais pas laisser filer. Et j’appréciais de savoir que je pouvais toujours me tourner vers elle. Je me disais que même si le temps nous éloignerait peut être physiquement, il ne nous éloignerait pas moralement. C’était une pensée rassurante. Je souris alors que je la charrie à nouveau au sujet de Steve, cachant ainsi mes propres inquiétudes quant à mon avenir et ce dont j’avais réellement besoin. Je souris alors qu’elle s’énerve à dire qu’il ne lui correspond peut être pas. T’es pas vieux jeu Peg’ ! Tu es raisonnable, réfléchie et tu prends le temps. C’est plutôt… bien je trouve. Et je peux dire qu’il te convient parce que justement, je ne suis pas toi mais un avis extérieur. Il est toujours plus facile de voir de l’extérieur ce qui va ou ne va pas n’est-ce pas ? Il était toujours plus facile de dire à quelqu’un ça que de l’admettre quand nous étions la personne concernée. Et elle était peut être pas une gryffindor. peut être pas une ravenclaw non plus. Je n’étais pas le Sorting Hat. Mais je doutais aucune du fait qu’elle était courageuse et réfléchie, les deux en même temps. Je levais mon verre de vin à nouveau après avoir grignotter quelques olives. Je souriais au Jim de l’écran et devant la question de Peg’. Non personne. Et attention tu commences à sonner comme ma mère. Je lui adresse un clin d’oeil, avant de ramener mes jambes contre mon torse. Je dois pas avoir le matériel pour être une nana en couple. J’ai que des histoires passagères. Après je suis pas sure de réellement laisser de la place à quelqu’un pour plus tu vois. J’ai ma vie et… je suis pas à l’aise avec l’idée que ça change, elle me plait comme ça. Mais j’ai peur de rater aussi la personne que j’aurais pas du rater… Tu vois, je te disais que j’étais paralysée par la peur ! Je hausse les épaules, moins souriante cette fois ci. J’aurais bien vidé d’un coup mon verre mais je n’étais pas désespérée à ce point. Après tout ma vie me convenait. Mon travail. Ma famille. Mes amis. Amadeus, quoiqu’il comptait comme ma famille. J’étais clairement pas à plaindre. Je m’adosse au canapé. Tu crois que je pourrais avoir un Jim ? Je suis sure je serais bien avec Jim. Il me foutrait sur les nerfs la moitié du temps mais ça animerait notre vie de couple non ? Bon tu le détesterais probablement, ça serait pas facile… et Amadeus le détesterait aussi surement. Errrf non finalement ! Je rigole. Toi je te verrais plus avec un Spok qu’avec Jim tiens… Je suis sure que vous vous entendrez bien entre… entre je sais pas mais voilà dans ma tête vous iriez bien ensemble !


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