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Myron Falkreath
✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦
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Sam 17 Déc - 8:16

Myron Falkreath

Ferme ta gueule
31Bloodshed
Trafiquant d’armes / Tueur à gagesHydra
Hétéro & CélibataireMutant

Pouvoirs -


Hémokinésie :
Je suis capable de contrôler mon propre sang. Le solidifier, m’en servir comme bouclier, comme arme… Le seul inconvénient étant que je dois saigner pour utiliser ce pouvoir. Mais saigner ne me fait pas peur. La douleur non plus. Et mon métabolisme spécial accroît le renouvellement de mon hémoglobine, alors je n’ai rien à craindre quant à la quantité que je perds et que je peux utiliser. Malheureusement, perdre du sang, même s’il se renouvelle rapidement est contraignant pour mon corps. Je me fatigue vite et récupère lentement. Peut-être qu’un jour, ce pouvoir me conduira à ma perte. Mais la mort ne me fait pas peur. J’aime même l’idée d’avoir à être amoché pour être plus dangereux. Je suis un fauve, et un fauve acculé est la pire chose qu’un homme souhaite croiser au coin d’une ruelle sombre…

Je pense après y avoir réfléchi que si je n’avais pas ce contrôle sur mon sang, mes symptômes s'apparenteraient à l’hémophilie, en vérité. Mais ce n’est pas le cas, et heureusement. Je ne compte pas mourir dans un caniveau. Quand j’étais au sommet de ma forme, je pouvais même arrêter une hémorragie. Faire coaguler mon sang pour éviter de me vider complètement. Ca a été utile quelques fois. Je dois bien avouer que ce n’est pas le pouvoir le plus impressionnant du monde, mais prendre un coup, sentir ce goût métallique dans ma bouche, sourire, et cracher des petites aiguilles de sang dans la tronche de mon adversaire, ça n’a pas de prix. C’est même plutôt… jouissif...


Souhait

Mon souhait ? La liberté… J’ai perdu presque dix ans de ma vie enfermé dans une prison pour un crime que j’aurais aimé ne pas commettre. J’ai tout perdu, enchaîné dans cette cellule sans fenêtre, à ne voir la lumière du soleil que quelques minutes par jour. Cette liberté, c’est ce que je veux. Aucune soumission, aucune contrainte. Juste être libre de faire ce dont j’ai envie, quand j’en ai envie et avec qui j’en ai envie.

Emergence

Des flashs ? Oui, j’en ai eu… Des rêves aussi. Incompréhensibles. Des images indistinctes. Certaines voix qui ne me rappellent que des bribes. Des bribes… désagréables. J’essaie de m’y accrocher, de m’en souvenir… Mais ce n’est pas encore ça. Je sens que quelque chose se cache sous la surface, mais je n’arrive pas à l’atteindre et je ne le supporte pas. Parfois, une phrase m’échappe et les mots que je prononce ne me semble pas être les miens. Comme si quelqu’un d’autre s’exprimait à travers moi. Et pourtant… C’est toujours moi. Je suis le même. Je ne me demande pas ce qui m’arrive. Je laisse simplement les choses venir jusqu’à avoir une réponse, un beau jour. Ca arrive de plus en plus fréquemment. Je ne suis pas quelqu’un qui me prend la tête. J’ai juste envie de pouvoir dormir tranquille, mais pour le moment, c’est pas vraiment une option.



Avez-vous entendu parler de ces rumeurs sur l'émergence de certains pouvoirs ? Si oui, qu'en pensez-vous ? Vous trouvez ça excitant ? Malsain ? Improbable ?
Si j’en ai entendu parler ? J’en ai fait l’expérience pour moi-même. Ce ne sont pas que des rumeurs, ce sont des vérités et je le sais parce que je manifeste certaines… aptitudes. Je ne les comprends pas, les contrôle encore moins, mais c’est… Excitant. Vivifiant. Et savoir que d’autres possèdent également ce genre de capacités… La première fois que j’en ai entendu parler, je crois que j’ai éclaté de rire. Si tout ça mène au chaos… Tout ça risque d’être très amusant… Autant pour moi que pour mes employeurs...

Avez-vous déjà été témoin d'une rafle de la garde rouge ? Pensez-vous réellement qu'ils recherchent des personnes à pouvoirs ou ce ne sont que des bruits de couloir ? Le contrôle de la population serait-il un mal nécessaire ?
La Garde Rouge ? J’ai pas grand chose à dire sur eux. A part que je les emmerde profondément. Ils peuvent rechercher ce qu’ils veulent, tant qu’ils ne chient pas dans mes bottes, ça me va. Quant au contrôle de la population, un mal nécessaire… Mon cul. Nous avons tous droit à notre liberté. Et le contrôle, c’est l’opposé de ce que je prône et de ce que je veux. Cela dit, je poursuis mes propres objectifs. Si certains veulent être des moutons, qu’il en soit ainsi. Tant que je suis libre...

Dans une autre vie, qui auriez-vous aimé être ? Pour quelles raisons ?
Le maître du monde. Parce que je suis un putain de mégalomane et que je déteste les règles imposées par la société. Je préfère imposer les miennes. Je peux être le chien d’un maître, mais uniquement si ça sert mes intérêts personnels. Et on aura beau me tenir en laisse, je n’aurai de cesse que de mordre cette dernière pour m’échapper encore et encore. J’aime le chaos. Je SUIS le chaos...


pseudo

Myron. Myronou ou Mymy pour les intimes. :3

sexe/age

Masculin / 27

pays

France !

DC

/

personnage marvel, scénario ou inventé

Inventé

niveau d'émergence

2

niveau de maitrise

2

Désirez-vous un parrain/marraine

Non

vous nous avez connu...

Grâce à Neena. :3

un dernier aveu

Je suis fou.
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Invité
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Sam 17 Déc - 8:17

Before Genosha

we all have to start somewhere
"- Hey, Stark, c’est l’heure de la récré. Bouge ton cul de là, sale enfoiré. "

Quel connard, ce gardien. Je me redresse sur mon petit lit, en déposant mon livre sur l’oreiller grisâtre et poussiéreux. Je le toise, narquois, alors qu’il ouvre la porte de ma cellule. Je me lève et m’y dirige, un grand sourire satisfait au visage, tandis qu’il me saisit par le col pour me tirer à l’extérieur. Je croise son regard et il renifle en me regardant de haut.

"- Tu vois quand tu veux, crétin. Tu vas pouvoir contempler la lumière du jour. Ca te plaît, hein, petit fumier ?
- Est-ce que ta mère osait te regarder en face quand elle te disait bonne nuit, le soir ? Parce que t’as vraiment une haleine de chien. Et c’est même pas la peine de parler de ta gueule. "

Je suis resté calme dans cette petite pique, un ton neutre, à peine interrogatoire. Résultat, il devient tout rouge, et m’assène un coup de matraque. Je le cueille sur ma lèvre inférieure, qui se fend en deux, répandant du sang sur le haut de ma blouse grise. Ma tête part de côté, et je grogne de douleur avant d’éclater de rire. Apparemment, il a été piqué au vif. C’est que je dois avoir raison. Je suis là depuis assez longtemps pour connaître les gardiens et savoir que dire pour les faire sortir de leurs gonds et m’amuser un peu. Il me pousse brusquement en avant, le choc du coup me monte à la tête. Je ne sais plus très bien où je suis et je manque de m’écrouler. J’ai beau être habitué à la douleur, ça n’empêche que c’est dur. Larry me suit. Lui, il est plus modéré. Mais mon compagnon de cellule est là depuis moins longtemps, un mois seulement. Et surtout, il a une peine plus courte, étant moins dangereux que moi. Néanmoins, nous nous entendons bien. Il est très sympathique et malgré son prénom un peu idiot, il est d’une conversation intéressante. Professeur de littérature, rien que ça. Il s’est fait coffré pour homicide involontaire, mais il a été bouclé dans cette prison de haute sécurité parce que les autorités n’étaient pas sûres et certaines que le meurtre ait été si involontaire, malgré la conclusion du procès.

Bref, nous nous dirigeons vers la cour, descendant les escaliers escortés par un tas de gardiens. Tous les prisonniers en file indienne ou presque. Il y a un tas de clans dans cette prison. Les latinos, les pseudos-nazis, les juifs sadiques. La troupe de théâtre homosexuelle - eux, ils sont vraiment dangereux. -, les compagnons de la liberté - un groupe de violents militaires africains qui sont venus aux États-Unis pour faire du terrorisme compulsif en arguant leurs droits de liberté, qu’ils n’avaient pas dans leurs pays d’origines. -, et un tas d’autres réjouissances. Il y a d’autres groupuscules, les bons samaritains de la prison, plus gentillets, même s’il ne fallait pas leur casser les couilles. Les indépendants, qui se mettaient en groupe pour survivre. Et puis, les mecs comme moi. Convoités par tous les groupes, emmerdés par tous les groupes, emmerdés par les gardiens, mais trop dangereux pour être réellement emmerder. Enfin. Pas toujours. J’ai déjà eu quelques déboires. Et puis, il y a les mecs comme Larry, qui n’ont rien à foutre ici mais qui y sont. Et qui en bavent sérieusement. Heureusement, mon pote prend ça avec philosophie. La dernière fois, il est revenu de la douche en marchant en crabe. Le coup de la savonnette, un classique des artistes homosexuels de la troupe de théâtre. Il s’est assis en grimaçant, a levé les yeux vers moi avec un sourire... Et m’a fait marrer en me disant, d’un air très sérieux :

"- Ton âme ne prend pas les coups, elle ne ressent rien. Ce n’est qu’un problème du corps, alors je m’en extirpe, et je n’y fais plus attention. J’ai haussé un sourcil d’étonnement, me disant qu’il devrait éviter les soucis au lieu de philosopher. Puis, il a repris, avec un petit sourire. Et puis, quand mon âme réintègre mon corps douloureux, je relativise. Au moins, j’aurai plus de soucis avec ma constipation... "

Là, je n’ai pas pu m’empêcher de rire. Il l’a dit avec tellement de sérieux. C’était incroyable. Heureusement qu’il est comme ça, Larry. Sinon, ça fait un bail qu’il aurait craqué. Et quand on craque, ici, on finit toujours par crever la gueule ouverte.

En tout cas, nous arrivons à la cour, et le soleil frappe mon visage tandis que je souris en fermant les yeux. Surtout, sans arrêter de marcher. Si je le faisais, sûr qu’un de ces connards de gardiens en profiteraient pour dire que je fais traîner le groupe, et il me savaterait sans attendre. J’avance avec mes menottes, mes chaînes aux pieds, et je soupire. Ils nous les retirent et nous poussent vers l’intérieur d’un parc de béton grillagé. Des miradors sont disposés un peu partout, et il n’y a aucun espoir de fuite. Je marche en direction de mon coin favori, Larry sur mes talons, pour rencontrer un ami. C’est le mec de la prison qui peut faire entrer ce que vous voulez. Il a des passe-droits des gardiens parce qu’il leur rend des petits services, et ils ferment les yeux sur ce qu’il nous refourgue, tant que ce n’est pas de l’alcool ou de la drogue. Aujourd’hui, un arrivage de clopes. J’espère qu’il en aura assez pour tout le monde. Je souris en l’apercevant, et m’en approche, sans me douter que tout va partir en vrille dans les prochains jours, à cause de ceux que je vais rencontrer dans quelques instants… Et à cause de moi, surtout.

____________________________

"- Envoie les paquets que tu me dois, Philip. "

Il me sourit, et glisse une main dans son dos. Il me tend ensuite deux paquets de Marlboro. Je les saisis, les met dans une de mes poches, et lui donne ensuite un billet de dix. Il le lorgne un instant et soupire.

"- Myr... Tu veux que je me fasse buter ? Laisses-en un peu aux autres, je n’en ai pas cinquante.
- Je paie, j’y ai droit. Et ce n’est pas pour moi, c’est pour Larry. "

Il soupire de nouveau, et le professeur de philosophie s’avance en tendant un billet de cinq à ajouter aux miens. Philip capitule et nous donne deux autres paquets.

"- Bon, ok les gars. Ne me faites pas regretter ça.
- Viens pas me faire la morale, on se connaît assez. "

Il sourit, avant de froncer les sourcils en me fixant dans les yeux.

"- Ouaip. D’ailleurs, un conseil d’ami : faites attention. Il y a des nouveaux depuis hier, et j’ai dans l’idée qu’ils sont capables de foutre une sacrée merde. "

Je hausse un sourcil en l’observant. Il a l’air sérieux, et ça a le don de m’inquiéter un peu. Il connaît tout le monde ici, et se tient au courant.

"- Et comme vous le savez, on ne peut pas compter nos chers gardiens pour tirer la chasse. On va devoir se contenter de respirer par la bouche. "

Il donne un coup de tête en direction d’un point situé derrière moi, et je me retourne pour regarder. Larry fait de même. Philip nous montre un groupe de trois hommes qui se tiennent dans un coin, seul. Je les détaille sans en avoir l’air, ne laissant pas mon regard s’attarder sur eux plus d’une ou deux secondes avant d’y revenir l’air de rien. Celui de droite est un rouquin, petit et trapus, qui a un sourire malsain accroché aux lèvres, et qui semble ne pas pouvoir s’en départir. Celui de gauche est plus impressionnant : c’est un monstrueux black de deux mètres, au front couturé de cicatrices. Sa peau est si noire qu’elle brille au soleil, et son t-shirt blanc moulant ne laisse aucun doute quant à la circonférence énorme de ses biceps. Il me ferait presque penser à un ours dopé aux stéroïdes. Une image assez marquante dans mon esprit, assez pour que je grimace, en tout cas. Celui qui se trouve au milieu, contrairement aux deux autres, ne paraît pas dangereux. Mais mon instinct me met en garde. Il est trop calme. Au milieu de tous ces criminels dangereux, il ne devrait pas être aussi serein. Il a les yeux fermés, les bras croisés, et sa poitrine imposante gonfle doucement, ce qui trahit son souffle totalement maîtrisé. Je détourne le regard, et interroge Philip.

"- Celui du milieu...
- Michael Fallon. Tu pourrais le voir comme le... chef des deux autres. C’est un des hommes les plus dangereux dont j’ai entendu parler. C’est un mercenaire, un criminel de guerre. Il a opéré en Sierra Leone, au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire. Il a massacré des dizaines et des dizaines de personnes, pour l’argent. Tout est question d’argent pour lui. En rentrant au pays, il a enlevé des enfants contre des rançons, tuant sans scrupule les impayés. Il a été tueur à gage, un temps. Assassinant des hommes, prenant tous les contrats qui se présentaient. Puis, je ne sais comment, il s’est fait chopé. Fallon est un prédateur, un traqueur de chair humaine. Un ancien des Delta Force. C’est un enfoiré de première qui est doué dans son domaine. C’est même peut-être le plus doué de tous. Un tueur né...
- Et les deux autres ?
- Ibo Mazi, le black. Un africain cannibale, qui était en Sierra Leone avec Fallon, lorsqu’ils ont massacré un groupe de rebelles qui luttaient contre la dictature en place. Ils ont fait des choses dont vous ne pourriez imaginer l’horreur. Le rouquin, c’est Eric Schilling. Il était lui aussi en Sierra Leone. Ils sont moins dangereux que Fallon, mais ce dernier les a formé. Alors... "

Il hausse les épaules.

"- Ca reste des rumeurs, en tous les cas.
- Tu m’en diras tant, répliquais-je d’un ton perplexe. Suffit de pas les approcher... "

Je jette un oeil à Larry. Son attitude ne me surprend pas. Il ne dit pas un mot, lui qui a toujours une verve de compétition. Il paraît juste beaucoup trop effrayé. Je note dans un coin de ma sale tête de tenter de le rassurer quand nous serons tranquille…

____________________________

J’ouvre les yeux brutalement. Un grognement m’a réveillé. Je fronce les sourcils une seconde, le temps de m’habituer à l’obscurité, me demandant s’ils ont fait entrer un chien dans la cellule avant de me rendre compte que l’idée est ridicule. Je tourne la tête et j’aperçois Larry, sur la couche d’à côté. Il remue dans son sommeil. Je soupire. Il cauchemarde encore. Je sais qu’il ne m’en parle pas pour ne pas que j’intervienne, mais les trois trous du cul lui en font baver un max depuis qu’ils sont arrivés. Ca me gonfle, mais s’il ne veut pas que je m’en mêle pour ne pas m’attirer d’ennuis, je respecte sa décision. Je me recouche en observant le plafond. Larry est vraiment un pote, et c’est le seul à connaître mon secret. Il sait très que j’utiliserai mon pouvoir si ça pouvait le sauver et il veut pas m’attirer d’emmerdes. Noble, mais putain… Je supporte pas de le voir se faire martyriser comme ça.

Je glisse mon pouce entre mes lèvres et mord violemment ma peau jusqu’à ce que le sang perle. Goûtant mon hémoglobine une seconde, je lève la main et le liquide s’échappe de ma plaie pour tracer quelques arabesques au-dessus de mon visage. Je les contemple une seconde. Ce pouvoir pourrait être mon billet de sortie de cette geôle, mais c’est aussi la raison pour laquelle j’y suis entré. J’aurais pu m’échapper dès le premier jour, mais… Ca n’aurait pas été juste. Je fronce les sourcils, et les souvenirs m’assaillent.

Je me vois, avec Serena et son frère. Mon meilleur ami. Dans notre planque. A attendre la livraison de la drogue en buvant quelques bières et en fumant quelques pétards. On se racontait des conneries. On se marrait bien. Ca a commencé connement, cette histoire. Je m’étais barré de chez moi parce que mon alcoolique de paternel était trop violent et que ma mère l’excusait sans cesse. J’ai fini dans la rue. A dealer un peu, voler un peu. Je me débrouillais pas mal. Et un jour, j’ai rencontré Harper. Un guitariste pour un groupe de métal local. On s’est foutu sur la gueule pour une histoire de merde et après quelques phalanges échangées dans les gencives, on est devenu les meilleurs amis du monde. On a réussi à mettre en place un bon business, on commençait à se faire un nom. On se faisait du fric. On était libre. Il continuait sa musique. Et un jour, il m’a présenté sa soeur, Serena. Une brune magnifique, avec un regard bleu pénétrant et un sourire à damner un saint. J’étais pas un saint, mais ça a suffit pour que je tombe instantanément amoureux. Je souris en repensant à ces moments. Harper était trop protecteur, il a fallu qu’on se cache, au départ. J’oublierais jamais la mandale qu’il m’a foutu quand il a découvert que je me tapais sa soeur. Et quand il s’est aperçu que c’était sérieux, il m’a fait promettre de prendre soin d’elle et de la protéger et que dans le cas contraire, il me ferait la peau. C’était clair et net, mais j’ai trouvé ça normal.

On a fini par embarquer Serena dans notre business. On arnaquait les gangs locaux, on s’attirait des tas d’emmerdes, et Serena était là pour nous recoudre et nous soigner quand ça devenait sale. C’était la belle époque. On avait l’impression d’être les rois du monde. Non… On était les rois du monde. Les rois de notre monde, en tout cas. Ces années ont été les plus belles de ma vie. Mais on finit toujours par se faire rattraper par la merde, malheureusement.

Harper a rencontré une fille. Une peintre, Louise. Je l’avais jamais vu aussi heureux. On s’est mis à vivre à quatre pendant quelques temps. Mais elle était malade. Une maladie grave dont je ne me souviens plus du nom. Un truc qu’on pouvait soigner, cela dit. Elle prenait des médocs tous les jours. Mais après quelques mois, son état s’est aggravé. Louise ne l’avait dit à personne, mais son activité artistique ne lui permettait plus de se payer la médication nécessaire, alors elle se fournissait chez un dealer inconnu. Sauf que ce fils de chienne lui donnait pas les bonnes doses. Les pilules l’empoisonnaient au lieu de la soigner. Quand Harper l’a appris, il a pété un câble. Il est allé voir le mec et j’ai pas pu l’arrêter. Il l’a tabassé à mort, en pleine rue. Au milieu de la foule, jusqu’à ce que sa tête ressemble à une pastèque en morceaux.

On pouvait pas rentrer. Les flics étaient à nos trousses et on voulait pas mêler les filles à cette histoire. Alors j’ai fait la connerie de l’amener chez mes vieux. Quand on est arrivé, je lui ai demandé de se calmer, de me laisser parler. On est entré dans le salon. Comme d’habitude, mon paternel était complètement beurré. Mais aujourd’hui, c’était différent. Il était au téléphone, en train de s’engueuler avec je ne sais qui. Et quand il a raccroché, il s’est mis à tout péter dans la maison. Avec mon meilleur pote en retrait, je suis resté stoïque. J’avais l’habitude de ses crises, quand j’étais gosse et les rares fois où je suis passé prendre des nouvelles de ma petite soeur.

Mais cette crise là… Elle a été pire que les autres…

Je secoue la tête. J’ai pas envie de me souvenir de ça. Ca fait encore trop mal. Même après sept ans à l’ombre, je ressens encore le poids de la culpabilité et de la perte. J’ai été envoyé en taule pour triple meurtres. Mon meilleur ami a disparu dans la nature. Serena m’a envoyé des lettres, au début. Elle m’a appris que Louise avait succombé à la maladie et que c’était à la suite de ça que son frère avait disparu. Et puis les lettres se sont espacées. Ca fait presque cinq ans que je n’ai plus aucune nouvelle. J’ai tout perdu et j’en porte encore la responsabilité. Je soupire, et les arabesques de sang que je traçais viennent s’écraser sur mon visage, me peignant un masque vermeil qui sied parfaitement à l’état d’esprit qui m’empêche de me rendormir. Je ne me suis pas encore évadé pour obtenir un espoir de rédemption… Mais je regarde à nouveau Larry, qui pleure dans son sommeil, et je me retourne pour échapper au spectacle. Après une heure, je m’endors comme une souche.

____________________________

Deux jours ont passé depuis cette nuit. Je me redresse sur ma couche, déposant mon livre. Larry arrive, il a eu droit à une sortie à l’extérieur pour bonne conduite. Mais quand il passe la grille de la cellule, je lève les yeux vers lui et c’est un choc. J’ai l’impression qu’il a passé sa tronche au mixeur. Il est contusionné, le nez pété. Il pisse le sang et son oeil droit dit merde à l’autre. Je me redresse et le rattrape avant qu’il ne s’écroule. J’essaie tant bien que mal de le faire s’asseoir, et je lui demande ce qui est arrivé. Il refuse de parler. Mais je doute qu’il le puisse, cela dit. Il a la bouche tordue et j’ai l’impression qu’il lui manque quelques dents. Non pas que ça ait été une gravure de mode avant ça, mais quand même. J’ai même pas besoin de lui demander ce qui s’est passé. C’est encore ces trois fils de pute.

Il n’est plus temps d’hésiter. J’peux pas le laisser subir ça jour après jour sans réagir. Avec Philip, c’est la seule personne que je peux considérer encore comme un ami dans ma vie de merde. ll faut que j’agisse. Les gardiens en ont rien à foutre, de toute façon. Je me penche vers lui et lui murmure.

“- Je vais te faire sortir de là, mec. On va s’évader. Maintenant.

Il me regarde. Ou, du moins, j’ai l’impression qu’il le fait. Comme il a un oeil gonflé à moitié fermé, et que l’autre est injecté de sang, j’suis pas certain qu’il puisse distinguer grand chose. Je sais même pas s’il acquiesce ou non, mais j’ai pas besoin de son avis, ma décision est prise.

Je me lève, laisse Larry se remettre de ses émotions. J’agrippe le petit matelas de ma couche avant de le lancer au sol, révélant les lattes en bois qui soutiennent le lit. Je grimpe dessus, avant d’en exploser une première d’un coup de pied. J’en casse une deuxième. Observant les morceaux brisés, je ramasse celui qui me semble le plus pointu, avant de jeter un oeil à Larry.

“- Tu es prêt ?...

Je le vois hocher la tête, difficilement. Je me mets au centre de la pièce en m’agenouillant, la latte de bois pointue entre les mains. J’inspire longuement. Ca fait un moment que j’ai pas utilisé mon pouvoir aussi intensément que ce que je m’apprête à faire. Je pointe le morceau sur ma hanche, les deux mains agrippées à ce dernier. Fermant les yeux, je rassemble pendant quelques secondes mon courage, avant de forcer.

Le bois pénètre ma peau dans un bruit horrible et je pousse un hurlement de douleur. Les larmes me montent au yeux. Il n’y a que quelques centimètres enfoncés dans mon corps, mais la souffrance est intolérable. Malheureusement, c’est le prix à payer pour nous sortir d’ici. Je me concentre pour solidifier mon sang en deux lames pointues, rougeoyantes et écarlates, avant de hurler à l’aide du plus fort que je peux et de m’effondrer en avant. J’aurais pu rester à genoux, mais je veux cacher mes armes vermeilles sous mon corps au moment où les gardes vont ouvrir la porte pour voir ce qui se passe.

Ca ne prend qu’une minute. J’entends les pas se précipiter vers notre cellule et la clé retentit dans la serrure. La grille s’ouvre, je lève la tête à temps pour voir deux gardes. Ils s’approchent d’un pas prudent, apercevant le sang, mon corps et l’état physique de Larry. Ils l’invectivent.

“- Qu’est-ce qui se passe ici ? Qu’est-ce qui t’es arrivé ? Et Falkreath ?

Il ne dit rien. Il ne peut pas vraiment parler de toute façon. Ils se rapprochent encore, et je replie légèrement les jambes. Ca va être le moment. L’un d’eux sort son arme, la pointe sur Larry et parle à nouveau.

“- Il se passe quoi ici ?!
- C’est simple…

J’ai murmuré. Ca les surprend, et les deux se tournent vers mon corps, toujours allongé au sol. Je ne leur laisse pas le temps de réagir.

“- Vous êtes morts.

Je me redresse en un instant, mes lames de sang à la main. Sans qu’ils ne puissent réagir, la première vient se planter dans l’oeil du premier gardien. Il s’écroule sans un cri. Je pense que j’ai touché le cerveau. Avant que l’autre ne se rend compte de la mort de son collègue, je passe devant lui et balaie l’air devant moi de mon autre main, tranchant sa gorge d’un coup sec. Son uniforme se tâche d’un rouge vermillon, j’éclate de rire et je le regarde s’écrouler et s’éteindre devant mes yeux. Sans attendre plus longtemps, je pose la main sur ma blessure et stoppe l’hémorragie en coagulant mon hémoglobine. J’aurai le temps de gérer cette blessure plus tard. Il est temps de se casser d’ici. J’attrape Larry et lui demander s’il peut marcher. Apparemment, ces quelques minutes de répit lui ont fait récupérer un peu de force et il hoche la tête.

“- Tu me suis et tu attends mon signal.

Il hoche à nouveau la tête. Je sors de la cellule, mes armes toujours à la main. Je jette un oeil à gauche. Personne. A droite. Merde. Deux gardes. Ils m’ont vu, ils voient le sang. Ils dégainent. J’ai à peine le temps de mettre un genou à terre qu’ils commencent à tirer dans ma direction. Avec une légère concentration, mes lames deviennent un bouclier qui protège mon corps des impacts. Les balles rebondissent pendant quelques seconde, jusqu’à une accalmie. Leurs magasins sont vides. Il est temps de riposter. J’attrape le bord de mon bouclier écarlate et le lance dans leur direction. D’un geste de la main, le sang redevient liquide. Puis je claque des doigts, et les deux gardes s’écroulent, des aiguilles pourpres plantées dans leurs gorges. J’éclate d’un rire jouissif, avant de me retourner vers Larry.

Mais au moment où je veux lui faire signe de me rejoindre, je fronce les sourcils. Je ne vois plus rien. Si ce n’est une lumière vive qui bloque mon champ de vision. Un flash. Je me sens tomber. Non. Ce n’est pas possible. Ce n’est pas dû à mon pouvoir. Ca ne devrait pas arriver. Non. Je… Je suis… A genoux. Mes yeux se ferment. Non. Ca ne peut pas se finir… Pas comme ça.

Je sens ma tête taper le sol. Mes yeux se ferment. Et le néant devient mon seul horizon...
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Sam 17 Déc - 8:17

After Genosha

Life goes on
Je me demande pourquoi je finis toujours par me retrouver à attendre des gens dans des chambres d'hôtel miteuses, avant de me rappeler que c’est précisément parce qu’elles le sont que je choisis ce genre d’endroits. Dans ma branche, faut savoir faire profil bas pour garder sa liberté et se faire du pognon. J’irai bien me prélasser dans un cinq étoile une fois ou deux, mais j’ai pas envie de finir aux mains de la garde rouge. C’est pas en jetant son fric par les fenêtres qu’on passe sous les radars. Bon, après, y’a toujours un risque qu’un client soit compromis ou une merde de ce genre, mais généralement, je repère vite ceux là et ils peuvent goûter en avant première à la merde que je suis censé leur refiler. Avec une balle entre les deux yeux et la cervelle qui fait un bain de soleil, on peut difficilement continuer à être une taupe. Ou si, mais au sens propre, en creusant sa propre tombe. Je me demande un moment si les vraies taupes creusent leurs tombes quand elles sentent la fin arriver. La réflexion m’occupe l’esprit pendant cinq bonnes minutes, avant que je décide que j’ai pas de réponse et que de toute façon ça me gonfle d’y réfléchir.

Je me lève et jette un oeil par la fenêtre. Putain, il en met du temps. J’espère que c’est pas un coup foireux. C’est déjà arrivé deux fois en deux mois et j’en ai assez. Pourtant, c’est pas difficile. Je vends des armes, ils achètent des armes, et tout le monde rentre chez soi. Mais non. Comme par hasard, faut que je me tape les clients les plus débiles de la planète. Ils veulent pas payer, ou alors ils sont pas contents de la marchandise, ou alors ils se croient malins… Enfin. Aujourd’hui, ça devrait bien se passer.

Je jette un oeil à la mallette. L’arme est en bon état, presque neuve. Il y a neuf magasins de munitions et même un silencieux. Cadeau de la maison. Elle n’a servi qu’une fois, quand je l’ai essayé, et c’est une sacrée bonne mitraillette. Mais je me plais à penser que je fournis le meilleur à ceux qui veulent de mes services. C’est comme ça qu’on se fait un nom. Et un paquet de pognon, aussi. Ca fidélise la clientèle. D’ailleurs, j’espère que ça va pas durer des heures, parce que j’ai une autre cliente à voir avant ce soir. Et avec elle, je suis sûr que ça va rouler, on est en affaire depuis un moment maintenant. Et puis elle est canon. Faire un deal avec une fille canon, ça vaut le coup même si ça se passe mal. Tout l’argent du monde ne pourra jamais compenser le plaisir de se rincer l’oeil.

J’entends des pas dans le couloir. Ca doit être lui. J’inspire longuement. On a beau être habitué, on sait jamais à quoi s’attendre et la montée d’adrénaline est toujours aussi bonne à l’approche d’un deal. J’entends toquer. Je m’approche d’un pas léger, la main sur la crosse de mon arme à ma ceinture.

“- Qui est-ce ?
- Service de chambres.
- Vous avez pensé au champagne ?
- Pour une occasion spéciale, une bouteille spéciale.

Ca a l’air d’être la même voix qu’au téléphone et il a le mot de passe. Ca me va. Je recule vers la mallette, dos au mur, avant de lui dire d’entrer. La porte s’ouvre, et trois types débarquent. Je fronce les sourcils.

“- Vous deviez venir seul.

Deux des enfoirés restent à la porte et le troisième s’avance. Je les jauge du regard. Vu leurs carrures, ça doit être des gardes du corps, mais ils n’ont pas une grosse artillerie. Un flingue chacun sous les vêtements. Peut-être un deuxième à l’arrière, mais je parierais pas là-dessus. L’homme qui semble les mener prend la parole à son tour, et je peux confirmer que c’est bien la voix que j’ai eu au téléphone.

“- Mes gardes du corps. Mais si ça peut vous rassurer, je suis aussi désappointé que vous. Je m’attendais à quelqu’un de plus… Enfin, je ne saurais pas dire, mais en tout cas, je ne pensais pas avoir affaire à un jeune blanc bec.

Un jeune blanc bec ?... Non mais il s’est vu ce pingouin ? Je t’en foutrais du jeune blanc bec. En plein dans les fesses. T’as cru quoi, que j’allais me pointer dans un beau costume, avec une cravate brillante et un pin’s de l’assemblée des balais dans le cul ? Je serre le poing autour de la crosse de mon arme, mais j’inspire pour me calmer. J’vais pas péter un câble pour si peu. On va répondre calmement.

“- Ta gueule.

Oups. C’est sorti tout seul. Je soupire. Je le vois froncer les sourcils. Lui, par contre, il a sorti le grand jeu question vêtements. J’sais pas combien ça vaut, mais il a l’air d’avoir les moyens. De toute façon, il a une tête d’hommes d’affaires véreux. Il a l’air de savoir ce qu’il faut, un minimum. Avant qu’il me réponde une saloperie - ils le font toujours -, je tends la main vers la mallette.

“- La marchandise. Elle est neuve. Testée une seule fois. Avec les munitions convenues, et un silencieux. Gratuit. Un cadeau fait jamais de mal.
- Vous m’en direz tant…

Il commence à me prendre la tête avec son ton condescendant, celui-là. Je bous intérieurement, mais comme il a pas encore sorti le fric...

“- Vous pouvez inspecter vous-même. Vous êtes assez grand pour ça.

Il approche et baisse la tête vers la mitraillette. Je me demande un moment si c’est pour ses gorilles ou pour un usage personnel, mais c’est pas des questions à poser. J’suis là pour vendre, le reste je m’en tamponne le coquillard. Il attrape le flingue et le sort de son écrin pour l’observer de plus près. Puis, il se retourne vers moi et pointe le canon sur ma poitrine.

Ok… Je retire ce que j’ai dit. Il a pas l’air de savoir ce qu’il fait. J’éclate de rire, et ses gardes du corps gonflés aux stéroïdes se tendent. Il hausse un sourcil. Avant qu’il ait le temps de dire un mot, je prends la parole.

“- Vous êtes sérieux, là ?
- Très. Mon patron ne veut pas vraiment payer ce prix exorbitant. Nous n’avons pas l’argent. J’avais quelques scrupules, mais je vois que j’ai affaire à un imbécile, alors on va passer directement à la caisse et vous allez laisser faire bien gentiment.
- Votre patron ? Attendez...

Je me tourne vers un des gorilles.

“- Vous, là, l’accro aux anabolisants. Vous bossez pour ce type, non ?

Il hoche la tête. Ils doivent pas être livrés avec l’option haut parleur. Je jette ensuite un oeil à mon client.

“- Et vous avez vous-même un patron ? Putain, ça doit être un bordel la hiérarchie dans votre compagnie ! Bon, si on redevenait sérieux cinq minutes ? Vous avez l’arme. J’ai fait l’effort de vous trouver un truc de bonne qualité. D’excellente qualité même. Alors si on respectait l’accord qu’on a trouvé au téléphone ? Ca arrange tout le monde. D’autant plus que si votre patron peut se permettre de payer des employés qui peuvent se payer des employés, il a les moyens de mettre l’argent que je demande sur la table.

Il semble réfléchir quelques secondes. Avant de hocher la tête.

“- Désolé, ça ne va pas être possible.

Il presse la détente. L’arme émet un petit clic clic et rien ne se passe. Ses deux gorilles croisent leurs regards, un air de poisson mort sur le visage. C’est pas vraiment des flèches. Quant au client, il observe la mitraillette puis crache au sol. C’est dégueulasse. Il a l’air énervé.

“- De la qualité ?! Cette arme ne marche pas ! Vous pouvez vous oublier ce contrat ! Vous vous êtes bien foutus de nous. Descendez-le !
- Wow, wow, wow !!

Je lève les mains, juste avant que les deux crétins ne dégainent pour me plomber. J’ai intérêt à la jouer fine.

“- C’est normal que ça ne marche pas, espèce de crétin ! Vous n’avez jamais tenu d’armes avant ou quoi ?
- Comment ça ? Il hausse un sourcil, étonné. Au moins il est prêt à écouter. Je sors lentement mon flingue de ma ceinture, sans geste brusque histoire de ne pas réveiller les deux colosses. Puis, je lui montre quelque chose sur mon feu.
- Vous voyez ça ? C’est une sécurité. Elle empêche de se tirer dessus sans le vouloir. Il y en a une sur votre mitraillette. C’est pour ça qu’elle ne tire pas. Vous ne l’avez pas retiré. Vous tuerez personne avec ça tant que ce sera pas fait.

Il fait une tête de six pieds de long. C’est pas compliqué à comprendre pourtant. Il cherche quelques secondes sur son flingue avant de trouver la fameuse sécurité et de l’enclencher, puis il pointe à nouveau le canon sur ma gueule d’ange. Je reprends la parole.

“- Avant que vous ne vous rendiez ridicule une deuxième fois, faut que je vous dise qu’il n’y a aucun chargeur dans cette arme. Une petite garantie. Les magasins sont encore dans la mallette.

Il baisse les yeux vers cette dernière. Et quand il se penche pour saisir un des chargeurs, je l’invective.

“- Oh, une dernière chose.
- Oui ?
- J’aime pas trop qu’on essaie de me buter à ma propre transaction. J’aime pas trop être doublé. Et tu vois ce flingue ?

Je lui montre mon calibre. Il hausse un sourcil. Je reprends.

“- Lui, par contre, il est chargé.

Sans qu’aucun ne puisse réagir, je presse la détente. Ma balle vient percer le crâne d’un des deux molosses, répandant sa cervelle contre le mur. Au moins, ça me prouve qu’ils ont un cerveau. J’en étais pas encore sûr jusqu’à maintenant. La deuxième balle qui fuse se loge dans la gorge du deuxième garde du corps, qui tombe au sol dans un gargouillis dégueulasse. Sous le choc, mon “ client ” ne bouge pas, ce qui me permet de fondre sur lui. Je lève le bras, et lui assène un coup de crosse en plein dans la gueule. Un pif grenadine pour aller avec sa gueule d’endive. Il s’écroule dans un grognement de douleur tandis que je récupère la mitraillette. Je jette un regard au mec. Il bouge pas. Vraiment fragiles, ces fonctionnaires. Rangeant l’arme dans sa mallette, je la referme et me casse de la chambre sans le tuer. Pas la peine. Il a dû comprendre la leçon. On ne fait pas chier Myron. Dommage qu’ils n’aient pas été des adversaires intéressants, j’avais bien envie d’une bonne baston… Mais bon, j’ai autre chose à faire aujourd’hui. Je soupire, referme la porte, et me dirige vers ma planque pour prendre les marchandises que je dois ramener à Domino.

____________________________

Ce qui, encore une fois, ne s’est pas passé comme prévu. En arrivant à ma planque, elle était là. Je me suis méfié de suite. Personne n’entre chez moi sans mon accord. Personne n’est censé savoir où elle se trouve et encore moins avoir les capacités d’y pénétrer. Mais elle m’a vite rassuré, et m’a proposé un job. Hydra. J’avais entendu des bruits de couloirs à propos de cette organisation, mais j’aurais jamais pensé qu’elle en faisait partie. Et qu’elle m’y recrute, encore moins. J’ai pas eu à réfléchir longtemps. Je me suis dis que j’aurais plus de libertés en bossant pour ce genre de groupe que seul. Plus d’opportunités. Et surtout, peut-être qu’ils auraient des réponses sur ce qui m’arrive depuis quelques temps. Ces histoires avec mon sang, et surtout… Les flashs et les rêves qui me tiennent éveillés chaque nuit.

En plus, je peux pas dire non à une fille canon. Et Domino… Bordel, c’est juste un rêve à silhouette humaine. Elle m’a amené à Hydra et elle me forme à devenir tueurs à gage. Ca m’énerve un peu, parce que ça me limite, mais je me dis que si je suis un élève assidu, j’aurais plus de libertés et je pourrais laisser libre court à mes penchants destructeurs.

Et puis, tuer des types pour du fric, c’est quand même carrément jouissif, alors… Rock’n’Roll.
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Sam 17 Déc - 10:42
Myrouuuuuuuuuu ♡♡♡

Bienvenue!
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Sam 17 Déc - 10:44
Ouuuuh, c'toiiiiii <3

Merci :3
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Sam 17 Déc - 11:54
Bienvenue parmi nous avec le beau Josh et bon courage pour ta fichette Myron Falkreath 3366103663 Myron Falkreath 1061801632 Myron Falkreath 16650110
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Sam 17 Déc - 11:55
Merci belle Emma :3
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Sam 17 Déc - 11:57
Faudra m'expliquer un truc.....Myron Falkreath 2794027854 POURQUOI Y'A QUE DES TARES CHEZ HYDRA ?! Myron Falkreath 2526280923Myron Falkreath 2526280923Myron Falkreath 2526280923

Bienvenue sinon Myron Falkreath 1959235045
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Sam 17 Déc - 13:04
Encore une fois, je te souhaite la bienvenue parmi nous Myron Falkreath 16650110

Bon courage pour le reste de ta fiche Myron Falkreath 2878492219
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Daisy Skye Johnson

Daisy Skye Johnson
Inhumain
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Immunité contre lesdites vibrations qui peuvent jusqu'à prendre la vie des personnes touchées. Limitation pour le moment déterminée à 3.2 de magnitude sur l'échelle de Richter.

Skills : experte en informatique - tireuse surentraînée - maîtrise des combats rapprochés et à mains nues - spécialisation dans l'espionnage et l'infiltration

Myron Falkreath Y436aq9m
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Pseudo : Renescence

https://houseofm.forumactif.org/t297-skye-is-that-a-hacker-s-name

Sam 17 Déc - 14:39
On est pas tous des tarés chez Hydra d'abord Myron Falkreath 4086672777

Bienvenuuue à la maison avec le beau Josh Myron Falkreath 3542309723

Je plussoie ce choix d'avatar (et de groupe, mais j'suis sous le mauvais compte Myron Falkreath 1033788476 ).
Eclate toi bien avec ton perso et bon courage pour ta fiche :cute:
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Sam 17 Déc - 15:11
Bienvenue par ici Myron Falkreath 2526280923
Bon choix d'avatar Myron Falkreath 1737580043
Bon courage pour la rédaction Myron Falkreath 16650110
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Sam 17 Déc - 16:03
Merci beaucoup à vous tous <3
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Maria Hill

Maria Hill
Humain
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Sam 17 Déc - 19:06
Bienvenue officiellement!

Amuses-toi bien avec nous Myron Falkreath 16650110
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Sam 17 Déc - 19:11
Merci, Maria <3
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Sam 17 Déc - 19:23
Bienvenue ici !
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Sam 17 Déc - 20:58
Bienvenue et bon courage pour ta dernière partie de fiche Myron Falkreath 16650110
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Dim 18 Déc - 1:24
Merci à vous !!
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Eternity

Eternity
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Lun 19 Déc - 1:02

FÉLICITATIONS

you are one of us now

Tu as officiellement perdu tes souvenirs et tu es maintenant un habitant de l’île paradisiaque de Genosha!


Malgré la longueur Myron Falkreath 2526280923 J'ai beaucoup aimé ton histoire et ta plume! J'avais la voix du narrateur dans Sin City dans la tête Arrow Bref, bon jeu parmi nous!


Maintenant que tu es validé, que tu as ton groupe et ta couleur, il est maintenant le temps de t’amuser avec nous! Mais avant tout pense à passer dans ce sujet pour recenser ton pouvoir et/ou ton métier et/ou ta ville de résidence. Ensuite, va poster ta fiche de liens et de rps pour qu’on puisse venir t’harceler! Si tu es un peu perdu n'hésite pas à faire un tour dans la partie I need a hero. Si tu souhaites t'inscrire au loto du RP, tu n'as qu'à t'inscrire! Un partenaire et un sujet te seront donnés! Tu peux aussi créer un scénario. Surtout, n’hésites pas à passer sur la CB, dans les jeux et le flood pour du fun fou!

J’espère de tout mon cœur que tu te plairas sur House of M!

Il ne me reste qu’à te dire : BON JEU!
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