25 ans//
Agent du S.H.I.E.L.D (Agent de terrain)The S.H.I.E.L.D
Hétérosexuel & CélibataireMutant

Je m'appelle Jin. De mon vrai nom : Jin Choi. Je suis né et j'ai vécu de longues années en Corée du sud. A Séoul pour être exact. Dans une grande maison car ma famille était plutôt influente. Je ne me souviens pas d'avoir été malheureux. Mise à part qu'on n'avait pas le droit à l'erreur, pour ne pas entacher notre réputation et subir la honte sociale, j'étais plutôt bien traité. Aimé aussi. Je prenais même à cœur mon rôle d’aîné en passant beaucoup de temps avec ma sœur et mon jeune frère, afin de les aider et de les protéger du mieux que je pouvais.

Tout était normal, en somme. Des résultats scolaires plus que satisfaisant. Des amis à foison. Une bonne éducation, de l'argent et un bel avenir devant moi. Rien ne pouvait prévoir ce qui allait arriver. J'avais même comme objectif de partir en Amérique une fois mes études terminées. Afin de trouver du travail et apprendre à me débrouiller seul, loin de ma famille. Vivre ma vie, tout simplement. En solitaire. Comme j'aimais souvent l'être depuis tout petit.

Bon, j'avais encore un peu de temps devant moi. Je n'avais même pas encore passé mes quatorze ans. Mais l'idée était là, bien ancré dans ma tête avec la ferme intention d'aller jusqu'au bout de ce rêve.

Or, les choses ne se sont pas passé comme prévu. J'avais quoi? Quinze ans quand c'est arrivé. Je ne m'en rappelle plus très bien. Autant, j'avais gardé en mémoire certains détails. Autant d'autre, aussi insignifiant que celui-ci, m'échappaient totalement.

C'était une journée banale. J'étais rentré le soir après les cours, comme d'habitude. Ma mère avait commencé à préparer le dîner. Mon père n'était toujours pas revenu du boulot. J'avais aidé ma sœur à faire ses devoirs car les miens pouvaient attendre et elle avait besoin de soutien pour les maths. Une heure. Deux heures. Peut-être plus. Mon père avait fini enfin par rentré. Je me souviens qu'il était assez stressé. Avec ma mère, ils ont commencé à s'engueuler. On pouvait même les entendre d'en haut mais on avais appris à ne pas s'en mêler et surtout, à rester à l'écart. Ce n'était pas notre problème. Ils pouvaient gérer la crise seul, sans qu'on vienne les interrompre.

Au bout d'un moment, je suis partis de la chambre de ma sœur. Un de mes potes venait de m'appeler et le connaissant, j'en avais pour un moment. Je m'étais donc exilé dans la mienne, m'affalant sur le lit à discuter de cette fille qui lui avait tapé dans l’œil. On riait. On plaisantait quand soudain, un hurlement strident m'était parvenu aux oreilles. Jamais encore je n'avais entendu un son pareil. J'en avais des frissons dans le dos. Je m'étais redressé, aux aguets, mon cœur battant de plus en plus vite contre ma poitrine. Puis, j'avais sortis à mon pote, sans lui laisser le temps de réagir :
- Je dois y aller. Bye.

Avant de raccrocher au plus vite. Je ne sais pas pourquoi mais mon premier réflexe à été de prendre un bâton qui traînait dans un coin de la pièce. Avec ça, je ne devais pas être fin mais j'avais rien d'autre à me mettre sous la main. J'avais avancé à tâtons, sur la pointe des pieds, serrant la mâchoire en entendant tout ces bruits en bas qui chaque seconde un peu plus encore, devenaient de plus en plus violent. Des bruits de verre. Des hurlements. Des pleurs aussi. Je crois me souvenir avoir reconnu ceux de ma petite sœur qui avait accouru en haut de l'escalier au premier cri.

Je ne comprenait pas ce qui se passait. J'étais tétanisé et ce que j'entendais ne me disait rien qui vaille. Peut-être que si j'avais été plus courageux, je serais allé chercher mon frère et ma soeur pour les planquer avec moi. Mais je n'ai rien fait de tout ça. Bâton en main, j'ai juste entrouvert la porte, m'immobilisant quand ces mots m'étaient parvenu :
"Cho, vas-t'en ! VAS-T-EN !"

Suivit d'un nouveau hurlement puis d'un gargouillis. Un gargouillis que je n'oublierais jamais d'ailleurs. Pourquoi j'ai fermé cette porte? Pourquoi, je ne suis pas sorti leur prêter main forte, appeler la sécurité ou quelque chose d'autre à la con? J'en savais rien. La panique peut-être. Parfois, celle-ci prenait souvent le dessus sur la raison. Toujours est-il que j'ai commencé à foutre le gros bordel. Je prenais tout ce qui me tombait sous la main. Mon bureau, ma chaise, tout ce qui pouvait faire barrière enfaîte. Puis, je m'étais calé le plus loin possible de l'entrée. Le souffle court, la respiration haletante. Baton en main, je tremblais sans quitter des yeux cette foutu porte qui, heureusement ou pas, ne s'ouvrit jamais.

Combien de temps ça a duré? J'en sais rien. Peut-être un quart d'heure. Sûrement plus. J'avais perdu la notion du temps. J'ai du réussir à me lever un moment. Et encore, j'ai du manquer plusieurs fois de me casser la gueule avant d'y parvenir. Et j'ai jeté un bref regard à la fenêtre. C'est là que j'ai vu une silhouette. Ce type devait être bien friqué car on voyait sa belle bagnole en évidence. Garé n'importe comment sur la pelouse. Il marchait d'un pas tranquille, assuré, nettoyant d'un revers de manche la lame d'un katana. Ouai, ce type avait un katana. Et il ne semblait pas le moins du monde pressé.

La suite. J'aurai préféré ne pas m'en rappeler. Et pourtant... je me souviens de tout dans les moindres détails. Du sang sur les murs aux corps affalés par terre. Tantôt le visage à découvert, tantôt le front posé au sol. Le premier cadavre qui a croisé mon chemin fut celui de ma sœur. Cho. Elle avait du dégringolé de l'escalier car elle n'était plus en haut mais en bas. Le corps tout en vrac. Elle présentait des griffures. Des traces de lame aussi mais je crois qu'elle s'était brisé la nuque en tombant. Enfin, j'en savais rien. Je n'étais pas médecin légiste et j'étais trop estomaqué, ébranlé pour mener ma petite enquête.

Le plus dur à été de découvrir mon frère un peu plus loin. Car il était toujours en vie quand j'ai foncé sur lui pour essayer de le relever. En manquant de trébucher sur le cadavre de ma mère, étendue dans une flaque de sang, le regard levé au plafond et la gorge à découvert.

Bordel, quand j'y pense maintenant, je me demande comment j'ai réussi à rester aussi calme. Le choc sûrement. C'est fou de voir à quel point ce genre de truc pouvait vous rendre différent. D'un instant à un autre. Bref. Je me suis agenouillé auprès de mon frangin et je lui ai pris la main. Il présentait une blessure assez sévère dans le bas ventre. Du sang coulait déjà de ses lèvres. C'est là que j'ai su que je ne pouvais plus rien faire pour lui. Il allait mourir. Je le voyais dans son regard. Je me suis donc contenté de lui tenir la main. Comme ça. Jusqu'au bout. Et je crois même que j'ai juste murmuré un :
- T'inquiète petit frère, ça va aller...

Avant qu'il ne finisse par mourir dans mes bras. Les flics et les ambulanciers ont rappliqué seulement quelques heures après. Je suis passé d'un jeune adolescent normal à un orphelin, sans aucune attache. Sans aucun nom de famille ni identité.Vu que ça n'avait plus vraiment d'importance.

J'ai été ballotté de foyer en foyer. Mais à chaque fois, j'étais obligé de revenir à l'orphelinat. Non pas parce que j'étais un ado détestable hein. J'avais juste perdu le sourire. Je tirais tout le temps la gueule mais bon, j'avais des circonstances atténuantes quand même. Non, le soucis c'était que depuis le massacre. J'avais développé une capacité disons... déroutante. Dès que je me mettais en colère. Dès que je me sentais triste ou apeuré, je déclenchais un orage. Et pas un petit orage. J'arrivais carrément à faire disjoncter toutes les lumières. Au point que les familles qui comptait m'adopter avaient fini tous par prendre peur. Personne ne comprenait ce qui passait. Si je portais simplement la poisse ou si c'était moi qui faisait tout ça. On essayait juste de m'éviter et c'est comme ça que j'ai appris peu à peu à me débrouiller seul.

J'ai même réussi à résoudre le problème. Enfin à peu près. J'avais capté au bout d'un an ou deux que si j'arrivais à me maîtriser. Si je canalisais mieux mes émotions. Le phénomène se faisait de plus en plus rare ou du moins, moins violent. Enfin bref. J'ai grandis et j'ai appris à faire mon deuil. Petit à petit.

Ma vie à sûrement changé quand j'ai croisé ce type un jour. Gavin il s'appelait. Ce mec était dans l'armée et je ne sais pas pourquoi, je l'ai trouvé assez bien pour lui demander cash s'il pouvait m'adopter. Car qui dit adoption, disait partir de la Corée. Allez en Amérique et je n'avais pas perdu ce rêve, même après tout ce qui s'était passé depuis. Il a finit par accepter. Mais je devais attendre encore quelques années avant de concrétiser tout ça. On s'est fait simplement la promesse de se retrouver un jour là-bas, quand je serais un peu plus grand et apte à me casser d'ici.

Chose qui se produisit enfin quelques années après....

Mon rêve s'est concrétisé. Me voilà en Amérique, à Genosha, trouvant même un emploi au S.H.I.E.L.D comme agent de terrain.

N'allait pas croire que tout m'est tombé dans le bec. Comme ça, sans un minimum d'effort. J'en ai chier pour en arriver là. J'ai travaillé dur pour trouver ma place et réussir, enfin, à m'intégrer. Au début, c'était difficile. Compliqué. Il y avait la barrière des langues. Même si, avant de partir, j'avais tout fait pour étudier l'anglais et le maîtriser. Il y avait aussi la curiosité. Les questions qu'on n'avait pas envie de répondre. Comme par exemple : qu'es-ce qui t'a fait ramener ici? Où sont tes parents? T'as de la famille dans le coin? C'est quoi ton nom?

Bref, le genre de chose qui vous donnait parfois envie de frapper. Mais j'avais gardé mon calme. J'avais même trouvé quelques astuces pour déformer la vérité et ne pas trop en dire. Je leur avais juste sorti que j'étais assez grand pour me débrouillez tout seul et que j'avais toujours eu envie de m'installer ici. Loin de la Corée. Parce qu'on avait plus de chance de trouver un emploi et de progresser dans plusieurs domaines. Enfin, tout pour éviter au maximum d'en arriver trop à ma vie privée.

J'ai retrouvé Gavin. Au S.H.I.E.L.D justement. Au départ, il travaillait là-bas avant de rejoindre la Garde Rouge. Ça faisait bizarre d'ailleurs. De le revoir, après plusieurs années. J'étais content de le retrouver même si je ne le montrais pas. Parce que je n'étais pas du genre à montrer mon affection. Je m'étais juste contenté de le saluer, le remerciant une nouvelle fois de m'avoir sortit du pétrin. Car sans lui, sans son apport, sans sa promesse de m'adopter un jour, jamais je n'aurais pu partir du pays. Je serais resté coincé là-bas, à me faire chier pour trouver un emploi dans un lieu qui ne me convenait plus.

Mais il m'avait aidé. Et pour ça, rien que pour ça. Je lui en serait éternellement reconnaissant. Bon, par contre j'ai du attendre encore deux ans avant de pouvoir enfin porter son nom. Les papiers administratifs, tout ça. C'était plutôt un gros merdier. Ouai, j'ai du attendre encore deux putains de longues années avant de recevoir tout ces fichu papiers.

Alors oui, à vingts-cinq ans, trouver une famille adoptive était un peu con. J'avais largement l'âge de me démerder tout seul. De trouver un appart. De profiter d'un salaire, de m'assumer. Tout ça, tout ça. Or, c'était beaucoup plus compliqué qu'il n'y paraissait.

Car quand on est orphelin, on est rien. On n'est plus personne. On n'est qu'un nom invisible dans un fichier. Un chiffre sur un morceau de papier. On voit juste les familles qui t'ont éventuellement recueilli. Quand tu te baladais encore de droite à gauche, de foyer en foyer. Ni d'ici, ni d'ailleurs. En gros, tu n'as plus aucune identité, plus aucune nationalité.  Je sais, c'est un peu extrême mais c'est ma façon de voir les choses. Si Gavin m'adoptait. S'il concrétisait sa promesse. J'avais une chance d'être enfin un vrai américain. Avec ses origines, certes. Mais américain quand même.

C'est pourquoi, je n'avais pas abandonné. J'avais retrouvé Gavin chez lui, papiers en main, bien décidé à ce que tout se concrétise. Bon, ce couillon m'avait oublié. J'avais du le secouer un peu pour qu'il s'en rappelle mais ça y est.

J'étais enfin devenu Jin. Jin parson. Et je comptais bien poursuivre ma route.

Tu as officiellement perdu tes souvenirs et tu es maintenant un habitant de l’île paradisiaque de Genosha!

Maintenant que tu es validé, que tu as ton groupe et ta couleur, il est maintenant le temps de t’amuser avec nous! Mais avant tout pense à passer dans ce sujet pour recenser ton pouvoir et/ou ton métier et/ou ta ville de résidence. Ensuite, va poster ta fiche de liens et de rps pour qu’on puisse venir t’harceler! Essaie de faire un petit résumé de ton personnage dans la partie prévue à cet effet pour faciliter l'échange d'idées. Si tu es un peu perdu n'hésite pas à faire un tour dans la partie I need a hero. Si tu souhaites t'inscrire au loto du RP, tu n'as qu'à t'inscrire! Un partenaire et un sujet te seront donnés! Tu peux aussi créer un scénario. Surtout, n’hésites pas à passer sur la CB, dans les jeux et le flood pour du fun fou!

J’espère de tout mon cœur que tu te plairas sur House of M!

Il ne me reste qu’à te dire : BON JEU!