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Guilty as Sin - Jenn
✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦
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Dim 18 Déc - 18:24
« Tu es toujours là. » Souffla Matthew avec un sourire amusé, dans le cadre de la porte entre-ouverte, où il regardait sa partenaire de crime penchée au-dessus de dossier, annotant des choses sur des post-its. En la regardant, il ne pouvait s'empêcher de garder cette risette un peu bête, surtout que ça faisait bien deux minutes qu'il était à quelques mètres d'elle, à simplement la fixer, et que pas une fois elle avait daigner relever les yeux vers lui ou le regarder. C'était peut-être un petit peu déplacé de faire ça, mais pour sa défense, il ne voulait pas la déranger, et attendait qu'elle le remarque pour lui adresser la parole. La chose tardant, il avait pris les devants. Et... Voilà.

Il devait être plus de vingt et une heure maintenant, et les deux avaient visiblement passé toute leur journée au travail sans en sortir la tête une seule fois. Pour tout dire, Matthew n'avait réalisé l'horreur que parce que son ventre s'était mis à grogner furieusement, couvrant le bruit de sa réflexion durant un bref instant. Il savait qu'il abusait. Qu'il poussait à bout son corps, mais... Mais il était comme ça. Quand il se lançait dans quelque chose, il avait beaucoup de mal à s'arrêter. Même la douleur dans son dos à force d'être penché sur ses dossiers, ou les courbatures le long de ses épaules, ne changeaient rien à son abnégation.

Et là dedans, il avait trouvé une partenaire idéale. Jenn était pareille. Elle ne devait s'être arrêté que pour rejoindre la salle d'eau, et y retourner juste après pour finir plus vite. Une pause café ? Non. Elle avait du demander à Gabriel de lui en faire un, pour être sûre de ne pas s'éloigner d'une distance trop critique pour sa concentration. Et autant il remarquait ça chez sa collègue en s'en amusant (et en s'en inquiétant un peu aussi, car si elle venait à s'épuiser par sa faute ou à tomber malade, ça serait forcément un peu triste et plutôt regrettable), autant chez lui, il ne savait jamais quand s'arrêter.

« Je pensais me commander chinois. » Lança-t-il à la brune avec un sourire en coin, faisant un signe de la main comme pour lui désigner le fait qu'il allait effectivement le faire. Il n'y avait pas de doute là-dessus : il était trop affamé. Mais il n'avait clairement pas assez de temps pour sortir se chercher à manger. Encore moins pour rentrer chez lui et se préparer lui-même de quoi se nourrir. Et puis... Il avait vraiment envie de nouilles sautées, ou de quelque chose dans ce genre là. Vu que Foggy était parti il y a de ça quelques heures, que Karen les avait laissé, que Gabriel était ailleurs aussi. Qu'ils n'y avaient qu'eux deux... Autant allier l'utile à l'agréable : « Tu veux ? »

La proposition passée, le reste était entre les mains de Jennifer. Il était tout à fait disposé à revoir ses plans si elle préférait de la pizza, ou des sushis. Ou même des cup-cakes si on les livrait jusqu'ici ! Bon, ça serait étonnant, et il n'y aurait rien d'ouvert à cette heure-ci, mais c'était beau d'y croire. Et de l'envisager. En attendant la réponse de sa partenaire, Matthew se dit pour lui-même que, peut-être, elle accepterait qu'il vienne travailler ici. Il ne savait pas pour elle, mais quand il était à discuter avec quelqu'un à côté, il était un peu plus efficace qu'à se prendre la tête tout seul. Efficace, et inspiré :

« Je dois préparer l'ouverture d'un procès, pour la semaine prochaine. » Mentionna-t-il finalement avec un sourire un peu gêné, venant se passer la main dans les cheveux. Il avait peur d'abuser de son temps. Mais au pire, il n'aurait qu'à faire ça en mangeant, et comme ça l'utile serait autant pour le faire de manger que de bosser : « J'aurais besoin de l'avis d'une experte sur le discours. Tu peux m'aider ? » Demanda-t-il avec une bouille de chiot, qui faisait craquer même le plus glacial des congélateurs.
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Sam 14 Jan - 18:20
Guilty as sin


Je sens le regard de Matthew poser sur mes épaules mais je tente de l’ignorer. A vrai dire je suis tellement plongée dans ce que je fais que je suis même étonnée d’avoir remarqué la présence de mon collègue à l’entrée de mon bureau. J’étais tellement occupée par mes post-it qui me servait à organiser mon dossier que j’en perdais toute autre notion du temps. J’étais par exemple à l’instant incapable de dire quel jour on était, si j’avais mangé, comment j’étais habillée ou autre. Par contre je pouvais tout à fait dire que Matthew se tenait à l’entrée de mon bureau et qu’un petit rouge finissait par me monter aux joues de le savoir m’observant. Mais je vais ignorer Matthew jusqu’à ce qu’il se décide à parler ou à faire quelque chose. Je reste concentrer sur mes post it. Je les… merde, qu’est-ce que je faisais ? Ah oui. J’annote une ou deux choses sur des chiffres dans les papiers qui me paraissaient étrange et je colle le post-it. Alors je m’y connais peut être pas beaucoup en soirée mondaine, vu que je ne fais que les subir, mais là… non les chiffres étaient étranges. Comme… du blanchiment même si je ne me permettrais pas d’extrapoler ce genre de chose sans le savoir. Attrapant un stabilo qui traine sur mon bureau, je surligne les lignes de comptabilités qui me permettent étranges. Et puis ces chiffres… j’ai l’impression de les avoir déjà vu quelques parts. Je soulevais un tas de feuille, cherchant celle que j’avais vu tout à l’heure. J’étais en train de commencer à m’agacer de ne pas la trouver justement quand j’entendis la voix de Matthew. Instinctivement, je souris et relevais la tête pour le regarder. Je lui adresse un sourire vaguement moqueur. Quel talent d’enquêteur Monsieur Murdock. Je le charrie vaguement, ne relevant pas le fait que oui j’étais encore au bureau et que je n’étais pas la seule. Puisque si non il ne pourrait pas être entrain de me dire ce genre de chose. Je rebaisse plutôt les yeux sur ma paperasse à la recherche de ma fichue foutue feuille de papier. Mais je ne la trouve vraiment pas pour le moment. Je pousse un râle grognon avant de soulever un autre tas de dossier dans l’espoir de la trouver sous celle-ci. J’étais toujours entrain de me battre avec mon tas de dossier quand j’entendis la voix de Matthew à nouveau. Je me demandais s’il n’était pas entrain de se moquer un peu de moi quand un mot releva toute mon attention. Chinois. Manger. Je lève la tête, décidant d’abandonner ma recherche de feuille pour le moment. Je n’y arrivais pas de toute manière. Je tournais peut être un peu en rond sur ce dossier. D’accord, je n’y étais que depuis deux jours mais voilà, j’aimais quand c’était bien fait mais aussi quand c’était fait assez vite on va dire. J’étais pas spécialement patiente comme personne pour être honnête. Pas du tout même. Mais on faisait avec hein. Je repose mes dossiers. Avec plaisir ! Je dis ça d’un ton joyeux. Manger avec Matt me changera les idées après tout. J’y verrais surement plus clair après avoir mangé, discuter avec mon collègue et j’espère ami. J’aurais l’esprit plus calme. Me déplaçant pour e diriger vers lui, je fais un grand signe englobant mon bureau et le bazar se trouvant dessus. Juste ça sera par terre ou dans une autre pièce. Je souris devant l’évidence. Je passerais plus de temps à ranger que l’on en passerait à manger donc on allait éviter hein. Tu as un endroit en particulier où tu commandes ? Question comme ça… Je savais même pas si j’avais déjà vu Matthew mangeait chinois au boulot. Je faisais rarement attention au contenu de l’assiette des autres à partir du moment où la mienne me convenait. Je vois d’abord Matt passait une main dans ses cheveux avec un sourire gêné avant que sa question ne fasse le chemin jusqu’à mon cerveau. Enfin question qu’il n’avait pas posé mais que je devinais sans mal quand il m’annonça qu’il avait un procès. Il voulait mon avis sur quelque chose. Si non, il n’emploierait pas ce ton là. J’avais l’habitude de discuter de travail avec lui, je commençais à reconnaitre ses réactions. Oui ? Question douce pour lui faire lâcher sa demande, l’encourageant un peu. Il finit par le faire et je souris, me retenant de rire et pouffant légèrement. Bien entendu Matthew que je vais t’aider. Je suis là pour ça. Mon sourire se veut chaleureux. Parce que j’aimerais que Matthew n’ait plus besoin de poser la question avant de connaitre la question. Et parce que sa tête de chien battu à cet instant était plus que craquante. Mais je crains que pour l’expert tu te sois trompé de bureau. Je rigole doucement. L’expert en discours à mes yeux ici c’est lui et non moi. Il maitrise beaucoup mieux que moi les début de procès. Il arrive à se mettre les jurés dans la poche. Quand moi, je lui démontre mon raisonnement. Il a ce petit truc magique qui fait que ça marche à chaque fois. Ce petit truc que je lui envie. J’attrape le téléphone posé sur mon bureau et je lui tends. Tu commandes à manger pendant que je vais chercher de l’eau. Et après je t’aide sur ton discours. N’attendant pas de réponse, je file en cuisine chercher des verres et une bouteille d’eau. Je reviens pour trouver Matthew au milieu de la pièce, qui semble pas avoir bouger d’un iota. Du coup, tu as pris quoi chez le chinois ? Je pose les verres et l’eau a sol avant d’attraper un bloc note et de me poser moi-même par terre. Je désigne de la main la place devant moi. Aller, raconte moi tout. Je parle de l’affaire bien entendu.
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Sam 21 Jan - 16:02
« On me dit souvent que je suis observateur ! » Blagua Matthew en faisant semblant d'être très fier de lui. Il méritait la petite moquerie de Jennifer, largement. Ça lui apprendra à énoncer l'évidence alors qu'elle crevait les yeux, et que c'était vraiment très bête de le faire. Il aurait pu se sentir honteux, voire même partir en katimini, si le sourire de la brune ne l'avait pas plus amusé qu'autre chose, et s'il n'avait pas autant de second degrés en la matière. Heureusement, il était tout à fait capable de se tourner en dérision, voire même d'enfoncer le clou : « On le croirait pas comme ça, mais je suis même bon en déduction... » Rajouta-t-il pour lui donner raison, éclatant de rire juste après alors qu'il avançait dans son bureau.

La brune accepta sa proposition avec joie, et Matthew en profita pour sourire à nouveau ! Il ne pouvait pas cacher son air un peu crétin et satisfait qu'elle ne le repousse pas pour partager un moment rien qu'à eux. C'était pas grand chose évidemment, et forcément relativement professionnel, mais ça lui faisait foutrement plaisir qu'elle se donne la peine de l'écouter, manger avec lui, et même lui parler : « C'est très bien, par terre ! » Rigola-t-il. Il aurait pu installer une table faite maison, avec des bougies parfumées pour faire genre diner aux chandelles, et assiettes en carton pour le reste. Mais Jenn aurait trouvé ça bizarre à coup sûr : « On fera comme à la maison comme ça ! »

Parce qu'on ne pouvait pas dire qu'il utilisait trop sa vaisselle chez lui. La vérité, c'était que son appartement était plutôt une chambre d'hotel, et il n'y allait que pour dormir et entreposer ses affaires. Et se changer aussi. Voire même se doucher ! Il n'y mangeait que rarement, loin de mener la grande vie pour autant. « Tu me fais confiance ? » Lui demanda-t-il en s'approchant du téléphone de Jennifer, alors qu'elle lui disait aller chercher à boire. La brune s'esquiva rapidement, et il passa commande aussi rapidement. Si bien que lorsqu'elle revint dans son bureau, Matthew avait déjà terminé son appel. « J'ai pris un peu de tout, comme ça on aura du choix ! On sera livré dans trente minutes... »

Il lui fit un grand sourire : « Et même des cafés pour la fin et des petits desserts genre... Pate d'amande, perle de coco et les biscuits avec les phrases dedans. Ainsi qu'une bouteille de saké, à ranger dans ton meuble spécial. » Il désigna l'endroit où elle mettait d'ordinaire son eau et tout le reste, lui signifiant que ça serait comme un cadeau. Bon, un cadeau un peu pourri, certes, mais c'était l'intention qui comptait. Il n'était même pas sûr que le sake serait très bon de toute façon... Il s'installa par terre à côté d'elle, alors qu'elle entamait directement le sujet qui l'avait fait venir jusqu'à elle.

Tout du moins, ça devait être ce qu'elle pensait. Matt n'était pas persuadé que c'était la raison principale. Plutôt un prétexte pour être en sa compagnie. Il n'était pas des plus motivés à en parler, et sans doute que ça se sentait un petit peu dans le ton de sa voix : « Bon, c'est une jeune actrice qui a eu des problèmes avec son agent. » Raconta-t-il. « Le type a diffusé des photos personnelles aux médias, malgré l'atteinte au contrat et à la vie privée. Elle est persuadée que c'est lui, il est le seul à avoir eu accès aux photos. T'en as sûrement entendu parler... »

L'affaire avait fait scandale, plusieurs articles étaient consacrées rien qu'à cette nouvelle. Et surtout : « La cliente passe souvent au cabinet, et elle est... Exubérante. » Inutile de signifier plus clairement ce que Matt en pensait. Mais ses concidérations sur la personne mise de côté, c'était l'acte en lui même qui était odieux. « Puis les médias ont couvert l'affaire aussi... J'aurais besoin d'être plus sensibilisé à la condition des femmes. Je me rends compte que si ma cliente avait été un homme, il n'aurait probablement pas porté plainte, parce que les médias n'auraient pas monté tout ça en épingle. Et on ne se serait pas autant permis de le brusquer dans son intimité. » Fit-il.

« Je ne sais pas si je suis clair... » S'excusa-t-il platement envers sa voisine. « Je suis persuadé que c'est parce que c'est une femme, et qu'elle est au devant de la scène, que son agent s'est autorisé ça. Elle n'est apparemment pas la première avec qui il a eu ce genre de comportement... Mais comme aucune autre n'a porté plainte, c'est un coup d'épée dans l'eau. Pourtant, les journaux à scandale se sont donnés à cœur joie de couvrir d'autres histoires de ses clientes... » Soupira-t-il un peu frustré. C'était juste que Matthew réalisait quelque chose : Il était bien chanceux d'être né du bon côté du genre.
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Dim 5 Mar - 13:51
Guilty as sin


Je souris, presque tendrement, alors que Matthew relève ma moquerie à son égard en confirmant qu’on lui dit souvent qu’il est observateur. Tu l’es réellement. Parce que même si je m’étais d’abord moquée de Matthew, il était réellement observateur. Je le savais parce que c’était quelque chose que j’avais très vite remarqué quand j’avais commencé à travailler ici. C’était quelque chose qui m’avait plu aussi. Parce que c’était ce qui le rendait si bon comme avocat. Mais je gardais pas mon sérieux sur le léger compliment que je venais de lui faire quand il continua à blaguer en me disant qu’on le voyait pas comme ça mais qu’il était bon en déduction. La base pour un avocat. Mais formulé ainsi dans la bouche de Matthew, moi ça me faisait rire. Surement que j’avais besoin de rire alors que j’étais entrain de me mettre les nerfs en boules face à ce fichu papier que je ne trouvais pas au milieu du dossier sur lequel je bossais et des dizaines de notes qu’il y avait dans tous les sens. Du coup, quand il me proposa de manger, je dis oui tout de suite, un grand sourire sur les lèvres, reflet du sien visiblement. Je lui annonce que par contre, ça sera par terre. Ce dont il doit se douter vu qu’il peut voir le bordel qu’il y a sur mon bureau. Parce que bon, c’est un peu évident. Il me dit que le sol ça lui convient alors je souris. Quelque chose me dit que Matthew aussi est un habitué du repas à même le sol, comme moi. Ce qui se confirme quand il me dit que ça sera comme à la maison. Lui aussi fait donc ça à la maison. Parce que ça m’arrive assez souvent quand je suis à l’appartement. Parce que j’aime pas trop manger toute seule à la table dans ma cuisine. Alors, je prend mon plat, je m’installe par terre sur mon tapis confortable ou sur la canapé et je regarde la télé souvent en mangeant. Là je ferais autre chose que la télé mais je crois que je préfère passer ma soirée au travail avec Matthew que seule devant ma télé. Même si du coup, je pouvais m’asseoir sur l’idée de dormir dans mon lit ce soir. En même temps, je dormais rarement dans mon lit de toute manière. Je dis à Matthew que je vais nous chercher à boire pendant qu’il commande. Bien entendu que je te fais confiance. Je lui adresse un clin d’œil en souriant. Je lui fais parfaitement confiance pour nous commander à manger. Et pas seulement. Je lui fais tout à fait confiance pour beaucoup de chose pour être honnête. Je récupère deux verres et une bouteille d’eau, grimaçant qu’on ait rien de mieux à boire. Enfin l’eau c’est très bien mais bon, une petite bouteille de jus de fruit ça pourrait égayer mes soirées au taff quoi. Ou une bouteille de vin mais pour travailler c’est pas top en fait. Je jette un regard dans la petite glace de la cuisine. Ca va j’ai une tête acceptable. Toute sourire, je retourne dans la pièce et demande à Matthew ce qu’il nous a pris à manger. Je lui fais confiance mais je commence à avoir un peu faim en fait. Du coup, je demande. Je souris quand il me dit un peu de tout. Ce programme me convient parfaitement. Doucement, je m’assois au sol et lui fais signe de me suivre. Je vois son sourire s’agrandit et le mien ne tarde pas à en faire de même quand il m’énonce ce qu’il a choisi pour le dessert. Puis… le saké. Je sens le rouge me monter aux joues. Vous exploitez ma faiblesse pour le sucré avant de me maintenir éveiller avec du café, ça serait presque criminel Monsieur Murdock.. Je me rend compte qu’à ce moment là que ma phrase pouvait être… Hum. Je me mords la lèvres de malaise, enchainant assez vite pour que ça passe inaperçu. Je voulais me porter avocat de ma propre défense en l’accusant pas… bref… Mais merci. Pour le repas et le saké. On le boira ensemble quand on reste à travailler tard. Je souris, trouvant que je rattrape bien les choses. Sauf que je lui propose de rester tard au bureau… On s’arrête là Jennifer. Enfin… de toute façon, je suis déjà rouge tomate.

Matthew s’installe et commence à m’expliquer son affaire. Dès la première phrase je sens que ça va être compliqué cette histoire. Oh pas pire qu’une histoire comme Matt décide de se lancer après la garde rouge qui protège Genosha. Mais j’aime ce genre de compliqué et lui aussi. Plutôt le genre compliqué parce que ça va être assez dur d’être à la fois percutant, politiquement correcte, d’amener la loi au milieu de tout cela. J’aurais presque soupirer mais je préférais écouter ce que Matt avait à me dire tout en prenant quelques notes. Jeune femme. Actrice. Accuse Agent. Media. J’aime pas forcément quand les médias sont impliqué. Ca veut dire que les jury ont déjà plus ou moins leur avis sur ce qui ce serait réellement passé ou pas passé. Sur ce qui est bien ou pas. C’est beaucoup plus dur de les faire alors pencher en notre faveur. Par contre, j’avais pas souvenir d’en avoir entendu parler. J’avais surement pas fait attention parce que ça m’intéressait assez peu ce genre d’histoire. Mais bon… je me demandais pas vraiment quel genre de photo ça devait être. Surement pas très habillées et pas mal aguicheuses. Je grimaçais. J’aimais pas l’idée qu’on puisse diffuser ce genre de photos, normalement partagées parce qu’on a confiance en l’autre. Pas pour faire un buzz médiatique. Je souris quand Matthew me dit que la cliente est exubérante. Je crois que je vois laquelle c’est en fait. Une cliente qui s’est permise de faire une remarque à Karen sur sa façon de s’habiller je crois. Ce qui n’a pas vraiment plu à Karen. Je continue d’écouter Matt, me retenant de faire une blague sur sa connaissance de la condition des femmes. Après tout, l’affaire est sérieuse et ça m’a l’air compliqué. Matthew commence à s’excuser de pas être clair et je n’ai pas le temps de le stopper qu’il recommence à parler. Je me retiens de justesse de glousser. J’attends qu’il ait fini pour poser ma main sur son bras. Hey, c’est pas grave… Enfin si, pour la jeune femme l’affaire est grave, je voulais pas dire que… Tu as compris. Je lève les yeux au ciel. Tu t’exprimes très clairement. C’est l’affaire qui semble un peu compliqué. Après si y a des précédents même pour lesquels il n’a pas été condamné, tu peux l’utiliser. Soit en les faisant témoigner soit en simplement les évoquant pour convaincre le jury que ce n’est pas un cas isolé sur lequel on peut avoir des doutes. Généralement, des actrices avec le même agent qui finissent toutes avec leurs photos diffusées c’est que l’agent est impliqué. Question de logique et que je ne crois pas spécialement aux coïncidences. Après pour la condition de la femme… Je suis pas sure de t’être d’une grande aide. J’ai une vie privée… pas forcément représentative et clairement, tu le sais d’ailleurs, j’ai une vie professionnelle où tout va bien de ce côté-là. Je souris stupidement. Parce que j’adore le cabinet et l’ambiance qu’il y règne. Je rigole doucement. Après si tu préfères, je peux te dire que mon patron est un crétin qui me harcèle mais… ça va pas beaucoup t’aider ! Je lui adresse un clin d’œil avant de regarder les notes que j’ai prise. Hum… j’avais les grandes lignes mais pas tous les détails. Mais bon, il m’avait demandé de l’aide pour un truc bien précis et non de défendre le cas à sa place. Tu as commencé ta plaidoirie d’ouverture du coup ? Qu’on regarde ensemble, si tu veux toujours bien sur.

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Mer 8 Mar - 14:40
« Criminel ? » Reprit Matthew, un peu surpris par la réponse de sa camarade de travail. C'était peut-être un peu exagéré, sur le moment, un peu comme si l'avocat avait fait tout ça pour se jouer d'elle alors qu'il cherchait juste à lui faire plaisir. C'était bête, hein, mais les termes juridicques, Matt les connaissait plutôt bien. Coupable, innocent, criminel, victime, accusé,... Il avait fait des études, le garçon ! De quoi savoir se défendre et relever les exagérations, même avec un léger trait d'humour pour venir détendre l'atmosphère : « Dis tout de suite que je profite de toi et de tes faiblesses ! » S'offusqua l'homme avec une mine faussement choquée avant d'en rire de plus belle.

Et voilà que sa voisine rougissait. Matt ne put s'empêcher de froncer les sourcils et de lui sourire tendrement. Il y avait-t-il une raison à ça ? L'avait-il mise mal à l'aise ? « J'ai dit quelque chose qu'il ne fallait pas ? » Bon, elle le remerciait tout de même d'avoir passer la commande et d'avoir pensé à tout ça pour lui faire plaisir, envisageant même de partager le saké à l'occasion d'une soirée à rester encore trop tard pour pouvoir préparer quelque chose chez soi. L'avocat haussa les épaules, essayant de se changer les idées et de détourner le sujet, vu que Jenn semblait pour le moins gêné par toute cette histoire.

Il prit les devants en lui expliquant son affaire, et la brune ne manqua pas, comme à son habitude, de déjà soulever des faits comme une experte. Il prit bonne note dans son esprit de ce qu'elle lui disait, hochant la tête après l'avoir poliment et patiemment écouté. Il lui fit un sourire avant de rire quand elle lui parla de son patron qui était un crétin qui la harcelait. « Foggy fait ça ?! » Fit-il en faisant semblant de ne pas comprendre, un grand sourire aux lèvres en jetant un regard amusé à Jennifer. « J'irai lui en toucher deux mots, il cessera de t'embêter tout de suite, tu verras ! »

Bon, évidemment, tout ça c'était des bêtises. Matthew se remit simplement sur ses jambes pour prendre son rôle très à cœur. Jenn lui avait proposé d'écouter sa plaidoirie d'ouverture et il comptait bien s'investir à fond. Retroussant les manches de sa chemise, reboutonnant son dernier, se passant la main dans les cheveux pour tenter de se recoiffer, l'homme se racla la gorge : « T'es prête ? Parce que je vais aussi devoir passer à la télé avec les médias qui couvrent l'affaire, et va falloir que je sois très convaincant hein... » L'avertit-il. « Je compte sur toi pour préserver la réputation de notre cabinet ! »

L'homme reprit immédiatement son sérieux. Et il se mit à réciter son propos avec un charisme dont il savait toujours faire preuve au tribunal : « En tant qu'avocat et en tant qu'être humain, j'aimerais faire un point sur comment on définit une victime et un accusé. Sur qui est la victime, et qui est celui qu'on accuse d'avoir porté atteinte à une de ses consoeurs. J'aimerais que tous évite ici les pièges grossiers qui lui seront tendus, pour retourner la main en la défaveur de la plaignante, ici véritable victime de notre histoire. »

Il marqua une pause, lourde de sens. « Ce procès ne sera pas le procès des médias, d'un présumé comportement, d'un genre, d'un sexe, encore moins de la victime. Il sera le procès d'un acte qui n'avait pas à être commis, à l'égard d'un accord professionnel, mais également à l'égard du respect pour la personne à qui on porte atteinte. » S'éclaircissant la voix, il reprit : « [color=darkred]L'objectivité sera ici la première des qualités requises pour pouvoir mener ce procès jusqu'au bout, en esquivant au mieux les avis tout fait que nous ont offert les journaux à scandales. »

Son regard noir vint se planter dans les yeux de Jenn : « La situation est simple : Monsieur ici présent est-il coupable d'avoir diffuser aux plus grands nombres des photos qui portent atteinte à la pudeur et à la vie privée de ma cliente ? La réponse est oui. Méritait-elle cela ? La réponse est non. Car peu importe qui nous sommes, ce que nous faisons, ce que nous pensons, nous méritons tous de l'égard des autres le respect de notre vie et de notre intimité. Et il est ici de votre devoir de voir au-delà des apparences et des rumeurs, et de faire ce qui est juste. »

Il termina son discours, pile au moment où l'interphone sonna au bout du cabinet. « J'y vais ! » s'enthousiasma l'homme avant de laisser Jenn toute seule. Il alla ouvrir au livreur, et récupéra leur repas avant de revenir vers elle. Il avait laissé son costume d'avocat le temps d'enfiler celui de grand gamin gourmand et ravi de voir tout ça. « Et voilà ! » Fit-il. « On va pouvoir plaider la bouche pleine, si c'est pas merveilleux. »
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Dim 26 Mar - 19:08
Guilty as sin


« Dis tout de suite que je profite de toi et de tes faiblesses ! » Je rigole de bon cœur avec lui. Je n’ai pas dit cela, seulement que c’était criminel de m’acheter avec du café et des sucreries. En fait… ouais, j’ai un peu dis ça du coup. Si seulement Matthew ! Mais bon, je sens tout de suite mes joues me chauffer alors que j’espère qu’il n’a pas réellement entendu ce que je viens de dire. Je sais que l’on parle seulement de café et de sucrerie mais je suis pas tout à fait sûre que dans mon cas, je ne parle que de cela. Il serait un peu stupide d’ignorer que la présence de Matthew ne me fait pas tout à fait le même effet que la présence de n’importe qui d’autre. Alors je sais bien même si je refuse de le reconnaitre que cela veut dire quelque chose d’autre quand je sous-entends que je voudrais qu’il profite de moi et mes faiblesses. Enfin celles-ci parce que j’en ai d’autres dont je n’ai pas le moins envie qu’il s’approche ou qu’il connaisse simplement. Mais tout d’un coup, il reprend son air sérieux et me demande s’il a fait quelque chose qui ne va pas. Com… Non, Matthew ! T’as rien fait qui n’aille pas. C’est juste… Je fini par hausser les épaules et détourner la tête, pas sure d’être très convaincante. Mais comment dire que mes joues gagnent encore une teinte de rouge à l’idée que je lui donne l’impression qu’il ait fait quelque chose qui ne va pas ? Roooh Jennifer ! Mais bon, je remercie intérieurement je ne sais trop quel dieu qu’il passe à autre chose en me parlant de son affaire. Je sens d’ailleurs mon visage reprend sa teinte normale alors que l’on se met à parler du travail, un de mes sujets favoris comme tout le monde le sait déjà. Je me sens tout de suite beaucoup plus à l’aise alors que je prends des notes et que… je me retrouve à avouer que je ne sais pas trop comment l’aider parce que bon… Je n’ai jamais été confrontée à ce genre d’affaire. Ni d’un point de vue personnel ni professionnel. Enfin si, des abus d’hommes sur les femmes, professionnellement parlant j’en ai vu pas mal mais pas ce genre de chose. J’ai encore jamais eu affaire à des femmes abusées, dans tous les sens que peut prendre ce terme, par leurs collègues ou ici leur agent. Alors je dis à Matthew que malheureusement je ne pourrais pas l’aider à moins de mentir en disant que mon chef me harcèle. Même si je le formule autrement. Je peux m’empêcher de partir dans un fou rire quand il me demande, faussement offusqué, si Foggy a fait ce genre de chose. Doucement et toujours en riant, je pose une main sur le bras de Matthew. C’est trop gentil de ta part mais pauvre Foggy laissons-le en dehors de nos blagues… un peu douteuses ? Je souris encore. Douteuses c’est le moins que l’on puisse dire. Puis pour être honnête, je pense pas spécialement intéressé par moi. Plus par Karen mais bon, je ne dirais rien. J’étais trop discrète pour cela. Je regarde Matthew se mettre debout et se préparer à plaider faussement. Vous n’avez pas besoin de moi pour préserver la réputation de ce cabinet. Tu vas faire, comme toujours, un excellent travail. Je capte son léger sourire avant qu’il ne reprenne son sérieux et je ne cache pas le mien. C’était leur réputation qui m’avait fait venir frapper à leur porte. Je souris en l’écoutant plaider. J’ai pas souvent l’occasion d’écouter Matthew plaider pour être honnête. Nos nombreux dossiers nous laissent pas trop le temps d’observer les autres avocats de ce cabinet en action. Dommage parce qu’écouter Matthew est plaisant. Je peux m’empêcher de sourire, contente d’être la première à attendre cette plaidoirie. Je sens mes joues rougir un peu quand il plante ses yeux dans les miens tout en continuant à parler. J’écoute tout de même consciencieusement, le plus que je peux jusqu’au dernier mot. Fronçant le nez, je l’applaudis rapidement mais le bruit est couvert par la sonnette du cabinet. La nourriture ! Je vois bien à son visage que lui aussi attendait ça. Je me lève pendant qu’il va chercher la nourriture. Je sens que mon sourire ne quitte pas mon visage en voyant son enthousiasme presque enfantin. Je m’approche de lui et récupère une partie de ce qu’il a dans les bras pour le décharger. Faisant ça, je sens ma main toucher la sienne et je suis parcourue d’un courant électrique inattendu. Je fais comme si de rien n’était. Je suis pas sure qu’il ait grand-chose à plaider quand on voit comment tu t’en sors sans mon aide. Je vais me sentir quelque peu inutile. Je lui fais un clin d’œil alors que l’on s’installe. J’attrape une première boite que j’ouvre. Huuum, du bœuf sauté. Et dans celle que Matthew a ouvert des nouilles. Parfait. Je lui tend une paire de baguette. C’était super, vraiment. J’aurais une seule remarque. Evite le terme de journaux à scandale. Sauf si tu veux qu’ils nous aient dans leur ligne de mire et franchement, j’aimerais éviter que ma vie passe entre leur main. Je dis ça en souriant doucement mais c’est vrai. Ma vie a pas vocation à finir dans ce genre de journaux. J’avais pas grand-chose à cacher… quoique, j’étais pas sure de ça non plus. J’avais pas de choses à cacher mais disons qu’il y a une différence en cacher et montrer au grand public. Je glousse. Après tu peux avoir envie de voir des articles sur la couleur des calçons de Maitre Matthew Murdock. Je suis sure que ça passionnerait les foules ! Oh merde… J’ai pas dit ça ? Si j’ai dit ça. Je porte une main à ma bouche. Merde Jennifer. Je dois être rouge. Désolé. J’ai un humour… particulier à cette heure-là de la journée ? Je baisse la tête pour regarder la boite de nourriture qui se trouve sous mes yeux. Et en mettre dans ma bouche pour être sure de rien dire de plus. Je préfère même pas regarder Matthew. On sait jamais, je suis pas super sure que ce genre d’humour lui convienne.

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Sam 1 Avr - 18:36
Si seulement ? Matthew avait de plus en plus de mal à cacher sa surprise. A croire que Jenn n'avait ce soir aucune censure envers ses propres mots. Oh bien sûr, elle rougissait toujours à vu d'oeil, gênée pour pas grand chose. Mais c'était comme si elle avait gagné soudainement en spontanéité. Comme si... Elle ne réfléchissait plus pour ne pas le froisser, qu'elle pouvait agir naturellement avec lui, comme elle était vraiment. « C'est juste... ? » Reprit l'homme, curieux d'en savoir plus sur ce qu'elle aurait à lui dire. Juste que quoi ? Fut un temps où il aurait été capable de sentir le frémissement d'un souffle, d'entendre les battements irréguliers d'un cœur, ou le mordillement imperceptible d'une lèvre envieuse.

L'homme était toujours un charmeur, sentant instinctivement ces choses là. Mais Jenn, elle, le troublait toujours. Comme si elle nageait à contre courant. Comme si elle n'était pas faite du même bois que toutes les autres. C'était sans doute pour cette raison qu'il la trouvait vraiment fascinante. Jouant habilement avec les baguettes entre ses doigts, l'homme s'interrompit en sentant la brune se tendre à côté. Si son discours était apparemment irreprochable aux yeux de la jeune femme, elle fit une remarque sur les journaux à scandale et le fait qu'elle n'avait aucune envie qu'ils se rabattent sur eux pour avoir du croustillant.

« Pourquoi, tu as des choses à cacher ? » Demanda-t-il après avoir avalé sa bouchée, sur un ton sérieux, presque sur le point de lui faire passer un interrogatoire : « Des secrets ? » Renchérit-il. Ce qui ne voulait rien dire : tout le monde avait des secrets, lui le premier. Il n'avait pas spécialement envie de les dire, et il comprenait que Jenn veuille les garder pour elle. Mais il ne pouvait s'empêcher d'être curieux à ce sujet. Qu'est-ce qu'une femme comme Jennifer Walters pouvait cacher ? Quel genre d'aventurière était-elle ? « Des relations crapuleuses avec des personnages imminents ? » Suggéra-t-il.

Bien sûr, sa suggestion n'était tirée d'aucune rumeur, ou d'aucun fait dont il aurait eu connaissance. C'était juste dit à la volée, comme ça. Mais sur le moment, il se rendit compte qu'à part au travail, il ne savait rien d'elle. A part sa passion pour le droit et les discours bien construits, l'intelligence également... C'était quoi, son type d'homme ? Si elle aimait les cupcakes de Lydia, arrivait-elle a apprécier les saveurs moins sucrés ? Il savait quel parfum lui allait le mieux, et par ailleurs, il avait conscience des odeurs qu'elle portait selon son humeur. C'était toujours très subtile, mais rien qu'à ça, il avait connaissance inconsciemment de son état rien qu'en rentrant dans l'ascenseur. Mais c'était quoi, son fruit favori ?

« Mes caleçons. Rouge, ou noir. » Répondit-il avec légèreté, passant déjà du coq à l'âne. « Je suis plus boxer ceci dit. » Précisa-t-il alors que Jenn s'empourprait à nouveau. « Ah tu voulais pas savoir ? » S'excusa l'homme avant de rire de plus belle. C'était presque un jeu de la faire rougir, un jeu qui avait toujours le mérite de beaucoup l'attendrir. Il savait que son père, à sa place, n'hésiterait absolument pas à la gêner juste pour avoir le plaisir de la regarder. Matt se demanda brièvement ce que son père pourrait d'ailleurs en penser, de Jennifer. « Tu as une capacité à rougir plus vite que la musique, c'est impressionnant ! » Commenta-t-il.

L'avocat rigola, terminant rapidement son plat avant de passer à autre chose. Buvant quelques gorgées d'eaux, il reprit avec un air détaché, mais en sentant que ce qu'il s'apprêtait était plus qu'une remarque : « Et adorable, aussi. » C'était un compliment. Sans savoir comment elle pourrait le prendre. Il espérait, pas comme une moquerie. Parce que c'était la dernière chose qu'il faisait avec elle. Il ne riait pas d'elle. Il avait juste la délicatesse de s'amuser de ces petits détails qu'il trouvait tellement agréable et qui la rendait terriblement humaine. Sans doute que Jennifer ne se rendait pas compte de l'effet qu'elle faisait à son entourage. De sa capacité à rassembler les gens autour d'elle...

Autant grace à son intelligence et à son autorité naturelle, que lorsqu'ils étaient en tête à tête tous les deux, autour d'une discussion, et qu'elle était elle-même. Il y avait des gens, naturellement charmants. Des gens qui fascinaient Matthew. Et Jenn en faisait partie. « Tu auras assez mangé ? » Demanda-t-il à la brune à ses côtés, jouant avec ses baguettes en les faisant tourner entre ses doigts pour s'occuper. Une manière d'offrir à sa collègue la possibilité de retomber sur ses pattes.
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Lun 3 Avr - 16:10
Guilty as sin


J’ignorais royalement l’interrogation de Matthew qui reprenait ma phrase restée en suspens. Peut-être parce que je n’étais pas sure de connaitre moi-même la réponse à cette question. C’est juste que quoi ? J’en sais rien. Et je suis à peu près sure et certaine que si je savais je n’aurais pas envie de le dire à Matthew. Sure j’ai l’air de dire des choses que je ne dis pas d’habitude mais il y a tout de même des limites, même à ça. Alors je détourne simplement la conversation, profitant qu’il soit suffisamment gentlemen pour me laisser faire et ne pas me mettre plus dans l'embarras. Alors on passe à autre chose et je le laisse me réciter sa plaidoirie. Je le regarde avec admiration en l’écoutant plaider. Mon dieu, quelle chance j’ai eu de venir dans ce cabinet. Quelle chance j’ai eu qu’ils veuillent bien de moi. Alors que l’on s’installe pour manger, je lui fais part de mon impression sur son discours. Je finis par humorisé sur le fait qu’on risquait de se mettre les journaux à scandals à dos. J’aimerais éviter que ma vie passe entre leur main. J’aurais du me douter que Matthew ne laisserait pas ce genre de remarques passer sans rien dire. Parce que tout de suite, il me demanda si j’avais des choses à cacher. Comme tout le monde je suppose. Je veux dire sans parler de choses inadmissibles tout le monde avait forcément dans sa vie des choses dont il n’avait pas envie que l’on parle. Des secrets qu’il me demande. Je souris. Si je le dis, ça ne sera plus un secret. Façon mignonne pour échapper à sa question. J’avais pas beaucoup de secret si on retire mon humour pour cartoon network mais bon, j’avais pas forcément envie que le peu de choses que je gardais pour moi ou seulement su de quelques proches finissent dans les journaux à scandals. Quoique, personne pourrait retrouver que c’était moi qui avait abîmé la robe fourreau de soirée de Maman quand j’étais ado. Mais… oula, je baissais les yeux à nouveau sur la nourriture quand Matthew evoqua des relations avec des personnages éminents. Oh merde. Comment pouvait-il savoir ? Rouge de gêne, je le regardais pour me rendre compte qu’il n’avait pas réellement l’air de savoir. J’eus envie de soupirer de soulagement mais c’était pas la chose à faire si je voulais que mes secrets restent secrets. Alors je recommençais à parler pour… faire une remarque sur les supposés caleçons de Matthew. C’est de pire en pire Jennifer. Pourtant, on a pas encore ouvert cette bouteille de saké. J’étais déjà entrain de rougir quand il répondit à ma question. Rouge et noir donc… Je sais pas pourquoi, cette idée me fit sourire comme si je l’avais toujours imaginé avec ces couleurs là alors que j’avais pourtant mis un point d’honneur à ne pas imaginer Matthew en sous-vêtement, pas que l’envie manque réellement. Et boxer plutôt que caleçons. J’avais beau être rougie pivoine, je pouvais m’empêcher de pouffer en me rendant compte à quel point cette conversation partait en n’importe quoi alors que Matthew soulignait que je voulais peut être pas savoir. J’allais ouvrir la bouche pour répondre quelque chose à propos de mes propres dessous avant de me rappeler que je parlais avec Matthew Murdock, mon patron et non avec Bruce ou Peggy. Il souligne que j’ai une capacité à rougir plus vite que la musique et bien que je sois toujours toute rouge, je rigole. Quelle capacité d’observation tu as encore là ! Je riais encore avant de m’excuser pour mon humour déplorable ce soir. C’était la moindre des choses après avoir fait des blagues sur le fait qu’il soit criminel et pire sur ses caleçons. Mais il ne me laissa pas m’en sortir n’est-ce pas ? Je préparais une grimace quand je vis qu’il allait répondre à ce que je disais mais… adorable ? Je me sentis rougir une nouvelle fois plus vite que la musique comme il dit. Merci. J’avais chaud et j’étais mal à l’aise je crois. Je me contentais alors de regarder la boîte de bouffe que j’avais entre les mains. Je reprenais quelques bouchées pour m’occuper la bouche et ne pas dire plus de bêtises même si Matthew disait que c’était adorable. Faut pas abuser. Sinon, demain je me sentirais l’obligation de me cacher plutôt que de venir travailler. Quoique je comptais dormir ici de toute manière. Il me demande si j’ai assez mangé et je relève la tête en souriant. Je me penche en avant et va de mes baguettes piquer de ce qu’il y a dans la boîte qu’il tient entre ses mains. Je le mets directement dans ma bouche avant qu’il puisse essayer de récupérer ma prise. J’avale rapidement en souriant. Maintenant oui. Je souris encore avant de tirer vers moi un des sacs dans lesquels étaient arrivés la nourriture. Tu sais dans quel sac est le café ? Déjà que j’ai un humour discutable, bien que adorable, si je prend pas un café, je risque de perdre toute capacité cognitive. Je rigole mais c’est pas bien faux. Après avoir mangé et à cette heure là de la journée, j’étais pas forcément super efficace. Matt finit par trouver le café et me tendre le mien. Meeeerci. Un grand sourire s’étale sur mes lèvres. Pas aussi grand que quand c’est à Gabriel que l’on offre un café mais il est mal. Je sors un petit sac en papier avec les fameux biscuits asiatiques dedans. Je le tend à Matthew. Essaye en les trempant dans le café, c’est divin ! Je me retiens d’ajouter qu’il faut mieux enlever le papier qui est dedans avant, de peur qu’il pense que je le prenne sur un imbécile. J’attrape moi même un de ces petits biscuits et après l’avoir ouvert, je le trempe dans mon café et le mange. Huuum. Je vois qu’il me regarde faire et je rougis légèrement comme à mon habitude. Je sais, j’aime beaucoup trop manger. C’est le cas de le dire oui. Ils devaient avoir tous l’habitude ici. Surtout que vu que je passais le plus clair de mon temps ici, j’ai tendance à manger tous mes repas au travail. Et à cacher des paquets de trucs qui se bouffent partout aussi. Bref, une vraie gourmande. Je hausse les épaules. Je fais du sport, faut bien que ça serve à quelque chose ! Bon c’était pas spécialement pour cette raison que je faisais du sport à vrai dire. J’avais commencé les arts martiaux et le combat au corps à corps y a des années après m’être faite tirer dessus pour gérer le stresse. Maintenant je continuais parce que ça aidait bien à gérer le stresse et que j’aimais ça. Tiens, je t’ai jamais posé la question… tu fais du sport ? Ou d’autres activités du genre en dehors du travail ? Je savais pour Gabriel, on en avait discuté quelques fois ou même Keith. Mais c’était le genre de chose dont je n’avais jamais parlé avec Matthew. C’était étrange cette impression de le connaître alors que finalement, je savais assez peu de choses une fois sortie de ces bureaux. Surement parce que sans savoir les détails de sa vie, je connaissais quand même l’homme.


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Jeu 6 Avr - 14:41
« Tellement de mystères autour de toi ! » Commenta Matt avec un clin d'oeil complice quand elle plaida qu'elle voulait que ses secrets restent justement secrets. Il ne pouvait que comprendre. Voir sa vie étaler dans des journaux à scandales alors qu'ils n'étaient à proprement parlés personne, ça n'était pas tout à fait ce dont il avait envie pour lui ou ses amis. Il ne nota pas par ailleurs la rougeur supplémentaire sur les joues de Jenn, fut juste saisi par le retour à la normale qui se fit lorsque la brune lui demanda où se trouvait le café.

Prenant le temps de la réflexion l'homme chercha du regard un temps avant de tirer sur l'un d'eux. « Oui bien sûr. Celui-ci ! » Il en sortit les gobelets, pour tendre le sien à Jennifer qui disait en avoir besoin. Pas que ça le gênait pour sa part qu'elle fasse de l'humour, bien au contraire, ni qu'elle se détende en « perdant des capacités cognitives » (parce qu'il n'y croyait pas justement, Jenn était trop intelligente pour perdre quoi que ce soit) : ça lui donnait à l'inverse l'impression qu'elle lui faisait confiance.

Collant ses doigts à sa tasse en carton, il y porta les lèvres pour souffler dessus doucement : « C'est donc ça ton secret ? Le café ! » Lui demanda-t-il. Beaucoup d'avocats avaient des rituels. Foggy répétait et rerépétait ses discours en arpatant une pièce de longs en large. Lui se rendait à la salle de boxe ou profitait de la compagnie d'une femme à ses côtés... Jenn buvait des litres de café. Il ne manqua pas de sourire avant d'être surpris par la proposition de sa voisine. S'exécutant un peu méfiant cependant, il ne put cacher son étonnement après coup.

« C'est... Bizarrement bon. » Admit-il. En terminant son biscuit, il reprit : « Tu en as d'autres des découvertes comme celle-ci à partager ? Ça m'intéresse ! » Son père avant chaque repas mangeait une omelette à la vache-qui-rit. Aussi étrange que ça pouvait être, c'était de son fait à lui. Petit, il avait préparé à manger à son père avec ce qu'il restait dans le frigo, et le mélange bien qu'étonnant avait été totalement approuvé par Jack Murdock. Il se garda bien d'en faire part à Jennifer, se doutant qu'elle trouvait ça autant bizarre que son biscuit du bonheur trempé dans son café.

« Oh, tu sais, je te juge pas. On a tous nos péchés mignons. » Lui fit-il. Péché de gourmandise, pour elle. D'envie pour Foggy. Luxure pour lui ? Il avait parfois l'impression de couver tous les péchés, Matt préféra donc ne pas se prononcer. De toute façon, l'interrogation de sa voisine termina de le mettre sur le droit chemin... Ou pas : « Euh... Ouais, je bois beaucoup de bières chez Josie, avec Foggy mais... » Il pouffa de rire. « Bon, plus sérieusement... Je fais de la boxe depuis... Toujours. »

Sa voix s'était teintée d'un petit éclat de joie, rien qu'en en parlant. « Mon père est boxeur, donc forcément, il m'a transmis ça. » Raconta-t-il. « Et ma mère m'a inscrit au catéchisme mais j'étais bizarrement pas le plus appliqué. Ça empêche pas que je sois... Croyant, d'une certaine manière. » Très peu au cabinet savait que Matthew était catholique. Ça pouvait se voir, mais il restait très pudique sur ses croyances en règles générales. Foggy lui-même avait mis des années à le savoir. « Et toi, t'as le temps de faire du sport donc ? »

Il se demandait quoi précisément. « On pourrait y aller ensemble un jour, avec Keith. » Proposa Matt avec un sourire et beaucoup de spontanéité sur le moment, comme si l'idée venait d'éclore d'un seul coup dans son esprit : « Il a repris la boxe, je lui donne quelques cours d'ailleurs. » Pas peu fier de ce fait, puisque Keith était un avocat brillant en plus d'être un élève appliqué en la matière, avec des bases solides. « Puis, tiens... Je connais de toi que ton CV finalement, on devrait apprendre à devenir amis. » Commenta-t-il.

« Pour ça, faut en savoir plus sur l'autre. » L'avocat fit mine de réfléchir un moment avant d'envoyer les questions les unes après les autres sans laisser à Jennifer du répit : « Donc... De la famille sur l'île ? T'es née ici ? Ta couleur préférée ? » Il se stoppa brièvement en prenant une gorgée de café : « Le vert non ? » Demanda-t-il. « Enfin je sais pas, je trouve que ça te va bien. » Et c'était sincère. Comme si l'aura de cette femme ne pouvait être autrement que de cette couleur. « Un groupe fétiche ? Un film préféré ? »

Il se stoppa. Elle avait déjà bien assez à répondre pour l'instant.
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Dim 9 Avr - 16:30
Guilty as sin


Je rigole et lève les yeux en ciel en entendant Matt dire qu’il a trop de mystères autour de moi. Pas grand-chose je trouve. Enfin… je ne sais pas vraiment ce que Matthew sait ou pas de ma vie donc il a probablement une zone de mystère peut être plus grande que ce que je pense. Mais bon, je ne m’attarde pas sur le sujet qui me met vaguement mal à l’aise, comme tellement d’autres choses d’ailleurs. Faisons la liste ? Euh non, je n’arrive même pas à liste toutes les choses qui peuvent me mettre mal à l’aise. Trop de choses et trop compliquer d’organiser tout cela. Tout peut être une raison d’être mal à l’aise quand on s’appelle Jennifer Walters. Sauf peut être chercher son café dans les sacs de bouffe. Je redresse la tête quand il me dit avoir trouver, blaguant moi-même sur le fait que sans café je n’ai pas toutes mes capacités cognitives. Merci. J’attrape le pot de café et sors le sachet de biscuit. Je m’apprête à proposer quelque chose à Matthew quand il me demande si le café est mon secret. Je rigole au vu de notre sujet de discussion précédent. Seulement pour travail tard la nuit. Le reste c’est au naturel. Je continue de rire gentiment. J’ai mes petits secrets, mes petits trucs que je fais avant d’aller au tribunal ou quand je bloquais sur une affaire. Manger et boire café ou autre chose en -ine à la fin en faisait partie. Mais j’aimais bien aller courir, aller à la salle de sport pour évacuer le stress de façon physique. Mais la méthode la plus probante rester le coup de fils pour parler à Bruce. Je lui demandais de me parler de physique nucléaire. Et là ça marchait à tous les coups ! Ca me vidait la tête et me détendait, me berçant tout doucement. Mais bon, la situation ne se prêtait pas à aller lui parler de mon drôle de cousin physicien alors je me contentais de lui donner le conseil. Le conseil merveilleux quand on mange asiatique. Tremper les biscuits dans le café ! Je le regarde faire et voit son visage changeait d’expression au fur et à mesure. Mon sourire s’agrandit en voyant son expression. J’ai envie de rire quand il me demande si j’ai d’autres découvertes du genre. Oh oui, j’en ai d’autres ! Mais faudra les mériter ! Et surtout, il me faudra les avoir sous la mains. Vous savez tout ce qu’on peut faire avec des restes alimentaires ? Pleeeeeins de trucs. Mais je supposais que commencer à parler de gastronomie façon Walkers n’était pas la meilleure chose à faire. Je rougis à nouveau quand après avoir dit que je mangeais trop et que j’irais faire du sport, Matthew me dit qu’il ne me juge pas et qu’on a tous nos péchés mignons. Je sais que c’est une expression mais j’ai l’impression qu’il trouve réellement ça mignon. Je le pointe d’un doigt accusateur. On verra si tu diras toujours ça quand je ferais une cuisine de foi à Noël ! Je dis ça en rigolant parce qu’ayant la chance d’avoir une bonne constitution… bon ok, j’ai juste du cul comme diraient certains et j’avais rarement pour ne pas dire jamais de problème de famille. Je lui demande s’il fait du sport et il semble pas savoir… des bières avec Foggy ? Je rigole. Devant des matches ! Ouais. La conception du sport par pas mal de monde je sais. Mais il commence à me répondre sérieusement en me disant qu’il fait de la boxe. Je hausse un sourcil. Depuis toujours ? Intéressant. Surtout ce qui est intéressant ? Le tressaillement d’excitation et de plaisir dans sa voix quand il me dit cela. Je l’écoute attentivement et… Mais oui ! Battling Jack ! Bien entendu. Je lève un sourcil pour la suite. Pas que je sois surprise mais je le savais pas. Comme pour la boxe en même temps. Je ne savais pas toutes ces choses-là. Je hoche simplement la tête quand il me demande si je trouve le temps de faire du sport. J’aurais bien dit « quand on veut on peut » mais on m’a assez souvent fait savoir que je devais pas dire ça. Ce serait avec plaisir que je viendrais te voir donner un cours de boxe à Keith. Et peut-être même que je participerais... Je rigole. Sauf que je fais de la boxe thaï… Et que je suis pas sure d’avoir envie de me prendre une dérouillée par le fils de Battling Jack et par mon patron, en même temps ! Je rigole à nouveau tout en trempant un nouveau biscuit dans mon café. Je reste en suspens quand il me dit connaitre que mon CV. Pas vraiment non ? Je souris doucement. Matthew… on est déjà ami. Doucement, je tends une main que je pose sur son bras, comme si un contact physique facilitait le transfert d’informations. Puis je la retire pour récupérer le biscuit trempé de café que j’avais posé par terre. Je le mets à ma bouche pendant que Matthew me pose pleins de café. Effectivement, le vert est ma couleur préférée avec le mauve. Toi… hum… rouge et noir ? Je rougirais presque… non ok, je rougis. Mais il les a mentionné en disant que c’était la couleur de ses caleçons. En même temps… je devais avoir pas mal de lingerie verte donc j’étais mal placé pour parler. Aloooors ! Je suis née à Genosha. Mes parents vivent ici comme Bruce, mon cousin. Je devrais éviter de trop parler de Bruce, ça endort les gens généralement. Un peu comme quand il parle de son taff. Pas de groupe préféré. Et un certain amour pour les films Star Trek. On se moque pas. Je rigole tout en buvant mon café. Heureusement je m’en fous pas partout. J’ai passé l’interrogatoire ? Je souris. Et toi ? Parce que maintenant que je sais qui est ton père, je vais pas te demander pour ta famille. Mais je veux bien savoir pour le reste. Et… Hum, t’aimes les pâtisseries ? Je vois bien une certaine surprise sur son visage. Tu dois bien te rendre compte que pour moi, c’est très important ! Je rigole. Effectivement s’il me connait peut être pas tant qu’on l’aurait cru, mon amour pour les pâtisseries il le connait lui.
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Dim 9 Avr - 16:34
« Je vais faire en sorte alors ! » De les mériter. Il était curieux de savoir ce que Jenn avait en stock en matière d'idées originales. Probablement des tas de trucs dont il ne se doutait même pas. Matt vivait légèrement, certes, mais follement seulement à sa manière. Cette dernière était à chaque fois personnelle, liée aux personnes qui étaient concernées par celle-ci. Les limites des uns n'étaient pas les mêmes pour tout le monde, pour cette raison, l'homme avait tendance à s'étonner souvent de petits faits.

Bien qu'elle le menace de lui faire goûter sa cuisine à noël, le brun ne manqua pas de rire de plus belle. Il se demandait ce qu'elle pourrait lui sortir pour faire de cette activité une épée de damocles : « J'ai hate de goûter ta cuisine. Je ferais même semblant d'aimer si c'est vraiment trop bizarre ! » Et part trop bizarre, il entendait surtout « pas bon ». « Vraiment ! » Il ne se moquait pas. Matt était surtout curieux. « Je fais quasiment jamais la cuisine perso... Vu que je suis chez moi surtout pour dormir en fin de compte. »

ça pouvait sembler triste, mais l'avocat n'était malheureux pour autant. Il faisait du sport, avait des amis et un matelas confortable, il n'était clairement pas à plaindre de ne pas être un grand cuisinier. Pourtant, il était également assez pointilleux sur les plats qu'il mangeait. Comme si son sens du goût et de l'odorat étaient bien plus développés que chez le commun des mortels. Par la même, c'était comme s'il ne voyait pas vraiment le monde avec ses yeux. Non, il le ressentait d'une toute autre manière.

Et quand Jenn lui avoua qu'elle faisait de la boxe thaï, il n'en fut que plus agréablement surpris : « Serieusement ? » Lui demanda-t-il. « J'aimerais beaucoup voir ça. » Voir Jennifer contre Keith. Il ne savait pas sur qui il parirait pour le coup. Keith était son poulin, il avait reçu l'entraînement de son père, il pouvait donc être redoutable. Mais l'avocate devait être vraiment surprenante, avec de la ressource, à ne pas sous-estimer !

Enfin, pour le coup, il était content d'en apprendre bien plus sur elle : « Un cousin ? » S'enthousiasma-t-il, l'invita à plus en parler. Il hocha la tête, assimilant toutes les informations qui lui passèrent sous la main. « Je suis né et j'ai aussi grandi ici. » Déclara-t-il sans en rajouter. Les premiers temps, lorsque la carrière de son père décollait, ça n'était pas vraiment dans les beaux quartiers de Genosha. En tout cas, Jenn lui retourna toutes les questions, et il ne manqua pas d'en rigoler, surtout à la dernière qu'elle rajouta : « J'ai plutôt l'intérêt, sinon tu ne voudras plus jamais me parler. »

Matt se racla la gorge : « Bien joué pour la couleur, le rouge ! » Fit-il. En même temps, elle avait eu une belle indication avant. « J'aime beaucoup le rock des années 80, au grand malheur de ma mère. » Blagua-t-il ensuite. Son père par contre, était très fier des goûts de son fils dans le domaine. « Et... Je n'ai pas trop le temps de regarder des films. Un qui m'a marqué, c'est la Ligne Verte. » Expliqua-t-il. « Un peu déprimant, mais saisissant. » L'avocat l'interrogea du regard pour savoir si elle connaissait. Si non, il ne manquerait pas de lui faire voir un jour

« Donc... Tu as un gâteau favori parmis le lot ? » Demanda-t-il à sa voisine avant de tremper les lèvres dans son café. Encore un peu chaud, mais tout de même bon, il savoura sans se plaindre, plutôt en s'intéressant à la brune. « Un fruit préféré aussi ? » Reprit-il. « Le chocolat n'étant pas un fruit, nous sommes d'accord. » Précisa-t-il. « Pas de frère ou de sœur ? Tes parents font quoi dans la vie ? Un rêve de petite fille ? Si tu n'avais pas été avocate, tu aurais voulu être quoi ? »
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Dim 9 Avr - 17:31
Guilty as sin


Je rigole un peu quand Matthew dit qu’il fera en sorte de mériter mes bizarreries alimentaires. Il ne sait vraiment mais vraiment pas à quoi il a affaire là. Non parce que… je fais des trucs très étranges parfois. Comme le soda avec les biscuits ou encore pire… Des fois je mets mes céréales dans mon bol de café pour pouvoir plus facilement consommer les deux avant de partir au travail. Je le menace en disant qu’il changerait d’avis à noël quand il goûterait ma cuisine. Bon déjà je lui propose de goûter ma cuisine à noël et je rougis à cet idée. En même temps… on pourrait se faire un repas de noël tout ensemble au boulot non ? Ca serait sympa surtout que je doute que Gabriel passe noël en famille ou alors seulement avec son père et sa belle-mère. Quant à Matthew et Foggy, je ne savais pas pourquoi mais je doutais qu’ils passent noël en famille sans savoir tellement pourquoi. Alors je souris à Matthew. Je cuisine très bien ! Je le pointais du doigt d’un air menaçant. Du genre si tu dis du mal de ma cuisine, ça ne va pas le faire Monsieur Murdock. Mais je savais bien qu’il en dirait pas de mal par bien séance. Je laisse souvent mes restes dans le frigo du boulot, je soupçonne Foggy de les manger. Tu sais quoi ? On fera un repas de noël avec tout le cabinet, ça sera sympathique. Je note que Matthew cuisine pas. Il n’est donc pas parfait finalement, je commençais à avoir des doutes. Je rigolais un peu alors qu’il m’avouait être chez lui surtout pour dormir. Tu sais, je suis pas beaucoup chez moi non plus ! C’était vrai. Quand j’étais pas au bureau, souvent j’allais soit faire du sport soit voir des amis. Et après le reste du temps qui n’était pas pris par les tâches du quotidien comme la lessive ou les courses, je le passais chez moi… à travailler bien souvent. Ou à dormir aussi. Mais la conversation dériva sur justement ce que l’on faisait en dehors du travail quand je lui demandais s’il faisait du sport. Alors je notais qu’il faisait de la boxe avant de comprendre qu’il était le fils d’un boxeur dont j’avais suivi la carrière quand j’étais petite. Je lui avouais faire de la boxe également mais pas le même genre de boxe. Quand il me dit « sérieusement » avec l’air surpris, je rougis presque vexée qu’il ait l’air de trouvé ça surprenant. Je hochais simplement la tête avec une certaine timidité. J’étais pas très douée d’après moi. Mon entraineur disait toujours que je m’en sortais vraiment bien surtout vu le peu de fois où je m’entrainais dernièrement. Je préférais peut-être le krav maga qui avait plus ce côté de défense qui m’avait poussé à faire du sport. Je souris quand il me dit qu’il aimerait voir ça. Je serais bien curieuse de te voir faire de la boxe aussi. Il faudra organiser ça avec Keith. Mais bon, la curiosité de Matthew qui me disait vouloir devenir ami avec moi ne s’arrêtait pas à ma pratique du sport dont visiblement en dehors de la boxe, il avait pas vraiment pensé que je pouvais faire plusieurs sports. Pas grave. J’avais pas envie qu’il lui prenne l’envie de venir courir avec moi le dimanche matin. J’aurais trop honte. Alors je lui parlais rapidement de ma famille, de mes gouts et tout. Oui un cousin, un peu comme un frère. Mon Bruce rien qu’à moi ! Ouais, je sais c’est ridicule mais je tenais particulièrement à mon cousin qui avait joué le rôle de grand frère pendant toute ma jeunesse et encore aujourd’hui. Je demande rapidement à Matt de répondre aux même questions qu’il m’avait posé. Je souris alors qu’il dit qu’il avait grandi à Genosha. J’avais l’impression qu’il n’y avait pas tant d’outsider que ça dans le coin. J’en savais rien en fait… Mais bon, il n’en dit pas plus et je compris qu’il n’avait pas l’intention d’en dire plus. Alors je me contenterais de savoir que j’avais raison pour la couleur rouge. J’avais remarqué que ses cravates étaient bien souvent rouges d’ailleurs. Comme mes écharpes vertes quoi… Il aimait le rock ? Et tu sais danser le rock des années 80 ? Je souris avant de foutre un autre biscuit dans ma bouche. Pas le temps de regarder des films ? Hum, ça je pouvais bien comprendre vu que j’avais pas trop le temps moi-même. Je trouve pas ça déprimant. On choisit aussi de pas trouver le temps et passer nos soirées ici. Je préfère passer une soirée comme celle-ci que regarder une film seule chez moi. Je rougis à nouveau en disant cela. Parce que même si je l’avais formuler autrement, je venais tout de même de dire à mon patron que je préférais passer la soirée avec lui que chez moi. C’était tout sauf professionnel. J’avais rien de pro ce soir de toute manière. Je rigole quand il me demande mon gateau préféré. Les éclairs à la pistache. Tout en disant cela, je cache ma bouche de ma main, comme une enfant, pour taire mon rire et dissimuler en partie mes rougeurs. Quoi ? Le chocolat n’est pas un fruit ? Noooon ! Je me mets à rire avant de réfléchir. J’aime bien… les pêches ? Bien mures qui fondent dans la bouche l’été, c’est bien. Et toi, le fruit que tu préfères ? Je rigolais, toute rouge comme d’habitude. On aurait dit des enfants qui se rencontraient pour la première fois. Fille unique, comme toi il me semble non ? Mais j’ai toujours eu Bruce qui s’est occupé de moi comme un frère. Mon père est policier et ma mère secrétaire. Petite… Je passe une main dans mes cheveux en rougissant. C’est ridicule hein mais je voulais soit être avocate soit rentrée dans l’armée pour protéger la population comme mon père. Oui ridicule. Vouloir sauver tout le monde comme mon papa. Finalement c’était ce que je voulais faire aussi comme avocate, ayant plutôt tendance à être avocat de la victime que de l’accusé. Mais bon… c’était pas pareil. Et après… bwah, j’ai bien commencé la boxe mais j’encaissais assez mal à l’époque du coup avocat c’était mieux. Et toi ? Tu as toujours voulu être avocat ? Je t’avoue que ça te semble tellement naturel que je t’ai jamais imaginé autrement.
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Dim 9 Avr - 18:37
« D'accord, on fera un repas de Noël ensemble. Et c'est toi qui cuisineras. » Répondit simplement Matthew alors qu'elle lui faisait les gros yeux en signifiant qu'elle cuisinait très bien. Il n'avait pour l'instant aucune raison de certifier le contraire, même si c'était franchement marrant de la taquiner. « Nous... On fera la décoration. » Rajouta-t-il. « Avec des guirlandes de trombones, on est fort pour ça avec Foggy. Des années de pratique en cours de droit administratif ! » Et lors des stages ennuyeux qu'ils avaient eu à faire, dans des cabinets qui leur demandaient de trier la paperrasse et le courier.

La discussion se poursuivit heureusement, et Matt eut l'occasion de passer par une bonne dizaine d'émotions au cours de celle ci. Entre la surprise, l'étonnement, l'amusement, la contemplation, l'écoute attentive, la concentration, la complicité,... Rarement éprouvé avec une femme. L'avocat ne se cachait pas d'être plutôt un séducteur volage, qui ne pensait pas vraiment à se fixer un jour, au grand damne de sa mère et de Foggy. La conversation se limitait souvent à la partie où on cherchait à charmer l'autre avant de gentiment se séparer le lendemain matin.

Jenn, elle, était bien différente des femmes qu'il avait pu charmer. Probablement parce qu'avant tout, elle était son amie, et sa collègue. Aussi parce qu'elle avait su l'impressionner, le fasciner, le bluffer. « Désolée pour cette désillusion, Jennifer. Mais tu t'en remettras ! » Blagua l'homme avec un sourire particulièrement amusé par le sur-jeux de sa voisine. Elle lui disait aimer les pêches, il avait bien noté pour les éclairs à la pistache, songeant à un jour lui en amener un pour lui faire plaisir.

« Je suis pas très original, de ce côté là : Les poires. » Matt marqua une pause, pinçant les lèvres sans oser faire son trait d'esprit... Mais au point où il en était ! « Sans doute parce que j'en fais une bonne, de poire. » Le pire, c'était sans doute qu'il se trouvait drôle. Une bonne poire. Exactement. « Tu vois, on a le même humour à cette heure ci ! » Fit-il après avoir bien ri de son jeu de mots pas bien mirobolant.

L'interrogatoire amical se poursuivit : « Avec Foggy, pourquoi aurais-je besoin d'un frère ? » Lui demanda-t-il. « Il est comme de ma famille. Ma mère l'a adopté d'ailleurs ! » C'était plus que ça. Sa mère exigeait souvent que Foggy le retrouve lors des repas de famille. Son père, lui, était très complice avec son meilleur ami, lui dénichant des places pour des matchs qui l'intéressaient. Et de l'autre côté, les parents de Foggy adoraient Matt tout autant. « J'aimerais beaucoup rencontrer ton cousin, d'ailleurs. Il m'a l'air bien sympathique ! »

Ce Bruce avait l'air d'avoir positivement marqué Jennifer pour qu'elle le considère comme ça. Il ne manquerait pas de l'inviter au repas de Noël où sa cousine cuisinerait. Esquissant un sourire discret, il se racla doucement la gorge : « En fait... Je voulais être boxeur, comme mon père, et puis je me suis vite rendu compte qu'on pouvait défendre ce à quoi on tient sans forcément passer par les poings. » Haussant les épaules, il joua avec son gobelet : « Ma décision s'est imposée assez naturellement en fin de compte. Je me rappelle pas avoir voulu être autre chose que ça. »

Le petit moment de flottement passé, Matt prit alors soin de répondre à l'une des questions de Jennifer qu'il avait consciemment évité jusqu'ici. Pourquoi ? Juste pour l'embêter un petit peu. Sur le moment, il lui avait juste lancé un sourire énigmatique, avant de lui proposr maintenant : « Tu veux voir si je sais danser ? » Demanda-t-il. Il n'eut pas vraiment besoin de sa réponse pour se redresser rapidement : « Attend voir ! » De ses doigts, il poussa les plats vides et les sacs plastiques pour dégager un petit espace où il pourrait se dandiner.

Allant jusqu'à la petite radio de Jennifer, il chercha une chaîne de musique acceptable, avant de tomber sur un vieux rock qu'il appréciait. Sledgehammer de Peter Gabriel. Finalement il se retourna, battant la mesure avec son pied en se déhanchant doucement pour s'approcher de la brune toujours assise : « Debout ! » Exigea-t-il fermement en lui tendant la main pour qu'elle l'attrape. De toute façon, elle n'avait pas le choix ! Il allait la faire danser le rock.
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Dim 9 Avr - 23:56
Guilty as sin


Et voilà c’est acté : on fera un repas de Noël tous ensemble au cabinet. Je sais que ni Matthew ni moi n’oublierons cette sorte de promesse que l’on vient de faire. Je souris alors, arrêtant de lui faire les gros yeux parce qu’il sous-entend que je cuisine peut être pas très bien. Je cuisine bien mais… qu’est-ce qu’on prépare à bouffer en vrai pour noël ? Je sais qu’on mange du foie gras en entrée et que je pourrais du coup un pain d’épices. Et pour le plat, je demanderais à ma mère ce qu’on peut faire pour six personnes, si ce n’est plus selon qui on invite, et qui fasse noël. Et je le préparerais seule par contre ! Parce que c’est de la triche sinon. Je souris quand Matthew annonce qu’ils s’occuperont de la décoration. Je suis pas sure de ce que cela va donner. Je les vois aussi bien mettre simplement une seule guirlande histoire de dire qu’ils ont mis de la décoration comme je les imagine bien mettre trop de décoration si bien qu’on ne verrait plus les murs du bureau. Puis il m’annonce la décoration qu’il me propose de faire justement. Et là, je me mets à rire. Des guirlande de trombones… Oh que oui. Je dormais en droit administratif. Je crois que même les trombones c’est mieux. Je rigole. J’avais pas mal dormir à la fac de droit. A peu près tous les vendredi matins d’ailleurs. Et pas mal d’autres matins aussi. Puis j’avais beaucoup bavardé aussi en fac de droit. J’étais pas super assidue. Heureusement pour moi, mes deux patrons étant plus jeunes que moi de quelques années, je ne les avais pas connu à l’époque et surtout ils ne m’avaient pas connus à l’époque. Parce que sinon, j’aurais pas été prise pour travailler au cabinet ça s’est sure. J’avais beau avoir eu de très bons résultats j’avais pas été connue pour mon assiduité on va dire. Mais bon, j’évite de lui dire tout cela alors je laisse la discussion dériver. Surtout que je suis contente d’en apprendre un peu plus sur Matthew. D’en apprendre un peu plus sur cet homme avec qui je travaille et pour qui j’ai une certaine affection, je ne le cache pas. La conversation est assez calme et j’arrive presque à ne pas trop rougir, enfin j’ai dit pas trop quoi. Jusqu’à ce que je m’insurge que le chocolat ne soit pas un fruit. On m’avait donc menti ! Il s’excuse pour cette désillusion et je me mets à rire. Je suis pas sure de m’en remettre… mais je continuerais à en manger ! Je lui dis ensuite que mon fruit préféré est la pêche. Sérieux, une pêche à peine cueilli, je crois qu’il y ai grand-chose de meilleur. Enfin si y a surement le chocolat et les éclairs à la pistache du Pegasus. Rien de meilleur que ça. Puis le tarte tatin de ma mère… Mon dieu, j’ai l’eau à la bouche. Du coup, lui demandant de me répondre sur son propre fruit favori, je tire vers moi le sac en papier le plus proche et je choppe une sucrerie dedans. Une sorte de dessert au coco. Je le fourre dans ma bouche d’un seul coup profitant qu’il me dise que lui il aimait les poires. Oh oui c’est classique mais tellement bon les poires. Je rigole. T’es pas une bonne poire Matt ! Tu es seulement gentil et attentionné. Quant à l’humour… je suis mal placée pour te faire une remarque ! Tout en disant cela je regagne quelques teintes de rouges que je cache en buvant ma tasse de café. Non parce que je venais pas du tout lui dire que je le trouverais attentionné. Ni de noter qu’on a un humour déplorable. Je ne peux m’empêcher de sourire quand il me dit qu’il a un frère : Foggy. J’avais bien remarqué qu’ils étaient beaucoup plus que deux associés dès mon premier jour ici. Et je n’étais pas étonnée qu’ils se considèrent comme frère. Très bon choix de frangin ! Je souris. Je trouvais déjà que j’avais de la chance d’avoir simplement rencontré Franklin. Je souris. Si tu aimes la physique nucléaire, tu devrais aimer Bruce. Et surtout, tu gagneras son intérêt ! Parce Bruce est… un passionné on va dire. Je lui explique rapidement que j’avais voulu être militaire. Mais je ne lui dis pas réellement ce qui m’avait empêché de le faire, me sentant déjà rougir. Puis j’avais pas envie d’expliquer à Matthew que j’étais ici parce qu’ado je m’étais fait tirée dessus. C’était pas le genre de choses dont je parlais souvent on va dire. Je souris quand il me dit qu’il avait voulu faire boxer. On a ça en commun alors : vouloir faire comme Papa et finir avocat ! Même dans le même cabinet ! La vie est bien faite. Je rougis. Je rigole. Je suis d’une drôle d’humeur ce soir. J’étais encore en train de contenir mon rire quand il me demanda si je voulais le voir danser. J’ouvre grand les yeux, je sens le rouge me monter gravement sur les joues et alors que je me mords la tête je bouge simplement la tête de haut en bas. Oui oui oui. Je vais juste devoir… me calmer un coup. Je le regarde dégager de la place avec une certaine impatience. Je le regarde régler ma radio en souriant jusqu’à ce qu’il revienne vers moi, battant la mesure avec son pied tout en se déhanchant. Mon dieu… je suis perdue là. Je le regarde faire, en oubliant presque de rougir, tellement il est fascinant. Je crois que… je crois bien que ça me fait un certain effet. Du genre que je devrais pas avoir. Il me tend la main en me disant de me lever et je souris. Tout de suite, boss ! J’attrape la main qu’il me tend et me mets debout d’un seul bond. Après je lui fais signe d’attendre le temps d’envoyer valser mes escarpins. On danse pas avec ça. Puis, je laisse simplement Matthew mener la danse avant de me mettre à rire quand il me fait tourner sur moi-même. J’adore danser le rock. Ca me rappelle quand j’étais petite. Je me décolle légèrement de Matthew en suivant le rythme de la musique avant de revenir et de repartir. J’étais haute comme trois pommes mais j’adorais danser alors mon père me faisait tourner pendant des heures sur de vieux rock dans ce genre. Enfin quand il était à la maison. Je souris en me souvenant de cela. Rigolant je manque de perdre l’équilibre et je me rattrape comme possible à Matthew. Petit détail : mon père était un très mauvais danseur. Et j’ai jamais appris à danser le rock depuis. La valse, la salsa et autre je maitrise mais le rock, pas le moins du monde. Je rougis légèrement alors que je tente vaguement de m’excuser mais je suis pas sure que ce soit suffisamment clair pour que Matthew comprenne.
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Mer 12 Avr - 16:48
« C'est pas ça la définition d'une bonne poire justement ? » Blagua Matthew alors qu'elle tentait justement de le rassurer. Il avait conscience de ne pas être un idiot complet, et qu'on le bernait difficilement, du coup son trait d'esprit était juste un trait d'esprit, pas une vérité. C'était tout de même attendrissant de la voir lui soutenir que ça n'était pas le cas pour lui. Il fit en sorte de ne pas la contredire, notamment parce qu'il savait qu'elle ne manquerait pas de rougir si elle se rendait compte qu'il ne faisait que la taquiner à ce sujet. Il garda son sourire, à la fois doux et tendre qu'il ne montrait qu'à de rare personne.

Heureusement que la discussion se poursuivait, et si Jenn le complimenta sur son choix de meilleur ami (elle aussi connaissait assez Foggy pour savoir à quel point c'était un chic type), elle fut plus mitigée sur une possibilité amitié avec son cousin. Il fallait apparemment s'y connaître en physique nucléaire, ce qui n'était absolument pas son cas. Tout du moins, il n'en savait que les grandes lignes. Ça devait être passionnant probablement, pour qu'un homme comme lui s'y intéresse : « Si j'aime ça, j'en sais rien... Mais il a probablement d'autres passions abordables pour un lambda comme moi non ? » Demanda-t-il avec une petite moue.

Il espérait, sinon la discussion allait tourner tour très rapidement. Il était néanmoins content que ça ne soit pas le cas avec Jennifer, qu'elle soit aussi enthousiaste à l'idée de lui parler et de lui confier des trucs. Pas de danser, pas autant qu'il l'avait attendu mais il comprenait au vu de la timidité qu'elle affichait la plupart du temps avec lui. Matt parvint à la remettre sur ses jambes, elle prit même l'initiative de virer des escarpins pour pouvoir danser plus sereinement. Et alors qu'il la ramena vers lui pour la faire tourner, Jenn se laissa aller à la confidence.

Bizarrement, l'avocat l'imagina parfaitement sur les pieds de son paternel pour la faire danser. « Vraiment ? » la questionna-t-il quand elle lui précisa qu'elle ne savait pas du tout danser le rock. « C'est très simple. » Fit-il en l'invitant à regarder. « Un pas en arrière, puis l'autre. Puis tu reviens vers l'avant dans le même ordre. » Fit-il en imitant ce qu'il disait, pour pousser Jenn à faire de même. Une fois qu'elle fut assez habilement calée sur le rythme, il ajouta : « Pour les femmes, les pas sont très simples, tu as juste à être en rythme, c'est moi qui mène le reste. »

Et ce fut ce qu'il fit avec un grand sourire. Rattrapant la main de Jennifer, il la fit d'abord tournoyer avant de la ramener vers lui. Quand il s'apprêtait à lâcher sa main, il attrapait habilement l'autre en venant passer son bras autour de sa taille. Elle lui marcha sur le pied à un moment, et s'il lâcha un petit « Aie... » qui s'échappa plus qu'autre chose, il ne se stoppa pas pour autant : « T'en fais pas, ne t'arrête pas ! » Lui demanda-t-il finalement.

Sur le rythme de Sledgehammer, chantonnant les paroles par instant, Matthew réussit à la faire danser pour de bon. De l'extérieur, on aurait pu croire à un couple s'entraînant. Dans sa tête, c'était comme s'ils avaient le monde pour eux, et le droit d'être heureux. « Tu t'en sors très bien Jennifer... » La complimenta-t-il avec un grand sourire. Les dernières notes furent données, le commentateur esquissa quelques mots en lançant à la suite une des plus belles chansons des années 80. With or Without You de U2.

Le rythme était bien différent. Plus langoureux, malgré les paroles de la chanson. Du genre que l'ont passe pour un slow. Matt resta un temps figé, avec Jennifer contre lui. Les yeux plantés dans les siens avant de réaliser. Il la relâcha précipitamment, comme si elle était de la lave en fusion : « Hm... Bon... » S'excusa-t-il piteusement d'avoir un instant cru qu'il pourrait danser sur ça avec elle. « J'aime beaucoup cette chanson aussi mais... » Sans réaliser qu'elle pourrait très bien le prendre autrement sur le moment... « Enfin, bref. »
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Mer 12 Avr - 19:02
Guilty as sin


Je rigole alors que Matthew me demande si la façon dont je viens de le décrire n’est pas justement la définition même de la bonne poire. C’est vrai que dit comme cela on pourrait croire mais non. Parce que je travaille ici depuis assez longtemps pour savoir que même si on prend tous les clients, on se laisse pas rouler dessus comme on le ferait si notre avocat associé était une bonne poire. Tralala, tu as très bien compris ce que je veux dire ! Je secoue la tête de droite à gauche pour appuyer mon propos en rigolant légèrement. Alors qu’on discute de nos goûts et famille, je réalise que c’est probablement la première fois que je suis aussi à l’aise en présence. Pas que je sois mal à l’aise en la présence de Matthew mais je suis rarement aussi détendue. Surement parce que généralement, on parle du travail et que même si j’adore mon travail ça me maintient dans un état forcément moins détendu que cela. Oui, c’était peut être simplement cela. Ou le fait que maintenant je savais que Matthew me considérais comme une amie ou future amie et que ça me permettait de plus facilement m’ouvrir à lui aussi. Après tout, ce stade de détente avec Gabriel ça faisait longtemps que je l’avais atteint. Mais Gabriel, comme Keith d’ailleurs, étaient mes protégés. Que j’étais l’employée de Matthew et Foggy. Je rigole quand Matthew avoue ne pas trop savoir s’il aime la physique nucléaire. Personne n’aime la physique nucléaire. Je lui demande de me lire sa thèse pour m’endormir. Et oui, je suis vraiment horrible avec mon cousin. Mais le fait est que ça me vide l’esprit de l’entendre me parler de son travail. Comme il me demande de lui parler du mien quand il est bloqué dans le sien. Parce que c’est tellement éloigné que pouvoir éventuellement suivre occulte tout le reste dans notre cerveau et lui donne le temps de pause dont il a besoin. Mais à vrai dire, on peut parler de tout avec Bruce. Enfin moi je parle de tout avec lui. Il est juste… dans son monde mais il a un réel intérêt pour ce qui peut intéresser les personnes qu’il apprécie. Tout en disant cela, je sens un énorme sourire contenant une certaine vague de fierté m’envahir. Je suis tellement fière de mon cousin. Et je l’aimais avec une tendresse qui n’avait pas son pareil. Je me demandais si Matthew approuvait la même tendresse pour Foggy et inversement. Je me demandais si j’approuverais un jour ce genre de tendresse pour quelqu’un d’autre que Bruce. Après tout, je ne pouvais partager ce genre de relation avec quelqu’un d’autre. Parce que je ne connaissais personne de cette manière là et depuis aussi longtemps. Ses interrogations en tête, j’acceptais à cœur joie la proposition de Matthew de me faire danser. Je retire rapidement mes chaussures avant de laisser Matthew mener la danse. Attendrie par le fait qu’il me fasse danser cette danse particulière, je lui raconte un souvenir d’enfance de mon père me faisant danser le rock pendant des heures. Je me revoyais avec ma longue jupe qui tournait et tournait encore. Mais perdant l’équilibre, je dois bien avouer que je ne sais pas danser le rock. Mon père était plein de bonne volonté mais un pitoyable danser. Et oui, vraiment ! Je fais la moue quand il me dit que c’était très simple. Il se moque ou ? Non, il veut m’apprendre. Je retiens. Arrière, arrière, avant, avant. Alors qu’il me montre, je compte les temps dans ma tête. Je te laisse mener avec plaisir. Heureusement qu’il veut pas que ce soit moi qui mène la danse. Je le laisse me faire tourner en lâchant un petit rire. Jusqu’à ce que je marche sur son pied. Il réagit plus vite que moi en me disant de ne pas m’arrêter. Désolé. Je t’ai pas fait mal au moins ? Je souris avec une petite grimace coupable. Surprise, j’entends Matthew chantonnait. Il chante bien… je souris calmement, accroché à mon partenaire de danse parce que pas très assurée tout de même. Merci mais tout le mérite revient à mon cavalier. C’est vrai c’est lui qui mène la danse après tout. La musique arrive à sa fin. Je reconnais tout de suite la suivante, pour l’avoir de très très nombreuse fois écoutée. Un sourire se pose sur mes lèvres avant que je ne remarque la rigidité soudaine de Matt. Ca va ? Il se décolle de moi brutalement, sans avoir l’air d’avoir entendu ce que j’ai dit. Un instant, je ressens un mal-être alors que son corps s’éloigne du mien. Je suis parcourue d’un frisson. Il a l’air… mal à l’aise. Je me sens soudainement rougir en pensant que c’était peut être ma faute. Bref, U2 c’est pas ce qu’il y a de mieux pour danser, tu as raison. Je fais quelques pas jusqu’à la radio et change de station. Je tombe rapidement sur un air de jazz et toute souriante je me retourne vers Matthew en suivant le rythme du bassin. Ca tu sais danser ? C’est simplement, tous les pas sont acceptés tant que c’est en rythme. Joueuse, j’attrape ses mains et l’entraine dans une série de tours sur nous même, d’avant d’arrière qui ne correspondent à aucune chorégraphie mais qui me viennent en écoutant la musique. Très vite, il a l’air de se prête au jeu avec moi et j’éclate de rire tout en continuant de danser. Quand la chanson se termine, trop vite à mon goût, je porte une main à ma poitrine pour reprendre mon souffle. Désolé c’est juste que… j’aime beaucoup danser et.. ; t’es plutôt un bon partenaire de danse ! Je suis toute sourire mais pour une fois le rouge sur mes joues n’est pas là à ma timidité.
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Jeu 13 Avr - 14:05
« Tu fais le poids d'un hamster, je ne crains rien. » Blagua Matthew évidemment pour la taquiner alors qu'elle s'excusait en lui demandant si elle lui avait fait mal. Il ne s'arrêta de toute façon pas en si bon chemin, profitant de ce répit pour faire tournoyer Jenn, revenant saisir sa main pour y entremêler ses doigts.

Si la chanson se termina rapidement, Matt devait admettre qu'il avait été vraiment embarqué dans cette danse, comme s'il n'y avait plus que la musique et sa partenaire sur terre. C'était souvent l'effet que lui faisait la danse en général. Il n'était pas du genre à aller se trémousser en boite de nuit, évidemment, et il ne faisait de toute façon pas cette activité très souvent, mais il en tirait un certain plaisir qu'il eut grand mal à dissimuler à la brune qu'il tenait toujours contre lui. L'espace d'un instant, il fit le tour de ses relations, et remarqua que c'était bien la première fois qu'il dansait ainsi avec une autre femme, sans être intime avec elle. Même Cameron n'avait pas eu cette chance...

Paradoxalement, il avait réussi à se libérer de ses principes, même de son costume de grand séducteur à l'attitude mesurée lorsqu'il s'y mettait. Il n'avait pas cherché à charmer Jenn, et s'était montré comme il était au naturel avec une personne qu'il estimait. La brune avait eu la chance de voir le vrai lui, celui rare que l'on ne croisait pas tous les jours. Et il se rendit compte qu'il aurait probablement pu poursuivre ce corps à corps mouvementé si l'atmopshère ne s'était pas faite soudaine trop intime et lassive. Et si ça n'avait pas été Jenn. Elle était trop précieuse, trop intelligente et il la respectait bien trop pour daigner lui accorder ses tours de séducteur en mousse.

Elle ne se laissa heureusement pas démonter par son « rejet », venant chercher une autre chanson avant de lui mettre un jazz. « Non mais... » Commença-t-elle quand elle lui expliqua quand ça se dansait simplement en étant en rythme. « ça devrait aller alors... »

Et le défoulement reprit sur le même rythme. Matt retrouva cette liberté qu'il laissait à chaque fois qu'il s'engonçait dans ses grands principes d'avocat et d'homme fiable. Et quand tout ça s'arrête, tenant toujours les mains de l'avocate dans les siennes, il en relâche une par dépit alors qu'elle reprend doucement son souffle. Lui, il rit doucement lorsqu'elle s'excuse d'aimer ça, trouvant qu'il faisait au passage un excellent partenaire. L'homme trouvait qu'il n'était absolument pas le seul à féliciter ici pour son talent pour le déhanché :

« Je te retourne le compliment, Jenn ! » Souffla-t-il à la jeune femme : « On devrait faire de la danse et la boxe ensemble ! Je suis sûre qu'on a beaucoup à apprendre l'un de l'autre ! »

Sur le coup, il se figea brièvement. Trop prompt à s'emballer pour des points communs, des passions qu'il partageait avec une autre ? Il n'en savait rien. Peut-être que ça ne serait pas si bien vu par les autres s'il ramenait Jenn à un cours et qu'on lui demandait qui ils étaient l'un pour l'autre...

« Enfin... Si c'est pas bizarre de venir à des cours avec son employée évidemment. » Parfois, son statut de supérieur lui pesait un peu. Il était plus un indépendant dans le genre. Avoir des gens sous ses ordres le mettaient mal à l'aise. C'était pour ça souvent qu'il laissait la besogne à Foggy, bien plus censé à ce propos, et conscient des responsabilités. « Et Gabriel ? Il danse lui ? Ou il fait quelque chose ? Je sais que c'est ton assistant, je regrette de le connaître si peu. »
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Mar 18 Avr - 11:23
Guilty as sin


Je levais les yeux au ciel en rigolant quand Matthew me qualifia de hamster. Enfin qualifia mon poids de hamster. C’était très gentil de sa part mais totalement exagéré. J’étais peut être pas bien lourde, que du muscle c’est pour ça, mais je ne pesais pas le poid d’un hamster. Loin de là même. Surement une bonne dizaine de fois plus lourde qu’un hamster. Il est obèse du hamster ? Je rigole, je ne doute pas une seule seconde que Matthew comprenne que je me moquais un peu de lui là. Et puis, il me faisait tourner avec une telle aisance, sans avoir l’air perturbé par le fait qu’il y a quelques secondes je lui avais écrasé le pied, que j’avais presque envie d’y croire. Que j’étais légère comme un hamster. Même si je savais que j’avais juste un rythme de vie qui ne me laissait pas le temps de grossir et un amour de sport juste suffisant pour me maintenir en bonne forme. Même si je savais maintenant que Matthew était quelqu’un de sportif, ce dont je n’avais pas réellement doué avant bien que je n’avais pas de raison de le penser non plus. Mais bon… danser me faisait me sentir beaucoup plus légère aussi. Matthew entremêle ses doigts aux miens et je rougis légèrement, pas habituée à ce genre de contact avec lui, en me laissant porter par le rythme. Je sentais un éclat de rire, de joie, naître dans ma gorge mais je le contiens. Matthew me connaissait pas encore assez pour ça non ? Enfin j’en savais rien. C’était juste que j’adorais danser de manière générale. Je le faisais pas souvent vu que je passais le plus clair de mon temps au travail mais quand je passais la nuit chez moi, je pouvais très bien commencer par mettre la musique à fond et me dandiner, sauter dans tous les sens dans mon salons pour évacuer toute forme de pression qu’aurait fait s’accumuler une journée de travail. Cela me permettait presque autant de me défouler que d’aller à la boxe. Et ça n’était pas vraiment le même sentiment qui s’installait quand je pratiquais l’un ou l’autre même si j’adorais les deux sensations. Mais j’étais pas sûre que Matthew comprenne, même si j’avais évoqué les souvenirs d’enfances que cela faisait remonter en moi de danser. Non je préférais contenir mon rire… Surtout que comme toute bonne chose, la chanson finit par se terminer. Je n’eus pas le temps de réagir que la musique changeait et Matthew se figeait avant de me faire comprendre qu’il n’allait pas danser avec moi sur ça. Tant mieux, je ne savais pas danser sur du U2. Ne me formalisant pas et essayant de pas analyser ce qu’il venait de se passer parce que je savais bien que mon esprit timide voyait toujours les choses de la mauvaise manière, je me contentais d’aller changer de radio jusqu’à tomber sur un air de jazz entraînant que j’aimais bien. Je me retenais de siffler en rythme et revenais vers Matthew. Il m’informa rapidement qu’il ne savait pas danser le jazz mais comme lui précédemment je ne lui laissais pas le choix et lui disais juste de me suivre. Mais malheureusement, cela ne dure pas non plus parce que comme je le disais : toute bonne chose a une fin. Souriante, je lâche une des mains de Matthew pour la porter à ma poitrine en essayant de reprendre mon souffle. Stupidement je m’excuse alors que je vois bien qu’il a l’air tout aussi content que moi. Je souris et rougis quand il me dit que je suis une bonne partenaire de danser, retournant le compliment que je venais de lui faire. Merci. Je rigole doucement, le souffle encore court, quand il me propose qu’on fasse de la danse et de la boxe ensemble. oui, on aurait probablement beaucoup à apprendre l’un de l’autre dans ces domaines là comme avant dans le droit et surement à l’avenir dans d’autres domaines également. Je crains d’être quand même moins bonne danseuse que boxeuse. Et ça c’était pas seulement que je craignais mais j’en étais parfaitement sûre. Ne serait-ce parce que je n’avais pas d'entraîneur en danse alors qu’en boxe oui. Et que quand on apprend seul parfois c’est un peu approximatif. Je souris à Matthew, toute rougie mais également toute amusée par son air soudainement gêné. Je me débrouillerais pour pas trop coller la misère à mon patron à la boxe, promis. J’étais à peu près sûre qu’il était meilleur boxeur que moi. Parce qu’il devait en faire depuis plus longtemps. Parce qu’il avait voulu faire ça de sa vie quand moi j’avais juste voulu être sûre de savoir me défendre. Plus sérieusement, si toi ça ne te gêne pas Matthew, je ne vois aucunement pourquoi ça me gênerait moi. Et puis… amis non ? Ma voix est toute faible quand je dis ça et je gagne encore en rougeur, pas seulement dû au fait que je sois essoufflée d’avoir danser mais réellement à la gêne qu’il puisse dire non. Mais en même temps je souris réellement en lui disant cela parce que moi je le pense. La question suivante, j’ouvre de grands yeux en me rendant compte que je n’en sais parfaitement rien. Je… je t’avoue que j’ai jamais posé à Gabriel mais étrangement je le vois pas vraiment danser. Pas du tout même. Il aime un peu trop le café, il ne sait absolument pas cuisiner. Je sais qu’il voit souvent Ezra Andrews mais je lui pose pas trop de questions sur sa vie. S’il veut en parler c’est avec plaisir. Mais Gabriel est pas très expansif à propos de sa vie privée. Je pense que c’est pour ça qu’on s’est bien trouvé. Parce que j’étais pas non plus super bavarde sur ma vie privée. Matthew devait bien s’en rendre compte vu le nombre de choses sur moi qu’il venait d’apprendre et qu’il ne savait toujours pas depuis le temps que je travaillais ici. Mais je n’avais pas non plus l’impression d’être la seule à pas trop en parler vu le peu de choses que je savais également sur sa vie privée avant. Ou que je savais sur celle de Keith, de Karen ou de Franklin. Un cabinet complet de gens timides faut croire. Enfin je gagnais toute de même la palme du rougissement en permanence sans trop de compétition !

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Ven 21 Avr - 13:53
« On verra bien alors... » Souffla-t-il doucement à Jennifer avec un petit sourire en coin.

A l'occasion, il viendrait poser la question à Gabriel, lui demander ce qu'il pratiquait, lui proposer de se joindre à la super team avocados in law. Foggy ne manquerait pas l'occasion pour bluffer tout le monde avec sa maitrise de l'espagnol, il n'en doutait pas.

Contemplant Jennifer un long moment, elle baissa les yeux un instant avant de regarder sa montre. Ça faisait plus d'une heure qu'il était avec elle à parler et à faire n'importe quoi, et il devait admettre qu'il n'avait pas vu du tout le temps passer. Une bonne chose, ça voulait dire qu'il s'était amusé, mais il avait aussi faire perdre l'opportunité à son amie du soir d'avancer sur tous ses dossiers. Si elle ne semblait pas lui en tenir rigueur maintenant, il se doutait qu'elle pourrait le regretter plus tard, en se disant que ce temps aurait été bien mieux investi dans le travail que dans la danse de bureau.

« Je te relève de tes fonctions pour la nuit, Jennifer. » Lança Matthew à l'avocate en face de lui qui semblait ne pas savoir ce qu'il voulait dire présentement.

Il s'abaissa simplement pour récupérer les barquettes et sacs de leurs repas, tout ranger soigneusement et jeter ce qui devait l'être, histoire de laisser la place de Jennifer en bon état. Mais quand à elle, il n'était pas question qu'elle reste ici ce soir et qu'elle dorme sur son canapé :

« Tu rentres chez toi, et je ne veux pas te voir avant midi demain. » Ordonna-t-il. « C'est ton patron qui te le demande. » Un grand sourire amusé vint prendre place sur les lèvres de Matthew, alors qu'il se moquait du regard mi-surpris mi-choqué de la brune en face de lui : « Sinon, je te colle en congés obligatoire et je te prends un billet d'avion pour Hawaii. »

Les menaces allaient bon train alors qu'il attrapait le sac de la jeune femme pour le lui tendre, sa veste, ses escarpins, presque sur le point de la rhabiller pour la faire partir du boulot. Encore un peu et elle s'installerait ici ! Il n'en était pas question. D'ailleurs, Matt l'accompagna jusqu'à l'ascenseur pour être sûr qu'elle ne reviendrait pas dans son dos, ou qu'elle ne se cache pas dans les toilettes. Ce fut dehors, devant l'immeuble où se trouvait le cabinet, qu'il se tourna vers Jenn.

« Je t'appelle un taxi ? » L'un d'eux passa non loin, et l'homme le hela rapidement. La voiture ralentit et vint se mettre près du trottoir. Il ouvrit la portière du siège arrière, laissant la place à Jennifer de s'installer. Il lui fit un grand sourire : « J'ai passé une très bonne soirée. Merci pour ça. » Souffla-t-il avant de refermer la porte et laisser le véhicule démarrer.

Très bonne ? C'était en deça de la vérité.
Matt se sentait comme un gosse, là. Aussi heureux et libre que l'était un enfant.
FIN
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Guilty as Sin - Jenn
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