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Panique Celtique - Betsy
✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦
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Lun 27 Fév - 17:53



"Panique Celtique"


Elisabeth & Jackson








Il l'avait fait. Il avait réussi. Comment ? Il n'en savait rien. Pourquoi ? Il n'en savait pas plus. Inviter une charmante demoiselle à le revoir. Et encore, charmante est un bien petit mot pour décrire l'émerveillement qu'elle avait pu créer dans son esprit et son cœur lors de leur première rencontre. Oui, cette Elisabeth était bien plus que charmante. Belle, envoûtante et bien d'autres mots n'auraient guère suffit à décrire, tant son joli minois, que ce qu'elle réussissait à dégager, en particulier grâce à ce sourire enchanteur. Pour ne rien vous cacher, il s'avérait que Jackson n'était pas vraiment sûr d'avoir tout compris ce qu'il s'était passé lors de leur rencontre. Sans le vouloir il l'avait fait pleurer. Il lui avait fait un câlin, sans en prendre une dans la tronche, avait eu droit à un bisous sur la joue ainsi qu'un numéro. La chose semblait si insensée que, au début, l'écossais crut à un faux numéro, pour se débarrasser de lui, ne plus jamais le revoir, ou je ne sais quoi encore. Après tout, il était un boulet maladroit et ça, la belle brune l'avait très certainement remarqué. Pourtant, contre toute attente, ce fameux numéro était bel et bien réel, mieux encore, c'était vraiment le sien. Première surprise. Poussé par Maria, le garde finit par envoyer un petit message, presque innocent et … Semblable à celui d'un gamin qui essayait d'avoir un premier rendez-vous sans vraiment savoir où il mettait les pieds. La formulation jouait pour beaucoup et, plutôt que d'aller directement au but,  en disant qu'il avait simplement passé un agréable moment, bien que court, en sa présence, il esquivé quelques peu, prétextant que cela pourrait être sympathique de finir cette tarte et cette bière qu'ils avaient entamés, mais jamais fini. En écrivant ses mots, son cœur battait la chamade comme … Oui, voilà, comme un adolescent, exactement. Un adolescent maladroit. Il se répéta plusieurs fois qu'il était un abruti de s'imaginer des trucs que, dans tous les cas, ils ne boxaient pas dans la même catégorie et, tel un coup de massue du destin, la sylphide accepta de le revoir. Avait-elle lu entre les lignes ? Cela était une autre problématique mais, gérer les choses une par une semblait être une bonne idée pour le moment.

Insensés, la chose était insensée. Même s'il avait beau ne rien comprendre, l'étranger ne pouvait s'empêcher d'être heureux, souriant bêtement à l'idée de revoir ne serait-ce qu'une fois cette délicieuse demoiselle, espérant ne pas faire tant de conneries que lors de leur précédente entrevue. Bon, le bon côté c'est qu'il était difficile d'en faire plus, chose qui le rassura d'une étrange façon. Qu'on soit clair, cela il se le garda bien pour lui, ni Maria, ni même Cindy ne furent au courant ce ce genre de pensées, sous peine de se prendre quelques tatanes bien placées pour lui faire retrouver les esprits. Peine perdue, si vous voulez mon avis. Pour l'occasion notre homme s'était bien préparée, il s'était coiffé, s'était même taillé la barbe afin d'être présentable et, comble du comble, il repassa sa chemise, chose qui ne lui était plus arrivé depuis … Il ne s'en souvenait même pas. Bref, un exploit. Ce n'était peut-être que des détails mais, Jax préférait faire une bonne impression. Une meilleure impression surtout et, s'habiller convenablement semblait déjà un bon point. Une chose après l'autre, comme on a déjà dit.

Assez stressé à l'idée de faire une nouvelle bourde, notre ami partit en avance. Longtemps en avance, si bien qu'il eut bien une heure d'avance lors de son arrivée à Emmann. Alors, plutôt que de s'asseoir et boire comme un trou, au risque de passer pour un alcoolique, même si, en étant écossais il partait avec un handicap de ce côté, le père de famille préféra marcher un moment pour se changer les idées, souffler un long moment en essayant de déstresser un peu. Se voir dans cet état le fit même rire idiotement, seul, ne le rendant que plus étrange encore. Autant, affronter une escouade de soldats surentraînes ne lui faisait pas plus peur que ça, autant, de revoir quelqu'un qu'il n'avait vu qu'une fois le mettait dans tous ses états. C'était parfois même à se demander comment il avait bien pu faire pour se marier en Écosse et comment Octavia avait pu mettre, vu la tanche que c'était. Sa petite balade l'amena rapidement à l'endroit où la longue étreinte eut lieu, ne souriant que plus bêtement en fixant l'endroit, le rendant quelques peu … Louche. Si bien qu'il y eut bien une mère ou deux qui attrapa son enfant avec fermeté en lui disant de ne pas regarder le monsieur. Lui était simplement dans les nuages, repensant à ce petit bisou si anodin mais qui, lui fit un petit quelque chose au cœur.

L'heure approchant à grand pas, le grand stressé s'installa à la terrasse de leur rencontre où il commanda un simple café, pour rester correct en attendant la belle, qui ne tarda pas à apparaître. Elle semblait encore plus belle que la première fois. S'était-elle préparée pour lui ? Certainement pas. Pourquoi le ferait-elle ? Cela n'était pas un vrai rendez-vous non ? Enfin, il ne l'avait pas formulé de cette façon, à moins que … À moins qu'il fut encore plus débile que prévu, ça, c'est un autre débat. Dans tous les cas, lorsqu'il l'aperçut enfin, Jackson se leva, souriant bêtement, chose qui semblait devenir une habitude, en la regardant, les étoiles plein les yeux, ne sachant guère s'il devait l'embrasser ou garder ses distance, n'étant guère habitué aux formules de politesse, les protocoles et tout ce merdier. « Waw t'es … Vraiment belle aujourd'hui. »Une évidence certes, comme si elle pouvait ne pas l'être, ne serait-ce qu'un bref moment. Cependant, pensant avoir dit une connerie, notre homme peu habitué à ce genre de choses tenta de se rattraper, passant une fois de plus pour un abruti. « Enfin … J'veux pas dire que la dernière fois c'était pas … Tain, faut j'arrête de dire de la merde. Bref, tu es particulièrement belle aujourd'hui, j'sais pas si c'est la coiffure ou autre mais … Je vais arrêter ça sera mieux, désolé. » Riant bêtement et nerveusement, notre homme l'invita à s'asseoir face à lui et lança des banalités, ne sachant quoi dire de particulièrement malin pour le coup. « Du coup … On tente la même chose que la dernière fois ? Ça avait l'air plutôt pas mal la tarte. »

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Mar 28 Fév - 15:00

Panique celtique

Why I cant stop thinking of you, it's a mystery

Les pas se pressaient au sein du manoir, foulant les parquets, carrelages et moquettes qui ornaient le sol de la majestueuse demeure des Braddock. Brian entrait en plein conflit avec son frère aîné, tandis qu'Elisabeth s'avançait en leur direction. Elle fulminait, depuis le salon où elle se trouvait précédemment, et s'était alors levée d'un bon pour mettre un terme à leur dispute. La belle claqua des talons sur le carrelage de la cuisine, lieu ayant servi à leur discorde. Cela sembla stopper sensiblement la conversation, alors que les regards se tournaient vers elle. L'anglaise plissait les yeux, très agacée. Du coin de l’œil, elle vit la copine de Brian lui lancer un regard suppliant, l'intimant de la sauver de cette querelle insensée. Sa mâchoire tendue, l'unique fille de leur famille haussa enfin le ton, les mains levées au ciel.

« Vous pouvez pas la fermer, cinq minutes ? Je vous entends depuis le salon et j'en ai ma claque d'entendre vos sottises. En plus tu fais du mal à Meggan à hurler comme ça, Brian. »

L'anglaise jura entre ses dents, et après les avoir copieusement insultés, elle attrapa le bras de la cher et tendre de son jumeau, pour l'embarquer avec elle un peu plus loin. La pauvre devait déjà supporter son caractère tous les jours, alors y être confronté au manoir également n'était pas envisageable. Traînant la belle dans le salon, Betsy s'affala sur le canapé, tout en soupirant. Elle se demandait vraiment comment Meggan supportait Brian. Celle-ci la remercia de l'avoir sorti du pétrin innommable dans lequel elle avait été aspirée, et Elisabeth lui souriait doucement, se voulant rassurante et compatissante. Les deux femmes se mirent à discuter par la suite, pour éviter de repenser aux deux incorrigibles qui se trouvaient dans la cuisine, et soudainement, le téléphone de Betsy vibra dans sa poche. Après un haussement de sourcils et un regard désolé, elle attrapa l'appareil et le déverrouilla. Son regard se posa directement sur le nom qui s'affichait en gros sur son écran. Jax. Ses yeux se mirent à briller délicieusement, et un sourire naquit sur ses lèvres fines et carmines, tandis qu'elle ouvrait le message qu'il venait de lui envoyer. Au fil de sa lecture, elle ressentit une douce chaleur parcourir son ventre, et son cœur rater un battement lorsqu'elle arriva au bout du message. Une simple proposition de se retrouver, tous les deux, pour terminer leurs bières et leurs parts de tarte de la dernière fois. Comme une demande de renouveau, de pouvoir se revoir et de continuer leur discussion. La brune expira doucement, toujours éprise de ce sourire si doux, et répondit au bel homme qu'elle acceptait de le revoir. Rêveuse, elle rangea son téléphone dans sa poche avant d'entendre un raclement de gorge. Meggan la regardait, les yeux pétillants de malice, avec un sourire narquois sur le visage. Elisabeth connaissait ce regard. Elle connaissait aussi très bien la copine de son jumeau, et depuis le temps, elle avait appris à la déchiffrer. Autant dire qu'elle n'allait pas sortir indemne de l'interrogatoire qu'elle allait lui faire subir après son rendez-vous. Parce que oui, l'autre n'allait pas la laisser filer. Et son expression en disait long sur ce qu'elle pensait. Ses propos aussi d'ailleurs.

« Toi, t'as un rendez-vouuuuuuuus !
- Dis pas n'importe quoi. C'est juste un ami.
- Oh bien sûr, moi aussi je souris bêtement en recevant un message d'un simple ami. Tu ne me la feras pas à moi. »

La brune soupira à ses propos, et tenta de dévier la conversation, ce qu'elle parvint à faire sans trop de peine. Meggan lui accorda un peu de répit et elles finirent par parler du boulot. La conversation dura bien une heure et juste avant qu'ils ne repartent chez eux, l'autre femme lui souriait, tout en apposant une main réconfortante sur son épaule. En un murmure, elle lui intima qu'elle ne balancerait pas à Brian, et lui souhaita de passer un bon moment avec son ami. L'anglais ricana mais remercia silencieusement la belle avant d'enlacer son jumeau. Une fois que le couple fût parti, la brune passa près de Jamie, son grand frère, et lui en claqua une bonne derrière la tête. Ce dernier se retourna vers elle, après avoir hurlé sa douleur, et lui demanda ce qu'était son problème. L'anglaise souriait narquoisement en lui lançant que c'était lui son soucis, puis remonta dans sa chambre, afin de s'y enfermer un moment. Ce soir-là, elle s'était plaquée sous les couvertures, téléphone en main, ses yeux brillants relisant encore et encore le message de Jackson jusqu'à sombrer, emportée par le sommeil.

Le jour-même de son rendez-vous avec Jackson, la belle se sentait un peu stressée. Ses mains tremblaient alors qu'elle sortait de la douche, et elle se mordait les lèvres par réflexe. Malgré ses soubresauts, elle parvint tout de même à se sécher, et à enfiler son jean et son pull en cachemire. La belle avait encore le temps, mais elle avait voulu se préparer le plus tôt possible, afin de ne pas perdre de temps quand l'heure sera venue. Après moult essais, elle appliqua un léger maquillage ; un peu de mascara, un coup de crayon et une touche d'eye-liner. Elle pinça ses lèvres une fois le rouge à lèvre imprégné et s'admira dans le miroir de sa coiffeuse. Pour elle, ce n'était pas grand chose, mais elle avait l'impression que cela ne suffisait pas. Elle soupira en se relevant, filant à la cuisine pour se faire un thé et se changer les idées. Ce n'était même pas un rendez-vous, c'était juste un petit moment qu'elle allait passer en sa compagnie, rien de plus. Pas la peine qu'elle s'extasie de trop, même si c'était peine perdue vu son état actuel. Une boule de stress se formait dans sa gorge, mais le thé apaisa ce nœud et elle respira un bon coup. La fumée virevolta devant elle, et ses yeux perdus dans le vide s'embrumaient. Ce fut sa mère qui la ramena à la réalité, et elle termina alors son thé tout en discutant avec elle. Une fois qu'elle fût partie de la cuisine, la brune sentit sa frustration s'en aller. Comme si sa mère l'avait aidée en un sens. Tout en souriant, elle remonta dans sa chambre et attrapa son sac à main, et ses clefs de voiture qu'elle déposa ensuite sur la table du salon. Il lui restait une heure avant le rendez-vous, et elle n'avait trouvé que la télé pour la distraire un peu avant de partir. Absorbée par le feuilleton qui prenait vie sous ses yeux, elle sursauta en entendant son alarme sonner. C'était l'heure pour elle d'y aller.

Après avoir enfilé ses chaussures et une veste légère, la brune se rendit dans le garage et déverrouilla sa voiture, prenant place sur le siège tout en allumant la radio. Le trajet se passa sans encombres, et une fois au centre-ville, elle trouva une place dans un parking souterrain. Ses pieds claquaient sur le sol en béton et résonnaient en un écho imperturbable dans le parking, et lorsqu'elle refit surface, l'air frais caressa son visage. Elle ferma les yeux pour apprécier un instant la douceur de l'air, et inspira un bon coup, oppressant au maximum le stress qui pointait le bout de son nez. Les rues défilaient devant elle, et un petit sourire s'inscrivit sur ses lèvres lorsqu'elle arriva devant le café. Son regard ayant déjà repéré son ami au plus loin. La belle brune l'observa un instant, en train de boire son café. Et sa prestance lui coupa momentanément le souffle. Ses cheveux étaient moins en bataille que la dernière fois, sa barbe était même taillée et il était bien mieux habillé que lors de leur première rencontre. Elisabeth sentit son cœur chavirer et une légère rougeur chauffa ses joues nacrées. Secouant la tête, elle reprit contenance. Cela l'amusa, lorsqu'elle se rendit compte qu'elle n'était donc pas la seule à s'être arrangée pour l'occasion. Ses pas avancèrent en sa direction, et ses yeux se mirent à briller lorsque Jax porta son attention sur elle. Il se leva même pour la saluer, un sourire adorable et magnétisant sur le visage. Il dégageait quelque chose qu'Elisabeth trouvait craquant, mais ne saurait le décrire, tant elle était happée par son charme. Tellement attirée, qu'elle osa poser ses délicates lèvres sur sa joue piquante, pour le saluer. Un sourire timide étira ses lèvres lorsqu'elle se recula.

« Waw t'es … Vraiment belle aujourd'hui. »

Un rire cristallin s'échappa d'entre ses lèvres alors qu'elle rougissait un peu plus en baissant la tête, comme gênée, tout en murmurant ses remerciements. Jax n'était pas en reste non plus, avec ses yeux brillants, son visage hypnotisant, ses lèvres qui semblaient douces mais craquantes en même temps. La brune remonta le visage en l'entendant se confondre en excuses, et elle secoua ses mains devant elle, tout en riant, comme pour lui signifier que ce n'était rien, qu'il n'avait pas à s'en faire. Son petit rire résonna à ses oreilles et la douce chaleur dans son ventre reprit place à l'entente de ce son si mélodieux. Elle avait bien compris maintenant qu'il était un peu gauche dans sa façon de s'introduire, mais cela l'amusait à présent, et elle ne pouvait s'empêcher de trouver cela attirant. Bien que l'homme soit déjà bien attirant à lui tout seul.

« Tu es très élégant toi aussi, souriait-elle. »

Il l'invita à s'asseoir, ce qu'elle s'empressa de faire tout en posant son sac à terre. Retirant sa veste, elle l'accrocha au dossier de sa chaise, et apposa ensuite ses coudes sur la table. Le café de Jackson n'était même pas encore terminé, et elle se demanda s'il l'attendait depuis longtemps. Betsy espérait que non, n'aimant guère se faire attendre. Mais elle se rassura légèrement en supposant qu'il était parti en avance, tout simplement. Tandis qu'il reportait son regard vers elle, la brune lui offrit un doux sourire.

« Du coup … On tente la même chose que la dernière fois ? Ça avait l'air plutôt pas mal la tarte. »

Betsy ria doucement à sa proposition. C'était bien pour cette raison qu'il lui avait proposé de venir, alors après tout, pourquoi ne pas se lancer et en profiter. De toute manière, elle lui avait bien dit que c'était elle qui lui payerait sa part. Pour se faire pardonner de la dernière fois, où elle était partie si rapidement. Ce souvenir la faisait soupirer, mais elle était bien heureuse que Jackson l'ait suivie pour la réconforter. Qui sait ce qui aurait pu se passer dans le cas contraire. Peut-être aurait-elle sombré bien plus bas, si la lumière de Jackson ne l'avait pas atteinte. Si son visage n'avait pas éclairé ses doutes, et si ses bras ne l'avaient pas retirée de ses démons.

« Va pour la tarte. Mais je doute que ce soit la même que la dernière fois, lança-t-elle en un sourire discret, tout en s'installant mieux sur sa chaise. Alors, comment tu vas ? Et ta fille ? »

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Mar 7 Mar - 23:34



"Panique Celtique"


Elisabeth & Jackson








Elle rougissait … ? Elle rougissait ! Pourquoi ? Notre ami semblait complètement désarçonné face à cette question et cette situation. Comment ? Comment une femme si radieuse, si chaleureuse et captivante pouvait avoir les joues rouges face à si petit compliment ? Compliment prononcé si maladroitement d'ailleurs que cela en devenait presque risible. Non, sincèrement, quiconque se serait moqué de Jackson à cet instant aurait pu avoir gain de cause face à l'écossais, tant il se sentait idiot et presque aussi empoté qu'un adolescent face à la première fille qui avait fait naître en lui … De nouvelles choses. Complètement paumé, ahuri et … Presque bête. Dans tous les cas, aussi longtemps que notre homme pourrait y penser, il n'y trouverait sûrement aucune réponse. Un des grands mystères de la vie, tout comme ces gens qui se sont rapprochés de lui, jusqu'à devenir une sorte de famille pour qui il aurait tout donné, sans la moindre réflexion. Bon, d'accord, Jackson n'était pas particulièrement reconnu pour ses grands moments de lucidité et d'intense méditation, mais, je m'égare. Ces personnes-là sont rentrées dans sa vie, sans qu'il n'y comprenne grand chose, sans qu'il ne puisse imaginer les raisons qui firent qu'elles s'attachèrent à lui sans faillir. L'inconnu semblait au moins aussi profond face à la belle. Belle qui, d'ailleurs, en plus de rougir, rit de bon cœur face à la remarque maladroite qui venait de lui être fait. Elisabeth, gênée sembla aussi murmurer quelques remerciements presque inaudibles pour celui qui avait l'habitude de parler si haut. Rapidement et ce, avec un sourire angélique, la jeune femme complimenta à son tour son interlocuteur ce qui le fit rire d'une façon presque stupide, tout simplement heureux des quelques mots qui venaient de lui être adressés. Il n'était pas vraiment sûr d'être particulièrement élégant, mais la chose lui fit plaisir, sans même s'imaginer que cela pouvait n'être là que des demi-mots, timides, pour exprimer quelque chose de plus fort. Non, les sous-entendus, ça marchait pas tout le temps très bien avec l'écossais. Alors, avec son grand rire habituel, il tenta de donner des explications qu'on ne lui avait jamais vraiment demandé, laissant presque de côté la gêne de ce presque-rendez-vous « Héhé. J'me dis que si j'étais arrivé débraillé, mal rasé, les cheveux en pétards, et tout l'bordel, y'aurait forcément eu un gars ou deux pour penser que j'étais un clodo qu'essayait d't'emmerder et tout. Puis hé, s'retrouver sur une terrasse avec une si jolie p'tite brune, j'devais bien faire un effort, mas du coup … Héhé, on dirait un gamin, bwah, ouais, voilà, ça m'fait plaisir la remarque et tout. Et … Et ouais, voilà, j'parle un peu trop, j'me sens con. » Il continua à rire, sans trop savoir où se mettre, pour finalement détourner la conversation et lui proposer de s'installer, ne serait-ce que pour couper court au moment gênant qu'il venait d'instaurer.

L'idée de prendre de la tarte, la raison de leur présence ici au final, l'emballa forcément. La tarta avait mal finie la première fois, autant que cette fois-ci, elle finisse dans leur estomac et qu'ils puissent parler de chose plus joyeuse que lors de leur rencontre. Le bon point, c'est qu'à part dire une grosse connerie, la jeune femme ne devrait pas partir en pleurs à toute vitesse, tandis que la tarte resterait là, inachevée dans son assiette. Elle se permit même, avec un petit sourire, de préciser que le dessert ne serait certainement pas le même que la dernière fois, ce qui l'amusa presque. « Ça m'fait pas peur. J'suis pas super pénible quand on touche à la bouffe t'façons et … J'aime bien prendre des risques. Alors, tentons ce qui viendra. » Le tout avec un sourire presque confiant de ce qu'il venait de raconter. Sourire qui tomba d'ailleurs bien vite lorsqu'Elisabeth prononça la suite, pour laisse place au désarroi. Il l'avait fait. Il avait déjà parlé de sa fille. Sûrement qu'il avait aussi parlé de Maria, même si elle lui avait dit que c'était une mauvaise idée de parler d'elle lors d'une rencontre, que ça pouvait foutre en l'air ses chances et ce genre de choses. Malgré le tout, le fait que son invitée puisse se préoccuper d'Octavia avait quelque chose de touchant, d’apaisant et de rassurant. « Ah … J'ai donc déjà parlé de ma p'tite fille. J'suis irrécupérable j'crois, j'ai dû parler de Maria pendant une heure aussi non ? Désolé, j'ai tendance à parler, parler, parler et le cerveau déconnecte et ça part tout seul. J'sais pas, quand j'suis content, que j'passe un bon moment ou … Je sais pas trop quoi je parle de tout et de n'importe quoi et … Bon, comme maintenant quoi. Du coup, j'vais peut-être juste répondre à ta question et … Moi ça va. Fin, ça peut paraître con, mais ça m'a vraiment fait plaisir qu'tu veuilles bien qu'on s'revoit et tout. J'sais pas, t'as pas forcément passé un bon moment et tout la dernière fois et ... » Jackson s'arrêta un petit moment, se grattant la barbe nerveusement comme si … Comme s'il réfléchissait, oui, comme quoi, tout pouvait arriver. « Fin, pour l'coup, j'suis pas sûr qu'se soit une bonne idée d'en parler. Du coup, bah écoute ma p'tite Octavia va super bien. Elle s'est fait plein d'films sur la journée d'aujourd'hui, elle m'a posé plein d'questions et tout, j'sais pas trop s'qu'elle s'imaginait pour l'coup, mais elle avait presque l'air plus contente que moi. » A nouveau, l'écossais eut un petit rire idiot en racontant tout cela, ne se rendant pas forcément compte de ce que ses mots pouvaient laisser sous-entendre sur, par exemple, ce qu'il aurait pu vouloir de cette entrevue et, ce dont il n'osa pas vraiment parler à travers les échanges de messages. Mais sans doutes un peu trop dans l'euphorie du moment, notre ami ne pensa à rien et se contenta de rajouter quelques banalités. « Et toi alors ? J'crois on a pas parlé des masses de toi au final, j'ai dû raconter tout un tas de conneries et … A part m'montrer un peu trop intrusif la première fois, bah … Je sais pas tant de choses de toi, à part pour le taff tout ça. Fin voilà, du coup, au lieu de parler comme un con tout seul pendant dix ans, dis moi tout. Héhé … Désolé, j'suis nerveux et quand j'suis nerveux, j'ai tendance à dire pas mal d'conneries du coup. »

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Mar 14 Mar - 22:52

Panique celtique

Everything circles around you in my mind

L'éclat de son rire chatouilla délicatement les oreilles de la brune qui souriait de plus belle et rendait la scène encore plus merveilleuse. Ce petit échange incertain et pourtant si authentique. Ces quelques mots qui le complimentaient, elle les pensait sincèrement. Jackson était vraiment élégant. Bien plus que la première fois, mais son charme n'avait jamais cessé d'imprégner l'espace qui les entourait de cette bulle chaleureuse. La douce caresse du soleil réchauffa les joues de la brune qui était heureuse de se trouver ici, en sa compagnie. Elle ria doucement en l'entendant déblatérer sur son choix de s'être bien préparé, afin d'être présentable et elle trouva cela adorable. Un petit sourire fit éclore des lèvres et ses yeux brillaient timidement, alors que son cœur palpitait délicatement au creux de sa poitrine. Il était si ridicule mais si adorable en même temps. Et la brune sentit son corps se détendre quelque peu, son stress d'auparavant comme envolé en même temps que ces mots qui franchissaient le bord de ses lèvres.

« Dis pas n'importe quoi, t'as pas l'air d'un clodo, sourit-elle. Et puis tu es loin d'être en train de m'emmerder là. Enfin, c'est bien gentil malgré tout, souffla-t-elle en plongeant son regard dans le sien. »

En un petit geste de tête, la brune lui signifia que sa remarque était tout bonne fondée. Elle le pensait réellement, et elle espérait qu'un jour l'homme s'en rende compte. Qu'il puisse remarquer sa propre prestance et son magnétisme qui avait emportée la brune depuis son arrivée sur la terrasse du café. Bien vite, les deux protagonistes finirent par s'asseoir, et la brune s'épancha quelque peu, sur la tarte qu'ils allaient très bientôt commander. Son petit commentaire ne passa pas inaperçu et elle se permit de mieux respirer, débloquant ses poumons oppressés alors que l'instant semblait s'apaiser, l'atmosphère devenant plus chaleureuse. L'anglaise se sentait bien, plus détendue et la vision de Jackson en face d'elle lui souriant l'emplissait d'un sentiment indescriptible. Une petite étincelle brilla silencieusement dans son ventre, déversant une vague de chaleur dans le corps de la belle. Celle-ci se mit à sourire face à la remarque de Jackson, concernant la nourriture et les risques à prendre. Il n'avait peur de rien, et c'était là quelque chose qui attira la belle encore un peu plus vers lui. Jusqu'à ce que son sourire se fane subrepticement, brisant le moment comme une bulle éclatant en mille morceaux. La brune plissa légèrement les yeux, alors que son camarade se renfrognait un peu, pas vraiment perceptible, mais cela n'échappa pas à l'anglaise. Elle laissa pourtant un petit ricanement franchir ses lèvres alors qu'il lui parlait de Maria. Oui il lui en avait parlé, mais la brune était heureuse pour lui si sa boss l'avait sorti du pétrin et tiré vers le haut. Après tout, les amis étaient là pour ça, non ? Même si les sentiments n'étaient pas toujours au centre de la relation, comme Betsy en avait l'habitude. L'anglaise souriait doucement en fermant les yeux , appréciant les quelques épanchements de son ami. Et cela lui faisait plaisir qu'il soit content et qu'il passe un bon moment en sa compagnie. Elle rouvrit les yeux en hochant la tête, alors qu'il lui confiait aller bien. C'était le principal après tout.

« … Moi ça va. Fin, ça peut paraître con, mais ça m'a vraiment fait plaisir qu'tu veuilles bien qu'on s'revoit et tout. J'sais pas, t'as pas forcément passé un bon moment et tout la dernière fois et … commença-t-il en se grattant subitement la barbe. Fin, pour l'coup, j'suis pas sûr qu'se soit une bonne idée d'en parler. Du coup, bah écoute ma p'tite Octavia va super bien. Elle s'est fait plein d'films sur la journée d'aujourd'hui, elle m'a posé plein d'questions et tout, j'sais pas trop s'qu'elle s'imaginait pour l'coup, mais elle avait presque l'air plus contente que moi. »

Le petit rire qui suivit ébranla les doutes de la brune et elle se mit alors à sourire encore plus. Elle avait frissonné légèrement lorsqu'il avait mentionné la boulette de la dernière fois, mais s'était reprise bien rapidement. Après tout, quelques temps avaient passés et la brune avait un peu enterré ses reproches envers la blonde. De toute manière, Jackson n'avait rien à voir dans l'histoire. Ce n'était qu'entre Carol et elle. Personne d'autre. La brune croisa ses mains sur la table et reporta son regard un peu perdu sur Jax, écoutant attentivement alors qu'il parlait de sa fille. Elle aussi allait bien et cela tira un doux sourire de l'anglaise. Betsy ne l'avait jamais vu mais se sentait pourtant ravie d'apprendre qu'elle allait bien elle aussi. Ses yeux s'agrandirent quand elle entendit la suite, sous le coup de la surprise. Mais cela l'amusa plus que ne l'effraya et elle se permit un petit rire délicat en comprenant que Jackson avait parlé d'elle à sa propre fille. Cela semblait normal dans un sens, mais la brune ne pouvait s'empêcher de considérer la situation comme spéciale et son cœur rata un battement. C'était adorable d'imaginer Jackson en train de parler de l'anglaise à sa fille, même si cela ne signifiait probablement rien. Mais les mots qui suivaient semblaient prouver le contraire. C'était tout sauf banal, pour que la fille pose autant de questions. Et cela la brune ne le savait que trop bien.

« Alors comme ça tu as parlé de moi à ta fille ? J'espère que tu ne lui as pas raconté de conneries hein, manquerait plus qu'elle me prenne pour une mauviette, lança-t-elle moqueuse. En tout cas c'est un joli prénom Octavia, j'aime beaucoup, se mit-elle à sourire, son souffle caressant ses mains jointes. Et puis, pour tout t'avouer, ça me fait plaisir que tu aies proposé que l'on se revoit, murmura-t-elle presque en rougissant, timide. Je suis ravie qu'on ne se soit pas arrêtés à cette... impasse, et qu'on ait fait demi-tour. »

La métaphore aurait pu être plus claire, mais cela suffisait pour l'instant. Et la brune n'était pas non plus du genre à s'épancher, malgré son caractère et son franc parlé. La brune se racla la gorge, un peu gênée et fait un geste de la main comme pour effacer ses dires, comme pour passer à autre chose. Un petit rire gêné s'échappa d'entre ses lèvres et elle se mit à jouer avec ses mains, triturant un de ses bijoux comme pour se donner contenance. L'instant sembla durer un moment, mais Jackson finit par le briser, remettant la conversation sur les rails, et Betsy lui en fut très reconnaissante. Elle se racla une nouvelle fois la gorge et plongea son regard brillant dans le sien. Il semblait heureux, et euphorique. Cela amusa la belle qui souriait tendrement. Il voulait qu'elle parle d'elle, et elle tourna doucement la tête comme pour trouver quoi dire alors que son ami riait. Elle se laissa emporter elle aussi, les échos de cette douce mélodie résonnant autour d'eux, et elle croisa finalement les bras contre sa poitrine en se renfonçant sur sa chaise. A l'instant où elle allait ouvrir la bouche, le serveur débarqua tout sourire, et la brune cligna plusieurs fois des yeux, comme pour se raccrocher à la réalité. Elle balbutia quelques peu, mais passa tout de même commande.

« Deux bières et deux parts de tarte s'il vous plaît. »

Le serveur les remercia et elle lui lança un petit sourire avant de se recentrer à nouveau sur la conversation. Ses yeux rencontrant instinctivement le regard brillant de Jackson, elle se perdit un court moment dans cet océan mystérieux. Cet abîme d'affection la scrutait et elle ne cessait de plonger de plus en plus vers l'abysse de ses prunelles. La belle anglaise ouvrit légèrement la bouche mais rien ne sortit sur le coup, à part un petit rire nerveux. Ainsi, elle détourna le regard, comme gênée et s'excusa poliment avant de rassembler ses esprits. Secouant la tête, elle finit par lâcher un soupir et se réinstalla comme précédemment, tentant de reprendre le fil de la discussion.

« Tu sais déjà le plus important, je pense, lança-t-elle distraitement, les bras toujours croisés sur sa poitrine. Ça ne me dérange pas de t'écouter, tu as une voix apaisante je trouve. Faut pas t'inquiéter, y a pas de raison d'être nerveux. »

La belle lui lança un petit sourire radieux et presque apaisant, plissant légèrement les yeux. Elle pinça délicatement les lèvres, détournant le regard, cherchant dans son esprit quelques bribes d'informations à lui partager. Ses secrets à lui révéler, lesquels craignaient le moins face à cet homme dont elle ne connaissait presque rien. Quel pan de sa vie oserait-elle lui dévoiler ? Rien de bien impliquant, même si elle avait réellement envie d'en apprendre un peu plus sur lui. Quand bien même cela signifiait se confier à lui et de partager un bout de chemin en sa compagnie. L'anglaise passa sa langue sur ses lèvres en un réflexe, mâchouillant cette chaire rosâtre tandis que ses yeux se perdaient au loin. Elle réfléchissait toujours sur quoi lui dire avant de soupirer fortement, se surprenant elle-même. Autant se lancer et voir où cela allait la mener. En un haussement d'épaule, elle osa enfin balancer quelques informations à son sujet, à lui dévoiler un bout de sa vie passée.

« Euh, eh ben... Pour commencer je dirai que ça fait une bonne dizaine d'années, si pas plus que j'ai débarqué ici. A la base, je viens du Royaume-Uni et j'ai deux frères, dont un jumeau. C'est assez comique parce qu'au fond, on ne se ressemble pas du tout, ricana la brune. J'ai toujours été attirée par l'armée, je faisais partie des troupes anglaises à l'époque et en arrivant ici, je me suis directement engagée. Je ne pouvais pas vraiment faire autre chose, l'appel de l'adrénaline, soupira-t-elle. Enfin, bref, on m'a retirée du front pour m'engager au S.H.I.E.L.D., et depuis je fais partie de la branche anti-terrorisme, s'exclama la belle, fièrement en décroisant les bras, s'approchant de la table une nouvelle fois. J'adore me battre, sentir l'appel de la bataille dans mes veines. Ce qui ne correspond pas du tout à l'image de ma famille, ricana-t-elle en faisant claquer ses doigts sur le métal de la table. Enfin voilà, rien de bien spécial à dire d'autre sur moi. Mais si tu veux savoir un truc en particulier, je t'en prie, demande-moi. »

Elle lui offrit à nouveau un sourire tendre qui embellissait son visage, son regard doux s'accrochant ostensiblement à ses prunelles brillantes. Ses lèvres carmines éclatantes semblaient illuminer l'instant, irradiant sa joie d'être présente ici, à ses côtés. Coincée dans cette bulle temporelle qui composait l'instant. Juste un petit moment entre eux, rien de plus. Pourtant, elle avait cette étrange sensation brûlante au creux de son ventre, et cette émotion fugace qui échauffait ses joues. Son cœur battait paisiblement dans sa poitrine, comme si elle avait trouvé un semblant de stabilité dans sa vie si agitée, si perturbée par les ondes fluctuantes de son avenir.

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Lun 27 Mar - 19:33



"Panique Celtique"


Elisabeth & Jackson








Une boulette, encore une. Voilà la seule chose à laquelle pensait Jackson lorsqu'il parlait et parlait encore. Une maladie chez lui lorsqu'il était nerveux. Parler encore, ne jamais s'arrêter en racontant , la plupart du temps des conneries. Fort heureusement pour lui, il y avait des gens capables de le pardonner, capable de sourire à ses écarts ou même d'en rire de bon cœur. Pas forcément en se moquant non, certains trouvaient cela presque touchant de voir quelqu'un comme lui perdre pied si facilement. D'autres encore, pour ses plus proches amis, ou encore ceux qu'il considérait comme la famille, étaient presque surpris de voir à quel point il pouvait encore et toujours innover dans ses déboires. Sans doutes que certains et certaines étaient parfois exaspérés, mais, contre toute attente, la charmante brune n'en faisait guère cas, bien au contraire, cela la faisait sourire et même rire. Ohh, que cette chaleur dégagée et ce son pouvait être agréable à l'écossais qui se surprenait à sourire bêtement à chaque fois, le faisant sans doutes passer pour plus idiot qu'il ne l'était déjà. La jeune femme semblait d'ailleurs vouloir le rassurer comme elle le pouvait lorsqu'il allait un peu trop loin dans la dérision, comme lorsqu'il parla de son apparence qu'il comparait à celle d'un sans-domicile. Élégant, elle le trouvait élégant. Qui diable en ce monde pouvait le qualifier ainsi ? Mis à part Maria et Octavia, sans doutes pour lui donner un certain courage. Ce qui était sûr, c'est que cette Elisabeth était unique. Un tel sourire, un tel cœur, un tel regard, tout cela était tout bonnement inimitable.

Le fait d'avoir parlé de ses conversations avec sa fille le gêna horriblement. Ça, la brune n'aurait pas du le savoir. Mais, c'était ainsi que fonctionnait l'esprit torturé de l'immortel, en automatique. Lorsqu'il paraît, plus rien ne l'arrêtait et les mots valsaient de leur propre volonté, dévoilant parfois bien plus de choses qu'il n'aurait voulu dire, comme à cet instant précis. Oh, qu'il s'était attendu à un regard étrange, empli de jugement, de questionnement ou de suspicion. Peut-être même venait-il d'anéantir l'infime chance qu'il avait de faire un petit bout de chemin avec Betsy. Mais, contre toute attente, cela amusa beaucoup la britannique, un peu trop même, si bien qu'elle le taquinait même à ce sujet, ce qui lui fit se poser des questions. Était-il possible que … ? Non, certainement pas. C'est à cet instant précis qu'une bataille interne eut lieu dans l'esprit de notre ami. Il y avait une partie de lui qui ne pensait être capable de rien et, une autre partie de lui s'imaginant face à Maria en train de dire tout haut ce genre de choses. S'imaginant remontrances et menaces de sa part, Jackson en revint presque sur le bon chemin, riant tout doucement à la plaisanterie de son interlocutrice. « J'sais garder un secret, t'en fais pas pour ça va. Puis, plus sérieusement, y'a pas grand chose que j'cache avec ma fille, on a toujours été … Très proche et puis … J'sais pas, j'étais quand même vachement content à l'idée d'me retrouver en tête à tête avec une si jolie brune. Puis bon, la dernière fois, j'ai eu droit à un câlin et à un bisou, en extrapolant, j'ai mes chances, héhé. » Riant un bref instant, Jackson se reprit avec un doux sourire. « Je plaisante. » Une image apparut dans son esprit, celle de Maria lui mettant une petite baffe afin qu'il arrête de dire des conneries. Pas sûr que ça marche mais … Peut-être qu'à force d'en mettre la chose finirait par rentrer. « En tout cas, merci. J'aime beaucoup ce prénom mais, j'vais être franc, c'sa mère qui l'a trouvé, jamais été spécialement doué pour c'genre de choses moi, alors j'lui ai fait confiance et … Bah v'la, c'est assez joli et en plus, ça court pas trop les rues. L'plus important, c'est qu'elle, elle l'aime. J'veux dire, y'a toujours plein d'gamins qui veulent qu'on les appelle avec un autre prénom ou autre, parce qu'ils aiment pas le leur ou autre … Bah pas elle, du coup, j'suis content, vraiment et … Je parle trop, encore. Désolé. » À nouveau un sourire idiot se dessina sur son visage tandis qu'il se grattait l'arrière de la tête, gêné, ne sachant guère où se mettre. On lui avait si souvent dit qu'il parlait trop que … Il avait l'impression de déranger à chaque fois qu'il dérapait un peu. La suite de la conversation, mais surtout des mimiques de la belle offrit à son cœur un bond gigantesque. En disant qu'elle était heureuse de le revoir, elle eut un petit sourire, accompagné de quelques rougeurs sur les joues, elle était presque … Timide en disant ça. Comment ? Pourquoi ? Maria lui aurait sûrement donné, dépitée, la réponse si évidente à ces questions, mais, malheureusement pour lui, elle ne pouvait décemment pas l'accompagner de partout. Malgré tout, une lueur d'espoir finit par arriver dans son esprit un peu trop fermé, tandis que son cœur s'emballait. « Vu comme ça s'est fini, j'me dis que c'était p't't' pas une impasse finalement. Ça aurait été idiot d's'arrêter là j'pense. Mais … Si ça t'a fait plaisir, je recommencerai peut-être. »

De cette situation gênante où notre ami aurait certainement réagi comme à son habitude, ce fut le serveur qui vint lui sauver la mise, il semblerait que la belle était prête à parler à son tour, mais … Le timing était presque parfait. Betsy passa commande rapidement et l'inconnu repartit pour travailler avant que la belle brune ne finisse par lâcher un petit compliment à notre ami, tentant tant bien que mal de le rassurer sur son habilité à parler sans s'arrêter pour finir par lui dévoiler quelques parties de sa vie. Ils étaient presque voisins et étaient arrivés à peu près au même moment. Jackson n'était pas homme à voir des signes de partout mais, peut-être que ça, s'en était un, au final. Une soldate, devenue agent du SHIELD, qui recherchait l'adrénaline des batailles, encore et encore. Oh, qu'ils se ressemblaient. Et, ce sourire, ce sourire inimitable qui s'étendait encore et encore sur ce si doux visage au fur et à mesure qu'elle racontait tout ça n'aurait pu laisser personne de marbre. Surtout pas l'écossais qui buvait littéralement ses paroles, tandis que son sourire benêt s’étendait de son côté et que son cœur ne cessait de s'emballer. « C'est une bien belle vie tout ça. J'crois que … On s'ressemble pas mal au final. J'suis écossais moi, j'sais pas si ça s'entend encore, j'ai certainement dû prendre le pli ici et, ouais, ça doit faire quelqu'chose comme dix ans que j'ai débarqué ici aussi. J'ai fait l'armée là-bas, on m'a même foutu dans les forces spéciales, mon père était fier de moi, j'crois, de le voir tant heureux et fier de son fils ah putain, j'crois c'est ce que j'ai réussi de plus beau dans ma vie. J'ai même failli rentrer dans la garde royale, il aurait été si content … Et puis voilà, enchaînement de merdes, ma femme et mes parents sont morts, Maria m'a repêché à la dérive on va dire, j'ai refait ma vie ici, ma gamine est heureuse d'y vivre, j'ia pu intégré la garde, ça m'plaît bien alors voilà, depuis j'suis jamais retourné sur notre île. Par contre, désolé je suis … Très curieux. J'me demandais si … Bah, si j'avais l'droit d'te demander pourquoi t'as débarqué dans un coin paumé comme cette île ? C'est parce qu'on t'a muté au SHIELD ? » Qu'il demanda, presque inquiet de la réponse, qui pouvait mener à un drame comme le sien, tout en se grattant maladroitement le menton. Mettre les pieds dans les plats, c'était en quelque sortes une spécialité pour lui. S'il pouvait éviter de faire des conneries en présence de Betsy, cela l'arrangerait beaucoup.

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Ven 31 Mar - 20:11

Panique celtique

I can feel your presence, smell your fragrance

Le rire qui s'échappait d'entre les lèvres de l'écossais faisait énormément de bien à la belle. Tout doucement, elle se détendait face à Jackson, appréciant l'instant de plus en plus, à mesure qu'elle passait du temps avec lui. De la bulle autour d'eux émanait une douce chaleur qui caressait tendrement la peau de l'anglaise, au même rythme que les mots de son vis-à-vis. Sa voix si forte et imposante enveloppait son âme toute entière, transcendant la brunette qui souriait joyeusement. Là, assise en face de lui, à contempler son visage, plongeant son regard dans l'océan de ses yeux, elle se sentait bien. Elle était heureuse. Tout simplement. Ses yeux brillaient doucement alors qu'elle écoutait les dires de son ami, étonnée mais heureuse pour lui d'avoir trouvé cette proximité et complicité avec sa fille. C'était rafraîchissant, de pouvoir parler de ce genre de choses, surtout que la belle ne connaissait pas énormément de collègues, ou d'amis qui avaient un enfant. Bon, il y avait bien Lorenzo dont elle était la marraine de son fils, mais tout de même. Betsy ne saurait dire pourquoi, même si elle avait une aversion à l'idée de mettre au monde ses propres enfants, ceux des autres fascinaient la belle. Luca était vraiment adorable, une bonne petite bouille toute chou. Alors elle ne doutait pas qu'Octavia soit un peu pareille. Même si elle devait être plus âgée que le fils de l'italien. Et puis, si elle tenait de son père, elle devait être vraiment jolie. A cette pensée, l'anglaise se mit à sourire de plus belle, ses lèvres rosées s'étirant tendrement. Son sourire éclatant illuminait son visage et faisait briller ses yeux d'une affection particulière.

« J'sais garder un secret, t'en fais pas pour ça va. Puis, plus sérieusement, y'a pas grand chose que j'cache avec ma fille, on a toujours été … Très proche et puis … J'sais pas, j'étais quand même vachement content à l'idée d'me retrouver en tête à tête avec une si jolie brune. Puis bon, la dernière fois, j'ai eu droit à un câlin et à un bisou, en extrapolant, j'ai mes chances, héhé, rigola-t-il avant de se reprendre, souriant doucement. Je plaisante.
_ Une jolie brune ? Où ça ? lança Elisabeth, taquine, tout en ricanant. Fais gaffe, je pourrais croire que tu en redemandes, plaisanta-t-elle. C'est quand même mignon, quand tu parles de ta fille j'ai presque l'impression qu'elle se trouve là, avec nous. »

Un fin sourire ornait ses lèvres rosées, et la belle avait les yeux plissés, admirative. Elle avait vraiment senti comme une présence, comme un souvenir auquel elle n'avait jamais eu accès. Entendre son ami parler de sa fille était comme une offre, il s'ouvrait à la belle et elle en était réellement touchée. La confiance qu'il lui accordait faisait bondir le cœur de l'anglaise au sein de sa poitrine. Et en réalité, il n'y avait pas vraiment que cette raison qui faisait battre son organe pulsant. Alors que Jackson abordait l'origine du prénom de sa fille, l'anglaise se racla la gorge. Betsy s'approcha un peu plus de la table, joignant ses mains en hochant la tête. Elle comprenait totalement les dires de son ami, se retrouvant un peu dans ce qu'il expliquait. Elle-même aimait son prénom à la symbolique forte, et pourtant, elle préférait toujours qu'on l'appelle Betsy. Un simple surnom qui lui convenait bien plus que tout le reste. Et qui la faisait se sentir elle-même, et non plus la fille des Braddock. Avec un petit sourire, elle lança un petit geste de la main vers son ami, lui témoignant que ce n'était rien s'il s'était un peu trop dévoilé. Après tout, ils n'allaient pas se regarder dans le blanc des yeux toute l'après-midi, même si l'anglaise se perdait assez souvent dans ces iris colorés, sans trop se l'avouer. Malgré cela, Betsy lui confia tout de même avoir apprécié son geste, et qu'elle passait un agréable moment en sa présence. Non pas dans le but de le réconforter en premier lieu, mais surtout en gage de vérité. Il lui offrait quelques instants de répits que beaucoup n'avaient jamais vraiment pris la peine de lui donner. Cette deuxième chance offerte par le destin les avaient conduit ici, et elle ne souhaitait en aucun cas faire demi-tour. Appréciant chaque seconde passée à ses côtés, la belle ne se retrouvait que plus souriante et joyeuse, son cœur battant tendrement contre sa cage thoracique. Alors que Jackson lui confiait ses pensées sur leur dernière entrevue, l'anglaise pouvait sentir le temps s'arrêter, alors qu'elle réalisait tout doucement ses propos. Il recommencerait... Il reviendrait vers elle, la chercher et la retrouver, comme avant. Son cœur rata un battement et Betsy entrouvrit les lèvres, bouche bée. Ses yeux brillaient encore plus, éclatant d'une affection nouvelle, alors qu'une étincelle jaillissait de son regard. Une douce chaleur se répendit dans son ventre, caressant sa peau et remontant telles les flammes d'un brasier jusqu'à sa poitrine embrasée par l'émotion.

Sa rêverie fut brisée par l'arrivée du serveur. L'anglaise sursauta et tout en se raclant la gorge, elle reprenait lentement ses esprits. Ses lèvres se mouvaient d'elle-même, passant commande rapidement et son regard troublé se reporta sur Jackson lorsque le serveur repartit. Un fin sourire étira à nouveau ses lèvres et elle changea de sujet, pour se redonner contenance. La volonté dans sa voix avait ébranlé sa carapace forgée depuis des dizaines d'années. Peu de personnes jusque là avaient réussi à la briser et en l'occurence, Jackson venait d'y parvenir pour la seconde fois déjà. C'était presque un record, et cela perturba légèrement la belle qui ne savait que penser. Au final, elle secoua la tête et finit par conséder à lui raconter sa vie, leur départ pour Genosha, et à s'étaler sur son travail. Elle n'oublia pas de noter le sourire de l'écossais qui ne cessait de s'agrandir, prenant de plus en plus d'ampleur sur ses lèvres craquantes et attirantes. Et sa voix résonna à nouveau, fendant les airs et chatouillant ses tympans. La belle souriait tendrement, appréciant cette proximité entre eux au travers de ses paroles. Oui, ils se ressemblaient sur bien des points, et c'était là quelque chose d'inimitable. Elle ricana en hochant la tête lorsqu'il avoua être écossais, et ne pas savoir si cela s'entendait encore. Oui, cela s'entendait encore légèrement, mais cela devait provenir du fait de leur proximité géographique de l'époque. L'anglaise pouvait reconnaître les accents sans problème, même s'il n'en restait qu'une infime trace au fond de la voix. Un tendre sourire étira ses lèvres lorque Jackson parla de son père, et Betsy s'approcha encore plus sur la table, avançant sa main pour frôler celle de son ami. Telle une couverture réconfortante, salvatrice, sa paume rencontra la main de Jackson, en une douce caresse. La suite l'ébranla quelque peu, et elle la retira bien vite, ne voulant pas le brusquer. Elle avait agit sous le coup d'une impulsion, ses émotions titillées avaient eu raison d'elle, bien que son esprit rationnel ait repris le dessus juste après. Ses poumons se compressaient lorsqu'il parlait de sa femme et de ses parents, et cela chagrina la brune. Personne ne méritait de voir ses proches mourir. Cela était un peu contradictoire avec son métier, mais au fond d'elle, elle savait que tuer n'était pas la solution, surtout pas pour des gens comme eux. Betsy pencha doucement la tête alors qu'il laissait son caractère curieux refaire surface, lui demandant la raison de sa venue sur l'île. A vrai dire, elle-même ne savait pas trop pourquoi elle se trouvait là, c'était comme ça, c'était tout. Elle soupira un court instant, détournant le regard pour réfléchir. Ses lèvres se pinçaient et sa mâchoire se crispa mais elle reporta assez rapidement son attention sur lui, sa bouche entrouverte.

« Obligation parentale, même si je t'avouerai que je n'avais pas très bien compris pourquoi à l'époque. Elle haussa les épaules. Je me suis plutôt bien intégrée ici, alors j'ai pas à me plaindre. On m'a repêchée à l'armée pour que j'intègre le S.H.I.E.L.D., ça doit faire... minimum cinq ans que j'y travaille. Sa voix faiblissait un peu sur la fin, alors que son esprit s'embruma, troublé. Elle se redressa sur sa chaise avant de poser un regard intrigué sur Jackson. Je n'ai presque plus aucun souvenir de ma vie en Angleterre. C'est extrêmement dérangeant, et j'ai comme l'impression que je suis sur cette île depuis toujours. Je sais pas si ça te fait cette impression aussi ?»

Sa voix flotta dans les airs, incertaine. Il y avait bien des choses qui intriguaient la belle sans qu'elle n'y prête attention, mais cela était très étrange pour elle. Peut-être que c'était l'après coup du mal du pays ? Elle n'en savait rien mais elle espérait que Jackson pourrait peut-être lui apporter quelques réponses, étant lui aussi un étranger. Son regard plongeait dans le sien alors qu'elle était pendue à ses lèvres, assoiffée de réponses. La bière que lui apporta finalement le serveur, débarquant avec leur commande, ne suffisait pas à étancher sa soif de curiosité bien trop importante.


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Panique Celtique - Betsy
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