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Give me rum, give me gin, give me liquor, give me champagne [Ama & Jess]
✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦
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Jeu 22 Juin - 18:37

Give me rum, give me gin, give me liquor, give me champagne
Ft. Jess & Amadeus

La période des examens était toujours un moment extrêmement stressant pour de nombreux étudiants. Certains passaient leur temps enfermés chez eux avec leurs livres, d’autres restaient à la librairie espérant recevoir de la motivation de la part des autres… et puis il y avait ceux qui avaient tout bonnement ragequit leurs révisions. Chacun avait sa méthode d’appréhender le stress et de concevoir ses faiblesses et qualités intellectuelles. Il y avait celui qui était toujours confiant, celui qui persistait à se penser stupide, et encore plein d’autres archétypes de l’étudiant que beaucoup connaissaient. Certains frôlaient la dépression à cette période alors que les autres étaient comme boostés, – à l’instar d’Amadeus qui adorait ces moments où il pouvait s’assurer qu’il avait bien tout compris et assimilé. Avec un cerveau de super-ordinateur, il lui suffisait de faire un copier/coller mental de tout ce qu’il connaissait. Une capacité injuste mais dont il ne se contentait jamais puisqu’il continuait encore et encore de chercher à développer ses connaissances.

Oui, la période de révisions était un moment fort en émotions. Mais il restait quelque chose de bien plus important – socialement parlant ainsi que sur le plan émotionnel : la nuit juste après les derniers examens. Les commerçants avaient compris le système et s’assuraient d’offrir un service spécial en ces quelques nuits où les étudiants étaient nombreux à consommer plus que de raisons, en groupe, jusqu’à des heures extrêmement tardives. Peu importe si ceux-ci avaient torché leurs examens ou réussi haut la main, tous s’accordaient pour consommer avec excès, finissant bien souvent allongés sur un trottoir, endormis parmi les poubelles et entourés de potes hilares prenant ce moment glorieux en photo. Du dossier en perspective pour de futurs soirées universitaires.

Ainsi, ce fut entouré d’amis que le jeune Amadeus se rendit dans un des bars branchés de la ville : le Jarvis. La soirée ne faisait que commencer et tout le monde décida de commencer par une commande de nachos et divers assortiments de choses à grignoter histoire de ne pas boire le ventre vide. La bière suivit rapidement les commandes de nourriture, et chacun trinqua bruyamment. « A LA FIN DES EXAMS !! » scanda Amadeus en levant sa bouteille de bière qu’il manqua de descendre d’un seul trait. Et bah on a soif mon gars ? La soirée continua et rapidement la simple bière fut remplacée par des alcools plus forts. Vodka, whisky et tequila s’invitèrent aux côtés de shooters aux noms farfelus. La nourriture fut également remplacée par des choses plus originales telles les fraises Tagada qu’Amadeus s’amusait à mâchouiller après chaque shot de vodka qu’il buvait avec ses amis. Le seuil d’alcoolémie devant bêtement élevé, le jeune prodige commença à envoyer des snaps-ivres à sa petite amie qui devait probablement sauver le tout afin de le lui ressortir quand il serait sobre. Boire avec modération ? « C’est qui modération ? Pweheh. » s’amusait à répéter un de ses amis qui semblait aimer la tequila plus que de raisons. Encore un qui finirait la tête dans le caniveau…

Un Amadeus ivre n’était pas vraiment un Amadeus hors de contrôle. Certes il était clairement désinhibé mais l’étudiant avait l’alcool joyeux. Il s’occupait de ceux à l’alcool triste, s’assurait que personne ne s’endorme dans les toilettes ou ne vomisse partout. Responsable des photos de groupe, il s’assurait de garder des souvenirs avec tout le monde, faisant les têtes les plus stupides possibles et poussant des éclats de rire qui devenaient vite contagieux et se répandaient donc à tout le monde. Disons simplement qu’il était peut-être un peu trop joyeux et que cela pouvait devenir fatiguant… surtout si l’on était encore sobre. Mieux valait mettre son portable en silencieux plutôt que de répondre à ses appels ou à ses messages dont le contenu ne voulait pas dire grand-chose. « Calme-toi un peu sur la boisson Ama’, j’ai pas envie que tu me retapisses le bar après. lui conseilla un barman qu’il connaissait plutôt bien. « T’as raison. J’vais me calmer. T’as toujouuuurs raison eheh. La sagesse incarnée. L’eau c’est bien. C’est bon pour la peau. Tu savais qu’en fait on peut trouver de l’eau sous forme gazeuse sur--- oh des bonbons ! » … oui, l’alcool le rendait également incapable de rester concentré bien longtemps. La fin de sa soirée se résumerait donc à boire de l’eau et à s’empiffrer de Schtroumpfs, de fraises Tagada et d’autres sources de nourritures que son métabolisme rapide digérerait aisément.

© Belzébuth
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Dim 25 Juin - 18:24
Give me rum, give me gin, give me liquor, give me champagne
amadeus & jessica

Pour être honnête, ça faisait depuis un moment qu’elle n’était pas sortie. En dehors du classique aller-retour Garde-Maison, les sorties de Jessica étaient limitées. Elle n’avait pas vraiment la tête à ça. Et se rendre dans un bar, à part pour s’enfiler des verres avec Leo et Isaak ou en compagnie de Carol, ça ne faisait pas partie de ses occupations en dehors du cadre du travail. Son hummur n’était pas des plus charmantes, en plus. Son retour à la garde, après sa convalescence forcée - merci Jake et la femme masquée sur Pegasus - s’était soldé par une affectation à la paperasse. Elle, qui brûlait de retourner sur le terrain, devait rester assise derrière un bureau et se farcir tous les rapports en attendant que ses supérieurs décident qu’il était temps de la remettre en action. Ses collègues évitaient soigneusement cette zone du batiment quand ils savaient qu’elle y était. Pas envie de se faire crever un oeil avec un crayon. L’avantage, c’était qu’elle était peinarde. Personne pour venir lui chercher des poux dans la tête. Et tout le loisir pour se recentrer sur elle-même.

Pourtant, sans aucune raison, elle avait accepté de sortir. A force de persuasion. Et la voilà à présent au Jarvis, à attendre que ce collègue se pointe. Tapotant nerveusement de ses ongles sur le comptoir, les jambes croisées sur ce tabouret. Cette musique dans les oreilles. Elle en était à son seul verre de la soirée. Elle ignorait royalement le type à l’autre bout qui lui lançait des signes évidents qu’elle l’intéressait. Elle zieutait avec agacement son téléphone, dans l’attente d’un message. Elle détestait arriver en premier et attendre. Carol devait être avec Daisy, ce soir-là et elle hésita à lui envoyer un message pour lui demander de venir la sauver illico presto. Parmi ses nouvelles résolutions, se montrer plus humaine et plus aimable tenait une place importante. Elle soupira en posant son menton au creux de sa paume. Elle craignait un peu de tomber sur Elijah ou Jake. Après tout, c’était la soeur des deux autres qui possédait le Jarvis et elle était pas sans savoir qu’il arrivait à ses deux collègues de passer en coup de vent. Elle se voyait mal répondre aux questions sur sa présence ici, même si elle ne faisait rien de mal. Elle n’aimait tellement pas parler d’elle qu’elle se trouvait sur la défensive même avec des gens qui la connaissaient.

Après la énième oeillade dans sa direction par le relou, persuadé d’avoir une touche avec elle, Jessica saisit son verre et se leva de son tabouret pour aller s’installer ailleurs. Elle préférait éviter d’avoir à lui encastrer la tête contre le comptoir. Être plus humaine et plus aimable, tout ça. Elle prit place à une table non loin d’un groupe d’étudiant, pensant que ça dissuaderait le type de venir lui parler. Elle attrapa son téléphone pour envoyer un message à son collègue. Dans cinq minutes, elle partait. Il avait intérêt à se pointer. La patience n’avait jamais été son fort, même si elle travaillait dessus. Elle discerna un mouvement dans son champ de vision et en décrochant la tête de son téléphone, elle s’aperçut que le relou du bar était maintenant devant sa table, en train de la regarder avec un sourire. Elle leva les yeux au ciel et lui lança sèchement : « Quoi ? Qu’est-ce qu’il y a ?! » « Je voulais juste vous dire que vous êtes charmante, mademoiselle. » Elle soupira en lui lançant un regard noir. Il s’attendait à quoi ? A ce qu’elle rougisse en gloussant ? Ce type était en train d’envahir son espace personnel sans y être invité. « Okay. Vous pouvez vous en aller ? » Elle n’avait pas que ça à faire, non plus. « Je pourrais avoir un sourire ? » Elle bugua, un instant. Il était sérieux, là ? Mais genre… vraiment sérieux ? Elle le fixa, porta ses deux majeurs à ses lèvres qu’elle étira en un sourire. « Content ? Barre-toi, maintenant. » S’il restait cinq secondes de plus, elle sentait qu’elle allait faire un massacre. Ou lui exploser son verre dans la tête. Ce qu’elle était à deux doigts de faire.

Mais le problème avec les relous alcolisés, c’est que pour eux, un barre-toi voulait dire continue, chéri. Elle écarquilla les yeux quand elle le vit poser sa main sur son épaule et lui écarter une mèche de l’autre. « Mais…» Pas le temps pour lui de terminer sa phrase. En deux temps trois mouvements, il se retrouva la tête aplatie contre la table, son bras fermement tenu par Jess et presque tordu dans son dos. « Tu comprends pas quoi, quand je te dis de te casser ?» Elle le lâcha et s’écarta de la table. Super, il lui avait pourri la soirée. Elle s’apprêtait à prendre ses affaires pour sortir de l’établissement quand un bras la retint par sa veste en cuir. « Hey, salope, je t’ai fait des compliments ! » Le poing de Jess se serra. Elle allait le tuer. Vraiment. « Lâche-moi.» Dit-elle d’une voix calme. C’était un avertissement. Un avertissement en bonne et dûe forme. Elle n’avait pas envie de se battre ce soir, mais ça allait arriver. « Vous êtes toutes les mêmes. Vous nous allumez puis après vous vous barrez.» « Okay, là, tu me pompes l’air.» Et ce fut un magnifique coup de boule que ce charmant monsieur se mangea en plein visage. Le geste eut pour conséquence de le faire lâcher et Jessica en profita pour lui asséner un coup de genoux bien placé. « Maintenant, écoute-moi, espèce de trou du cul. Tu me touches encore une fois, je t’arrache les couilles et je te les fais manger.» Les insultes qui sortaient de la bouche du bonhomme était à moitié étouffée par le sang qui s’échappait de son nez. Quelqu’un se matérialisa dans le champ de vision de Jess et elle sentit qu’elle allait se faire éjecter du Jarvis fissa. Pour couronner le tout, elle se rendit compte que c’était Mai, la soeur d’Elijah. Et merde. Elle savait qu’elle n’aurait pas dû accepter l’invitation de l’autre baltringue. « Qu’est-ce qu’il se passe ?» « Cette falope m’a caffé le nez» Le regard de la propriétaire s’arrêta sur Jess, qui prit un air innocent au possible. « Il m’a insulté et me harcèle depuis tout à l’heure, alors que je lui ai fait comprendre que je n’était pas intéressée. J’allais m’en aller, de toute façon.» Elle leva les deux mains devant elle pour montrer sa bonne foi. En comprenant la situation, Mai lui proposa un verre et escorta le charmant monsieur dehors, sans la moindre douceur. En la voyant s’éloigner, Jess souffla. C’était pas passé loin. Elle retourna s’asseoir à sa table, attendant que le serveur lui apporte le verre gratuit qu’elle avait gagné en cassant le nez de ce mec. Pour lire dans le message que son collègue ne viendrait finalement pas. Heureusement qu’elle avait gagné un verre, parce que sinon, ce serait vraiment une soirée de merde.

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Dim 2 Juil - 18:32

Give me rum, give me gin, give me liquor, give me champagne
Ft. Jess & Amadeus

Affalé sur un ami, l’une de ses jambes traînant sur la cuisse de celui-ci comme s’il n’était qu’un vulgaire canapé, Amadeus continuait de rire gaiment et de prendre des photos pour immortaliser cette soirée qui s’annonçait mémorable. Tournant au coca et autres boissons douces, son taux d’alcoolémie demeurait haut mais s’était enfin stabilisé. Il fallait désormais tout simplement attendre avant que son corps n’évacue cet élément étranger qui embrumait son cerveau et ses pensées, rendant absolument tout drôle et extraordinaire. Pris d’un fou rire après une blague ratée d’une de ses amies, il commença à émettre des sons dignes d’un phoque, s’étalant par la même occasion sur deux autres amis tant il ne pouvait même plus contrôler son corps. Hilare à souhait, il passa même par la phase du rire muet, simplement ponctuée de grandes inspirations sonores et agrémentée d’un visage qui rougissait au fur et à mesure tandis qu’il tapait l’épaule d’un ami comme pour tenter de garder un pied dans la réalité. Visiblement, il n’y avait pas que l’alcool qui était en trop grande quantité dans son organisme… il y avait clairement aussi beaucoup trop de sucre. Mais tel un enfant, Amadeus et les sucreries, c’était le grand amour. Il était de ceux qui pouvaient commencer leur repas par le dessert, histoire d’en prendre un de plus à la fin, le fameux étudiant qui avait toujours des bonbons et des gâteaux dans son sac en quantité astronomique, celui qui mettait quatre sucres dans son Espresso agrémenté de chantilly et de M&Ms. Pas étonnant qu’il soit aussi bavard, même sobre.

Finissant par se calmer en s’affalant sur la table, dont la surface était devenue collante à cause de tout cet alcool renversé au fur et à mesure par les étudiants ivres, il ne manqua pas d’entendre cette voix féminine qui demeurait calme mais dont les mots étaient visiblement pesés et pleins de contrôle. Oula pas contente la madame. songea-t-il sans même lever la tête, qu’il avait posé sur ses mains croisées sur la table. « Hey, salope, je t’ai fait des compliments ! » Ah bah oui c’était bien connu, les filles adoraient se faire traiter de salopes, de putes et de connasses. Une technique imparable pour ramener les demoiselles dans son lit, tout le monde le savait. pensa-t-il en cherchant enfin d’où venait la conversation. Même saoul, il était aisé de déterminer d’où venait cette engueulade puisque l’homme en question transpirait la bêtise et la délicatesse, une véritable empathie envers son prochain, vraiment. Amadeus, curieux, occulta complètement les bêtises racontées par ses amies qui continuaient de boire au point de ne plus tenir de propos cohérents. La scène se passa vite mais ne manqua pas de surprendre le jeune homme dont la bouche forme un « o » de surprise alors que l’inconnue assénait un coup de boule à l’ivrogne, suivi d’un joli coup dans l’entrejambe. « Trop puissaaaaant ! » s’entendit-il prononcer malgré lui alors que ses yeux demeuraient fixés sur le duo qui n’en avait visiblement pas fini. Passant en mode fanboy, Amadeus manqua de se mettre à taper des mains pour encourager la jeune femme mais il se retint.

Celle qui semblait douce en apparence commençait à insulter l’ivrogne à son tour. La vulgarité des gens ces jours-ci, un véritable fléau. Au moins, les propos de l’inconnue était assez imagés pour que même un imbécile pareil puisse comprendre ce qu’elle comptait lui infliger. Non, celle-là, mieux valait ne pas lui piquer son café le matin sous peine de devenir eunuque. Mais visiblement, si, monsieur était clairement un abruti de compétition et continuait de l’insulter même avec le nez en sang et son honneur jonchant le sol. La situation ne manqua pas de redéclencher une crise de fou rire chez Amadeus qui applaudissait, les yeux baignés de larmes.

Escaladant le corps de son pote pour sortir du canapé sur lequel ils étaient installés, il s’éloigna de leur table sans manquer de prendre le bol de bonbons avec lui. Regardant la propriétaire s’éloigner de la brune après lui avoir proposé de lui offrir un verre, il hésita un instant et s’avançant non sans garder une distance de sécurité. J’suis trop jeune pour mourir okay ?! Evitant de justesse le serveur qui apportait le fameux verre, il s’éclaircit la gorge et posa ses mains sur le dossier de la chaise en face de miss-pétage-de-bijoux-de-famille. « Il  a abusé ce gars n’empêche. Mais vous l’avez géré avec tellement de classe. » Incapable de se contenir plus longtemps, Amadeus arborait désormais un large sourire alors qu’il enchaînait, «  C’était tellement classe la façon dont vous l’avez calmé là ! Vous faites des arts martiaux c’est ça ?! » Conscient qu’elle venait de passer un moment des plus désagréables, il ne s’assit pas et demeura debout, une main sur le dossier de la chaise, le bol de sucreries dans l’autre. Amadeus n’avait jamais été de ceux qui se battaient. Non pas qu’il soit un trouillard, mais il n’en avait tout simplement jamais eu le besoin. Avec sa bonne bouille et son sourire sincère, les gens avaient plutôt tendance à le laisser tranquille ou à le surprotéger comme s’il n’était qu’un enfant. « C’est dommage que ça vous tombe dessus franchement. C’est un bar sympa en général. Ça serait bête que vous en ayez un mauvais souvenir à cause d’un abruti pareil. » finit-il par ajouter le plus sérieusement du monde tout en repensant aux bons souvenirs qu’il avait eus dans ce lieu. Certes les gens pouvaient se montrer très lourds une fois ivres, surtout envers les femmes, mais l’ambiance générale était tout de même agréable. La propriétaire avait ses principes et les suivait farouchement, contrairement à certains bars qui laissaient des mineurs boire et finir en épaves sur le trottoir, sans personne pour les aider. Les règles, c’était les règles, point final.

© Belzébuth
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Jeu 27 Juil - 0:18
Give me rum, give me gin, give me liquor, give me champagne
amadeus & jessica

Il fallait que sa fureur redescende d’un cran. Et d’un bon cran. Ce n’était pas possible, de prendre un verre dans un bar sans se faire emmerder ? Elle serrait son verre entre ses mains, les dents serrées. Autour d’elle, l’animation avait repris et elle passait de nouveau inaperçue. Cet anonymat qu’elle aimait tant. Elle regarda l’écran de son téléphone pour y lire l’heure et découvrit la petite icone l’informant qu’elle avait un sms. Elle l’ouvrit avant de reposer l’objet en soupirant. Comme si elle ne pouvait pas passer plus mauvaise soirée. Son collègue lui posait un lapin, alors qu’il avait durement insisté pour la faire sortir. Or, elle ne sortait qu’avec Isaak et Leo ou Carol. Elle n’avait pas l’habitude de sortir en dehors du boulot. Sa vie sociale se résumait donc à ses collègues et les rares personnes ne faisant pas partie ni du SHIELD, ni de la Garde Rouge. Son petit cercle n’était pas particulièrement immense, mais elle s’en contentait. Cette sortie, c’était l’occasion de se sociabiliser un peu, car ses collègues trouvaient que Jess s’était un peu isolée depuis le Pegasus et le retour de son arrêt de travail. Elle n’avait pas envie de parler à des humains, c’était aussi simple que ça. Mais visiblement, on ne pouvait pas être asocial peinarde dans cette boite.

Elle avait donc fait contre mauvaise fortune bon coeur et s’était retrouvée dans cette situation. La seule chose qu’elle y avait gagné, à part un chapelet d’insulte, c’était un verre gratuit. On ne l’y reprendrait plus. L’avantage, c’était que le petit incident qui venait d’avoir lui conférait une certaine paix. Personne n’oserait lui chercher des poux dans la tête, à part si on avait des envies de mort subite. Elle espérait néanmoins que ni Elijah, ni Jake n’en entendrait parler. Elle n’avait nullement envie qu’on la questionne à propos de ça. La Garde était l’endroit de tous les ragots. Elle n’avait qu’à croiser les doigts en espérant que personne ne soit au courant. Plongeant dans la contemplation de son verre, Jessica maudissait cette soirée. Elle se passe une main lasse dans les cheveux en soupirant. Peut-être qu’elle ferait mieux de prendre ses affaires et de se tirer. Elle passerait le reste de la soirée devant Netflix avec un bon thé bien chaud. Alors qu’elle se délectait à l’idée de traîner sur son canapé entourée d’un bon plaid, une voix la tira de sa rêverie.

Elle s’apprêta à lancer à un regard noir à l’importun qui venait la déranger avant de se rendre compte que c’était l’un des jeunes étudiants qui avaient assistés à la scène. Il lui semblait même que c’était celui qui avait applaudi. La surprise s’afficha sur les traits de Jessica qui laissa un instant de flottement. Un « Merci.» dubitatif s’échappa de ses lèvres tandis qu’elle l’analysait du regard. Jeune, à peine la vingtaine, avec des bonbons dans les mains. Il avait ce visage un peu enfantin qui pouvait arracher un sourire à n’importe qui. Ce qui mit naturellement Jessica à l’aise. Elle relâcha la tension dans ses épaules en prêtant attention à ce qu’il disait. Un petit rire sortit de la bouche de Jess qui pencha la tête sur le côté. « Mater des brutes dans ce genre, c’est mon quotidien. Mais oui, on peut dire ça. » Elle lui adressa un clin d’oeil en se décalant face à lui sur sa chaise. Bon, elle mentait un peu. Elle ne passait pas non plus ses journées à taper de l’imbécile en chaleur, mais l’idée était là. Elle haussa les épaules quand elle l’entendit dire que c’était dommage que ça lui tombait dessus. Ouais, c’était dommage, mais bon. C’était ainsi, malheureusement. Elle lâcha un petit soupir faussement dramatique. « Et dire que je voulais juste passer une bonne soirée. » Elle eut un nouveau rire. Il lui avait simplement suffit de la présence de ce jeune garçon pour que ses envies de meurtres fondent comme neige au soleil. Elle désigna la chaise vide en face d’elle. « Tu peux t’asseoir, si tu veux. » Qu’on ne vienne pas lui dire qu’elle ne faisait pas d’effort pour se montrer sociable après ça. « En général, je suis rarement seule quand je vais dans un bar. Mais mon partenaire de la soirée m’a posé un lapin. Enfin…» Elle agita son verre à hauteur de son nez. « J’aurais au moins gagné ça. C’est toujours meilleur quand c’est gratuit. » Elle le reposa doucement. Au moins, une chose qu’elle ne pourrait pas reprocher au JARVIS, c’était que l’alcool était bon. « Tu viens souvent, toi ? Oh et je m’appelle Jessica, mais tu peux m’appeler Jess. »

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Mer 2 Aoû - 23:36

Give me rum, give me gin, give me liquor, give me champagne
Ft. Jess & Amadeus

Jamais influencée par ce qu’il se passait dans le bar, la musique continuait de changer, passant subtilement d’une ambiance à une autre pour que chacun puisse profiter des divers styles proposés. Alors qu’Amadeus avait osé parler à la belle jeune femme aux allures de valkyrie surpuissante, la playlist continua et une musique plus douce commença comme pour leur permettre de discuter sans trop hurler. Une voix féminine semblait murmurer des mots doux sur un fond mélangeant un rythme entraînant, des notes au piano et même des touches d’électro. Rien de tel pour rester dans l’ambiance, pour discuter mais aussi pour danser un peu. Ouais il y avait toujours des gens pour danser comme s’ils se trouvaient en boîte. LE BAR C’EST FAIT POUR BOIRE ET PARLER !! Incapable de ne pas partir dans ses pensées idiotes, Amadeus se reconcentra cependant rapidement sur la discussion avec l’inconnue qui semblait surprise de le voir ainsi, debout de l’autre côté de la table, bonbons en main.

Amical et naturel, l’étudiant savait mettre les gens à l’aise sans pour autant se rendre compte de cette aura positive qu’il dégageait malgré lui. Il se contentait de sourire sans même avoir à se forcer, cherchant simplement à être attentif à ce qu’elle pouvait lui répondre, tout en l’analysant inconsciemment. Après un léger silence, la concernée finit par le remercier, brisant ainsi la glace entre eux. Le petit génie fut de suite soulagé, se disant qu’il valait mieux recevoir un petit « merci » gêné plutôt qu’un poing dans la tronche ou une remarque blessante pour qu’il s’éloigne au plus vite. La brune semblait même se détendre peu à peu, quittant sa position alerte pour finalement rire doucement. Il ne put cependant pas retenir un haussement de sourcils exagéré et un « oh » quand elle lui expliqua qu’elle gérait des gars comme lui au quotidien. Wow, tellement badass. se dit-il en piochant à nouveau dans son bol de sucreries, comme quelqu’un regardant un film et mangeant son popcorn pendant les scènes les plus intenses. Inutile de préciser qu’il l’imaginait déjà arpentant les rues la nuit, à la recherche de quelque brigand à mettre au tapis et d’accourir dès qu’elle entendait un appel à l’aide d’une pauvre victime. Avec son air arrogant et malicieux, elle aurait très bien pu faire une parfaite héroïne de comics, ça c’était clair. « Puissant » commenta-t-il simplement, un peu absent. La remarque semi-dramatique qu’elle lança ne manqua pas de le faire rire à son tour. Visiblement il n’était pas le seul à exagérer un peu, mais au moins cela prouvait que les deux interlocuteurs se détendaient et baissaient peu à peu leurs barrières pour faciliter la communication. « Le mec doit avoir un doctorat en cassage d’ambiance je pense. » commenta-t-il entre deux rires. Ça tombait bien, parce qu’Amadeus, lui, excellait dans l’art de bloquer la mauvaise humeur des gens !

Suite à la demande de l’inconnue, il posa son bol de bonbons sur la table et s’installa sur une des chaises en face d’elle non sans oublier de la remercier d’un large sourire. « Peu de gens viennent volontairement au bar seul… à part les alcooliques et les peines de cœur mais c’est une autre histoire. » répondit-il quand elle lui expliquait qu’on lui avait posé un lapin. Alors qu’elle levait son verre, il ajouta, « Les boissons et la nourriture gratuites, c’est la vie. Grave, ça a toujours meilleur goût en plus ! » Surtout quand on est déjà bourré… Il finit enfin par remarquer qu’il n’avait en revanche pas de quoi boire et fit signe à un serveur qui passait tout près d’eux, en profitant pour commander un Monster. « Vous m’en voulez pas si je tourne au soft hein ? Il paraît que j’ai déjà trop bu. » avoua-t-il en riant bêtement. Tandis que le serveur s’éloignait pour chercher ce qu’il venait de commander, et prendre d’autres demandes au passage, la brune se présenta. « Jess. » répéta-t-il, « Enchanté, moi c’est Amadeus mais tout le monde m’appelle Ama. » S’accoudant à la table pour déposer son menton entre ses mains, il réfléchit un instant et continua, « Je viens… une fois par semaine environ. A chaque fois qu’y’a une soirée étudiante. Mais des fois on se fait trois jours d’affilé, et des fois pas de soirées du tout donc au final ouais, une moyenne d’un à deux soirs par semaine. », Il rit doucement, ses joues bombées sous la pression de ses doigts, lui donnant un air adorable, avant de se redresser d’un coup, « En fait je viens souvent ! Wow !! » Révélation, quand tu nous tiens.

C’est moi l’alcoolique dans l’histoire du coup ? se demanda-t-il, encore sous l’effet de l’alcool qui ne le faisait pas penser clairement. Alors que sa canette fraîche de Monster arrivait, il se recula légèrement pour faciliter les gestes du serveur, le payant aussitôt en lui indiquant de garder le reste comme pourboire – la flemme de se lever pour aller payer au bar, oui clairement. « Et vous… tu… euh… » avait-il commencé à énoncer tout en ouvrant sa cannette, se demandant s’il devait conserver ou non le vouvoiement avec Jessica. Une partie de lui se disait que la tutoyer sans son autorisation aurait été un bon moyen de finir avec un bras cassé ou un bel œil au beurre noir. Mieux valait être prudent pour demeurer intact.

© Belzébuth
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Dim 3 Sep - 15:38
Give me rum, give me gin, give me liquor, give me champagne
amadeus & jessica

Okay, ce gosse était chou. Jessica n’aimait pas trop les jeunes, parce que c’était une toute autre mentalité à laquelle elle était totalement étrangère. Elle avait grandi différemment des autres, en se coupant elle-même du reste du monde. Perdre ses deux parents dans un tragique accident de laboratoire et se retrouvée ballottée de famille d’accueil en famille d’accueil, ça n’aidait pas à forger des liens. Elle est devenue rapidement plus mature que les gens de son âge, grandissant dans un monde auquel elle se sentait totalement étrangère. Elle n’aimait pas la mentalité des jeunes de son âge et en vieillissant, elle trouvait que les jeunes n’avaient pas cette maturité qu’elle avait obtenue au prix d’épreuves difficiles. Mais soit, c’était surtout elle le problème. En tout cas, le jeune homme et son bol de sucrerie, elle le trouvait chou. Et poli en plus de ça. Il était assez amusant de le voir piocher dans son bol en commentant ses paroles.  Il dégageait des ondes positives et même un ours comme Jessica y était réceptive malgré elle. Elle ne peut donc s’empêcher de rire aux remarques du jeune homme sur le trouble-fête, gagnée par sa bonne humeur. « A ce niveau, c’est plus que le doctorat, je dirais. » Elle porte son verre à ses lèvres avec un petit sourire amusé.

Le jeune garçon saisit son invitation, formulée sans raison. Ce n’était pas courant pour Jessica de laisser un inconnu s’asseoir avec elle, vu qu’elle était plus de genre à éviter les gens à grand renfort de « Ugh, people.» Ouais, les gens. Et pourtant, le jeune homme faisait partie de ces rares chanceux car ça n’arrivait qu’une fois tous les vingt ans, quand la lune était pleine et que les planètes avaient un alignement particulier. Il rebondissait sur chacune des paroles qui sortaient de la bouche de Jessica, et cette dernière se prêtait au jeu, contaminée par les bonnes ondes qu’il dégageait. « Ou ceux qui se sont fait poser un lapin… » Elle retenait son collègue. Il allait l’entendre, le lendemain. Oh ça, oui. « On est d’accord. TOUT est meilleur quand c’est gratuit. » Jessica eut un petit sourire en coin en reposant son verre. Elle-même ne comprenait pas ce qui lui arrivait et elle n’avait pas envie de savoir. Peut-être que pour une fois dans sa vie, elle pouvait se montrer sympathique et avenante envers les inconnus. Incroyable, mais vrai. Heureusement que personne de ses connaissances ne la voyait tout de suite. Si ça se savait qu’elle pouvait se montrer sociable, ils viendraient tous l’embêter pour sortir après ça. Elle secoua la tête à sa question. Ce n’était pas elle qui allait l’encourager à boire. Et c’était toujours agréable d’avoir en face de soi quelqu’un qui connaissait ses limites. « Vas-y, je t’en prie. »

Il s’appelait Amadeus. Ou Ama, pour les intimes. Elle nota ce nom dans un coin de sa mémoire. Amadeus, comme Amadeus Mozart. Facile à retenir. Ça changeait des John, Jane et compagnie. Un prénom loin d’être banal, étrangement, ça n’était pas Jessica le moins du monde. Elle trouvait même que ça lui allait bien. Elle s’autorisa même une petite plaisanterie. « Tu composes de la musique à tes heures perdues, c’est ça ? » lança-t-elle avec un petit sourire, en repoussant une mèche de cheveux derrière son oreille. Il répondait à ses questions, précisant qu’il venait une fois par semaine. Soirée étudiante. Elle avait donc en face d’elle un étudiant, comme elle l’avait deviné au départ. Elle hocha la tête d’un air pensif. Elle n’avait jamais fait d’études et se demandait bien ce que c’était, d’être étudiant. Dès qu’elle avait eu son diplôme du secondaire, elle avait foncé au SHIELD, histoire de faire quelque chose de sa vie. Mais sans le SHIELD, peut-être aurait-elle pu faire quelques années dans une matière qui la bottait bien. Elle éclata de rire devant la constatation que fit Amadeus, qui venait de comprendre qu’il venait ici plus souvent qu’il ne le pensait.

Elle fronça un sourcil en le voyant hésiter, se demandant ce qu’il se passait alors que le serveur qui lui avait apporté sa boisson s’éloignait. Elle mit un instant à comprendre qu’il ne savait pas s’il devait la tutoyer ou la vouvoyer. Etant à des lieux des conventions sociales habituelles, Jessica n’avait pas deviné tout de suite. Elle secoua la tête, lâchant un rire fin. « Tutoies-moi, Ama. Depuis le début, je le fais avec toi alors je serais mal placée pour prendre la mouche si un «tu» sort de ta bouche. » Jessica haussa les épaules en lui souriant avec bienveillance. Il fallait être honnête un moment. On ne pouvait pas tutoyer quelqu’un et exiger que la personne en face ne le fasse pas. « Et pour répondre à ta question… Non, c’est la première fois que je viens au JARVIS. Je connais les frères de la propriétaire, on travaille ensemble mais je ne viens jamais. Trop de monde pour moi. » Sa main se referme de nouveau sur son verre qu’elle porte à ses lèvres pour en avaler une gorgée.

Elle se laissa retomber contre le dossier de sa chaise en repoussant ses mèches brunes. « Je n’ai pas trop l’habitude de sortir en dehors du travail. C’est pour ça que j’ai un peu de mal avec… les conventions sociales en général. Si mes amis me voyaient, par exemple, ils se demanderaient quelle mouche m’a piquée. » A nouveau, elle rit en se redressant. Amadeus était un tel concentré de bonnes ondes qu’elle en venait à parler d’elle et sans y être forcée. C’était du jamais-vu.




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Give me rum, give me gin, give me liquor, give me champagne [Ama & Jess]
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