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Oh my God I'm dying ft. Kayleen
✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦
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Lun 27 Fév - 17:42

Kayleen & Lukas

Help, I need somebody !
C'est au moment où je sens ma tête saluer le plancher de toute sa lourdeur que je me demande où j'ai merdé... Pourtant, j'avais absolument tout bon, je ne comprends pas... Je suppose que c'est un de ces moments avant la mort où on voit sa vie défiler devant soi pour comprendre comment on en est arrivé là, le nez explosé contre le sol, devant des clients estimés, en pleine réunion. Sauf que ce n'est pas ma vie que je vois défiler mais mon début d'après-midi, et que je ne suis pas en train de mourir. Je crois... Enfin j'espère...

Je me rappelle être arrivé une heure avant le rendez-vous, dans la salle privatisée et déserte d'un restaurant d'Emmann, apparemment une lubie de mes clients. J'ai l'habitude, en toute honnêteté, de ce genre d'exubérances, alors s'ils veulent me rencontrer dans le calme de leur restaurant favori, débarrassé de tout client grâce à une somme d'argent plus ou moins conséquente, ça ne me pose aucun problème. Ce sera toujours mieux que l'expédition dans le fin-fond de Genosha de la semaine dernière parce que "la ville, c'est le mal, il ne faut pas s'en approcher !" Connerie d'hippie, pour un manuscrit complètement nul en plus... Enfin. Je me souviens aussi m'être assis à une table avec Becky pour revoir le dossier une dernière fois. Rien de bien compliqué, il s'agit juste de signer le contrat et de fêter ça autour d'un verre, mais on n'est jamais trop prudent, j'ai eu affaire à beaucoup trop d'auteurs tatillons pour ne pas connaître mon dossier sur le bout des doigts et éviter les questions pièges.

Dix minutes avant le début de la rencontre, j'ai demandé à la responsable de l'établissement de tenir quelqu'un à notre disposition, prêt à remplir nos coupes de champagne dès qu'un verre se vide. Le buffet qu'ils ont installé est bien, frais, mais rien ne vaut l'alcool pour contenter sa clientèle. Ensuite, quoi d'autre ? Rien, jusqu'à l'arrivée de mademoiselle Newton accompagnée de son cher paternel. Je l'ai déjà rencontrée plusieurs fois, mais il n'y a pas à dire, cette jeune femme aime faire son entrée ! Elle est habillée à la perfection, comme à son habitude, ses vêtements de couturiers épousant parfaitement son corps de rêve. Franchement, je ne comprends pas trop pourquoi elle publie un livre : son père est riche, probablement plus que moi, et pourrait la supporter dans son opulence jusqu'à la fin de ses jours. Je suppose que l'ennui doit avoir sa part dans cette histoire. Et puis, elle est extrêmement populaire, une jeune star montante apparemment et la mode est au livre pseudo autobiographique sur comment elle en est arrivée là... Moi, ça me va, c'est de l'argent facile.

Nous avons échangé des banalités durant lesquelles ma jeune cliente a fait preuve de beaucoup de familiarités à mon égard sous l'oeil protecteur de son père. Désolé, ma chérie, mais tu n'es pas du tout mon genre. Ceci dit, si te faire les yeux doux me permet d'apposer ta jolie signature sur le jolie contrat, qu'à cela ne tienne ! Tout cela pour en arriver à un accord qui a été célébré avec le buffet et le champagne.

Non franchement, je ne vois pas trop ce qui s'est passé... C'est vrai que je me sens bizarre ces derniers temps, j'ai l'impression de ne pas être très à l'aise dans mon corps et j'ai quelques spasmes passagers, mais je ne m'en inquiétais pas plus que ça. Pourtant, voilà que je suis étendu par terre, après une ou deux coupes de champagne, complètement dans les vapes, avec une conscience du boucan qui m'entoure déclinant de secondes en secondes. Mes dernières pensées avant de sombrer vont au gâchis de ce verre de champagne qui s'est fracassé par terre.

Le champagne... Je me demande si...
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Mar 28 Fév - 12:25

Oh my God I'm dying

Time is up, to the time that's left undone

Il fait chaud et beau aujourd'hui. Le soleil brûle presque ta peau et caresse tes joues rosies. A l'extérieur de la caserne, tu t'amuses avec tes collègues, sur une petite partie de basket improvisée en attendant le prochain appel. Le ballon passe de mains en mains, rebondit et en un saut, tu l'attrapes et le fait passer dans le filet. Ton dunk réussi, tu souris et frappes dans les mains de tes collègues qui sifflent et acclament. Rigolant avec eux, tu reprends ton souffle doucement peu après. Pour ne pas t'épuiser trop rapidement, tu t’assois quelques instants sur un banc en bois, agrippant ta bouteille d'eau que tu as ramenée plus tôt. Le liquide clair coule dans ta gorge et t'apaises immédiatement. Rafraîchie, tu essuies les quelques gouttes qui ont dérapé de tes lèvres, et reposes ta bouteille. Le temps passe, et tu continues de regarder tes collègues, assise tranquillement sur le banc, tes coudes sur tes genoux. Il fait bon et tu fermes les yeux, savourant le délicat toucher du soleil au travers de ses rayons lumineux dardés vers toi. Au final, tu te relèves pour retourner à l'intérieur, quand le soleil cogne trop fort. Déposant ta bouteille à ton casier, tu en profites pour attraper ta serviette et t'éponger le front avec. Cette chaleur fait tourner la tête de plus d'un d'entre vous et tu soupires de contentement lorsque tu te sens plus légère. Tu reposes ta serviette et referme ton casier avant de filer au bureau du chef, histoire de patienter avec lui et de l'aider dans ses tâches, pour qu'il ne soit pas tout seul là-bas tandis que les autres s'amusent. Tu toques doucement à la porte en bois et rentres dans son office, le saluant d'un sourire timide. Vous discutez un peu et il te donne un petit truc à faire, sans grande importance. Remplissant le document, tu finis par te stopper lorsque le téléphone sonne. Ton regard se pose sur ton chef qui décroche en quatrième vitesse. Son regard sombre et ses gestes fébriles t'indiquent que vous allez avoir une nouvelle affaire d'ici peu. Tu refermes le dossier qu'il t'a filé juste avant et te redresses, filant à toute allure vers l'interrupteur de l'alarme. Tu appuies dessus comme si ta vie en dépendant et lorsque les sirène retentissent à tes oreilles, tu fonces enfiler ta tenue. Tu descends par la rampe, et ressens le choc dans tout ton corps lorsque tes pieds butent contre le sol en béton du garage. Tu es la première arrivée, alors tu te dépêches d'attraper les boîtes transportables, les minis pharmacies et tout le matériel nécessaire en cas d'intervention immédiate. Tu remplis le premier camion que tu vois, et tes camarades arrivent au compte-goutte, t'aidant dans ta tâche, avant que le chef n'arrive et ne vous file le topo. Une grosse tête de Genosha aurait fait un malaise au cours d'un dîner d'affaire. On finit par te refiler les rênes, et c'est à toi que cette tâche incombera une fois sur place. Tu hoches la tête tout en montant à l'arrière du camion. Ce dernier file à toute allure sur les routes, la sirène retentit bruyamment, les gyrophares éclairent tout sur leur passage, et tu sens l'adrénaline couler en toi alors que le devoir t'appelle.

Les pavés secouent le camion et le conducteur se gare difficilement à cause de la circulation. Mais tu parviens quand même à sortir à temps, alourdie par toutes les boîtes et les sacs que tu transportes. Tu suis tes collègues à travers la foule, puis arrive enfin au restaurant où un certain Lukas Quincy aurait fait son malaise. Il se trouve à l'étage, alors tu grimpes, encore et encore jusqu'à trouver la salle que l'on t'indiques depuis ton entrée dans les lieux. Tes collègues poussent la porte et ton regard se pose directement sur l'homme au sol. Filant vers lui, tu t'accroupis en déposant les sacs à ses côtés. Tu prends son pouls. Il respire difficilement et tremble légèrement. Il y a des débris de verre à ses côtés, et tu peux sentir l'odeur du champagne à travers les autres effluves de ressentis que dégagent les autres. Comme la peur, la panique, et bien d'autres encore. Tu demandes à l'un de tes collègues de dégager les bouts de verre, puis poses une main réconfortante sur les épaules de l'individu. Tentant de le rassurer, tu lui parles de ta voix la plus délicate possible et essaye de le secouer doucement.

« Monsieur Quincy ? Est-ce que vous m'entendez ? »

Il réagit très difficilement. Ainsi, tu l'attrapes plus fermement et le fait rouler sur son dos, te décalant légèrement pour qu'il ait assez de place. Son nez est en sang et tu grimaces en fouillant dans la pharmacie pour attraper une bande de coton stérile. Tu la lui appliques délicatement sous ses narines, pour retirer le sang, tout en tâtant de ton autre main l'ossature de son nez. Il a l'air d'avoir une fracture alors vous devrez faire vite. Tu jures entre tes dents, priant pour qu'il soit dégagé au plus vite. Une fois nettoyé de ces traces carmines, tu lui appliques d'autres cotons dans les narines, pour éviter un autre afflux sanguin. Tout du long, tu continues à le rassurer, à lui parler, frottant ses bras forts pour le réconforter. Tu fais signe à tes collègues de ramener la civière pour pouvoir le ramener au camion, et le transporter au plus vite à l'hôpital. S'il a vraiment une fracture, tu ne pourras rien faire ici, à même le sol lustré et brillant. Alors qu'il s'en vont, ton souffle caresse sa peau qui commence à blanchir. Tu déglutis et continue de vérifier son état. La secrétaire est dans le coin, et tu lui fais signe de venir, lui demandant s'il y a d'autres choses à savoir sur lui, s'il est allergique, ou intolérant à un composant. Elle tremble elle aussi, de panique, et tente de te répondre, mais au final elle ne sait pas grand chose. Alors tu soupires et tu lui demandes quand même ce qui aurait provoqué son état. Pas qu'il n'ait été empoisonné quand même, il ne manquerait plus que ça.

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Sam 11 Mar - 21:10

Kayleen & Lukas

Help, I need somebody !
« MonsieuR Quincy ? Est-ce que vous m'entendez ? »


Le monde ne s'arrête pas de tourner, et je n'arrive pas à comprendre si je suis couché ou debout, éveillé ou endormi voire même mort ou vivant. Vivant, je présume, parce que je n'ai pas l'air d'être au Paradis, à moins que le Paradis soit fait d'une douleur insoutenable quelque part sur mon visage et d'une très forte envie de dégueuler... Et puis, j'entends une voix, je crois, c'est bien un signe que je ne suis pas encore mort, non ? Je n'arrive cependant pas à comprendre ce qu'on essaie de me dire, parce que la voix ne me parvient pas clairement, comme si mon interlocuteur me parlait avec du coton dans la boule alors que je portais des boules quies... J'essaie de bouger tant bien que mal, mais la seule réaction notable de mon côté, c'est une lamentable contraction des biceps et un ballet désorganisé de doigts.

Comme si je n'avais pas déjà assez le tournis, je sens qu'on me retourne littéralement et ferme instinctivement les yeux lorsque de la lumière m'éblouit. Je reste immobile pendant un long moment, luttant pour remettre les pièces du puzzle en place et comprendre ce qui est en train de m'arriver. Est-ce que j'aurai trop bu une fois de plus ? Ou alors je me suis battu et j'ai perdu ? On m'a attaqué avec un éléphant au milieu de Genosha ? Je ne vois pas d'autres options plausibles, mais comme j'arrive difficilement à me rappeler mon prénom sans avoir le cerveau qui danse la salsa, je ne peux pas non plus trop m'avancer... Je sens qu'il se passe quelque chose au niveau de mon visage, et secoue la tête d'un coup sec lorsque je sens comme une décharge électrique au niveau de mon nez. Bon, je penche pour la théorie de l'éléphant.

Au fur et à mesure que mes neurones se réveillent, je prends conscience de mon environnement, du raffut de voix et de personnes qui s'activent autour de moi, de ce fameux inconnu qui me frotte maintenant les bras et d'une odeur abjecte tout autour de moi, heureusement masquée par l'odeur du sang. Je me demande d'où vient cette odeur, parce que c'est vraiment insupportable, j'ai un haut le coeur tout à coup, mais suis trop faible pour réagir violemment. A moment donné, il me semble distinguer une voix familière dans tout ce brouhaha : Becky, qui contrairement à son habitude a l'air complètement paniquée. Bon, indice de plus, j'étais avec Becky. Est-ce que je serais à l'entreprise, dans ce cas là ? Je me concentre sur les quelques mots qui me parviennent entre deux sanglots et comprend qu'elle est en train de parler de moi, mais visiblement, elle n'a pas l'air de comprendre la situation plus que moi. Ce qui est quand même assez inquiétant, parce que si personne n'est capable de dire ce qui se passe, je fais quoi moi, à part convulser sur le sol ?

Par un effort assez conséquent de volonté, je parviens à ouvrir les yeux à moitié et tourne la tête dans la direction générale de la discussion pour découvrir la personne qui se trouve à mes côtés : c'est une jeune femme, visiblement une pompière à en juger par sa tenue, ses traits déformés par l'inquiétude tandis que Becky s'efforce à répondre à ses questions. Je tente de lui toucher le bras pour attirer son attention, mais je n'arrive pas à bouger la main. Je suis pris d'une crise de toux après une tentative tout aussi vaine pour parler. Ceci dit, j'ai réussi à capter son attention en manquant de m'étouffer et son regard croise enfin le mien.

"Qu'est-ce qui se passe ? Qui..." J'ai la gorge sèche et ma tête se remet à tourner, ce qui m'arrache un grognement rauque et me force à refermer les yeux. "Qui êtes-vous ? Est-ce que je vais y passer ?"

Bon, ça, c'était un petit trait d'humour, pour détendre une admosphère déjà trop tendue. Et pour m'assurer que je vais vivre. Parce que je suis certain que je vais crever, en fait...
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Lun 13 Mar - 13:47

Oh my God I'm dying

Silly things always are the ones that turn out worst

Tu sens au fond de toi que c'est la panique aux alentours. Les quelques clients du restaurant sont en train de murmurer à tout va, bloquant l'atmosphère de leurs respirations lourdes et chargées. Tu restes là, les lèvres pincées et les yeux plissés, t'occupant du mieux possible du blessé. Il est vraiment mal en point et tu ferais bien mieux de l'accompagner jusqu'à l'hôpital quand les autres arriveront. Pour le moment, tu as réussi à le stabilisé un tant soit peu, et cela te rassure, bien que l’absence de réponses de sa part mais aussi de sa secrétaire t'accablent. Elle fait de son mieux, mais ce n'est pas assez. Ce n'est jamais assez. Elle aussi est sous le choc et inquiète, comme toi, mais toi, tu dois te ressaisir. Tu sais ce que c'est, tu as signé pour ça, alors tu dois le faire. C'est ton métier et tu as l'habitude, mais c'est toujours aussi impressionnant et parfois, cela te dépasse malgré tout. Et pourtant, tu le fais. Tu te ressaisis et tu poses un regard emplit d'inquiétude sur le visage du blessé, ta main se posant doucement sur son bras, à nouveau, dans une caresse réconfortante. La pulpe de tes doigts agrippe le tissu fermement, comme pour créer une sorte de prise, que Quincy sache qu'il peut compter sur toi. Tu es sa bouée dans cet océan de sang qui pulse hors de lui. Une fois que les autres seront là, vous allez l'embarquer, et tu vas lui cautériser sa plaie dès qu'il sera bien calé dans le camion. Pour le moment, tu ne peux qu'attendre et le rassurer, à travers sa quinte de toux. Ton regard s'adoucit et tu le plonges dans le sien, pour qu'il retrouve une accroche à la réalité. Tu es là pour lui.

« Qu'est-ce qui se passe ? Qui... commence-t-il avant de grogner en fermant les yeux. Qui êtes-vous ? Est-ce que je vais y passer ? »

Tu lui intimes doucement de ne plus parler, de reposer ses cordes vocales qui semblent déjà bien meurtries. Tu te penches vers lui, souriant doucement et attrape sa main, la levant vers son visage. Il peut compter sur toi, tout va bien se passer. D'un geste de ton autre main, tu décales ta petite pharmacie et prend sa température en posant ta paume sur son front. Il n'y a rien d'alarmant pour l'instant, mais tu préfères prévenir malgré tout. Tes doigts glissent dans ses cheveux dans un geste tendre, comme à chaque fois que tu pars en intervention. Depuis que tu fais partie de la caserne, tu as ce petit tic. Ce petit rien, mais qui fait toute la différence, au fond. Tes yeux brillents d'une lueur chatoyante alors que sur tes lèvres s'étire un sourire doux.

« Shhhh, tout va bien monsieur Quincy. Ça va aller, je vous le promets, tu lui murmures en raffermissant ta prise sur sa main. Vous avez fait un malaise et nous sommes intervenus dans les plus brefs délais. Vous avez chuté, votre nez en a pris un sacré coup. La main dans ses cheveux s'en va et tu fais un vague geste en sa direction. Je vous ai nettoyé la plaie et placé du coton dans vos narines. »

Il commence à y avoir un autre bruit dans les escaliers, et tu tournes rapidement la tête pour voir du coin de l’œil tes camarades arriver avec la civière. Ils s'agitent autour de toi, la mettant en place. Ainsi, tandis qu'ils se préoccupent de l'engin, et que l'un d'entre eux s'attarde avec la secrétaire, toi tu reportes ton regard sur Quincy. Il doit avoir un mal de chien et tu le comprends, même si au fond tu sais qu'il ira mieux. Cela biaise un peu ton jugement, mais tu t'en fiches. Tu sais par quoi les blessés dont tu t'occupes passent, et c'est pas la première fois que tu es face à un cas comme ça.

« Je préfère vous emmener à l'hôpital, faire quelques examens, pour être sûre que tout va bien. Tu détestes dire ce qui va suivre, mais pourtant c'est la vérité, et tu le sais, alors tu soupires doucement et souffle ton inquiétude. C'est pour votre bien. Dans le pire des cas, il faudra vous faire des points. Ce ne sera pas long, je vous assure et je serai avec vous tout du long. Tu lui souris. Et avec un peu de chance, vous sortirez ce soir ou demain matin. »



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Dim 26 Mar - 15:50

Kayleen & Lukas

Help, I need somebody !
C'est drôle comme les pires moments d'une vie coïncident souvent avec les meilleurs, ou tout du moins avec des expériences agréables : il a fallu que je me retrouve dans un des moments les plus effroyables de mon existence, allongé sur des bouts de verre, mon costume collant de champagne et le nez en sang pour connaître un tel réconfort. Je ne parle pas du secours des pompiers en général, je ne pense pas que ce soit une expérience transcendante, mais bien de la connexion que j'ai avec la jeune femme penchée sur moi.

Je n'ai presque jamais eu l'occasion d'être proche d'une femme. En fait, je n'ai jamais été proche d'une femme, si on ne compte pas ma mère évidemment. Alors je suis un peu pris au dépourvu lorsque la demoiselle multiplie les gestes affectueux en me couvant d'un regard maternel. Je sais qu'elle ne fait que son métier, qu'elle me rassure parce qu'il ne faut pas que je panique et que je me dois de rester calme pour ne pas aggraver de possibles blessures. Pourtant, je suis à la lettre ses indications, restant mué comme une carpe, pas parce qu'elle me l'a demandé mais bien parce que je profite malgré moi de sa présence. Sa main dans la mienne, les caresses qu'elle fait dans mes cheveux... C'est une tendresse que je n'ai pas connu depuis que je suis un petit garçon, et j'avais presque oublié ce que ça faisait d'être cajolé.

Je bois ses paroles, comme un enfant écouterait sa mère qui lui donne des conseils pour se préparer le jour de la rentrée. J'ai l'impression de me conduire comme un enfant, glissant un regard rassuré vers nos mains jointes. Pourtant, l'adulte en moi reprend le dessus lorsqu'elle me dit que j'ai été victime d'un malaise. Je fronce les sourcils et replonge dans ses yeux toujours aussi apaisant. Un malaise ? Moi ? Mais ce n'est pas possible, voyons... Je dors bien, je mange bien, je me tape des sessions à la salle de sport trois fois par semaine, je ne fais pas (trop) la fête, si avec tout ça j'ai pas une santé de fer, à quoi bon ? Sans prêter attention à la main qui quitte mes cheveux, je passe un coup de langue sur ma lèvre supérieure et devine le coup ferreux du sang malgré le fait qu'elle ait nettoyé le massacre.

Les deux pompiers qui montent les marches attirent mon attention, et il ne me faut pas longtemps pour comprendre que la civière, c'est pour moi. Ayant détaché mon regard de la jeune femme, je prends le temps de regarder la salle, maintenant que je n'ai plus le tournis et que j'y vois plus loin que le bout de mon nez : un des deux pompiers est au brise avec une Becky toujours en pleurs, tandis que l'autre s'affaire avec la civière. Dans un coin de la pièce, Newton père et fille sont dans une discussion plutôt animée, et la jeune femme n'arrête pas de lancer vers moi des regards noirs excédés. Je ne sais pas très bien pourquoi, mais je sens que ça n'a rien de bon. Je serre les dents en les dévisageant aussi dignement que possible depuis le sol, persuadé qu'ils ont quelque chose à voir avec le fait que je me retrouve presque avec un pied dans la tombe. Ils auraient essayé de me tuer ? Mais pourquoi ? Je ne champagne vois pas pourquoi. Ils n'ont aucun motif particulier, pas de profit à champagne tirer de ma mort. Peut-être qu'ils font ça par jalousie, ce n'est pas la première fois que j'aura- champagne

Je suis comme traversé par un éclair, mes sens en alerte pour une raison que j'ignore, et tourne la tête en direction de la flaque d'alcool non loin de moi. Si je n'avais pas eu de coton dans le nez, je suis certain que l'odeur m'aurait fait vomir à ne plus pouvoir m'arrêter. Rien que d'en voir et imaginer le goût suffit à me révulser complètement. J'ai un haut-le-coeur assez sévère et me retourne vers la jeune femme qui se tient toujours à mes côtés. Elle me sourit et finit une phrase que j'ai manifestement raté. Sortir d'où ? Quoi ? Merde...

Je hoche la tête par automatisme, de toute façon je n'ai pas tellement le choix, et je ne pense pas risquer grand chose en faisant ça, à moins que la pompière veuille me kidnapper en plein jour, sur une civière, devant ses collègues. Je sens de la sueur se former sur mon front, mal à l'aise rien qu'à l'idée de savoir qu'il y a du champagne non loin de moi. Je reste fermement tourné vers la seule dans la pièce capable de me protéger (ou du moins, c'est comme ça que je le vois, parce que je panique un peu) : la jeune femme à la superbe chevelure de feu. Je cherche le contact, tâtonnant à l'aveuglette dans une quête désespérée de sa main, avant d'abandonner, fébrile.

Je lève les yeux vers elle en tentant de pivoter complètement sur le flanc malgré les protestations de tout mon corps. "Dîtes, je veux pas poser de questions connes, hein... Mais vous pensez que c'est possible d'être allergique au champagne ? Non parce que là tout de suite, je crois que je vais gerber, et y'a de grande chance pour que ce soit à cause de cette merde..." C'est ça, Lukas, demande donc à la dame spécialiste de la santé si boire ton alcool préféré est dangereux pour toi, on va se marrer.
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Ven 31 Mar - 20:35

Oh my God I'm dying

Scars on my arms and in my eyes

Les regards tantôt rassurés, tantôt inquiets qu'il te lance fond bondir et serrer ton cœur au creux de ta cage thoracique. Tes paroles semblent l'avoir énormément réconforté, tes gestes doux l'ont apaisés et il a l'air d'aller déjà un peu mieux. Malgré cela, tu ne te fies pas aux apparances, et persiste à l'emmener à l'hôpital. Analysant son regard, tu commences à comprendre qu'il reprend doucement ses esprits ; la brume se dissipe et lève le voile opaque de ses yeux. Il pourra sûrement vous expliquer plus en détails lorsqu'il se serra complètement remis. En attendant, tes collègues s'affairent autour de la civière, et la secrétaire continue d'informer ton camarade. Quincy semble soudainement épris d'un haut le cœur. Ta voix faiblit alors qu'il se retourne vers toi. Tu es inquiète qu'il fasse une rechute, mais il n'en est rien, et il hoche la tête. Un doux sourire étire à nouveau tes lèvres, et tu détournes légèrement le visage pour appeler tes collègues. Ils t'informent que la civière sera bientôt prête et qu'à ton signal, il soulèveront le patron d'Uchronia Print pour l'emmener dans le camion. Tu hoches la tête rapidement, et à tes côtés, tu peux sentir une sorte de perturbation dans l'air. Quincy semble tâtonner à la recherche de réconfort, peut-être cherche-t-il ta main, tes dorlotements, comme avant. Ton regard curieux se reporte sur son visage alors qu'il lève les yeux vers toi. Tu lui lances un regard horrifié lorsqu'il se tourne sur ses flancs, tes mains s'approchant de ses hanches et de son torse, comme pour le rattraper ou le retourner. A ce moment, tu peux entendre comme des débris de verre qui raclent le sol. Ce son titille tes tympans et fait glisser des frissons glacés le long de ton échine. Tu n'y a pas prêté attention avant, mais une odeur âcre chatouille ton nez et des taches collantes ornent le sol. Quincy t'interpelle, doucement, et tu oublies momentanément le reste, concentrée sur lui.

« Dîtes, je veux pas poser de questions connes, hein... Mais vous pensez que c'est possible d'être allergique au champagne ? Non parce que là tout de suite, je crois que je vais gerber, et y'a de grande chance pour que ce soit à cause de cette merde...
_ Euh.... »

Tu fronces doucement les sourcils, relevant ton regard intrigué vers ces taches collantes. Ton esprit fuse, cognant contre les parois de ton crâne alors que des milliers d'hypothèses se listent d'elles-mêmes sous tes yeux. Du champagne... Il y a eu une, ou plusieurs bouteilles de champagne, et.. Et elles se sont écrasées contre le sol... Cela explique les bouts de verres et les taches collantes, mais en aucun cas la réaction de l'homme. Tu passes doucement ta main sur son flanc, reprenant tes douces caresses, bien qu'en cet instant, elles ne servent pas réellement à le rassurer. Il a besoin de réponses, et tu continues de réfléchir. Peut-être est-il devenu intolérant au gaz, ou peut-être qu'il est tombé malade récemment. Tu n'as pas assez d'éléments pour comprendre ce qui se passer, et ton collègue semble toujours aux prises avec la secrétaire. Elle-même semble ne rien y comprendre. Lançant un regard à tes collègues, tu leur fais un signe de la tête pour qu'il viennent soulever le blessé. Tu soupires doucement et ton regard se pose délicatement sur lui, alors que ta voix douce et chaude s'élève dans les airs, réconfortante.

« Il est possible de faire une réaction aux sulfites présents dans ce type d'alcool. Et au gaz également, et à ce moment vous pouvez oublier l'eau gazeuse et les sodas. »

Tu aides tes camarades à déplacer le blessé, le posant doucement sur la civière. En te relevant, tu jette un discret coup d’œil au sol, observant tous ces débris opaques et tranchants. Tu n'as rien sur toi pour analyser tout ceci alors tu interpelles ton collègue aux prises avec la secrétaire. En quelques secondes, tu lui intimes de rester ici avec elle, et d'appeler la police scientifique, fin qu'ils fassent plusieurs analyses. Peut-être que l'alcool est empoisonné, peut-être que ces personnes en retrait ont quelque chose à voir dans cette histoire. Le soucis, c'est que tu ne sauras jamais ce qu'il va se passer ici. Ton seul objectif est d'emmener Quincy à l'hôpital, au plus vite. Tu salues rapidement ton collègue avant de suivre les autres, te tenant proche de ton blessé. Le long du trajet, tu fais attention à lui, pose tes paumes sur ses bras pour le tenir un peu mieux lorsque vous descendez les escaliers. Les passants s'écartent sur votre passage, et tu lances des soupirs exaspérés et des regards noirs aux curieux qui zieutent d'un peu trop près. Pourquoi la foule s'obstine-t-elle à se réconforter du malheur des autres ? Tu n'as jamais compris cela et à vrai dire tu ne comprendras jamais ces imbécillités. Une fois devant le camion, vous vous empressez d'installer la civière à l'arrière, et tu grimpes avec Quincy pour lui tenir compagnie. Les deux autres filent à l'avant et le moteur vrombit alors, tandis que le véhicule démarre, vous entraînant vers l'hôpital d'Hammer Bay. Tu déposes tes sacs sur le sol rutilant du camion, tout en t'installant près de Lukas. Ton sourire semble le rassurer. Il avait l'air anxieux en rentrant à l'arrière, mais c'est un peu le cas de tous ceux qui passent par là. Doucement, tu desserres un peu ses liens, pour qu'il se sente un peu plus à l'aise. Attrapant une paire de gants, tu les enfiles rapidement. Tes mains s'affairent à retirer les bouts de verres qui ornent ses vêtements.

« Comment vous sentez-vous monsieur Quincy ? Toujours envie de rendre ? »

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Mar 13 Juin - 10:32

Kayleen & Lukas

Help, I need somebody !
La jeune femme ne me répond pas tout de suite. Je la vois examiner la scène du crime, si l’on peut appeler ce beau merdier ainsi, et son regard est pour le moins perplexe : j’imagine que même dans un métier comme celui-ci où on voit passer tout et n’importe quoi, un homme adulte qui s’évanouit en se pétant le nez après une vulgaire coupe de champagne, ce n’est pas banal... Pourtant, maintenant que j’ai pensé à ça, je n’arrive pas à trouver une explication plus claire à ce qui vient de se passer. Je suis convaincu que c’est à cause du champagne, et rien que le fait d’y penser menace de me faire régurgiter le peu que j’ai dans l’estomac. La petite voix recluse au fond de mon subconscient a l’air d’accord avec la théorie de l’allergie à l’une des boissons les plus prisées des hautes sphères et j’affiche une moue renfrognée à l’idée de ne plus y goûter. Ca risque d’être handicapant pour les soirées mondaines. Et en même temps, si je dois embrasser le parquet à chaque fois que je bois ça, je ne donne pas cher de ma vie sociale. Ni de mon nez. Tant pis, je n’aurai qu’à me rabattre sur des sodas.

Perdu dans mes pensées, je ne réalise qu’au moment où ils soulèvent la civière que les collègues de la pompière nous ont rejoints. Je tourne maladroitement la tête, cherchant du regard celle qui est désormais mon point d’ancrage le plus sûr dans la folie de cette journée : la jeune femme est toujours là, juste à côté de moi, et le son de sa voix calme une anxiété que je n’avais pas pressentie. Il faut croire que je suis un peu nerveux à l’idée de monter dans un camion de pompier allongé dans une civière, le nez en sang, le costume puant l’alcool, en pleine journée, au milieu d’Emmann. J’essaie tant bien que mal de faire le vide dans mon esprit et de me concentrer sur les paroles de la jeune femme. Pourtant, après coup, j’aurai peut-être dû m’abstenir… Réaction aux sulfites ? Ok, je n’ai pas la moindre idée de ce que ça peut être, mais soit. Par contre, allergique au gaz ? Une croix sur l’eau gazeuse et les sodas ? Quoi ? Bon, l’eau gazeuse, passe encore, mais les sodas ? Je suis pris d’une mini crise de panique à l’idée de ne plus pouvoir boire quoi que ce soit de pétillant… Non pas que je sois un fervent amateur des boissons à bulles, mais tout de même, ça fait chier !

Je n’ai pas le temps de m’apitoyer sur mon sort, parce que je suis aveuglé par la lumière du soleil : nous voilà donc sortis, et à en juger par le bruit ambiant, les vautours sont effectivement de sortie pour admirer le misérable spectacle que j’ai à leurs offrir. Il vaut d’ailleurs peut-être mieux pour moi que je ne sois pas capable de distinguer les visages de ceux qui m’observent, je n’aurai pas à me préoccuper de sauver les apparences devant quelqu’un que je sais de source sûre m’a vu dans une situation aussi compromettante… Heureusement, mon calvaire s’achève assez vite lorsque nous montons (ou plutôt lorsque je suis porté tel l’invalide que je suis) dans le camion des pompier. Je dois dire que la jeune femme me met tout de suite très à l’aise : elle est souriante, rassurante même, et va jusqu’à desserrer les liens de la civière afin que j’ai moins l’impression d’être un saucisson. Je fixe mon regard sur elle et prend le temps de souffler avant de lui répondre.

“Ca peut aller… Disons que je ne suis plus face contre terre au milieu d’alcool et de bouts de verre, alors je suppose qu’il y a une nette amélioration de ma condition !” En vérité, je suis encore légèrement nauséeux, principalement parce que mon costume me colle à la peau, et qu’à cet instant, j’ai tout à fait conscience que je vais sentir le champagne pendant un moment. “Il va se passer quoi, maintenant ? Vous me garder en observation, faites quelques tests, je me plains comme un bébé pendant le reste de la journée et vous passez la nuit à veiller sur moi et me réveillez avec un de vos horribles plateaux repas histoire de me faire fuir et ne plus jamais avoir affaire à moi ?” Je ris malgré mon intention de rester sérieux, parce que j’ai tout de même conscience que mes blagues ne volent pas très haut aujourd’hui, mais il faut bien détendre l’atmosphère. Et puis, on dira que c’est ma façon bien à moi de palier au stress… Mon nez me fait mal et coupe court à ma bonne humeur. Je regarde la jeune femme dans les yeux, soudain conscient de ma vulnérabilité.

“Je ne vous ai pas demandé comment vous vous appelez… J’aimerai vous remercier aussi bien qu’il se doit, et ça me fait un peu bizarre de remercier une étrangère… Vous voyez ?”

house of memories
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Ven 16 Juin - 21:42


Oh my God I'm dying

Won't someone lend me a helping hand


La sirène résonne depuis quelques secondes déjà, et tu entends le son quelque peu étouffé par la structure du camion. Tu t'affaires toujours à retirer les bouts de verre sur le costume du jeune homme, alors que ton regard pétillant s'ancre à ses iris quelque peu brumeux. Il a l'air d'aller déjà un peu mieux, même s'il n'est pas sous son meilleur jour, là, sur la civière à l'arrière du camion. Son costume lui colle à la peau et tu te retiens de grimacer parce que tu sais que ça ne l'aidera aucunement. Même si tu déteste ça. Quincy n'a pas besoin de ton jugement, et puis même, tu es assez professionnelle pour ne pas te laisser dépasser par tes opinions personnelles. De toute manière, il semble quelque peu groggy et ne risque donc pas de remarquer tes mimiques. Enfin, même avec cette information, tu ne fais rien d'autre que de le regarder, un air bienveillant imprégné sur ton visage. Tu cherches à le mettre en confiance, même s'il semble te l'avoir donné assez rapidement. Cela dit, tu hausses un sourcil tandis que sa voix résonne à tes oreilles, caressant tes tympans. Il utilise l'humour afin de détendre un peu l’atmosphère, mais aussi pour éviter de stresser ou encore de penser à pire. En tout cas, tu laisses un petit ricanement franchir la barrière de tes lèvres, ton regard brillant de malice. Tu vérifies bien d'avoir retirer tous les bouts de verre avant de lui répondre, retirant tes gants, le bruit du latex claquant dans les airs.

« Ça c'est clair.
_ Il va se passer quoi maintenant ? Vous me gardez en observation, faites quelques tests, je me plains comme bébé pendant le reste de la journée et vous passez la nuit à veiller sur moi et me réveillez avec un de vos horribles plateaux repas histoire de me faire fuir et ne plus jamais avoir affaire à moi ? »

Tu écarquilles les yeux brusquement, sourcils haussés sur ton front, jusqu'à ce qu'un rire s'échappe de ta gorge, glissant sur tes lèvres. Tu viens de réaliser ses paroles et plaque une main sur ta bouche pour éviter de trop t'épancher. Tes yeux brillent doucement alors que tu plisses les paupières, cherchant à te cacher, à atténuer ton fou rire. Ce n'est pas la première fois que tu as affaire à l'humour dans ce genre de situation, mais cela te surprend toujours. La plupart du temps, tu fais face à des individus quelque peu froids ou encore égocentriques, voire un peu dépressif. Alors pouvoir assister à ce genre de débordement te fait du bien. Constater que cet homme essaye de s'en sortir au travers de l'humour est un pur bonheur, malgré la situation. Cela te redonne quelque peu la pêche, et quand tu retires ta main, un sourire franc étire alors tes lèves. Tes iris pétillant de malice se reposent sur lui et tu t'approches d'un des sièges pour t'installer, croisant les bras et les jambes afin de continuer plus aisément. Lâchant un petit soupir de satisfaction, tu souris devant son air joyeux avant de froncer les sourcils. Son nez lui refait mal et l'empêche donc de profiter pleinement de sa bonne humeur. C'est un mal pour un bien soit dit en passant. Tu laisses tes bras pendre à tes côtés, frôlant tes hanches avant de poser tes coudes sur tes genoux, la tête relevée vers lui. Avant même que tu ne puisses lui répondre, il recommence à parler. Tu le scrute d'un air amusé tandis qu'il te fait comprendre qu'il aimerait connaître ton prénom. Tu souris doucement devant sa tentative et hoche la tête pour qu'il voit que tu as compris sa demande.

« Je m'appelle Kayleen, mais vous pouvez m'appeler Lynn, ou bien Kay, comme vous voulez. Et il n'y a pas besoin de me remercier, je ne fais que mon travail. »

Tu souris tendrement en fermant les yeux un court instant. Tu n'as aucune raison de lui donner tes surnoms mais il semble très sympathique et c'est toujours agréable de savoir que quelqu'un s'intéresse un tant soit peu à toi, même sans que cela ne soit pour une raison particulière. De toute façon, tu n'as aucune chance avec lui, et lui non plus vu tes préférences. Cela t'arrange à vrai dire, tu ne comptes plus les tentatives de drague ringardes que certains individus ont osés te faire en pleine intervention. Même si après coup, tu en rigoles beaucoup, cela t'agaces plus qu'autre chose à l'instant même. Enfin, tu as de la chance pour le coup. Rester pro, c'est ton dada.

« Et pour répondre à votre autre question... tu commences avant de te redresser sur ton siège, le dos contre le dossier. On vous emmène à l'hôpital d'Hammer Bay, et vous allez passer quelques examens et scanners. C'est l'histoire de deux ou trois heures tout au plus. S'il n'y a pas de complications, vous pourrez rentrer chez vous. Cela dit, tu soupires avant de claquer ta langue contre palais. Je préfère que vous restiez en observation. Juste ce soir, et dès demain matin vous serez libre de partir. Tu souffles doucement. Je sais que ce n'est pas vraiment ce que vous auriez préféré, mais au moins l'hôpital sera en mesure de vous dire exactement ce que vous avez. »

Votre échange reste cordial et tu es à l'aise en sa compagnie, cela s'entend à ta manière de lui parler, de lui expliquer la situation, ce que l'hôpital va lui faire et tout le baratin. Comme d'habitude, tu joues la carte de la sûreté, et c'est ce qui fait certainement le plus partie de ta personnalité. Mettre les autres en sécurité avant de t'occuper de toi-même. C'est ce qui doit faire de toi une meilleure pompière, sans doute. Enfin, cela ne t'empêche pas de ressentir beaucoup d'émotions, même au boulot et tu apprécies bien la personne en face de toi, elle est d'une agréable compagnie et tu sens que tu ne vas pas t'ennuyer ce soir avec lui. Tu ne vas encore pas rentrer cette nuit, mais ce n'est pas comme si tes parents, ton frère et ta sœur ne sont pas habitués. Après tout, tu en as fait des gardes à la caserne, et tu as passé maintes nuits blanche à l'hôpital, avec quelques patients. Ce n'est pas une de plus qui va t'achever. Tu n'as plus vraiment le temps de réfléchir, vous allez bientôt arriver, et ta décision est déjà prise. Tu rigoles légèrement en secouant la tête subrepticement alors qu'une image vient s'imprégner dans ton esprit.

« Et puis... Je vais rester avec vous ce soir, la plupart du temps. Du coup, si vous n'aimez vraiment pas ces horribles plateaux repas, je pourrai toujours aller vous chercher un petit truc à grignoter, histoire que vous ayez quelque chose dans le ventre. »
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Oh my God I'm dying ft. Kayleen
✦ There's no crying wolves now 'Cause the truth has settled in ✦
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