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Shape of You + Lama
✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦
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Mer 28 Juin - 21:24
Shape of you
Leigh ft. Amara

Le grand brun au volant de sa voiture s’était toujours posé des questions sur les gouttes de pluie. Il se demandait comment elles tombaient en trébuchant les unes sur les autres, en se brisant les jambes et en oubliant leur parachute quand elles dégringolaient en direct du ciel vers une fin incertaine. Comme quelqu’un qui vide ses poches sur la terre et se moque de savoir où leur contenu va tomber, de savoir que les gouttes de pluie éclataient quand elles heurtaient le sol, qu’elles se fracassaient quand elles chutaient, que les gens maudissaient les jours où les gouttes osaient pianoter sur leur porte. Alors qu’il s’affairait à longer la route d’une des nombreuses baies de Genosha, il observait ce ciel défait de tout nuage pouvant apporter cette pluie sur laquelle il se posait tant et tant de question. Non aujourd’hui était un jour des plus ensoleillées et le jeune chef d’entreprise en avait profité pour faire une balade avec sa décapotable. Il aimait ces moments de détentes où il pouvait profiter des routes quasiment désertes. Il était épuisé en ce moment… Il avait trop de travail et ne relâchait quasiment jamais la pression.  Déléguer le travail à quelqu’un d’autre aurait été une bonne idée mais il refusait cela. Quelques dossiers étaient déposés sur la banquette arrière de la voiture, négligemment, si bien que de nombreuses feuilles volent à travers l’habitacle. Peu importe. Le véhicule démarre en trombe, c’est une course plus folle que d’ordinaire, une volonté de rentrer parcourir un maximum de kilomètres en un minimum de temps. Il ne regarde pas l’aiguille du compteur, elle doit certainement indiquer un nombre effrayant, il s’en fiche.  Tout ce qu’il souhaite c’est entendre le moteur de sa voiture rugir… Un bon petit décrassage d’été. Il sourit. Voyant le visage de Taïs se froncer quand il lui racontera sa balade. Mmh. Elle ne sera vraiment pas contente de voir qu’il a choisi un moyens de détente aussi … Dangereux, elle qui est si douce. Si posée. Un sourire passe sur ses lèvres à cette douce pensée. Il doit bien l’avouer il est plutôt bien entouré et n’a pas à se plaindre.

Il en faisait nul doute que Leigh appréciait la jeune femme mais pas de la même façon qu’il appréciait la plupart des autres femmes. Il y avait quelque chose chez Taïs de différent. Elle était fraîche et pétillante… C’était une femme incroyable, un vrai puit de connaissance et surtout une amie formidable. Il était donc heureux d’avoir une telle personne dans son entourage. Oh bien sûr il y avait une autre personne qui occupait ses pensées la plupart du temps. La belle Mai, celle qu’il pouvait qualifier de petite amie. C’était aussi important. Il appuya de nouveau sur la pédale d’accélérateur s’engageant sur une longue ligne droite il allait pour voir profiter. Si seulement il n’y avait pas ses dossiers à l’arrière, il aurait sans doute relevé ce toit bien trop pesant pour lui afin de laisser aller ses cheveux au vent. Son pied vient presser l’accélérateur et le moteur de sa voiture gronde. Il soupire, fronce les sourcils filant comme une fusée, profitant de ce moment rien qu’a lui et a lui seul. Il observe les alentours ou du moins ce qu’il arrive à discerner vu l’allure à laquelle il roule. Quand soudain c’est un bruit sourd qui se fait entendre dans l’habitacle de la voiture. Leigh entrouvre la bouche et écarquille les yeux. Non, non pas maintenant. Pas au milieu de nulle part. Il donne un coup sur le volant alors que du capot s’échappe une épaisse fumée noirâtre. Grimaçant le brun relâche la pression qu’il exerce sur la pédale, ralentissant le rythme afin de se ranger bien sagement sur le bas-côté.

La voiture se freine dans son élan alors que Leigh est toujours absorbé par le nuage qui sort de sa caisse. Alors qu’elle se stoppe net, le jeune chef d’entreprise sort de la voiture et claque la portière avec fracas diagnostiquant tant bien que mal l’étendue des dégâts. A vrai dire, il a beau aimer les belles voitures, il n’est absolument pas mécano, c’est pourquoi le beau brun lâche une floppée de jurons en tapant machinalement sur les gentes de la décapotable. Une odeur de brulée vient lui chatouiller les narines et il comprend que ce n’est absolument pas normal. « Putain ! Non ! Non ! Non et non ! … Ca va vraiment m’arriver ? Ici ! Une panne ! Une… MERDE ! » S’écrie-t-il  en tournant en rond autour du véhicule. Il se mord la lèvre inférieure de désespoir et se stoppe afin de trouver une solution. « Comment elle dit Taïs déjà ? Respirer … Reeeeeeeeespirer ! Et quand une merde pareille nous arrive je dois aussi respirer ? » il soupire et plonge la main dans sa poche machinalement pour saisir son téléphone portable. Rien. L’écran est noir. A-t-il pensé à le recharger ce matin ? Il se gratte le menton où git une barbe de 3 jours, plus là pour le style qu’autre chose et tape la paume de sa main sur son front. « T’es trop con Leigh… TROP CON ! »… Non il n’y a pas pensé évidemment. Le grand brun observe les environs avec l’espoir d’apercevoir quelque chose ou quelqu’un en vain. Non, bien évidemment qu’il ne trouverait rien au milieu du désert. Résigné il s’assoit ou bord de la route observant le géant de métal immobile. Pour se sentir idiot, il se sent idiot et s’insulte de tous les noms d’oiseaux qui lui passent par la tête. Il ne sait pas combien de temps il passe assit à même le sol à attendre une potentielle aide divine et se surprend même à prier un dieu imaginaire. Alors que ses espoirs sont perdus et qu’il recommence à s’insulter à voix haute le grondement d’un moteur se fait entendre. Leigh saute alors sur ses pieds et agite les bras comme le roi des abrutis essayant d’attirer l’attention du motard qui se range à son tour sur le côté. Il se précipite vers lui avec affolement « Bonjour Mon… » il est coupé dans son élan quand il retire son casque, dévoilant une magnifique chevelure blonde comme les blés et un visage pas désagréable à regarder du tout «dame... Madame » oui ce motard n’avait absolument rien d’un monsieur.
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Mer 12 Juil - 21:29

Shape of You

Lama


Décidée de ne pas restée enfermée chez moi, je prépare mes affaires. Mêmes si les températures sont estivales, hors de question de faire la conne. J’ai pris l’habitude de ne pas m’équiper quand je sors avec Malik en moto, sauf que les vitesses que j'espère atteindre ne me laisseront pas beaucoup de chance si j’ai un accident. J’aime la puissance de ma bécane, mais pas au point d’en devenir suicidaire. Je m’habille rapidement, prenant mon pantalon et ma veste de moto. Je les enfile prestement et attrape le reste de l’équipement : les bottes, les gants et le casque. Je chausse en deux mouvements les chaussures renforcées et quitte ma chambre ainsi vêtue. Mon coloc est installé comme une loque sur le canapé et je ne peux m’empêcher de lui donner une petite tape sur la tête quand je passe.

- À plus tard p’tite tête, j’vais faire un tour.

Je rigole bruyamment et m’éloigne en grinçant de toute part à cause de l’encombrant équipement que je porte. Arrivée dehors, je me dirige rapidement vers l’engin qui me fait envie depuis quelques heures. Je coince mes cheveux dans le blouson et enfile le casque par dessus. Ainsi il ne me gêneront pas pendant ma conduite. Parce qu’on s’attend à ce que ça fasse comme dans les films : que la nenette roule en moto, en mode super cool, cheveux au vent… mais en faite pas du tout ! En vrai il te fouettent la gueule et le casque et ça n’a rien de sexy. Rien du tout. Moins de deux minutes plus tard, je suis prête pour la virée qui m’attend. J’allume le moteur et le ronronnement qui s’en dégage provoque un sourire involontaire sur mon visage. Voilà bien trop longtemps que je n’ai pas quitté la ville dans l’idée de le faire rugir un peu plus et d’affoler l’aiguille du compteur de vitesse. Il me faut moins de 2 secondes pour démarrer et m’éloigner du quartier que j’habite. Il ne me faut pas plus de temps pour zigzaguer entre les voitures et me faufiler en dehors de la ville. En moins de temps qu’il faut pour le dire j’arrive sur la grande route qui borde la ville de Fenyick et accélère davantage. Je suis déjà bien au dessus de la vitesse réglementaire mais je m’en moque. La sensation de vitesse est tellement plus agréable que tout le reste n’a plus d’importance. Même s’il y a encore quelques voitures qui filent à vive allure, je les dépasse très rapidement et me retrouve bientôt en plein désert sur la seule route praticable. Il n’y a rien à part moi et la terre sèche à perte de vue. J’accélère encore. Je m’accroche aux manettes. Sous l’effet de la vitesse toujours plus vive, je me courbe, formant un bloc compacte pour limiter la force de frottement qui commence sérieusement à se faire résistante. Ca ne m’empêche pas d’accélérer encore un peu. La route est à peine sinueuse ce qui me permet de faire cracher le moteur à souhait. J’adore cette sensation, j’adore la vitesse et sous le casque mon sourire s’élargit toujours plus.  

Tout aurait pu se passer comme ça, pendant des minutes j’aurais laissé le moteur cracher sa puissance et mon plaisir de le faire augmenter mais au loin quelque chose finit par attirer mon attention. Une épaisse fumée noire se dresse à l’horizon, jusqu’à très haut dans le ciel. En alerte, je lâche doucement l’accélérateur et laisse la moto reprendre un rythme plus… légal. Sait-on jamais ce que je peux trouver au bout de cette fumée et j’ai pas envie qu’on m’emmerde pour une chose aussi bête que quelques kilomètres de plus que la limite autorisée. Avec une vitesse bien plus lente, il me faut quelques minutes supplémentaire avant de poser les yeux sur la cause de cette fumée. C’est une voiture. Belle bagnole même car c’est une décapotable dans le genre plutôt agréable à conduire. Je ne vois personne mais d’un coup une personne se lève du bas côté en faisant de grands gestes. J’ai presque envie d’accélérer et de continuer ma route et ne pas m’emmerder avec ce genre de soucis… mais pour une raison inconnue je décélère. C’est certainement parce que j’ai l’impression que si je ne m’arrête pas il va se jeter sous ma moto pour m’empêcher de fuir… et j’ai pas vraiment envie de devoir laver la moto.
Le dépassant légèrement, je vois ce gars qui à l’air complètement heureux de me voir me ranger sur le côté. Quelle idée j’ai eu, merde. Je dépasse la voiture sur le bas côté et freine pour immobiliser la moto. Je coupe le contact et met la béquille. Je suis en train d’enlever mon casque lorsqu’il arrive à ma hauteur. Qu’est-ce qu’il a encore ? Je lève les yeux au ciel face à sa surprise. Oui, une femme qui fait de la moto, ça existe. Youhou. J’me tape l’élite de Genosha apparement. J’ôte mes gants et secoue rapidement mes cheveux après y avoir passé mes doigts pour les démêler. J’accroche le casque avec les gants à l’intérieur au guidon et m’éloigne de la moto pour rejoindre l’inconnu en détresse.

- Vous avez besoin d’aide ?

La question stupide. Amara t’es une pro de la déduction. Bien sûr qu’il avait besoin d’aide sinon il n’aurait pas agiter les bras comme un dératé dans l’espoir d’être vu. J’ai envie de me claquer le visage avec une question aussi conne. La fumée se propage toujours hors du capot du véhicule et d’un air intrigué je m’avance de quelque pas vers elle. La fumée semble moins dense, mais tout de même ça a l’air plutôt sérieux.

- Ça vous dérange pas si je jette un coup d’oeil  ? Vous pouvez m’ouvrir le capot ?

J’attend qu’il aille actionner la manette à l'intérieur de la voiture et quand le capot se soulève légèrement, je faufile mes doigts à l’intérieur et le soulève d’un coup. Le reste de la fumée se propage et j’ai juste le temps de bloquer le capot avant d’agiter mes mains devant mon visage et de toussoter. Bordel de merde. Pourquoi je fais ça ? J’attend quelques secondes de plus, le temps que la fumée disparaisse définitivement pour y voir plus clair et mes yeux observent le moteur avec minutie. J’ai besoin d’un chiffon, ou d’un truc du genre pour bidouiller correctement la mécanique mais rapidement je comprend d’où vient le problème. Arf. C’est bien ce que je pensais. Je me tourne alors vers le blond.

- C’est le radiateur. Il fuit. Je pourrais rien faire, il faut changer la pièce. Elle redémarrera plus. Pas aujourd’hui du moins.



Amara : #C5D2EC

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✦ There's no crying wolves now 'Cause the truth has settled in ✦
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