| La folie qui nous rassemble ~ Malyce ✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦ |
| | Mer 8 Mar - 18:31 | | Putain, cette fois j’ai vraiment merdé. Enfin… Pas vraiment, mais disons que ça devait être un contrat comme un autre et que le manque de sommeil m’a fait négligé un peu la prudence. Je m’attendais pas à ce que le type soit armé et soit assez réactif pour réussir à m’en coller une avant que je l’abatte. Pourtant, ça devait être simple. Je suis en train de conduire en direction du QG, le front en sueur, la douleur abrutissant un peu mon esprit. Soudain, je suis aveuglé par une paire de phare. Je fais un écart en grognant de douleur. Bordel, je suis pas en bon état. Pourtant, j’ai déjà vécu pire, mais là, entre la fatigue et la balle dans l’épaule, je pisse le sang et j’me sens vraiment pas bien. J’ai du mal à rester conscient. Heureusement que je suis pas loin de ma destination. J’espère juste pas crever comme un chien au volant de ma voiture. Va falloir nettoyer le cuir après ça, en plus. Tu parles d’une merde.
Va vraiment falloir que je trouve un moyen de dormir. Sinon, mes missions vont toutes se finir comme ça et mon corps tiendra jamais le rythme. Je lâche le volant d’une main, et la porte à la blessure. J’ai fui la scène de crime en vitesse sans vérifier correctement la plaie, mais… Mes doigts l’effleurent, ce qui m’arrache un nouveau grognement de douleur, et je fais un autre écart sur la route. Merde. La balle est pas ressortie… Je vais passer à l’infirmerie et je dois dire que j’suis pas très enjoué à cette idée. Elle va probablement être là et j’ai pas la force de me battre contre elle. J’espère qu’elle va pas se mettre en tête de me laisser crever pour disséquer après. En plus, c’pas comme si mon corps avait des trucs importants à cacher, même si je suis sûr qu’elle se finirait par se marrer comme une dingue en me découpant. Pourquoi j’ai recommandé cette gonzesse à un des recruteurs d’Hydra, sérieux ?...
Je finis tant bien que mal à arriver au QG, me garant à l’intérieur avant de m’extirper de l’habitacle en titubant légèrement. Je crois que je vais tomber dans les pommes. Mais faut pas. C’est la pire idée. Pas question d’être inconscient pendant qu’elle s’occupe de ma blessure. C’est un coup à jamais se réveiller. J’en ai connu des gonzesses folles, mais elle, elle l’est limite plus que moi et en soi c’est déjà un exploit.
J’entre dans les locaux et me dirige d’un pas difficile en direction de l’infirmerie. Je pisse le sang, j’en ai partout sur ma chemise, je laisse des traces. J’vais probablement me faire engueuler pour ça, va falloir que je nettoie, mais là j’suis à deux doigts de m’écrouler et il est pas question que ça arrive. Je remarque que je serre encore la main autour de la crosse de mon flingue et je me demande une seconde quand est-ce que je l’ai récupéré. Ou alors je l’avais peut-être en main depuis le début, ça expliquerait pourquoi je conduisais aussi mal, au-delà de la souffrance qui me vrille la tête et le corps.
Je respire difficilement, mais j’arrive finalement à la porte que j’ouvre en laissant une marque de main rougeâtre sur la poignée. Je jette un oeil à l’intérieur, et je l’aperçois directement. Faut dire que malgré tout ce que je peux penser, elle est sacrément canon la donzelle. Presque trop pour être vrai. Le problème c’est que dans sa tête, c’est carrément moins beau. Après, j’connais pas mal de gens qui diraient la même chose à mon sujet, donc j’ai pas le droit de juger… Mais quand même.
Je titube en direction d’un lit, les yeux plissés, le front suant et le sang qui continue de couler. Il a touché une artère ce connard ou quoi ? En plus je sens encore la balle à l‘intérieur. Brrrr… J’ai pas quand des corps étrangers s’introduisent à l’intérieur de moi. Je finis par m’écrouler sur un des lits, sur le dos, lâchant mon arme qui repose sur le matelas à côté de moi. Elle a déjà dû remarquer mon entrée et je la cherche du regard une seconde avant de prendre la parole.
“- Salut donzelle. Ma voix est rauque. Crevée. J’en peux plus, bordel. J’me suis fait shooté. La balle est encore dedans. Je me redresse un peu pour la fixer dans ses grands yeux noirs. T’essaies même pas de m’ouvrir en deux sinon j’t’en colle une aussi, pigé ?... ”
Je lui désigne mon arme d’un mouvement de tête, avant de sourire à son attention. Je sais pas trop si j’aime bien cette fille ou pas, en fait. C’est juste que notre première rencontre s’est faite dans des circonstances un peu étranges. Au final, j’suis sûr que si elle était pas vénère contre moi, ça pourrait bien se passer entre nous, mais bon. Les gens ont toujours tendance à s’énerver quand j’ouvre la bouche alors ça change pas vraiment de d’habitude. J’essaie de me tenir encore un peu sur le coude, même si ça fait un mal de chien.
“- Et pas d'anesthésie. Pas question d’être inconscient dans la même pièce que toi, Alice. J’suis pas taré à ce point. En plus, je suis sûr que tu kifferas m’entendre hurler pendant que tu m’opères, hein ?... ”
Je lui fais un petit clin d’oeil, presque amical, avant de me laisser reposer sur la matelas, la tête sur l’oreiller, la suivant du regard pour vérifier qu’elle me prépare pas un coup foireux... |
| |
Mutant Codename : Bulletproof (THE GAY DESERVE A BULLETPROOF JACKET #NoMoreLexasDeath hem.)
Pouvoirs : - Arme naturelle : La peau se fond et les bras deviennent translucides. Le processus ne prend qu'une minute à peine pour voir les membres de la gamine, du creux du coude aux doigts les plus fins, pour devenir des lames acérées. Le changement est difficile, fait grimacer la gamine qui ressent une douleur sourde tout le temps que ses armes sont sorties. Mais avec le temps, les lames capables de couper n'importe quel matériel, ou presque, font partie de son corps aux capacités étranges et si convoitées.
- Dysfonctionnement des armes à projectiles : En réponse à son arme naturelle, celles superficielles, faites pour tirer et non transpercer, se meurent dans un silence étourdissant. Les armes à feux s'enraillent, les missiles refusent d'être tirés, les fusils se vident de leurs cartouches. En présence d'une jeune fille, soudainement, la violence du monde semble ne plus pouvoir frapper. Du moins seulement pour les armes à projectiles et seulement dans un rayon de 300 mètres, ce qui confère une capacité sommes toutes largement limitée. Et quand bien même les armes ennemies volent dans ses mains, Avery ne peut tout bonnement pas les utiliser. Messages : 356
DCs : Skye & Aelys & Kaine & Aidan & Nikki & Gwen & Klaus & Matthew & Heather & Isaac & Luke & Haiden & Erica & Norrin & Charles & Asami
Pseudo : Renescence
| Mer 8 Mar - 19:39 | | LA FOLIE QUI NOUS RASSEMBLE - MALYCE
Lalalalaaaaa. J'ébauche quelques petits pas de danse, me dandinant par-ci par-là. Concrètement il y a pas de musique dans la pièce, mais elle est dans ma tête alors ça suffit amplement. Parfois je m'auto-passe des morceaux de Jazz, et c'est franchement une musique de merde. Mais ça me permet de trouver un rythme adéquat selon ce que je fais sur le moment. De temps en temps je m'imagine danser du rock. Dieu merci, pas du rock acrobatique, ahaha. J'suis souple, mais pas à ce point. Dans ces cas-là je bouge un peu plus, je m'autorise même à imiter des riffs de guitare acérééés. Mais là aujourd'hui... Mmm... c'est un peu mort hein. C'tristounet je dirais même. Mouais, ça fait un moment que je suis pas sortie profiter de l'air frais, et je pourrie à moitié dans mon infirmerie à danser sur du rihanna. Sérieusement, pourquoi j'écoute ça ? C'est navrant. Je dois vraiment, mais VRAIMENT, mourriiiiir d'ennui.
J'pourrais imaginer une musique comme celles diffusées dans les salles d'attente, mais bon sang de bonsoir, j'irais jamais loin avec ça. Adieu mon bon déhanché si je me contente de ces mélodies assommantes. Vous imaginez un peu le truc ? Mon corps de rêve censé se dandiner sur un rythme du genre... Mmm... Attendez... Je lève le doigt, je bouge un peu ma main pour me mettre dans l'ambiance, j'ferme les yeux et je revois mon dentiste. Docteur Mauvais qu'c'était son nom. Ouais, un nom de merde, mais bref on s'en fout. Dooonc, je reprends... AH. Oui ça y est, je l'ai. Doum - Doum - Doumdoum - Douuum - Doum - Doum - Doumdoum - Doudoudouuuum - et rebelote. Non mais sérieux, c'est quoi ces musiques ? Okok, on va me dire qu'elles sont censées nous calmer, nous mettre bien. Mais avec un tel son, on est pas bienbien comme à la maison heiiiin. Là on meuuuuuurt mes enfants, et c'est pas bon du tout ! Finalement Rihanna, c'est pas si naaaze. Youhouuu.
Je tourne sur moi-même, j'imagine tenir le truc dans ma main làà... C'est le titre de sa chanson, merde, comment ça s'appelle déjà ? Ah ouiiii. Para...pluie ! Mais ouiii ! Je tourne sur moi-même, je lève mes bras, je fais partir ma tête en arrière dans un mouvement qui se veut sexy et mes jambes s'écartent légèrement... J'suis partie pour faire le grand écart alors que de ma voix s'échappe un seul mot compréhensible : « Umbrellaaaaaaaaaaa laaaaaaaaaa laaaaaaaaaa yeaaaah yay yay yay umbrellaaaaaaa. » Est-ce que j'ai bien prononcé cette parole ? Ptain que c'dur de savoir si je suis en rythme ou pas. Pourtant je bouge ma tête et je fais claquer mes doigts, mais soudainement j'ai un doute sur ma voix. Elle est pas trop partie en couilles hein ? Mais nooon, c'est pas possible. Ah merde, j'ai quand même un doute. Je devrais peut-être m'assurer auprès de mes collègues pour savoir si c'était pas trop mal après tout. Ahlalala, ouais je devrais, et si y en un qui me dit que c'était nul je le plante. Mmm, owiii, le bon plan. Mes enfants, Maman Alice arrive vous demandeeer un serviiice.
Bon enfin ça, c'était l'idée de base. Mais c'était avant que j'arrête mes mouvements gracieux du corps pour me figer sur place. Je fronce les sourcils, je plisse le nez, ma bouche se tord dans une grimace. Je sens le sang, je sens l'odeur de sueur, j'entends un corps s'abattre lourdement sur mon lit. Hiiii est-ce que j'ai enfin quelque chose à me mettre sous la dent ? Putain de dieuuu, il était temps, j'ai cru que j'allais sombrer tellement c'est mooort aujourd'hui. D'ailleurs en parlant de mort... la silhouette sur le lit m'a pas l'air d'être bien bien en point. Mais alors pas du tout du tout du tout. J'vous le dis moi ! Je m'approche, tout sourire, avant que mon regard se pose sur son visage. Oh non. Pas lui. Putaiiin, j'avais dit que je m'ennuyais et que je voulais m'occuper, mais certainement pas m'occuper avec lui.
Rho merde tiens. C'que la vie peut être injuste parfois. Je fais claquer mes mains contre mes hanches, vraiment dépitée par sa présence. Je l'entends prendre la parole et je lève les yeux au ciel. Encore son éternel "salut donzelle". Il en a pas marre avec ce surnom à deux balles sérieux ? Il veut pas m'appeler dumbo pendant qu'il y est ce con ? Parce que je me sentirais aussi attirée que s'il me traitait de mammouth. Je souffle, blasée de la liiife, comme diraient ces jeunes. Et je me saisis de mes gants en latex alors que je donne un coup de pied au tabouret à roulettes, typiquement trouvable dans les infirmeries les plus piteuses qui soient. C'est genre la marque de fabrique des infirmiers, allez savoir pourquoi. Je suis pas qu'une sale infirmière, mais bon, je suis bien contente d'être ici je dois le reconnaître. Mais ça me fait chier de dire ça, sachant que c'est d'la faute de l'autre là. Je fais claquer mes gants de manière bien bruyante sur mes poignets, savourant ce contact avec ma peau alors que je m'assois prestement sur le tabouret. Tout sourire, je me décide enfin à lui décrocher un mot : « Myrooooon, si tu savais comme tu ne m'avais pas manquééé. Alors quel bon vent t'amène dans mon antre ? » Mon antre, qui serait bien mieux sans lui sur un de mes lits.
Je baisse les yeux alors qu'il me répond et je prends une attitude hautaine. Putain le con. Il a foutu du sang partout. Et en plus il salit un autre matelas, mais il est sérieux lui ? J'ouvre la bouche pour laisser échapper un son étonné, mais finalement je la referme et j'applique un air boudeur sur mon visage. Et en plus il me menace et il croit m'impressionner avec son joujou là ? Mais mon Myron, t'manque un boulon mon pauvre. C'est moi la reine ici, c'est pas toi hein. Pis sérieux, il a vu son état là ? En train de se vider de son sang ? J'pourrais rester les bras croisés qu'il crèverait comme un rat mort lui là. Y en a certains j'te jure, ils se prennent vraiment pas pour les rois du monde hein. J'soupire, je fais rouler mon tabouret jusqu'à trouver mon plateau avec mes outils, et j'reviens tout aussi rapidement vers lui. Toutefois j'me fais désirer avant, préférant placer les points sur les i DIRECT. « Mon gaaars. T'sais que tu te fais souvent shooter toi ? T'es pas net net si tu veux mon avis. Mais breeef. Là t'es pas seulement shooté shooté, dans le genre "PAN PAN J'ai mal" mais t'es shooté shooté du cerveau hein. Si t'espères avoir ce que tu veux de moi, tu te fous le doigt dans l'oeil. Donc ton arme tu la laaaches ou bien c'moi qui te lââââcheuh ! » J'rigole doucement. Mes épaules sont encore secouées alors que je croise les bras en attendant qu'il me laisse le soigner de la manière dont je l'entends.
Après un temps, je m'approche de lui. J'râle un peu, parce qu'il est pas franchement marrant comme gars. Putain, il est où le fun si je peux pas lui administrer des drogues douteuses hein ? Je fais encore la moue, lui tire la langue en réponse à son clin d'oeil, avant d'apposer mes mains sur lui. Hop, le ciseau dans l'une d'elle, je me débarrasse carrément de son haut. De toute façon vu l'état du vêtement, c'pas comme s'il était réutilisable hein. Ma main droite se pose là où se trouve sa blessure, et je tâte le trou laissé par cette dernière. Je me lèche la lèvre supérieure, bien contente d'avoir enfin un cas sur lequel me pencher et j'appuie sur la blessure, un sourire tordu aux lèvres. « Ooooops, ça m'a échappé. Mais bon, t'es un dur, j'suis sûre tu peux supporter la douleur hein ? Et pour qui tu me prends enfin, les coups foireux c'est pas mon geeeenre mon Myron. » J'rajoute le surnom possessif, j'sais pas trop pourquoi. C'est un peu mon objet là entre mes mains, et ça m'amuse. Et finalement, je tends l'autre main et je m'apprête à bien le faire chier pour retirer le projectile. Ah putain, c'est bien ma veine que mon seul blessé du jour c'est lui.
|
| | | Mer 8 Mar - 20:02 | | Lâcher mon arme ? Non, mais elle rêve, celle-là. Genre j’vais lâcher mon arme alors qu’une folle dangereuse armée de pléthores d’instruments chirurgicaux est sur le point de me charcuter. Oui, oui, c’est ça. Enfin, cela dit, elle a pas tort, j’vais avoir du mal à soulever mon flingue vu la douleur. Surtout que maintenant que l’adrénaline a un peu foutu le camp de mon corps, je douille un max. Je réponds à son petit monologue par un sourire encore plus grand.
“- Alice, Alice, Alice… Je vais garder mon arme près de moi, j’ai une main pas endommagée et pour te mettre une balle à bout portant, j’ai pas besoin de viser correctement. Et si tu me lâches, bah j’me débrouillerai pour retirer la balle tout seul, mais honnêtement… Je la fixe dans les yeux en relevant la tête, un petit sourire accroché aux lèvres. T’as envie de le faire hein ? Je sais que tu kiffes, faut pas être expert en psychologie pour s’en apercevoir. Mais si je m’occupe moi-même d’extraire la balle, ce que je peux tout à fait entreprendre, ça te ferait perdre un moment de joie intense. ”
Je lui tire la langue avant de me marrer à mon tour. Ce qui me fait grogner de douleur, au final. C’est pas le moment de rigoler, en fait. Je finis par ajouter.
“- Par contre oui, j’suis taré mais ça c’est pas nouveau. D’ailleurs, ça va te faire chier de l’entendre, mais on se ressemble vachement sur ce point. ”
Nouveau clin d’oeil. Elle finit par se rapprocher et découpe mon haut sans autre forme de procès. Ca me paraît assez logique mais un peu plus et elle me tranchait le bide en même temps. Si je pouvais, j’aurais haussé les épaules, mais encore une fois, là j’suis pas en état. Si elle a vraiment envie de me charcuter, elle le pourrait, en vérité, mais ça m’empêcherait pas de lui faire beaucoup de mal avant de rendre l’âme. Heureusement que je tenais pas trop à cette chemise, de toute façon. Elle finit par tâter la blessure, et elle appuie dessus, un peu trop fort pour que ça lui ait échappé, comme elle le dit. Je grogne un peu, mais c’est plus pour exprimer mon mécontentement qu’autre chose. Ca fait mal, mais je me ferais pas le plaisir de le lui faire savoir. D’autant plus qu’au-delà du désagrément, la douleur physique a tendance à me plaire, surtout quand c’est une femme aussi canon qui me tripote. Même si je pense pas que je lui avouerai ça à haute voix, un jour. Je hausse finalement un sourcil quand elle termine sa phrase. Mon Myron ?... Putain, depuis quand on m’a pas appelé comme ça ? D’ailleurs, est-ce que quelqu’un m’a déjà appelé comme ça ? Je cherche dans ma mémoire, mais avec mon esprit qui part en vrille et le fait que je sois presque dans les vappes m’empêche de continuer trop longtemps.
“- Noooooon, évidemment, les coups foireux c’est pas ton genre. Tu me rappelles comment ça s’est passé quand on s’est rencontré ? Tu m’as sauté dessus comme une furie sans prévenir en plein milieu d’un hôpital alors que je venais d’achever une cible. Si ça c’est pas foireux… ”
Je finis par devenir un peu plus sérieux, même si un reste de sourire amusé reste accroché à mon visage.
“- Tu peux me faire mal tant que tu veux, mais j’ai pas envie de canner sur ton lit d’infirmerie. Pas tout de suite, en tout cas. Ca me ferait trop chier de plus te revoir. Et surtout de perdre l’opportunité de t’emmerder. Alors… Fais ça bien, ok ? ”
Je hausse un sourcil et m’apprête à lui rendre la monnaie de sa pièce en levant ma main droite, celle qui n’est pas reliée à l’épaule blessée. Et mon index ensanglanté vient effleurer son visage pâle, laissant une traînée d’hémoglobine sur sa joue immaculée. Et je souffle sur un ton taquin.
“- Mon Alice… ”
Avant de me rallonger en me marrant comme un tordu. On a beau dire, quoi que je pense de cette fille et quoi qu’elle pense de moi, nos folies se ressemblent sacrément. Elle finira bien par s’en rendre compte, un jour ou l’autre, qu’on est sacrément plus semblable qu’elle le croit. D’ailleurs, je le lui fais remarquer en lui lançant un regard intensément noir.
“- T’aimes avoir le contrôle hein ? Les patients sous tes mains, entre la vie et la mort... Tu décides de ce que tu veux, tu maîtrises tout. T'as le pouvoir de les sauver ou non, selon ton désir. Ils sont à toi. Des jouets. Des pantins qui ne peuvent qu'obéir parce que t'es la seule qui peut les aider... C'est pour ça que t'es là, en vérité. Je t'ai donné un terrain de jeu. Mais me prends pas pour un de ces cons... Le contrôle, j'aime ça autant que toi. Un jour, tu verras... ” |
| |
Mutant Codename : Bulletproof (THE GAY DESERVE A BULLETPROOF JACKET #NoMoreLexasDeath hem.)
Pouvoirs : - Arme naturelle : La peau se fond et les bras deviennent translucides. Le processus ne prend qu'une minute à peine pour voir les membres de la gamine, du creux du coude aux doigts les plus fins, pour devenir des lames acérées. Le changement est difficile, fait grimacer la gamine qui ressent une douleur sourde tout le temps que ses armes sont sorties. Mais avec le temps, les lames capables de couper n'importe quel matériel, ou presque, font partie de son corps aux capacités étranges et si convoitées.
- Dysfonctionnement des armes à projectiles : En réponse à son arme naturelle, celles superficielles, faites pour tirer et non transpercer, se meurent dans un silence étourdissant. Les armes à feux s'enraillent, les missiles refusent d'être tirés, les fusils se vident de leurs cartouches. En présence d'une jeune fille, soudainement, la violence du monde semble ne plus pouvoir frapper. Du moins seulement pour les armes à projectiles et seulement dans un rayon de 300 mètres, ce qui confère une capacité sommes toutes largement limitée. Et quand bien même les armes ennemies volent dans ses mains, Avery ne peut tout bonnement pas les utiliser. Messages : 356
DCs : Skye & Aelys & Kaine & Aidan & Nikki & Gwen & Klaus & Matthew & Heather & Isaac & Luke & Haiden & Erica & Norrin & Charles & Asami
Pseudo : Renescence
| Mer 8 Mar - 21:07 | | LA FOLIE QUI NOUS RASSEMBLE - MALYCE
Rholalala ce qu'il est barbant... Pis son Alice puissance trois, hein c'est bon hein, j'suis pas conne, m'appeler une fois ça aurait suffit. Mais bon, j'suis pas étonnée de son comportement. Faut dire entre lui et moi c'est pas le grand amour. Et ça m'a tout l'air d'être un de ces mecs tarés qui se repose que sur son arme fétiche. Alalala, c'qu'il est marrant lui alors. Mais bon, j'suis un peu pareille avec les outils alors... j'peux difficilement lui en vouloir de s'accrocher à son arme comme à une bouée. Ceci dit, je pose ça là comme ça, mais je tranche rapidement ses veines, il aurait pas le temps de réagir et encore moins de me tirer une balle. Hinhin, ce que ce serait drôle de bien lui faire regretter de s'accrocher à son joujou. Du coup, je le regarde avec une moue un peu blasée, parce que ses speechs à deux balles m'impressionnent pas du tout. Je hausse les épaules alors qu'il reste buté, et je fais claquer mes ciseaux. « Taaant piiis pour toi lalalala. De toute façon c'est pas comme si tu le verrais pas venir si vraiment je voulais te tuer heiin. » Je balance ça en dodelinant de la tête, commençant à chantonner. Qu'il est con con con, celui qui s'appelle Myrooon. Non j'le dis pas tout fort, faudrait quand même pas qu'il trouve le moyen de me tirer dessus avant que j'ai eu le temps de finir d'écrire les paroles du futur hit qui sera number one dans le top 50. Je lui fais les gros yeux alors, grimaçant en l'imaginant se retirer la balle. « Iiiirk. JAMAIS. Tu fais ça dans mon infirmerie toi et moi c'est fini ! Hors de question que je te laisse te débrouiller tout seul, le carnage que tu me ferais beerk. »
Je secoue avec force la tête. Non mais non de non de non hein, pas touche. Il m'a amené là, c'est pas pour qu'il prenne le contrôle de mon infirmerie. Ce grand malade lààà, pour qui il se prend hein. Il rajoute quelque chose, me tire la langue mais je le fixe avec mépris. Taré taré taré... c'est vite dit hein. Lui il est l'est, moi non. J'suis pas celle qui finit souvent sur un lit d'infirmerie, mais moi ce que je pense après. C'est pas comme si j'étais celle qui soignait les gens le plus souvent, nooon, ben voyons. Non mais sérieux. Pis d'abord. J'rêve où il se croit supérieur à moi comme ça ? Nan mais oh, il tente un rapprochement, une comparaison à deux balles et il va me faire dire que je suis pas meilleure que lui ? MAIS IL SE FOUT DE MA GUEULE. Je lâche brutalement mon ciseau dans le plateau et le bruit de l'impact résonne. Meeerde, j'avais l'ouïe sensible, j'avais zappé ce détail. Je me passerai bien le petit doigt dans l'oreille, mais j'ai mes gants, c'est balot. Du coup j'me contente de lancer un regard assassin à ce crevard d'Hydra avant de reprendre ce que j'étais en train de faire et de trifouiller sa blessure. Je prolonge bien ce que je fais, parce qu'il le mérite et je lui lance un sourire vengeur en pleine gueule alors que je touche enfin au but lorsque mes ciseaux rencontrent la balle qui le dérange.
J'attends, prenant tranquillement mon temps, procédant avec une leeeenteur qui ferait frémir un escargot. Ehe, ça fait mal hein ? Tu douilles connard ? J'espère bien, sinon j'serais vraiment déçue. Mais bon, Myron c'est le genre de mec à rien laisser transparaître, alors je suis pas autant excitée avec lui que je le serais avec un mec plus douillet. Je souffle un peu d'ailleurs, pas vraiment contentée pour le coup, et j'enlève d'un coup sec le projectile. Mais quand je dis coup sec, c'est vraiment un coup sec. On voit mes bras partir en arrière d'un coup alors que je brandis victorieusement mon petit outil en main, lâchant un petit hurlement de joie : « Yataaaaaaaaaaaaaa. » Je dépose, cette fois-ci avec un peu plus de finesse, la balle dans le récipient à cet effet et je regarde mon oeuvre avec un sourire. Mais j'ai comme qui dirait la sensation que mon travail n'est pas terminé ici bas. Ah. Mais oui. Faudrait peut-être que je referme la plaie moi, que j'suis bête. J'penche la tête de côté pour dévisager le blessé et je murmure, toute gentillette : « Pardon Myron, tu veux peut-être que je m'occupe de recoudre ça ? Ou t'as peur de faire dans ton froc si je te charcute un peu trop ? » Je le provoque gentiment, et quand j'dis gentiment, c'est vraiment le cas. Dans tous les cas j'apprécie trop cette partie du boulot pour m'en passer, mais avec sa tête de glandu là, c'est plus fort que moi j'peux pas m'empêcher d'agir comme ça.
Je sifflote un nouvel air stupide qui me passe en tête alors que le blessé me parle d'un truc, un moment entre nous. Ah tiens, on s'remémore de bons souvenirs, si c'était pas mignooon. Je hausse les sourcils, baillant d'ennui alors qu'il ose me parler encore de coup foireux. Mais c'pas de ma faute si ce connard me piquait mes corps bordel. J'ricane doucement alors que je roule à l'autre bout de la pièce pour ouvrir un tiroir et trouver des compresses et autres bandages nécessaires à son bien-être. « Euh, excuse moi Mister JeButeLesCiblesSansDemanderLaPermissionDeMamanAlice, mais c'toi qui m'as légèremeeeent dérangé sur mon lieu de travail hein. Je DETESTE qu'on me pique mes patients. Le coup foireux, pop pop, j'y suis pour rieeen moi. » Je lève les mains d'un air le plus innocent du monde et je reviens vers lui en faisant traîner mon tabouret.
Ah ce qu'il m'énerve quand même. Y a vraiment des crevards à Hydra, mais lui c'est fou ce qu'il me met dans tous mes états. Il est quand même sacrément gonflé de ramener ça sur le tapis alors que c'est totalement de sa faute s'il doit me supporter maintenant. Hehe, il aime m'emmerder hein ? Bah attends qu'il voit ce dont est vraiment capable le Doc ici. Cette phrase sonnait vraiment bad-ass dans ma tête sauf que j'ai un mouvement de recul quand il me caresse la joue. « Pas touche toi » que je m'exclame en faisant claquer ma main sur la sienne. « J'suis pas ta pute hein, ton petit "je te touche la joue" là, il passe pas. T'as les mains dégueulasses en plus, c'est pas du sérieux ça Myron ! » Je parais à la fois énervée et gentiment agacée, et j'parie que ça doit bien le faire marrer. Mais c'est vrai quoiii, il pouvait pas attendre que j'en ai fini avec lui avant de faire ça d'abord ? Parce que pas question que j'enlève mes gants pour essuyer ça et que j'en remette une paire pour finir de le soigner. C'serait du gâchis.
Et le voilà qui se marre comme un crétin fini alors qu'il se rallonge. Oh non, je le sens à son regard. J'vais encore avoir droit à ses longs discours. Oh non, ça y est c'est parti il ouvre la bouche. Mais qu'est-ce que j'ai fait au bon dieu pour mériter ça ? Hein, dites-moi ? Pourquoi ? Je le laisse parler alors que je recouds sa blessure, tirant sur sa peau, jouant avec le fil, lui lançant des regards noirs de temps en temps. Lalalalaaaa je t'entends paaaaas. Mais bon c'est faux, je suis quasiment collée à lui, alors j'ai beau chanter dans ma tête, je l'entends quand même. Fais chiiiier, pourquoi il aime autant s'écouter parler lui hein ? Je me redresse brusquement, saisissant la balle dans mes mains, interrompant par là-même mon boulot actuel, et je la lui fous devant les yeux : « Tu veux pas fermer ta grande gueule un peu non ? Non enfin excuse moi d'être cash comme ça mais làààà .... Hein, euh bon ! Parce que la balle je peux te la remettre si tu veux. Laisse moi finir ça puis reprends ta dictée après tu veux ? »
Je repose la balle, je reprends mes outils et... je fais rien. Putain, c'est qu'il m'a perturbé lui. Finalement je repose ça, mes mains à plat vers sa blessure, lorgnant sur son buste sans me cacher. Il est pas moche en fait lui d'abord. Mais bref, c'était pas la question. Y avait une question d'ailleurs ? Ah oui ! C'est vrai ! On est parti sur l'histoire de contrôle... Je me relève, je m'écarte, je tire un nouveau tiroir quelque part, j'en sors une bouteille que j'ouvre sans ménagement; Le goulot dans ma bouche, j'avale de longues gorgées avant de "sluuuuurp" sonore et de revenir vers lui. Je lui prends sa main valide et je lui colle la bouteille dedans, et je me rassois, l'air peinée : « Et j'verrai quoi au juste hein ? Tu m'as peut-être amener un terrain de jeu, mais tu es aussi la cause de pourquoi j'ai perdu mon premier ballon hein. Pis sérieusement... Ce que je fais c'est un art. C'est du contrôle, mais ça va au-delà. Mais un gars comme toi, dieu dommage que j'ai pas la mainmise sur qui a le droit d'entrer ou de sortir d'ici. MAIS JE RIGOLE MON MYRON VOYONS. » Je finis ma phrase comme ça, ponctuant mon exclamation en appuyant sur sa blessure. Alors, où en étais-je déjà avec lui ? |
| | | Mer 8 Mar - 21:56 | | Putain, elle le fait exprès. Bon, ce genre de douleur j’peux supporter, mais pas question que je me laisse aller à l’exprimer à haute voix. Elle a à peine quelques grognements pour lui montrer que ça fait mal, mais pas plus. Faudrait pas qu’elle apprécie trop le moment. Mais je douille, ça c’est clair. Presque autant que les fois où j’ai dû me retirer mes balles tout seul. C’est arrivé de temps à autre avant que j’entre à Hydra. Le truc c’est que quand on fait du trafic d’armes, on se coltine des gens pas super recommandables et ça peut partir en couilles très vite. Vu mon tempérament en plus… Je me rappelle une fois, j’ai fait une petite blague sur un mec qui voulait un gros calibre et à qui j’ai dit qu’il avait probablement un truc à compenser. Finalement il l’a testé sur moi après m’avoir payé. Je m’en suis sorti et j’ai récupéré le cash, mais à l’époque j’avais personne pour surveiller mes arrières, fallait que je me soigne avec les moyens du bord, et aller chercher une balle au fond d’un trou dans sa peau avec une pince à épiler c’est pas aussi efficace que dans une vraie infirmerie avec un vrai médecin. Cela dit, ça ferait trop plaisir à Alice que je gueule de douleur, alors à la place je serre les dents et j’attends que ça passe. C’est rare, les gens qui arrivent à me faire fermer ma gueule, mais là c’est plus une nécessité qu’autre chose, sinon j’vais en entendre parler pendant des mois.
Elle finit par arracher la balle d’un coup sec. Super sec. En hurlant comme si elle venait de marquer un but ou je ne sais quoi. Putain cette fille est tarée, et je peux pas m’empêcher de la trouver vachement cool pour ça, même si elle me pète les miches. Puis, elle pose délicatement la balle dans un petit récipient en métal, avant de fixer mon épaule pendant quelques secondes jusqu’à me demander si je veux qu’elle referme la plaie. Je souris, taquin. Et je réponds.
“- Bah vaudrait mieux que tu recouses ouai. Sinon on en revient au problème initial, je dois le faire moi-même et ça va foutre le bordel dans ton infirmerie. Et j’ai pas souvenir d’avoir déjà fait dans mon froc pour si peu. Même si toi avec une aiguille ça aurait tendance à m’effrayer un peu. ”
Je lui décoche un nouveau clin d’oeil. J’aime bien échanger des piques avec elle, même si je suis à peu près sûr que c’est absolument pas réciproque. En tous les cas, elle va au fond de la pièce pour récupérer le nécessaire et me rappelle la situation que j’ai évoqué. Je hausse un sourcil en répondant pendant qu’elle revient vers moi.
“- Hey oh, j’pouvais pas savoir, déjà. Tu vas sur le terrain parfois, tu sais très bien comment ça se passe. J’aurais jamais pu imaginer que l’infirmière de la cible, c’était une gonzesse comme toi. Après, j’dois dire que j’me rappelle avoir apprécié le contact quand tu m’as sauté sur le dos comme une furie pour m’agresser. Au final, coup foireux, mais c’était marrant. Je sais que tu l’avoueras jamais, mais bon… ”
Je ris un peu. Elle a repoussé ma main quand je lui ai tartiné la joue de mon sang, mais je m’y attendais, c’était une provocation assez simpliste mais elle est tombée dans le panneau quand même. Une pute. Tu parles si je te prends pour une pute. Elles sont en général moins canons et beaucoup moins intéressantes. Même si j’en fréquente peu. C’pas comme si j’avais autre chose à foutre de mon fric…
Elle finit par me recoudre finalement alors que je lui parle de son obsession du contrôle. Elle me colle la balle sous le nez et me menace de la remettre à l’intérieur si je continue de l’ouvrir. Hm. Du coup la décision est sans appel. Je continue de l’ouvrir.
“- Commence pas. Tu parles presque autant que moi, alors fais pas semblant hein ! Je tourne la tête pour jeter un oeil à ma blessure. En plus t’as presque tout recousu, déjà. Faudrait que tu ouvres à nouveau pour remettre la balle à sa place, et j’suis sûr que t’as pas envie de gâcher le boulot que t’as déjà fait ! ”
Je lui tire la langue encore. J’sais pas pourquoi j’fais un truc aussi gamin, mais c’est de sa faute. Elle doit être contagieuse, ou je sais pas. Cela dit, mon petit discours a eu l’air de faire son effet, parce qu’elle fixe mon torse sans rien dire, l’air presque normal. Et dans ces moments-là, assez rares au demeurant, elle est vraiment mignonne. C’est dommage qu’elle me haïsse autant, au final. Je suis certain qu’on aurait pu s’entendre si on s’était rencontré dans d’autres circonstances. Mais c’est pas vraiment de ma faute. Ni de la sienne, d’ailleurs. C’était juste le mauvais moment, le mauvais endroit. Elle finit par sortir une bouteille et en gobe le contenu avant de me la coller dans la main. Pendant qu’elle parle, j’écoute et je bois à mon tour. Putain, c’est qu’elle planque des bons trucs dans son infirmerie. j’observe la bouteille d’un regard appréciateur. Ca me ferait presque oublier la douleur, pour le coup. Elle finit son speech et je la regarde en lui rendant l’alcool.
“- Félicitations pour ça. C’est vraiment pas dégueulasse. Faudra que tu me dises où tu te fournis, j’ai du mal à trouver des trucs vraiment buvables en ce moment… Pour la blessure, j’crois qu’il te reste un bandage à me poser. Tu penses que j’dois rester aliter un moment ? ”
J’ai posé la question sérieusement. J’ai perdu pas mal de sang et je me sens encore un peu nauséeux, même si je vais clairement pas gerber. Mais la tête qui tourne et tout le toutim, c’est pas vraiment bon signe. Je sais que ça risque de la faire bien chier si je reste là, mais bon. La conversation est intéressante, et puis j’peux pas vraiment marcher droit...
Je finis par me remémorer ces derniers mots, et je hausse mon épaule valide avant de la fixer. Elle a pas tort, mais elle voit que son côté de la barrière. J’dis pas que l’herbe est plus verte ailleurs, mais y’a des différences de point de vue qui seraient intéressantes à échanger.
“- Je dis pas le contraire, pour l’art. Le contrôle, c’est un art, de toute façon. Mais on évolue pas sur le même plan toi et moi. A part à de rares occasions, t’es payée pour soigner des débiles dans mon genre. T’as un contrôle sur la vie de tes patients. Ton but, c’est de les maintenir en vie et c’est pour ça que tu les contrôles, parce que t’as un choix à faire. C’est toi qui choisis si la personne qui se trouve à ma place mérite ou non de continuer à vivre. ”
Et c’est un choix terrifiant, au demeurant. Surtout quand on sait que c’est une tarée comme elle qui doit le prendre. Je réfléchis une seconde. Avant de reprendre.
“- Moi, j’ai le contrôle sur des cibles. J’ai pas de choix véritable, je suis payé pour qu’elles meurent. C’est pas la même chose. D’ailleurs, je sais que tu vas probablement vomir à m’entendre, mais on ferait un sacré duo au final. La vie et la mort. En quelque sorte. ”
Je lui souris, gentiment cette fois. J’ai quand même pris au sérieux sa menace sur la balle, elle pourrait avoir envie de foutre tout son job en l’air pour me coller cette balle dans l’épaule à nouveau, juste pour me donner tort. Mais je sais pas. J’ai envie de discuter. C’est peut-être le manque de sang ou alors son alcool qui est décidément sacrément goûtu.
“- Quand j’ai la nuque d’un mec entre mes mains, ou le canon de mon flingue appuyé entre ses yeux… Ou ma lame contre sa gorge. Ca, c’est le contrôle que moi, j’adore. Qui m’excite presque. Le fait que je sache qu’il va mourir, et surtout, la lueur dans ses yeux. La lueur de peur, de colère, d’acceptation. Pas forcément dans cet ordre. Mais tout y est. Parce que lui aussi il va mourir, il le sait et ni lui, ni moi n’avons le choix. Ca, c’est du contrôle. Et en un sens, c’est aussi au-delà de ça. ”
Je lui jette un coup d’oeil avec un petit sourire. Je sais pas si elle m’écoute vu que je parle vraiment trop mais bon.
“- Mais tu sais de quoi je parle. Comme je l’ai dit, même si c’est rare, t’es déjà allé sur le terrain. Parfois pour tuer, parfois pour interroger des mecs… ”
Je pose ma tête sur l’oreiller, en continuant de la regarder. Cette fois, je la jauge un peu plus avant de prendre la parole.
“- T’es quand même sacrément canon, comme nana. Je sais pas pourquoi j’ai dit ça, c’est sorti tout seul. Et en plus, une autre question me vient, et elle n’a rien à voir avec tout ça. Mais je la pose quand même. Pourquoi t’as choisi cette voie ? Au tout début, je veux dire ? C’était aussi à cause de cette histoire de contrôle ? Ou c’est venu après ? ” |
| |
Mutant Codename : Bulletproof (THE GAY DESERVE A BULLETPROOF JACKET #NoMoreLexasDeath hem.)
Pouvoirs : - Arme naturelle : La peau se fond et les bras deviennent translucides. Le processus ne prend qu'une minute à peine pour voir les membres de la gamine, du creux du coude aux doigts les plus fins, pour devenir des lames acérées. Le changement est difficile, fait grimacer la gamine qui ressent une douleur sourde tout le temps que ses armes sont sorties. Mais avec le temps, les lames capables de couper n'importe quel matériel, ou presque, font partie de son corps aux capacités étranges et si convoitées.
- Dysfonctionnement des armes à projectiles : En réponse à son arme naturelle, celles superficielles, faites pour tirer et non transpercer, se meurent dans un silence étourdissant. Les armes à feux s'enraillent, les missiles refusent d'être tirés, les fusils se vident de leurs cartouches. En présence d'une jeune fille, soudainement, la violence du monde semble ne plus pouvoir frapper. Du moins seulement pour les armes à projectiles et seulement dans un rayon de 300 mètres, ce qui confère une capacité sommes toutes largement limitée. Et quand bien même les armes ennemies volent dans ses mains, Avery ne peut tout bonnement pas les utiliser. Messages : 356
DCs : Skye & Aelys & Kaine & Aidan & Nikki & Gwen & Klaus & Matthew & Heather & Isaac & Luke & Haiden & Erica & Norrin & Charles & Asami
Pseudo : Renescence
| Mer 22 Mar - 19:12 | | LA FOLIE QUI NOUS RASSEMBLE - MALYCE
Oh non. Son clin d'oeil. Encoooore. Mais pourquoi bon sang ? Il se croit sexy, sensuel, trop bg peut-être ? Non parce que sérieusement, j'ai vu des mecs plus canons. Des gonzesses plus charmantes que sa gueule de rat hein. Mais bon, j'imagine qu'il se dit que je kiiiffe à en mourir ses blagues à deux balles et ses tentatives piteuses de me sortir un sourire. Mais là, tout ce qu'il arrive à faire, c'est me faire sortir de mes gonds surtouut. Qu'il est con, con, con, celui qui s'appelle Myron. Je reprends ma chanson en tête, me mettant même à siffloter un petit air alors que je charcute le bon monsieur. « De toute façon, c'était pas une ques-ti-on. » Que je lui balance, parce que ouais c'est moi qui gère, et je boude un peu d'ailleurs, en lui disant ça. Faut dire que ça me ferait grave chier de le voir salir mon infirmerie. Bah ouais, pour moi, c'est Maman Alice la reine de cet endroit, et c'est comme ça et pis c'tout hein. Qu'on vienne pas m'embêter avec ça ! Je sifflote encore un peu et puis je me stoppe. Mais attendez donc. Je souris de toutes mes dents en le regardant. Mais j'ai pas rêvééé là. Il vient de me faire un compliment. Un putain de compliment si vous voulez mon avis. Qu'il est pas si con que ça ce Myron au final. Hinhinhin, je ricane, j'arrête ce que je fais pour lui donner un coup de poing dans son épaule, à peine à côté de la blessure. « Ouuuh toi, je t'aime bien quand t'es comme ça. Tu pouvais pas me faire meilleur compliment. J'savais que t'étais pas entièrement une cause perdue. » Je glousse, trop contentée de savoir que je peux l'effrayer avec une aiguille, me déhanche même un peu sur mon tabouret comme une grosse gamine, avant de me reprendre. Faut quand même le recoudre, je l'oublierai presque moi.
J'vais sur le terrain, blablabla. Il pouvait pas s'imaginer, nianiania. C'est bon hein, les piteuses justifications j'en ai eu mon lot dans ma vie. Dieu sait que quand j'bossais à l'hosto, j'en ai vu des blessures originales. Les couples qui s'excusent et qui balancent un pauvre mensonge du style "le chat a appuyé sur l'aspirateur et... bah voilà..." c'est bon je pourrais en écrire un roman de ces conneries. Quand tu fais une putain de bêtise, tu assumes, merde; c'pas dur c'est ce qu'on apprend à un enfant. Et lui lààà, il a fait une grosse erreur, en venant sur MON terrain de jeu. Et on a tous les deux payé le prix fort, ah tiens que c'était sympa. Enfin tous les deux. J'AI payé le prix fort. A CAUSE DE LUI BORDEL. Ma respiration s'accélère et je le regarde un brin mauvaise, me retenant de lui planter mon aiguille dans oeil. « C'était marrant ? MARRANT. Mais espèce de crétin, j'ai perdu mon job. Ton dos musclé était peut-être sympa à sentir contre mes boobs, mais J'AI PERDU MON JOB CRETIN. D'ailleurs au passage je te fais dire que je regrette de t'avoir sauté dans le dos. La prochaine fois je tenterai de me jeter sur toi par-devant. » Je lui décoche un nouveau sourire à la fois sadique et amusée, parce que sa tête à claque me provoque et en même temps m'émoustille. Faut dire qu'avoir du sang partout partout sur lui ça lui donne un effet.. un effet rrr rrr même. Alalala ce bon vieux Myron alors. Qu'il m'avait pas manqué.
Enfin, son beau visage, je m'en fous à vrai dire, j'ai de quoi baver au moins. Mais c'est surtout sa grande gueule qui m'avait pas manqué. Il continue de l'ouvrir alors que j'le menace très clairement et je me retiens de me facepalmer pour pas me foutre du sang dans les cheveux. Putaiiin Myron, tu peux vraiment pas fermer ta gueule deux minutes ? Pendant quelques instants j'hésite, j'observe où j'en suis, et je constate malheureusement que j'ai presque fini de le recoudre. Fais chier tiens. Pourtant, ça m'arrête pas. Au contraire, j'penche la tête sur le côté, je reprends la balle en main et je la fais glisser sur son torse, espérant lui soutirer quelques petits tressaillements alors que je trace ma route avec le projectile, m'arrêtant au niveau de son ombril. J'appuie un peu dessus, je me lèche les babines, en un lèchement qui se veut lent et suggestif et je fais tourner la balle, m'amusant avec le nombril de mon patient. Je laisse des traînées de sang sur son corps, mais je m'en moque et je suis quasiment certaine que lui aussi. Je hausse les épaules et je me fixe, dardant mes yeux écarquillés sur Myron : « T'as raison mon vieux, recommencer mon boulot bien entamé ça me ferait mais alors bien bien bien chier. Par contre... Soigner une nouvelle plaie... bah moi j'aime bien faire ça tu vois, hein ? » J'écarte les bras en un haussement d'épaules innocent, avant de me recentrer sur la blessure première.
Je bois, il boit, je couds, il boit. Hasta la vista, que la vie est bella. « EEEET VOILAAAAA. Regarde comment tu vas avoir une jolie cicatrice trop de l'balle qui tue ! » Je suis presque super contente en disant ça, et je rajoute même dans une intonation suspecte : « T'as pigé le jeu de mot hein ? Trop de la balle qui tue. AH. Hilarant. AHAHAHA. » Je force mon rire, je tape dans mes mains, je le pointe du doigt et je reprends mon sérieux aussi rapidement que j'ai balancé cette connerie. Hem, bon c'pas tout Alice, mais tu dois nettoyer tout ça. Je lui reprends l'alcool des mains, ne réponds pas. Pas question que je lui dise où je me fournis, naméoh, j'ai le droit à mes secrets ! Et vla que je verse de l'alcool sur sa blessure récemment recousue, ce qui doit le titiller un peu et puis j'en remets sur une compresse alors que je me mets à nettoyer tout ce bordel. Enfin bien sûr, faut pas trop m'en demander. Je m'applique bien autour de sa blessure, des bandages apposés dessus mais pour le reste... eheh, ben qu'il se démerde. Il a qu'à prendre un bain. Quand bien même c'moi la responsable de certaines traces de sang par-ci par-là, il se dé-mer-deuh. Je me recule, j'observe mon oeuvre et j'applaudis dans mes mains. « C'est baoooo. On dirait un homme neuf. »
Et voilà qui est bon pour moi ! Je commence à me relever, à rejeter mes outils sur mon plateau. Va falloir que je désinfecte tout ça. Je lui redonne la bouteille, d 'un air de dire, occupe toi pendant que t'es là, et je commence à ranger ce qui n'est plus utile à mon travail. Les bandages y passent donc, et j'hausse les épaules alors qu'il me pose une question. « Bah écoute mon vieux. Soit tu vas trouver une prochaine cible au passage et avec le sang que t'as perdu tu finis par crever comme un con... ce qui, franchement, serait un vrai soulagement. Soit t'écoutes Maman Alice et tu me laisses te border avant de dodoter comme un bon petit garçon. Pas que tu sois un garçon que j'aimerais élever ceci dit. » Je lui lance plusieurs piques comme ça, un sourire faux affiché sur ma gueule et je me retourne, me sentant très peu concernée par son choix. A vrai dire, j'ai pas envie de le supporter. Mais j'ai pas non plus envie que mon patient se relève et aille crever quelque part et qu'on me le reproche en plus de ça. Rha, même mort il pourrait encore me casser les ovaires.
Quoi que ça, il le fait très bien en étant vivant. Il se remet à nous comparer, mieux encore à nous rassembler. L'art de tuer, tout ça tout ça. Et moi l'art de vivre, blablabla. Choix de vie et de mort, comment que c'est sympa dites moiii. Vous aussi vous avez envie de vomir en entendant ça ? Genre, deux doigts dans la bouche, vous enfoncez bien et vous recrachez le tout sur sa tronche pour qu'il se la ferme ? Non mais je sais que c'est paaaas ragoûtant, maiiis c'de sa faute d'abord ! Et pis je vais pas lui vomir dessus, vous imaginez j'enclenche une réaction en chaîne ? il voit le vomit, il vomit, et moi je dégueule encore plus ? Ah nan mais merci bien. Et qui va repasser derrière pour faire le ménage après hein ? PAS MOI. Ah non non, pas moi j'vous le dis tout de suite ! Bref, j'en étais où déjà ? Ah oui, droit de vie, de mort, de regard appuyé et compréhensif, gnagnagna. « Myron, laisse moi deviner, tu racontes ton métier comme si c'était un art, à toutes les nanas du coin ? Non parce que je trouve ça passionnant, mais c'est aussi intéressant que de se mater un film muet alors qu'on est aveugle, tu vois c'que j'veux dire ? » Je baille, j'ai enfin retiré mes gants, je me lave les mains. « Et pour ta gouverne, non toi et moi on se complète pas. J'ai rien contre le fait de tuer non plus hein. Désolée pour toi de te l'apprendre. Mais c'pas parce que je maîtrise mon art et toi le tiens qu'on va finir ensemble mon chéri, tu vois ce que je veux dire ? » Je ricane, et j'en viens à reprendre le plateau avec mon attirail.
Vraiment, ce mec me tue. J'vous juuuure, il m'achève même. Mon oeuvre est enfin terminée, je peux vaquer à d'autres occupations, mais malheur, personne d'autre n'est au bord de la mort. Alors je me le coltine, et je hausse une énième fois les sourcils - c'est fou ce que mes sourcils sont perturbés avec lui - alors qu'il se lance dans une sorte d'interrogatoire à deux balles. Je croise les bras et lève les yeux au ciel avant de m'exclamer, l'air exaspérée : « Sérieusement Myron ? On en est vraiment au point d'échanger nos cvs là ? » Je soupire, je passe ma main devant ma bouche en guise d'ennui et finalement je rétorque quand même : « Est-ce que moi je te demande pourquoi t'es devenu un parfait petit assassin pour Hydra ? » Bah maintenant oui, je te le demande.
|
| | | Dim 14 Mai - 21:51 | | “- Ouai, ouai, j’ai saisi le jeu de mots, t’inquiète. ”
Dans le genre pourri, ça se pose là. Bon, j’ai jamais dit que j’avais un humour à toute épreuve, loin de là, mais elle, elle pousse les limites de la merde vachement profondément. Elle termine de me patcher mais je note dans la mémoire chaque parole qu’elle prononce. On sait jamais, ça pourrait m’éviter le pire si elle commence à péter vraiment un câble. Ou alors ça me permettra de la foutre encore plus en rogne si je me sens d’humeur taquine. Elle finit par me donner la bouteille d’alcool histoire que je termine de me désinfecter en déblatérant sur le discours que je lui ai fait plus tôt. Encore un speech qui tombe dans l’oreille d’une sourde. Je soupire. Elle continue à me répondre alors que je vérifie mon état, et je souris légèrement à sa métaphore sur les films muets. Elle a beau dire ce qu’elle veut, elle a quand même écouté. Autant pour la surdité. Je hausse finalement un sourcil quand elle parle de finir ensemble. J’éclate même de rire.
“- Toi et moi ensemble ? Donzelle, t’as beau avoir un cul à se damner et une gueule d’ange, t’es aussi folle que moi, alors j’suis pas vraiment intéressé. Bon, après, comme tu le disais, la prochaine fois tu pourras toujours me sauter dessus par devant, ce sera toujours plus agréable qu’autre chose. Et évite de m’appeler mon chéri, c’est flippant, t’imagine même pas… ”
Cette gonzesse est totalement barrée. C’est peut-être finalement pour ça que je la supporte, en plus du fait qu’elle a quand même fait un sacré boulot pour me patcher correctement. C’est déjà ça. C’est un putain de bon médecin malgré ses quelques problèmes mentaux et je dois dire que si un jour il arrive vraiment un gros truc, j’suis assez content de savoir que c’est elle qui s’occupera de tout. Même si j’peux pas vraiment savoir si elle va décider de me soigner ou de me disséquer le moment venu. Je secoue la tête. Elle finit par me demander si on est sérieusement en train d’échanger nos CVs et je hoche la tête avec un petit sourire.
“- Bah j’suis pas très fatigué, j’ai pas spécialement envie de dormir, donc… Autant discuter. Nan ? ”
Vu la manière dont elle me parle, je doute que la réponse soit positive, mais bon, elle me demande quand même comment j’en suis arrivé à bosser pour Hydra. Je sais pas vraiment si elle s’y intéresse vraiment, mais comme elle a posé la question…
“- Boarf, je me suis fait recruter comme tout le monde. Avant, je butais des gens sans que ça me rapporte. C’était même le contraire, vu que c’était généralement des clients qui payaient pas. Alors quand on m’a dit qu’une organisation pourrait utiliser mes talents pour eux, j’ai signé direct. Ca me donne une légitimité. Et j’adore ça, en plus. Alors toucher du fric pour… C’était une aubaine. Et ça me permet de canaliser mon petit problème mental. J’peux me défouler et foutre le bordel. Et j’ai appris plein de trucs sympas. Ca me paraissait pas mal, comme deal. ”
Et puis, au final, les aspirations d’Hydra sont plutôt agréables à suivre. Au moins, j’ai droit à la liberté à laquelle j’aspire moi-même. C’est quand même le plus important.
“- Et puis, j’en avais ras-le-cul de vendre des armes à des culs terreux débiles qui savaient pas s’en servir. Ca a joué aussi… ”
Je pose ma tête sur l’oreiller, avant de hausser les épaules en grognant un peu de douleur. Autant c’est pas la première fois que je m’en prends une, autant cette fois il m’a pas raté. Et on s’habitue jamais vraiment à cette sensation de se prendre une bastos. Quand elle perce ta peau comme ça… C’est un putain de coup de massue. Ca vibre dans tout le corps, dans la tête. Un putain de flash de douleur qui se traverse. Une impuissance. Je déteste ça, mais en même temps, j’adore. Le sang, la mort, le chaos. L’adrénaline. J’suis un drogué, mais c’est une drogue dont j’ai pas vraiment envie de me passer. Le rush. La sensation d’un corps mort de ma main. Putain, c’est jouissif à un point inimaginable. Et je crois que malgré ce qu’elle m’a dit, Alice aussi ressent ce genre de choses. J’ai comme une impression qu’elle pourrait me ressembler plus qu’elle veut bien se l’avouer. D’ailleurs, il est temps de l’embêter un peu. En plus ça fait deux minutes que j’ai pas ouvert ma gueule, ça commence à faire long. Je tends la main pour attraper un scalpel sur la tablette à côté du lit, et je la hèle.
“- Hey beauté. Y’a dix minutes, t’as dit qu’il y avait rien de mieux qu’une belle plaie à soigner, hein ? ”
Je lui souris jusqu’aux oreilles, avant de poser la lame sur mon torse.
“- Qu’est-ce que tu dis de celle-là ? J'te fais un petit plaisir. ”
J’appuie légèrement, m’entaillant la peau sur environ trois centimètres. La douleur est légère, mais mon rire résonne dans la pièce. Je repose le scalpel alors que l'hémoglobine coule le long de ma peau. La chaleur du liquide rougeâtre me fait marrer de plus belle, alors que j’observe la donzelle avec un regard complètement fou. Puis, sans que je ne m’y attende, mon coeur commence à battre. Un coup violent qui me coupe dans mon hilarité et qui me coupe le souffle. Je fronce les sourcils.
“- Merde. ”
Il se passe quelque chose dans mon corps. Je sens mon sang bouillir presque, j’ai chaud. Une goutte de sueur dégouline le long de ma tempe. Qu’est-ce qui se passe ? Je baisse les yeux vers l’entaille et je remarque quelque chose d’étrange. Relevant la tête, je fixe la jeune femme.
“- Alice… Qu’est-ce qui se passe avec mon corps là ?... Il y a quelque chose de pas net. J’ai chaud. Bordel. Qu’est-ce qui m’arrive ? ”
Je lâche un grognement. Ce n’est pas de la douleur, c’est autre chose. J’ai l’impression de brûler. Violemment. Mon corps ne me répond plus, il se tend. Et ma plaie semble remuer. Le sang qui coule commence à ralentir et… Putain, mais qu’est-ce qui se passe, merde ?... |
| |
Mutant Codename : Bulletproof (THE GAY DESERVE A BULLETPROOF JACKET #NoMoreLexasDeath hem.)
Pouvoirs : - Arme naturelle : La peau se fond et les bras deviennent translucides. Le processus ne prend qu'une minute à peine pour voir les membres de la gamine, du creux du coude aux doigts les plus fins, pour devenir des lames acérées. Le changement est difficile, fait grimacer la gamine qui ressent une douleur sourde tout le temps que ses armes sont sorties. Mais avec le temps, les lames capables de couper n'importe quel matériel, ou presque, font partie de son corps aux capacités étranges et si convoitées.
- Dysfonctionnement des armes à projectiles : En réponse à son arme naturelle, celles superficielles, faites pour tirer et non transpercer, se meurent dans un silence étourdissant. Les armes à feux s'enraillent, les missiles refusent d'être tirés, les fusils se vident de leurs cartouches. En présence d'une jeune fille, soudainement, la violence du monde semble ne plus pouvoir frapper. Du moins seulement pour les armes à projectiles et seulement dans un rayon de 300 mètres, ce qui confère une capacité sommes toutes largement limitée. Et quand bien même les armes ennemies volent dans ses mains, Avery ne peut tout bonnement pas les utiliser. Messages : 356
DCs : Skye & Aelys & Kaine & Aidan & Nikki & Gwen & Klaus & Matthew & Heather & Isaac & Luke & Haiden & Erica & Norrin & Charles & Asami
Pseudo : Renescence
| Lun 26 Juin - 5:38 | | LA FOLIE QUI NOUS RASSEMBLE - MALYCE
Je m’arrête. Genre, pas que j’étais occupée des masses, nettoyer mon attirail à défaut de m’en servir sur quelqu’un, c’pas ce que j’appelle l’occupation la plus passionnante qui soit. Mais là, avec ses paroles mélangeant à la fois compliment et reproche, je sais pas quoi faire d’autre. Je me fige, je tends l’oreille et je l’écoute. Bêtement. Putain de merde, ce Myron il est vraiment pas décidé à fermer sa gueule. Il a vraiment rien saisi quand j’ai précisé que ses conneries, j’en avais rien à battre. Je soupire tristement alors que je balance tout dans l’évier de mon infirmerie, me tournant rapidement à la recherche de quoi essuyer mes mains. Je tombe sur un chiffon blanc, je me dis que ça fera l’affaire avant de faire sécher le liquide rosatre qui couvrait mes mains, mélange d’eau, de désinfectant et du sang du connard demeurant dans le coin de mon infirmerie. Y a un truc que je cale pas avec les gars. Sérieux, pourquoi les mecs qui prétendent ne pas être intéressés par nos jolis petits culs ne se contentent pas de lâcher l’affaire une fois la bombe larguée ? Evidemment, la bonnasse que je suis comprends parfaitement pourquoi un mec comme celui-là pourrait passer son temps à me mater, mais au bout d’un moment, ça devient vite lourd. Quoiiii, un tombeur comme lui, vous allez me dire qu’il a jamais eu l’occasion de forniquer avec d’autres nanas aussi belles que moi ? Pas que je sois facilement imitable, mais quand même, de toutes les piques que je lui ai lançé, fallait qu’il s’attarde sur ce bout de dialogue en question. Ce mec était complètement malade. Et s’il aurait pas été aussi con à me faire virer de mon boulot, en d’autres circonstances j’aurais aimé l’utiliser pour des expériences plus intimes. Faisant la moue, me dandinant un peu, j’esquissai de nouveaux pas de danse. J’sais pas pourquoi je faisais ça, mais au pire, j’avais pas à me justifier, c’était ma maison ici, j’étais la maman qui imposait ses règles. Je me retourne, je balance mon dos contre les rebords d’un meuble, fait face à ce gros crétin. Et je souris, d’un sourire tordu parce qu’avec lui je peux pas me tenir droite, et je finis par faire claquer mes doigts sur le mobilier. « Myron, tu sais quoi ? Beau cul ou pas, gueule d’ange ou pas, je crois que t’es fou. Et t’es fou de moi. Ou alors, t’es juste complètement fêlé et faut que je me tape ton cerveau à refaire. Mais ça me va écoute. Je te file une charte à signer quand tu veux et je prépare l’opération dès que t’es parééééé, hinhinhin. » Je ferme ma gueule. Ce que je viens de dire n’avait pas vraiment de sens, mais au final ça importait peu. « La prochaine fois ? Mon chériii, tu crois vraiment que j’ai envie de te sauter dessus ? J’suis pas assez expressive pour toi, qu’est-ce qui va pas dans le terme d’ironie et sarcasme ? Dis moi mon chéri, peut-être que je pourrais faire quelque chose pour toi, allez vas-y, confie toi à Maman Alice. » J’en rajoute une couche, parce qu’il m’agace, ou parce que peut-être bien que je kiffe faire ça, le provoquer, échanger des piques avec lui. Ca craint, mais lui et moi, on est pété, et c’est amusant de me défier à un cerveau aussi dérangé que le mien.
Evidemment, j’ai eu le malheur de poser une question. Putaiiiiin, pourquoi est-ce que j’ai fais genre de m’intéresser à lui ? Genre, il est où le miroir là ? Va vraiment falloir que je revois mes expressions faciales, parce que de toute évidence mes moues ne sont pas assez évidentes pour qu’il comprenne que je me moque royalement de sa life. Okay, le gentil monsieur pas si gentil que ça a été recruté à Hydra pour buter des gens, parce qu’il tuait déjà des gens avant. News flash bonhomme, ça n’a rien d’exceptionnel. Seconde news flash, je pourrais tuer encore plus atrocement que lui si je le voulais, alors il devrait arrêter de s’y croire dans son rôle d’assassin trop badass de la mort qui tue. AH ! De la mort qui tue, regardez comme ce jeu de mot revient. J’adore cette phrase, si expressive en trois mots, c’est magique quand même. Et le mec qui voit ça comme une légitimité de buter des gens. Mais sérieux, il est perché lui ? Naaan mais depuis quand le meurtre c’est légitime ? Hydra, c’est légal peut-être ? Quel idiot. Qu’il est con, con, con, celui qui s’appelle Myron. S’il se fait pécho, et pas dans le sens sessouel du terme, j’suis franchement pas certaine que les autorités le relâchent en invoquant la légitimité. Genre, vous imaginez la scène vous ? « Ah, Myron Falkreath ? Vous êtes un meurtrier d’Hydra ? Ah, au temps pour moi, my bad, je vous relâche, c’tout à fait normal ce que vous faites, scusez moi pour l’arrestation. » Rholalala, mais Myron, d’où t’as besoin d’une organisation pour te baigner dans le sang des gens, explique moi ! Soufflant, je levai les mains en l’air à plusieurs reprises, l’air le plus blasé au monde plaqué sur ma tronche. EST-CE QUE JE SUIS ASSEZ EXPRESSIVE LA, OUI OU MERDE ? Non parce que j’essaie quand même d’annoncer la couleur avant que les mots sortent de ma bouche, mais pas sûre que ça atteigne son cerveau quand même. Abandonnant la moue que je sens inutile, je souffle encore une fois bruyamment avant d’ouvrir ma bouche : « Ecoute mon mignon, je vais t’apprendre une chose : tuer des gens, c’est pas légal. Hydra ou pas, tu restes le même, alors franchement, je vois pas ce qui y a de trippant à être à la botte de ces grands cadres. Je parie que tu cales rien à ce qu’ils essayent de faire là. Et franchement, je t’en voudrais pas. Perso j’ai rien suivi à leurs conneries et je m’en bats les ovaires. Une infirmerie et la possibilité d’user mon matos, ça suffit à mon bonheur.» Ce n'était pas entièrement vrai bien sûr, mais je préférai garder cette partie pour moi. Manquerait plus que mon ambition soit découverte par un vulgaire mercenaire. « Dommage que je pouvais pas continuer ça en indépendante à cause d’un gros CRETIN qui m’a pris par surprise. Je cite pas d’nom, suivez juste mon regard. » Je mime un wink wink des yeux alors que je lui lance un regard assassin. C’bon, il a compris le message, on peut passer à autre chose ?
Je crois qu’il rajoute d’autres phrases par la suite, mais je m’en moque tellement que je finis par me boucher les oreilles. Fais chier, pourquoi je pense jamais à apporter des boule quiès ici ? A Hydra, les hurlements sont constants, mais je crois que rien n’est aussi casse couilles qu’un Myron décidé à vous pourrir la vie. Je sens que je vais m’énerver pour de bon et lui planter une seringue dans la langue s’il se la ferme pas quand il m’interpelle à nouveau. Je grince des dents, mais genre, le bon grincement des familles quoi, et je me retourne une énièèèèème fois alors qu’il me regarde en souriant. Sous mes yeux méfiants, il me montre un scalpel et commence à s’ouvrir. Putain, le con, je l’aime. Glapissant avec enthousiasme, je me mets soudainement à applaudir, de ces petits applaudissements répétitifs alors que je le laisse se cuter, admirant le spectacle de loin. Hiiii, un dingo comme je les aime qui sait faire plaisir à Maman Alice, qu’est-ce que c’est beau ce genre de phénomène. Mon sourire s’agrandit quand je vois le sang perler de sa blessure, et déjà je renfile des gants, les faisant claquer sur mon poignet pour la seconde fois alors que soudainement, la tronche de Myron se… fane ? C’est possible qu’on se fane, genre comme une fleur ? J’en suis pas trop certaine, mais sa bouche se tord en une moue si incertaine qu’il m’en rend super alerte. Je me précipite, zieute sa blessure sans trop comprendre. Putain, le con, il a pris quelque chose ou quoi ? Je reprends le scalpel utilisé pour qu’il s’ouvre, et j’appuie sur la plaie alors que je sens Myron défaillir sous mes mains expertes. Hinhinhin, je savais bien que j’étais à tomber. Aussi séduisante cette idée soit-elle, je sens pourtant que c’est pas le vrai problème. Et quand je regarde son sang se coaguler soudainement, j’écarquille les yeux. Mais… MAIS WHAAAAT ? C’est quoi ce gros bordel ? « Chéri, qu’est-ce t’as foutu encore hein, dis moi ? » que je murmure, sans vraiment attendre une réponse de sa part. Oh putain de merde, je sens qu’il est pas venu pour rien ce boloss. Il me parle, j’écoute rien, je fais un psschit en mimant le geste de la main, lui ordonnant de se taire. « Ferme ta gueule mon chou, j’essaie de travailler moi aussi. » Je suis pensive, mais je prends pas plus de temps que ça. Me saisissant d’un tube qui trône dans un coin de mon infirmerie, je le colle à sa peau dont la température semble anormale et je laisse s’égoutter le sang dans le tube à essai. Quand j’estime que j’en ai assez, je le repose. Faudrait que j’analyse ça, évidemment, mais pas tant que ce con n’a pas la vie sauve pour de bon. Je pose une main sur son front, tâte sa chaleur. « Mec, tu tournes pas rond, je te l’ai déjà dit ça ? Ta température a considérablement augmenté, surtout ne bouge pas et laisse moi faire. » Je remate sa blessure. En d’autres circonstances, j’aurais jouit face à un tel spectacle mais je n’suis pas née de la dernière pluie. Y a un truc anormal qui s’passe avec son sang, et je suis certaine que c’est pas très naturel. Je commence à nettoyer la plaie d’une compresse, quand, sous mes yeux écarquillés, je vois quelque chose de nouveau. Le sang à peine essuyé, déjà il s’arrête de couler et la plaie se fait plus dure, comme prête à cicatriser. « Merde Myron, je crois que ton sang revient dans ton corps… » finis-je par murmurer d’une voix circonspecte. Vous savez quoi ? Finalement cette analyse ça va être pour maintenant, hein.
|
| | | Mer 28 Juin - 6:30 | | Qu’est-ce qu’elle peut être casse couille quand elle s’y met, celle-là. Bordel de dieu, j’ai beau être certain que la situation entre nous pourrait être moins tendue, mais elle est tellement focalisée sur le passé et sur ce que je lui ai fait - je me rappelle qu’au passage, c’était quand même pas vraiment de ma faute. Même pas un choix de ma part - que je pourrais me défendre pendant dix ans en lui exposant des arguments, en lui montrant des photos et tout le toutim que ça tomberait dans l’oreille d’une sourde. D’ailleurs, elle se bouche les oreilles après son monologue, ce qui concorde avec ma pensée précédente. Mais je lui réponds quand même.
“- Je sais bien que le meurtre c’est pas légal. Prends-moi encore plus pour un con, madame la doctoresse. Mais légalité et légitimité c’est pas la même chose. Quand j’ai une mission pour Hydra, j’suis payé pour, ils me fournissent un super matos, comme à toi, et je peux m’exprimer. Mais viens avec moi un jour où je plonge vraiment dans ce que je suis et je te garantis que c’est beaucoup moins propre et beaucoup plus… dérangé. Mon regard se teinte d’une lueur folle et brille d’un éclat obscur qui assombrit mes traits alors que le sourire que j'arbore me vient aux lèvres sans que je ne le contrôle. Ca fait un bail que j’ai pas laissé sortir la bête. Mais je pense pas que ça déplairait à la jeune femme de voir le véritable Myron, celui qui se cache derrière la grande gueule que tout le monde voit et déteste. Et pour ta gouverne, non, je sais pas ce que les pontes veulent faire et j’en ai rien à carrer, effectivement. ”
Je soupire en pensant à cette histoire de matos et surtout en me rappelant que je me suis fais voler mon flingue par un des connards d’en face. Alkis avait dit qu’il me fournirait une autre arme, j’me demande s’il est passé, mais je vais pas poser la question à Alice, elle va encore me faire une remarque de merde à propos du fait que je lui casse les couilles. Mais faut quand même que je la fasse chier, et pour ça, bah je fais le premier truc qui me vient en tête. Je prends un scalpel et je m’entaille le torse. Elle voit ça, se met à applaudir comme une gosse à qui on offre le plus beau cadeau du monde. Elle glapit, limite, alors que j’éclate de rire. Je l’observe enfiler ses gants quand quelque chose se passe avec mon corps. Mon coeur claque dans ma poitrine et ça me coupe le souffle. Ma peau me brûle, comme si mon sang était en train de bouillir à l’intérieur de mon corps.
La jeune femme se précipite et vient jouer avec la plaie. La douleur est plus aiguë qu’auparavant et je grimace fortement. J’entends la voix de la jeune femme me poser une question mais j’ai du mal à articuler la réponse.
“- J’ai rien fait, je sais pas ce qui… ”
Elle me laisse pas le temps d’aller plus loin et m’ordonner de fermer ma gueule. Et même si habituellement, je me serais fait un plaisir de l’ouvrir justement parce qu’elle m’a donné l’ordre de ne pas le faire, cette fois, j’obéis, parce que je me sens pas dans mon état normal et que c’est la première fois que ça m’arrive. Elle colle un tube à essai pour récolter le sang qui coule de la plaie et je sens ma tête tourner légèrement. Ca dure quelques secondes avant qu’elle l’enlève et pose sa main sur mon front. J’en suis pas à me dire que c’est un geste amical, elle doit sûrement vérifier ma température. Avec une petite phrase, une petite pique, comme d’habitude. Mais ça me touche pas, j’suis même plutôt content que ce soit pas un reproche, j’suis pas en état pour répondre correctement à une joute verbale.
“- Oui, tu l’as déjà dit et je le savais de toute façon, mais là… T’en fais pas, je compte pas bouger, je pige rien à ce qui est en train de se passer. ”
Elle finit par attraper une compresse tandis que je m'échine à fixer son visage. Non pas que j’ai peur de regarder l’entaille, mais je préfère lire sur les traits de la jeune femme. Et ses yeux écarquillés me confirment qu’il y a un truc vraiment pas net. Putain, mais c’est quoi ce bordel ?... Elle a l’air moins taré d’un coup. Plus concentré. Ca lui va bien. Je souris doucement pour tenter de détendre l’atmosphère.
“- Quand je pourrais me lever, ça te dit qu’on aille boire un v… Quoi ? ”
Je fronce les sourcils. J’ai du mal comprendre. Je penche la tête de côté, légèrement, avant de murmurer.
“- Comment ça, mon sang revient dans mon corps ? Putain, c’est quoi ce bordel ? ”
Je finis par baisser les yeux vers la plaie. Elle a l’air de cicatriser, ou en tout cas d’être en train de le faire et à une vitesse anormale. Je suis pas médecin mais j’ai subi et causé assez de blessures pour m’en rendre compte. C’est pas normal. J’imagine qu’elle va analyser le truc, mais j’ai envie d’en avoir le coeur net. J’ai l’impression que quelque chose d’important se joue à ce moment précis. Ma tête semble vibrer, mon corps tremble. Mais ça vient pas d’une éventuelle fièvre, d’une chute de température, de la peur ou de je ne sais quoi d’autre. C’est plus profond que ça. Je ne sais pas pourquoi, mais j’en ai la conviction. Et en fixant la blessure, en fixant mon sang, je finis par voir rouge. Littéralement. Je murmure.
“- Alice… Je chope un plateau en verre en espérant me voir dans le reflet. Et quand je vois mes yeux… Je relève la tête et plonge mon regard dans celui de la jeune femme. Mes yeux… Ils sont entièrement écarlates… ”
Qu’est-ce qui m’arrive bordel ? J’ai les yeux entièrement rouge. Je repousse la Doc sans vraiment penser à ce que je fais en attrapant un scalpel et je me lève en m’éloignant d’elle de quelques pas. Je ne sais pas pourquoi je fais ça, c’est comme si mon corps agissait tout seul pour me prouver quelque chose. La pointe du scalpel se pose au creux de mon poignet…
Et je tranche sur toute la longueur de mon avant bras, ouvrant ma peau en deux.
Sauf qu’au lieu de l’habituelle coulée de sang qui devrait résulter d’une blessure pareille, mon hémoglobine semble s’enrouler autour de ma peau, de ma main et de mes doigts, Les filaments vermeils entourent mon bras. Je lâche le scalpel qui tombe au sol en fixant le phénomène. Je comprends pas. Et au moment où je commence à ressentir l’adrénaline parcourir mes veines, mon sang s’écoule plus rapidement de la blessure et commence à léviter au bout de mes doigts, comme si c’était le prolongement de mon membre. Pour finir par se durcir d’un seul coup, entourant ma peau d’une membrane solide qui brille d’une lueur rougeâtre légère. Le… Je ne sais pas comment appeler ça… La proéminence écarlate a la forme d’une lame. Elle semble tranchante et ma peau a totalement disparu pour laisser place à ce rouge si caractéristique. Je lève le bras, observant de mes yeux grenats l’étrangeté dont je suis victime, avant de me retourner et de frapper la porte en métal de l’infirmerie. Et au lieu de briser la carapace de sang qui recouvre mon bras, c’est le fer qui est tranché en deux, laissant une trace cramoisi à l’endroit où j’ai frappé. Je recule d’un pas en secouant le bras avant de me retourner pour fixer la jeune femme.
“- Alice… ”
Et, comme c’est venu, la sensation disparaît peu à peu. Puis complètement. Ma vision redevient normale, et la lame de sang se change en une masse liquide qui tombe au sol. Je regarde mon bras. La grande entaille que je me suis faite est déjà en train de se refermer, mais c’est une immense fatigue qui me prend alors que je commence à tituber.
“- Alice, qu’est-ce qui m’arrive, putain ?... ”
Je me rattrape au bord du lit de l’infirmerie, hagard et complètement paumé... |
| |
Mutant Codename : Bulletproof (THE GAY DESERVE A BULLETPROOF JACKET #NoMoreLexasDeath hem.)
Pouvoirs : - Arme naturelle : La peau se fond et les bras deviennent translucides. Le processus ne prend qu'une minute à peine pour voir les membres de la gamine, du creux du coude aux doigts les plus fins, pour devenir des lames acérées. Le changement est difficile, fait grimacer la gamine qui ressent une douleur sourde tout le temps que ses armes sont sorties. Mais avec le temps, les lames capables de couper n'importe quel matériel, ou presque, font partie de son corps aux capacités étranges et si convoitées.
- Dysfonctionnement des armes à projectiles : En réponse à son arme naturelle, celles superficielles, faites pour tirer et non transpercer, se meurent dans un silence étourdissant. Les armes à feux s'enraillent, les missiles refusent d'être tirés, les fusils se vident de leurs cartouches. En présence d'une jeune fille, soudainement, la violence du monde semble ne plus pouvoir frapper. Du moins seulement pour les armes à projectiles et seulement dans un rayon de 300 mètres, ce qui confère une capacité sommes toutes largement limitée. Et quand bien même les armes ennemies volent dans ses mains, Avery ne peut tout bonnement pas les utiliser. Messages : 356
DCs : Skye & Aelys & Kaine & Aidan & Nikki & Gwen & Klaus & Matthew & Heather & Isaac & Luke & Haiden & Erica & Norrin & Charles & Asami
Pseudo : Renescence
| Mer 13 Sep - 18:34 | | LA FOLIE QUI NOUS RASSEMBLE - MALYCE
Je tombe littéralement sur le cul. Enfin non, parce que mon derrière n’aurait pas supporté qu’il se ramasse un sol froid en guise de cadeau de bienvenue, mais Myron me laisse béate. Et ça, faut le faire. J’oublie soudainement tout ce qui a été dit auparavant : nos conneries, nos hostilités, nos échanges sans queue ni tête qui rimaient basiquement à se chercher et à se provoquer. Je deviens la scientifique que j’ai toujours été, la doctoresse qui ne se fait pas surnommer ainsi pour rien, la Maman Alice qui a le plein contrôle de son infirmerie et des outils qui vont avec. Mes yeux se plissent sous la concentration alors que je laisse Myron quelques instants. Le beau est bien gentil, mais à quoi bon soigner une plaie en pleine cicatrisation ? Alors je préfère lui montrer comment mon dos est charmant quand je me penche sur ma table de travail. Je vire quasiment tout ce qui y trônait pour y ramener un microscope. Oui, ce n’est décidément pas qu’une simple infirmerie, c’est mon propre laboratoire. Mais eh, qui dit expérience dit forcément un lieu et l’attirail nécessaire pour les performer après tout. Non mais, ne me jugez pas, on est pas dans un collège avec une infirmerie à deux balles contenant en tout et pour tout un bureau et un tabouret. Je glisse un échantillon du sang de Myron sur une plaque, grâce à un coton-tige habilement fourré dans le tube à essai. Hinhin, ça pourrait presque faire penser à autre chose cette image. Pourtant, ma concentration est si intense que je ne pense pas à plaisanter autour de ça. Mes gestes sont vifs et précis. En quelques secondes à peine, je me retrouve à observer à travers le microscope l’étrange phénomène que subit le crétin ci-présent. Et quand mes yeux s’écarquillent sous le liquide qui prend une autre forme sous mes yeux, le zoom me permettant de discerner quoi qu’il se trouvait vraiment à l’intérieur de ce dernier, je lâche une exclamation stupéfaite sonore : « Par la barbe de Merlin ! » Si le cri est tout sauf moderne, je ne peux pas m’exprimer autrement. L’ADN de Myron est tout sauf humain. Enfin, pas entièrement du moins. Les molécules présentes dans son sang se durcissent à vue d’oeil, si on peut prétendre pareille chose quand on triche avec un zoom intense. Je me retiens de rire comme une débile, parce que je me rends compte que ce qu’il se passe avec le meutrier dans mon lit est tout sauf…
Normal ? Boarf, la normalité ça n’existe pas pour les gens comme nous. Je claque des doigts, je me retourne pour demander à Myron ce qui pourrait nous sied comme terme quand il m’appelle. Je suis à deux doigts de lui répondre qu’il a battu son record de fermeture de gueule, mais ses yeux écarlates me laisse pantoise. C’est malsain si je dis qu’il est trop sexy comme ça ? Ouais, ça lui donne une gueule de monstre sanguinaire, mais ça me saute tellement à la gueule que je m’en ferais presque pipi dessus d’excitation. Et pas seulement parce qu’il est sexy en l’instant, mais parce que je comprends que ce que j’ai sous les yeux, c’est une émergence. Hinhinhin, ce que la Garde Rouge essaye bêtement de régler, de garder sous secret, j’y ai droit, là, dans mon infirmerie. C’est gratuit, c’est un beau crétin qui le subit, mais c’est magique. Je délaisse mon microscope pour m’approcher du beau-gosse, une de mes mains gantées tendue en avant. J’ai envie de toucher, de palper. Je peux voir à sa peau luisante qu’il transpire, comme s’il était victime d’un coup de chaleur soudain. Mais on sait tous deux que c’est loin d’être le cas. Je me suis rapprochée mais je me fais lamentablement repousser, ce qui m’arrache un feulement de frustration. « Mon chéri, maman va pas être contente si tu redescends pas bientôt… » Pas qu’il est bourré ou camé mais il agit l’air hébété. Je la sens mal celle-là. Je sens que ça va mal finir, et quand son bras se transforme sous mes yeux en une lame sanguinolente, je glapis. De surprise. D’impatience. D’admiration. Tout ce qu’il ne faudrait pas en somme, mais je ne pourrais me moquer plus des bonnes réactions à avoir. Tout le monde se moque bien de ma santé mentale de toute manière. J’aurais voulu m’accrocher à lui et goûter à ce sang qui transforme son bras, mais quand il abat ce dernier contre la porte de l’infirmerie, je suis bien contente d’être restée en arrière. « Mon chou, tu payeras pour ça ! » On n’abimait pas impunément ce qui était mien. L’agent d’Hydra finit par s’effondrer et me demande d’un ton presque suppliant ce qui lui arrive. Pendant un instant j’ai envie de l’envoyer paître, mais je suis bien trop enjaillée par cette découverte pour faire ça. Le sang qui recouvrait son bras forme une flaque à ses pieds sous mes yeux agréablement ébahis tandis qu’il s’accroche au lit, telle une vulgaire marionnette vidée de toute vie. Normal, me direz-vous, c’est le principe d’une marionnette. Par réflexe, de médecin sans aucun doute, je me précipite vers lui, vers mon patient. Je le choppe, le soutient alors qu’il s’affale à moitié, le maintenant au niveau de son bras non blessé et son dos. Je le force à se rallonger sur le lit, et je soupire, passablement ennuyée. « Ah ça mon beau, y a pas dix mille façon d’interpréter ce qui t’arrive : t’es pas humain. Pas seulement. » Mon ton devenu jovial tranche avec sa fatigue, et j’éclate de rire malgré moi. Myron un émergé, on aura tout vu.
Je ressors tout mon attirail, sifflotant alors que je lui saisis le bras. Le con, il se l’est bien tranché. Arrangeant d’avoir une cicatrisation rapide qui se déclenche. Par souci du travail, alors qu’une part de moi meurt d’envie de retenter l’expérience avec le brun, je finis par appliquer un bandage sur son bras. Ce sera inutile, mais faut bien justifier tout ce rafus qu’il vient de me faire. Avant d’appliquer le tissu réparateur, je trace un doigt curieux sur sa blessure, qui goutte encore légèrement : la fermeture n’est pas complète. Une goutte de son sang finit par perler sur mon doigt et je la porte à ma bouche, intriguée. « Mmh, étrange, rien d’anormal de ce côté là. » Je marmonne pour moi plus que pour lui. De toute manière, il est à moitié shooté, la transformation d’une partie de son corps semble l’avoir bien sonné. Hinhinhin, parfaite petite victime, ce Myron. Mais qui bénéficie d’une facette autre que je ne lui aurais pas apprêté. Ou peut-être que si, j’en sais rien et je m’en moque en fait. « Eh ben heureusement que tu as pas joué au monstre de Frankenstein devant un membre de notre fameuse garde rouge tant adorée. » Hii, est-ce que ça voulait dire que j'étais comme le Docteur Frankenstein et qu'il est ma créature ? J'en babille presque tellement l'idée me plait. Toutefois, j’exagère un peu, il était pas si moche avec ses yeux. Bien au contraire même. Mes lèvres étirent un sourire carnassier alors que je plante une lampe devant ses yeux. Mise à part ses pupilles dilatées, rien ne laisse penser qu’ils avaient viré au rouge sang quelques minutes plus tôt. « C’est intéressant. Un meurtrier qui a la capacité d’avoir un sang protecteur, grosso modo. Aka te transformer en une sorte d’arme, ou de carapace. Ironique n’est-ce pas ? » Je résume grossièrement. « Il faudrait que je fasse plus de tests pour vraiment comprendre l’ampleur de ce phénomène. » Je rayonne littéralement. Je ne cherche même pas à cacher mon souffle excité. Il sait que je suis en train de devenir obnubilée par ça. Je n’ai plus rien à voir avec la folle revancharde qu’il avait croisé quelques minutes auparavant. « Emerger devant moi, qui l’eut cru ! Et toi en plus, qu’est-ce que ça me fait plaisiir ! » Je révèle, malgré moi. Qu’ce crétin émerge, ça me fait plaisir ? On va mettre ça sur le fait que sa capacité n’a pas l’air totalement naze. Je finis cependant par tiquer. Je quitte le lit pour vérifier l’état de la porte, et la couvrir d’un drap blanc ridicule. Juste de quoi calfeutrer la mocheté de trou qu’il m’a fait. J’ai quand même jeté un oeil à droite et à gauche, histoire de. Heureusement, personne ne s’est ramené, rameuté par le boucan d’enfer que Myron a fait en transperçant ma, MA, porte. « Je serais toi mon beau, je me vanterai pas trop de tout ça dans les locaux de notre Hydra chérie. » Ouais nan, mauvaise idée. Il est aussi loyal à Hydra que je déteste la chirurgie. Je sais qu’il voit où je veux en venir. « Un secret entre nous, ça devrait le faire tu crois pas ? » Je finis en clignant de l’oeil. Je reviens vers lui, m’asseyant à ses côtés, prenant une pose admirative. Ah mon Myron, vas pas jouer au con hinhinhin.
|
| | | | | La folie qui nous rassemble ~ Malyce ✦ There's no crying wolves now 'Cause the truth has settled in ✦ |
Sujets similaires | |
|
| |
|