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Laisse-toi tenter, la vie est courte # Claire
✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦
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Sam 22 Avr - 21:40

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Aaron & Claire
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« Le meilleur de la vie se passe à dire Il est trop tôt, puis Il est trop tard ».Aaron se retrouvait assez souvent aux urgences. Il faut dire qu'entre son tempérament provocateur et violent, sa tendance à abuser de l'alcool et son comportement inconscient face à la mort, le garagiste se retrouvait dans des rixes et dans des bagarres bien plus qu'un boxeur dans toute sa vie, à ceci près qu'il n'était pas payé. Parfois il l'emportait, se trainant jusqu'à chez lui où il pansait ses propres blessures, et d'autres fois il était laissé pour mort dans la rue, partant aux urgences en ambulance où on le rafistolait au mieux, ou plus rarement où on le ranimait. De fait, Aaron connaissait bien les urgences et ceux qui y travaillait. Joueur et sarcastique, il l'était même pour parier qu'une place lui était déjà réservée à la morgue. Et puis ce soir il remit ça. Aaron était dans un bar et, pour une raison dont il n'avait même pas envie de se souvenir, les coups de poings s'étaient mis à fuser. Il en avait distribuer une belle donne, et s'en était pris quelques unes aussi. Ah oui, et quelques coups de couteau. Tant qu'à faire... Du coup Aaron et deux autres clients furent jugés dans un état suffisamment préoccupant pour être envoyés à l'hôpital par les flics alertés de la rixe. Dans sa vie, il n'aura finalement connu que les criminels dont il faisait partie et les flics. Ça ressemblait à un jeu, sauf qu'ici on pouvait se retrouver à terre pour toujours. Enfin, ce n'était pas totalement vrai. Aaron connaissait aussi très bien l'infirmerie, et en arrivant aux urgences, il se demanda sur qui il allait tomber. De toute façon, il connaissait tous les infirmiers et infirmières des urgences à force de faire des stages. Alité sur le brancard, le garagiste prenait ses aises. Il profita de la lumière pour mieux observer les dégâts de cette nuit. Finalement, ça allait plutôt bien. Aaron avait même l'impression qu'il guérissait plus vite que la normale. Il se tâta ensuite de savoir s'il allait rester ou s'il allait se faire la malle lorsqu'on vint vers lui. « Oh ! Bonsoir Claire, comment allez-vous cette nuit ? Pas trop surmenée j'espère? » fit le garagiste quelque peu ensanglanté avec son éternel sourire en coin et son attitude détachée. Rien ne semblait le toucher, et c'était sans doute vrai. Enfin si, il y avait une chose, une seule, son jumeau. Mais ce dernier avait disparu depuis fort longtemps.
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Sam 22 Avr - 21:56
Oh c'est pas vrai... En tirant le rideau qui séparait les lits pour voir qui était son prochain patient, Claire se figea d'un coup. Celui-ci, elle le connaissait, et plutôt bien. L'afro américaine roula des yeux au plafond quand elle remarqua que sa fiche confirmait totalement ce qu'elle redoutait présentement : Aaron Frances avait -encore- fait des siennes. La soirée n'était déjà pas de tout repos pour rajouter les frasques du garagiste sur le lot. Comment pourrait-elle se faire attendre de lui, un jour ? Chaque retrouvailles aux urgences entre eux étaient à marqué d'une croix sur le calendrier.

Si l'homme était loin d'être le pire à qui elle avait eu à faire (New York avait quelques membres de gangs bien moins aimables lorsqu'il s'agissait de répondre aux infirmières ou aux chirurgiens perdant leur temps à les recoudre), elle était rarement ravie de revoir un patient pour les mêmes problèmes. Chez lui, les gueules de bois, l'alcoolisme, et les bastons étaient toujours à l'ordre du jour. Parfois, en même temps. Affichant une mine blasée, la brune tira sur un tabouret à roulettes, venant s'asseoir juste en face de lui :

« Aaron Frances, vous ici, quelle surprise. » Lança-t-elle d'une voix traînante, qui trahissait partiellement sa lassitude : « Et pour quelle raison cette fois ? » Demanda-t-elle en feuilletant le dossier d'admission du patient.

Elle ne mit pas longtemps à mettre le doigt sur la raison de sa présence ici. Dès que ses yeux se posèrent sur la mention des coups de couteaux et du taux d'alcoolémie constaté, elle n'eut aucun mal à comprendre.

« Vous vous êtes lancé un défi ? Tous les mois, nous nous donnons rendez-vous pour vous remonter, c'est ça ? Et à chaque fois avec un cas un peu plus sérieux... » Demanda-t-elle avec une pointe d'ironie, attrapant ses gants qu'elle enfila d'un geste expert, faisant claquer le latex sur son poignet.

Ce qui n'annonçait rien d'agréable pour ce pauvre Aaron. Elle n'avait pas vraiment l'intention d'être tendre, mais il avait plutôt l'habitude.

« C'est plutôt moi qui devrais vous poser la question. Vous me donnez toujours autant de travail, mais j'ai pris l'habitude. » Répondit-elle d'une voix presque douce avant de lui demander : « Montrez moi ces blessures, que je vous renvoie rapidement chez vous en priant pour ne plus vous revoir ensuite, pour changer. »

Elle lui fit un grand sourire, un brin taquin. Elle avait trop peu d'espoir à ce sujet, surtout avec lui. Si elle ne savait pas grand chose à son propos, sur le pourquoi il cherchait autant à s'auto-détruire, elle n'avait pas l'impression que cet homme cherchait à en savoir la cause ni même à la résoudre. Il y avait des gens, comme ça, qu'elle fréquentait très souvent dans les couloirs des urgences, qui cherchaient juste à se suicider à petit feu. Aaron en faisait partie. Et elle ne savait pas si elle parviendrait à le sauver de lui-même.

« Besoin d'un anti-douleur ou l'alcool fait encore assez effet ? » Demanda-t-elle par courtoisie.
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Lun 24 Avr - 22:19

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« Le meilleur de la vie se passe à dire Il est trop tôt, puis Il est trop tard ».Devant la lassitude de la médecin urgentiste et ses répliques ironiques, Aaron ne pouvait qu'être encore plus amusé par la situation. Venir ici, c'était comme aller au café avec des amis, puisque c'était sûrement le seul endroit où il conversait avec ses congénères sans les menacer ou leur péter la tronche. Du coup c'était relativement tranquille, et il avait appris à baisser légèrement sa garde. En plus, petit bonus pour cette nuit, ce n'était ni plus ni moins que miss Temple en personne qui venait le recoudre. Aaron l'aimait bien. Non seulement elle était compétente, mais en plus elle avait du caractère tout en possédant une certaine douceur. Le suicidaire trouvait même qu'elle dégageait une aura sécurisante. Peut-être était-ce pour ça qu'elle était sa rafistoleuse préférée ? En tout cas, venir si régulièrement par ici lui assurait d'avoir encore quelques contacts avec des personnes réellement humaines, pas comme ce qu'il était devenu et ceux qu'il fréquentait. « Et pour quelle raison cette fois ? » demanda-t-elle, la tête dans le dossier de son patient régulier. « Allez savoir. Comme d'habitude ? » répondit-il avec son je-m'en-foutisme coutumier. De toute façon, l'un comme l'autre savaient que la question de Claire était purement rhétorique. Depuis le temps qu'il venait, les raisons demeuraient encore et toujours les mêmes : alcool et violence. « Vous vous êtes lancé un défi ? Tous les mois, nous nous donnons rendez-vous pour vous remonter, c'est ça ? Et à chaque fois avec un cas un peu plus sérieux... » Aaron allait répondre quelque chose, mais se retint à la dernière minute. A la place, il sourit et se marra sous cape. Puis finalement, la médecin en vint à la question posée par le garagiste quelques minutes plus tôt. « C'est plutôt moi qui devrais vous poser la question. Vous me donnez toujours autant de travail, mais j'ai pris l'habitude. » Sa répartie le fit sourire. Il adorait cette nana, vraiment ! Pour une fois qu'ile en croisait une avec un cerveau et une conscience. Elle lui demanda ensuite de lui montrer ses blessures du soir, tout en faisant preuve de malice au moment où elle prononçait les mots pour changer. « Pourquoi tant d'empressement à me mettre dehors ? Depuis le temps qu'on se voit, je pensais qu'il y avait un truc entre nous. » déclara-t-il avec un sourire en coin, tout en minaudant, les mots sortant naturellement de sa bouche sans forcément avoir une idée derrière la tête. Mais bon, quitte à se laisser crever, autant le faire dans des conditions agréables. « Besoin d'un anti-douleur ou l'alcool fait encore assez effet ? » demanda-t-elle alors, tandis qu'elle se mettait au travail. « Je sens comme une pointe d'ironie. » répondit-il, absolument pas vexé. Il savait très bien ce qu'il était, et l'assumait parfaitement aussi. En même temps, vu qu'il s'en fichait pas mal, ça aidait vachement niveau conscience. « Je veux bien de la morphine à consommer plus tard. Sinon, je veux rien pour le moment. C'était tellement excitant de se sentir vivant dans la douleur. » Le regard au plafond, attendant que le temps passe, Aaron finit par observer avec intérêt la médecin refermer ses plaies. Il apprendrait peut-être un truc ou deux pour se soigner lui-même une fois prochaine.
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Sam 6 Mai - 11:50
Aaron Frances était d'une désinvolture sans pareille. Rarement dans sa vie, Claire avait rencontré quelqu'un qui se moquait autant de tout, et surtout de sa propre vie ou de sa douleur. Qu'importait la gravité de son état, tout ça semblait lui passait au-dessus, comme si ça n'avait aucune importance à ses yeux. Si c'était le cas pour Aaron, la chirurgienne ne voyait clairement pas les choses de cette manière. Perdre la vie était un échec, qu'importait si la personne qui la détenait était indifférent à cet égard. Alors, certes... Comme d'habitude, son patient n'en avait cure, et se contentait d'explications vagues, pendant qu'elle le regardait d'un œil pas vraiment amusé.

« C'est vous qui voyez. » Lâcha-t-elle en reprenant son sérieux.

Elle n'avait concrètement pas besoin d'en savoir trop pour le soigner. Les bases étaient déjà acquises avec lui : une vilaine rixe de bar, rien de bien folichon, pas une question d'honneur en tout cas. Pinçant les lèvres, elle ne retint pas le petit rire amusé alors qu'il nota l'empressement qu'elle avait à déjà le remettre dehors en parlant d'un petit quelque chose entre eux.

« Bah voyons... » Souffla-t-elle en roulant des yeux : « Vous êtes mon patient le plus régulier, et probablement l'un des moins pénibles, mais tout de même... »

Ce qui était vrai : Aaron se plaignait rarement. Elle se souvenait encore la première fois qu'elle avait ouvert l'un des rideaux pour le voir aux urgences, assis négligement sur l'un des lits, à attendre des sutures. Elle s'était inquiétée, pensant ne jamais le revoir de sa vie. Rarement Claire ne s'était autant trompée :

« Vous pouvez garder vos beaux sourires pour celles à qui ça plait. Je les préfére vivant et en un morceau, ce qui ne sera plus votre cas d'ici quelques temps si vous poursuivez sur cette voie. » Lui fit-elle avec une pointe moralisatrice dans la voix.

Ça ne l'empêcha pas de sourire doucement, désinfectant ses outils avec sérieux, prête à lui filer ce qu'il fallait à sa demande. Mais il ne demanda rien, et lui fit un commentaire qui lui arracha un froncement de sourcil. Sérieusement ? Il avait décidément beaucoup bu...

« Continuez avec des déclarations comme ça et je vous colle en psychiatrie pour 72H. » Le menaça-t-elle sans ironie, mais avec légèreté. De quoi mettre le doute : « Vous en aurez, des doses de médocs, vous pouvez me croire. » Poursuivit-elle. « Depuis le temps... Vous devez savoir que j'en suis capable. »

Bon, ça, c'était juste de la taquinerie gratuite. Elle entamait de toute façon sa tache, et même si elle était capable de deux choses en même temps, elle préféra se concentrer sur les sutures pour l'instant. En tout cas, Claire constata en soupirant :

« Vous vous êtes salement amoché, cette fois. Je vais pas pouvoir faire grand chose pour l'esthétique, ça va laisser une cicatrice plutôt vilaine. »

Mais Aaron ne travaillait visiblement pas avec son corps pour gagner sa vie. Donc, ça ne lui poserait pas trop de soucis. Et il y avait bien des folles pour aimer les cicatrices...
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Lun 15 Mai - 10:56

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« Le meilleur de la vie se passe à dire Il est trop tôt, puis Il est trop tard ».Au moins, il fallait laisser cela à la jeune femme, c'est qu'elle persistait à faire du bon boulot sur la misérable carcasse qu'il était en dépit qu'il revenait régulièrement. Elle ne lâchait rien et faisait toujours comme si c'était la première fois qu'il venait. Mieux, elle continuait de lui parler comme à un être humain à part entière, plutôt que de le considérer comme un numéro parmi tant d'autres. Aaron appréciait réellement son humanité, et c'était certainement pour cela qu'il se montrait plus docile et bavard. Par contre, vu qu'il restait joueur, il ne fallait pas non plus s'attendre à des miracles. En l'occurrence, Aaron n'expliqua pas dans quelle circonstance il avait atterri ici. Il faut dire aussi qu'il ne s'en rappelait pas vraiment. Tout s'était vite enchaine, et il s'était retrouvé dans la mêlée alors même que l'histoire ne le concernait pas. Mais bon, il aimait bien cogner. Ça le rendait vivant. Douloureusement vivant certes, mais il ne connaissait rien d'autre qui arrivait à lui faire connaitre cette sensation. « C'est vous qui voyez. » se contenta de répondre la jolie médecin, s'absorbant dans son travail. Un simple sourire aux lèvres, Aaron la laissa faire, supportant la douleur et observant ce qu'elle faisant. Ça lui sera sûrement utile plus tard... Puis il la taquina, se demandant pourquoi elle tenait à le mettre dehors si vite alors qu'un merveilleux lien les unissait. « Bah voyons... Vous êtes mon patient le plus régulier, et probablement l'un des moins pénibles, mais tout de même... » L'intéressé eut un sourire bien amusé, tout à la fois qu'il conservait ce côté mystérieux. « Vous pouvez garder vos beaux sourires pour celles à qui ça plait. Je les préfère vivant et en un morceau, ce qui ne sera plus votre cas d'ici quelques temps si vous poursuivez sur cette voie. » Ouh ! Alors là, elle lui tendait une perche. C'est donc avec un sourire enjôleur et le regard charmeur qu'il répliqua. « Oh ! Alors ça veut dire qu'il ne nous reste plus beaucoup de temps. » L'espace d'un instant, il envisagea de lui prendre la main juste pour appuyer son délire. Mais il la connaissait suffisamment bien pour deviner qu'elle serait capable de le gifler s'il allait trop loin. A la place, il se contenta donc d'un sourire des plus agaçants. « Continuez avec des déclarations comme ça et je vous colle en psychiatrie pour 72H. Vous en aurez, des doses de médocs, vous pouvez me croire. » A vrai dire, l'idée était intéressante. Il voyait ça comme une cure de repos et 72 heures c'était correct. « Depuis le temps... Vous devez savoir que j'en suis capable. » Aaron hocha légèrement la tête, mais clairement pas parce qu'il le prenait comme une menace. Loin d'en prendre ombrage ou de se dire qu'il faudrait qu'il se calme, le blessé ne fit que rebondir de plus belle sur cette menace à peine voilée. « Des paroles, toujours des paroles, mais c'est simplement que vous aimeriez me garder plus longtemps. Je ne vous voyais pas forcément du genre à aimer les sangles en amour mais pourquoi pas. » De la provocation, purement et simplement. Mais derrière ça, il l'aimait bien. Elle semblait être la seule à qu'inquiéter de ce qui pourrait lui arriver. Même bien plus que lui de sa propre vie. Alors inconsciemment, ça lui faisait du bien. Vraiment. « Vous vous êtes salement amoché, cette fois. Je vais pas pouvoir faire grand chose pour l'esthétique, ça va laisser une cicatrice plutôt vilaine. » l'informa-t-elle finalement. Mmm dommage, il aimait bien sa fausse gueule d'ange. Mais bon, ce sont les risques du métier. « Pas grave, beaucoup de nanas aiment ça. » déclara-t-il, toujours entre charme et défi bien qu'il trouvait stupide de poser la question pour elle. Comme la médecin urgentiste l'avait dis plus tôt, elle les aimait en un seul morceau. Mais peut-être parce qu'elle n'avait pas essayé les rafistolés ? « Je pourrais te montrer pourquoi... » proposa-t-il, revêtant son côté sauvage et prédateur dans un semi-sourire énigmatique.
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Mer 17 Mai - 13:24
« De temps pour... ? » Demanda-t-elle d'une voix un peu trainante, du genre qui se demandait à quelle sauce elle allait être manger.

Elle craignait le pire. Vraiment. Que tout d'un coup, Aaron Frances se mette à lui faire du charme, même pour plaisanter. Son masque énigmatique se changeait par instant pour se montrer plus volage, intéressé, estimant sa proie d'un œil expert. Sauf que la proie, c'était elle, apparemment. Loin d'être pourtant un trophée de chasse facile à obtenir, Claire ne se laissait que rarement faire lors de ces danses nuptiales. Elle n'était que rarement concernée, et avait tellement mieux à faire de sa vie...
Au moins, Aaron avait le mérite d'être amusant. Elle ne manqua pas de pouffer de rire, même si elle pouvait sentir son visage chauffer à l'idée qu'il se faisait d'elle. Son truc, les sangles ? Ça n'était pas le propos, mais il sautait sur la moindre occasion pour faire dévier la discussion dans un sens qu'elle ne contrôlait pas. Et perdre le contrôle était bien la pire angoisse de l'afro-américaine, qui s'arma d'humour et d'ironie pour pouvoir rivaliser :

« Oui, c'est ça. Le problème c'est que je n'aurais pas l'occasion de profiter de vous, on serait filmé sinon. » Dit-elle. Sur le coup, elle se dit que la remarque ne ferait que mettre plus d'huile sur le feu, mais elle fit une mine désolée à Aaron, comme pour lui dire que ça n'arriverait JAMAIS.

Terminant habilement son travail, elle coupa le bout de la suture avec une paire de ciseaux avant de préparer son matériel pour faire un pansement adéquate. Sa remarque sur la cicatrice ne lui fit ni chaud ni froid, mais celle qui suivit sur le fait que ça plaisait aux nanas lui fit secouer la tête et soupirer.

« Grand bien leur fasse, il faut de tout pour faire un monde.. » Souffla Claire sans une once de mépris. Elle avait vu plus tarées que ça. Même si sur le moment, elle ne s'attendit pas vraiment à la suite.

Lui montrer pourquoi ? Elle releva les yeux vers Aaron, croisant son regard brillant d'une malice qu'elle n'aurait su dire bonne ou mauvaise, et son sourire énigmatique. Elle comprenait très bien le message, il n'y avait pas à dire. C'était même parfaitement lisible en l'état. Mais elle fronça un sourcil, sans se laisser désarçonner pour autant : Claire Temple ne perdrait pas à ce petit jeu. Et des avances, on lui en avait fait des centaines, surtout sous l'emprise de l'alcool. A croire qu'elle devenait soudainement bien plus abordable avec quelques grammes dans le sang. Ça faisait longtemps qu'elle ne profitait plus des âmes embrumées par la boisson, et qu'elle ne portait de l'intérêt qu'à ceux qui avaient pleinement conscience d'eux même.

« Je crois que je ne suis pas votre genre. Trop... » Elle fit mine de réfléchir. « Saine d'esprit ? » Et tout en disant ça, elle appliqua sur la plaie d'Aaron une compresse imbibée de désinfectant. La réaction ne se fit pas attendre, le contact n'était jamais agréable et la douleur très vive. Petite vengeance mesquine, ou simplement un moyen de lui faire reprendre ses esprits ? Elle lui laissa ça là. « De toute façon, c'est l'alcool qui parle actuellement. Je vous propose d'en rediscuter quand vous aurez la gueule de bois. »

Elle découpa deux bandes adhésives et les colla de chaque côté de la compresse.

« On ne touche pas, on ne gratte pas, on n'enlève pas. » Le regard sévère, elle fit gaffe à ce qu'il l'écoute bien. « Je repasse dans une heure pour votre sortie. Besoin de quelque chose en attendant ? »
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Jeu 25 Mai - 14:22

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« Le meilleur de la vie se passe à dire Il est trop tôt, puis Il est trop tard ».Comme il était indifférent à tout et même à sa propre vie, Aaron trouvait amusant que la médecin urgentiste lui annonce sans détour sa mort prochaine. Comme si c'était une nouvelle... Le trentenaire avait déjà survécu aux coups de son père et aux missions suicides d'Hydra, sans compter les ennemis qu'il avait pu s'y faire. Mais au lieu de se rassurer en se disant qu'il était intouchable puisqu'il en avait vu de toutes les couleurs, Aaron était plutôt du genre à défier la mort, sachant pertinemment qu'il ne pourrait pas être chanceux éternellement. Seulement, il ne se laisserait pas faire. Mieux encore, s'il pouvait en emporter d'autres dans sa chute, il le ferait. De toute façon, la vie n'avait pas fait grand-chose pour lui. Elle avait même tenté de lui maintenir la tête sous l'eau chaque fois qu'il avait la sensation de parvenir à s'en sortir. Jusqu'à ce qu'il ne tente plus de remonter et qu'il devienne un monstre marin. « De temps pour... ? » demanda la jolie miss. Mais pour toute réponse, il se contenta d'un sourire en coin tout en la fixant. Il ne lui était pas souvent donné de converser avec des personnes normales. Aussi eut-il un doute. Avait-il réellement envie de saboter cette relation pour quelque chose d'aussi animal ? Hmm... pas sûr, même si la tentation était bien là. Aaron avait bien du mal de se retenir de jouer avec les autres, principalement lorsque la personne en question était aussi intéressante. Pour preuve, il finit à nouveau par faire des sous-entendus. Impossible de faire autrement pour ne pas s'ennuyer. « Oui, c'est ça. Le problème c'est que je n'aurais pas l'occasion de profiter de vous, on serait filmé sinon. » Un grand sourire hilare de se dessina nettement sur ses lèvres, après qu'il eut levé un sourcil. L'avantage des mots et des phrases à double sens, c'est que les personne comme miss Temple finissait toujours par tomber dans le piège. D'ailleurs, il n'eut pas besoin de commenter car elle se rendit rapidement compte de sa maladresse elle-même. Relevant son regard vers lui, il comprit le message qu'il pouvait lire dans ses iris, ce qui ne fit qu'accroître son amusement. Elle ne voulait pas profiter uniquement parce qu'elle était trop cartésienne. Elle pourrait vite changer d'avis si elle lui laissait l'occasion de l'emmener vers d'autres cieux... « Lapsus révélateur ? » demanda-t-il avec un plaisir non feint du pouvoir qu'il commençait à avoir sur elle dans cette discussion.

Finalement, la médecin urgentiste termina de le recoudre tout en prenant soin de le prévenir que ça laisserait des cicatrices. Bof... Une de plus ou de moins... Et les femmes aimaient ça. La preuve en était qu'elles finissaient toujours par poser des questions sur le comment. « Grand bien leur fasse, il faut de tout pour faire un monde.. » souffla-t-elle, nullement concernée par l'évocation de ces femmes friandes de mâles au passé trouble. Mais une fois de plus, Aaron se montra entreprenant, sans même tenter de le masquer. La médecin comprit parfaitement le message, ce qui se lisait sur les traits de son visage. Il attendit ainsi de voir sa réaction. Aurait-il le dessus ou bien chercherait-elle à le désarçonner ? « Je crois que je ne suis pas votre genre. Trop... Saine d'esprit ? » La seconde option, évidemment. Il n'en attendait pas moins d'elle. « Je n'ai pas de genre. Je prends ce qui me distrait. » Ce qui pouvait tromper son ennui, lui faire ressentir quelque chose d'autre que du vide et de la rage. Qui lui offrait un moment d'oublie, tout simplement. Mais c'est à ce moment-là qu'elle eut la bonne idée de lui coller une compresse imbibée de désinfectant sur sa blessure encore rouge. Aaron eut un sursaut, ne s'y attendant pas, et observa le visage de la miss. Même s'il n'y discernait rien, il demeurait persuadé qu'elle l'avait fait exprès. « De toute façon, c'est l'alcool qui parle actuellement. Je vous propose d'en rediscuter quand vous aurez la gueule de bois. » jugea-t-elle, ce qui fit se dessiner la surprise sur la tête du bagarreur. Alcoolique ? Il n'avait même pas eu le temps de terminer sa seconde bière quand la rixe avait éclaté ! Là, Aaron se sentait déçu. Elle pensait donc que tout ce qui se passait ici depuis qu'ils se connaissaient n'était que le produit d'un verre dans le nez ? Dans un geste rapide, il attrapa son poignet, l'obligeant à le regarder. « Sérieusement, vous êtes médecin. Est-ce que j'ai l'air d'être ivre ? » Son regard s'était fait plus dur, bien décidé à lui prouver qu'il avait l'entière possession de ses moyens. Puis il fut temps qu'elle aille s'occuper d'un autre patient, mais elle jugea néanmoins utile de lui rappeler les recommandations. « On ne touche pas, on ne gratte pas, on n'enlève pas. Je repasse dans une heure pour votre sortie. Besoin de quelque chose en attendant ? » Ouais ouais... la routine habituelle quoi. Aaron s'allongea sur le lit avec sa désinvolture coutumière et lui fit un vague signe de main. « Non rien. Je vais cuver mon vin. » fit-il avec ironie. Puis il ferma les yeux, faisant comme s'il allait se reposer. Il attendit deux minutes puis se leva. Non mais sérieusement, elle croyait vraiment qu'il avait du temps à perdre ici ? Déjà qu'on l'avait embarqué sans demander son avis... Puis il n'était pas stupide, la police allait vouloir l'interroger et probablement l'enfermer. Non merci, il avait d'autres projets plus intéressants. Attrapant ses effets personnels, Aaron se rhabilla et passa la tête entre les rideaux. Il était grand temps de se carapater. Habitué à ce genre d'exercice, il regagna la sortie tout en prenant bien soin d'éviter les médecins et les policiers qui trainaient par là. Le premier qui essaie de le remettre en taule, il l'éviscère à vif.
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Sam 27 Mai - 13:42
« Oh, aurais-je piquer votre égo ? » Demanda-t-elle à voix basse, soutenant le regard d'Aaron sans la moindre crainte de ce qu'il pourrait advenir d'elle.

Elle n'avait pas peur. Ça faisait des années de toute façon que Claire avait arrêté d'avoir peur de ses patients. Ils pouvaient faire des choses incroyablement bizarre, quoi qu'il arrive. La peur n'aidait pas à garder le contrôle. Et les hommes comme Aaron s'en délectait, la majorité du temps. La violence, la domination, pouvait être un second langage pour eux, le seul moyen d'obtenir un semblant de satisfaction. De se prouver qu'ils n'étaient pas les pires. Combien de fois avait-elle pu observer des femmes meurtries par leurs époux, racontant la même histoire, tragique ? Elle s'y était faite, malheureusement, et avait appris à réagir en conséquence.

Alors... Aaron aurait pu aller plus loin, elle regagna de toute façon son poignet après cette joute pour savoir qui de lui ou d'elle était vraiment la proie. Prête à s'en aller après avoir laissé ses explications, elle poussa un long soupir. Voilà que son patient préféré faisait la tête ! Mécontent qu'elle ait supposé qu'il avait bu, ou alors qu'il ne tenait pas bien l'alcool. Ou, tout simplement, qu'elle avait très bien vu son jeu, et qu'elle ne se permettait pas d'y jouer. Ça faisait trop longtemps de toute façon qu'elle n'avait pas donné d'elle là-dedans. C'était comme si elle ne savait plus comment faire.

« Bien. » Céda-t-elle finalement. « Boudez bien dans votre coin, je repasserais plus tard. »

Et elle s'en alla.

___________________

Une poignée de minutes plus tard, Claire eut tout le loisir de voir la silhouette assurée d'Aaron la doubler dans un couloir. Sans le reconnaître immédiatement, et sans savoir s'il avait pu signer ses papiers de sortie, elle ne l'interpela pas tout de suite. Occupée à autre chose, surtout vu l'affluence du moment aux urgences, elle resta attentive, mais curieuse de savoir. Ce ne fut que lorsqu'il passa les portes de l'hopital, ni vu ni connu, qu'elle laissa sa tâche à une infirmière, avant d'aller au pas de course jusqu'à l'extérieur.

Là, elle vit sa silhouette s'en aller vers la pénombre, et ne mit pas longtemps à se rendre dans la même direction. Pourquoi faisait-elle ça ? Elle n'en avait pas la moindre idée. Sans doute que l'idée de le laisser partir fâcher lui laisser croire qu'elle n'aurait pas l'occasion de le revoir en vie. Et ça, ça l'affectait. Croisant les bras sur sa poitrine, ses bras nus purent sentir la légère morsure de la température extérieure. La nuit tombée, après tous ses efforts, était sans pitié avec elle.

« C'est moi qui devrais tirer la tronche... » Hela-t-elle pour l'interpeler. Elle se planta à quelques mètres, après avoir attiré son attention. Lorsqu'elle croisa les yeux de l'homme, elle lui adressa un sourire mi-taquin, mi-amusé : « Surtout quand tu t'en vas sans me dire 'à la prochaine !'... »

Un prétexte ? Oui. Un prétexte. Mais comme tous les médecins, elle avait besoin de se raccrocher à des petites choses ainsi, qui lui laissaient croire que le monde pouvait encore tourner. Lorsqu'on voyait tout ce qu'elle voyait, elle, à longueur de journée, c'était... Le minimum pour survivre à tout ça. Et Aaron faisait forcément partie de ce minimum pour tolérer cette existence.

« Je suis désolée d'avoir sous-entendue que tu étais saoul. C'est juste que la plupart des hommes qui me 'draguent' le sont. Je n'ai pas l'habitude qu'on le fasse en étant conscient, tu vois ? » Ajouta-t-elle finalement, pour se justifier.

Peut-être n'y serait-il pas sensible. Qu'importait. Au moins, c'était dit.
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Mer 7 Juin - 14:28

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Aaron & Claire
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« Le meilleur de la vie se passe à dire Il est trop tôt, puis Il est trop tard ».Aaron ne se considérait pas vraiment comme quelqu'un qui s'emportait facilement, et encore moins pour des choses mineures qui n'en valaient pas le coup. Mais là, il s'était senti piqué au vif si profondément qu'il avait réagi au quart de tour. Certes il n'était pas un saint, et oui il lui arrivait souvent d'avoir un coup dans le nez en fin de journée, mais de là à ce qu'on le prenne pour un ivrogne et qu'on remette en cause sa virilité naturelle, il ne fallait quand même pas déconner ! Lui-aussi possédait ses limites, même si c'était face à sa médecin-urgentiste préférée. « Oh, aurais-je piquer votre égo ? » demanda-t-elle en le fixant du regard, bien décidée à ne pas lâcher le moindre leste de contrôle. De son côté Aaron en faisait autant, désireux de lui faire comprendre qu'il valait mieux qu'elle ne joue pas trop à ce petit jeu. Mais elle semblait imperturbable et récupéra son poignet. Le garagiste eut un imperceptible froncement de sourcils. Ce qui devrait l'agacer le rendait encore plus curieux. D'où pouvait bien lui venir cette force de caractère ? A moins que, comme lui, elle n'ait simplement acquis une certaine forme d'indifférence au monde ? Finalement, son orgueil prit le dessus et il la laissa vaquer à ses occupations d'un vague signe de main. « Bien. Boudez bien dans votre coin, je repasserais plus tard. » Bouder ? Donc elle le voyait en lui un ivrogne violent et immature. Grand bien lui fasse. De toute façon, le jugement qu'elle pouvait porter sur lui ne l'intéressait guère. Elle pensait tout savoir sur lui à cause des autres erreurs génétiques qui atterrissaient dans ses lits, mais elle était loin du compte. Elle ne savait rien de lui. Par contre, ce qui était plus gênant, c'était que ça l'avait touché alors que ça n'aurait pas dû. Mais bon, personne n'est parfait et il fera mieux la prochaine fois. Pour le moment, ce qui comptait vraiment, c'était de filer à l'anglaise.

Une fois rhabillé et avoir récupérer toutes ses affaires, Aaron avisa un instant les environs. Il connaissait bien les lieux mais il devait prendre connaissance de la position de tous ceux qui pouvaient se mettre entre lui et la sortie. Il prit ensuite une démarche décontractée et banale et se glissa entre les différentes personnes jusqu'à atteindre l'extérieur. Une fois dehors, Aaron afficha un sourire en coin. L'inefficacité de la police l'étonnera toujours et le fera toujours autant rire. Marchant en direction de chez lui, il fouilla dans sa poche pour sortir un paquet de cigarette et un briquet. Il s'arrêta ensuite un instant le temps de s'en allumer une puis reprit la route. « C'est moi qui devrais tirer la tronche... » entendit-il soudainement derrière lui. Haussant un sourcil en reconnaissant la voix, Aaron se tourna légèrement en arrière. Oui, c'était bien elle. Qu'est-ce qu'elle lui voulait encore ? Aaron se tourna finalement entièrement vers elle. Il la connaissait suffisamment pour lui faire confiance et se dire qu'elle n'allait pas le dénoncer. De toute façon elle avait mieux à faire. Ou pas ? Parce que pour lui courir après, il se posait sérieusement la question. « Surtout quand tu t'en vas sans me dire 'à la prochaine !'... » Toujours sans rien dire, il pencha légèrement la tête de côté. Miss Rafistolage était décidément terriblement étonnante et, à vrai dire, il commençait par ne plus savoir sur quel pied danser avec elle. Cependant, il retint son ton amical nappé de complicité et répondit en utilisant le même timbre. « Si j'avais su qu'il fallait que je me barre avant la fin du rencard pour vous faire sortir, je l'aurais tenté avant. » fit-il avec un sourire en coin. « Par contre, si vous vous mettez à me courir après, il ne faudra plus jouer les effarouchées en disant que c'est moi qui vous drague. » lança-t-il avec une pointe de défi, comme si les deux protagonistes étaient incapables de converser sans utiliser d'artifices. Et puis contre toute attente, les paroles de la médecin le laissèrent étonné. « Je suis désolée d'avoir sous-entendue que tu étais saoul. C'est juste que la plupart des hommes qui me 'draguent' le sont. Je n'ai pas l'habitude qu'on le fasse en étant conscient, tu vois ? » Pas un grand bavard, Aaron prit le temps d'intégrer ce qu'elle disait sur la forme comme sur le fond et ce que ça impliquait. Déjà, ses excuses lui firent du bien même si c'était idiot puisqu'il était sensé ne rien ressentir ni rien attendre d'elle. Sauf que par ce simple mot, elle lui rendait sa dignité et une partie de son humanité. Néanmoins, il était encore trop surpris pour mettre sa fierté de côté et simplement lui dire merci. « Ça c'est parce que vous ne sortez jamais. Ou parce que la majorité des mecs sont aveugles. Peut-être bien les deux en fait. » Sa manière à lui de dire qu'elle trouverait facilement quelqu'un si elle s'en donnait la chance, mais qu'il reconnaissait que les mecs bien ne courraient pas non plus les rues. « Cela étant... Ce serait plutôt à moi de vous faire des excuses. Vous faites un métier difficile, vous en voyez de toutes les couleurs, et moi, comme l'idiot que je suis, j'en rajoute une couche. Merci pour votre patience. » fit-il en inclinant légèrement la tête. Par contre, Aaron va pouvoir aller marquer ce jour d'une croix blanche sur son calendrier. Aussi loin qu'il s'en souvienne et son jumeau mis à part, ce devait bien être la première fois qu'il reconnaissait ses torts au lieu de s'enfoncer dans son orgueil. Mais si quelqu'un le méritait, c'était bien elle, pour tout ce qu'elle faisait depuis un an. Et puis vu le métier qu'elle avait choisi, elle avait besoin de continuer à croire que l'espoir existe. Certes, de l'espoir venant de quelqu'un qui l'avait perdu était ironique, mais c'était tout ce qu'il pouvait faire pour elle.
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Laisse-toi tenter, la vie est courte # Claire
✦ There's no crying wolves now 'Cause the truth has settled in ✦
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