36 ansDead Ringer
Lieutenant section Anti-terrorismeTHE SHIELD
Bisexuelle & célibataireMutant

Il y a des instants dans la vie qu'on ne contrôle pas. Il y a des départs qui commencent malheureusement du mauvais pied. C'est comme ça, on n'y peut rien. Santana fait partie de ces gens qui ont déjà souffert, et ce dès la naissance. Une mère morte en couches, laissant un père esseulé et une enfant d'ores et déjà orpheline d'un des deux parents. De quoi se sentir déjà coupable, avant même de connaître les nombreux plaisirs de la vie, avant même de se savoir en vie. Dans son malheur toutefois, Santana connue du bon : loin de lui en vouloir pour cette naissance prématurée qui engendra la perte d'un être aimé, le jeune papa, Joseph Carpenter, se rapprocha de son enfant comme jamais un homme ne pourrait le décrire avec de simples mots : une relation de confiance, une relation presque fusionnelle unissait les deux membres de cette famille incomplète. Ils formaient ce genre de duo inséparables, qui ne peut fonctionner l'un sans l'autre. Lui s'enfermait dans cette sorte de jeunesse éternelle, tandis qu'elle, trop mâture pour son âge, se nourrissait de cet amour pour alimenter sa force intérieure, pour survivre à ce manque provoqué par le décès de sa mère. Elle ne la connaissait pas, mais à travers les yeux de son paternel, elle pouvait y déceler tout l'amour que sa mère aurait pu lui porter, tous les traits dont elle avait hérité, que ce soit physique ou de caractère. Oui, elle avait mal commencé, mais elle avait perduré dans ce début de vie, et puisse t-il en être toujours ainsi.



La puberté, l'adolescence... Ah, c'est commun, ce genre de période, de voir les jeunes gens s'éloigner un peu de leurs parents. Pourquoi Santana aurait échappé à la règle ? Forcément, à 16 ans, on se sent invincible, possédant tous les pouvoirs du monde. Qu'on vive dans un monde de super-héros ne change pas grand-chose  à la donne, tous les adolescents traversent cette phase un jour ou l'autre. Et puis, quand on a déjà vécu une dure épreuve, on n'est que plus assuré de cette carapace qui nous protège, telle un bouclier invisible qui assure le détenteur de sa surpuissance, d'une manière ou d'une autre. Alors ce n'est pas étonnant que pour une énième fois ce jour-là, Santana refusa de décrocher le téléphone pour répondre à l'appel de son père. Joseph était bien gentil, mais sa surprotection ça allait bien deux minutes. Quand on est, en plus, entouré d'un petit groupe d'amis soudés, on se dit que l'humiliation doit prendre fin un jour ou l'autre. Surtout quand on est en route pour se rendre au lycée. Manquerait plus que le vieux la conduise en voiture et klaxonne en partant et c'était cuit pour Santa'. Alors oui, ce jour-là, après avoir dégusté un repas dans un fast food assez proche du lycée, c'est le retour des cours, et oui, c'est la non-acceptation d'être trop couvé par le Padre de la maison.

Où est le mal à ça, après tout, c'était juste un appel, ça pouvait bien attendre deux minutes ou quelques heures qu'elle rentre à la maison. Sauf quand cet appel vient d'un chef de pompier qui souhaite prévenir sa fille adorée qu'un feu vient de se déclarer dans une des salles de cours du lycée et qu'il est si impressionnant qu'il se répand dangereusement. Sauf quand plusieurs élèves se retrouvent prisonniers d'une salle de classe, parce que le cours a déjà commencé et que Santana fait partie de ces lycéens un peu rebelles qui ne craignent pas un retard de plusieurs minutes, voire d'une bonne demi-heure. Quand elle arrive, il est déjà trop tard. Les pompiers tentent une opération dangereuse, alors que Santa et ses amis sont bloqués dans la cour, une foule s'étant crée devant l'intervention des soldats du feu et devant l'ampleur du feu qui a obligé tout le monde à sortir. En soi, ce n'est pas surprenant pour Santana de voir son père agir comme un héros qui mise d'abord sur la survie des adolescents que sur la sienne. Ce n'est donc pas surprenant que de le voir plonger dans la salle en feu alors qu'une explosion juste à côté venait de faire voler en éclats plusieurs vitres du bâtiment. Désobéissant à ses collègues, il s'est précipité à l'intérieur, et c'est, étouffant et brûlé, qu'il tenta de sortir les dernières victimes prisonnières de la pièce. Et si Joseph réussit à sauver une jeune fille, il tenait encore un garçon dans ses bras qu'il tentait de faire passer par la fenêtre quand une nouvelle explosion retentit. La pièce, les mobiliers, les murs volèrent en éclat. Une vague de flamme fut le seul indice que les corps désormais calcinés de Joseph et du garçon ne pouvaient plus être sauvés. On dit qu'un hurlement strident s'échappa des lèvres d'une adolescente qui tenait encore son téléphone dans la main. On dit qu'elle fut si frustrée de se sentir impuissante, qu'elle fut si en colère contre elle, si dégoûtée d'être venue en retard en cours qu'elle se dédoubla. On dit qu'une Santana en pleurs s'était prostrée dans la cour, tandis qu'une autre Santana traversait la foule pour se précipiter vers les pompiers, pour courir vers l'entrée du bâtiment et rejoindre son père dans les flammes. On a commencé à en dire des choses, sur Santana Jill Carpenter.



Désormais, Santana a dépassé la trentaine. Les nuits d'un soir s'enchaînent, résultat d'une solitude volontaire et d'une peur profonde de trop s'attacher à quelqu'un. Qui voudrait perdre encore une fois un être aimé, quand la famille n'était plus, quand des amis avaient péris dans des interventions du SHIELD dont le commandement aurait pu être remis en question ? Désormais, la femme d'origine latine aborde un visage froid et sérieux, une carapace qui peut en repousser plus d'un. Pourtant, la sensibilité de la brune réside dans son coeur, et c'est avec une affection particulière qu'elle chéri ses collègues, qu'elle est prête à sacrifier sa vie pour eux. Elle est prête à sacrifier de nombreuses choses pour assurer la sécurité de ce monde bien bancal, qui nécessite parfois de voir plusieurs Santana agir à plusieurs endroits à la fois. Elle n'est plus cette adolescente impuissante, qui a assisté à la mort de son père. Elle n'est plus ce bébé qui, par sa naissance, a provoqué la perte de sa mère. Et elle est décidée à ne plus être une agent du SHIELD qui voit ses frères et soeurs d'armes mourir sous le feu ennemi. Il est temps d'agir, de grimper les échelons.

Une adolescente textotait normalement, en sirotant une limonade. Elle aurait bien voulu faire la grande et décapsuler une bière, mais Hank, celui qui l'élevait depuis le décès de ses parents, ne l'autoriserait pas tant qu'elle n'aurait pas l'âge requis. Il ne doutait pas un seul instant que lorsqu'il avait le dos tourné, mademoiselle Santana Jill Carpenter lui faisait l'affront de trop aimer la boisson. Mais il était bien trop heureux pour elle, de la voir retrouver le sourire après le malheureux accident de voiture qui fit Monsieur et Madame Carpenter quitter ce monde, pour la réprimander à chaque petite chose rebelle qu'elle osait tester. C'était de son âge, et cela ne changeait en rien sa promesse de garder constamment un oeil sur la fille de son meilleur ami. Santana était une adolescente qui avait de la ressource, de la répartie. Combative avant l'heure, elle était souvent surnommée la Cheffe de son groupe d'amis, parce qu'elle avait ce ton autoritaire digne d'une jeune maman qui impressionnait et faisait rire ses proches. Elle était singulière, cette adolescente, à ne pas se laisser abattre et à vouloir brandir comme une pancarte avec écrit justice en majuscules. Achevée par la perte de ses parents due à un mauvais concours de circonstances, Santana s'était fait la promesse qu'à l'avenir, elle saurait agir pour le bien de tous et prévoir les mauvaises actions. Et une fois que l'on connaît la jeune fille, on n'est pas étonnée de ne pouvoir déloger une idée de sa tête.



Il était tard. Une latino était assise à un bar, un qu'elle ne fréquentait pas. Un de ceux qu'elle utilisait quand elle se payait une nuit à l'hôtel de temps en temps. Ramener quelqu'un chez elle ? Ce n'était pas dans ses principes, pas dans ses cordes. Il y avait comme un blocage chez cette femme qui attendait que quelque chose vienne à elle. Pourtant, de l'amour, elle en était remplie. De passion, on dit que ce n'est pas ce qui lui manque. De caresses aussi bien délicates que brûlantes de désir non plus. Mais il paraîtrait que cette femme au sourire charmeur se ferme quand on était trop tenté de percer sa carapace. Elle se retranchait derrière un humour provocateur, derrière des blagues qui s'éternisent, fuyant un sérieux qu'elle affichait le reste du temps. Ce soir n'échappait pas à ses autres soirs. Assise au comptoir, un verre dans la main, une oeillade bien visée et un sourire affirmé eu le don d'attirer sa conquête du jour. Pas besoin de parler, pas besoin de faire la cours à qui que ce soit, encore moins besoin de s'épancher. Une main posée sur la cuisse de l'autre, un signe de tête vers la sortie et le tour était joué. On dirait là une vie bien fade, pourtant le quotidien de Santana est tout sauf vide d'émotions et de sentiments. Il faut croire qu'une fois la réalité quittée, il est préférable de la tenir éloignée quand on le peut encore, sur une durée indéterminée.



Un succès, encore. Son équipe avait démantelé un groupe de terroristes, car c'était le seul nom qui imputait à ces bandits désireux de semer le chaos. Le lieutenant Carpenter pouvait être fière d'elle. Encore une fois, elle avait su prendre les décisions qui lui incombaient, en temps et en heure, comme on le lui demandait. Elle n'était pas seule dans ce combat, elle ne l'était jamais. Ses collègues devenus amis avec le temps, son mentor qui travaillait à la caserne de pompier et qui faisait office de père, tous ces gens apportaient quelque chose à Santana qui voyait sa vie avoir un sens. Elle se sentait bien dans sa peau, malgré cette étrange attitude qu'elle réservait aux inconnus, qu'elle réservait à ces amis qui désiraient devenir plus que ça. Au travail, on la trouvait froide et distante, quand elle n'était que chaleur. Mais encore fallait-il oser s'approcher de cette femme qui irradiait, sans craindre de se brûler. On dit qu'elle ne laisse personne indifférent, qu'elle ne laisse pas les siens indemnes. D'une manière ou d'une autre, ceux qui font partie de sa vie s'en retrouve profondément impactés. Peut-être est-ce ses traits crispés qui donnent envie de la voir pour la détendre et la faire rire. Peut-être est-ce ce corps attrayant qui attire les intéressés et ceux qui n'ont que de l'amour à revendre. Peut-être, encore, est-ce cette aura qui se dégage de la jeune femme qui trouve le moyen de faire venir les gens vers elle. Son sérieux et ses airs taciturnes ne sont peut-être pas sans rappeler ceux de la commandante Hill, mais il y aura toujours ce moment où elle saura détendre l'atmosphère en pleine crise, où elle saura intervenir soit avec délicatesse soit avec fureur. Elle gardera son sang froid comme son rôle, qui n'est pas sans rappeler celui d'un leader, le veut. Il n'est pas dit, cependant, qu'une fois seule et assurée que plus personne ne compte sur elle, que ses épaules s'affaissent. Que sa solitude pourtant volontaire lui pèse et qu'elle ressente comme un manque à sa vie qu'elle mène envers et contre tout.

Tu as officiellement perdu tes souvenirs et tu es maintenant un habitant de l’île paradisiaque de Genosha!

Maintenant que tu es validé, que tu as ton groupe et ta couleur, il est maintenant le temps de t’amuser avec nous! Mais avant tout pense à passer dans ce sujet pour recenser ton pouvoir et/ou ton métier et/ou ta ville de résidence. Ensuite, va poster ta fiche de liens et de rps pour qu’on puisse venir t’harceler! Essaie de faire un petit résumé de ton personnage dans la partie prévue à cet effet pour faciliter l'échange d'idées. Si tu es un peu perdu n'hésite pas à faire un tour dans la partie I need a hero. Si tu souhaites t'inscrire au loto du RP, tu n'as qu'à t'inscrire! Un partenaire et un sujet te seront donnés! Tu peux aussi créer un scénario.  Surtout, n’hésites pas à passer sur la CB, dans les jeux et le flood pour du fun fou!

J’espère de tout mon cœur que tu te plairas sur House of M!

Il ne me reste qu’à te dire : BON JEU!