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show me what you’re made of
✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦
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Jeu 5 Jan - 22:01



show me,
what you’re made of

Gavin & Jean

La journée avait été longue et pourtant tellement loin de se terminer. La dernière tâche qui te restait à effectuer ? Un entraînement avec l’un des nouveaux venus. Le fameux Gavin Parson. Tu dis fameux mais tu ne le connais même pas. Tu l’as aperçu quelques fois ces dernières semaines mais n’avait pas fait par de mission ou de tâche à ses côtés. Tu ignores presque tout de lui et ça t’intrigue. T’inquiète même. Tu ne connais pas ses convictions, ses motivations au sein de la Garde Rouge. Ils n’était pas encore présent lorsqu’il y a eu… tous ces évènements l’été dernier. Même si tes anciens collègues semblent fermer provisoirement les yeux sur tes capacités hors normes, tu n’avais aucune idée de ce qu’un type dans son genre ferait si ton émergence revenait te dire bonjour. Et comme on dit : “ soyez proche de vos amis et encore plus de vos ennemis “. Même s’il n’était pas l’ennemi. Pas encore du moins, jamais si possible. Tu préfères prendre les devants. Tu veux savoir ce qui se cache derrière ce tas de muscle. Et surtout comment en venir à bout.. au cas ou.

Tu traverses les couloirs familiers du bâtiment avant de descendre les nombreuses marches de l’escalier qui mène au rez-de-chaussée. Une fois tout en bas, tu longes l’allée en face de toi pour finalement atteindre le terrain d'entraînement. Il occupe une partie des pièces du rez-de-chaussée ainsi que l’extérieur. Logan aime bien vous voir faire des tours de piste. Tu poursuis ta route jusqu’à atteindre une salle recouverte de tapis de judo - pour amortir les chutes apparemment. Direction les vestiaires, tu te changes rapidement, adoptant une tenue plus pratique pour l’effort que tu t’apprêtes à fournir. Depuis ton accident, tu as réussi à retrouver ta forme et plus encore. Ton endurance est meilleure. Tes réflexes et même ta force se sont accrus. Vêtue d’une legging et d’une brassière de sport, tu retournes à ton point de départ. Toujours personne. Tes yeux cherchent l’horloge fixée au-dessus de la porte, l’heure prévue est passée, tu as toi même quelques minutes de retard.

Haussant les épaules, tu commences à sautiller sur place pour t’échauffer. Tu secoues les bras et fais quelques foulées rapides puis plus lentes. Tu étires tes jambes, secoue tes poignets et tes chevilles. Tu es à froid et désires plus que tout au monde éviter les blessures. 3 mois d’arrêt t’ont largement suffit et tu ne veux prendre aucun risque. Une dizaine de minutes plus tard tu es prête, il ne manque plus que ton partenaire, toujours absent. Ca commence à t'agacer. Un peu. Beaucoup. Tu fixes l’aiguille des secondes faire encore un tour. C’était quoi cette manie qu'avaient les mecs de la garde à te faire poireauter comme ça ? Poussant un soupir, tu t’avances près d’un sac qui se trouve au coin de la pièce et balance un coup dedans, sans prendre la peine de mettre de gant de boxe. Tu lances une droite, suivit d’une autre gauche et même d’un coup de pied. Ta respiration s’agite tandis que tu te défoules sur le pauvre sac suspendu que tu as choisi comme cible. Entre deux souffles tu distingues enfin le son d’une foulée dans ton dos. « Gavin Parson ? A priori la ponctualité n’est pas ton fort. » Tu répliques d’un ton sec, avant de tourner la tête vers la personne qui vient d'entrer dans la salle d’entraînement. Tu le jauges rapidement du regard avant de croiser les bras autour de ta poitrine, la tête légèrement penchée sur le côté. « Personnellement j’ai prévu de faire autre chose de ma soirée, donc si tu pouvais t’activer. T’es déjà échauffés ? » Tu balances sur le même ton.



Jean : #F19E34

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Mer 18 Jan - 2:09
Ce n'était pas que Gavin faisait preuve de mauvaise foi. Ce n'était pas qu'il avait envie d'etre mou. Ce n'était pas qu'il voulait passer pour un lâche mais il fallait avouer que la situation était chiante. Cela ne faisait pas longtemps qu'il était arrivé, il était d'ailleurs une des dernières recrues en date mais était-ce une raison pour lui faire subir ça ? Bon, en réalité, oui, c'était une raison et le colosse le savait, s'en doutait même. L'Elite ne recrutait que les meilleurs et s'il se trouvait dans ses rangs, c'est parce qu'il pouvait faire parti des meilleurs. Ne restait qu'à lui de le prouver, de se faire sa place, quitte à supporter des entraînements imposés par toutes les Jean Grey du monde.

Il n'empêchait que c'était agaçant. En fait, l'entraînement restait le cadet de ses soucis. Ce qu'il n'avait pas apprécier en revanche c'était qu'on l'oblige à faire ce qu'il ne voulait pas faire. Certes la cohésion dans un groupe se faisait grâce aux paroles et aux compromis, mais bon, voilà. Se faire prendre de haut, il n'aimait pas ça. Sagement et pour ne pas se faire d'ennemis des le début, le nouveau s'était contenté d'accepter la proposition avant de retourner à son travail. Les heures passèrent et les multiples missions ou tâches venaient occulter le souvenir d'un rendez-vous donné auparavant. C'est un collègue qui vint donner un coup de coude à Gavin pour lui rappeler son entretien.

Dans un soupir, le géant avait abandonné ses derniers dossiers pour se diriger d'un pas traînant et peu motivé jusqu'au sanctuaire qu'il vénérait plusieurs fois par jour, quand il en avait l'opportunité. Se changer puis pénétrer au lieu de combat le fatiguait déjà mais puisqu'il était homme de parole... Il fallait bien se lancer.

La rousse vit le blond et les paroles ne manquèrent par de renfrogner le mastodonte qui se demandait déjà pourquoi il était venu. Pourtant, avant d'avoir la réponse à sa question, ses lèvres s'entrouvrirent pour adresser quelques mots à son adversaire, a mi-chemin entre l'ennui et l'agacement.

- Grey, si tu ne m'avais pas demandé de venir, tu serais déjà en train de vivre ta vie. Et pour ta gouverne, je suis ponctuel. J'ai juste délibérément oublié cette rencontre.

L'honnêteté de Gavin venait encore de prendre le dessus sur la raison qui lui hurlait de répondre uniquement à la dernière question. Échauffé ? Pas encore. Dans sa tenue de sport, le blond s'échauffait patiemment en détaillant le bout de femme caractérielle devant lui. Il ne comprenait pas les motivations de la rouquine. Pourquoi tenait-elle tant à se retrouver là, avec lui ? Jauger valait la peine d'attendre patiemment un type qui venait à reculons ? Étrange comme façon de penser. Néanmoins, une fois prêt, le soldat se planta devant la vétérante rouge.

- On peut y aller.

Pliant les genoux, se mettant en position défensive, une part de Gabin souhaitait juste se dire qu'il suffisait de laisser faire l'autre pour être débarrassé de cette tâche qu'était le combat.
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Mer 25 Jan - 9:30



show me,
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Gavin & Jean

Tu n’aimes pas perdre ton temps. Vraiment pas. Et attendre quelqu’un qui n’a pas l’air décidé à venir, encore moins. C’est le cas de ton nouveau collègue Gavin. Son manque de motivation est palpable et tu te retiens de lever les yeux aux ciels et te contentes de lui balancer la première chose qui te viens en tête. La réponse du blond te fait hausser un sourcil sous la surprise. « Tu comprendras rapidement que ce genre d’exercice sera quotidien. Je suis peut-être la première à te le demander mais certainement pas la dernière. Alors un conseil, évite d'oublier délibérément d’autres entraînements. Particulièrement avec Logan. Et Whoberi aussi d’ailleurs. » Tu t'exprimes calmement. Tu es agacée de son retard mais loin d’être suffisante. La relation que tu as avec tes collègues est basée sur la confiance et le respect. S’il n’a pas encore le premier il vient de faire un pas en arrière concernant le second. Tu gardes le silence les lèvres légèrement pincées. Il s’active rapidement tandis que tu lui jettes quelques regards. Il a tout du gars solitaire et c’est ce qui t’effraie. Plus il sera dans son coin, plus tu te méfieras de lui.

Il s’avance finalement vers toi après quelques minutes. Il a le souffle plus rapide, tandis que le tien s’est calmé. Il te donne le feu vert et déjà sa posture change. Il met légèrement ses genoux en flexion, prêt aux premiers coups qui vont suivrent. Un sourire étire le coin de tes lèvres. Doucement d’abord, tu lances quelques attaques vers lui. Tu tentes des coups de poing et même quelques coups de pied à un rythme lent. Tu n’es pas là pour t’engager dans un corps-à-corps aussi brutal que sur le terrain. Voyant que les premiers réflexes sont bien en place, tu accélères le rythme et donne plus de rythme à vos échanges. Tu tentes diverses prises, cherches à le déstabiliser tout en maîtrisant la force de tes coups. Quelque chose cloche. Il ne réplique pas ou à peine. Il se contente de contrer et parer sans chercher à en faire davantage. Est-ce qu’il croit vraiment que ça va te suffire ? Piqué au vif par son manque de motivation, tu t’approches de lui prétextant un coup de poing mais viens finalement lui décocher un violent coup de coude dans le ventre. Tu t’écartes de plusieurs pas en sautillant. « Je sais pas à quoi tu joues mais arrêtes de faire les martyres. » Tu serres les mâchoires. « T’es pas là parce que t’es puni. Tu sais à quoi tout ceci sert ? » Tu t’avances à nouveau vers lui, relances plusieurs assauts rapides visant à le toucher un peu plus fort. « Tu connais les points faibles de tes collègues ? Les points forts ? Tu sais à quel moment ils seront en difficultés et à quel moment ils seront là pour sauver ton cul ? » Tu t’exprimes calmement, bien que tes phrases soient légèrement perturbées par les saccades de tes attaques contre lui. Tu ne vas pas t’arrêter pour bavarder et tu espères qu’il va bien écouter ce que tu veux lui faire comprendre. « Je m’en fou de ce que tu faisais avant. Ce qui m’intéresse c’est ce que t’es aujourd’hui et ce que tu feras demain. Quand on part en mission, c’est pas seulement ta personne que tu mets en jeu. La garde est une grande famille et tu as la vie de tous tes collègues entre tes mains. »

Certaines sorties étaient plus difficiles que d’autres et nombre de fois vous auriez pu revenir bien moins nombreux si vous n’aviez pas fait un travail d’équipe parfait. Vous vous deviez de connaître un minimum les atouts et les faiblesses des agents qui composent la garde. Ayant rapidement repéré une faille dans sa défense tu l’approches à nouveau et le déséquilibre jusqu’à ce qu’il tombe à terre. « Je ne suis pas là pour te faire la morale Parson. Je ne suis pas ton supérieur, mais te la joue pas loup solitaire blasé. » Tu tends la main vers lui pour l’aider à se relever. « Faut que t’apprennes à faire confiance à la garde. C’est.... » Compliqué. Même toi qui les connaissait tous depuis des années avaient des doutes quand à leur loyauté. Seraient-ils prêts à trahir Logan et à se ranger de ton côté ? « Ca ne sera pas simple tous les jours et c’est pour ça qu’on s'entraîne entre nous. Apprends les faiblesses des autres. Mémorises ce qu’ils savent faire de mieux. ». Tu te recules de quelques pas et lui fait une nouvelle fois face. Les avants-bras levés comme défense. « Maintenant, montre-moi vraiment ce que tu vaux Parson, parce que pour l’instant j’me demande toujours pourquoi t’es ici. » Un sourire se dessine sur tes lèvres. Peut-être qu’un peu de provoque le déridera et qu’enfin tu seras capable de discerner qui il est vraiment en tant qu’agent de la garde rouge.



Jean : #F19E34

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Lun 30 Jan - 1:45
Gavin laissait son adversaire palabrer inlassablement pendant qu'il se contentait d'esquiver, de parer et de renvoyer des coups mollassons pour faire croire qu'il s'intéressait un peu à l'entraînement. Au coup dans le ventre, il avait retenu sa respiration et serré les dents, surpris de l'attaque. Merde ! Il avait eu un manque de réflexe et se doutait que la rousse en profiterait pour le lui rappeler. Au lieu de ça, elle continuait dans sa lancée et le blond sentait une sorte de colère montée en lui. Non, pas de la colère, de l'agacement. Elle lui parlait comme s'il ne faisait pas l'effort de se rapprocher de ses collègues, comme si la situation était volontaire. Elle lui donnait l'impression de faire plus que la morale, de le juger sans connaître ses compétences, ses valeurs. Il s'était bien gardé de parler jusque là, acceptant sans broncher les piques et autres paroles déplacées selon le géant. Au moment d'être déstabilisé, le nouveau garde tomba a genoux et haussa un sourcil de surprise quand la femme vint l'aider à se relever en lui proposant sa main gantée. L'homme observa un instant la rousse se mettre en position de défense, envoyant une pique de plus au nouveau garde qui eut pour réflexe de froncer les sourcils.

Un rire. C'est tout ce qu'il répondit au discours de bienvenue de Jean. Un rire profond, amusé et surtout, prouvant son amertume à tout ce foutoir. Le colosse s'approcha alors de quelques pas de la femme et un nouveau regard se lisait dans ses yeux. Un agacement profond et surtout une envie de meurtre parce qu'il se sentait rabaissé. Fierté obligeait, il devait répliquer. Il fit mine d'envoyer une droit alors que sa jambe gauche balayait les jambes de sa partenaire de combat, l'obligeant à plier le genou. Sans attendre, le soldat poursuivit par une prise qui obligeait la jeune femme à rejoindre le sol, dos collé au tatami. Au coin des lèvres de Gavin, un sourire naquit, pas moqueur mais surtout provocateur. Il se releva et ne prit la peine d'aider la petite dame, la soulevant sans lui demander son autorisation.

- Grey, toutes tes belles paroles sont sympas. Pour un bleu. J'ai fais l'armée, le Shield et si je suis là, ce n'est clairement pas par hasard. J'ai été sélectionné pour devenir garde parce que j'ai les compétences requises. Parce que j'ai l'esprit d'équipe !

Un nouveau coup parti, en direction des bras de la jeune femme. Évidemment, il retenait sa force depuis le début mais cognait pour laisser la sensation d'un vrai duel.

- Je ne te permet pas de douter de mes valeurs alors que tu ne sais rien de ma façon de fonctionner.

Encore une fois, le blond vint frapper, laissait son coup résonner contre la défense adverse alors qu'il envoyait un low kick pour harceler les différents sens de Jean. Il en vint à vouloir l'acculer à la limite du tatami, évitant autant que possible les ripostes qu'elle envoyait, s'en mangeant tout de même une ou deux, si ce n'était plus, au passage. En reculant pour se remettre au centre de la mini arène de combat, le soldat se remit à ricaner.

- Tu sais, j'trouve ça marrant que tu me parles de confiance alors que tu débarques juste pour me jauger sur un combat. Scott Summers est un bon témoin de ce que je suis. Un bon soldat qui n'abandonne jamais ses frères et soeurs d'armes. Et même si je ne m'entend pas avec Jessica Drew, elle pourrait confirmer que je suis loin d'être un couard. J'irai me sacrifier même pour elle, si elle était en danger. Et tu sais pourquoi ?

Nouveau sourire et Gavin s'élança vers son ennemie du jour, la plaquant, tel un rugbyman, contre la surface de combat. La bloquant de son poids, il vint coller quelques prunes contre les avant-bras de la combattante puis il se releva et alla retrouver sa place, sautillant sur place.

- Parce que j'ai le sens du devoir, du respect et de la loyauté. Ce sont les valeurs qui me représentent et qui font que désormais, je donnerai ma vie pour chaque membre de la Garde Rouge. Parce que la famille, ça compte.

"Même toi, qui parle sans savoir." avait-il voulu rajouter. Il se contenta plutôt de recueillir les attaques de la femme en réfléchissant un peu à ce qu'il avait dit juste avant concernant l'agent Drew qu'il avait croisé quelques heures auparavant. Ils s'étaient toisés, ne s'étaient pas parlé mais ça en disait long sur leur relation. Effectivement, ils ne s'appréciaient absolument pas mais il savait qu'en cas de besoin, il irait jusqu'à la protéger. Même s'il priait pour que ça n'arrive jamais, en réalité. Qu'importait, il avait dit ce qu'il avait à dire et il était encore très gavé par tout ce simulacre quand il aurait suffit de venir le voir, de proposer un truc à faire ensemble. Il fonctionnait comme ça, lui. Depuis ses dix-huit ans. Il tissait des liens pendant les entraînements en groupes, partait en mission avec quelques collègues, apprenait à connaître les autres et enfin affinait la relation à base d'entrainement, de sorties et discussions. En parlant de souvenir, l'homme eut un instant de flottement, un éclair lui passant devant les yeux alors que Jean venait le cogner, le déséquilibrant au passage.

Gavin se tint le visage, la lèvre inférieure fissurée et ensanglantée. Avait-elle délibérément frapper fort ou alors c'était le fait qu'il ait entrouvert la bouche au moment de prendre la patate qui fit qu'il saignait de la bouche ? La lèvre avait déjà enflée mais le militaire s'en fichait, il se releva, essuya le sang le long de son menton et envoya un high kick qui se stoppa contre l'épaule féminine, avec une force toujours contrôlé alors que le gout métallique de l'hémoglobine envahissait la bouche du combattant. Il fallait qu'il crache, c'était une horreur cette sensation mais prenant son mal en patience, il avala sa salive en esquivant de justesse un retour vengeur de la demoiselle, parant tout de suite après une autre attaque sévère qui, sur le terrain, aurait pu le troubler suffisamment pour le mettre k.o au besoin. En tout cas, s'il fallait reconnaître que Jean était une adversaire sérieuse, compétente au plus haut point dans cette fonction même s'il trouvait qu'elle pouvait mettre n'importe qui à terre à cause de ses discussions ennuyantes.

Maintenant que ça bougeait sérieusement entre eux, il était temps de donner un air un peu plus réel à l'affrontement. Elle voulait voir de quoi il était capable ? Elle ne serait certainement pas déçu par la facette qu'il montrerait, celle du guerrier aguerri qu'il était quand il fallait tout donner pour protéger ceux qui devaient l'être, celle qu'il avait quand il fallait affronter le danger, celle qu'il avait quand il devait mettre l'autre hors d'état de nuire. Relevant les poings et les pliant de nouveau les genoux, il ne put s'empêcher de balancer une phrase avec son éternel sourire provocateur, une seule pour prouver qu'elle venait de gagner ce qu'elle cherchait depuis le début. Elle avait tout son intérêt.

- Approche, rouquine, j'vais te faire ta fête !
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Jeu 16 Fév - 23:40



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Gavin & Jean

Un mur. Ou une bête. Voilà ! Un ours. C’était tout ce que tu avais droit. Ah non, un rire aussi. Un rire mélange d’une dizaines d'émotions certainement - s’il en était capable - tellement improbable à tes yeux que tu ne réagis même pas. Tu te concentres sur les enchaînements qui suivent, du moins c’est ce que tu crois jusqu’à qu’il te feinte à droite pour te faire perdre l’équilibre à ton tour. Celles- là tu ne l’avais pas vu venir et ça t’agaçe légèrement. Pas car tu te retrouves finalement au sol lorsqu’il termine son petit jeu de jambes. Non, ça ne sera sûrement pas la première, ni la dernière fois que ton dos viendra flirter avec le tatami. Mais tu t’es laissé distraire par son attitude.

Sans que tu puisses demander ton reste tu te retrouves rapidement sur tes deux jambes, soulever comme un rien par le colosse à la mine bourrue. Stupide bonhomme. Tu te remets en place, te prépare à une nouvelle attaque de sa part mais c’est sa langue qui semble se délier. Un sourire au coin des lèvres, tu n’es pas plus surprise. Il ne t’annonce pas là un parcours hors du commun. L'armée et le Shield sont des cases presque obligatoires pour pouvoir porter l’uniforme rouge. Presque. Tu n’as jamais mis les pieds dans une caserne militaire. Tu n’as jamais eu à subir les contraintes de cette vie et pourtant tu foulais le sol du QG de la garde rouge depuis des années. Tu n’a jamais douté de sa place ici. Evidemment que non. Il fallait juste le motiver un peu. Et ça semble marcher car il s’élance à nouveau sur toi, visant les bras. Tu contres ses attaques et lui en renvoie une autre. Sa phrase suivante résonne avec un goût d’amertume et vient légèrement te perturber. Tu ouvres la bouche mais aucun son n’en sort, ta respiration s’est bloqué en même temps que tu avais mis en place une défense contre son prochain coup. Entre plusieurs de ses attaques tu parviens tout de même à placer une phrase : « J’ai jamais dit que je doutais de tes valeurs.  ». Il n’avait rien comprit à ce que tu voulais faire. Reprenant place au centre, il recule et tu avances légèrement, les bras toujours levés en position défensive.

Apparemment tu avais ouvert les vannes car c’est un autre flot de paroles qui sort de sa bouche. Flot que tu écoutes. C’est plus fort que toi, tu lèves les yeux au ciel quand il insinue que tu le juges. Tu tiques sur le nom qu’il te balance et met quelques secondes avant d’intégrer la suite de ses paroles. Scott ? Il connaît Scott ? Bien même, d’après la façon dont il en parle. Et tu ne peux qu’admettre au fond de toi que si Scott a confiance en lui, ce n’est pas pour rien. Seulement un sourire se dessine à nouveau sur le blond avant qu’il ne charge dans ta direction. Surprise par son geste et surtout résigné - tu sais que vos forces ne se valent pas et tu ne peux pas rivaliser avec la montagne qui t’arrive dessus - tu le laisses te plaquer brutalement au sol. Tu te prends plusieurs coups dans les bras, bloqué par le poids que représente ton collègue. Finalement quand il semble t’avoir assez maltraité il se relève et s’éloigne en sautillant. Rapidement debout, tu masses doucement ta peau qui a viré au rouge. Tu plisses les yeux entendant la suite de sa réponse. Ce ne sont que des mots. De beaux discours qu’il te balance en fanfaronnant. Tu n’y crois qu’à moitié, préférant voir ses actes plutôt que d’écouter ses belles paroles. Tu t’élances vers lui à ton tour, prête à lui rendre les coups qu’il t’a asséné à terre. Une parade et un high kick que tu étais presque certaine qu’il allait contrer, sauf que non. Ses avant-bras restent immobile et même si tu retiens le coup au dernier moment l’élan est trop fort et tu cognes sa lèvre de plein fouet. Il recule d’un pas, déséquilibrer. Tu te figes sur place, la bouche légèrement ouverte par la surprise. Ok. C’était un entraînement et tu n’avais pas dans l’idée de retenir tes coups… Seulement là, il n’avait eu aucune défense, aucune parade et il s’était pris ton pied en plein dans la tronche. Même si tu avais tendance à adopter le caractère de ta meilleure amie ces derniers temps, tu étais loin de te réjouir. Surtout que ça saignait. Tes yeux font la navette entre sa lèvre ensanglantée et ses yeux mais il se contente de s’essuyer rapidement et d’attaquer à nouveau. Légèrement surprise tu te prends le même coup que tu viens de lui donner sauf que le sien atteint ton épaule, résonnant dans l’ensemble de ton bras. Pas de pause : ok. Tu étais sur le point de stopper l'entraînement pour lui laisser le temps d’aller soigner ça ou au moins boire mais ton collègue ne semble pas de cet avis.

Cette fois c’est de ta bouche qu’un rire s’échappe. Tu ne peux pas te retenir quand tu vois sa posture et son allure de guerrier sur la face. Alors nous y voilà. On allait entrer dans le vif du sujet cette fois ? Avant même de t’élancer tu sais déjà que ça n’aura rien à voir avec ce qui s’est produit précédemment. Les coups allaient être plus brutaux et sûrement plus douloureux. Sa force devait de loin surpasser la tienne. Tant pis, tu t'arrangeras pour faire plus mal et pour mieux viser. Sans attendre tu franchis la distance qui vous sépare et balance le premier coup qu’il pare sans soucis. Le deuxième et le troisième aussi. Tu esquives lorsqu’il riposte et balane à nouveau un high kick rapide qu’il arrive tout de même à éviter. L’écho de vos frappes résonne plus fort dans la pièce. Le rythme est plus rapide, presque incessant. C’est toi, puis lui qui lance des ripostes et des parades. Tes avant-bras commencent même à être douloureux et ta respiration s’accentue. Tu n’as pas le dessus mais n'es pas à la traîne pour autant. Tu renvoies chaque attaque qu’il donne, cherchant à y mettre la même force que lui. Lorsqu’il te touche au genou un son t’échappe sous la douleur et tu recules d’un pas. Tu ne vas pas gagner ce combat - car ce n’est largement plus un entraînement - comme ça. Ce ne vaut pas la peine de jouer la force avec lui : tu es perdante. Tu adoptes une stratégie différente. Bien qu'à bout de souffle, tu sautilles sur place, l’attaque et t’éloignes à nouveau. Tu tournes autour de lui, balançant un maximum de coups possible, ne visant jamais deux fois le même endroit. Tu répètes ce schéma plusieurs fois, prenant soin de ne jamais reproduire un enchaînement pour qu’il ne devine pas d’avance tes mouvements. Sauf que perdu dans tes réflexions il te surprend par un coup violent. Tu pares rapidement de tes mains pour ne pas te prendre son poing dans la tronche mais pars en arrière sous le choc de son coup. Déséquilibrer par la violence de son attaque, tu finis au sol.

Tu roules sur le sol pour récupérer rapidement une position accroupies au sol. Tes lèvres sont entrouvertes pour laisser passer l’air qui t’est nécessaire. L’effort que tu fournis dépasse le simple jeu. Pour lui aussi apparemment : il aurait pu te péter le nez avec un coup comme ça bordel ! Tu remarques immédiatement une erreur dans sa posture et ça, c’est ton ticket gagnant. Tu t’élances vers lui, esquives son attaque et arrives sur son côté. Tu poses ton pied sur sa cuisse, te propulsant en l’air. Une main sur son poignet pour le maintenant et l’autre sur son épaule pour ne pas perdre l’équilibre. Tu balances ta jambe libre par dessus son autre épaule, coinçant sa tête entre tes cuisses et tu serres. Cette position tenue, tu viens glisser ton pied précédemment posé sur sa cuisse derrière le genou de son autre jambe et bascule en avant. Le dos rond tu percutes le sol et roules jusqu’à avoir l’intégralité de ton dos contre le tapis. Dans l’élan le blond a suivi le mouvement et vient s’écraser sur le sol avec toi. Fermement coincé, tu lui fais une clé de bras pour l’empêcher de bouger. Tu attends deux secondes et le lâche. Lorsqu’il te fait face tu remarques que l’état de sa lèvre ne s’est pas amélioré et qu’elle saigne encore un peu. « Tu devrais aller laver ça. » Tu fais un léger geste du menton pour le désigner. Tu te relèves doucement, fais quelques pas et en profite pour récupérer ta bouteille d’eau qui se trouve dans un coin de la salle. Tu la délaisses de deux gorgées avant de te tourner vers lui. « Je t’ai pas jugé Parson. » Tu le fixes de tes prunelles vertes. Les choses ne sont pas claires et tu veux les éclaircir. « J’ai besoin de ça. Je tourne peut-être pas rond mais les paroles c’est que dalle à mes yeux. Les actes c’est du concret et y’a qu’avec ça que tu peux savoir si tu peux te fier à une personne. Du moins pour moi, ça fonctionne comme ça. » Voilà. Il te sait folle - mais dans le genre il ne semble pas mieux que toi. Tu bois une nouvelle gorgée d’eau avant de t’essuyer la bouche avec ta serviette. Tu baisses les yeux et fixe le plastique que tu as entre les mains « J’pensais pas que tu le prendrais comme ça. Comme un truc chiant à faire…  ». Tu hausses rapidement les sourcils avant de reporter ton attention vers lui. Un fin rire t'échappe quand tu vois sa tête, la lèvre commençant presque à virer au violet.  « Désolé pour ça au faite. C’était pas voulu. Enfin je dis pas que j’avais pas envie de te cogner… mais... » tu fais mine de réfléchir avant de poursuivre. « Non, en faite ça me fait plaisir. Ca me donne l’impression d’avoir eu le dessus ! » Tu souris à nouveau. Il était bon. Très bon même. « Ca va jaser dans les couloirs. C’est toujours comme ça quand le visage sort marqué d’un entraînement. Il y a quelques mois en arrière c’est Summers qui m’a collé un magnifique cocard. D’ailleurs tu l’as connu au Shield ? » Tu connais déjà la réponse, Scott n’a jamais été à l’armée. Tu voulais juste en savoir plus sur l’agent qu’il était au Shield. Oui, la curiosité est un vilain défaut.



Jean : #F19E34

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Sam 11 Mar - 13:49
L'entraînement devenait un règlement de compte, un combat acharné que chacun des deux collègues comptaient bien gagner. Gavin avait la force avec lui, Jean la rapidité. Les échanges, bien que contrôlés, se faisaient violents. La hargne que chacun mettait, faisait comprendre a l'autre qu'il ne lâcherait pas le morceau et que le k.o technique serait la seule solution acceptable. Aussi, le gallois oublié n'hésitait pas à redoubler d'efforts, baissant parfois sa garde pour induire son adversaire en erreur. Si ça fonctionnait par moment, à d'autre il se faisait avoir et encaissait les coups sans rechigner.

La finalité de tout ceci ? Une inattention qui lui coûta la victoire alors que la rouquine venait jouer de souplesse pour enchaîner les mouvements visant à le mettre a terre. Jean remportait la manche alors qu'elle immobilisait le soldat qui retenait un grognement de déplaisir. Qui aimait l'idée de se faire rétamer, en même temps ? Loin d'être orgueilleux, il avait quand même sa fierté et pour le coup, cette situation semblait lui mettre une claque en pleine gueule. La défaite avait bien souvent un goût amer bien que sur le moment, elle l'avait juste sonné.

- Hm...

Cette simple onomatopée avait été la réponse du blond a la suggestion de la rousse. Nettoyer sa lèvre, la bonne idée ! Peut-être que ça enlèverait le goût de sang dans la bouche... D'un geste las, l'homme se releva pour prendre sa serviette et tamponner l'hémoglobine qui perlait encore sur sa Lippe inférieure. Le tout en écoutant Jean parler. La colère qu'il avait ressentit à son égard s'était envolée et lui mettre des tatannes avait grandement soulagé le militaire qui ne pu s'empêcher de sourire tout de même à l'aveu. Normal qu'elle ait envie eu de le cogner, il avait été un gros con. Paisiblement, il se laissa tomber sur le dos, attentif.

- Moi aussi, ça m'a fait plaisir de te taper dessus, Grey... Après, tu sais... Je ne suis pas toujours un gros con, juste que... Je suis nouveau ici et me faire tomber dessus, comme ça, sans aucune forme, c'est comme se faire bizuter. Alors m'entraîner avec tout le monde n'est pas dérangeant, je le fais même de bon cœur parce que je suis d'accord, les paroles ne suffisent pas. Mais voilà... Ta façon de faire...

Était a chier. Ah bah ça, oui, clairement, il n'appréciait pas du tout de se sentir comme un bizu. Jamais il n'avait endossé ce rôle, ni même celui de bizuteur alors hors de question de se faire victimiser. Cela dit, le soldat prit appui sur un bras pour se relever à la question de la femme. Scott ? Euh...

- Je l'ai connu lors de son court passage au Shield. J'étais encore a l'armée, en ce temps là. J'étais dans le renseignement. On a fait pas mal de missions ensemble et... Nous sommes de bons partenaires si l'on croit nos anciens stats.

Gavin se gratta lentement la joue, réfléchissant a des informations un peu plus significatives sur ce compagnon d'aventure.

- Si tu veux... A chaque fois qu'on avait besoin de volontaires, on était les premiers en place.

Ouais, voilà. Ils se portaient souvent volontaires pour toutes les missions du monde, jeunes et fougueux, avides de perfection dans leur boulot... Aujourd'hui, les deux hommes s'étaient calmé sur la compétition amicale mais les habitudes restaient gravées, leur faisant ainsi retrouver les réflexes passés.
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Jeu 30 Mar - 23:16



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Gavin & Jean

Essoufflée et te sentant sur le point de perdre le règlement de comptes qui semblait s’être installé entre les deux gardes, tu es ravie de voir qu’il accepte finalement sa défaite lorsque tu arrives à le coincer au sol. Un grognement, c’est encore tout ce qu’il t’offre comme réponse. L’homme en face de toi ne semble pas s’être adouci avec la rudesse de vos coups. L’ours est toujours là. Tu pinces les lèvres et lèves les yeux au ciel avec la farouche envie de soupirer. Voyant que l’état de sa lèvre n’a pas changé étant donné qu’il n’avait pas pris le temps de la nettoyer, tu lui faits la suggestion. Un autre grommellement s’échappe de lui et si tu ne l’avais pas entendu parler peu de temps avant tu te demanderais s’il n’était pas muet. Le silence s’installe entre vous tandis qu’il s’occupe de lui et que tu bois quelques gorgées d’eau bien mérité.

Ne voulant pas rester sur ce qui avait été dit, tu romps le silence et plaisante même un peu. Tu es étonnée mais ravie de voir un sourire se dessiner sur le visage du colosse : chose que tu pensais presque impossible. Il se laisse tomber sur le sol et s’étale sur le tatami. Tu restes debout, ta bouteille d’eau en main à le fixer. Quand il prend la parole, c’est un rire qui franchit tes lèvres. Comme quoi vous étiez deux à avoir pris du plaisir à cogner sur l’autre. La suite par contre te fait moins rire. Tu ne voulais pas le bizuter, juste jauger par toi même ses capacités. Ca ne t’avait pas effleuré l’esprit qu’il pouvait le prendre comme ça. Tu fronces légèrement les sourcils.  « Ce n’était pas un bizutage. Mais si tu l’as pris comme ça… tu as au moins eu l’occasion de me le faire payer. ». Ou alors tu en prendrais pour ton grade la prochaine fois. Ayant toujours la référence à Scott qu’il t’avait balancé avant, tu décides d’assouvir une partie de ta curiosité. Tu reprends une gorgée de ta boisson avant de le voir se relever légèrement accoudé. Tu écoutes ce qu’il te confie sur Scott et sourit distraitement. Tu hoches doucement la tête en silence ne sachant pas vraiment quoi répondre. Pour avoir fait plusieurs fois équipe avec lui, tu sais qu’il n’est pas du genre compliqué comme partenaire de mission. Même si à l’époque où tu as débarqué ici tu ne le connaissait pas beaucoup, tu n’avais jamais douté de lui : c’était un bon élément et la rapidité qu’il avait eu à intégrer la garde rouge en était la preuve.

La dernière phrase du blond provoque un nouveau fou rire chez toi. Il connaît bien Scott, y’a plus de doute là-dessus. Summers est toujours volontaire ou presque et toujours le premier sur le pied de guerre à la moindre alerte. « Eh bien, il semblerait qu’il n’ait pas vraiment changé depuis toutes ces années. » Tu secoues négligemment la tête, songeant à ton collègue et actuel amoureux. Tu restes silencieuse quelques secondes, l’esprit divagant avant de reporter ton attention vers Parson toujours au sol. « Ca doit te faire plaisir de retrouver une tête connue. C’est toujours plus agréable de croiser des gens qu’on connaît au moins un minimum plutôt que des tarés dans mon genre, hein ? » Tu balances sur le ton de la plaisanterie même si tu espères que ce n’est pas vraiment dans ces termes qu’il te qualifie. « Tu es resté longtemps dans l’armée et au Shield ?» Cette fois tu es sincèrement intéressé par le parcours du blond toujours assis négligemment sur le sol. « Tu sais ce qui serait bien ? Qu’on mette de la glace sur ça » Tu désignes rapidement la plaie qu’il a à la lèvre. « Pas très loin y’a un bar sympa. Ils mettent du bon whisky avec leurs glaçons. Sauf si tu es de garde, dans ce cas-là je peux te proposer un verre dans la salle de repos. » L'alcool n'était pas franchement autorisé dans le QG, mais ça ne vous empêchait pas d'avoir des bouteilles planquées à droite et à gauche. Tu t’avances vers lui et lui tend la main pour l’aider à se relever :  « Allé ! Pour me faire pardonner de mon mauvais comportement. »



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Sam 15 Avr - 21:59
Gavin continuait de regarder le plafond alors que Jean choisissait d'expliquer qu'en aucun cas, la situation se trouvait être un bizutage. Bien sûr, la femme avait eu ses raisons et lui aussi. La communication n'était basiquement pas son point fort, en plus, au gallois alors quand une autre personne tout aussi peu douée que lui se manifestait... Eh bah ça donnait des situations comme celle là. Quoique... En fait, il ne savait pas si la rousse était aussi nulle que lui en relation humaine mais il savait que c'était l'impression qu'elle lui avait donné. Cependant, était-ce réellement une bonne idée de se fier à ces impressions ? Il ne fallait pas oublier qu'il s'était senti comme un bleu face à une expérimentée...

Dans tous les cas, le blond ne put que sourire en repensant à l'échange qu'ils avaient eu. Jean forçait le respect, ça, il ne pouvait pas le nier. C'est bien pour ça qu'il avait eu la politesse de se relever pour répondre à ses questions, histoire de lui faire face, comme quelqu'un qui connaissait les bases du civisme. Scott devenait le sujet de conversation et le soldat ne fit rien de plus que sourires aux remarques de la jeune femme. Le nouveau garde entoura releva ses jambes pour entourer les genoux de ses bras, réfléchissant aux propos de sa collègue, frottant sagement son menton barbue contre son jogging de sport. Enfin, il lâcha un haussement d'épaules pas vraiment significatif.

- Tu sais, Scott n'est pas le seul que je connais, ici. Enfin... Il est sans doute celui que j'apprécie le plus, du coup mais il y en a une autre.

Une autre qu'il aurait préféré ne jamais revoir, à vrai dire. Une autre qui créerait forcément des problèmes si l'on considère que leur passé commun n'avait jamais été ultra fun.

- Drew. Jessica Drew mais mes relations avec elle... Enfin, tout ça pour dire que tu es loin d'être la pire de mes connaissances actuelles.

Brrr... Penser à elle rendait Gavin nerveux. Pas qu'elle ait un intérêt particulier dans la vie du colosse mais parler d'elle, l'entendre, la voir... Rien ne donnait envie à l'agent Parson de recroiser cette femme. Comment expliquer ça ? Allez savoir, cette relation négative durait depuis l'époque du SHIELD. Ils ne s'aimaient pas et c'était très bien comme ça. Au moins, ils n'avaient pas à bosser ensemble, même en étant collègues. L'homme soupira et se contenta tranquillement de dévisager la demoiselle en lui offrant un sourire à sa question, le concernant. Combien de temps servait-il le pays ?

- Si je ne m'abuse... six ans à l'armée, six au Shield. Et maintenant je débute ici. Et toi, t'as fais quoi ?

Normal de retourner la question, non ? Pour le peu de personne qu'il fréquentait dans sa nouvelle famille, il appréciait de pouvoir connaître le parcours de chacun. Pour lui, c'était étude en communication, armée, shield et garde. Pour d'autres, ça pouvait ressembler à autre chose. Imaginons un pâtissier qui décide de se reconvertir, qui s'entraîne et qui décide de devenir garde. Il pouvait être prit, juste parce qu'il avait ce qu'il fallait pour faire parti des agents en rouge. Aussi simple que ça, enfin... Presque. Dans tous les cas, il était de curieux de savoir ce que faisait la demoiselle avant de partager son tatami et de lui péter la tronche.

Et puis Jean rappelait à l'homme qu'il serait temps d'apaiser sa lèvre tuméfier. Il était aussi solide qu'un rock alors une patate, ça l'assommait un peu mais il survivait. Il fallait bien, pour assumer son rôle de fer de lance, comme chaque membre des groupes armés. Dans tous les cas, l'homme prit la main de la jeune femme dans la sienne et se laissa aider, se relevant donc par l'effort mutuel, petit sourire en coin.

- Merci Grey. Et je bois pas pendant le service, ça fait parti de mon code d'honneur. Heureusement que je ne bosse pas, du coup, alors je suis pour un p'tit coup, au bar.

Gavin récupéra sa bouteille d'eau, sa serviette qu'il utilisa pour essorer son visage puis il fit un geste pour montrer la sortie à sa nouvelle camarade, comme un "après toi" courtois. Oh, elle l'avait prévenu. Les gens parleraient à cause de sa blessure mais il le vivait bien. Généralement, il n'avait que faire des "on-dit" alors un de plus, un de moins, ça ne changerait pas sa vie. Au lieu de ça, il mit une main dans sa poche, se retrouvant à hauteur de la rousse lorsqu'ils arpentaient le couloir pour rejoindre les vestiaires.

- Est-ce qu'on se ferait pas une bouffe avant d'aller picoler ? Je t'invite. Un chinois, un grec, africain, c'que tu veux mais avant on bouffe. J'ai la dalle.

Gavin retint un sourire taquin. Là, voilà, au moins sa collègue pourrait continuer de le jauger et verrait à quel point il a tout d'un homme ordinaire.
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Mar 25 Avr - 13:20



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Maintenant que le règlement de comptes était en quelque sorte passé et que les explications étaient données les choses semblaient aller beaucoup mieux entre les deux collègues. Tu restais debout à lui poser toutes sortes de questions. Après tout il t’avait accusé de le juger avant de le connaître alors pourquoi ne pas réparer cette erreur et essayer d’en apprendre plus sur l’homme assis en face de toi ? De plus, sachant que Scott et lui s'apprécient, tu devinais sans mal qu’il devait être quelqu’un de respectable. Lorsqu’il fait référence une deuxième fois à l’agent Drew en précisant qu’elle est probablement sa pire connaissance ici,  tu ne sais pas trop si tu dois le prendre comme un compliment. Tu ignores ce qui lui fait dire ça - tu connais l’agent Drew depuis plus d'un an et tu n’as jamais rien eu à lui reprocher. Même si la curiosité est là, tu préfères ne pas relever. Après tout, vous parlez presque pour la première fois et ce n’est peut-être pas le bon moment pour creuser davantage le passé de l’ours qui te sert de collègue.

Tu préfères en revenir à son parcours. Même si tu sais déjà de quoi il est fait, tu voudrais savoir depuis combien de temps il fait partie du Shield.  « Six ans dans l’armée ? Tu n’y aurais pas croisé l’agent Monroe ou Whoberi ? » Les deux jeunes femmes s’y étaient rencontrés, il y a de forte chance qu’il ait pu les croisés là-bas. Il ne semble pas bien plus âgé que toi ou Gamora mais on ne sait jamais. Comme il te retourne la question, tu souris avant de répondre :  « Je suis loin d’avoir le parcours du bon petit soldat. J’étais plus scientifique avant… C’est comme ça que je suis entrée au Shield d’ailleurs. Sauf que sur le banc de la fac j’ai rencontré Gamora Whoberi. Elle sortait de l’armée, alors j’ai commencé par m'entraîner avec elle. En entrant au Shield ensemble, on visait toutes les deux la garde rouge. Cinq ans plus tard me voilà en face de toi. » C’était différent de plus de la moitié des personnes ici. Toutes étaient presque issues de l’armée ou d’un organisme dans le genre. Combattant hors pair choisi sur le volet. Tu ne savais pas vraiment comment tu avais pu réussir à passer le teste d’entrée mais tu avais constaté avec ravissement que tu y avais bien ta place. Bien sûr ce n’était pas toujours facile. Tu t’étais entraînée plus encore que les autres pour réussir à rester parmi les meilleurs. Tu n’arriverais jamais au niveau de Raven ou bien celui de Gamora, mais tu t’en moquais. Fut un temps, tu adorais ton job. Aujourd’hui les choses avaient quelque peu changés mais tu continues de chercher la perfection : mieux, tu te devais de l’atteindre. Surtout en sachant le niveau des meilleurs agents et même celui des nouveaux tel que l'homme toujours assit sur le sol. Certes ce soir tu avais réussi à prendre l’avantage mais tu ne te faisais pas d’illusion : sa force de frappe surpasse largement la tienne et il t’aurait mis KO sans problème s’il ne s’était pas laissé distraire.

Puis d’un coup l’envie de terminer l'entraînement autour d’un verre te prend. Ce n’est pas que tu sois portée sur la boisson - non non c’est vrai - mais vu l’heure c’est toujours plus compliqué de proposer un café ou un thé avec des petits biscuits à l’anglaise. Du coup, dans ta tête tu vois plus le blond avec un verre de whisky qu’avec une tasse en porcelaine à la main et le petit doigt relevé vers le ciel. Quand il t’informe ne pas boire durant le service tu souris et laisses échapper un :  « Pour l’instant. » Bien sûr, c’était aussi ce que tu faisais. Jamais on n’aurait pu te surprendre à être en service et alcoolisée. Tu aurais pu blesser tes collègues ou pire et tu ne voulais surtout pas être celle qui ferait la première faute de ce genre. Et comme dit, tu n’avais pas de penchant spécifique pour la boisson mais c’était devenu une sorte de rituel, l’étape de fin de service. Ça réchauffe le cœur comme on dit. Suivant l’exemple de Gavin, tu ramasses le reste de tes affaires. Lorsqu’il te fait un signe de tête, tu passes devant et rejoins le couloir avant qu’il ne se retrouve à tes côtés. Lorsqu’il reprend la parole, tu te rends compte qu’en fin de compte toi aussi tu meurs de faim. Ton estomac se tord à la mention des différentes cuisines qu’il met à ta disposition.  « Je suis pas douée pour choisir, mais ok. Une bouffe ça me va. Donne moi juste le temps d’aller me rincer avant. » Après tout l'entraînement avait été intensif et tu avais transpiré. De plus tu étais toujours vêtue d’un survet’ et d’un crop top. Même si c’était bien pratique pour le sport, ce n’était de loin pas la meilleure tenue pour une virée en ville. Arrivée au niveau des vestiaires des femmes, tu pousses la porte avant de lui adresser un dernier regard. « D’ici 15 min devant le QG, ok ? »


Sans plus attendre tu entres dans la pièce recouverte de carrelage du sol au plafond ou presque. Elle est vide. Tu te débarrasses de tes affaires de sport pour prendre une douche rapide pour éliminer toutes traces de l’effort que tu as fourni plus tôt. Tu remarques de nombreuses marques rouges sur ta peau pâle et même si tu sais que Scott va râler tu ne peux t’empêcher de sourire. Ce Gavin semble avoir un sacré caractère. Rejoignant ton casier, tu récupères des affaires propres. Tu enfiles un jean, un débardeur et un gilet étant donné que le soir l’air reste encore un peu frais. Tu troques tes rangers de service pour des baskets plus légères. Une fois que tu as remonté tes cheveux humides en une queue de cheval, tu refermes ton casier et rejoins l’entrée du bâtiment principal. Il est déjà là à t’attendre et tu ne peux t’empêcher de plaisanter :  « J’espère que tu m’as pas trop attendu, j’ai des problèmes avec la ponctualité… » Un sourire et un clin d’oeil et tu t’avances déjà vers le parking.  « Oh et je ne sais toujours pas où j’aimerais manger… Un truc épicé, ça t’irait ? » Mexicain, thaïlandais… qu’importe. Tu voulais juste un truc piquant à te mettre sous la dent. « Est-ce que ça te dérange si on prend ta voiture ? Si t’en as une ? On m’a déposé ce matin et je n’ai pas la mienne. Et comme j’habite en ville et que je ne suis pas de garde non plus ce soir, je rentrerais à pied plus tard. » Un autre sourire de ta part. Décidément, tu étais de bien meilleure humeur qu’en début de soirée.


Jean : #F19E34

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Lun 1 Mai - 15:02
La serviette autour du coup, l'homme tamponnait doucement sa lèvre tuméfiée et regardait parfois le tissu pour voir si le débit de sang s'écoulant de sa plaie, se calmait. Cela ne l'empêchait pas d'écouter la rousse poser ses questions ou lui répondre. Il haussa tranquillement les épaules pour répondre à sa questions sur quelques agents de la garde.

- Munroe je l'ai connu ici. C'est la première personne que j'ai rencontré quand on m'a largué dans le QG. Quant à... Who... Beri ? C'est ça ? Enfin... Quant à l'autre agent, inconnu au bataillon. J'étais principalement dans les renseignements et les missions d'infiltrations, j'ai beaucoup bougé durant ma carrière, assez souvent dans des zones isolés pour débusquer les camps terroristes ou autres hurluberlus lâchés dans la nature.

Bon ok, techniquement, il n'était pas censé parler de ses missions mais là, concrètement, il ne trahissait pas ses secrets professionnelles. Il parlait juste de ses missions en tant que soldat, pas les lieux ou même les démarches qu'il avait dû suivre. Non, rien de tout ces trucs qui pourraient porter préjudices à ses actions. Dans tous les cas, Gavin avait écouté attentivement les propos de Jean, détaillant en même temps ce petit bout de femme qui l'avait battu sur le terrain, le tout en hochant la tête par moment pour faire comprendre qu'il écoutait encore et enregistrait chaque propos.

- En effet, ce n'est pas un parcours typique de la plupart des gens de ce commandement. C'est bien d'être atypique, parfois ça aide à faire de nouvelles rencontres, même si ça commence pas toujours bien.

Il avait prononcé son dernier mot en offrant un clin d'oeil amical à la jeune femme et l'avait suivit dans les couloirs du quartier général. Il ne releva pas les paroles de sa collègue lorsqu'elle appuyait le fait qu'il finirait bien par se prendre un petit verre en service, se contentant plutôt de sourire. Il n'avait jamais été très porté alcool, mise à part une bière de temps en temps avec ses rares amis et même là, bien souvent, il se contentait de prendre une demi-pinte. Il aimait le principe de la maîtrise de soi et être rond comme un tonneau ne concordait pas vraiment avec cette volonté. Qu'importait, le sujet changeait déjà et ils parlaient de bouffe, se donnant rendez-vous devant le bâtiment. Une quinzaine de minutes suffisaient amplement à l'homme qui rejoignit sa section des vestiaires. Une douche, ses vêtements de civils, ses clés et paf, il était prêt et dans les temps. Rejoignant le lieu de rencontre, le blond glissa les mains dans les poches de sa veste de cuir et attendit, droit comme un i que sa partenaire d'entraînement le rejoigne. Quand elle arriva, Gavin haussa d'abord un sourcil à sa remarque avant de rire. A charge de revanche pour la petite pique gratuite sur le fait qu'il ait prit tout son temps avant de la rejoindre sur les tatamis.

- Sinon... Mexicain c'est nickel, cela dit. Je t'invite, même !

Mexicain, ouais, ça faisait un moment qu'il n'en avait pas manger. Le colosse récupéra ses clés de moto et s'arrêta à la demande de sa camarade. Un sourire naquit sur ses lèvres et il haussa les épaules, lui faisant signe de le suivre. La guidant sur une partie du parking des employés, il se dirigea paisiblement jusqu'à l'endroit où était garée sa monture de métal. Avant même d'inviter la jeune femme à s'installer, il ouvrit la boite de rangement, à l'arrière de son destrier et en sorti un casque ainsi que des gants qu'il tendit à sa vis-à-vis.

- J'ai mieux qu'une voiture. Du moins, c'est mon avis.

Dit sur le ton de la fierté, le gallois oublié enfila ses gants, d'un geste expert, habitué depuis toujours puis il enfourcha sa bécane, glissant ses clés dans le démarreur et attendit que la belle le suive.

- Bon, si t'es prête, on y va. J'espère que tu n'auras pas peur de me confier ta vie.

Le colosse offrit un sourire taquin à la rousse puis il glissa sa tête dans le casque, démarra le moteur qui vrombissait fortement, comme ravis de se faire réveiller. L'une des mains de Gavin fit jouer l'accélérateur, l'autre vérifia les freins et enfin, il libéra son engin de son appui terrestre pour filer droit vers le chemin de la liberté, droit vers le repas, surtout.
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Jeu 1 Juin - 21:55



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Lorsqu’il se met à parler de ces missions dans l’armée - tout en gardant une part de mystère et sans lâcher d’informations trop capitales, tu ne peux que ressentir du respect envers cet homme. Tu t’étais engagée dans la garde rouge pour une seule et bonne raison : tu voulais protéger la population et tu semblais avoir la capacité de le faire. A présent, tu n’étais plus vraiment convaincue que vous agissiez pour la bonne cause, mais cela n’efface en rien les motivations pour lesquelles tu t’étais battue. Aujourd’hui tu voulais toujours aider les gens, mais tu le ferais d’une façon différente. En attendant, tu traines des pieds dans le QG cherchant le bon moment pour agir, où celui où tu te feras repérer. À ce moment-là, tu ignores ce qui se produira mais tu te battras pour défendre ce en quoi tu crois. Tu poursuis, même si tes pensées s’égarent sur la personne que tu étais avant. Tu arrives au moment où tu n’as plus rien à dire, ton histoire et ton parcours venant d’être expliqués à l’homme en face de toi. Ça n’a pas toujours été simple, mais tu y es parvenue. Tu souris à sa dernière remarque. Il est clair que vous êtes parti du mauvais pied tous les deux, mais comme la plupart du temps dans ce genre de métier : rien de mieux qu’un bon règlement de comptes sur le tatami pour arranger les choses. Ca avait l’air d’avoir marché entre vous : tu étais de meilleure humeur, lui aussi et vous étiez entré dans une conversation agréable.

La hache de guerre semble être enterrée et c’est vers une soirée plus appréciable, pour toi, comme pour lui que vous vous dirigez. Juste le temps de vous défaire de la crasse et de la transpiration causée par ce combat qui s’était révélé plus brutal que tu ne l’aurais pensé. Moins de 15 minutes plus tard tu le rejoins dans l’air frais du soir. Le soleil se couche doucement, il fera nuit dans peu de temps et tu souris doucement à cette soirée qui annonce l’été approchant. Une remarque et un rire plus tard, il se décide pour un Mexicain : cela te convient à merveille.  « C’est parfait. Merci pour l’invitation, même si ça devrait être à moi de t’inviter. » Après tout, tu avais été plutôt casse-couille disons-le franchement et en plus de ça tu l’avais marqué au visage. Involontairement, certes, mais tout de même.  « Par rapport à… tu sais, la tronche de ta lèvre… », tu dis en rigolant légèrement. Si tu voulais rajouter une couche, tu dirais même que tu l’as battue à plate couture mais ça ne serait pas très fair play de ta part. Tu es plutôt fière de toi et n’y croyais pas une seconde. Pas face à la montagne de muscle qu’il représente et la force de frappe avec laquelle il n’a pas hésité à te cogner. Tu décides de garder cette dernière remarque pour toi, craignant qu’il ne réclame une revanche et te colle au tapis dans la minute suivante. Tu te contentes de le suivre lorsqu'il accepte de faire le chauffeur pour la soirée. Alors que tu t’attendais à voir apparaître les courbes d’une voiture, c’est en réalité une moto que possède le garde et tu ne pipes mot. Tu l’observes tranquillement sortir un casque et des gants qu’il finit par te tendre. Tu les prends et ne perds pas de temps pour le mettre et enfiler les gants une fois le casque bien en place. Tu ne peux t’empêcher de rire quand tu entends la fierté dans sa voix. « Chacun ses goûts. Ces engins ont une bonne puissance je crois... » Tu ne l’as jamais vérifié par toi-même. Il faut bien l’avouer, tu es plus voiture sportive que moto.

Il s’installe sur l’engin, sous tes yeux toujours observateurs. Le moteur rugit sous le tour de clé et tu comprends qu’il n’attend plus que toi. Précautionneusement, tu viens déposer ton pied contre le cale-pied et t’assures qu’il est bien en place sur la moto avant d’y mettre tout ton poids et de l'enjambée. Tu t’installes à la seule place disponible, juste derrière Gavin. Tu souris à sa réplique même si tu doutes qu’il puisse le voir. « Ca ne me fait pas peur, t’inquiètes pas », tu hurles à moitié pour courir le bruit du moteur. Tu dresses ta main gantée pour lui adresser ton pouce levé vers le ciel. Il ne va pas tarder à démarrer et là, tu sais que tu vas devoir t’accrocher si tu ne veux pas voler en arrière au premier coup d’accélérateur. Avançant doucement tes fesses de quelques centimètres, tu viens te caler contre le dos du garde. Une main sur la poignée derrière toi, l’autre autour de lui, tu t’accroches aussi fermement que tu le peux. Le moteur rugit une nouvelle fois et la moto démarre dans la seconde. Dans l’élan tu sens que tu recules quelque peu et de peur de ne vraiment t’envoler, ta deuxième main rejoint celle autour du corps de ton collègue. Tu te sens gênée une seconde, puis la sensation de vitesse prend le dessus. Un sourire inconscient éclaire ton visage caché dans le casque de moto. Tu adores la vitesse. Tu ne sais pas d'où ça vient, ni pourquoi tu aimes cela, mais tu adores cette sensation. L’adrénaline qui accourt dans tes veines, ton coeur qui s’accélère.. c’est limite une drogue. C’est une sensation dont tu ne te laisseras jamais. Elle fait partie de ton quotidien. Tu la ressens tous les jours lorsque tu es sur le terrain ou en mission. Ce n’est pas toujours pour de bonnes raisons, très rarement même, mais cela te fait sentir vivante. En dehors, c’est ta voiture qui t’aide à retrouver cette folie. Tu pourrais te croire folle mais tu n’es pas la seule. Scott partage cette même envie, ce besoin de vitesse, et tu le vois que trop bien lorsqu’il pilote.

En peu de temps, l’engin finit par ralentir avant de s’arrêter complètement sur un emplacement réservé aux deux roues.  Lorsque la moto s'immobilise, tu attends d’avoir le feu vert du blond avant de pouvoir descendre. Tes pieds retrouvent la dureté du sol avec quelques regrets. Tu te défais de tes accessoires le temps qu’il arrête l’engin et face la même chose que toi. Lorsqu’il est prêt tu lui tends le casque, les gants à l’intérieur, avec une petite moue.  « C’était pas mal. Vraiment…. sympa. », tu dis tout sourire.  « J’adore la vitesse et j’ai bien l’impression que ta moto est un vrai bolide. » Tu souris niaisement tout en rejoignant le trottoir. La tête en l’air, tu regardes l’enseigne du restaurant devant lequel vous venez de vous arrêter. La façade est plutôt simple, seules les lettres du restaurant nommé Lacocina rappel les origines de la cuisine qu’ils servent. Tu attends que Gavin s’approche de toi, près de l’entrée avant de te tourner vers lui.  « Bon, si t’invites, moi je paye la première tournée et les nachos. Ca te va ? » Tu pousses la lourde porte d’entrée, suivi de Parson.





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