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I got you covered | Silkelys
✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦
Aelys Cantela

Aelys Cantela
Humain modifié
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I got you covered | Silkelys  TEMPERE2
I got you covered | Silkelys  Giphy

A savoir :
- des cicatrices, tracées sinueux et en forme de demi-lunes, sont apposées sur tout le corps d'Aelys. Deux sont plus luisantes que les autres, une au niveau du cou et au niveau du poignet. Les autres sont entièrement réparties sur son corps.
- Les cicatrices de morsures et griffures des loups et d'Alaric, avant-génosha, ont poussé Aelys à adopter un style pour le moins original. Son bras droit entièrement couvert, à l'inverse du gauche, et son cou toujours orné d'un foulard, par tous temps et toutes saisons.
Codename : Moodybloon
Pouvoirs : Chamane : connaissance des plantes, qui lui permet de préparer des potions aux aspects guérisseurs.
Communication et lien sacré avec l'au-delà et l'esprits des morts.
I got you covered | Silkelys  R56yb66
Vampire : force surhumaine - Guérison accélération, régénération - jeunesse apparente éternelle -
Pouvoirs surnaturels : hypnose sur les humains - forme d'une louve ou chauve souris - peut demeurer au soleil grâce à ses connaissances en tant que chaman.
Faiblesse : ne peut entrer chez quelqu'un sans y être invité - aversion envers ail et signes religieux - soif de sang incommensurable - peut être tuée par un pieu en bois ou en argent s'il lui transperce le coeur.

Emergence :
I got you covered | Silkelys  Fonddr114 / 54 / 5I got you covered | Silkelys  Fonddr11
Maitrise :
I got you covered | Silkelys  Fonddr112 / 52 / 5I got you covered | Silkelys  Fonddr11
Messages : 371
DCs : Daisy Skye Johnson / Nikki Ren / Kaine Reilly / Aidan Bowman / Gwen Stacy / Avery Burnham / Klaus Caglar / Matthew Denvers / Heather Scarpetta / Isaac Torres / Luke Cage-Jones
Pseudo : Renescence

https://houseofm.forumactif.org/t2221-aelys-once-upon-a-time https://houseofm.forumactif.org/t2187-aelys-i-thought-i-knew-eve

Mar 12 Déc - 5:23

I got you covered

Silke and Aelys

The devil whispered in my ear : "you're not strong enough to withstand the storm". Today I whispered to the devil's ear : "I am the storm".


 
Elle pensait l’avoir. Se rapprocher du but, au moins. Enfin, Aelys avait une piste sur le chasseur, comme elle avait appris à le surnommer au fil du temps. Elle n’avait pas de nom, pas d’adresse, pas même un visage. Mais son enquête en dehors des radars aura enfin porté ses fruits, alors qu’elle avait réussi à localiser, à l’aide de contacts bien placés, des activités louches au sein d’un bâtiment relativement abandonné de Genosha. Relativement, oui, parce qu’il s’agissait surtout d’un seul étage qui était vide. Vide, et pourtant acheté par une seule et même personne, depuis plusieurs mois maintenant. Une activité suspecte, étant donné que le bâtiment, idéalement placé en centre-ville, permettait d’avoir de forts points de vue sur des points centraux de Genosha, et notamment non loin du cabinet récemment acquis par la médium. Cabinet dont elle ne devait l’existence que, ou presque, grâce à la participation de la police d’Emmann. Son travail n’était pas sa raison de vivre pour rien, même si sa collaboration avec la police était de plus en plus douloureuse. Il était dur pour la jeune femme de garder ses distances avec Silke, alors même qu’elle devait faire équipe avec son ancien amour. Amour qui n’était d’ailleurs pas ancien, loin de là même, mais elle n’avait pas d’autres choix que de le prétendre. Pour sauver celle qu’elle aimait, pour contenter l’espèce de psychopathe qui avait jeté son dévolu sur elle. Aelys n’était même pas assurée qu’il s’agisse d’un psychopathe, incertaine quant au fonctionnement du cerveau du coupable en question. Une part d’elle voulait à tout prix se retrouver devant lui, pour lui faire payer tout le mal qu’il lui avait fait. Mais une autre part, celle qui la caractérisait tant, voulait aussi et surtout lui faire face pour mieux le comprendre. Presque pour avoir une discussion avec lui et mettre les choses à plat, comme si ça l’aiderait à passer outre ce qu’il lui avait fait alors que, dans le fond, elle savait qu’il n’en serait rien.

Quoi qu’il en soit, elle devait vérifier le tuyau qu’on venait de lui refiler. Notant l’adresse dans un coin de sa tête, l’enregistrant, sans même prendre la peine de l’écrire quelque part. Comme si, inconsciemment, elle ne voulait pas laisser de preuves. Elle ne voulait pas que le chasseur se doute de quelque chose, repère qu’elle puisse le pister, quand bien même, contradictoirement, elle se mettait en danger si réellement le filon était bon. Refermant rapidement l’appartement qui était le sien et celui de Lena, ainsi que de leur chat qui se faisait de plus en plus vieux, Aelys dévala à toute allure les escaliers. Dans une de ses mains, elle tenait son arme, acquise légalement, bien entendu, qui faisait plus office d’intimidation pour le boulot qu’autre chose. La medium était pacifiste, très peu du genre à faire feu sur qui que ce soit, même les suspects qu’elle poursuivait avec Silke. Mais avec lui, avec le chasseur, elle était forcée de se protéger, de se prévenir de ce mal qui rôdait, et qui n’avait que faire de ses croyances, de ses rituels. Il se jouait d’elle, elle n’avait d’autres choix que de prendre de drastiques solutions. Ce ne fut qu’une fois dehors, après avoir jeté un oeil éperdu à son immeuble, qu’elle souffla et qu’elle vérifia que son arme était bien chargée, prenant le temps de s’assurer qu’elle était couverte par cet objet qu’elle haïssait tant. Au fond, la mentaliste se doutait bien que si elle avait un jour à l’utiliser, à appuyer sur la gâchette, ça la briserait, d’une certaine manière. Celui qui en avait après elle le savait parfaitement, et il la poussait dans ses derniers retranchements. Il la hantait, la possédait, elle n’était qu’un vulgaire pantin entre ses mains. Et le pire, dans tout ça, c’est qu’elle en avait parfaitement conscience, et qu’elle ne pouvait réellement lutter. Ils n’étaient pas à armes égales, elle et lui. Lui avait tout, le pouvoir, le savoir. Elle n’avait rien d’autres que les indices qu’il lui laissait la plupart du temps volontairement, et les pistes découvertes ci-et-là, qui, pour la plupart, ne menaient jamais à rien.

Faisant claquer brutalement le chargeur dans la chambre de l’arme, elle glissa celle-ci dans son dos, maintenue par sa ceinture entre ses reins. Elle grimaça face au geste pourtant familier. Aelys avait plus d’une fois brandit l’arme, avait pourtant déjà pris des cours de tirs. Mais dévoiler son arme et faire feu avec étaient deux histoires bien différentes à ses yeux. La mentaliste n’était pas empressée d’avoir à presser, justement, la détente, priant même secrètement pour que jamais ce malheur ne lui tombe dessus. Elle n’eut toutefois pas la joie de s’étendre vraiment plus sur le sujet dans ses pensées, alors qu’elle jetait un oeil général autour d’elle pour ensuite se positionner derrière le volant de sa voiture. En quelques secondes, elle enclencha le levier de vitesse, et se mit en route vers la destination secrètement sauvegardée dans son crâne, en plein Emmann. Cela faisait un petit bout depuis son appartement, mais elle n’avait que faire du temps qu’elle pouvait perdre au nom de cette mission, de cette vendetta personnelle. Quel que soit le résultat, elle savait que ça en valait la peine. Elle se le devait, elle le devait à Silke, à son collègue disparu. Il fallait qu’elle vérifie, qu’elle assure de cette information transmise. Peut-être qu’un jour, en effet, elle pourrait retrouver sa vie d’avant. Peut-être qu’elle pourrait revenir dans les bras de sa bien-aimée, bien qu’elle avait tant à se faire pardonner. Elle ne saurait vraiment comment elle pourrait la reconquérir, après tout le mal qu’elle lui avait infligé, et ce, à plus d’une reprise. Mais cette idée ne la quittait jamais. C’était ce qui motivait Aelys à redoubler d’efforts pour attraper le chasseur, pour aller au travail quand bien même la simple vision de sa partenaire lui arrachait des plaintes douloureuses, pourtant tenues silencieuses.

Au bout de plusieurs dizaines de minutes, la mentaliste parvint enfin à destination. Elle ne se gara pas au pied du bâtiment à l’étage suspect en question, se plaçant à une centaine de mètres plus loin, de préférence près d’une petite rue. Si le chasseur était présent, elle ne voulait pas se faire repérer immédiatement. Bien que, dans le fond, elle doutait qu’elle soit vraiment capable de le doubler, qu’elle soit vraiment capable de lui cacher quelque chose. Etait-ce étrange si elle admettait elle-même être connectée à cette personne ? Elle ne saurait le dire, mais la medium avait ce sentiment que si cet homme, ou cette femme, s’en était pris à elle, ce n’était pas pour rien. Elle n’avait aucune preuve pour étayer son propos, mais un sentiment profond, ancré en elle, lui faisait croire que d’une manière ou d’une autre, elle et lui étaient connectés. Et ça l’effrayait autant que ça l’excitait, tant elle désirait le cerner, tant elle désirait avoir le fin mot de l’histoire. Soupirant, Aelys vérifia que l’arme reposait toujours contre elle, alors qu’elle s’éloignait de sa voiture pour se rapprocher de sa cible. En apparence, l’immeuble était ordinaire. Haut de plusieurs étages, pas loin d’une quinzaine pour être précis. Large, comme s’il recouvrait de nombreux bureaux ou appartements dédiés à de riches personnes. C’était ça qui lui avait mis la puce à l’oreille, alors qu’on lui avait transmis des dossiers précis sur des lieux en tout genre de l’île. C’était le fait qu’un étage entier soit loué à une seule et même personne, bien entendu anonyme, privilège destiné à ces inconnus noyés sous l’argent, qui l’avait titillé. Comme si son sixième sens, comme si un signe, pourtant tout sauf explicite, lui pointait la direction où aller, pour en apprendre plus sur ce qui se tramait réellement, entre elle et le chasseur.

Respirant bruyamment, Aelys attendit qu’un habitant du bâtiment ouvre la porte d’entrée pour se faufiler derrière lui. Elle était finalement dans le building, mais il lui restait à parcourir 12 étages pour découvrir le pot aux roses. S’il y avait seulement quelque chose à découvrir. Consciencieuse, bien que se lamentant intérieurement, la mentaliste choisit de passer par la cage d’escalier, jugeant qu’elle risquait de se trahir en craquant pour l’ascenseur. Elle mesura son souffle tout le long de son parcours, s’arrêtant presque à chaque étage en dressant l’oreille. Elle craignait qu’elle ne soit repérée, elle craignait qu’on ne la vende en la surprenant ainsi à se précipiter dans les escaliers. Pourtant, rien ni personne n’interrompit son ascension, alors même qu’elle avait cette sensation étrange d’être suivie. Sensation qui différait avec celle qu’elle se savait habituellement épiée, comme si elle avait attirée un nouveau prédateur sur son dos. Ignorant cette désagréable sensation, la mentaliste poursuivit sa marche, jusqu’à ce qu’une porte affiche le chiffre 12. Se figeant alors, la brune se saisit discrètement de son arme, un Taurus PT-92. Elle enleva le cran de sécurité, et patienta quelques secondes avant d’ouvrir brutalement la porte menant au niveau 12. Sur le coup, Aelys fut prise d’une piqûre d’adrénaline alors qu’elle se jeta tête la première dans le feu de l’action, avant d’être prise d’un étrange sentiment. Comme si l’accès à cet étage tant louche était beaucoup trop facile pour être normal. Fronçant les sourcils, la mentaliste avança lentement, mesurant chacun de ses pas, gardant un silence complet. Brandissant son arme de ses deux mains bien devant-elle, progressant millimètre après millimètre. Mais ce qui s’offrait à elle n’était rien qu’un étage anormalement vide, et infini, tant il s’étendait sur une surface impossible à définir. La zone était immaculée, comme si elle était en proie à une refonte imminente, avec des murs blancs et gris, la peinture en attente de finition. Des sortes de remparts intervenaient de temps à autres au milieu de l’étage, dont la paroi principale n’était composée que de vitres, donnant ainsi une vue parfaite sur l’extérieur de l’île. Aelys retenait son souffle, alors qu’elle avançait presque au ralenti, craignant à chaque fois que le chasseur ne surgisse d’un recoin quelconque, ou de derrière un meuble. Le mobilier de l’énorme pièce était par ailleurs couvert de nappes blanches, ce qui participait à l’atmosphère inquiétante du lieu. La mentaliste ne pouvait pas dire encore si l’étage ne possédait qu’une seule pièce, ou si des portes allaient miraculeusement apparaître à mesure qu’elle partait en expédition.

Ce qui était certain, en attendant, c’était ce petit son qui résonna derrière elle, et qui la fit se cacher à vive allure derrière une colonne soutenant le plafond et enracinée dans le sol. Masquant au mieux sa respiration, Aelys se surprit à trembler alors qu’elle attendait, son corps collé contre ce pilier dur, et d’un blanc à l’en rendre malade. La medium comptait les secondes, tâchant de deviner le moment où celui qui la suivrait se rendrait compte qu’il l’avait perdu de vue, et qu’il devrait s’avancer pour la retrouver. Et quand l’instant en question arriva, quand Aelys discernait les bruits discrets, de respiration ou de pas de l’inconnu, elle patienta encore, désireuse de ne laisser aucune chance à celui ou celle qui en avait après elle. Elle patienta, quelques secondes, les plus longues de sa vie, et quand une ombre se profila enfin, dépassant le rempart qui l’abritait, elle n’hésita pas. Sautant sur le côté, elle défia son suiveur de son arme à feu, la plaçant tout droit devant elle et s’exclamant : « On ne bouge plus ! » Puis, quand elle s’autorisa à mieux dévisager celle qui lui faisait face, elle hoqueta, les yeux écarquillés : « SILKE ?!? » Elle baissa légèrement son arme, rougissant de surprise alors qu’elle ajouta en bégayant presque : « Mais qu’est-ce que tu fiches ici ? »

 
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Silke M. Harfn

Silke M. Harfn
Asgardien
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Codename : Munin
Pouvoirs : - Phsychokinésie
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- Voyage entre les mondes d'Yggdrasil
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Mer 10 Jan - 11:32




I got you covered

Silkelys



Tu tournais le papier entre tes doigts, repensais à ce jour où tu l’avais vu trainer là sur ton bureau. C’était à peine le lendemain où tu l’avais revue, le lendemain où tu l’avais poussé à regret dans ses retranchements pour avoir cette explication que tu estimais mériter. Bon nombre de personne te disais de l’oublier, qu’elle n’en valait pas la peine. Mais toi, tu n’en avais aucune envie. Puis ses mots te trottaient dans la tête depuis ce jour, elle avait parlé d’une personne le nommant ‘il ‘ sur le moment, tu n’avais pas vraiment compris pourquoi elle faisait une telle fixation sur ce type. Elle avait répété qu’il ne te ferai plus de mal, et encore une fois sur le moment, tu n’avais pas compris. Tu avais été obnubilé par votre relation, par ce mal qui te rongeait à cause de ce manque et de ce vide qu’elle laissait. Tu n’avais pas écouté les seules paroles qui donnait certainement tout son sens à votre rupture, avait montré en une seule journée à quel point tu pouvais être égoïste. Tu l’avais tourmenté, pensant que tu étais la seule victime dans toute cette histoire, la seule qui avait tout perdu d’un seul coup, sans même voir la détresse de celle que tu aimais. Tu ne l’avais vu qu’à la toute fin. Mais tu avais du passer encore tes nerfs avec Krystina ce qui t’avais fais du bien. Tu avais au moins pu évacuer toute cette frustration dans cette journée. Tu avais sans doute soulé ta meilleure amie avec tes peines de cœurs.

Quoi qu’il en soit le lendemain, tu l’avais trouvé là sur ton bureau ce fameux papier. Tu l’avais ouvert et lu ce qui était écris :

Elle ne sera jamais tienne
Mais elle sera mienne

Persiste et tu mourras
Et dans la peine, tu la laisseras

Tu avais froncé les sourcils, regardé autour de toi, tu avais même demandé à des collègues s’ils n’avaient pas vu quelqu’un déposer ce bout de papier. Petit à petit, les mots avaient commencé à se lier entre eux, ces mots auxquels tu n’avais pas vraiment prêter attention la veille. Tu avais retourné ses phrases dans tous les sens, te posais des questions sur cette personne, ce qu’il avait en commun avec Aelys. Car tu ne voyais que cette solution, cette seule possibilité sur les mots étranges de ton ex et ce mot. Plus encore, tu ne pouvais t’empêcher de voir un rapprochement avec votre propre rupture. Les mots de la brune te revenaient à l’esprit jour après jour « je ne le laisserai pas faire. » Puis tu fourrais ce bout de papier dans ta poche, repartant dans tes dossiers ou du moins, tu essayais. Cela devenait une obsession, tu voulais comprendre, en quoi cette personne était responsable de votre douleur. « Je t’assure que je fais ça… Pour nous deux. Pour toi. …. Non ! Je refuse de te perdre encore une fois ! » . Tu l’avais regardé dans ce commissariat, garder le silence sur ce simple petit mot sans trop savoir pourquoi.


Peut-être parce que tu étais encore dans, se floue dont tu n’avais pas encore de réponse. Où tout simplement parce que tu comprenais la cruauté que cette personne infligeait à l’être aimer. Cela était sans doute une manière de la soutenir dans cette décision qu’il vous avait imposée. Car cela ne faisait aucun doute que ta vision des choses avait changer en recoupant le peu d’information que tu avais. Pourtant, tu l’avais toujours su au fond de toi tes âmes sœurs n’avais jamais voulut de cette séparation, ce il lui avait forcé la main d’une manière ou d’une autre. Mais pourtant, tu voulais lui dire que tu comprenais, que tu savais, lui dire que quoi qu’il arrive, tu l’attendrais et que tu ne pourrais en aimer une autre. Tu aurais voulut qu’elle sache que cet amour que tu éprouves pour elle était immuable et qu’un jour vous vous retrouveriez encore une fois dans les bras de l’une et l’autre. Tu aurais voulu lui dire tout ceci, alors que tu la voyais se pencher chaque jour sur vos dossiers. D’ailleurs par moment, tu ouvrais les lèvres prête à lui dire tous ces mots, mais au lieu de cela, tu lui proposais un café. Si bien qu’elle ait pu croire que ce breuvage était devenu ta nouvelle droguer et que tu ne savais plus t’en passer.

D’ailleurs, en ce moment, tu portais ton gobelet de café à tes lèvres, hésitant encore à sortir de cette voiture pour voir celle qui occupait tes esprits et tout lui avouer. Tu ne savais si devais lui dire, après tout, elle n’avait pas voulu t’en parler clairement, peut être pour te protéger, pour ne pas que tu te lancer dans une enquête ou tu risquais ta vie plus que d’habitude. Alors tu te laisses tomber contre le dossier de ton siège de voiture, soupirant longuement, regardant pour l énième fois ce bout de papier et murmurant ce poème comme s’il s’agissait d’une litanie, fronçant les sourcils te demandant « Dans quoi tu t’es fourré, Aelys ? ». Puis tu rapportais ton attention sur le bâtiment de ta belle, prête à démarrer ta voiture te disant que tu lui en parlerais quand elle sera prêtes, quand elle t’avouera ce qui est en train de se passer ou qu’elle ai compris pourquoi il lui accordait tant d’attention. Mais la voilà qui sort, avec cette expression que tu connais que trop bien, te rappelant de ces fois où tu l’as vu arrivé au commissariat apprenant que tu as couru après un suspect et que tu t’étais retrouvé légèrement blessé. Dans ces cas-là, tu t’en étais toujours sorti après l’avoir laissé te dire que tu devais faire plus attention et que tu lui répliques qu’elle était sexy avec cette expression sur le visage.


Mais aujourd’hui, cela n’avait rien avoir, tu n’avais pas été blesser ou avait couru de manière imprudente après un suspect. Non, elle partait de son côté prenant sa voiture et démarrant. Ce n’est donc pas étonnant que tu la suives et les filatures ça te connais. Tu respectes toujours une certaine distant, d’ailleurs, tu as attendu un peu avant de démarrer, laissant une voiture ou deux devant toi pour qu’elle ne puisse pas te repérer. Tu la suis jusqu’à un vieux bâtiment te gare dans autre rue et continue à la suivre. Mais dans le doute, tu sors ton arme juste au cas où. Cela est étrange, tu avais toujours été prête à la suivre ou qu’elle aille, si elle t’avait demandé de toute plaque pour la suivre autre part, tu l’aurais sûrement fait, même si cela aurait signifié abandonner tes propres recherches. Mais tu n’aurais pas cru devoir la suivre pour une raison obscure. Car des questions, tu t’en posais. Tu te demandais pourquoi elle était là, qu’est ce qu’elle pouvait bien chercher dans cet endroit qui semblait abandonner. Tu as ce réflexe de sortir ton arme, sûrement par habitude, tu avances doucement, essayant de retrouver Aelys. Ton regarde se poser sur chaque recoin derrière chaque colonne, tu avances prudemment, restant sur tes gardes pour déceler le moindre mouvement.


Puis tu l’entends crier de ne plus bouger arme pointée sur toi, tu l’entends s’étonner de te voir. Tu lui retournes sa question, car sa présence était tout aussi étonnante « Et toi, je peux savoir ce que tu fais ici, surtout avec ça ? » Tu pointes l’arme qu’elle a en main, savant très bien qu’elle n’aimait guère s’en servir. Tu sais que pour elle prendre une vie n’avais jamais été une option. Alors pour la voir avec cette arme en main, prête à servir, tu commençais à te douter de la raison de sa venue ici. Tu ne lui cache donc pas que tu étais venue la voir et que tu l’avais suivis « … Je t’ai vue partir de chez-toi avec ce visage que tu as là. Et quand tu as cette mine, c’est qu’il y a quelques choses qui ne va pas. » Oui, tu connaissais la belle, pour certaines choses, tu n’avais pas besoin de lui arracher des informations. Tu savais comment elle réagissait, ce qui était capable de la faire bondir ou encore de la faire rire « Tu me la faisais souvent, je ne faisais pas assez attention durant une enquête et que je courrais après des suspects. Et tu as toujours cette petite ride au milieu du front » Tu montres sur ton visage l’endroit où elle se situe, sans ajouter que tu as avais toujours trouver cela sexy sur le visage de la mentaliste, évitant avec soin toute phrase qui aurait pu vous mettre mal à l’aise. Mais tu laisses après cette phrase un léger silence. Pour reprendre en prenant une grande inspiration et rajoutant pour changer de sujet et évité de partir dans cette nostalgie qui avait le don de vous plonger dans cette tristesse insupportable. Tu tournes autour de toi-même regardant les lieux « Alors qu’est ce que tu fais ici ? Et ne me dit pas que c’est pour une enquête.» Puis tu reviens sur son visage avec un léger sourire pour lui faire comprendre que ce n’était pas la peine de lui trouver une excuse.



Shacka HouseOf(M)

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Aelys Cantela

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- des cicatrices, tracées sinueux et en forme de demi-lunes, sont apposées sur tout le corps d'Aelys. Deux sont plus luisantes que les autres, une au niveau du cou et au niveau du poignet. Les autres sont entièrement réparties sur son corps.
- Les cicatrices de morsures et griffures des loups et d'Alaric, avant-génosha, ont poussé Aelys à adopter un style pour le moins original. Son bras droit entièrement couvert, à l'inverse du gauche, et son cou toujours orné d'un foulard, par tous temps et toutes saisons.
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Ven 19 Jan - 9:45

I got you covered

Silke and Aelys

The devil whispered in my ear : "you're not strong enough to withstand the storm". Today I whispered to the devil's ear : "I am the storm".


 
Son coeur battait à cent à l’heure, ses bras tremblaient, le poids de l’arme pesant un peu trop dans ses mains. Elle affichait encore ce regard éberlué, Aelys, alors qu’elle découvrait la personne qui lui faisait face. Celle pour qui elle était prête à tout, même à renier son amour si ça lui garantissait la vie sauve. Silke. Elle était là, elle la pointait aussi de son arme, quoi qu’elle l’avait baissé aussitôt à sa vue, alors que la mentaliste tenait encore la sienne bien levée, droit devant elle. Il fallait dire qu’elle ne s’attendait certainement pas à ce que son ancien amour la suive, à ce qu’elle la retrouve en ces lieux forts énigmatiques et dont l’aura puait allègrement le danger. Il lui fallut quelques longues secondes, à Aelys, avant de se reprendre. Avant de secouer la tête, l’air toujours aussi hébétée, et de baisser sa garde, son arme visant désormais le sol. Elle n’en revenait pas, la mentaliste. Piégée, une nouvelle fois, par celle qui détenait son coeur. De nouveau seule avec elle, ou presque. Et la jeune femme doutait que ce soit pour le pire comme pour le meilleur. « Je… » Il était assez piteux, pour un mentaliste expert, de se montrer ainsi pris au dépourvu. Mais c’était pourtant le cas avec Aelys, qui avait depuis longtemps perdu ses habitudes de se contrôler en présence de la belle flic. Elle avait été bien trop charmée par elle pour ça, elle s’était abandonnée bien trop souvent, et toute entière, dans ses bras pour devoir désormais recouvrir une carapace de fer. C’était pourtant ce à quoi l’obligeait son chasseur, au détriment des sentiments des deux amantes, qui peinaient à se regarder en face depuis leur dernière confrontation.

Et justement, Aelys détestait cette idée de devoir affronter à nouveau l’être aimé, alors qu’elle était interrogée. Une sensation désagréable, dont elle ne pouvait échapper pourtant. Elle se savait coupable, la médium. Coupable d’aimer, coupable de devoir abandonner. Ce qui n’était pas le cas de Silke, qui la connaissait mieux que personne, et qui le lui prouvait, encore une fois. Encore et toujours. Parce qu’elles étaient liées, parce qu’elles avaient toujours été synchronisées, qu’Aelys le veuille ou non. Et si elle avait toujours aimé ça, cette complicité naturelle, cet ensemble qu’elles formaient jadis, désormais, la mentaliste détestait cette proximité absente, qui n’existait que par les attentions de plus en plus distantes de la flic. Chacune obligée à se regarder de loin, à s’aimer en maudissant l’univers entier. « Silke, tu n’avais pas à me suivre. » La phrase sonna plus froide, plus sèche que voulu. Aelys tentait toujours de maintenir ces apparences trompeuses, ces faux-semblants qui brisaient son coeur un petit plus chaque jour. Encore là, devant le fait accompli, elle faisait front, elle tenait bon. Si le chasseur était dans le coin, il ne fallait pas qu’il croit qu’elle était encore éperdue de cette amante, de celle qui était l’élue de son cœur. Dieu seul savait ce qu’il pourrait infliger de plus à Silke, et la medium n’était pas prête à la voir souffrir. Pas encore une fois. « Cette mine... » t’est juste réservée, mourrait-elle d’envie de dire, de confesser. Cette grimace soucieuse, elle ne la laissait transparaître sur son visage que lorsque l’être aimé était concerné. Un aveu qu’elle ne pouvait toutefois admettre alors qu’elle était sur une piste relativement menaçante et menacée. « … est juste ma tête habituelle quand quelque chose me préoccupe. » Mensonge, un de plus. Mais un peu plus, un peu moins, qu’est-ce que cela changeait au bout du compte ? Elle mentait sciemment à son ex-amante, et ce pour la protéger. Et elle continuerait indéfiniment, jusqu’à ce que celle-ci soit définitivement sauve.

Son apparente froideur ne put, malgré tout, durer encore longtemps. Il lui était impossible, à la jeune femme, de ne pas craquer devant les intentions encore intenses de Silke. Elle savait pertinemment pourquoi la flic continuait à la suivre, à s’inquiéter pour elle. Aelys mentirait si elle prétendait ne jamais regarder sa belle, de près ou de loin. Elle mentirait si elle disait ne pas accourir quand la voix de la flic retentissait, furieuse, au boulot. Ne pas se cacher, collée contre un mur, écoutant parfois certaines de ses paroles juste pour que sa voix pénètre son coeur, ne serait-ce que quelques secondes par jour, quand bien même les deux femmes faisaient de leur mieux pour s’éviter, quand elles n’avaient aucune enquête nécessitant leur regroupement. Elle mentirait, Aelys, si elle disait ne pas être prête à tout plaquer à la demande de Silke. Oui, elle ferait beaucoup de choses par omission, Aelys, mais seulement par amour. Un amour encore partagé qui avait le don de la faire fondre, malgré toutes ses barrières levées. « Mais c’est vrai que tu étais bien bornée, à ne pas m’écouter quand je te disais d’arrêter d’y aller à la frontale. » Un rire, bref, nerveux, fit suite à cette déclaration. Pourtant, l’heure n’était pas à la nostalgie. Elles ne pouvaient pas, n’avaient pas le droit de retomber dans un passé pas si lointain que ça. Être assaillie de souvenirs douloureux ne faisait pas partie de l’objectif ce jour. Et l’une comme l’autre le savait très bien, alors que l’Inspecteur insista. Elle attendait des réponses, des réponses qu’Aelys ne pouvait décemment pas lui donner. Bien qu’elles étaient toutes les deux dans la même galère. A nouveau réunies, à tort et à travers. Elles avaient toujours fonctionné comme ça, après tout. Et ce n’était pas leur rupture forcée qui allait changer ça, quoi qu’elles en pensent, quoi qu’elles tentent.

Aelys soupira, se sentant obligée de rendre les armes. A moitié, du moins. Parce qu’une de ses mains serrait violemment le taurus qu’elle tenait encore, tandis que l’autre faisait signe à Silke de la suivre. Elle était là, désormais, la flic. La mentaliste ne pourrait la faire partir, ne pourrait la virer, elle le savait parfaitement. Alors autant qu’elle soit son renfort, pendant qu’elle se composait une histoire un tant soit peu plausible. « Crois-le ou non, c’est pour une enquête. » Le début de sa confession sonna maladroit, mais le visage de la mentaliste demeurait impassible tandis qu’elle se giflait mentalement. « Disons qu’elle est non-officielle. La police n’y est pas mêlée. » Demi-vérité, qui pourrait presque laisser entrevoir de l’espoir à Silke. Celui qu’elle se confie enfin, qu’elle mentionne le chasseur qui les séparait. Mais Aelys ne pouvait pas, pas encore. Pas maintenant, alors qu’elles pouvaient être dans l’antre du loup, alors qu’il pouvait se débarrasser de l’être aimé juste sous ses yeux. « C’est un client de mon cabinet. Il est persuadé que son cauchemar rôde dans cet étage. » Mots choisis à la perfection, mensonge composé au fur et à mesure que les secondes s’écoulait. Ecoutait-il, le chasseur ? Voyait-il Aelys tenter de préserver son âme-sœur de ses griffes acérées ? « Tu sais comment se passe mes affaires, comment ça peut tourner parfois. » Les deux femmes avançaient encore plus, s’enfonçant dans cette immense pièce. La mentaliste s’empêtrant dans un jeu dont elle se savait emprisonnée, de plus en plus par sa propre volonté. Juste pour l’être aimé. « Il pense être observé. Sa femme a été agressée il y a peu, juste au pied de cet immeuble. Son chat a été écrasé il y a quelques jours à peine, pile dans la rue qui mène à ce bâtiment. Il est persuadé que tout est lié, que sa némésis se trouve ici. Il m’a demandé mon aide et... » Aelys hésita. Jetant un regard à celle pour qui elle ferait tout et n’importe quoi. Même lui mentir ouvertement. « J’ai accepté. Tu sais comment je suis » ajouta t-elle en baissant la tête. Elle était triste, la médium. Abattue, et cette fois-ci, elle ne chercha pas à masquer la douleur qui s’afficha sur ses traits. Parce qu’elle se détestait, en l’instant. Elle se haïssait pour imposer pareille atrocité à celle qu’elle aimait tant. Silke était prête à voler à son secours, et tout ce qu’elle lui balançait, c’était des foutaises. Des foutaises si grotesques qu’elles en étaient pourtant plausibles. Parce que son ex-amante savait comment marchait Aelys, savait ce qu’elle pouvait croiser tous les jours à son cabinet. Sa profession de mentaliste et medium amenait plus d’un énergumène sur sa route, mais dans sa bonté d’âme naturelle, Aelys les accueillait tous à bras ouverts. Désireuse d’aider, de répandre le bien à sa manière, même si cela impliquait qu’elle se détruise pour ça. Même si cela impliquait qu’elle soit moquée publiquement pour ses prises de positions parfois risquées. Qu’il était dur de communiquer avec des forces qui nous dépassait, de croire en quelque chose que les gens ne pouvaient comprendre. Qu’il était dur d’être Aelys Cantela.

Et encore plus à cet instant, alors qu’un bruit résonna. Un bruit si infime, que lorsqu’elle l’entendit la première fois, Aelys crut avoir rêvé. Mais lorsque le son se reproduisit une deuxième fois, elle n’hésita pas. Plaquant la flic contre la colonne la plus proche, Aelys et Silke se retrouvèrent collée l’une à l’autre, la medium pointant son doigt sur ses lèvres à l’intention de la flic. Son souffle se faisant saccadé alors que sa poitrine cognait contre celle de l’Inspecteur, alors que leurs respirations pouvaient s’entremêler, depuis leurs positions inconfortables.  La main tremblante d’Aelys était posée contre les épaules de la flic, la maintenant contre ce rempart, la bloquant malgré elle de son corps. Pour sa protection, comme s’il lui appartenait d’être le bouclier de Silke. Le chasseur, le suspect, était peut-être dans cette pièce, elles l’avaient toutes deux entendues. Elles avaient toutes deux signalé leurs positions également, ce qui les obligeait ainsi à se cacher, en prévention d’une quelconque attaque. Et pourtant, malgré tous les dangers qui régnaient, malgré cette menace pesante qui pouvait se manifester à tout instant, Aelys n’arrivait qu’à faire une seule chose : se perdre dans le regard de la flic, la désirer du plus profond de son coeur. Incapable de quitter ses yeux ancrés aux siens, n’ayant absolument aucune envie de décoller son corps du sien. Amour trahi qui recommençait, coeur qui battait à l’unisson, corps qui reprenait leur union. Aelys était mal, souffrant de cet amour incompatible. Mise à terre par cette femme qui avait toujours été l’unique, qui la mettait dans tous ses états. Même en pleine mission, même alors que le monstre en personne rôdait dans les environs, elle n’avait d’yeux que pour elle, Aelys. Que pour Silke, qu’elle devait pourtant éloigner d’elle-même. Parce qu’elle était le mal suprême, la tentation inavouée, qui pouvait les briser toutes deux. Qui pouvait les tuer, à petit feu.

 
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Silke M. Harfn

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Dim 28 Jan - 21:45




I got you covered

Silkelys



Le destin pouvait être cruel, lui qui s’évertuait à vous réunir tout les deux, vous forçant à vous aimer sans pouvoir vous touchez, à vous, observer à la dérober. Le destin cruel, de te faire accourir pour cette femme qui essaye de toutes ses forces de te tenir éloigner d’elle pour une raison obscure. Tu la regardes, sans dire un mot, tu ne faisais que cela depuis des jours, même si tu avais voulu tant de fois lui dire que cette obscurité, à laquelle elle tient tant, commençait doucement à s’éclairer. Tu ne relèves pas cette froideur dans son ton, tu regardes juste autour de toi lui disant sur un ton détaché « Surement… » Ton cœur souffre de pouvoir être près d’elle, pouvoir contempler chaque trait de son visage, sans pouvoir la toucher. Toutes les deux souffre de cette distance, alors que vous êtes si proche l’une de l’autre.

Tu retournes ton regarde sur elle, un sourire léger et nostalgique se dessiner sur tout visage, face à cette hésitions dans cette réponse, la laissant finir sa phrase. Tu la regardes un instant sans rien dire laissant une silence pensant s’installer. Tu laissais ton esprit vagabonder sur chaque trait de la mentaliste, plongeais dans ton regard dans ses yeux noisette parsemé de vert. Tu avais toujours aimé t’y perde, et ce dé le premier jour, tu avais tous aimer dans cette femme en un seule regard. Bon nombre d’écrivains on parler d’amour, certain avait écrit sur cet amour fou, d’autre sur ces amours passionnelle et un des plus connues sur la douleur qu’elle peut provoquer. Mais ton amour à toi était tous ceux-là, à la fois, tu l’aimais avec passion, l’aimais d’un amour fou et vivant cela dans une douleur indescriptible. Pour toi, cela était une torture de subir cela, à cause d’une personne. Ou du moins, c’est ce que tu supposais, cela devait être une torture pour elle de renier ce qu’il y avait entre vous. Rien que cette pensé assombris ton regard que tu détournes. Mais à sa dernière réflexion sur ton caractère têtu, tu laisses échapper un rire léger, lui répliquant, alors que tu continues à regarder aux alentour « Tu es aussi têtu que moi.» Toi et elle, vous vous complétiez, tu l’avais toujours su et tu le savais encore. Mais pensez à tout ceci te mine, surtout en présence de ta belle. Alors tu préfères changer de conversation.

Tu te concentres donc sur cette affaire qui l’amène ici, tu l’écoutes raconter son histoire sans l’interrompre. Tu ne peux t’empêcher de faire une certaine similitude avec ce qui t’étais arriver. Toi qui avais été touché, toi qui avais été à l’hôpital. Ton regard s’assombrit encore, ta main se porte sur ta poche où tu as rangé, tu pousses un soupir silencieux. Tu regardes son dos, as envie d’attraper son bras, pour la faire se retourner. Tu as envie de lui dire que tu savais, que tu comprenais, tu avais envie de lui dire qu’enfin de compte ta souffrance n’était sûrement rien comparer à la sienne. Tu voulais même t’excuser pour tout le mal que tu lui causais. « Aelys…Non rien »
Tu haïssais aussi cet homme de lui imposer une telle chose, haïssais tout ce mal qu’il était capable. Tu voulais le retrouver, lui faire endurer ce que vous enduriez toutes les deux. Ton regard se fait douloureux, mais tu ne veux pas qu’elle voie cette expression sur ton visage. Alors tu la chasses essaye de reprendre un visage neutre. Tu reprends tes attitudes d’inspecteur, commençant à lui poser des questions sur son affaire « Tu as des témoins ? Quelqu’un qui a vu cette personne et vérifier dans le passé de ton client qui pourrait lui en vouloir ? Ou quelques choses de l’agresseur a laissé ? » Tu lui demandes si elle a vérifié les alentours, voir s’il n’y avait pas de caméra dans le coin qui aurait pu film la scène. Tes réflexes de policière reprends le dessus, tu pointes ton arme devant toi, sort même la petite lampe de poche, tu as toujours en ta possession.

Ainsi, tu ne penses plus à ce mot, ne pense plus à cette souffrance qu’on vous fait endurer. Tu te concentres sur ce lieu, sur cette affaire qui occuper l’être aimer. Mais il y a une chose que malgré tout, tu n’aimes pas, c’est de la voir avec cette arme entre les mains. Tu crains qu’elle doive s’en servir, et qu’elle ne puisse pas se pardonner si malheur arrive à celui qui sera de l’autre côtés. Car tu la connais, tu sais à quel point cette femme n’est que bonté, et douceur. Alors, tu sais qu’elle ne pourrait s’en sortir indemne si elle devait s’en servir. Tu voudrais lui dire d’ailleurs de ranger cette arme, de te laisser prendre cette responsabilité. Qu’elle n’aurait pas à endosser un malheur de plus si les choses se venaient à dégénérer.

Un bruit survient et tu es sur le qui-vive, balayant l’endroit de ta lampe torche en quête de la provenance. Puis vient un second et là tu n’eus pas le temps de réagir, sauf de baisser ton arme, que ta bien-aimée vient te plaquer contre une colonne. Ton regard est grand ouvert, face à elle, tu sens qu’elle est à cran, sens cette main tremble contre ton épaule. Tu ne peux t’empêcher de sentir ton regard s’attrister face à cette réaction, tu te dis que tu n’aurais peut-être pas du là suivre, qu’elle ne serait pas autant sur les nerfs si tu n’avais pas été là. Encore une fois, tu nuis à celle que tu aimes pourtant de tout ton cœur. Pour elle, tu étais prête à te jeter dans le feu de l’enfer. Elle te fait signe de se taire, de toute manière, tu n’avais aucune envie de dire quoi que ce soit. Tu attends quelques secondes, tends l’oreille pour entendre si un autre bruit se fait entendre. Tu sens son corps contre le sien, as une vie folle de la serrer contre toi et de la rassurer, car cette main tremblant te perturbe plus que tu ne laisses paraître. Tu plonges ton regard dans le sien, sens son souffle sur toi. Tout est réuni pour que tu craques encore une fois. Cette menace semblait si dérisoire face à l’être aimer qui se trouvais en face de toi et tu ne savais comment t’en sortir. Tu te laisses aller à un geste. Au début voulant prendre son visage dans ta main afin de la rassurer. Mais tu te ravises, avec une difficulté atroce, tu lui prends la main, arrêtant avec douceur ses tremblements, voulant la rassurer l’abaisse doucement lui murmurant «Je n’ai rien, ça va.» Comme pour lui dire qu’elle peut arrêter de trembler. Tu veux la rassurer, qu’elle cesse de s’inquiète ainsi, car tu sais qu’il n’y avait rien de pire dans ce genre de situation. Tu lui redis pour qu’elle puisse s’en convaincre « Je vais bien. ». Tu voudrais faire plus, la rassurer comme tu en avais l’habitude, mais ce n’était ni le lieu, ni l’endroit. Tu n’aurais pas du là suivre, c’est ce que tu continues à te dire. Car tu voudrais continuer à plonger ton regard dans le sien. Et la voir dans cet état, cette main tremblant, cette peur dans ses yeux, te brise le cœur et attises ta haine. Pourtant, tu voudrais rester là, à la contempler, continuant à plonger ton regard dans les siens, sentir ce corps contre toi de toute les manière possible, tu voudrais encore une fois sentir ses lèvres contre les tiens. Cette situation, était pour vous deux une torture cruel.  

Tu attends encore un peu, pour voir s’il y avait encore du bruit, regarde en vitesse derrière cette colonne, veillant à ne pas trop te montrer, puis prenant ton téléphone pour le mettre sur la vidéo et film ce qui vous entourait. Mais il n’y avait personne. Parfois, la technologie avait son utilité. Tu poses tes mains sur ses épaules et avec douceur, tu la fais reculer te séparant de cette tension qu’il y a entre vous, vous donnant un peu de répit à toutes les deux. « C’est bon… Garde ton arme en l’air. » Tu rajoutes alors, sur un ton doux, qui ne se voulait pas brusque, te retenant de prendre son visage dans ta main, à la place, tu prends ses mains qui tremblaient. « Mais ta main doit être sûre. Si ta main tremble tu nous met toutes les deux en danger. » Ce n’est nullement un reproche ou peut être que si, mais tu voulais juste qu’elle se reprenne pour qu’elle puisse continuer. Tu veux repartir sur ce qui vous occupait, tu veux oublier ce tremblement cette attitude qu’elle venait d’avoir. Car tu sais que tu ne pourrais pas y faire face de nouveau. Tu n’avais pas envie de la laisser, même si tu te demandes si cela ne serait pas mieux. Mais tu n’en fais rien « Bon, dis-moi ce que tu as déduit de ce gars qui a l’air un peu déranger. » Tu avais toujours été désarmé face à sa tristesse, avait toujours eu ce sentiment de révolte si une personne osait lui faire le moindre mal. Même si elle se cachait derrière ses talents de mentaliste. Tu n’aimais pas la voir dans un tel état et continuais à maudire intérieurement l’homme au poème.



Shacka HouseOf(M)

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Aelys Cantela

Aelys Cantela
Humain modifié
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A savoir :
- des cicatrices, tracées sinueux et en forme de demi-lunes, sont apposées sur tout le corps d'Aelys. Deux sont plus luisantes que les autres, une au niveau du cou et au niveau du poignet. Les autres sont entièrement réparties sur son corps.
- Les cicatrices de morsures et griffures des loups et d'Alaric, avant-génosha, ont poussé Aelys à adopter un style pour le moins original. Son bras droit entièrement couvert, à l'inverse du gauche, et son cou toujours orné d'un foulard, par tous temps et toutes saisons.
Codename : Moodybloon
Pouvoirs : Chamane : connaissance des plantes, qui lui permet de préparer des potions aux aspects guérisseurs.
Communication et lien sacré avec l'au-delà et l'esprits des morts.
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Vampire : force surhumaine - Guérison accélération, régénération - jeunesse apparente éternelle -
Pouvoirs surnaturels : hypnose sur les humains - forme d'une louve ou chauve souris - peut demeurer au soleil grâce à ses connaissances en tant que chaman.
Faiblesse : ne peut entrer chez quelqu'un sans y être invité - aversion envers ail et signes religieux - soif de sang incommensurable - peut être tuée par un pieu en bois ou en argent s'il lui transperce le coeur.

Emergence :
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Sam 10 Fév - 23:14

I got you covered

Silke and Aelys

The devil whispered in my ear : "you're not strong enough to withstand the storm". Today I whispered to the devil's ear : "I am the storm".


 
Ces mensonges, à profusion. La medium rechignait à trop en dire, mais elle se devait de contenter celle qui savait tout d'elle, ou presque. L'éloigner d'elle, la rayer de sa vie, cela avait constitué la chose la plus difficile à accomplir de toute son existence. La tâche avait été tellement ardue qu'au bout du compte, Silke ne cessait de lui revenir. Comme si elle lui était promise, malgré tout, malgré le chasseur qui rôdait dans l'ombre. Il n'attendait qu'une seule chose, celui-là. Fondre sur Aelys, déceler sa moindre faiblesse pour la briser à petits feux. Processus déjà entamé, blessure déjà engrengée. Plus le temps avançait, et plus la mentaliste se perdait. Reniant tout ce qu'elle était, cet être sacré qui la constituait, au profit d'un monstre sans nom et sans visage. Et qui la poussait, encore et toujours, dans des ténèbres qu'elle avait toujours combattu avec véhémence. Désormais, elle n'avait d'autres choix que de les embrasser, que de ne faire qu'un avec eux pour survivre à cette malédiction que l'inconnu lui imposait. Se plongeant consciemment dans un jeu dont elle se savait quasiment perdante. Mais la brune ne pouvait abandonner. Pas avec la flic à ses côtés. Pas alors que la vie de tant d'être aimés reposait entre ses mains ; ses mains si assurées en temps normal, qui paraissaient si fragiles aujourd'hui.

Alors mensonge, c'était la seule option viable. Aussi bien pour préserver Silke qu'elle-même du chasseur. Même si le danger était leur quotidien, la medium ne pouvait faire autrement. Dans son esprit rendu incertain de la voie à suivre, elle ne voyait que cette faible lumière, composée de ses propres mots mensongers. L'évasion, l'omission, c'était la seule chose qui maintenait l'être aimé en dehors des profondeurs dans lesquelles se plongeait la mentaliste. Même si cela impliquait de détruire son âme, morceau par morceau, Aelys n'hésitait plus à franchir des limites qu'elle s'était toujours imposé jusqu'à ce jour. Parce qu'il n'était plus question de s'en tenir à ses principes, et cela, elle l'avait compris, bien trop tardivement. Regard fuyant, lèvres tremblantes, les termes s'échappaient de sa gorge nouée, inventant une enquête aux circonstances troublantes. Tellement de proximité avec l'être aimé, tout comme cette affabulation qui tirait ses origines de sa propre situation. La femme du client n'étant autre que Silke, blessée par balle. Le chat écrasé représentant son propre matou malade. Tout mourrait autour de la belle, tout se fanait. Son monde ne tournait plus rond et même ses propres paroles étaient teintées d'un goût amer, absorbé par le chasseur dont elle n'avait même plus la force de fuir. Parce que son destin était scellé à cet homme qu'elle ne savait vraiment qualifier. La justesse de ses mots habituelle devenant désormais confuse et douteuse. Tout était faux aujourd'hui, plus rien n'avait de sens. Depuis que le chasseur avait fait son entrée en scène, Aelys n'était plus qu'une simple spectatrice de sa propre vie.

Duperie, gobée ou non, dans tous les cas, la flic n'en laissa rien paraître. Rehaussant cette étiquette d'inspecteur, jouant son rôle à la perfection. Posant des questions, digne d'une professionnelle, d'une expert qu'elle était à n'en point douter. Un soupir franchit les lèvres asséchées de la brune, désolée de devoir s'enfoncer dans ce demi-mensonge, dans ce conte qui reposait sur l'existence d'un seul être en ce monde. Pourtant, quelques secondes plus tôt, l'ex-amante semblait sur le point de dire quelque chose, de prononcer des mots qui n'avaient rien à voir avec cette prétendue affaire. Mais le visage de Silke, éclairé un court instant, s'était fermé, pour ne laisser apparaître que ces traits impassibles, un air qu'affichait si bien la mentaliste pour masquer ses propres émotions. Alors elle-même avait joué l'indifférence, simulant avec assiduité. Elle n'avait rien vu, rien entendu, c'était bien plus simple ainsi. Pour elles deux, pour elles seules. Il n'était plus question de prévenir plutôt que de guérir. Il était question de mentir pour vivre. Pour survivre. Tout, plutôt que d'assister à la perte de l'être aimé, plutôt que de pleurer un envisageable défunt. Alors, elle se reprenait, la medium. Chuchotant des réponses improvisées au fur et à mesure qu'elles avançaient sur ce sol qu'elle savait être hostile. « Un seul témoin, mon client en personne. » Elle-même, la seule à même de prouver l'existence du chasseur. « Bien sûr, j'ai suivi la procédure habituelle. Je te rappelle que j'ai eu une bonne partenaire pour m'apprendre les ficelles du métier. » Clin d'oeil, malgré elle. Naturel, parce qu'elle ne pouvait décemment pas maintenir une froideur perpétuelle entre les deux femmes. Et aussi, parce qu'elle disait vrai. Medium par passion, mentaliste de profession. Jamais elle n'aurait pensé finir par adopter un comportement de policier. Ce qu'elle était presque, désormais. « Mon client n'a rien à se reprocher, du moins rien ne montre qu'il n'ait fait quelque chose de rédhibitoire dans sa vie. » Non, décidément, Aelys n'arrivait pas à comprendre pourquoi elle était la cible choisie. Passée sa vie au peigne fin n'avait pas suffit. Aucune réponse, aucune solution.

Ou quelque chose que l'agresseur a laissé ? Question finale, réaction brutale. Ses poings se serrèrent malgré elle, jusqu'à en blanchir ses phalanges. Le poème lui revenant en tête lors du fameux appel. Silke à terre, et elle qui se retrouvait avec des rimes dans les mains. Message qui déclarait une possessivité animalière, qui conjointait avec des conséquences monstreuses. Message qui avait fini par se multiplier, au point de devenir des annonces quotidiennes, toutes plus farfelues, et pourtant travaillées, les unes que les autres. Mais le premier, les phrases alignées, jamais elles ne cessaient de la hanter. "Il est tombé, ton être aimé. [...] Qu'elle ne te touche pas, ou elle en pâtira. Encore une fois." Peur malade, celle de perdre à nouveau, pour de bon cette fois-ci, celle qui faisait battre son coeur. Chose qu'elle ne pouvait se permettre, qu'elle n'accepterait tout bonnement pas. Qu'elle ne se pardonnerait jamais. « Une note. Un message qui déclarait une captivité imposée et inexplicable, juste après l'agression de sa femme. Mon client dit ne pas comprendre cette manifestation soudaine. Comme si la personne avait eu vent de son existence du jour au lendemain, et avait décidé de la faire sienne. » Ne pas se mêler les pinceaux, ne pas donner au chasseur une raison de l'éliminer du tableau. « De le faire sien. » Reprise maladroite, elle se mélangeait, entre son client et sa propre personne. Les deux ne faisant qu'un. Elle distillait, quasiment volontairement, des détails sur sa propre histoire. Ne voulant pas que Silke comprenne, mais ne voulant pas non plus la laisser dans l'ombre, se moquer ainsi d'elle. Cette situation devenait de plus en plus invivable à mesure que les secondes s'égrenaient, que sa langue lui brûlait. Laisser la vérité éclater était une option, seulement pas la bonne à ses yeux. Alors continuer, à prétendre, à inventer, à sous-entendre. C'était ce qu'il y avait de mieux à faire, Aelys en était persuadée.  

Et puis ce son. Répété. Cette peur, suprême, de la perdre. Que l'écho d'un déclic, d'une détente pressée, résonne soudainement et lui arrache l'être aimé, juste sous ses yeux. Elle n'avait pu retenir sa frayeur de se manifester alors qu'elle avait plaqué Silke contre le premier rempart venu. Avait-elle trop joué avec le feu ? Ses mots faux résonnant bien trop avec le vrai ? Sa crainte était justifiée, parce qu'elle se savait surveillée. A chaque instant, elle pouvait sentir l'haleine fétide du monstre sur son épaule, comme si elle venait la caresser dans une délicate brise, qui n'avait de délicat que cette métaphore, qui ne savait en réalité que la faire frissonner. De dégoût comme de chagrin, de froid comme d'effroi. Elle était puissante, l'ombre du chasseur, à ainsi l'ensevelir de sa noirceur. Soudain, cette main, qui la calmait, sur le moment. Immobilisant son bras agité. Ce regard qui s'ancrait au sien pendant que des paroles pénétraient son ouïe affinée. La voix de la flic tranquillisant peu à peu Aelys, alors qu'elles finissaient par quitter leur position inconfortable. Soufflant pour évacuer la tension. « Je... » ne veux pas te perdre.  Pas ici, ni ailleurs. « ... suis désolée. Je suis un peu trop aux aguets. » Et comment qu'elle l'était. Parce qu'il rôdait, elle le savait. Elle pouvait le sentir, son odeur imaginaire suintant dans tout le bâtiment. Il était là, et il voyait. Il était témoin de ses erreurs, de sa tentative de s'émanciper de son fardeau. Aelys ne pouvait avouer, elle était avertie. « Ne t'en fais pas. » Raffermir sa prise sur l'arme, se préparer à tirer, même si, en faisant ça, c'est elle que ça allait tuer. « On devrait continuer à avancer. » Chuchotement, regard qui se baisse au sol. Il n'y avait rien de plus à dire ou même à faire. A part demeurer sur ses gardes, et prévoir le pire qui pouvait encore venir.

Mais Silke, toujours sur ses gardes, l'obligeait à garder son attention sur elle. Lui rappelant par le simple son de sa propre voix que l'être aimé pouvait être brisé juste à ses côtés. Epouvantable cauchemar qui faisait parfois perdre à Aelys tous ses moyens. Sa panique devait pourtant être maintenue, particulièrement en ce jour, alors que l'inconnu était tout ce qui s'affichait sous leurs yeux alertés. « C'est un cas particulier. » Enfin, elle commençait à reprendre ses esprits. Devinant sans mal que le chasseur aimerait particulièrement entendre ce qu'elle avait à dire sur lui. « Il est fasciné par sa proie, lui dédie toute son attention. A tel point qu'il semble lui vouer un culte. » Tout culte nécessitant un sacrifice. « Mais il sait se montrer cruel. S'en prendre à sa femme n'était qu'une étape, un simple avertissement. Mon client n'a pas le droit d'approcher quelqu'un d'autre, d'aimer quelqu'un d'autre. Il est soumis aux envies dérangées de la personne qui le poursuit. » Soumission, mot qu'elle n'aurait jamais cru assimiler à sa profession. « C'est un obsédé, mais pas dans le sens pervers du terme. On peut y déceler une sorte d'amour, d'affection malsaine. Ce qui demeure flou, c'est le déclencheur. Qu'est-ce qui a pu pousser cet homme à porter son attention sur mon client ? » Pourquoi elle, pourquoi ? « On ne sait rien de lui. Je n'ai ni un nom, ni une photo. Pas même une piste sur son identité. Alors il est difficile d'imaginer ce qui l'a mené sur les pistes de mon client. » A part une folie apparente. Une folie pourtant, et étrangement, captivante.

 
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Silke M. Harfn

Silke M. Harfn
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Sam 10 Mar - 21:54




I got you covered

Silkelys



Ton arme, droit devant toi, ta lampe de poche dans l’autre main. Tu balayes l’endroit sans dire un mot, tu restes sur le qui-vive, sentant la présence de la mentaliste dans ton dos. Tu lui poses des questions, pour en savoir plus, comme pour te concentrer sur autre chose que l’être aimé. Alors tu l’écoutes sans dire un mot. Elle te parle de son client, dont tu savais qu’il avait les trait de la brune, mais tu ne dis pas un mot. Elle te dit cette vérité cachée, celle que tu avais toujours voulu entendre. Mais au fur et à mesure qu’elle te parlais de cet admirateur secret ton angoisse augmente et tu as de plus en plus de mal à te concentrer sur ce qui vous amenais dans cet endroit. « Semblerait que ton client a attiré un cinglé. »

Tu fronces les sourcils, remercies qu’elle ne puisse pas voir ton expression, car elle aurait su que tu savais. Tu prends une grande inspiration, continue à avancer, regardant les lieux sous tous les angles. Ta crainte augmentant de plus en plus. Alors qu’elle continue à expliquer qui était cette étrange inconnue. Tu t’arrêtes alors qu’elle est en train de parler de cette étrange attirance qu’il éprouve pour la mentaliste, qu’elle t’explique qu’il a ce besoin d’être son centre attention. Tu sens cette angoisse grandir, cette impression qu’un jour, il pourrait réussir dans son œuvre. Tu as cette peur et cette colère qui grouille en toi qui te dis de te retourner vers elle, de la prendre dans tas bras pour lui dire que tu comprenais. Tu voulais la rassurer, lui faire comprendre que ta vie enfin de compte n’avais pas vraiment d’intérêt sans elle et que même si un fou furieux était épris d’elle qu’elle en valait la peine de prendre ce risque. Tu veux juste qu’elle te laisse le choix, que tu prennes cette décision qui te reviens de droit, car maintenant, et même si elle t’avait repoussé, ceci te concernais autant qu’elle.

Il avait osé s’en prendre à toi pour la toucher, la forcer à faire une chose qu’elle ne voulait pas faire. Il la faisait souffrir pour un amour qui était à sens unique, un amour pervers. Tu as envie de te retourner vers elle, sans cacher cette colère dans ton regarde qui se mélangeais à ton angoisse. Tu ne voulais pas le lui cacher, faire comme si tout allait bien, que tu continuais à croire à cette histoire de client. Tu étais prête à lui avouer pour ce mot que tu as reçu, qu’il sait ce qu’il s’est passé entre vous dans cette salle d’interrogatoire. Mais tu n'en fis rien
Mais aux lieus de cela, tu continues à avancer, portant ton regard devant toi, résistant à cette envie de tout lui dire. Car tu sais qu’elle te cache la vérité pour te protéger, qu’elle ne veut pas te revoir dans ce lit d’hôpital. Alors tout ce qu’elle peut voir, c’est un léger mouvement de tête, puis t’entends continuer dans son histoire. « Et sa femme ? Elle est au courant ? » Cette femme n’est d’autre que toi, comme le client est Aelys. Cette histoire est la vôtre et tu le sais. Tu savais qu’elle était tout à fait capable de mettre fin à votre relation pour t’éviter tous autres drames. Savait qu’elle était prête à se sacrifier pour ta propre survie. Tu l’aimais en partis pour ça, car elle était capable de noircir son âme à elle pour préserver ceux qu’elle aime. Alors, même si tu as envie de tout lui dire, tu joues le jeux, continue à lui poser des question sur cette affaire. « Car si j’étais à la place de ce cinglé, j’aurais envoyé un message à sa femme pour qu’elle ne s’approche plus de son mari. Je lui aurais fait comprends que ce n’est pas dans leur intérêt de continuer leur relation. » Et c’est ce qu’il avait fait.

Il t’avait trouvé ce mot qui est dans ta poche, t’avais prévenue qu’Aelys n’était pas tiennes et qu’elle ne le serait jamais. Il t’avait clairement menacé, disant dans ses vers que la prochaine fois, tu ne te retrouverais plus à l’hôpital. Tu prends sur toi, comme elle prend sur elle depuis le début. Tu lui en as voulu, maudit pour cette souffrance qu’elle t’a fais ressentir, sans vraiment chercher à comprendre pourquoi elle avait pris une telle décision. Tu t’étais focalisé sur ta souffrance et n’avais pas vu la sienne. Tu pensais que seule toi n’arrivais pas à boulier chacune de vos caresses, alors que c’était tout le contraire. Ce jour-là, au poste de police, tu avais vu la douleur qu’elle s’efforçait à cacher, sentait qu’elle te désirait encore au fond d’elle. Tu avais été égoïste, bien égoïste à pensé que tout le poids du monde était sur tes épaules. Tu regrettes d’avoir accaparé tout cette peine, regrette d’avoir pensé qu’elle était l’unique responsable et d’avoir dirigé toute ta colère contre elle alors qu’elle devait se diriger contre ce fou qui a fait celle que tu aimais sa cible. Mais qui la protégeait elle ? Aelys s’évertuait à vouloir régler tout ceci seule, sans l’aide de personne et cela te fais peur.

Tu penses à tout ce qu’il peut faire pour attirer son attention, où encore jusqu’ou elle serait capable d’aller traquer cette personne et se libérer de son emprise. Tu commences à plonger dans toutes ses questions, ses scénarios qui ne te plaisent gère. Tu en oublies même presque ce pourquoi vous être là, regarde même d’un air absent cet endroit. Puis soudain, tu éclaires ce qui semble être une porte et tu interpelles la femme que tu aimes « Aelys…» Tu fais un signe de tête pour lui montrer ce qui semble être une pièce et lui fait signe d’avancer prudemment.




Shacka HouseOf(M)

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Aelys Cantela

Aelys Cantela
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A savoir :
- des cicatrices, tracées sinueux et en forme de demi-lunes, sont apposées sur tout le corps d'Aelys. Deux sont plus luisantes que les autres, une au niveau du cou et au niveau du poignet. Les autres sont entièrement réparties sur son corps.
- Les cicatrices de morsures et griffures des loups et d'Alaric, avant-génosha, ont poussé Aelys à adopter un style pour le moins original. Son bras droit entièrement couvert, à l'inverse du gauche, et son cou toujours orné d'un foulard, par tous temps et toutes saisons.
Codename : Moodybloon
Pouvoirs : Chamane : connaissance des plantes, qui lui permet de préparer des potions aux aspects guérisseurs.
Communication et lien sacré avec l'au-delà et l'esprits des morts.
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Vampire : force surhumaine - Guérison accélération, régénération - jeunesse apparente éternelle -
Pouvoirs surnaturels : hypnose sur les humains - forme d'une louve ou chauve souris - peut demeurer au soleil grâce à ses connaissances en tant que chaman.
Faiblesse : ne peut entrer chez quelqu'un sans y être invité - aversion envers ail et signes religieux - soif de sang incommensurable - peut être tuée par un pieu en bois ou en argent s'il lui transperce le coeur.

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Mer 21 Mar - 0:08

I got you covered

Silke and Aelys

The devil whispered in my ear : "you're not strong enough to withstand the storm". Today I whispered to the devil's ear : "I am the storm".


 
Cinglé.... Le mot, le terme, mauvais, résonnait dans sa tête. Cinglé, cinglé, cinglé.  C'était ce qu'il était, c'était comme ça qu'Aelys devrait le qualifier.  Cinglé. Pourtant, elle ne pouvait s'y résoudre. Parce que son chasseur était effroyablement intelligent. Il avait sa propre rationnalité, sa manière à lui de voir les choses, de posséder le monde. Tout son caractère ne tournait autour que d'une seule et même personne : elle-même, faisant d'Aelys son aboutissement. La medium était la cause de tout ce mal. Bien malgré elle, mais elle était responsable. Le poids des actions de ce prédateur reposait sur ses épaules, et elle ne pouvait s'en empêcher. De culpabiliser, de supporter. De devoir faire avec la peine qu'il amenait avec lui. Elle était sa raison d'exister, sa motivation de blesser. Pire, même, de tuer. Quelque part, elle était l'élément déclencheur de toute cette histoire. Alors qu'est-ce que cela faisait d'elle, maintenant ?

Cinglé. Elle secoua la tête, la mentaliste. Attristée d'être la blessure d'un cerveau a priori dérangé. Tant de questions attendaient de réponses. Mais seul le vide et l'indécision accueillaient ses interrogations. Forcée d'avancer, pourtant, elle cherchait une explication. L'esprit humain, c'était sa spécialité. La mentaliste était supposée pouvoir déchiffrer le cerveau de son opposé. Parce que cet inconnu, ce cerbère, il était justement tout son contraire. Désireux de verser le sang, pour se sentir pleinement vivant. Le pouvoir dans les mains, obligeant sa proie à s'acculer contre le mur le plus proche. Tout ceci pour se sentir vivant. Et l'amour, dans l'histoire ? Il était différent. Ni humain, ni monstrueux. Simplement adapté à cet esprit troublé. « Mais quand est-ce que ça a commencé... ? » Chuchotement prononcé, l'arme ancrée dans la main. Elle tremblait moins, Aelys, focalisée sur les rouages d'un esprit déchu. Bien trop éloigné d'elle, et par le même temps, bien trop imprégnée d'elle. Son sort reposait sur une ironie grandissante. L'innocence se mêlait à la culpabilité, la coïncidence à la fatalité. La mentaliste, si en contrôle avec son environnement, ne maîtrisait plus rien que le néant. Tout lui avait échappé dès lors qu'il avait mis la main sur elle. La faisant sienne, la pliant à ses pieds. Elle avait appris à courber l'échine, à attendre que le maître donne des ordres et se manifeste. La medium se répulsait, en même temps qu'elle le haïssait, lui. Ce monstre sorti tout droit des profondeurs qui, pourtant, la fascinait. Asservie, soumise, à lui, ses désirs et ses envies, voilà ce à quoi elle était abandonnée, désormais. Les ténèbres l'envahissant, prenant possession de son âme. Sa seule source de lumières constamment menacée par des ombres dansantes. Elle perdait Silke, elle se perdait elle-même, Aelys. En quelques tours seulement, elle avait été cernée par son chasseur. Jeu d'enfants qu'elle ne pouvait déjouer, elle n'était plus qu'une poupée disloquée. Rendue à ça : à prétendre, à cacher. A exister pour mieux torturer, comme à être torturée.

D'une certaine façon, elle aussi, faisait mal. A défaut de pouvoir cibler la vraie cause de son malheur, elle ne pouvait blesser qu'une seule personne. Son être aimé, qui trouvait encore le moyen de la protéger. Couvrant ses arrières déjà bien amochées. Aelys était tiraillée entre sa raison et ses sentiments, l'un s'alliant difficilement aux autres. Elle était divisée, deux esprits vivant dans un même corps aux membres tout tremblants. Ses décisions n'étaient pas justes, résultats d'un fruit pourri qui avait été planté à ses pieds. Elle n'était plus qu'enracinée dans cette histoire, jusqu'au cou, voilà tout. Imposant à Silke ses travers, la tenant à l'écart par des mots aussi tranchants que du verre. « Il n’y aura pas de nous, Silke. [...] C’est fini. »  Rappel des maux infligés à son aimée. Sur le moment, la medium en ferma les yeux, contenant une larme qui commençait à perler. La tristesse était devenue sa meilleure amie depuis qu'elle avait ordonné une rupture non souhaitée. « Et sa femme ? Elle est au courant ? » Elle sursauta, Aelys. Dardant son regard fade sur la silhouette avancée de la flic. Pressant le pas, elle tâchait de la suivre alors qu'elle répliquait, s'écriait même : « Non ! » Respiration saccadée, elle devait se reprendre.  Ne plus repenser, à ce qu'elle avait dit, ce qu'elle avait fait. « Non, elle ne l'est pas. » Du moins, elle ne le pensait pas. Sa voix plus adoucie, son visage se fit plus lisse. La mentaliste n'avait rien à gagner à ainsi se laisser sombrer en présence de la flic. Reprends-toi. C'était dur, pourtant. Notamment aux mots de Silke qui suivirent. La Miss Cantela se mit à froncer les sourcils. Les lèvres entre-ouvertes, rendue perplexe alors qu'elle tentait de déchiffrer les paroles bien trop tranchantes de sa belle. « Tu veux dire... »

Elle se figea. Sur place, l'arme pointant le sol. Secouant la tête, ne pouvant envisager cette possibilité. Non. Non, il n'avait pas pu faire ça. Il l'aurait sûrement prévenu, n'est-ce pas ? Elle releva son regard pour le porter sur le corps de sa bien-aimée. Celle qui pouvait tout obtenir d'elle, en un claquement de doigts. Non, il n'avait pas fait ça, elle y rechignait à y croire. « Mais si son client lui a obéit, pourquoi il insisterait avec sa femme ? Elle n'est pas censée savoir... » Censé, le mot-clé. Aelys était censé ne pas avoir commis plein d'actes. Elle n'était pas censée retomber dans les bras de son ex-amante dans une salle d'interrogatoire. Une salle filmée, qui plus est. Oh non.... Lueur inquiète qui se reflétait dans ses yeux, la mentaliste était prête. A en savoir plus, à tirer sa belle de ce mauvais pas. « Silke... » Son prénom fut sa seule réponse, alors que l'intéressée lui montrait une porte. Probablement la seule de l'endroit. Le sang d'Aelys ne fit qu'un tour, tandis qu'elle s'avançait, l'arme dans sa main reprenant sa position initiale. Pointant ce qui lui faisait face. Ne pas hésiter, ne pas trembler. Elle n'aurait pas le droit à l'erreur, la medium. La mort ne laissait pas de place pour ça.

Un hochement de tête, et il ne lui en fallut pas plus. Oublié, ce qu'elle voulait demander, ce qu'elle voulait s'assurer auprès de sa promise. Elle entrait dans la pièce, pour ne constater qu'elle était vide, entièrement. Ou presque. Là, au fond, une chaise roulante. Et un bureau. Pas petit mais pas grand. Seulement couvert d'écrans. Laissant Silke s'assurer qu'aucune ombre ne comptait leur tomber dessus, Aelys s'avança. Comme hypnotisée par ces images qui défilaient, en boucle sur un écran, comme un film sur un autre. Elle observait, la medium. Tout se passait au ralenti dans sa tête. Ses yeux s'écarquillant tandis que l'écran de gauche affichait une scène qu'elle ne connaissait que trop bien. « Non... » Elle se voyait, faire face à Silke, dans cette petite pièce. Sitôt qu'elles avaient réussi à obtenir des aveux, elles étaient restées dans cette salle. L'une quémandant des explications, l'autre repoussant ses attentions. Avant d'y céder, avec tant de facilité et de passion. Aelys se voyait, coller ses mains sur le visage de la brune. Echanger un baiser, long, intense. Elle revivait ce moment, sentant ses lèvres la picoter alors que la flic ne s'était pas fait prier. Lui rendant son baiser, ses mains cherchant à parcourir sa peau nue sous ses vêtements. « Non. » Elle se répétait, alors que son regard glissait sur le second écran. Observant la surface déserte qu'elles avaient traversé, elle et son ex-amante. Prise de hoquet, elle tâchait de maintenir les apparences, alors, qu'enfin, ses yeux s'accrochèrent au troisième et dernier écran, sur la droite. Le film était simple : il laissait apercevoir deux silhouettes féminines, de dos, faire face à un bureau.  Un bureau recouvert de moniteurs.

Elle ne pouvait plus tenir, la mentaliste. Ses nerfs avaient bien trop supporté. Tendue, pressée, tant d'émotions accumulées au cours des dernières semaines, qui pouvaient même se compter en mois. Elle n'en pouvait décemment plus la mentaliste. « NOON. » Son hurlement fit écho dans la pièce découverte, et dans celle, énorme, qui entourait celle-ci. Lâchant son arme, son poing vint, dans un geste bien trop rapide pour être arrêté, s'enfoncer dans le troisième écran. Fissurant la vitre du moniteur. Le mouvement fut réitéré, ses phalanges craquant sous l'effort, sa peau tranchée par les morceaux du verre qu'elle arrivait enfin à briser. « NON. Non, non, non.» Elle se saisit du même écran, à pleines mains, qu'elle balança à même le sol. Le fracassant sur la surface dure alors que les larmes striaient ses joues, et qu'elle hurlait, encore et toujours. « C'était ma seule piste, la seule. T'avais pas le droit de faire ça ! » Interlocteur caché, retranché, qui pouvait encore tout observer, par l'intermédiaire de sa caméra démasquée. Aelys ne cherchait même pas à la repérer du regard, bien trop assaillie par la déception, la frustration et la désolation. « Pourquoi tu me fais ça, pourquoi ? DIS-MOI. » Ses cris, elle n'arrivait pas à les arrêter. Elle ne surmontait pas ce trou béant qui se creusait au niveau de sa poitrine. Ne pouvait passer au-dessus de cette sensation d'étouffement alors que l'haleine fétide du monstre la repoussait, la mettait à terre. Une nouvelle fois. Elle continuait, Aelys. Poussant les deux écrans restant sur le sol, ses deux poings finissant par s'écraser sur le bois massif du bureau. Et puis, elle se laissa tomber, à genoux. Face aux écrans qui continuaient de tourner, malgré le choc subi. Elle se rapprocha d'eux, rampant, chercha à les frapper, encore et encore. Les pleurs alternant à ses cris, sa colère laissant bientôt place à la souffrance qu'elle ne pouvait plus contenir en elle. « Je voulais l'avoir, je voulais tellement l'avoir. » Supplice, que de se sentir si faible, si abattue. L'idée de perdre son amante la tourmentant, à nouveau. « Je ne peux pas la perdre encore une fois. » Sanglots qui couvraient ses paroles. Silke était juste là mais elle ne pouvait l'interpeller. Aveuglée par ce qu'elle venait de traverser. Enterrée par le poids de cette culpabilité, de cette aventure injuste qu'elle ne voulait pas mener. « Je ne veux pas la perdre. » finit-elle par gémir, le visage déformé. A genoux, elle se laissait pencher en avant sur les écrans, déplorant son impuissance. Elle avait failli, Aelys. Et le chasseur le savait.

 
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Silke M. Harfn

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Ven 30 Mar - 21:20




I got you covered

Silkelys



Tu avances doucement vers cet endroit qui sans le savoir allait être le déclencheur d’une rage que tu n’avais jamais vue chez la mentaliste. Tu l’avais toujours connue, calme posé, douce, au rire qui avait toujours su briser ta mauvaise humeur. Vous avancez vers la chute de ton être aimer, vers cette impuissance qu’elle cache au fond d’elle et que tu ignores. Peut-être, qu’il aurait mieux valu que tu ne repères pas cette porte. Mais toi – tout comme elle certainement – tu voulais faire face à cette personne qui lui infligeais tant souffrance, ne voulant pas la comprendre.

Ou peut-être qu’il estimait que seul lui le pouvait. Peut-être qu’il était sûr que personne ne pouvait aimer cette femme qui te suivait et qui venait de comprendre par tes paroles qu’il t’avait approché. Mais il ne comprenait les subtilités magnifique faisait que tu aimais cette femme à un tel point que tu étais prête à mettre de côte votre histoire pour qu’elle puisse trouver son stalker. Mais quoi qu’il en soit, tu le hais avec une intensité que peu commune, un hais qui te dévore de l’intérieur à chaque pas que tu fais avec Aelys. Car tu te rappelles à chaque moment qu’il est le seul responsable de toutes vos peines, de ce mal-être qui vous ronge toutes les deux. Tu n’avais qu’une envie pouvoir l’avoir devant toi et en finir avec toute cette histoire.

Mais une chose était sûre, c’était que n’était pas préparer à ce qui allait arriver. Alors que vous rentiez dans cette pièce contenant ce simple bureau, assez grand pour contenir 3 écran d’ordinateur. Tes réflexes de flic prends le dessus, tu fais signe à celle que tu aimes que tu fasses le tour et qu’elle fasse bien attention. Tu cherches une autre porte pour voir par ou il aurait pu s’échapper, gardant ton arme devant toi ainsi que tout ton calme. Panique ne servait à rien, stress non plus tu l’avais appris bien assez vite en faisant tes rondes. Seul, te garderai en vie ton sang-froid et un esprit lucide et rien d’autres. Tu ne pouvais pas céder à la rage ou la haine, tu avais dû apprendre à te maîtriser même devant les scènes les plus horribles. Alors tu regardes avec attention, restant sur tes gardes. Tu n’entends pas ses premiers mots, tu repères cette caméra qui te tire un rictus désagréable. Tu vas deconnecter la camera, te hissant sur la chaise disant sur un ton agacer. « Bordel » Tu entends derrière toi un le deuxième non de celle qui faisait toujours battre ton cœur. Tu la vois devant ses écrans, comme paralyser, avec une expression inhabituelle, une colère se reflétant dans ses yeux mélanger à une crainte à laquelle, la mentaliste, ne t’avait jamais habitué. Mais tu comprends pourquoi de tels sentiments s’entrechoquent soudainement en elle. Tu pouvais vous voir dans cette salle d’interrogatoire, ce jour où tu l’avais poussé à bout voulant comprendre ce qui se passait réellement, ou elle avait lâcher quelques brides de réponse. Tu revois cet échange passionné entre vous, ne laissant aucune doute sur vos sentiments l’une en vers l’autre.

Il vous observait, ou que vous soyez, il avait l’œil sur vous sur votre relation, voulais la détruire par tout les moyens. Une rage sans fin naît en toi, une envie irrésistible de te servir de ton arme sur lui. D’ailleurs, ta main se ressert sur ton arme. Mais tu n’as pas le temps de la nourris, de la laisser prendre entièrement possession de toi pour qu’elle te donne cette force de le poursuivre ou qu’il soit que tu vois. Tu hais cet homme qui ne vous laisse pas vivre votre vie, qu’il ne la laisse pas vivre comme elle le souhaitais. Tu es plongé dans cette pensée et ce sentiment de vengeance qu’il te laisse. Puis tu entends son cri à la fois de colère et de détresse, un cri qui te figea sur place pendant quelques secondes. Juste assez pour celle que tu aimes de crier de sa peine, sa frustration, sa colère tant de sentiment que les larmes te viens bien vite aux yeux. Tu vois son poing venir frapper avec force l’écran une première fois pour une seconde fois, brisant le verre de l’écran qui lacérèrent la main de la mentaliste. Un bruit qui te refait venir à la réalité tu lui dis avec force “Aelys! Arrête!” Tu essayes de la stopper dans cette folie s’empare de l’esprit de celle que tu aimes, de ce si merveilleux pour lequel tu avais succombé sans aucune résistance. Tu la vois prendre l’écran le jeter contre le sol. Tu vois cette souffrance qu’elle garde depuis tant de temps elle faisant écho en toi, laissant à ton tour tes larmes couler la suppliant presque à voix basse qu’elle cesse. Tu ressens ca souffrance dans chacun de tes membres, sens ton cœur se briser en mille morceaux alors qu’elle laisse la sienne s’exprimes. Tu ressens cette souffrance qui t’étrangle, te faisant suffoquer, t’oppressant de plus en plus.

Il s’était insinué dans son esprit, il l’avait fait sienne sans que tu puisses te battre pour elle. Il avait réussi à prendre possession d’elle et tu n’avais pas levé le moindre petit doigt. Il l’entraînait dans ses ténèbres et toi, tu restais là sans rien faire. Il te laissait ce sentiment d’impuissance, cette peur qu’elle t’échappe de plus en plus et que plus jamais tu ne puisses la retrouver. Peur qu’en voulant te protéger de son tortionnaire, elle ne tombe dans des abysses dont tu ne pourrais pas l’en sortir. Alors tu sens ton cœur se serrer de plus en plus te donnant cette douleur que tu ne pouvais que subir, sursautant à chaque écran qu’elle fait tomber sur le sol, à chaque coup qu’elle leur donner. Il avait envahi chaque parcelle de son être et toi, tu ne peux que la regarde s’engouffrer dans ses noirceurs.

Mais tu ne pouvais la laisser le suivre dans ce monde, tu ne pouvais la perdre. Au diable, ses menaces, tu ne pouvais la lui laisser. Aelys était tienne et non-sienne, s’il la voulait tant que ça, il devrait se battre jusqu’à la mort pour te l’arracher dans tes bras. Tu refusais de lui céder, celle que tout ton être appelais à chaque moment, que tes lèvres réclamait chaque jour. Tu n’allais pas laisser seule dans ce combat qu’elle livrait. Ton corps venait l’entourer, lui offrant cette protection qui lui manquait temps cet endroit sur ou elle pouvait se laisser ou elle pouvait trouver le courage de continuer cet affrontement. Tu enserres ses épaules enterre tes mains “Ça suffit! Arrête ça!” Tu la serres contre toi emprisonnant son corps contre les tiens. Tu lui murmures à l’oreille pour qu’elle puisse retrouver son calme “Calme toi” Tu la serre une peu plus pour qu’elle sente ta présence, ta chaleur espérant que cela puisse la calmer, qu’elle puisse la force qu’il lui fallait. “Je suis là. Tu ne m’a pas perdu. ”Tu l’embrasse après lui avoir murmurer une dernière fois. Mais quand tes lèvres se posent contre les siennes, tu ne peux retenir cette peur qui t’étreint. Tes lèvres tremblent contre les siennes “Je suis là.” Ton front se pose sur le sien, ta voix se fait tremblante, ainsi que cette main que tu viens poser sur sa jouer “Ne le laisse pas rentrer dans ta tête. Si tu le laisses faire, il fera ce qu’il voudra de toi et il aura gagné.” Il n’a pas le droit de gagner et il le doit pas. Tu ne veux pas la perdre, car cela signifierait que cette vie serait bien trop fade sans elle. Elle est ton monde, ton bonheur, ce pourquoi tu veux te lever chaque jours, pour qui tu veux te battre à chaques secondes qui passe. Tu ne peux pas la perdre, car tu sais que tu ne pourrais pas vivre sans elle dans ta vie. Alors encore une fois, tes lèvres tremblantes viennent rencontrer les siennes “Je ne veux pas te perdre non plus.” Il n’est pas question qu’elle devienne sienne. Tu lui demande donc de résister, de continuer à se battre pour elle et pour vous “Alors, résiste. Sinon le sacrifice qu’il t’a imposé n’aura servi à rien.” Tu lui dis qu’elle n’a qu’à te demander de partir pour qu’elle puisse avoir l’esprit tranquille et tu partirais. Que s’il fallait l’attendre, tu l’attendrais jusqu’à la fin. “Si tu me demandes de t’attendre. Je t’attendrai. Je partirai même loin d’ici si tu veux, pour que tu n’aies plus à t’inquiéter.” Tu libères cette boule qui s’est former en toi à partir du moment où tu l’as vu frapper avec force l’écran. “Mais j’ai peur que si tu continues ainsi, malgré tout ce que tu éprouves pour moi, tu plonges de plus en plus dans ses ténèbres… Et, enfin de compte, moi, je te perdrai.” Des larmes coulent le long de ton visage. Quant à ton front, il n’a pas quitté le sien. Tu ne veux pas la perdre, mais tu sais que si elle continue ainsi, cela sera inévitable. “Alors je t’en prie, ne le laisse pas envahir ton esprit Aelys et reviens moi….Ne le laisse pas faire.” Tu répètes ses derniers mots plusieurs fois, détachant ton front du sienne, plongeant ton regard dans le sien. « Tu m’entends, le laisses pas faire. Bats toi. Pour toi et pour nous. »





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Aelys Cantela

Aelys Cantela
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A savoir :
- des cicatrices, tracées sinueux et en forme de demi-lunes, sont apposées sur tout le corps d'Aelys. Deux sont plus luisantes que les autres, une au niveau du cou et au niveau du poignet. Les autres sont entièrement réparties sur son corps.
- Les cicatrices de morsures et griffures des loups et d'Alaric, avant-génosha, ont poussé Aelys à adopter un style pour le moins original. Son bras droit entièrement couvert, à l'inverse du gauche, et son cou toujours orné d'un foulard, par tous temps et toutes saisons.
Codename : Moodybloon
Pouvoirs : Chamane : connaissance des plantes, qui lui permet de préparer des potions aux aspects guérisseurs.
Communication et lien sacré avec l'au-delà et l'esprits des morts.
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Vampire : force surhumaine - Guérison accélération, régénération - jeunesse apparente éternelle -
Pouvoirs surnaturels : hypnose sur les humains - forme d'une louve ou chauve souris - peut demeurer au soleil grâce à ses connaissances en tant que chaman.
Faiblesse : ne peut entrer chez quelqu'un sans y être invité - aversion envers ail et signes religieux - soif de sang incommensurable - peut être tuée par un pieu en bois ou en argent s'il lui transperce le coeur.

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Lun 21 Mai - 19:46

I got you covered

Silke and Aelys

The devil whispered in my ear : "you're not strong enough to withstand the storm". Today I whispered to the devil's ear : "I am the storm".


 
Respiration saccadée, souffle accéléré. La mentaliste ne voyait plus rien, ne ressentait plus rien. Elle était dans un autre monde, emprisonnée dans un entre-deux mondes. Ses oreilles sifflaient, désagréablement, alors que sa colère prenait le dessus, si intensivement. ll n'y avait plus aucune pitié, plus aucune retenue dans ses mouvements vifs et acérés. Portée par une fureur dont elle ne se serait jamais cru capable, les forces d'Aelys paraisssaient redoubler. Accrue par une facilité déconcertante, les moniteurs se brisant dans un fracas assourdissant. Il n'y avait de place plus que pour la haine, mais aussi pour la crainte, dans ce coeur désormais si fragilisé et si effrité. Son chasseur l'avait désormais fait sienne, malgré elle, malgré toutes les bonnes intentions qui l'avait obligé à repousser celle qu'elle aimait, envers et contre tout. Et voici que, désormais, tous ses efforts étaient anéantis. Parce qu'elle n'avait jamais eu la moindre chance, la mentaliste. Elle n'aurait jamais dû dépasser la moindre espérance, Aelys. Après tout, dès les premiers instants, elle l'avait su. Foutue, depuis le début.

Alors les larmes parlaient pour elle, s'embrigadaient dans ses hurlements et ses veines saillantes, à mesure que ses mains serrées renvoyaient les écrans se fissurer. L'humanité l'avait quitté pour laisser place à un monstre qui avait toujours rôdé en elle. Pour s'abandonner dans les bras de cet être si froid et si assoiffé, quémandant un sang qui ne faisait que tarder. Le cerbère de ses enfers si personnels l'avait eu à l'usure, bien que, elle pouvait en être sûre, il n'en avait pas fini avec elle. Après tout, le jeu venait seulement de commencer. Et elle-même, la medium, ne faisait que débuter. L'organe vital qui battait à ses tempes, à ses oreilles, n'était qu'une illusion, qu'un acte trompeur. Bientôt, cet organe cesserait de raisonner, et bientôt, elle se reconnaîtrait pour ce qu'elle était : la propriété de celui qui voulait tout lui voler.

Une voix, lointaine, lui parvenait. Quelque chose, un obstacle qu'elle tenta premièrement de repousser, se cala contre son corps. La bloquant, la faisant crier de plus belle. Elle n'en avait pas terminé avec cette haine qui la libérait d'une angoisse, d'une détresse bien trop longtemps entravées au sein de sa propre âme. Ses cris, ses soubresauts, ses sursauts, tout avait été maintenu si fort en son intérieur. Elle avait besoin de laisser éclater, de percer cette immense douleur. Celle qui l'avait fait flancher, chaque jour un peu plus, à chaque regard porté sur cette silhouette qu'elle aimait tant. Sur cette femme qu'elle aimait plus que tout, mais qu'elle ne pouvait avoir pour elle seule, de peur de la perdre, une bonne fois pour toute. Elle était aveuglée, Aelys, alors même qu'elle s'effondrait dans les bras de sa bien-aimée. Son corps se balancant, d'avant en arrière, incapable, même, de faire appel à une quelconque prière. Son âme était vendue au diable, et non seulement elle avait signé de son propre sang, mais elle avait failli à son contrat, en résultant ainsi un prix bien trop cher à payer. Ainsi, Silke serait celle qui souffrirait de ce pacte proscrit et interdit. « Non. » Mot supplicié, tentative, vaine et désespérée, de requérir son attention, à lui. Elle voulait qu'il s'arrête, qu'il stoppe cette torture indescriptible. Dans les bras de son élue, la mentaliste était prête à réfuter tout malentendu. Son esprit était concentré sur l'idée de protéger celle qu'elle aimait plus que sa propre vie, même si cela impliquait de se soumettre en bonne et due forme à son chasseur. Malgré le rempart dont faisait preuve de son corps l'Inspecteur, malgré ce coeur qui cherchait à la sortir de sa torpeur. « Je t'en prie, cesse ce supplice. » Sa tête se releva, son regard éberlué, paumé, voulant capter cette caméra qui avait pourtant été coupée. Ses yeux cherchaient à accrocher quelque chose, n'importe quoi qui puisse la convaincre qu'elle pouvait encore sauver Silke, qu'elle pouvait encore retenir son monstre tapi dans l'ombre de se jeter tout entier sur elle.

Mais il n'y avait aucune cible, aucune personne à retrouver derrière cette caméra au signal intercepté. Il n'y avait plus d'image à renvoyer, de paroles à destiner. La détresse, la peur et la colère étaient les seules conséquences de cette vision tout droit sortie du monde des démons. Il n'y avait plus qu'elles deux, à genoux, front contre front. Silke et Aelys, réunies enfin, ou plutôt à nouveau, dans la pire des situations envisageables. Rassemblées par-delà une action impensable. La medium finit par se calmer, ses joues pourtant toujours striées de larmes. Sa respiration saccadée cherchait à se calquer sur celle, presque urgentée, de son ex-amante. Ses mains vinrent palper le dos de sa bien-aimée, en quête d'un ancrage, quel qu'il soit. Elles trouvèrent les épaules de l'Inspecteur, qu'elle agrippa sans douceur. Ses ongles s'enfonçant à travers le vêtement de son aimée, griffant la peau de cet être adulé. Frémissante, flageolante, ébranlée et épouvantée, elle était tout cela à la fois la mentaliste. Et pourtant, quelque part dans les ténèbres dans lesquelles elle s'était réfugiée, la voix de celle qui faisait palpiter le trou béant de sa poitrine réveilla quelque chose en elle. Faisant appel à un espoir qu'elle ne pouvait véritablement avoir. La sommant de redevenir la personne complète qu'elle était, aux aspects qui rendaient son existence si particulière, mais étrangement si attrayante.

Renonçant à ses pleurs inutiles, Aelys finit par se détacher de son état si affolant. Capturant les lèvres de la flic à son tour, elle frissonnait au contact si pressant qui unissait les deux amantes. Le lien, intangible, l'amour, indescriptible, était toujours aussi présent. Comme renforcé malgré l'ouverture officielle des hostilités. « Tu ne comprends pas. » finit, enfin, par avouer la mentaliste, d'une voix rauque, hoquetée. Son souffle était encore urgé par les différentes émotions qui venaient de la traverser. « Ce qu'il a fait, ce qu'il t'a fait, tout ça c'est à cause de moi. Je ne peux pas laisser ça arriver, pas une nouvelle fois. » Son regard croisa celui de celle qui fit rater un battement à son coeur. Pour une fois, elle osait parler, presque sans peur. Il était bien trop tard pour revenir en arrière, après ce spectacle si durement offert. « Il s'est déjà attaqué à toi une fois. Ce jour-là, quand il me l'a annoncé, de cette manière si... » Frisson, ténu, parce qu'elle confessait, enfin. « ... horrible... » Des mots dansants se manifestèrent devant ses yeux encore larmoyants. « Il est tombé, Ton être aimé. Ses ailes ont été arrachées, Mais pire aurait pu lui arriver. »  Des vers qu'elle connaissait par coeur. Des phrases qu'elle récita sans même avoir à y réfléchir par deux fois. Hantée, condamnée, voilà ce qu'elle était, la médium. Forcée de sceller cette petite chose qui pulsait en son intérieur. Sa tête se baissa, son front se cogna contre l'épaule de la brune. « J'ai cru que jamais je ne pourrais y survivre. Si tu venais à partir. » Le mot, adouci, demeurait pourtant cruel dans les faits. Se redressant brutalement, Aelys glissa un doigt hésitant sur la joue de son ex-amante, son regard si concerné enregistrant cette vision si idyllique. « Je suis désolée. De t'avoir quitté comme ça, sans un mot, une explication. Je ne voulais pas te faire souffrir mais... » Sa gorge se serra. Silke savait, après tout, n'est-ce pas ? C'était ce qu'elle avait tenté de lui dire, à peine quelques minutes plus tôt. Le temps écoulé semblait avoir gravé une éternité entre le moment où elles s'étaient découvertes ensemble dans ce bâtiment, et cet instant, révélateur de tous les maux. Et pourtant. Les sentiments parlaient bien plus que de simples mots. Alors, sans rajouter une parole de plus, transpirant encore la crainte et la douleur, la mentaliste entoura le cou de l'Inspecteur. Ses lèvres s'appuyèrent, avidement, tristement, également, contre celles de la brune. Le baiser se prolongeait, et ses mains vinrent encadrer le visage de sa dulcinée. La désolation règnait dans le coeur de la medium, qui savait désormais qu'elle ne pouvait plus se rattraper. Elle avait été prise la main sur le fait, après tout. Elle n'avait jamais cessé d'aimer la flic. Elle n'avait jamais cessé de la regarder de biais, de la désirer, en secret. Et désormais, le chasseur en avait la preuve concrète. Tôt ou tard, elle le payerait. « Je suis tellement désolée. »   acheva t-elle au creux de son oreille. Rompant le baiser, un nouveau sanglot secoua la mentaliste, qui baissa les yeux. Elle ne pourrait plus la sauver. Elle ne pourrait plus la protéger. Elle avait tout raté.

 
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Silke M. Harfn

Silke M. Harfn
Asgardien
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Mar 5 Juin - 20:22


I got you covered
CITATION LONGUE (+PETIT) ICI.
Le cœur meurtri, une envie de hurler contre le monde, contre ce sentiment d’impuissance auquel tu étais confronté. Contre cette peur qui te tiraille au plus profonde de ton être. Tu ne peux soulager cette souffrance que peint le visage de cet être aimé, tu ne peux que la prendre dans tes bras, lui parler de tes craintes, que tu étais prête à faire ce qu’elle désirait, mais tes mots ne semblent pas l’atteindre, ni se baiser trahissant cette peur qui est venue soudainement te frapper. Tu la supplies de te revenir, de ne pas sombrer dans les ténèbres qui lui tendent le bras. Tu veux simplement la garder.

Ton âme se déchire alors que tu entends ses supplices, te plongeant dans un torrent de souffrance contre lequel tu ne peux te battre. Tu voudrais tant pouvoir apaiser cette souffrance qui la tue à petit feu et qui t’emporte avec elle. Mais tu sais que tu es la cause de cette souffrance, si tu n’avais pas eu la prétention de vouloir l’aimer, si tu n’avais pas posé les yeux sur elle, sentis dès au premier regarde que tu lui appartinsses. Elle ne serait pas là dans tes bras, suppliant que tout ceci s’arrête. Tu es bien cruel de lui imposer cet amour qu’on vous force à renier, fissurant chaque partie de votre être. Tu ris au nez de ses poètes qui vantent les vertus de l’amour, lui faisant une ode, en vous jurant que cela est la plus belle chose qui soit. Pourtant, pour vous deux, elle n’est que destructrice. Le romantisme n’a rien de beau, il n’est que la petite mort qui petit à petit éteint votre étincelle, son étincelle, avec cruauté. Ne laissant derrière vous que colère et haine. Tu la supplies de se battre, essaye de la ramener auprès de toi. Front contre front, comme si ce contact était le seul moyen pour qu’elle reste encore un peu avec toi.

Car tu as cette impression que ton être aimé, ne peut plus affronter ce monstre seul. Que ce combat est voué à l’échec, si elle persiste dans cette voie et cela t’effraye. Tu sens cette boule au fond de ton ventre grandir au fur et à mesure. Tu avales un peu de salives, essaye de garder pour toi cette crainte, que tes lèvres trahies par ce baiser tremblant, qu’un peu avant tu avais accordé à la mentaliste, dans une veine tentative de la ramener à toi. Tu prends une grande inspiration, pour apaiser ton âme, murmurant son nom qui résonne comme une dernière tentative à la sortir de la noirceur dans et la peine qui la submerge. Un dernier espoir que seule toi puisse la garder dans ce monde. Mais tu as peur que tu ne suffises plus, que ce tortionnaire par ce dernier acte vient définitivement faire d’Aelys siennes. Tu fermes les yeux, chassant cette pensée, te convainquant que cela n’est nullement possible et qu’à jamais elle t’appartiendrait, comme tu lui appartenais.

Tu resserres avec douceur ton étreinte sur son visage, alors que les mains de la mentaliste remontent le long de ton dos, glissant dans un frisson parcourant ta colonne vertébrale. Alors que tes mains glissent dans son cou, et que tu te mords la lèvre inférieure. Tu n’oses plus rien dire, laissant le silence prendre place. Ses doigts s’enfoncent dans ta peau, traverse tes vêtements. Tu fermes les yeux, dans une expression douloureuse, non à cause de ses ongles venant griffer ta peau, mais à cause de cette douleur que tu n’arrives pas à effacer. Tu aimerais t’excuser de ton impuissance, de ne pas arriver à lui apporter le soutien dont elle avait besoin, cette force qui pourrait lui permettre de continuer à affronter cet homme sans visage.

Tes pouces caressent cette peau que tu aimes tant, tu sens son cou bouger, ses lèvres venir capturer les tiennes. Un frisson parcourait ton corps, tes lèvres se mouvèrent aux rythmes dès ton aimé. Tu rends chaque échange pressant tes lèvres avec envie sur les siennes, chassant petit à petit ses tremblements que tu as laissés paraître, jusqu’à ce qu’elle rompre ce baiser. Dont tu n’avais aucune envie qui cesse. Car pendant un court instant, tu as eu cette impression qu’elle t’était revenue, que même si plus rien ne serait, comme avant ces sentiments pour toi étaient toujours aussi fort, qu’auparavant. Et dans un sens cela te rassurait. Puis sa voix vient chasser le silence que tu avais laissé, faisant place à cette vérité qu’elle t’avait cachée pour te protéger, Juste toi. Elle te dit que tu ne comprends pas, tu sais bien que tu n’as pas encore toutes les cartes en main pour voir ce brouillard s’élever. Pourtant, tu as déjà plusieurs indices. Tu sais que la mentaliste n’a pas pris cette décision à la légère, qu’elle n’avait pas voulu tout ceci depuis ce jour où vous vous étiez retrouvé seules dans cette salle d’interrogation. Depuis ce mot qu’il t’avait laissé sur ton bureau. Mais tu la laisses te raconter ce jour fatidique ou tu as perdu ton ami et coéquipier. Une rage et une haine sans fait grondent en toi, rajoutant une couche à celle qui était déjà présente, pour ce que le poète avait forcé à faire à ta dulcinée. Tu avais envie de lui faire mal, lui tirer une balle après l’avoir fait souffrir, le torturer comme il avait osé le faire, l’enterrer six pieds sous terre.

Alors que pendant que ta rage continuait à rugir en toi, celle que tu aimais, te disait combien elle était désolée. Ces paroles te font revenir à elle, tu lui murmures un simple « chut… » que tu n’as pas le temps de finir que ses lèvres viennent à nouveau se presser contre les tiennes, avec une envie qui se mélange étrangement à l’ambiance de ce moment. Tes lèvres capturent les siennes, comme si elles n’avaient attendu que ça depuis trop longtemps. Tes mains restent sur son cou, tu te laisses bercer par ces lippes. Elle t’aime, tu les sais, ses lèvres ne font que confirmer ce que tu savais déjà depuis bien longtemps, ce dont tu n’as jamais douté une seule seconde. Voilà pourquoi, cette rupture avait été si difficile à accepter, pourquoi tu te refusais de croire que tout était finis entre vous.


Ses lèvres glissent le long de ta jouer venant au creux de ton oreille te dire à quel point elle était désolée. Tu te recules légèrement pour plonger tes yeux dans les siens, caressant sa joue avec douceur, lui disant « Je sais.» tu viens poser tes lèvres juste au-dessus de son œil lui répétant « Je sais, babe. » tu la serres contre toi, t’accrochant à elle comme si elle allait t’échapper à nouveau. Puis, après quelques minutes, tu t’écartes légèrement d’elle passant une main dans ses cheveux dans un mouvement lent, baissant les yeux sur ses mains. « Ne restons pas là, viens. »

Il était temps pour vous de partir de cet endroit sordide, qui pourtant vous à rapprocher et enfin dévoiler cette vérité cachée. Tu la fais se lever, l’emmenait en dehors du bâtiment, pour la faire monter dans ta voiture. Tu ne la ramènes pas chez elle, non, tu sais que si tu le fais, Lena serait là, et vous n’aviez pas fini de parler. Pour l’instant, tu roules vers ton appartement, sans dire un mot. Pourtant, ce n’est pas l’envie qui t’en maque. Tu aurais voulu lui dire que tu étais désolée pour cette attitude égoïste que tu avais eue. Mais pour l’instant, tu lançais juste quelques regards en coin se glisser sur elle. Quelques minutes plus tard, tu poussais la porte de ton appartement, le chien venant vous accueillir t’accordant à peine attention, alors qu’il préoccupait plus de la mentaliste. « Installe-toi, je reviens. » Après tout cela faisait, longtemps qu’il ne l’avait vu.

Tu la laisses seule avec la brute qui était ton animal de compagnie prenant la direction de la salle de bain. Tu cherchais de quoi la soigner. Mais tu en profitais, de ce moment pour reprendre tes esprits, pouvoir libérer quelques instants ce sentiment d’impuissance face à laquelle tu étais confronté. Car encore maintenant, tu ne savais comme aider celle que tu aimais. Quoi que tu pouvais faire, tu la mettais elle aussi en danger, ne faisant pas ce qu’il désirait, tu ne savais pas jusqu’où il pouvait aller pour l’avoir, ou du moins, tu en avais une petite idée. Ta main se pose sur cette cicatrice qui lui était due, le départ de tous vos maux, de la torture qu’il avait fait subir à la mentaliste. Tu serres le bord de ce lavabo, espérant le casser en deux. Cela te ferait le plus grand bien d’ailleurs, casser, détruire, frapper au moins tu pourrais imaginer que tu frappes sur ce stalker, sans te soucie de l’opinion générale sur le bien et le mal.

Tu repars vers celle qui t’attend, la regarde un instant, alors que ton cœur souffre encore de cette détresse qui se cache au plus profond d’elle. Tu voudrais pourtant la chasser, mais ne tu n'es consciente que bien qu’involontairement, tu étais responsable de son désarroi. Tu l’avais amené à t’aimer, jusqu’à la pousser à sacrifier son amour pour toi, pour ta propre survie. Et ce n’est qu’en la voyant dans ton salon que tu t’aperçois qu’il n’y avait pas que ce poète qui était responsable de ce déchirement qu’elle ressentait. Tu ne l’avais nullement aidé, la poussant à te dire qu’elle ne t’aimait pas juste pour pouvoir te sentir libre de la haïr, sans aucun regret. Tu avances vers elle, avec tout ce que tu avais trouvé pour soigner ses mains, tu te places sur le divan, ton chien venant réclamer une caresse de ta part. Puis d’une voix douce, tu dis à ta belle « donne-moi tes mains. ». Tu commences à nettoyer ses plaies, sans dire un mot, puis d’une voix qui ne cache nullement la honte que tu ressentais au fond de toi « … J’aurai dû le voir. J’étais aveuglé par le fait que tu m’as quitté sans me donner de raison et je n’ai pas vu que tu souffrais tout autant que moi. Alors que j’aurai dû. Je n’ai commencé qu’à comprendre qu’après ce qui s’est passé au poste. Je suis désolée. Tu continues à lui apporter les soins dont elle avait besoin, faisant bien attention qu’aucun bout d’écran ne s’était logé dans sa peau. Lui révélant que tu feras ce qu’elle voudrait, que ce sacrifice, elle n’avait plus à le faire seule maintenant. Tu lui dis que tu comprenais pourquoi elle avait fait ce choix et que tes sentiments pour elle ne changeraient jamais. C’était bien la seule chose dont tu étais sûr, que tu l’aimais et tu l’aimerais jusqu’à ta mort « et si c’est toujours ce que tu veux… Alors, je t’attendrai. Autant de temps qu’il le faudra. Et je te donnerai toute l’aide qu’il te faudra pour coincer ce type.» Tu lui promets d’être là pour elle, que désormais elle pourrait se reposer sur toi. Tu ne désires que ça, pouvoir alléger cette responsabilité qui pèse sur ses épaules, pouvoir être celle vers qui elle pourrait se retourner même si cela voulait dire perdre la vie pour elle. Car pour cette femme, tu étais prête à tout faire.

Tu bandes sa main, pose les tiennes sur les siennes. Tu plonges ton regard dans le sien, alors que jusqu’à présent tu n’avais fait que regardent ses blessures, du moins celle qui était apparente. Car celle qui était au plus profonde d’elle, tu ne savais pas si tu pourrais les soigner. Tu viens poser une main sur sa joue, la caressant avec douceur « Je suis prête à faire ce sacrifice, si tu le désires. Tu n’as plus à porter cette responsabilité toute seule.» Tu rajoutes avec un faible sourire.« Et promis je ne te coincerai plus dans une salle d’interrogatoire. » Puis quelques secondes de silence, pour exprimer ton regret de ne pas avoir sur voie ce dont’il avait à voir « Je suis désolée, Aelys. ». Alors, qu’une larme s’écoule face à cette honte que tu éprouves encore d’avoir accaparé votre souffrance. « J’aurais dû la voir. Mais je voulais tellement comprendre, que tu me dises tout. Tu n’aurais pas été seule, j’aurais pu t’aider. J’aurais pu… » Accepter plus facilement, sûrement. Rien n’aurait changé, même par cet homme. « …Aider. Tu n’as pas à plonger seule dans son antre. Ça n’aurait rien changé à mes sentiments pour toi. » Tu viens poser un baiser sur le front d’Aelys. Lui répétant « Je suis désolée…» Tu faisais sur ce coup un piètre inspecteur.


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Aelys Cantela

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- des cicatrices, tracées sinueux et en forme de demi-lunes, sont apposées sur tout le corps d'Aelys. Deux sont plus luisantes que les autres, une au niveau du cou et au niveau du poignet. Les autres sont entièrement réparties sur son corps.
- Les cicatrices de morsures et griffures des loups et d'Alaric, avant-génosha, ont poussé Aelys à adopter un style pour le moins original. Son bras droit entièrement couvert, à l'inverse du gauche, et son cou toujours orné d'un foulard, par tous temps et toutes saisons.
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Sam 18 Aoû - 15:45

I got you covered

Silke and Aelys

The devil whispered in my ear : "you're not strong enough to withstand the storm". Today I whispered to the devil's ear : "I am the storm".


 
Le paysage qui défile, au même titre que les secondes qui s’écoulent. La main accrochée à la portière, malgré les blessures légères. La mentaliste pouvait sentir les regards répétés de sa dulcinée, mais elle préférait les ignorer. Laissant l’Inspecteur la mener où elle le souhaitait, loin de ce bâtiment, loin de cet étage révélateur de bien trop de maux pour en ressortir un jour vainqueur. Ses pensées accaparaient la brune aux yeux voilés, aux joues imprégnées. Les larmes avaient creusé des sillons sur son visage habituellement imperturbable, pleurs désormais taris qui avaient toutefois marqué les esprits. Son corps tremblait encore, frisson résultant de cette ombre insipide et invisible. Le monstre rôdait, partout, à chaque instant. Dans cette voiture comme dans ce bâtiment. Dans sa vie comme dans celle de Silke. Il n’y avait aucun moyen de lui échapper, et lentement, cette idée avait enfin germé dans l’esprit bien trop tourmenté de la medium désormais désabusée. Il n’y avait plus d’espoir. Seul le noir l’entourait, refermant ses ailes ténébreuses sur le corps frêle de la jeune femme. Comme si elle appartenait à ce monde froid et cruel que lui exposait le Chasseur. Comme si, d’une certaine façon, elle était comme lui, sans coeur.

Escaliers montés, porte ouverte sur un chien tout excité. L’Utonagan familier de la flic secoua la queue, ses narines allant renifler avec une impatience certaine la mentaliste au sourire quelque peu forcé. Ses yeux se mouillèrent brièvement à la vue de l’animal qu’elle n’avait plus aperçu depuis bien trop longtemps. Se laissant guider aussi bien par le chien que par sa Maîtresse, la medium gardait un silence bien trop appuyé. Effectivement, elle ne semblait plus en capacité de se confier. Elle en avait trop dit, trop fait. Le prix, bientôt, ne saurait plus tarder. Ses révélations lui coûteraient, et elle craignait. Non pour elle, mais pour ceux qu’elle aimait. Jennifer, Lena, Silke. Kathleen, Kwan, Kaine, Ben. Les femmes et hommes de sa vie en pâtiraient, tôt ou tard, et elle le savait. Aelys avait peur. Regrettant ses accumulées erreurs. Enfouissant sa tête dans ses mains égratignées alors que l’Inspecteur s’en allait, la carapace de la medium n’avait désormais plus lieu d’être. Ses épaules s’abaissant lourdement alors que la compagnie canine quémendait des caresses qui ne faisaient que tarder. Naya souhaitant réconforter la femme qui avait partagé tant de bons moments dans un passé si peu éloigné. L’Esprit Libre animal qui avait, fut un temps, énormément imprégné celui bien plus lunaire et emprisonné de la complexe brune. Un bref instant, le visage d’Aelys s’éclaira alors qu’elle fit glisser ses mains sur ses genoux, observant Naya d’un air difficilement doux. Le sang, à petites gouttes, avait séché sur le dos de ses membres, et l’animal vient gentiment les lécher. Maigre tentative de soulager celle qui s’était imposée dans la vie de l’impétueux canin. Envie de la retrouver comme de la garder, parce qu’il était évident que la Maîtresse de Naya n’avait plus jamais été la même depuis le départ de sa moitié. Etait-il donc enfin possible de tout rattraper ? De retrouver leur vie d’avant, leur amour d’antan ?

Les prunelles ancrées les unes dans les autres durent se séparer, alors qu’une silhouette se dessinait à leurs pieds. Le chien aboya d’un ton léger, embêtant cette fois-ci sa maîtresse alors que Silke revenait auprès de l’être aimé. Claquant la langue pour se saisir des mains abîmées de la mentaliste. Celle-ci se sentit soudainement honteuse d’avoir ainsi cédé, facette inconnue des deux jeunes femmes qui s’était affreusement révélée. Détournant les yeux, les joues rougies par un ressentiment ennuyeux. « Tu n’es pas obligée. » Bien sûr que non, elle ne l’était pas. Mais l’Inspecteur n’était pas la plus belle âme qu’elle ait connu pour rien. Aelys se mordilla les lèvres, son regard baissé, ses traits tirés. Les cernes ternissaient sa peau naturellement pâle, la douleur serrant sa gorge nouée. Obnubilée par l’horreur de ses actions à peine passées, elle se laissait distraitement faire, le désinfectant piquant légèrement ses plaies fissurées. Des souvenirs remontaient à la surface alors que Silke s’occupait soigneusement d’elle, désolation ruinant son organe vital déjà réduit en morceaux. Pièce par pièce, pourtant, il pouvait être remonté. Quand bien même les mots de l’Inspecteur la brisait encore plus. Non pas parce qu’elle lui en voulait, mais parce qu’elle culpabilisait. Elle avait supplicié son aimé, pour les besoins d’un être avili. Quelles limites avaient vraiment été franchies ? « Shhh. » Du bout de ses doigts pansés, elle en plaça deux sur les lèvres de la flic. Une moue attristée déformant son visage las. « Ne dis pas de bêtises. Tu ne pouvais voir ce que je ne te montrais pas. » Douce réalité alors que Silke devait bien se remémorer. Aelys n’était pas mentaliste pour des motifs inventés. Le jeu des apparences, c’était ce qu’elle maîtrisait. Elle devait forcément, à un moment ou à un autre, être le Maître du jeu. Quand bien même elle semblait avoir perdu la partie avec le Rôdeur, elle demeurait un expert infaillible. L’Inspecteur ne pouvait ainsi discerner les faux semblants empruntés. Pas tant que la brune ne se décidait pas à s’ouvrir pleinement. Ses yeux se plongèrent dans ceux, intenses, de son infirmière du moment. « Ce que je veux, c’est toi. » L’aveu fut accompagné d’une moue douloureuse alors que Silke achevait les soins prodigués. A Aelys, de préciser : « Je t’ai toujours voulu, toujours aimé. Mais avec … » Soupir, fatigué, désespéré. « .. lui dans les parages, je ne pouvais plus laisser mes sentiments te mettre en danger. » A quoi bon se cacher désormais ? Il savait, et maintenant, sa dulcinée était à son tour introduite dans la confidence. « Ils avaient déjà failli te coûter la vie. Je ne pouvais pas continuer ainsi alors qu’à tout instant, il menaçait de te tuer. » Sa voix se brisa sur ces derniers mots. Triste vérité qui avait dicté sa mystérieuse conduite pendant des mois durant. « J’ai tout essayé, tu sais. A chaque fois que je pensais m’approcher de lui, je me trompais. Plus je pensais avancer, et plus je reculais en réalité. Il a toujours une longueur d’avance sur moi, Silke. Je ne comprends pas. » Ses yeux dérivèrent, trouvant le sol comme ancrage. Elle n’y arrivait pas. A l’avoir. Pas encore, toujours pas. Elle était vaincue.

Soufflant longuement, retrouvant une apparence calme qui était loin de représenter sa panique intérieure, elle amena les mains de la brune en face d’elle à ses lèvres. Les baisant doucement alors qu’elle fermait les yeux, quelques instants. La paume de Silke venant ensuite s’enquérir d’une de ses joues tandis qu’elle réfléchissait. Qu’elle confessait. « J’aurais pu nous faciliter les choses… » Un demi-sourire, mélancolique, illustra sa nouvelle prise de parole. « Quand tu m’as demandé de prononcer les mots. Les fameux. Mais je n’ai pas pu m’y résoudre. C’était peut-être égoïste de ma part, mais je ne pouvais pas. Te dire que je ne t’aimais plus, c’était au-delà de mes forces. » Son coeur avait toujours battu pour elle. Même quand elle avait frôlé les portes de l’enfer, quelques dizaines de minutes plus tôt, elle n’avait que Silke qui hantait la moindre de ses pensées. « Parce que je t’aime et je ne cesserai jamais de t’aimer. » acheva-t’elle d’une voix cassée. Et maintenant ? Les voici face à un dilemme. Une épée au-dessus de leurs têtes, prête à les transpercer, alors qu’enfin, elles se reliaient. Leurs respirations saccadées se mélangeaient pendant que des mots suivaient, intransigeants avec la situation du moment. « Je n’ai pas envie de m’éloigner de toi à nouveau. Je n’ai pas envie de prétendre ne plus rien ressentir pour toi, quand tout ce que je souhaite, c’est d’être dans tes bras. » Encore une fois, elle embrassa la paume de Silke, se perdant dans la sensation enivrante du toucher de la flic. Posant son autre main sur sa cuisse alors qu’elle la pinçait inconsciemment, la déshabillant d’un regard rempli d’un désir interdit. « Alors dis-moi. Qu’est-ce qu’on fait dans ce cas-là ? » Se rapprochant sensiblement de la brune en se penchant en avant, les yeux de la mentaliste fixaient dangereusement les lèvres de sa partenaire. « Qu’est-ce qu’on fait maintenant ? » Pouvaient-elles seulement s’autoriser à aimer, comme avant ?

 
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Silke M. Harfn

Silke M. Harfn
Asgardien
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Lun 10 Sep - 22:53


I got you covered
CITATION LONGUE (+PETIT) ICI.
La mentaliste interrompe l’inspecteur avec douceur, posant deux de ses doigts sur ses lèvres réduisant celle-ci dans un frisson au silence. Aelys avait toujours eu ce pouvoir sur elle, pouvoir la faire taire avec autant de douceur. Alors, elle l’écoutait, comme maintenant, même si ce moment était particulier. Un mélangé de douceur et de regret venant des deux protagonistes. Elle ancra le bleu de ses yeux dans ceux de celle qu’elle aimait tant depuis le premier jour. Son cœur se soulevait, battant à un rythme cardiaque jouait au yo-yo ne voulant pas s’arrêter. Elle avait prononcé ces mots qui l’avait transporté hors du temps l’inspecteur, lui faisant oublié qu’un monde existait en dehors des murs qui l’avait entendu prononcer ses quelques mots. Elle aurait bien foncé sur les lèvres de son aimé, lui sommant de ne pas dire un mot de plus qu’elle avait là tout ce qu’il lui fallait, quand bien même une menace planait sur elles deux.

Mais elle la laissait parler, peut-être parce qu’elle avait l’impression que les choses devaient être dites, pour qu’elles puissent se retrouver totalement, pour plus qu’aucun secret ne puissent se mettre sur leur chemin et repartir sur une route qu’elles pourraient toutes deux emprunter à nouveau. Oui, c’était comme si pendant un moment qui lui avait parue une éternisée les avait séparer, les plongeant dans un le purgatoire de l’enfer les torturant avec amour chacune à leur façon. Mais les mots qu’Aelys prononçait était la lumière au bout de ce tunnel de l’enfer, les mots qui firent enfin rejoindre à nouveau leur route. Elle ne voulait plus en être séparé. A jamais, Aelys, restera sienne, il n’avait pu gagner et ne ne gagnera pas. Peut-etre qu’il avait un coup d’avance sur la mentaliste, mais son détracteur, n’avait pu comprendre la porter de ce qui unissait les deux jeunes femmes. Ni même la ténacité de la l’inspecteur dont il avait essayer de prendre la vie et qui n’avait voulu qu’une chose, rester auprès de celle qui faisait battre son coeur des les premiers regard échanger. Alors, quand elle entendit ces mots de la bouche d’Aelys, son cœur ratais plusieurs battements après avoir battu le tempo à un rythme effréné. Le contact de ses lèvres la fit chavirer. Un léger soupir s’échappa pour laisser toute cette frustration s’échapper. Car si cela ne tenait qu’à elle, Silke fondrait déjà sur ces lèvres qui lui manquait tant. Lui dire que tout ce qu’elle voulait également n’était autre qu’elle.

Mais, elle laissait faire les choses, laissant sa dulcinée se confier à elle, revenant sur cette demande cruelle qu’elle lui avait formuler. Elle avait envie de lui dire que peut être que cela aurait été plus simple si elle avait dit ces mots. Mais l’inspectrice savait que cela n’aurait rien changer, ou peut être qu’elle souffrirait encore plus. Une chose était sûre, c’était qu’elle n’avait aucun droit de lui demander une telle chose à l’époque. Elle prend une grande inspiration face aux derniers mots d’Aelys sur ce moment éprouvant de leur vie. Elle prononce ces mots et la flic avait de plus en plus de mal à ne pas céder à ses pulsion, sentant cette impatience venir sur le bout de ses lèvres, venant picoter le bout de ses doigts, se trahissant par cette respiration saccader. Elle se retenait encore, quelques instants le temps que la mentaliste continue sa déclaration. Ses yeux décrochaient du regard de la belle, venant glisser sur ses lèvres, les regardant avec envie, se mordant légèrement la lèvre inférieure. Elle sent cette chaleur de plus en plus forte à l’approche de la brun vers elle, à ce contact électrifiant qu’elle laissait glisser le long de sa cuisse l’intensifiant par ce léger pincement. Elle ne pouvait plus se retenir et au mot d’Aelys elle lui répondit fondant sur ces lèvres avec avidité et passion.

Oh oui ses lèvres, ce contact, ce goût et tous l’être de cette femme lui avait tant manquer. Elle avait pris entre ses mains le visage de celle qu’elle aimait, continuant à l’embrasser jusqu’à en perdre leur souffle, murmurant sur ses lèvres ”J’en ai jamais douter.” Elle n’avait nul besoin de lui dire de quoi elle lui parlait. “Et ce, même si tu m’avais dit ces mots.” Elle capturée à nouveau ses lèvres, avec toutes l’adoration qu’elle éprouvait pour celle qui ne pourrait être remplacée dans sa vie, voulant la faire tomber dans ce divan et redécouvrir ce corps.” Tu m’as tellement manqué” Elle ne pensait plus à cet homme qui avait voulu arracher la mentaliste de ses bras, l’emportant avec elle. Mais ce ne fut pas sans interrompue pas Naya, qui venait soudainement les déranger avec un aboiement, mécontente qu’on ne s’occupe pas d’elle. La chienne venait même prendre son nœud venant le déposer sur les genoux de la mentaliste. La flic eu un rire, alors qu’elle éloignant sa vieille amie lui disant doucement de les laisser tranquille, alors qu’elle prenait la main d’Aelys, lui faisant comprendre qu’elle devait la suivre, même si elles n’attendirent pas d’arriver.

Pour le reste, laissons-leur ce temps pour se retrouver en toute intimité, profiter de se moment pour se redécouvrir l’un et l’autre et laisser succomber à cet amour qu’elle éprouve pour l’un pour l’autre et les retrouver seulement au petit matin. Alors que la flic s’était réveillée depuis plusieurs minutes contemplant cette vision qu’elle avait cru avoir perdu à tout jamais. Pourtant, malgré toutes les manigances de ce stalkeur avait mis en place, malgré cette séparation dont il avait été l’instigateur, ce qu’elles éprouvaient l’un pour l’autre avait survécu. Il ne gagnerait pas, la flic en était convaincu, Aelys resterait sienne et ne lui appartiendrait jamais. Elle attendit que sa dulcinée ouvre les yeux, pour glisser un bonjour d’une voix douce, venant poser ses levers sur les siennes, prenant son temps. Elle la regardait avec tendresse et amour lui disant d’un sourire et d’une voix espiègle “Tu me dois une semaine d’école buissonnière.” Au minimum, c’est ce qu’elle se disait. Et cette semaine d’école buissonnière elles la pris, donnant toute deux des excuses pour ne pas se rendre à leur travail respectif. Silke comptait bien sur Heather pour lui faire un certificat, quant à Aelys, elle avait parlé de client. La suite, elles prirent leur temps pour rattraper ce temps qu’on leur avait pris, même si elles ne pouvaient pas réellement le rattraper.


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