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A la recherche de la vérité.
✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦
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Lun 6 Fév - 15:20
Un terrain neutre. Un petit bar sordide pas très loin du Jarvis, mais assez excentré pour être discret et avoir moins de clients. Je me suis assis au fond, j’ai commandé un verre de whisky histoire de patienter. Je sais pas trop où tout ça va me mener, mais même si ça ne fait qu’avancer un peu mon enquête, ce sera ça de gagner. Je porte le verre à mes lèvres et en laisse une gorgée brûlante se déverser dans ma gorge avant de sortir la photo de ma poche et de longuement l’observer. Elle représente une opération de la Garde Rouge. On ne distingue pas grand chose, mais c’est assez pour reconnaître un ou deux visages et comprendre que ce qu’ils font n’est pas vraiment légal. Ou en tout cas, controversé. Ca fait quelques semaines que j’attendais une occasion comme celle-là pour me rapprocher des membres de l’organisation et ça m’a paru une bonne idée. J’avais les contacts nécessaires pour apprendre les noms des personnes reconnaissables sur le cliché, et ensuite tout a été plutôt bien mené, je crois.

J’ai fait plusieurs copies de la photo, avant d’en faire parvenir un à la demoiselle. Je tapote son visage du bout du doigt en réfléchissant. Jessica Miriam Drew. Le nom éveille quelque chose au fond de moi, comme une sorte de balise qui se serait allumée au moment où je l’ai lu pour la première fois, mais ce n’est qu’une impression diffuse et ça n’est pas si important. Je verrais quand elle sera en face de moi. Après ça, il a été assez simple de retrouver une adresse postale. Un petit message. “ Venez à 21 heures au café “ Le Chat Noir ” le 30 Novembre, sinon cette photo sera diffusée dans les médias et sur internet. ”. Ca sonne un peu comme du chantage, mais j’ai pas vraiment eu le temps de réfléchir à autre chose. Je ne voyais pas vraiment comment la faire venir par un autre moyen. Si tant est qu’elle vienne. Enfin, le message est parvenu à sa destinataire et je suis là, à attendre l’heure. Je jette un oeil à ma montre. Il est presque temps. Encore cinq minutes et les neuf coups retentiront. Je dois dire que je suis un peu stressé et que le whisky aide un peu. Je ne sais pas trop comment ça va se passer, mais essayer d’extorquer des informations à propos de la Garde à une personne qui y travaille directement, c’est pas vraiment sécurisé comme procédure. J’espère tomber sur la bonne personne.

C’est vrai qu’avec cette photo seulement, j’aurais pu avoir les gros titres. En la retouchant un peu, avec un article assassin, Jameson aurait pu la mettre en première page et ça aurait fait un énorme tollé. Mais c’est pas ce que je veux. Ce n’est pas assez. Je ne veux pas me contenter d’un cliché volé, je veux des informations de première main. Et je veux surtout être celui qui rédige l’article. La photographie, c’est une passion, mais je suis journaliste avant tout et même si ce con de Jameson s’en aperçoit pas encore, quand je viendrais avec une vérité aussi lourde que celle que j’espère déterrer avec la Garde, il sera obligé de me regarder en face et de me considérer correctement. Et j’ai l’impression de devoir au public plus qu’une photo et quelques mots. Ils se passent des choses sur Genosha, personne ne dit rien, les rumeurs courent, et il faut bien que quelqu’un se salisse un peu les mains pour que la vérité éclate.

Je bois une nouvelle gorgée et soupire longuement. Je continue d’observer la photo, lorsque la petite clochette de la porte d’entrée retentit et que je lève les yeux vers la personne qui vient de pénétrer dans l’établissement. Parfait. Je plisse les yeux alors que j’observe la femme jeter des regards autour d’elle. Mon pressentiment concernant son nom résonne à nouveau au fin fond de mon esprit. Elle me dit quelque chose, et ce n’est pas seulement parce que j’ai passé des heures à décortiquer le cliché qui se trouve devant moi. Mais impossible de mettre le doigt sur quelque chose de plus. Et ça ne me rassure pas. Je deviens parano, et c’est jamais bon, surtout dans une situation pareille. Mon regard se durcit. Il faut que je mette ça de côté. Après quelques secondes, je lui fais un signe de la main pour qu’elle m’aperçoive et lui indique la banquette en face de moi.

C’est le moment de vérité. J’ai l’impression que je vais passer un sale quart d’heure, mais c’est aussi ça, le prix de la vérité au final. Alors je reste droit, les yeux fixés sur elle alors qu’elle s’avance. Je suis prêt.
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Jeu 9 Fév - 16:13

Peter ♠ Jessica
à la recherche de la vérité
Jessica regarda l’adresse une dernière fois. Elle était bien au bon endroit, mais la regarder lui donnait une occcasion de retarder un peu son arrivée. Et de s’énerver un peu plus sur le gentil petit message qu’un maitre corbeau lui avait adressé, accompagné d’un superbe cliché d’elle en pleine action dans le cadre de ses fonctions. Elle serra les poings, froissant le morceau de papier avant de le fourrer rageusement dans la poche de son manteau. Elle n’aimait pas ça. Enfin, qui aimerait ça ? Qui aimerait recevoir un message de ce genre ? C’était du chantage, clairement. Et si elle était là, ce soir, ce n’était pas parce qu’elle avait peur que sa photo se trouve dans les médias. Ça, à la limite, elle s’en fichait. Mais comme de son premier chewing-gum. Vraiment. Elle ne faisait pas ce job pour être aimée par la population. Mais pour la protéger, qu’elle soit d’accord avec ça ou non.
Par contre, si elle était présente devant Le Chat Noir en ce soir de novembre, c’était pour aller dire deux mots au petit malin qui pensait qu’on pouvait jouer avec elle comme ça. Il s’était bien mal renseigné sur elle. Pauvre de lui. Elle n’en avait touché mot à personne. Pas même à Carol, qui était la plus à même de savoir ça. Mais elle aurait flippé. Et elle aurait conseillé à Jessica de ne pas y aller. Parce que oui, en y réflechissant trente secondes, ça pouvait ressembler à un piège. Si elle en avait parlé à Carol, peut-être même que la blonde aurait insisté pour l’accompagner. Or, Jessica voulait impliquer le moins de personne possible dans ce bazar. Et elle ne voulait pas qu’on la retienne si l’envie de casser les dents de celui qui la faisait venir lui prenait. Jessica prit une grande inspiration, serra un peu plus les poings dans la poche de sa veste et avança jusqu’à l’entrée du bar.

Elle se mangea l’ambiance sordide en pleine face. Pourquoi ici, d’ailleurs ? Ses sens étaient en alertes. Elle n’aimait pas ça. Mais alors pas du tout. D’un rapide regard, elle embrassa les lieux, repérant les sorties de secours. Et plusieurs délits potentiels. Mais ça, ce n’était pas ses oignons. Pas ce soir. Ce soir, son objectif, c’était visiblement le jeune homme qui lui faisait un signe de la main pour attirer son attention. C’était lui ? Non, ça ne pouvait pas être lui. Jessica fronça les sourcils. Oh, sainte mère. C’était lui.  Elle se faisait mener en bateau par un gamin ? Elle croyait rêver. Elle s’apprêta à faire demi-tour avant de se rappeler de la résolution qu’elle avait prise. Ah oui, c’était ça. Elle avança jusqu’à la table, prit lentement place non sans le foudroyer du regard. Elle posa son sac à côté d’elle, replaça ses cheveux et lui adressa un sourire qui ne présageait rien de bon. Avant de l’attraper par le col et de lui aplatir la tête contre la table sans crier gare. Une main sur sa nuque, elle se pencha vers lui. Peut-être qu’elle lui avait fait mal. Peut-être que non. Elle s’en fichait. «Je t’ai fait mal ? Je ne suis absolument pas désolée.» Elle leva les yeux au ciel avant de reprendre, d’une voix plus sérieuse et plus menaçante. « Donne-moi une seule bonne raison pour que je ne te fasse pas cracher tes dents une par une. » Elle ignora les regards tournés vers elle. Elle ignora les murmures qui couraient autour d’eux. « Je ne sais pas qui t’as renseigné à mon sujet, mais faudrait revoir tes sources.» Enfin, s’il avait la tronche contre le contreplaqué, il ne risquait pas de lui donner une réponse intelligente. Et puis avec les regards tournés vers eux, ça allait être difficile d’avoir une conversation privée. Elle le lâcha enfin, lui laissant le loisir de se redresser et de remettre son nez en place si jamais elle lui avait cassé. Jessica croisa les bras, le toisant toujours et attendant une réponse. Elle lui donnait cinq minutes, pas une de plus. Après, soit elle lui cassait la figure, soit elle repartait d’où elle était venue. Et il ferait ce qu’il voudrait de sa putain de photo. Jessica ne négociait pas avec les types de ce genre.  
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Ven 10 Fév - 14:15
Elle s’avance lentement vers la table et s’installe en face de moi en me foudroyant du regard. Oui, ce n’est pas étonnant. Je note les détails. Elle pose son sac, passe une main dans ses cheveux et m’adresse un sourire qui n’est pas vraiment joyeux. Ou de bon augure. D’ailleurs, il ne lui faut qu’une seconde de plus pour m’agripper pour m’écraser la tête contre la table. Je sens ma joue collée au bois et le choc me sonne légèrement. Ca ne fait pas réellement mal, mais si elle me maintient comme ça cinq minutes de plus, je vais repartir avec un torticoli et l’impression d’être passé à travers un rouleau compresseur. D’ailleurs, les conversations ambiantes se sont tues. Et la musique qui passait en arrière fond, un air de cornemuse venu tout droit d’Ecosse j’imagine, semble s’être assourdi également. Ou alors, c’est que je suis vraiment sonné. Elle me parle. Je saisis les mots. Elle me menace, mais c’est quelque chose à quoi je m’attendais. Mais j’ai pas vraiment l’occasion d’en placer une, surtout avec la moitié de la bouche aplatie contre la table. D’ailleurs, c’est ce qu’elle doit être en train de se dire, parce qu’après une dernière pression un peu plus forte, elle me relâche pour me laisser me remettre d’aplomb. Je me redresse lentement et pose une main sur mon cou que je masse légèrement en tournant un peu la tête. Je vérifie mon nez, on ne sait jamais. Mais non, tout va bien.

Je reviens sur elle. Elle croise les bras et attend mes réponses. Va falloir être convaincant si je veux pas me retrouver avec la tête à l’envers et aucune information. Je jette un oeil à la salle. Les deux minutes précédents ont fait fuir quelques clients, notamment un retardataire qui a oublié sa redingote sur le dossier de sa chaise, probablement dans la panique d’assister à une légère agression. Les gens sont impressionnables. Mais c’est aussi pour ça que je suis ici. Ils ont le droit de savoir et j’ai devant moi une personne qui peut me fournir des éléments de vérité. Je lui souris. Un petit sourire, comme une légère excuse.

“- Pour que vous le sachiez, le coup de la photo… C’était simplement pour vous faire venir. Je n’avais aucune garantie que vous accepteriez un rendez-vous autrement. C’était peut-être maladroit, mais je ne compte pas vous faire chanter.

Je bois une gorgée de whisky avant de continuer à réfléchir, hochant la tête très légèrement avant de hausser les épaules.

“- Pour la bonne raison… Bah j’aime bien manger et je déteste la soupe. Perdre mes dents voudraient dire manger de la soupe, alors…

Je lui adresse un petit sourire. C’était peut-être pas vraiment le moment pour une blague, mais bon. J’espère que ça détendra un peu l’atmosphère, mais mon regard redevient sérieux une seconde plus tard quand je reprends la parole en baissant un peu le ton.

“- Plus sérieusement, l’image de la Garde Rouge est déjà assez mauvaise aux yeux des gens pour que vous arrangiez encore les choses en agressant sérieusement un journaliste du Daily Buggle. Enfin… Même si je n’ai pas réellement l’impression que vous vous souciez forcément de tous ces pauvres gens dehors qui attendent votre prochaine rafle avec la peur au fond des yeux.

Je finis par retrouver mon sourire, maintenant que j’ai lâché ma petite bombe. Je finis par lui tendre la main, si elle se sent plus calme peut-être qu’elle la serrera et qu’on pourra reprendre la conversation sur des bases plus saines.

“- Peter Parker. Je vous ai fait venir parce que j’enquête en sous-main sur la Garde. J’imagine bien que vous n’allez pas me répondre comme ça, mais il fallait que j’essaie. Je prends une nouvelle gorgée, et fait signe au barman de me ramener la même chose avant d’interroger la jeune femme. Vous voulez boire quelque chose ?

Je la jauge du regard, avant de sortir la fameuse photo de ma poche, une nouvelle fois. En signe de bonne volonté, je la lui montre et la déchire en petits morceaux devant ses yeux. Avant de reprendre la parole.

“- Quant à mes sources… Vous êtes là, c’est donc qu’elles n’avaient pas forcément tort. Et pour le reste, je suis ma propre source. J’ai déjà assisté à certaines de vos opérations. J’ai vu certaines choses. Et c’est pour ça que je suis là. Parce que vous prônez la protection du peuple, mais combien ont souffert des interventions de la Garde ? Vous pouvez arguer tant que vous voulez que vous agissez pour le bien de notre société, mais j’en connais un paquet qui ont subi de la part de la Garde des préjudices moraux et physiques alors que ce sont des citoyens comme les autres. J’en ai même rencontré. Je sais ce que je risque en vous parlant de ça comme ça. Vous pourriez me faire disparaître, si ça vous chante. Vous avez même mon nom. Mais s’il vous reste un peu d’humanité, peut-être que vous pourriez répondre honnêtement à ma prochaine question.

Je croise les bras sur ma poitrine alors que le patron amène les boissons. Je le remercie du regard, d’un petit coup d’oeil, avant de poser ma main sur mon menton, comme pour réfléchir.

“- Ne pensez-vous pas que la Garde va parfois un peu loin pendant ses opérations ? Et que vous n’êtes pas assez transparents quant à vos actes ? Si les gens se méfient de vous, ce n’est pas pour rien. Les rumeurs sont là pour une raison. Elles n’apparaissent pas comme ça, de nul part. Et je pense que ça cache quelque chose. J’aimerai savoir quoi. Et j’irai jusqu’au bout. Vous avez l’air d’une femme intelligente, qui sait ce qu’elle fait, et pourquoi elle le fait. Alors peut-être que vous serez raisonnable et que vous m’expliquerez pourquoi votre petite organisation agit comme ça ?

Je reprends mon souffle et retient ma respiration. Là, ça passe ou ça casse. Soit elle s’en va, peut-être en m’en mettant une au passage, soit elle commence à parler et on peut avoir une conversation entre adulte. Même si je doute un peu qu’elle me voit de cette manière, vu le regard qu’elle a lancé en m’apercevant quand je lui ai fait signe. Dans tous les cas, j’ai abattu mon jeu, et c’est à elle de me montrer ses cartes. En espérant que je n’ai pas une main trop mauvaise...
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Ven 24 Fév - 23:25

Peter ♠ Jessica
à la recherche de la vérité
Jessica n’était pas furieuse. Pas encore. Elle se trouvait entre le calme et la rage. Suffisament calme pour ne pas tuer ce mec tout de suite. Suffisament énervée pour lui arranger une petite rencontre avec la table. Elle n’aimait ces petits jeux. Absolument pas. Elle l’avait lâché parce qu’il avait quelques réponses à lui donner, notamment pour quelle putain de raison il l’avait fait venir. Jouer avec elle, mauvaise idée. Jouer avec ses nerfs, mauvaise idée bis. Elle croisa donc les bras, attendant ses réponses avec la ferme intention de partir une fois qu’elle les aurait obtenues. Et elle n’était pas déçue du voyage.
Le coup de la photo ? Un moyen pour la faire venir ? Il n’avait sérieusement rien trouvé de mieux ? Jessica haussa un sourcil dubitatif. Donc, résumons. Il savait qu’il allait probablement se faire envoyer promener par Jessica s’il avait employé des moyens plus conventionnels et légaux alors il avait préféré se la jouer pseudo maître chanteur à la con pour la faire venir ? Rien que pour ça, il méritait une paire de droite. Vint ensuite la raison pour laquelle Jessica ne devrait pas lui faire cracher ses dents l’une après l’autre était qu’il n’aimait pas la soupe. L’esprit de contradiction de Jessica était en veille ce soir-là, elle se contenta de lever les yeux au ciel. C’était un comique, celui-là.  Elle avait décidément le don de tomber sur des gars comme ça, à chaque fois. Entre le gentleman cambioleur de l’autre fois et le jeune homme en face d’elle… C’était à se demander s’ils ne s’étaient pas donné le mot. Sérieusement. Il commençait mal. Vraiment très mal.  Elle serra les poings sans cesser de le fusiller du regard. On allait voir s’il était toujours d’humeur à blaguer après ça.

C’était une tempête qui se livrait dans la tête de Jessica au fur et à mesure que les explications arrivaient. Elle passa de la stupeur de découvrir qu’il était journaliste, au profond ennui de le voir répéter des choses qu’elle avait déjà entendu et à l’envie de lui rire au nez quand il la regardait, persuadé sans doute, qu’elle allait gentiment lui répondre. De quoi moins regretter de lui avoir fait mal - elle ne regrettait pas, nope. Elle toisa le jeune homme qui lui tendait la main. S’il croyait qu’elle allait coopérer, il se mettait le doigt dans l’oeil. Alors quoi, il avait ses sources, il avait vu une opération et il devait avoir une médaille pour ça ? Il pensait qu’ils étaient tous fiers d’être vu comme des brutes par les gens qu’ils devaient protéger ? Il pouvait bien en faire ce qu'il voulait, de sa putain de photo. La déchirer n'allait pas mettre Jessica en confiance. Elle leva les yeux au ciel à nouveau, en poussant un profond soupir. Elle décroisa les bras, joignit les mains sur la table et pencha la tête sur le côté. « Vous ne pensez pas que vous êtes le premier à venir poser des questions, quand même ? Parce si c’est le cas, j’vais vous dire la même chose qu’à tous les autres :  Allez vous faire mettre.» Jessica secoua la tête avant de reprendre : « Nous savons tout ça, nous ne sommes pas idiots. Nous sommes vu comme une bande de brutes, mais tous ces gens qui nous crachent dessus, là, dehors, la plupart sont encore en vie parce que nous agissons. Vous voulez de la transparence, allez parler à mes patrons, peut-être qu’ils se feront une joie de répondre à vos questions» Elle avait l’impression de devenir un automate à force de devoir répéter la même chose. Parker n’était pas le premier. Il ne serait pas le dernier. Et Jessica commençait à en avoir assez. Il comptait savoir ce que la garde cachait ? Grand bien lui en fasse. Ce n’était pas elle qu’il aurait son prix Pullitzer.

Son visage afficha un sourire. « Vous savez, fouiner partout ne vous apportera rien. A part faire vendre votre torchon en une centaine d’exemplaire. Nous ne sommes pas là pour faire les gentils surveillants de cour de récré. Et j’ai passé l’âge des petits jeux comme celui-là. Alors, allez-y, tentez de découvrir ce qu’on cache puisque vous êtes persuadé qu’on cache quelque chose.» Toujours cette même impression de se battre contre des moulins à vent quand elle devait répondre de la Garde. Concrètement, qu’est-ce que ça changeait qu’ils soient journalistes ou non ? Ils voulaient du scandale, tous autant qu’ils étaient. Ils voulaient des rumeurs, des histoires à se raconter. S’ils savaient vraiment ce que faisait la Garde Rouge, ils seraient plutôt heureux de savoir qu’elle était là. Enfin, non. Ça, c’était le discours qu’elle servait à tout le monde. En réalité, Jessica commençait à douter de plus en plus des bonnes intentions de la Garde. Mais il était hors de question de le montrer à qui que ce soit. Et surtout pas à Parker.  
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