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never felt so low, yet so high × feat. Loki
✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦
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Sam 7 Mai - 3:49
I SCREWED EVERYTHING UP

feat. Loki & Theresa
Cette semaine de congé, j’en avais passé une bonne partie à faire le tour de la ville, à sortir avec mes parents et à me prélasser dans ma chambre. Mais tout ça, la facade que je fabriquais, ce n’était que pur mensonges. Je grondais de l’intérieur, j’avais sérieusement besoin de quelque chose de plus fort que les millions de tasses de café que je prenais habituellement. Même les boissons alcoolisées ne semblaient pas fonctionner. Ainsi, je n’eus d’autre choix que de m’abandonner à mes envies. Je téléphonais à un vieux contact, quelqu’un que je connaissais depuis le début de mes années au collège. Il me sembla surprit de mon appel, mais accepta de me voir, à Emmann, non loin de la plage. Ah oui, ce coin de Genosha que je détestais parce que je disais souvent que les mecs aux gros pecs y trainaient tout le temps. Je ne lui fis aucun commentaire, j’acceptais simplement. Je pris la voiture et profitais de l’absence de mes parents pour filer en douce vers la brise de la mer.

Cela me prit au moins une heure avant d’arriver à Emmann, mais surtout parce que je ne cessais de remettre en question ma décision. J’avais promis à ma mère d’arrêter de prendre des drogues. Est-ce que j’avais vraiment le courage de lui mentir en pleine face? Non. Mais mon esprit ne peut plus se concentrer sur autre chose. Je ronge mes ongles, à la pensée que je connaîtrais de nouveau ce moment de pur épanouissement lorsque je recommencerais. Voilà ce que je recherchais quand je foutais ma vie en l’air pour prendre un peu de … de tout, en fait. Bref, non sans mal, je trouvais la place que mon contact m’avait suggéré et stationné non loin. Je pris ensuite place sur le rebord du muret de pierre faisant face à cette aire de prédilection de toute femme assez bien dans sa peau pour se promener dans un petit bikini qui ne cachait rien, en fait.

Finalement, après je ne sais trop combien de temps, mon homme mystère, John, comme il se surnommait, apparu. Il me demanda de l’argent, ce que je lui remis en main propre. Puis, il me remit un petit sac transparent, avec quelques pilules dedans. Il me sourit en coin, me dit être content de me revoir et s’en alla aussi simplement et rapidement qu’il était apparu. Je ne lui dis rien de plus. Je restais là, à fixer l’immensité de la mer. J’avais ce pourquoi j’étais venue. Soulagée que personne d’autre ne soit venu et que John soit parti sans vraiment laisser place à une conversation, je me mis à compter le contenu du sac. Il y en avait 12 pilules. 1 seulement ? Non, pas juste une. J’avais besoin d’un boost, quelque chose de plus fort. Je me levais donc et me rendit aux salles de bain publiques. Je m’enfermais à l’intérieur et ingéra 3 pilules. Je savais très bien qu’elles prendraient du temps à faire de l’effet, et comme si ne rien était, je sortis de ma cachette. Je longeais pendant au moins une heure tout le muret séparant le sable chaud du trottoir des piétons.

Puis, tout à coup, je sentis les premiers effets. Ma tête se faisait plus légère, mes soucis et mes craintes s’envolaient. Je me voyais plus forte, plus sûre de moi-même. Voilà le reflet que je voulais voir dans le miroir à tous les matins, en me regardant. Mais ce n’était pas la vraie moi. J’avais encore une fois écouté mes envies. Où était donc passé la voix de la sagesse ? Probablement étouffée avec tous les produits chimiques dans mon estomac. Au diable, je ne pouvais pas faire retour arrière. Ou … mais qu’allais-je faire maintenant ? Je ne pouvais pas retourner à la maison tout de suite, mes parents me verraient dans cet état. C’est à ce moment que je me mis à sentir la honte me submerger. Qu’est-ce que je venais de foutre ? J’avais agi en vraie adolescente ! Bordel ! BORDEL ! J’avais envie de crier. Mais je n’en avais pas la force. Honte à moi. Honte à moi et à mon insouciance. Vers qui allais-je me tourner, alors que tous espéraient me voir grandir, me voir éclore en tant que jeune femme d’âge mûr ? Ils me voyaient comme une adulte responsable. Je ne l’étais pas. À qui pourrais-je demander de l’aide ? Il me vint un nom à l’idée. Cette personne me comprendrait à coup sûr. Il ne me jugerait pas.

Courant presque comme une sauvage, poussant au passage plusieurs personnes, je me rendis au centre-ville, plus précisément au cabaret d’Idunn. J’y pénétrais malgré les grognements de celui qui semblait être le garde du corps et me précipitais vers l’intérieur, près de la scène. Il n’y avait personne, si ce n’était que quelques maigres employés. Mes yeux, presque rouges, cherchaient celui que je voyais comme mon ange-gardien. Lorsque je le vis, je me précipitais sur lui avant de tomber par terre, à quelques mètres de distance. « J’ai tout foirée, encore une fois, Loki ! J’suis vraiment une moins que rien. » avais-je dis, dans un excès de rage et de défaite.

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Dim 8 Mai - 19:41
 
never felt so low, yet so high × feat. Loki
Avant de terminer le week-end pour commencer une nouvelle semaine, j'avais fait appel à un groupe de musique rock plutôt soft côté musique, j'évitais le hard ou le métal lorsque nous étions un dimanche soir, le lendemain on reprenait le travail, je voulais quelque chose qui reste encore dans les normes avant d'attaquer la semaine. Pour les clients c'est aussi bien plus agréable de terminer le week-end sans avoir l'impression d'être un samedi soir, au moins le lendemain chacun pouvait reprendre son travail tranquillement.
Evidemment entant que gérant du cabaret, j'aimais que tout soit en ordre et inspecter par moi-même si il ne manqué pas quelque chose. Je ne suis pas un patron qu'on peut nommer grognon (enfin je crois et je l'espère) j'ai toujours été très respectueux envers mes employés, par contre qu'on ne me prenne pas pour un imbécile ou c'était la porte, j'étais sympathique mais pas c*n.
Hier j'avais passé des commandes pour que le cabaret soit bien fournis, j'avais été livré hier après-midi sans problème et pendant que l'une de mes secrétaires arrivaient, je pouvais regarder les statistiques de notre stock plus que satisfait. Dans mon cabaret personne ne vient pour se prendre la plus grosse cuite de sa vie ou alors il faut vraiment que le client ne supporte pas l'alcool, car j'avais donné pour ordre d'éviter de trop servir en alcool, quand le client avait déjà pas mal demandé, je ne voulais pas de problème dans mon cabaret! c'est un lieu pour se détendre et s'amuser et non pour emm*rder son monde.
Regardant la disposition des tables, des canapés, je vérifiais qu'il ne manque rien côté "menu" et que tout soit toujours aussi propre et sans aucune éraflure, c'est que je l'aimais mon cabaret.

Alors que j'étais sur scène pour vérifier les sonos, j'entendis dans mon oreillette mon employé qui était à la porte me prévenir qu'une jeune femme venait d'entrer ... A cette heure-ci nous étions fermés, donc je fronça des sourcils avant de reconnaître au loin Theresa, la miss avait vraiment l'air d'allé très mal, alors je précipitais vers elle pour la rattraper avant que ne tombe seulement j'arriva trop tard elle était déjà à terre. Je connaissais son passé avec la drogue, visiblement elle avait recommencé et elle était venue me voir, la prenant dans mes bras je contactais mon employé à la porte d'entrée que celui-ci ferme les portes et restent bien devant, montrant que personne ne pouvait passer sauf les "VIP", éteignant ensuite mon oreillette et la retirant je regardais Theresa fronçant des sourcils, ayant peur qu'elle soit malade et qu'elle ait besoin d'un médecin. Touchant son front je fus au moins rassurais qu'elle ne soit pas en hypothermie, alors je me concentra davantage sur la miss.

-ça arrive tu n'es pas une moins que rien pour autant, tomber ne veut pas dire qu'il est impossible de se relever, d'ailleurs tu peux te relever pour venir avec moi dans un endroit ou tu pourras te reposer et ou on sera tranquille ou tu as besoin d'aide ? Ne prends pas de risque, dit le moi si tu n'arrive pas à tenir debout ok ?
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Mer 11 Mai - 4:19
I SCREWED EVERYTHING UP

feat. Loki & Theresa
On dirait que le temps avait cessé d’exister pendant un instant ou deux. Je me sentais presque une projection de moi-même qui me regardait là, égarée et sans possibilité de faire demi-tour. Je devais accepter, à contrecœur, que rien n’irait pour le mieux tant et aussi longtemps que je me souciais des autres plus que de moi. Je pensais à mes parents, au fait que lorsqu’ils apprendraient de mon aventure de la journée, ils perdraient probablement les pédales et écourteraient ma semaine de congé pour me renvoyer direct à l’institut. Je me suis mise à penser aux filles de mon passé, celles qui ne cessaient de me juger, de se moquer de qui j’étais, de tout ce que j’étais, et je les accusais toujours d’être celles qui m’avaient poussé au bord du précipice. Mais est-ce que c’était vraiment à cause d’elles que je me retrouvais à consommer des drogues ? Il était facile de rejeter la faute sur les autres, mais le problème est que j’avais beaucoup de misère à vivre avec moi-même. J’étais mon propre poids, la pire critique de tous.

Est-ce que j’avais besoin d’aide ? Sûrement. Mais voilà, je n’acceptais pas de tendre la main, de faire confiance à quelqu’un d’autre pour régler mes problèmes. Jusqu’à maintenant, à part mes parents, il y avait bien peu de gens qui connaissaient ce coin obscur de ma vie. Même les élèves de l’institut n’en avaient aucune idée. Je m’étais créé un nouveau personnage, quelqu’un qui ne ressemblait pas à la vraie Theresa. Je savais très bien que cela pourrait me retomber en pleine figure un jour. Pour l’instant, cependant, je ne pouvais faire autrement. Il était question de changement, de renouveau. Mais en fait, je me mentais en plein visage. Pour repartir à zéro, il faut faire la paix avec son passé, chose que j’étais incapable de faire.  

Ainsi, me voilà au cabaret appartenant à Loki, la seule personne en qui je faisais parfaitement confiance avec ce lourd fardeau. Il m’avait déjà dit avoir connu cette même période noire dans sa vie, et encore aujourd’hui, je reste impressionnée de la personne qu’il est devenu. Qui sait, peut-être qu’un jour, je pourrais en faire autant. Toutefois, pour le moment, je n’avais d’autre sentiment que la honte. Ça, et une légère douleur à la cheville. J’étais probablement tombée dessus, et quoique je ne crois pas avoir provoquer une foulure, j’avais le muscle tout de même endolori. Qu’importe, je ne dis rien, encore un peu perdue dans les effets hallucinogènes de l’ecstasy. Je n’arrivais pas à me concentrer sur tout ce qui se passait autour de moi, mais senti que Loki me prenait dans ses bras. Je l’entendis ensuite parler à quelqu’un avant qu’il ne touche mon front et qu’il ne m’adresse directement la parole. « Ça arrive tu n'es pas une moins que rien pour autant, tomber ne veut pas dire qu'il est impossible de se relever, d'ailleurs tu peux te relever pour venir avec moi dans un endroit ou tu pourras te reposer et ou on sera tranquille ou tu as besoin d'aide ? Ne prends pas de risque, dit le moi si tu n'arrive pas à tenir debout ok ? » Je m’emportais assez facilement, c’est vrai. Cependant, je me frustrais ainsi parce que je tombais beaucoup plus souvent que je ne me relevais. Et tout autour de moi, il n’y avait que des gens pour me juger, pas pour m’aider à continuer. « Je suis pas si mal en point que ça, je sais encore marcher. » dis-je sur un ton comique. Je me relevais, avec son aide, mais en mettant du poids sur la cheville endolorie, je laissais échapper un léger gémissement. « Bon d’accord, peut-être que j’ai pas tomber gracieusement. Mais ça ne doit pas être très grave … et puis je peux toujours marcher à cloche-pied. » Je n’étais pas du genre à me plaindre aux autres, et bien que je craigne de m’être blessée, je laissais gardais ces craintes pour moi, la drogue faisant encore effet dans mon système.

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Ven 13 Mai - 0:05
 
never felt so low, yet so high × feat. Loki
Alors que j'étais en plein milieu de l'adolescence les ténèbres avaient finis par s'emparer de moi. Je n'étais plus que l'ombre de moi-même, rejetant toute aide, refusant de travailler en cours, d'écouter les conseils de mes proches. J'avais fait du mal à ma famille, ma mère, mon père, ils n'arrivaient pas à comprendre pourquoi j'étais devenu aussi sombre et violent. Thor aussi était malheureux, il m'avait déjà retrouvé dans la salle de bain le bras en sang, c'était lui qui m'emmenait aux urgences quand j'étais en très mauvais état, sinon je me débattais pour qu'il me laisse en paix, ça finissait toujours en larme et je pleurais contre l'épaule de mon frère baissant toute mes barrières, en ayant assez de souffrir autant psychologiquement. J'ai de la chance d'avoir un frère comme lui, il ne m'a jamais abandonné même dans les pires moments. Au début c'était de la scarification, de la dépression, des pertes d'appétit et de la cigarette, ensuite il me fallait quelque chose de bien plus fort, l'alcool m'affaiblissait rapidement mais la drogue avait ce don de me détendre, alors oui, avec le temps je me suis habituais à prendre de la drogue. Ce n'était pas pour autant que j'allais mieux, j'ai lapider mon argent là-dedans, il m'arrivait de rentrer chez moi et de me coucher directement sur le canapé, c'était mes parents qui me retrouvait le matin. J'avais déjà fait des overdooses mais Thor avait toujours été présent lorsque j'étais malade et que j'avais besoin d'aide. Entre les convulsions et les vomissements j'avais honte ... Puis un jour ce fut la dose de trop, en plus de ma grande perte de poids j'avais fini par tomber dans une sorte de coma. Thor m'avait retrouvé à la sortie du lycée, il n'avait pas voulut m'en expliquer davantage, visiblement ça l'avait marqué et je m'en voulais affreusement. J'ai fini à l'hôpital et j'ai lutté, certes parfois j'avais eu des rechutes et lorsque c'était le cas, j'allais moi-même chercher mon frère, avec le temps ça a fini par passer, mais j'étais encore dépendant de certains médicament, j'étais bipolaire et dépressif, donc j'avais toujours un traitement à suivre.

Ce qu'était en train de traverser Theresa je savais ce que c'était, je savais aussi qu'on avait besoin de soutien et non de se faire "engu*uler", c'était loin d'être le moment, pas besoin d'une leçon de moral, le fait d'avoir repris de la drogue rendait malade la jeune femme. J'eu un petit sourire alors qu'elle repris d'un ton comique, mais je voyais clairement qu'elle aurait besoin d'aide pour se relever. Puis je secoua la tête l'aidant à se relever, la soutenant pour qu'elle évite de trop "jouer à cloche pied", vue que j'étais bien plus grand qu'elle, rien que le fait de la soutenir la décollé un peu du sol. Je l'emmenais alors en direction de ma loge, d'ailleurs c'était la plus grande ce qui était assez normale, avant de l'aider à s'installer sur le lit.

-Tu en as pris il y a combien de temps ? Tu te sens comment ?

Oui je sais, ça fait un peu "paternel" mais je prenais ça très au sérieux, finalement je lui repris un verre d'eau et vint lui tendre tout en m'asseyant sur le lit.

-Tu veux en parler ?
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Mar 17 Mai - 3:45
I SCREWED EVERYTHING UP

feat. Loki & Theresa
Mes parents. Ils allaient bientôt se demander où j’étais passé. Leur journée de travail aurait une fin, et lorsqu’ils arriveraient à la maison … ils me téléphoneraient. Mais je ne pouvais pas répondre dans mon état actuel. Il suffisait que je prononce une phrase, et j’étais certaine qu’ils se rendraient compte de ce que j’avais fait. Ma mère et ses yeux de chat botté me feraient amèrement regretté mon choix, et mon père, avec son regard désapprobateur ne ferait qu’empirer les choses. J’en avais assez de mon propre remord, pas besoin du jugement des autres. C’est pour ça que j’étais venue voir Loki. Il me fallait parler, discuter, crier même, sans que personne ne me fasse la morale sur ce qui était bien et ce qui était mal. Ça, je connaissais que trop bien. Je voulais plutôt une oreille attentive qui sache ce par quoi je passais et ce qui m’attendais encore.

Mais voilà, en plus de tout le reste, je m’étais légèrement blessée à la cheville, et cette cerise sur un gâteau bordélique ne faisait que m’inquiéter encore plus, car qui dit foulure dit clinique ou hôpital. Si on me voit ainsi, c’est sûr et certain que je ne quitterais pas cet endroit d’ici la fin de la semaine. Après, coup de pied aux fesses et retour à la case départ à l’institut, peut-être sans possibilité de sortir de là avant mes 30 ou 40 ans. Bon, j’exagère. 25 ans. Le problème, c’est que j’ai déjà passé tant de temps à jouer les bonnes élèves que juste l’idée de devoir le refaire encore 5 ans au moins, ça me frustre. Heureusement, j’étais encore loin de cette possibilité, surtout si je réussissais à me débrouiller pour que ces pilules sortent complètement de mon système. Là, je pourrais me présenter à une clinique en disant que je me suis enfargé en marchant dans un trou sur le trottoir. Je ferais de deux pierres d’un coup en disant à mes parents que Loki avait été très aimable en m’aidant à me relever et à me conseiller d’aller aux urgences.
 
Je cessais de me tourmenter avec ces pensées en me concentrant sur mes pas, alors que Loki me soutenait afin que je ne fasse pas trop d’effort sur ma cheville blessée, ni même sur l’autre qui me servait d’appui. On se rendit à sa loge, très grande je dois le dire, et il m’aida à m’installer sur son lit. Visiblement inquiet, il n’attendit pas avant de commencer à me poser des questions. « Tu en as pris il y a combien de temps ? Tu te sens comment ? » Mon esprit entremêla les mots et cela me prit quelques secondes avant de lui répondre correctement. « Je … ça doit faire 1 heure et 30, je crois. Peut-être plus. Ça fait effet assez vite. » Mon regard se perdait, ainsi que mes pensées. Je repris après un moment d’hésitation. « J’me sentais bien, au début. Les effets, j’avais complètement oublier. Mais là, après … j’ai … je sais pas. Ça va plus du tout. On dirait que mon corps rejette mais que moi j’en veux plus. » Les mots exacts qui me trottaient dans la tête depuis mon arrivée au cabaret venaient d’être prononcé sans même que je ne me rende compte. Peut-être que je n’étais plus si gelée.

Je bus un peu d’eau que Loki m’avait si gentiment donnée, et on aurait dit, alors que j’avalais, que le liquide ne venait qu’assécher encore plus ma gorge. Voilà les contre-effets de l’ectsasy que je détestais. J’allais bientôt avoir aussi soif qu’un vampire. « Tu veux en parler ? » Je déposais le verre d’eau sur la table juste à côté du lit. « Qu’est-ce qu’il y a à dire ? J’ai passé un bon bout de temps sans rien à l’institut, et maintenant que je suis sortie … » Je coupais mon discours, en ruminant et me tenant le visage avec mes mains. « J’ai essayé le café à la place, mais c’était pas assez. J’ai recommencé à boire, mais c’était pas assez. Qu’est-ce qu’il me reste après ça? » Je savais très bien. La dernière étape, c’était la pire de tous. Le remord qui vous dévore d’une telle manière que le seul chemin devant vous … c’est la mort.

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Jeu 26 Mai - 21:13
 
never felt so low, yet so high × feat. Loki
Je hochais la tête aux paroles de Theresa, étant passé par la je pouvais reconnaître cette sensation d'être mal, mais d'en avoir encore besoin. Etant aussi passé par l'hôpital, je savais comment les médecins s'y prenait pour voir si je ne mentais? quand je leur disais que j'avais cesser, diminuer ou rechuter ... Avant tout il y avait un test urinaire et un contrôle sanguin, même si Theresa avait pris les médicaments il y a plus d'heure, elle allait mettre du temps à tout évacuer de son système alors il resté un moyen : lui faire boire de l'eau. Je regardais ses pupilles qui étaient encore bien dilatées et ses yeux étaient encore assez rouge, de plus elle avait un teint bien pâle et maladif, c'était pas le moyen qu'on vienne la déranger.
Je donnais de l'eau à la miss avant de lui demander si elle voulait en parler, sujet délicat je le savais que trop bien. Visiblement son état n'avait pas était pris au sérieux, je fronçais des sourcils alors qu'elle me raconté qu'elle avait tenté le café et l'alcool ... Je voyais que la jeune femme se prenait à nouveau la tête contre les mains alors je me relevais pour aller de nouveau chercher de l'eau.

-Okay déjà pour commencer va falloir évacuer la drogue de ton système et il n'y a pas dix milles façon, il te falloir boire beaucoup d'eau

D'ailleurs je ramenais même une bouteille d'eau, il est vrai que je buvais pas mal d'eau, j'avais soif, c'était bien pire avec la drogue, on avait tellement l'impression de n'être qu'une épave, qu'à chaque fois on ne pouvait s'empêcher de s'hydrater à nouveau. Un effet secondaire de la drogue et je préférais éviter de me rappeler les autres ... J'avais eu assez de honte comme ça.
Pour en revenir à Theresa, elle n'avait pas était prise en charge assez sérieusement, c'est la que je me rendais compte que mes parents avaient fait tout pour m'aider.

-Bon déjà c'est normal que tu fasse une rechute, on ne pas arrêter la drogue du jour au lendemain, je suis passé par des sales moments tu sais, je ne pouvais plus aller au lycée car j'étais trop somnolant, je n'arrivais même plus à me lever, j'étais tout le temps malade ... Je ne dis pas ça pour te faire peur, mais une vraie cure c'est comme ça que ça ce passe, j'avais un médecin qui passé deux fois par semaine, j'avais aussi un traitement adapté et je voyais un psychologue, malgré tout j'ai fais des rechutes et regarde je m'en suis sorti, toi tu es venu me voir tu aurais très bien pus ne pas le faire et retomber dans cette spirale infernale

Après il y avait aussi des familles qui pouvaient être plus ou moins compréhensives, mon père l'avait très mal pris au début, mais quand il a compris que c'était une question de malaise psychologique, il a compris que le fait que je sois adopté avait du pas mal jouer sur mon malaise.

-Je t'offre deux choix tu peux dire la vérité à tes parents et accepter que je t'aide à ma façon, ou je peux t'aider à mentir sur ta cheville quand la drogue sera partie de ton système, c'est comme tu veux
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