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I'm friends with the monster that's under my bed Get along with the voices inside of my head (maiwen)
✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦
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Lun 19 Déc - 22:12

Maiwen Fraser (Bowman)

citation
32 ansNemain
Propriétaire du JarvisLeaders
PansexuelleHumaine

Pouvoirs -

Mai est une sorcière avec tout ce que cela implique. Toutefois, la puissance magique qu’elle possède est assez limitée et elle ne peut lancer de sortilèges complexes. Elle est obligée de se cantonner à des sortilèges simples et efficacité directe. Mais cela ne l’empêche pas de prête sa magie à d’autres sorciers pour un rituel ou faire des potions, le béabas de la sorcière. Sa faible puissance contrebalance le fait que sa balance s’accompagne d’une capacité à entendre tous les esprits, des morts comme de la nature, se trouvant à proximité. Comme un bourdonnement permanant, plus ou moins fort, mais qu’elle n’a jamais été capable de faire taire. Au fil des années, elle a créé un lien plus particulier avec quelques esprits, devenus ses protecteurs : Temperance, Marcus, Jazz ou encore Padraig.


Souhait

La vie de Mai a beau avoir été toujours assez mouvementé, il n’y a pas grand-chose qu’elle aurait réellement voulu y changer. Ne pas avoir été abandonné ? Cela aurait voulu dire ne pas être adoptée par les Fraser. Quant à ses problèmes de violence, sans elle a bien conscience que la vie aurait été plus facile mais ça ne serait plus elle. Non, elle savait très bien ce qu’elle voulait changer dans sa vie. Elle voulait tout simplement fait disparaitre les deux pires moments qu’elle avait vécu : ce passage dans cette famille d’accueil qui a fini de la briser et Aidan qu’elle aime plus que tout mais qui l’a lui aussi détruite.

Emergence

Vous avez déjà essayé une immersion dans la tête de Mai ? Non parce que ça vaut le détour et ça relativise tout déjà. Des rêves étranges ? Elle a l’impression d’en avoir toujours fait. Elle a toujours eu cette sensation qu’il y avait autre chose, que quelque chose manquait, que quelque chose était de trop. Elle se retourne sur des visages sans savoir si elle délire ou les connait. Et dernièrement c’est de pire en pire. Elle a l’impression que ses rêves sont réels. Elle ne reconnait plus les cicatrices qui couvrent son corps. Elle a l’impression que deux lots de souvenirs différents cohabitent dans sa tête. Et puis y a cette sensation de sentir quelque chose qui l’entoure, comme si y avait toujours un voile écarlate qui planait au dessus d’eux, partout. Ou encore ces voix qu’elle entendu, comme si un groupe de personne commentaient régulièrement ce qu’elle vivait. Elle se croit folle parfois avant de se dire qu’elle l’a toujours été de toute manière.



Avez-vous entendu parler de ces rumeurs sur l'émergence de certains pouvoirs ? Si oui, qu'en pensez-vous ? Vous trouvez ça excitant ? Malsain ? Improbable ?
Je me dis que je suis peut-être pas folle. Je me dis que ces voix que j’ai entendues, ces personnes qui ont parlé quand il n’y avait personne au tour. Ce bourdonnement permanant dans mes oreilles qui ressemblent à des cris lointains. Bah je me dis que tout cela c’est peut-être simplement une histoire de pouvoirs comme disent certains. Je n’ai pas spécialement d’avis sur la question mais la vie m’a appris à me méfier et ne pas me persuadée que quelque chose est impossible.

Avez-vous déjà été témoin d'une rafle de la garde rouge ? Pensez-vous réellement qu'ils recherchent des personnes à pouvoirs ou ce ne sont que des bruits de couloir ? Le contrôle de la population serait-il un mal nécessaire ?
Je suis un peu étonnée qu’il y ait des rafles, ce dont je ne doute pas une seule seconde, et que je ne fasse pas encore partie des raflées. Non parce que le nid à emmerdes que je suis généralement attire ces trucs là comme du miel attire des ours. Après… je sais pas quoi en penser. Surement parce que j’ai entièrement confiance en Jake, que je connais mon frère. Il ne ferait pas cela sans une très bonne raison.

Dans une autre vie, qui auriez-vous aimé être ? Pour quelles raisons ?
Pourquoi je voudrais être quelqu’un d’autre ? Bon d’accord, j’aurais aimé être un meilleur exemple pour ma fratrie, causer moins de soucis et d’inquiétude à mes parents. J’aurais aimé apprendre à dire ce que je ressens. Etre capable de dire « je t’aime » à ma mère par exemple. J’aurais aimé être un peu plus la personne qu’ils veulent que je sois, j’aurais aimé ne pas les décevoir.


pseudo

ici

sexe/age

ici

pays

ici

DC

L’accro au café et au violet, la madame verte qui deviant toute rouge et l’autre folle là I'm friends with the monster that's under my bed Get along with the voices inside of my head (maiwen) 902305784

personnage marvel, scénario ou inventé

ici

niveau d'émergence

2

niveau de maitrise

2

Désirez-vous un parrain/marraine

Nope, je connais la maison

vous nous avez connu...

C’est encore et toujours la faute de Peggy. Mais ce coup ci c’est aussi celle de trois saletés ( I'm friends with the monster that's under my bed Get along with the voices inside of my head (maiwen) 16650110 )

un dernier aveu

je dis plus que c’est le dernier, je prend plus de risque
house of memories
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Lun 19 Déc - 22:12

Before Genosha

we all have to start somewhere


Je sens mes pieds quitter le sol. Je sens mon corps volé. Mais j’ai pas l’impression que c’est moi. Peut être parce que je sens plus vraiment une bonne partie de mon propre corps, la douleur ayant inhalé toute autre sensation. Boum, choc. C’est dur. Ca fait du bruit. C’est froid contre la peau de mon dos. Ma tête est secouée, j’ai l’impression de sentir mon cerveau se cogner contre mon crâne. J’ai mal. J’ai envie que ça s’arrête pour une fois. J’ai tellement mal. Je suis là maintenant. Qui ? Personne a jamais été là de toute manière. Je vais prendre soin de toi. Pfff, tu parles. Je l’ai déjà entendu. Et généralement, ça n’annonçait rien de bon. J’ai plus confiance. Je crois plus. On a tellement essayé de me dire que tout finirait pas s’arranger… J’entreouvre un oeil, toujours sonnée par mon dernier atterrissage. Je vois pas grand-chose. C’est flou. Mais je vois ses pieds qui se rapproche. Nan. Je suis pas sure qu’un son soit réellement sorti de ma bouche et que je ne l’ai qu’imaginer. Je sens mon corps être soulevé, tiré en avant pour mon tee-shirt que l’on aggripe. S’il vous plait. Faites que ça stope. Tends les mains Maiwen. Maiwen ? Je… je ne sais plus. Tout deviant flou. Je me sens flotter, doucement. Alors je fais ce que la voix dit. Je tends les mains. Et là… mon corps se soulève tout seul, je sens cette drôle de sensation comme un courant électrique qui me traverse. Et le bruit, une déflagration. Je comprend rien. Mon corps retombe et moi je finis de décrocher. Je plonge doucement. Je t’ai dit, je suis là maintenant. Je prendrais vraiment soin de toi. Pour la première fois, j’y crois.

Mai, je te préviens, si tu bouges je vais… J’ignore totalement Temperance. J’ai appris depuis les quelques années qu’elle partage ma tête que je peux pas la faire taire mais que rien ne m’oblige à l’écouter. Ni elle, ni les autres voix. Les moins douces. Celles qui hurlent, celles qui souffrent. Marc ? Mais… tu dois te reposer un peu ! Tu t’inquièteras plus tard. Non pas plus tard. Maintenant. Je veux savoir comment va Marc. Je vois l’infrmière se retourner vers moi, à l’extrémité de mon champ de vision. Elle dit quelque chose assez fort, que je ne comprends pas. Je crois qu’elle appelle les médecins. Normal, elle sait pas que ça fait un moment que je suis réveillée, tentant de rassembler mes forces pour prononcer un seul et unique mot, le prénom de mon ami. Qui préfèrerait que tu te reposes ? Qu’est-ce que tu en sais ? Je… S’il te plait, Temperance, si tu sais comment il va dis le moi ! … Je savais bien que tu répondrais pas. Mais c’est ma faute. Tout est ma faute. Et j’ai peur. J’ai mal aussi d’ailleurs. Forcément ! Tu t’es fait tire dessus ! Pourquoi tu t’es mise entre eux bordel Maiwen ! M’appelle pas comme ça. C’est pas mon nom. C’est pas le nom que je veux. C’est celui qu’il utilisait. Et je me suis interposée parce que je voulais pas qu’il tue Marc. Oui, il a failli te tuer à la place. Pas grave. C’est ma faute. C’est ma faute s’il a su qu’on faisait de la magie. C’est ma faute s’il s’en prenait à Marc. Il disait que si j’étais sage, il lui ferait rien. Il disait que… Il mentait Mai. Je sais. Mais… j’aurais voulu y croire. Qu’il toucherait pas Marc, du moins pas comme il me touchait. Que Marc irait bien. C’était la seule personne qui n’avait jamais la main sur moi. Mon seul ami. La seule personne que j’aimais bien. J’entends du bruits dans le couloir et j’essaye de me relever. Aaaaarg. Ok, on va rester allongée. Tu t’es pris une balle Mai, réfléchis un peu. J’ai envie de vomir. C’est normal. J’ai soif aussi. Réclame à boire. Je tente de parler mais la dame m’entend pas. Ou alors c’est que j’y arrive pas. Enervée, et assoiffée aussi du coup, je tape sur la bordure du lit. Elle se tourne vers moi. De l’eau… On dirait pas ma voix. Elle est tout faible, trop grave, rocailleuse presque. Elle m’apporte un verre d’eau que je bois trop vite à son goût. J’étais entrain d’en boire un second, plus lentement quand je vois la porte de la chambre bougeait. Je relève la tête, soudainement apeuré. Mais… c’est Marc. Je souris et tends la main comme je peux. Il vient s’asseoir à côté de moi, attrapant ma main et la serrant entre les siennes. Il dit rien mais je sais. Je sais. C’est fini que ces yeux me disent. C’est fini… Plus jamais. Oui plus jamais. C’est plus fort que moi, je me mets à pleurer.

Mai, tu veux de la confiture sur les pancakes ? Je sursaute en entendant la voix de Elijah et, insctivement, je me replis sur moi, reculant dans un coin de la cuisine. Je tourne la tête vers mon… nouvellement frère et je vois bien que ma réaction lui déplait. Mais je n’avais pas vu qu’il était dans la pièce et… j’ai eu peur. Pauvre Elijah… Oui bah… je sais pas. Il est gentil avec toi. Oui mais… mais voilà. Je hoche simplement la tête, signifiant que oui je prendrais bien de la confiture sur les pancakes. J’aurais du m’en douter, Sophie, ma… mère, m’avait dit que Elijah avait prepare un goûter. J’aurais du me douter qu’il était dans la cuisine. Erreur bête Mai. Arrête un peu. Il va te bouffer. Ca vous en savez rien toutes les deux ! Alors chut Jazz. Mais bon, je vous écoute quand même un peu. Du coup je m’avance, me rapproche de celui qui est donc mon frère depuis que ses parents m’ont adoptée, et je vais sagement me poser à la table de la petite pièce. Jake devrait pas trop tarder à venir manger, je seais plus toute seule avec Elijah. Je préférais. T’es pas cool avec lui… Hey oh ! Déjà j’accepte de rester dans la même pièce que lui. Et ensuite, je me cache pas. Je lui fais même la bise pour lui dire bonjour pour faire plaisir à Ma… à Sophie. Pas encore capable de dire Maman ? Bon, Jazz, Temperance : fouttez moi la paix. Je suis là que depuis quelques mois, c’est pas cool ! J’ai besoin de plus de temps pour m’habituer. Oui c’est sur. Ici personne te frappe, trop difficile à accepter. La ferme Temp. Je soupire et regarde Elijah occupé avec les pancakes. Je sais bien qu’il veut pas me faire de mal. Je sais qu’il essaye de faire du mieux qu’il peut. Et je sais que ce n’est pas à cause de lui. Mais ça reste difficile. Tu veux de l’aide ? Je capte l’air surprise de Elijah qui se tourne vers moi avec un grand sourire. Avec plaisir. Toute timide, je me lève et me dirige vers la cuisinière pour l’aider à faire des pancakes pour.. notre famille. Je suis recroquevillée sur moi même mais je crois bien que c’est la première fois que je suis aussi près de Elijah depuis mon arrive ici. Je touche même son coude avec le mien. Et… le monde ne s’est pas arrêté de tourner. Je suis toujours là. Tout va bien… C’est qu’elle est pas définitivement perdue la petite ! Mon estomac fait du bruit maintenant que l’odeur des pancakes entrain de cuire m’arrive aux narines. Oulà, il va falloir faire vite. Je rigole, difficilement mais je rigole.

MAI ! ON VA ENCORE T’ATTENDRE ! J’entends la voix d’un de mes frères sans trop savoir lequel d’entre eux vient d’hurler au point de faire trembler les murs de la maison. A moins que ce soit seulement moi qui tremble. Les deux sont tout à fait possibles. Peut être même que c’est les deux en même temps. Mais le fait que je tremble expliquerait surement l’impression que quelqu’un donne des coups répétés dans mon genou. Il devait cogner sur le sol. Bravo Einstein ! Je ferme les yeux et inspire un grand coup. OUI ! J’arrive. Ou pas… dans une petite heure peut-être. Vous, les esprits, je ne vous ai pas demandé votre avis franchement. C’était Papa qui voulait qu’on aille manger au restaurant pour fêter son premier salaire depuis qu’on avait déménagé aux États-Unis. Je pouvais pas avoir une heure de retard. Vous croyez que je peux rouler jusqu’à la salle de bain ? Mai… non ! Bon d’accord. Je m’appuie sur le bord de mon lit dans mon dos pour me mettre debout. Oulà, oui c’était moi qui tremblait surement. Je tends les mains devant moi, remarque que mes mains tremblent pas tellement. Rien que je ne puisse dissimuler. Enfin je crois. Ouais, tu crois mais t’en sais rien. Si tout le monde le voit et te le dit pas, t’en sais rien. Pas faux. Je savais surtout que mes parents grimaceraient mais ne diraient rien. Je me dirige vers ma salle de bain, profitant pleinement du fait d’avoir une salle de bain rien que pour moi. Je m’appuie la tête contre le miroir pendant que je fais couler de l’eau du robinet jusqu’à ce qu’elle soit assez froide. Puis après je la passe sur mon visage, espérant que ça finisse de me faire revenir sur terre. C’est beau d’espérer. J’ignore la remarque de Temperance et je regarde ma tête dans le miroir, me dis que j’en ai du boulot. Oui. Merde… j’ai un œil au beurre noir, celui là il sera dur à cacher. Sans parler de mes autres hématomes. J’étais même pas sure de comment j’avais obtenu certains d’entre eux. La soirée avait été longue on va dire. Et assez floue. Nous on se souvient. Oui mais jeveux pas savoir je pense. Je crois que je préfère pas savoir oui. Bref, ça allait pas être si facile que ça à dissimuler. J’ouvre ma trousse de toilette pour récupérer mon fond de teint. Et je commence à m’étaler ça sur la tronche sous les conseils de Jazz. L’avantage d’avoir un esprit qui a été styliste c’est qu’en cas de besoin de ce style, elle est utile. Plus que Marcus pour le coup. Je te permets pas. Comme si j’en avais quelque chose à faire. Je repose mon pinceau un bon quart d’heure plus part et observe le résultat. On remarque toujours quelque chose si on fait bien attention mais dans l’ensemble ça va. J’observe après mes bras, vérifiant que je n’avais pas trop de bleus. C’est bon. Rien de pire que d’habitude. Je touche du bout des doigts certaines de mes cicatrices. Le trou de mon épaule, la balafre sur mes côtes. J’ai l’impression que ma peau me brule. J’inspire un grand coup et m’extirpe de ma contemplation. Je vais être retard. Un coup de brosse dans les cheveux histoire que ça ressemble à quelque chose puis je vais passer une petite robe jolie. Maman apprécierait l’effort. J’aime pas trop la couleur mais bon. Jazz, s’il te plait. Ca te fait paraitre pâle ! Je soupire et rejoins ma famille qui m’attend dans l’entrée. Je suis prêeeete ! Je dépose un baiser sur la joue de la plus jeune de mes sœurs, beaucoup plus assurée que quand j’avais du me lever du sol de ma chambre. Je capte sans mal les regards de Elijah et Jake, l’un inquiet et le second vaguement de reproche. Je leur adresse un sourire pendant que Sophie, notre mère, nous presse pour qu’on sorte. Je rattrape Jake et lui donne un léger coup dans l’épaule. Souris un peu toi dis donc ! On dirait un vieux gronchon. Il a pas l’air de trouver ça drôle mais moi si. Je sais qu’il a compris. Je sais qu’ils ont tous compris que j’étais en retard parce que je tentais de retrouver figure humaine. Bah c’est évident. Ils te connaissent. Oui mais justement. Ils ne devraient pas s’inquiéter parce qu’ils devraient savoir que je finis toujours par revenir vers eux. Toujours. Je compte pas les abandonner. Jamais.

Tu comptes vraiment partir ? Je me retourne de façon tout à fait merdique vu que je suis assise par terre et que j’ai pas envie de bouger mon cul. Je manque même de tomber à l’arrière. Y a ma petite sœur, la petite dernière des Fraser, qui se tient debout à la porte de ma chambre. Je dégage d’un coup de pied la caisse que j’étais entrain de trier sous mon lit, préférant qu’elle n’en voit pas la contenu. Quoi ? Tu partages pas tes grimoires avec ta petite sœur ? Je sais qu’eux ne cachent pas leur pouvoir mais moi si. Je fais signe à Amélia de rentrer. Oui. Ah bah t’es délicate toi comme fille. Ah quoi ça sert de pas dire les choses comme ça ? Elle me demande si je pars. Je pars alors je réponds oui. Je trouve ça assez logique. Ca craint. Je la sens se blottir contre moi et je peux m’empêcher de frissonner. Avec les années je me suis habituée à ce que ma famille soit assez tactile avec moi mais ça reste pas évident. Ca ne serait pas ma petite sœur, je l’aurais repoussée. Mais pour eux, je fais l’effort d’accepter d’être touchée sans l’avoir prévu. Non c’est plus que tu es en permanence entrain de voir que y en a bien un qui va te toucher. Aussi… En fait non c’est totalement ça. Mais y a des trucs bizarre. Genre je tique beaucoup moins quand c’est Sophie ou Elijah que les autres. Ta mère et ton frère aîné… logique, quoi ! Si tu le dis Jazz. Fin tu oublies qu’au début elle avait peur de Elijah. On avait dit qu’on en parlait plus de ça, s’il vous plait. C’est suffisamment la honte et mes frères me le rappellent suffisamment souvent. Doucement, j’embrasse le crâne de ma petite sœur. Tu sais, je serais pas trop loin non plus. On pourra se voir de temps en temps. Je sais bien que c’est un demi mensonge. En avion, ou même en voiture, je ne serais pas si loin. Mais je sais aussi que je ne rentrerais probablement pas plus de quelques fois par an. Selon le temps où je serais absente. J’avais besoin de m’éloigner un peu. De partir quelques temps. De vivre seule, réellement seule. J’avais grandi dans un orphelinat, entourée d’autres gosses. Puis j’étais arrivé chez les Fraser où j’avais une imposante fratrie. Alors j’avais jamais vraiment vécu seule. Sans parler du fait qu’entre les esprits et les voix des morts que j’entends, je ne suis définitivement jamais seule dans ma tête. On se tait quand tu dors parce que tu réponds pas. Vous mais les hurlements ne cessent jamais et ils résonnent même dans mes rêves. J’ai besoin de m’éloigner un peu. De me chercher comme dit Maman. De découvrir ce que c’est de devoir s’occuper de soi que dit Papa mais il se moque de moi. Je sais qu’ils veulent que je devienne plus responsable. Je crois qu’on a juste pas la même définition du mot. Mais comment expliquer à vos parents, qui vous aiment et veulent vous protéger, que la douleur est la seule chose qui vous soulage ? Tu leur dis pas. Voilà. Et même si on sait que c’est vrai, permets moi de te dire que je trouve ça dérangeant aussi. Je sais Temperance. Parce que tu es chargée de veiller sur moi aussi. Je retiens un soupire et souris à ma petite sœur. Aller, tu m’aides à trier mes fringues ? En échange, je te laisse celles qui te plaisent et en mon absence, tu as le droit de te servir. Je vois un sourire de malice se dessiner sur son visage. Je laisse à Papa le problème de gérer la longueur de mes tenues sur ma petite sœur. Et la décence, je doute que les trous dans le tee-shirt soient bien vu dans l’école privée et uppée où elle va. Je me lève et déplie mes jambes, riant en voyant ma sœur ouvrir mon armoire avec beaucoup de sérieux. Je ne sais pas combien de temps je pars mais je sais déjà qu’ils vont me manquer, horriblement, tous les jours. J’aime ma famille. Plus que tout au monde. Ils sont d’ailleurs la seule raison qui fait que je suis encore de ce monde.

Je regarde mon poignet qui pendouille bizarre et je suis secouée d’un fou rire. Elle est folle, je vous ai toujours dit qu’elle était folle. Merci pour le vote de confiance Marcus. Je retiens, je retiens. Fin, t’as le poignet cassé. La plus part des gens se tordent de douleur plutôt que de rire. Sauf que vous savez aussi bien que moi qu’avec les années, j’ai appris à vivre avec la douleur et qu’un poignet cassé je supporte donc assez bien. En plus, ils m’ont filé une dose assez forte d’anti douleur et… Elle est totalement défoncée à la Morphine oui ! Tu m’étonnes qu’elle rigole. Et bah voilà quoi. Puis vous avez vu la façon dont il pend bizarrement ? Ca me fait une main de t-rex. Non en fait Marcus, tu avais raison elle est folle. Je pouffe en regardant ma main. Erf, je l’avais peut-être bien méritée celle-ci. De main cassée ? Totalement ! Temperance… J’ai toujours dit que c’était une mauvaise idée hein ! Mais tu n’en fais qu’à ta tête. Tu connais cette campagne pro-ivg qui dit un truc comme « mon corps, ma décision » ? Je vois pas où tu veux en venir. Moi si. Mon corps, ma décision. Et c’était ma décision de faire le trottoir. Décision stupide. Jamais dit le contraire. Moi je trouve pas ça si stupide. Toi, Marcus, de ton vivant, tu gérais un bordel ! La prostitution tu dois t’y connaitre pas trop mal effectivement. Pourquoi ? Je lève les yeux au ciel toute seule. Pourquoi Temperance ? Tu poses vraiment la question ? Je veux dire depuis le temps tu as pas compris pourquoi je fais toutes ces choses que tu trouves stupides ? Parce que ça me faisait me sentir vivante. Un drôle de sentiment. Celui d’avoir quelque chose à perdre. Celui d’être là pour quelque chose. Et tu étais sur le trottoir pour être là pour quoi ? Je sais pas. Peut-être pour être là cette nuit et empêcher une de mes « collègues » de se faire tuer ? C’est peut-être qu’une coïncidence. Comme c’est peut-être le destin qui m’a mis là. Un peu comme le destin avait fait tombé mon dossier médicale entre les mains de Sophie y a des années de ça, juste quand elle et James voulaient adopté. Le destin a joué en ma faveur, ils m’ont sauvé. Je me sens une petite dette au destin depuis. T’es con, tu le sais ça ? Je dirais que c’est la faute de la famille. Un peu comme je fais semblant d’ignorer que Sophie sait ce qui m’est arrivé quand je suis pas shooté à quelque chose. Doucement, je rigole. Au moins vous avez pas l’air de souffrir. Je sursaute presque en attendant la mélodie de cette voix. Je relève la tête vers le médecin qui vient de rentrer dans la pièce des urgences où on m’a collé. Il est jeune. Il est… je sais pas. Ses yeux croisent les mains alors qu’il s’assoit sur le tabouret devant moi et attrape ma main, sans prévenir. Mais pour une fois je ne frissonne pas, je réagis pas violement. J’ai le regard plongé dans le sien, le mien s’agrandissant de surprise. Il y a quelque chose de familier à son visage. Quelque chose de familier à sa voix, si douce si rassurante. Vous me donnez votre nom ? Je dois vérifier que vous vous en souvenez. Mai. Vous êtes sur ? Tu sais bien que c’est pas Mai ton état civil, joue pas la conne. On a pas envie de passer la nuit ici. Je grogne et il arrête de bouger mon poignet, surement en ayant peur de m’avoir fait mal. Maiwen Fraser. Ca me fait pas mal, vous pouvez continuer. Je vois la surprise dans ses beaux yeux maintenant. Vous avez pas mal ? Non. Je sens qu’il manipule toute fois mon poignet avec une délicatesse particulier pendant qu’il m’installe un atèle. Oh, et moi c’est Aidan Bowman. Je relève les yeux de ses main sur mon poignet à son visage qui m’hypnotise. Ce serait injuste que vous me donniez le votre et que je vous donne pas le mien. J’esquisse un petit sourire. Enchantée. C’est le cas de le dire. Tu causais de destin c’est ça ? Mon sourire s’agrandit en entendant le ton moqueur de Jazz dans ma tête. Pitié. Pas ça. Préservez nous un peu. Et ça, sans la moindre surprise c’est Temperance. Il me sourit en retour. Oui peut être le destin. Quelle autre raison justifierait le fait que je connaisse déjà ce sourire ?

Je dégage mes chaussures d’un coup de pied dans chaque talon en soupirant de bien-être. Mal à tes petits petons ? Avec une grimace, j’ignore la moquerie de Marcus. J’avais beau avoir des chaussures confortables, rien n’est confortable après une garde de 24h aux urgences. Je suis pas médecin. Je suis juste infirmière en formation et je douille déjà. Je me demande comment Aidan à pas choisir cette vie. Il est con. Avant de me rappeler que je choisis cette vie aussi. Un petit sourire se pose sur mon visage alors que je retire mon pull que je jette dans un coin de l’appartement. J’ouvre la porte de frigo et en sors une bouteille de jus d’orange. Sans aucune gêne, je bois directement à la bouteille. Dégueulasse. Oui je sais. Mais après tout, je vis dans cet appartement qui est le mien. Et Aidan m’a épousé alors il peut bien boire dans la même bouteille que moi non ? Ouais vous avez fait pire comme échange. Pire ? Moi je trouve ça encore mieux. En parlant de ça, je pouvais entendre l’eau couler dans la douche. Un sourire se posa sur mes lèvres alors que je retirais mon tee-shirt, le jetant à peu près dans le même coin que mon pull. Me dirigeant vers la salle de bain, je me débarrassais aussi de mes chaussettes et de mon jean. Puis dans la salle de bain, embrumée, je regardais le dos de mon mari derrière la glace de la douche. Huuum. Je suis définitivement la femme la plus chanceuse du coin. Je me mords la lèvre en contenant vaguement comme je pouvais mes hormones. D’une main assez fébrile, je retire mes sous vêtements et me glisse dans la douche. Bonjour toi. Doucement, pour pas le surprendre, je pose mes mains sur sa hanche et son épaule avant d’aller l’embrasser dans le cou. On peut dire ce qu’on veut, elle écoute plus là. Je sens une douce chaleur dans mon ventre, comme à chaque fois que Aidan est à proximité. Doucement, il se retourne. Bonjour vous. Come un électrochoc. OH PUTAIN ! C’est pas Aidan. BORDEL ! Oh merde. Je retiens mes pouvoirs d’exploser sans trop savoir comment sous le coup de la surprise. Je recule en sortant de la douche. Je suis surprise. On dirait Aidan mais sa voix, bien qu’étrangement connue, n’est définitivement pas celle de Aidan, qui me dirait jamais vous de toute manière. J’attrape le premier truc à portée de main. Il a l’air surpris aussi. On se demande pourquoi… Mais il a l’air d’aimer la vue aussi. Je le vois un peu mieux le choc passé et… on dirait réellement Aidan. Ses cheveux, son visage, son sourire… tout est Aidan. Mais mon instinct me hurle que ce n’est définitivement pas mon mari. Qui êtes vous et où est mon mari putain ? Que de vulgarité. Oh mais je vous ai pas sonné vous ! Une main dans mon dos, je charge mes doigts en pouvoir magique. Je sais pas qui est cette personne. Je sais pas ce qu’elle fout chez moi. Je n’ai aucune raison de ne pas la… Son frère, Marc. Il est au travail. Tu disais ? Je disais… SON QUOI ? Mais depuis quand Aidan a un frère ? Depuis quand il travaille ? Temperance commence pas, c’est pas le jour. Aidan a un frère. Sa femme. Mai Bowman. Instinctivement je précise mon nom de famille, notre nom de famille à Aidan et moi. Et surement à cet homme. J’avais jamais rencontré la famille de mon mari après tout. Je ravale ma magie. Ouais parce que « oh bonsoir chéri. J’ai tué ton jumeau » c’est pas top quand il rentre du taff. Je recule encore de quelques pas et j’attrape un peignoir à tâtons pour m’enrouler dedans. J’ai pas envie que le frère de mon mari me voit à poil. Le frère… le frère de mon mari… BORDEL !

Je suis assise sur mon lit d’adolescente et… je me sens bizarre. Pourtant, t’es pas droguée à quoique ce soit pour une fois. Oui. Pas chez mes parents. Enfin… plus chez mes parents. Ouais parce que fut un temps. Je sais. Mais c’est plus que… je me sens pas top en fait. La faute à qui ? Ah moi je sais. Non à l’autre enculé de Bowman qui t’a abandonnée. Temperance… Oui Temp. Arrête. Tu vois bien qu’elle a pas besoin de ça. Merci Padraig…. J’ai pas besoin que tu t’en prennes à lui Temperance. Surtout qu’on sait tous que c’est de ma faute et pas de la sienne. On sait tous que ça aurait été moi à sa place vous m’aurez poussé à faire ce qu’il a fait. On sait tous que… je suis la dernière des paumées. Rageuse j’essuie une larme qui a coulé sur ma joue. J’aime pas pleurer. J’aime pas le fait de pleurer pour quelqu’un d’autre. Et j’en veux particulièrement aux deux Bowman pour m’avoir fait pleurer dans la maison de mes parents. Au premier pour m’avoir abandonnée quand j’aurais préféré qu’il reste. Pour m’avoir fait baisser toutes mes défenses, pour m’avoir fait dire que je l’aimais et m’avoir laissé. J’avoue. Elle a même pas dit à Sophie qu’elle l’aime mais à Aidan si… comme quoi. La ferme. Et à Marc de m’avoir forcé à retourner chez mes parents. Tu lui en veux vraiment ? A Marc ? Non. C’est le pire. C’est… quand j’ai compris qu’il savait qui j’étais j’ai tellement flippé que je lui ai vaguement explosé la tête dans le mur. Mais quand j’ai compris qui lui était, que c’était Marc, mon Marc bah… je peux pas lui en vouloir. Je peux pas. Je sais. Et je sais qu’il sait. Mais… je sais qu’il veut prendre soin de moi, que lui aussi ce sent coupable de ce qui nous ait arrivé gamin sauf que j’aime pas qu’il prenne soin de moi. Personne prend soin de moi. Si nous. Personne d’autre que vous. Et tes parents. Et mes parents. Et ta fratrie… OK ! C’est bon j’ai compris. Je soupire et me laisse tomber à l’arrière dans mon lit. J’ai besoin de temps. J’ai aussi besoin de trouver que je vais faire de ma vie. Oui ça serait pas une mauvaise idée. Je peux pas rester infirmière. Je suis tellement pas crédible avec mes œil au beurre noir tellement régulièrement que… Et si ? Oui. J’ai encore rien formulé ! J’ai encore rien dit merde ! On est dans ta tête petite. Et c’est une bonne idée. Je souris. Oui c’est une bonne idée. Oui je vais pouvoir faire que chose de ma vie. Oui… Je souris. Stupidement, j’arrive à sourire.

Je suis assise en tailleur sur la table de l’arrière-boutique, mes feuilles étalées toutes autour de moi. Ouais c’est vaguement le bordel là Mai. Je sais, je sais. Non puis en plus, on t’a déjà dit que c’était vraiment pas décent comme façon de s’asseoir. Je lève les yeux au ciel en soupirant. Je vous ai demandé votre avis sur ma façon de m’asseoir franchement ? Non. Et puis on est au vingt-et-unième siècle les gars, ça n’a rien d’indécent pour une fois de s’asseoir en tailleur. En jupe ? Mais est-ce que je suis en jupe là ? Roh puis je sais plus où j’en suis à cause de vous moi. Je soupire et regarde le résultat affiché par ma calculette. Ah oui, j’en étais là… J’avais déjà dit que la comptabilité j’aime pas ? Y a à peu près une dizaine de minutes ouais. Bah j’aime toujours pas mieux maintenant. J’adorais ma boutique. Sérieux, j’adorais mon petit truc bien perso bien à moi. Mais j’avais vraiment pas envie de faire ma comptabilité. Sauf que je pouvais pas non plus me permettre de foutre ce boulot là à quelqu’un d’autre. Du coup c’était moi qui m’y collais avec beaucoup de patiente, de tête et de prise de tête surtout. Beaucoup trop de prises de tête. Tu es sure que c’est ça qui te prend la tête ? Je fixe ma théière encore à moitié remplie avec les feuilles d’infusions qui flottent dedans. Oui c’est peut être bien ce que j’ai mis dans mon thé qui me prenait la tête. Mauvaise habitude je sais Temperance. Encore un truc dont je n’ai pas réussi à me débarrasser, dont vous n’avez pas réussi à me débarrasser. Ouais je sais, ça me colle à la peau. Ouais je sais ça vous plait pas. Ouais je sais. Ouais tu sais. Je soupire et tend la main. Je trouve sans mal la petite tête de Holmes, qui se mit à ronronner à peine le touchais-je. Je souris doucement, détendue par le seul bruit que produit mon chat. Mon chat… Je vois la porte de l’arrière-boutique s’ouvrir et je le lève la tête vers mon employée. Oui ? Y a ton frère. Oh non… Je grince des dents. Mon frère… je ne demande pas lequel. Je sais. Je sais de qui elle parle. Y a qu’un seul de mes frères qui vient parfois ici. Y a que… je soupire. Dis à Elijah que j’ai pas envie de le voir. J’avais l’impression d’encore sentir ma joue me bruler. Je n’en avais rien à faire qu’il ait déterré mon passé de prostituée. Rien à faire qu’il sache pour Aidan. Mais il m’avait frappé. Elijah m’avait frappé. Et je m’étais sentie tétanisée. Si mal. Envie de vomir. Respire. Oui. Il voulait pas. Oui mais il a. Et il sait. Il se souvient de moi quand je suis arrivée. Il… C’est pas Elijah. C’est… je sais pas. Il est barbu. Wesley n’ait pas barbu. C’est donc… c’est Jake. Je manque de tomber de surprise, pensant qu’il s’était peut être passé quelque chose. Personne n’avait vu Jake depuis que Elijah et lui s’était pris la tête. Ou personne ne te l’a dit… Huum… Je saute de ma table. Et je cours jusqu’à la boutique. Là, écoutant que mon instinct, je me jette au cou de Jake. Tu m’as manqué petit frère. Tu sais que vous avez pour ainsi dire le même âge ? Taggle.


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Lun 19 Déc - 22:14

After Genosha

Life goes on
Je suis assise sur mon lit, les jambes croisées et le dos appuyé contre le mur. Je respire difficilement et j’essaye de me calmer mais c’est pas tout à fait efficace. J’ai lu ce livre sur la méditation y a quelques temps et j’essaye de me souvenir ce que ça dit. J’essaye de focaliser mes pensées sur quelque chose d’agréable mais la douleur qui m’écraser la poitrine à chaque fois que j’inspire de l’air. Et j’arrive pas à inspirer fort. Alors du coup, j’inspirais plus souvent et j’avais plus souvent mal. J’envoyais rageusement ma tête à l’arrière et elle cogna dans le mur. Mais même cette douleur la n’était pas assez forte pour me faire oublier l’autre. Rien n’y arrivait. J’avais juste mal. Ferme les yeux. Pense à quelque chose de bien. Je lève la main et je la pose sur mon collier. Je me sens tout de suite plus calme. J’ai jamais trop su pourquoi ça me faisait ce genre d’effet. Tout ce que je savais c’était que ce collier en bois, en forme de chat, me suivait partout depuis ma naissance et qu’il était l’un des seuls trucs que j’avais réussi à garder. Même ma couverture, à mon nom pourtant pas commun, avait disparu dans l’orphelinat. Que le collier non. J’inspire une nouvelle fois, tentant de me focaliser sur ce collier mais la douleur me déchire à nouveau en deux. Je laisse des larmes couler sur mes joues, sachant que j’étais seule et que personne les verrait. Et c’était justement quand je formulais cette pensée que j’entendis la porte de ma chambre s’ouvrir. Je gardais les yeux fermés, priant pour que la personne ressorte aussi vite qu’elle était venue. Mais je sentis un parfum envahir mes narines, une douce odeur de Jasmin. Et une main se poser sur mon tibia, doucement pour pas que je puisse sursauter. J’ouvre les yeux et devant moi… la plus belle personne que j’avais jamais vu. Elle avait un visage qui ressemblait à celui d’un ange. Elle avait des yeux doux qui me regardaient sans aucune méchanceté, sans aucune pitié avec même de l’admiration. La première fois que je croisais ce genre de regard. Bonjour. Bonjour… J’écarquille les yeux d’entendre ma propre voix tellement ça arrive peu souvent. Mais la sienne était tellement douce. Je m’appelle Sophie. Et si tu es d’accord avec James, on aimerait devenir tes parents. De la main elle désigne l’homme dans l’encadrement de la porte. Je le regarde et il me sourit. Il est moins beau qu’elle. Mais il dégage la même impression de quelque chose de paisible qu’elle. Je reporte mes yeux sur Sophie, croisant à nouveau son regard. Elle a l’air sérieuse. Elle est sérieuse. Elle veut devenir ma mère. Il veut devenir mon père. Ils veulent que je sois leur fille. Moi Mai, la petite fille dont personne ne voulait même quand j’étais encore qu’un bébé ? Eux ils… j’inspire à nouveau et cette fois ci les larmes qui coulent de mes yeux ne sont pas seulement lié à la douleur. Je hoche la tête en attrapant la main de Sophie. Elle la sert dans la sienne et doucement, m’embrasse sur le front. Personne m’avait jamais embrassé sur le front.

Je hurle avant d’exploser de rire. J’ai la respiration à moitié coupée, à peu près au tant par mon rire et les cris que par le fait que j’avais l’épaule de mon frère appuyée contre mon ventre. Enfin on pourrait aussi dire que j’avais mon ventre appuyé contre son épaule mais il manquerait plus qu’on le plaigne. Après tout, personne n’avait dit à Elijah de m’attraper comme si j’étais un sac de patate et de me jeter en travers de son épaule. Enfin si Wesley lui avait proposé de faire ça. Et ça faisait beaucoup rire tout le monde. Saleté de traitre, repose moi au sol tout de suite ! Je me débattais sans trop de conviction. Sans conviction. Tout le monde dans cette famille savait que si je me débattais réellement, Elijah et peut être moi aussi aurait besoin d’un passage aux urgences derrière. Et tout le monde faisait semblant de pas savoir ça. J’entendis même James, notre père, dire de faire attention à ne pas se blesser. Je souris. Je souris parce qu’on fait comme si tout était normal. Ils font comme si j’étais normale et comme eux et non comme si j’étais, ce que je suis d’ailleurs, un punching ball vivant. Du genre qui rend les coups par contre. Je continue de rire, le souffle assez court pendant que mon frère, me prenant aux mots décide de me reposer au sol. Ou plutôt de me lâcher pour que je tombe. Je bats des bras et l’attrape pour qu’il m’accompagne dans ma chute. Ce que je n’avais pas prévu ? Que mon dos n’allait pas rencontrer la plage de sable mais l’eau. Je poussais un cri en sentant le froid parcourir ma colonne vertébrale. PUTAIN DE MERDE ! MAIWEN ! Oh ça s’est ma mère qui m’a entendu jurer je pense. Nan je suis sure ? Y a que quand je balancer ce genre de langage devant ma petite sœur qu’elle m’appelle Maiwen. Parce qu’elle sait que je déteste qu’on m’appelle comme cela. Même quand elle me récupère au poste de police elle dit pas ça. Elijah… y a des jours je te déteste. Je bougonne en me relevant pour sortir ma tête de l’eau. Je soupire en passant une main dans mes cheveux en batailles et trempés. Elijah n’en prendra pas ombrage. Il sait que je déteste pas. A vrai dire, il est même en train de rire tout en crachant ce qui me parait être une algue. Degueulasse. Mais je souris aussi. C’est la première fois qu’on profite de la plage comme ça. Parce que bon, en Ecosse la plage voilà quoi. Quand il ne pleuvait pas, il faisait généralement trop froid pour se baigner ou autre. Alors que maintenant à Genosha, on allait pouvoir profiter de la plage toute l’année avec le climat de l’île. Je souris. J’avais un peu tiré la tronche quand James, Papa, nous avait annoncé qu’on déménageait. Puis j’avais compris que ça me permettrait de laisser une partie de ma vie derrière moi, même si elle avait toujours effet sur moi. Puis j’avais compris que la vie à Genosha, ca serait pas si mal. Et puis il y aurait ma famille. Je souris en regardant Elijah. T’es toujours aussi space toi. J’explosais de rire.

D’un mouvement, je jette mon torchon sur une épaule et d’un autre, j’attrape le téléphone poser sur le bar. J’appuie sur un bouton et les basses se mettent à vibrer. Je souris, ferme les yeux et… Elle va encore danser toute seule. Je sursaute en entendant cette voix. J’ouvre les yeux et regarde autour de moi. Mais non, le bar est vide. C’est normal à cette heure-là de la journée. Et… je sais que y a ces voix là. Je les entends assez régulièrement. Je sais pas d’où ça vient. J’ai l’impression de devenir folle. J’ouvre le robinet et me passe un coup d’eau sur le visage. De toute manière avec la chaleur qu’il a fait cette nuit, mon maquillage a fini de se barrer dans tous les sens. J’inspire un grand coup et recommence à dandiner mes fesses dans mon bar. Je continue de laisser l’eau tourner et attrape un panier de verres sales. Je ne chantonne tout en lavant les verres. I’m friend with the monster who under my bed. Geta long with the voices inside my head. Je souris devant l’ironie de la situation. Bon d’accord, il n’y avait pas réellement de monstre sous mon lit ou alors je ne savais pas qu’il était là, je vous le jure. Je souris en attrapant le torchon sur mon épaule pour essuyer les verres. J’étais si fatiguée que même la musique ne suffisait pas à retirer le côté mécanique des mouvements que je faisais. Je baillais grandement tout en chantant ce qui donnait quelque chose d’assez comique. Très comique oui. Et j’ignore ces bruits dans ma tête. Je soupire doucement. Je regarde mon téléphone en me demandant si je vais appeler mes frères. Après tout, je sais que si j’appelle à l’appartement je tomberais sur l’un des deux plus grands, Weasley vivant chez nos parents. Et à vrai dire, j’appellerais chez Jake et éventuellement ce serait Elijah qui serait au bout du fils vu qu’il y vivait depuis la mort de Sara. J’hésitais à appeler ou passer sans appeler pour leur ramener de la vraie nourriture. Sauf que j’avais pas envie de cuisiner quelque chose tout de suite et que je n’avais donc que de la bouffe végétarienne de prête. Or, mes frères ne partageaient pas mon amour pour le végétarianisme. Ils étaient plutôt viande rouge quoi. Je hausse les épaules, me disant que je verrais ça plus tard. J’ai pas fini pour le moment. J’étais encore tranquillement entrain d’essuyer mes verres. J’étais d’ailleurs toujours occupée à ça quand j’entends autre chose que ma musique : la sonnerie de mon téléphone. J’appuie sur la touche pour décrocher. Oui Marc ? Un sourire se pose sur mes lèvres. Marc. On se connait depuis l’orphelinat. On s’est retrouvé ici à Genosha. C’est une longue histoire. Et puis, Bowman… j’ai toujours trouvé que ce nom de famille sonnait bizarrement dans ma bouche. Beaucoup trop familier pour n’être que le nom de Marc mais qu’est-ce que ça serait d’autres ? Ouais. J’ai oublié mes clefs et… Tu veux dire que les clefs que tu m’a piqué ? [colr=slategrey]Mes clefs quoi.[/color] Je lève les yeux au ciel. Ca fait des mois que Marc squatte dans mon appartement. A vrai dire ça ne me dérange pas vu que sinon je l’aurait foutu dehors manu militari. Et ça permettait que Holmes soit pas seul dès que j’étais dehors. Bon, je peux passer au bar quoi ? Je souris et hoche la tête avant de réaliser que Marc en peut pas me voir à distance. Donc… Vas y viens. Je raccroche aussi vite et m’active pour finir ce que j’ai à faire dans le bar. Je nous connais. On va se poser avec un paquet de clope et une bouteille et on rentrera pas à l’appartement. Je nous connais que je dis. Je sors un paquet de chips pour aller avec celui de clopes que je pose sur le bar et finis de tout ranger. J’étais entrain d’envoyer un message à mes frères, leur proposant de se voir avant que je commence mon service du soir, après une sieste donc, quand Marc passe la porte du bar. Je note l’air de déterré. Je lève un sourcils. T’as une sale gueule. C’est gentil. Je me suis vu dans le miroir. Je ricane en appuyant sur envoyer. Puis j’attrape deux verres et nous sert du scotch, directement arrivé d’Ecosse, de chez nous. Vas y raconte.
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Lun 19 Déc - 22:18
Petit Mai est enfin arriverrrr. Rebienvenuuuuu et amuse toi bienn
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Lun 19 Déc - 22:27
T'es tellement trop la plus belle. I'm friends with the monster that's under my bed Get along with the voices inside of my head (maiwen) 1061801632
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Lun 19 Déc - 22:35
C'est que tu représentes pas trop mal la beauté de cette famille I'm friends with the monster that's under my bed Get along with the voices inside of my head (maiwen) 1061801632


Merci Rachel I'm friends with the monster that's under my bed Get along with the voices inside of my head (maiwen) 16650110
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Lun 19 Déc - 22:36
Petite soeur trop belle de mon coeur I'm friends with the monster that's under my bed Get along with the voices inside of my head (maiwen) 16650110

Fais des folies! I'm friends with the monster that's under my bed Get along with the voices inside of my head (maiwen) 3827039187
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Mar 20 Déc - 1:02
MAI I'm friends with the monster that's under my bed Get along with the voices inside of my head (maiwen) 3805339103 I'm friends with the monster that's under my bed Get along with the voices inside of my head (maiwen) 16650110

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Mar 20 Déc - 1:33
Je t'ai pas dit rebienvenue à toi I'm friends with the monster that's under my bed Get along with the voices inside of my head (maiwen) 2526280923

REBIENVENUE !
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Mar 20 Déc - 12:02
/me retiens Raven par la manche "RAVEN COUCHEE !"

Reienvenue vous I'm friends with the monster that's under my bed Get along with the voices inside of my head (maiwen) 3542309723

Bon courage pour ta fiche I'm friends with the monster that's under my bed Get along with the voices inside of my head (maiwen) 16650110
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Mar 20 Déc - 12:50
PRYPRY I'm friends with the monster that's under my bed Get along with the voices inside of my head (maiwen) 1033788476 I'm friends with the monster that's under my bed Get along with the voices inside of my head (maiwen) 16650110

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Mar 20 Déc - 16:53
Bienvenueeeeeeeeeee encore une fois I'm friends with the monster that's under my bed Get along with the voices inside of my head (maiwen) 4160370317
Et bonne chance pour ta fiche I'm friends with the monster that's under my bed Get along with the voices inside of my head (maiwen) 2878492219 I'm friends with the monster that's under my bed Get along with the voices inside of my head (maiwen) 16650110
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Mer 21 Déc - 3:35
Bienvenue à toi :D
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Ven 23 Déc - 11:56
Re bienvenue par ici et bon courage pour la rédaction ♥️

Et puis cette tête I'm friends with the monster that's under my bed Get along with the voices inside of my head (maiwen) 1737580043
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Eternity

Eternity
Force de l'Univers
More about you : « Before you stands the embodiment of actuality. We may exist in myriad fashions and over the millennia have. So do not pester us with matters of little import, for unlike ourselves, our patience is not without limits. »
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Mer 11 Jan - 15:51

FÉLICITATIONS

you are one of us now

Tu as officiellement perdu tes souvenirs et tu es maintenant un habitant de l’île paradisiaque de Genosha!


blblblblbl j'adore Mai! J'adore ses esprits! Elle va faire voir des couleurs à tous ceux qui croiseront son chemin! Je suis bien contente que tu aies réussi à l'incorporer au contexte de HoM :D Superbe fiche ma jolie I'm friends with the monster that's under my bed Get along with the voices inside of my head (maiwen) 2878492219


Maintenant que tu es validé, que tu as ton groupe et ta couleur, il est maintenant le temps de t’amuser avec nous! Mais avant tout pense à passer dans ce sujet pour recenser ton pouvoir et/ou ton métier et/ou ta ville de résidence. Ensuite, va poster ta fiche de liens et de rps pour qu’on puisse venir t’harceler! Si tu es un peu perdu n'hésite pas à faire un tour dans la partie I need a hero. Si tu souhaites t'inscrire au loto du RP, tu n'as qu'à t'inscrire! Un partenaire et un sujet te seront donnés! Tu peux aussi créer un scénario. Surtout, n’hésites pas à passer sur la CB, dans les jeux et le flood pour du fun fou!

J’espère de tout mon cœur que tu te plairas sur House of M!

Il ne me reste qu’à te dire : BON JEU!
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