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Another day of sun ft. Elisa
✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦
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Mer 25 Jan - 22:05

Lukas & Elisa

The day has just begun, it's another day of sun
Le réveil ce matin n'est pas des plus faciles. J'ai passé la soirée à bosser sur un gros dossier : nouvel auteur, que tout le monde s'arrache et qu'il ne faut surtout pas laisser passer. Les propositions se multiplient, et même si Uchronia Print domine largement le marché, il faut être un novice en édition pour penser que ça suffit amplement. Un contrat avec un auteur ne se gagne pas seulement grâce à de l'argent ou du prestige, il faut faire la bonne proposition, au bon moment, il faut que le feeling passe entre l'éditeur et l'auteur. Normalement, les jeunes écrivains qui ne sont pas encore connus ne font pas les difficiles et vont vers celui qui offre le plus, mais dans de rares cas comme celui-ci, quand on flaire une plume très spéciale qui va faire un ravage auprès du public, il faut jouer à fond, et sur tous les tableaux. Et quand une occasion comme celle-ci se présente, c'est à moi en tant que PDG de m'en charger, alors j'ai passé la moitié de la nuit à faire des prévisions de ventes et à étudier les propositions des concurrents pour trouver la bonne parade...

Lorsque j'ouvre les yeux, directement ébloui par le soleil, je me rends compte que je me suis endormi sur le clavier de mon ordinateur et qu'une série incompréhensible de lettres est placardée sur mon écran, sans nul doute le résultat de mon nez endormi frottant sur les touches durant la nuit. Je rectifie péniblement les erreurs apparues, relis une dernière fois le dossier et l'envoie par mail à la responsable marketing pour qu'elle étudie la proposition. Puis, non sans mal, je vais prendre une douche bien chaude pour finir de me réveiller. Une fois sec et habillé, je m'aperçois en regardant par la baie vitrée que c'est une radieuse matinée, et l'envie me prend d'aller me promener en ville et pourquoi pas manger dans un parc.

Je conduis jusqu'au Centre-ville de Hammer Bay et me dirige dans un café pour commander. Je laisse mon esprit divaguer en attendant mon tour dans la file. C'est une de mes lubies, les ballades matinales. C'est le moment de la journée que je trouve être le plus innocent, où l'agitation humaine dort encore et où seuls les esprits calmes et matinaux se retrouve. Je ris à cette pensée, balayant d'un geste de la main mon côté poète romantique du 18ème juste à temps pour passer commande auprès de la serveuse et de son sourire radieux. Je ne trouve pas de place satisfaisante en terrasse et décide de m'aventurer dans le parc voisin : rien de mieux qu'un café bien chaud, un croissant et une matinée ensoleillée pour démarrer la journée.

Je tourne un moment dans le parc à la recherche d'un endroit comfortable quand je repère un visage familier assis sur un banc : il s'agit de la jeune femme que j'ai rencontré il y a quelques jours à la librairie. Je me souviens qu'elle cherchait un livre d'enfant pour son bébé qui n'était plus en stock mais qui été publié par Uchronia Print. Nous avons parlé un peu et je lui ai promis de lui faire parvenir une copie pour faire plaisir à son fils. En y réfléchissant, je ne me souviens même pas de son nom, elle me l'avait dit bien sûr, mais je l'avais noté ainsi que son adresse sur un bout de papier et l'ai totalement oublié depuis... Je me rappelle juste de son visage et du son de sa voix qui me semble très familiers, pour une raison qui m'échappe. Je prends un bon morceau de croissant que je fais passer avec une gorgée de café et décide de l'aborder.

"Je vois que vous avez bien reçu le livre !" Je me demande si l'approche n'est pas trop brusque, mais je viens de m'apercevoir qu'elle a justement le livre en question à la main. "Désolé, je ne sais pas si vous vous souvenez de moi, on s'est rencontré à la librairie, vous cherchiez ce livre pour votre fils et..." Voilà, je me sens bête, maintenant. Je ne sais pas pourquoi, mais me retrouver à aborder une parfaite inconnue ne me fait pas peur. En revanche, ce bébé qui me regarde avec ces grands yeux me perturbe au plus haut point, tellement que j'en oublie de la regarder à elle.

Je reste là, les bras ballants, le sachant pas trop quoi ajouter, regardant ce petit être qui me fascine sans trop savoir pourquoi...
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Sam 28 Jan - 16:29

Lukas & Elisa

The blue light of the sky shines on us

Enfin mon premier jour de repos, celui que j’attend depuis des mois. C’est la journée que je vais enfin pouvoir dédier à mon petit homme. Je me suis réveillé tôt malgré tout pour pouvoir profiter au maximum de mon fils. Je me lève donc de bonne humeur constatent que le temps est magnifique aujourd’hui on va passer une bonne journée. Je file tranquillement à la douche et me prend un bon bain, pour une fois que je ne suis pas sortie du lit en urgence je peux bien en profiter. Une fois que j’ai passé une bonne petite demi-heure à barboter je me lève pour prendre ma douche. Une fois prête je vais m’habiller, aujourd’hui c’est détente donc j’opte pour une tenue plutôt décontractée de toute façon il fait beau je ne risque rien. Je vais mettre la machine en marche pour me faire mon café et me dirige ensuite vers la chambre de William.

Je rentre doucement et reste un instant debout au dessus de son berceau profitant de le voir dormir. Il est tellement beau, si calme. J’aime voir le mouvement de sa poitrine quand il dort ça me calme souvent quand j’ai passé une très mauvaise journée, tout comme la chaleur qui se dégage de son petit corps. Je tend le bras et caresse tendrement sa joue ce qui finit par le réveiller, il pose ses pupilles bleu sur moi ce qui me fait sourire car il tend instinctivement les bras. Je le prend contre moi et embrasse sa joue et sa tempe. Je le ramène avec moi à la cuisine et prépare son biberon d’une main experte alors qu’il se blottit contre moi la tête dans mon cou.  

Une fois nos petits déjeuner respectif avalé je le ramène dans sa chambre et le change sans oublier de lui mettre une couche propre. J’accorde nos vêtements et lui met un petit haut marin dans lequel je le trouve trop mignon. Une fois prêt je le met dans son parc le temps de préparer son petit sac, j’y met également une couverture étant donné qu’il fait beau une petite balade au parc s’impose.

Je reprend Will et le met dans sa poussette en direction du parc. Une fois arrivé je trouve un petit coin près d’un arbre qui est libre et nous y installe. Je tend la petite couverture et m’assoie dessus avant de sortir Will de sa poussette et de le prendre sur mes genoux. Je sors du petit sac un des livres que je lui ai acheté et pour lequel j’ai eu beaucoup de chance. En effet alors que je voulais ce livre pour mon petit homme une des vendeuses s’acharner à me dire qu’il n’y en avait plus et que non elle ne le commanderai pas pour moi. Mais ce jour la j’ai eu de la chance et un jeune homme inconnue m’a proposé son aide, disant qu’il pouvait me l’obtenir. Me voilà donc en train de faire la lecture de ce fameux livre a Will qui est plus que ravi à chaque nouveau dessin et chaques nouvelles couleurs.

"Je vois que vous avez bien reçu le livre !"

Je lève la tête surprise pour me trouver nez à nez avec ce fameux éditeur qui m’a aidé. Louis ? Luc ? Oui Luc quelque chose.  Je souris trouvant le monde vraiment petit. Il n’a pas l’air très à l’aise et enchaîne rapidement.

"Désolé, je ne sais pas si vous vous souvenez de moi, on s'est rencontré à la librairie, vous cherchiez ce livre pour votre fils et..."

Je laisse échapper un petit rire face à cette attitude géné alors que Will lève les yeux remarquant que les pages ne bougent plus sûrement. Il regarde ce nouvel arrivant tout comme l’homme qui se tient en face de moi le regarde. Instinctivement mon sourire s’agrandit et je hoche la tête pour essayer de lui montrer que je me souviens bel et bien de lui.

- Oui bien évidemment, et je vous remercie encore pour l’aide que vous m’avez apporté.

Je ferme le livre ce qui fait réagir Will qui tape un peu dessus, je tends la main pour le saluer toujours en souriant.


-Elisa. Elisa Nobley et ce petit homme sur mes genoux qui adorent ce livre c’est William, ou Will.

Je le regarde avec attention et remarque que je suis habillé bien simplement en comparaison mais je m’en fiche parce que je sais que Will va finir par me baver dessus de toute façon. C’est toujours comme ça, une fois bien habillé et prête à sortir il se sent presque obligé de laisser sa petite marque sur moi. Si j’avais un mari jaloux j’imagine que c’est aussi ce qu’il ferait. Je fais attention à bien remettre la petite veste de William sur ses épaules car même si il fait soleil il y un petit vent et je n’ai pas envie qu’il tombe malade. J’en profite aussi pour remettre sa gourmette gravé “William Seth Nobley” petit cadeau de papi, correctement autour de son poignet avant de lever les yeux vers notre compagnon.

-Voulez vous vous joindre à nous pour une petite séance de lecture ?
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Dim 29 Jan - 22:03

Lukas & Elisa

The day has just begun, it's another day of sun
Mon malaise ne dure pas longtemps car la jeune femme s'avère être aussi gentille qu'elle en a l'air : elle me remercie, en me rassurant sur le fait qu'elle se rappelle bel et bien de moi, et je sens la tension inexplicable retomber, relaxant les épaules que je ne me souviens même pas avoir contractés.

Je n'entends pas vraiment ce qu'elle ajoute, trop fasciné par l'enfant qui tapote le livre, comme pour signaler son mécontentement et de faire comprendre à sa mère que ce n'est pas le moment de s'arrêter de lire. Je souris en pensant que ce petit bonhomme est mon portrait craché quand j'avais son âge. Qui sait, peut-être qu'il grandira pour devenir un grand auteur, voire un grand éditeur ! Futur concurrent, peut-être ? Nouveau sourire à cette pensée saugrenue, qui s'efface rapidement quand je comprends que la jeune femme s'adressait bel et bien à moi. Je refixe mon attention sur elle, , qui a la main tendue. Luttant pour retrouver ce qu'elle vient de dire, je ne me rappelle que de son prénom : Elisa. Je n'arrive pas à remettre le doigt sur ce qu'elle a dit ensuite, mais ce n'est pas très grave, j'ai toujours une porte de sortie : je pourrais toujours vérifié dans la base de la boîte son nom complet !

"Lukas Quincy, enchanté de vous rencontrer pour de vrai, cette fois-ci, et content que le livre vous plaise à tous les deux !" Je serre sa main, un peu plus à l'aise que tout à l'heure, et la regarde emmailloté tendrement le bambin. Ils sont vraiment très touchant, tous les deux, et je ne regrette décidément pas d'être sorti de la villa pour me balader. A les regarder comme ça, je me demande comment je m'en sortirais en temps que père, mais l'idée s'en va aussi vite qu'elle est venue, parce que je sais très bien que je ne suis pas doué avec les enfants, et je n'ai pas le temps, de toute façon...

Je suis décontenancé lorsqu'elle me propose de me joindre à eux, parce que je n'ai pas l'habitude de ce genre d'activité et que je ne sais pas pourquoi elle et son enfant m'impressionnent plus que de raison. Je regarde autour de moi, comme un gamin qui s'apprête à faire quelque chose qu'il ne devrait pas, avale un peu de café pour me donner du courage et, après une lutte intérieure pesant le pour et le contre, décide finalement de m'asseoir en haussant les épaules. Qu'est-ce que je risque, après tout ?

"Pourquoi pas, je ne suis pas pressé de toute façon ! Par contre, autant vous prévenir tout de suite, je ne suis pas expert en la matière... A vrai dire, c'est une grande première !" Je me pose à côté d'elle en prenant bien garde à ne pas toucher le bébé, de peur de lui faire mal. Il me fixe de ses grands yeux bleus et je n'arrive pas à détourner le regard, lui souriant bêtement. Pourvu qu'Elisa ne soit pas en train de me fixer, se demandant sûrement quel espèce de détraquer elle a invité à les rejoindre. Mais je n'ai pas le temps de me préoccuper de ça, parce que le bébé vient tout juste de m'agripper l'index avec sa petite main, ce qui me force à littéralement me figer sur place : je n'ose plus bouger un muscle, comme si le moindre mouvement allait déclencher l'apocalypse. Les quelques secondes où il me tient s'écoulent comme une éternité, jusqu'à ce qu'il pousse un petit cri typique de bébé en retournant tapoter sur son livre et en faisant des bulles avec sa bouche.

Je fixe toujours sa petite main, n'osant toujours pas bouger par précaution, et remarque sa gourmette. William Seth Nobley. Bon, comme ça je n'ai même pas besoin de fouiller dans les archives de la boîte. J'aime beaucoup, surtout son deuxième nom... Seth... Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai aussi l'impression que ce nom m'est familier. J'examine l'enfant encore une fois, plus en détail. Il est vraiment magnifique... Avant que je puisse me retenir, une question m'échappe, attisée par une curiosité maladive et un manque total de convenance : "Il tient son nom de son père ? En tout cas, je le trouve très mignon, surtout le deuxième prénom, ça lui va à merveille !"

Cette fois, pas de malaise, parce que je ne vois pas comment je pourrais être gêné alors que le petit bonhomme me regarde de nouveau avec ses grands yeux, probablement étonné par ma voix si grave...

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Sam 4 Fév - 0:03

Lukas & Elisa

The blue light of the sky shines on us

Lukas. Voilà c’est bien ça je me disais bien que j’avais lu quelque chose comme ça sur sa carte. Je souris chaleureusement quand je le vois hésiter à nous rejoindre, je sais que c’est assez étrange d’inviter quelqu’un comme ça, surtout si il n’y a eu qu’une seule rencontre mais sa présence n’est absolument pas dérangeante, au contraire je pense que passer du temps avec lui pourrait être amusant. Avec un tel sourire j’essaie de le mettre en confiance et souris un peu plus en déposant un baiser au sommet du crâne de Will lorsque Lukas accepte de nous rejoindre. Je ne peux même pas me retenir de glousser quand il dit que c’est une première pour lui. C’est peut être mal de juger sur l’apparence et je suis l’une des premières à le dire mais à le voir debout devant moi habillé de la sorte je peux sentir à des kilomètres que ce n’est pas le père d’une famille nombreuse, mais qui sait peut être que mon Will lui donnera cette envie ? Je secoue légèrement la tête et observe le petit échange de regard que lui et mon petit bout ont. Je sens notre nouvel invité se raidir lorsque Will lui prend le doigt, personnellement je trouve ça adorable, voir cette petite main sur une si grande main. Mais je ne suis jamais objective lorsqu’il s’agit de Will. Je redresse la tête à la question de Lukas avant de regarder une famille qui passe un peu plus loin en secouant négativement la tête.

- William est celui de son grand-père et pour Seth… j’aime juste ce prénom. Mais merci du compliment.  Je suis...hm le seul parent de Will.


C’est étrange de dire ça à quelqu’un que je viens de rencontrer mais je préfère que les choses soient claires. Je suis mère célibataire et j’en suis particulièrement fière, je n’ai besoin de personne pour subvenir à mes besoins et encore moins à ce de mon fils. J’essaie le moins souvent de repenser au père de Will qui nous a abandonné. Certes quand il refuse de dormir alors que je reviens d’une garde de 24h, qu’il fait ses dents ou encore quand les collègues parlent de sortir pour fêter une bonne journée et que je ne peux pas me joindre à eux c’est difficile. Cependant je ne regrette jamais d’avoir Will, chacun de ses sourires ou quand il balbutie dans sa petite langue et qu’il grimace face à un nouvel aliment, tout cela me donne une raison de vivre et surtout sourire. Instinctivement je le serre un peu plus contre moi et re dépose un baiser au sommet de son crâne.

Alors que je m’apprête à en demander un peu plus sur Lukas je sens mon téléphone vibrer dans ma poche. Je relève un peu Will qui ne remarque même pas qu’il bouge car il continue de fixer Lukas. Je peux le comprendre à part mon père il n’a pas spécialement l’habitude d’être au contact de la gente masculine. Je regarde mon téléphone et remarque que c’est un appel de l'hôpital, je souffle avant de poser Will sur les genoux de Lukas.

-Je suis vraiment désolé je dois prendre cet appel, je n’en ai que pour une minute.


Je m’éloigne et réponds jetant un petit coup d’oeil derrière moi pour m’assurer que tout va bien. Je m’assoie sur un banc quelque pas plus loin en écoutant “l’urgence” pour laquelle une des infirmières me contacte. Même lorsque je suis en repos ils ont toujours besoin de moi alors qu’il y a là bas des médecins très compétant en service mais non c’est Elisa qu’on appelle. J’explique à Lucy que non je ne viendrais pas et qu’elle doit voir avec les médecins sur place. J’adore mon boulot mais il me prend déjà assez de temps comme ça, j’ai l’impression de passer de moins en moins de temps avec Will et je déteste ça. Lucy s’excuse de m’avoir dérangé pendant mon jour de congé et elle promet de se rattraper avec des croissants ce qui me fait rire. Je raccroche et me rapproche en souriant quand je vois que Will a ses petites mains sur la bouche de Lukas.

-Pardon, je devais prendre cet appel. Il ne vous a pas trop fait de misère ?
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Mar 7 Fév - 23:41

Lukas & Elisa

The day has just begun, it's another day of sun
Malgré les yeux envoûtants de William, je me force à poser le regard sur Elisa lorsqu'elle me répond. Bon, donc pour éviter le malaise c'est raté. Décidément, j'ai le don pour mettre les pieds dans le plat avec elle... Je ne fais pas de commentaire sur sa réponse, trop effrayé à l'idée de refaire une boulette. Non pas qu'elle ait l'air particulièrement gênée, mais tout de même ! Et puis, maintenant que j'y pense, ma façon de formuler ma question était un peu bancale, c'est typiquement le genre de phrase que je sortirais si je voulais m'assurer qu'une fille est célibataire. Si je jouais dans cette équipe, évidemment, ce n'est pas le cas, mais elle n'est pas supposée savoir tout ça, j'espère qu'elle ne l'a pas mal pris...

Je fixe de nouveau mon attention sur William, qui semble fasciné par la pelouse, et de nouveau, je le trouve magnifique. C'est drôle, je n'ai jamais eu d'affinité particulière avec les enfants, c'est toute une partie de la vie que je n'ai jamais exploré et que je ne compte pas vraiment exploré. Trop de responsabilité, surtout pour quelqu'un de concentré sur sa carrière. Et de fêtard. Mais plus je regarde le bambin, plus je me prends d'affection pour lui, comme si j'avais toujours été destiné à le rencontrer. C'est ridicule, je sais, mais c'est le genre d'impression inexplicable qui arrive parfois..

Je regarde Elisa le serrer tendrement dans ses bras et déposer un baiser sur son crâne, et je sens mon coeur se soulever : mon admiration pour la jeune femme est grimpé en flèche cet après-midi. A la voir, comme ça, je ne me serais jamais imaginé qu'elle était une mère célibataire avec un enfant en bas âge et un travail, à l'hôpital en prime. Je me demande bien comment elle fait pour jongler avec une vie aussi remplie, dire que moi je m'en sors à peine avec seulement un travail, qu'est ce que je ferais seul avec un enfant à charge ? Je serais très probablement couvert de vomi en permanence, avec dix kilos en trop, une entreprise à la dérive, une vie sociale anéantie et au bord du gouffre. Alors qu'elle... Elle semble si harmonieuse, si calme, si... Parfaitement coordonnée... Non, vraiment, je l'admire profondément.

Je suis tiré de mes pensées lorsque la jeune femme se lève en me posant William sur les genoux. La panique s'empare instantanément de moi, et je n'entends absolument pas ce qu'elle me dit. Tout ce que je vois, c'est qu'elle s'éloigne de moi, de nous, en me laissant seule avec son enfant. J'essaie de l'appeler à l'aide, mais les seuls mots qui sortent de ma bouche ressemble à quelque chose du style "Mais... Je... Il... Non... Mais...", ce qui n'est pas très éloquent...

J'aperçois Elisa s'asseoir un peu plus loin, prise dans une conversation téléphonique, et comprends que je ne vais pas avoir d'autre choix que de m'occuper seul de William. C'est l'un de mes pires cauchemars qui se réalisent : avoir la responsabilité d'un autre être vivant littéralement entre mes mains. Qu'est-ce que je fais s'il pleure ? S'il tombe ? S'il éternue ? Et s'il a faim, comment je le sais ? Est-ce que je peux le tenir comme ça ou est-ce que je lui fais mal ? Est-ce que les bébés ont mal de la même façon ? Je suis complètement paniqué, tellement paniqué que j'en fais tomber mon croissant par terre, aussitôt pris d'assaut par les pigeons du parc. Les bestioles volent autour de nous, et William pousse un petit cri que j’interprète comme de l'affolement. Instinctivement, je donne un coup de pied au hasard dans les volatiles qui s'envolent dans une pluie de plumes. Je ne sais pas très bien ce qui s'est passé, j'ai réagi un peu du tac au tac, mais l'important c'est que William aille bien.

Je le regarde et lui aussi, un grand sourire au lèvre, il bat des bras en regardant les derniers pigeons fuir au loin. "Et ouais, mon bonhomme, on se laisse pas embêter par les pigeons nous, on est des durs, tope là !" Je place doucement ma main sous celle du bébé et prétends un high-five en faisant un petit bruit d'explosion avec la bouche. De toute évidence, ça l'amuse parce qu'il rigole. Je ne peux m'empêcher de rire avec lui et je vais même jusqu'à lui booper le nez, ce qui l'amuse encore plus. Je regarde rapidement Elisa, toujours au téléphone. "Tu sais, tu as de la chance d'avoir ta maman, elle t'aime beaucoup. Elle a cherché ton petit livre longtemps pour toi !" Je prends le livre de ma main libre et le mets à côté de ma tête. Emerveillé, William le tape avec ses petits mains, avant de virer à gauche pour les poser sur ma bouche. Je fais vibrer mes lèvres sur ses doigts pour l'amuser, comme un grand enfant, et c'est ce moment là que la maman choisit pour revenir.

Je me redresse, me racle la gorge pour me redonner une contenance plus sérieuse. En tant qu'homme d'affaire, je ne peux pas avoir l'air d'avoir un point faible pour un petit bonhomme comme lui, comment je ferais pour négocier mes contrats, sinon ? Je la regarde en souriant avant de reporter mon attention sur le bébé en répondant : "Absolument pas, il est adorable ! Hein que t'es absolument adorable, petit bonhomme, hein ?" Ma voix est partie dans les aiguës autant que possible, et je me fige en réalisant que je viens d'exposer ma faible devant elle. Je ne veux pas paraître trop familier, ni même effrayant, aussi je lutte contre l'envie de lui faire un bisou sur le nez et le tend à Elisa. "Pas de soucis j'espère ?" dis-je en désignant le téléphone. "Vous aviez l'air assez préoccupée. Si je vous retiens, dîtes-le moi surtout, je ne voudrais pas m'imposer, déjà que j'ai interrompu votre séance de lecture en tête-à-tête..."

Je jette un coup d'oeil à ma montre. J'ai encore bien le temps avant de songer aller au travail, et même si j'ai envie de rester, je ne voudrais pas la déranger. Je me saisis de mon gobelet de café désormais tiède, me préparant à partir, et regarde tristement les reste de mon croissant par terre, mon estomac grondant...
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Ven 17 Fév - 23:44

Lukas & Elisa

The blue light of the sky shines on us

Une fois bien assise je regarde Lukas regagner sa posture mais il la reperd sur le champ en parlant avec sa voix pour bébé. J'ai l'impression que c'est un genre de maladie qui nous touche à tous une fois que nous sommes en contact avec un enfant en bas âge.   Je me retiens de rire le trouvant adorable, l’homme stoic qui est impeccable au premier abord se transforme en gros nounours devant un enfant.  Je secoue bien évidemment la tête à ce qu’il ajoute.

Non je suis désolé de vous avoir laissé comme ça. Je suis médecin à l'hôpital, c’est mon jour de congé mais parfois certaine personnes oublient que je ne suis pas de service 24h sur 24.

Je regarde alors ma montre et vois que c’est presque l’heure de déjeuner. Il serait dommage que nous perdions notre nouvel ami maintenant, c'est tellement rare de croiser des gens gens nouveau avec qui je m'entends bien.

- Vous ne nous dérangez pas du tout et je suis de repos moi. Ca vous direz de vous joindre à nous pour manger un petit bout ?

Je me sens assez à l’aise avec lui pour l’inviter à manger, en toute amitié bien évidemment. Je regarde Will qui est tout calme dans les bras de Lukas. Je pose mes mains sur mes genoux en attente d’une réponse. Ca me fait étrange de ne pas avoir mon fils dans mes bras mais il semble totalement à l’aise contre Lukas. Comme pour renforcer mes dires il pose sa tête contre le torse de Lukas et frottes ses petits yeux. Il a l’air si petit et si fragile comparé à notre nouvel invité, ça me fait tout bizarre.  D’habitude c’est contre moi qu’il s’endort mais je dois apprendre à me séparer de lui sinon quand il va commencer l’école je suis fichue.

Cependant il tend les bras vers moi ce qui me fait sourire. Je le récupère et embrasse le bout de son nez alors qu’il s’installe dans mes bras correctement pour faire sa petite sieste. Il prendra son biberon plus tard tant pis de toute façon il a bien déjeuner.

- Si ça vous dis je n’habite pas très loin et je ne cuisine pas trop mal.

Je ris en sachant que je ne suis pas non plus un cordon bleu mais je me débrouille. Après tout à la maison c'est moi qui m'occupais de mes sœurs et qui me faisais mon propre repas quand j'étais en fac de médecine. Je sais que ce n'est peut être pas ce dont il a l'habitude dans de grand restaurant mais c'est plus chaleureux à la maison.
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Dim 19 Fév - 0:33

Lukas & Elisa

The day has just begun, it's another day of sun
Elisa nous rejoint et je vois à son air que mes pitreries avec William ne sont pas passées inaperçues. Je rougis malgré moi parce même si je sais qu'il n'y a rien de honteux à gagatiser devant un bébé ; c'est juste que je me revois en train de lui parler comme on parle généralement à un bébé (en disant des choses toutes plus niaises les une que les autres d’une voix aiguë) et je m'imagine ce que dirait mes collaborateurs, mes amis, mon entraîneur ou, dans le pire des cas, mes conquêtes ! Lukas Quincy, géant de presque deux mètres, magnat des affaires sans pitié, propriétaire d'un empire de l'édition, rendu complètement débile par un bambin de moins d'un an en l'espace d'une matinée…

Heureusement, aucun d'entre eux n'est là pour me voir, et Elisa a la grâce de m’épargner une remarque. Elle se contente de se rassoir à nos côtés en retenant malgré tout un petit rire amusé. Je m'attendais à ce qu'elle son fils directement, mais elle se contente de s'expliquer en laissant William dans mes bras. Je ne l'avais pas remarqué,  parce que j'ai l’impression très étrange que l'avoir dans les bras est désormais tout ce qu'il y a de plus naturel, mais le petit bonhomme semble tout particulièrement attiré par mes boutons de manchettes. Il joue avec et je ne l'en empêche pas, alors que me connaissant, j'aurais très certainement crisé si ça avait été quelqu'un d'autre. Je ne sais pas ce qu'il m'a fait, mais William me tiens définitivement sous son emprise. Je me reconcentre sur sa mère et hoche pensivement la tête : elle est donc médecin… C'est fou, elle n'a pas l'air comme ça, mais c'est une femme très responsable malgré son jeune âge, elle a déjà un enfant qui se porte à merveille et un travail qui demande de grande responsabilité. Je l'admire, parce que je serais parfaitement incapable d'être à sa place, je ne peux pas imaginer le stress qu'elle doit subir…

Je suis surpris pas sa proposition de me joindre à eux pour le repas, je n'ai pas vraiment l'habitude de me joindre à quelqu'un comme ça, de but en blanc, si ce n'est pas pour clore un contrat ou entamer une bonne partie de jambe en l'air. Je regarde les restes un peu misérable de mon croissant dans les graviers aux pieds du banc, pesant le pour et le contre : même si je suis à l'aise maintenant avec le petit et que sa mère a l'air adorable, rien ne me dit que ça va durer. Et puis, ça me pousserait à décaler mes rendez-vous de la journée… Je m'apprête donc à refuser quand William fait une chose qui me fait instantanément changer d'avis : il pose sa tête contre moi en se frottant les yeux, signe qu'il ne va pas tarder à sombrer, et je suis pris d'une irrésistible envie de ne jamais plus le quitter.

Je souris en le tendant à Elisa, contre qui il vient de se blottir avant de fermer les yeux. Ils sont vraiment, très touchant, tous les deux, une vraie petite famille. Il ne manque plus que le père… J'ai un pincement au coeur que je ne saurais expliquer. Je n'ai jamais eu de problème vis à vis de mon père ou de sa mort et je ne suis pas du genre sensible en général, alors je ne comprends pas trop pourquoi ça m’affecte, là maintenant… Je hausse les épaules pour faire partir cette impression de mélancolie que je n’aime absolument pas et me joins au rire d’Elisa. Rien de tel que de l’entendre rire pour me chasser mes idées noires, qui surgissent de n’importe où, d’ailleurs. William, qui n’a évidemment pas saisi la situation (ou peut-être que si, je ne veux pas le sous-estimer) se joint aussi à nous, malgré ses petits yeux fermés et la mollesse de sa voix. Il doit sûrement être en train de rêver, c’est absolument adorable.

“Bien sûr, ça me ferait très plaisir de me joindre à vous ! Par contre, je tiens à participer, alors c’est moi qui m’occupe du dessert !” Je me relève d’un bond et désigne la pâtisserie qui fait angle, à la sortie du parc. “Le temps que vous fassiez vos affaires, je vais acheter ce qu’il nous faut. Vous aimez les cheesecakes ?” J’attends sa réponse et pars d’un pas décidé vers la boutique. En réalité, ce n’est qu’un prétexte pour pouvoir passer un appel téléphonique en douce. Et acheter du dessert, parce que la vie ne serait rien sans sucre, mais majoritairement pour appeler mon secrétaire, Chandler. “Oui, Chandler, je vous préviens simplement d’un léger décalage dans mes plans. Si j’ai des rendez-vous, ne les prenez qu’à partir de 14h… 14h30, pour être certain. Ce sera tout, merci Chandler.” Je me suis arrêté machinalement en parlant, et j’ai oublié ce que je cherchais… Je tourne sur moi-même, regardant Elisa qui se prépare à partir, puis je regarde les alentours et aperçoit la pâtisserie. Ah, oui, le dessert !

Je reviens avec une jolie boîte rose, décorée d’un petit ruban doré, qui contient le fameux gâteau (il y a également une rose en chocolat en plus pour Elisa, en gage de remerciement pour l’invitation). “Bon, si vous êtes prête, je vous suis. Et au besoin, ma voiture n’est pas garée bien loin !” Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai la boule au ventre en songeant au fait que je vais découvrir le cadre de vie d’Elisa, comme un enfant qui entrerait pour la première fois dans la maison d’un ami : ça impressionne, et il faut faire attention à ne pas faire de connerie pour pouvoir revenir après !
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» Loto du RP | I'm falling for nothing | ft Elisa
» I'LL GET BACK TO YOU ─ Elisa&Scott
» Smile for me little one - Elisa & Gadreel
» Someone in the crowd (Elisa-Seth)

House of M :: VOL. N°I :: RPs abandonnés-
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