✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦
Invité
Invité
Mer 20 Déc - 17:05
PUTAIN ! J’avais loupé le bus ! À rien ! À rien j’avais loupé ce putain de bus de … Je respirais à fond en regardant autour de moi. Personne, ou presque. Deux trois qui se baladaient tranquillement. Fais chier ! À une minute je l’avais ! À une minute ! Je poussais un profond soupire. À cause d’un feu rouge et de mon éducation qui attend le feu vert … J’avais loupé mon bus. Et peut-être que je n’avais pas match aujourd’hui, mais il y avait un match d’entraînement entre les deux équipes de mon club, et je ne voulais pas rater ça ! Et forcément j’avais loupé le dernier bus qui m’aurait permit d’arriver à l’heure ! Et ma mère travaillait, je ne pouvais pas me permettre de la déranger pour ça.
Je poussai un cris de rage et donnai un coup de pied dans un des poteau qui bordait la route. Le conducteur avait dû me voir faire de grands signes ! Mais non il était partit quand même ! J’espérais qu’il crève un pneu sur la route ! Dans mon coup de pied je mis toute ma colère et ma frustration et … le poteau qui aurait dû ne pas bouger se brisa net et tomba au sol dans un claquement de métal. Et … Merde. Qu’est ce que c’était que cette force ? Elle m’était venue deux trois fois, mais là c’était autre chose ! D’habitude c’était en privé pas un public ! Et encore heureux nous n’étions pas dans une rue passante. Je devais faire quoi ? Je devais faire quoi ? Je devais faire quoi ?! Parce qu’il était par terre le morceau. Et je n’avais même pas mal à la jambe. S’éloigner discrètement peut-être ? En laissant l’objet du crime par terre ? Je m’accroupis, comme pour refaire mes lacets et saisis le poteau en serrant mes doigts de toute mes forces. Mais la force avait déjà disparu. Discrètement je poussai le poteau dans le caniveau, ça serait déjà plus discret que sur le trottoirs. Bon … prochaine étape : la fuite !
Je me redressai, aussi naturellement que possible, pour me diriger d’un pas des plus normaux. Vers l’endroit où William aimait bien se rendre pour dessiner. Je ne comprenais pas trop son amour pour ce lieux, mais pourquoi pas ! En me faufilant dans les ruelles j’entendis brusquement un bruit de pas derrière moi. Je n’accélérais pas le pas pour ne pas paraître suspect. Lâche moi ! Je restais de marbre, mais je sursautais en sentant une main se poser sur mon épaule. Je me retournai brusquement.
« Quoi ? »
J’avais l’air d’assez mauvaise humeur, et tant mieux je ne voulais pas pas qu’on m’énerve.
Invité
Invité
Mar 2 Jan - 16:23
La discrétion est un art qui s'apprend
Le manque d’action, faut faire avec. Jessica qui n’a jamais été très patiente, découvre avec amertume que dans son nouveau métier, faut apprendre à attendre. Et les planques, elle déteste ça. Elle détestait déjà ça quand elle était à la garde, de toute façon. Heureusement qu’elle avait vu large avec son thermos de café. Tout ça pour photographier Jean-Baptiste Infidèle au bras de sa secrétaire, parce que sa femme le soupçonnait d’aller s’éclater ailleurs qu’avec elle. Ça, c’est la partie chiante du boulot. Mais ça paye. Et ça paye pas trop mal. Elle a l’appareil photo qui trône sur la banquette arrière pendant qu’elle joue de la batterie avec impatience sur le volant. Elle a juste envie que ce brave monsieur sorte avec la jolie rouquine qui l’accompagne, qu’elle prenne sa fichue photo et qu’elle puisse passer à autre chose. Elle n’a pas quitté la Garde pour photographier l’adultère en trente-cinq figures.
Elle regarde sa montre et soupire à nouveau en laissant retomber sa tête en arrière. Elle est un peu déstabilisée au premier abord de ne pas sentir sa familière queue de cheval à l’arrière de son crâne. Elle laisse ses cheveux bruns lâchés depuis peu. La coupe stricte, ça allait bien quand elle était à la Garde. Maintenant, elle doit passer partout. Et il lui faut vraiment cette photo, ne serait que pour que la femme du gus qu’elle prend en filature depuis plusieurs jours ne cesse de harceler tout le monde au bureau. La pauvre Paige doit avoir affaire à elle toutes les demi-heures. Et quand c’est Jessica qui décroche le téléphone, elle se montre si désagréable que Jess espère que son mari est vraiment en train de la tromper, ne serait-ce que pour qu’elle allonge le blé et leur fiche la paix. C’est horrible de penser ça, mais si c’est le prix à payer pour qu’elle arrête de les harceler, honnêtement…
Enfin, la cible sort de son lieu de travail. Seule, comme d’habitude. S’il y a vraiment adultère, il est un minimum intelligent, déjà. Ça parait logique mais Jess sait d’expérience que ce n’est toujours très clair dans la tête de certaines personnes. Il va prendre le bus, comme d’habitude. Jessica n’a jamais vu quelqu’un avoir une routine aussi chiante que celle-ci. Metro, boulot, dodo. Elle commence vraiment à penser qu’il n’y a pas d’adultère. Il grimpe dans un bus, ce que Jessica ne manque pas de photographier. Mais la journée n’est pas finie. Si elle s’en réfère à ses habitudes, il va maintenant se rendre dans une salle de gym. Comme tous les jours. La routine, tout ça. Elle soupire, dépose son appareil et commence à démarrer. Du coin de l’oeil, elle aperçoit un garçon arriver en courant alors que le bus s’éloigne. Ah, ça, c’est dommage. Il n’y a rien de plus frustrant que de rater son bus de peu. Elle ne peut s’empêcher de ressentir un brin de compassion pour le garçon alors qu’elle commence à enclencher les vitesses. Et s’arrête net en voyant un poteau tomber après avoir reçu un coup de pied de la part du jeune homme.
Qu’est-ce que… quoi ? Elle se tasse dans sa voiture quand le jeune homme regarde autour de lui s’il y a d’éventuel témoin. Son cerveau se met à fonctionner à toute allure. Pour avoir déjà donné un coup dans un poteau de ce genre dans un accès de rage, Jess sait que ça fait mal. Et qu’il n’est pas censé se briser net et tomber avec grand fracas. Ce n’est pas la chose la plus bizarre qu’elle a vu dans sa carrière mais elle est familière avec ce genre de chose. Dans son malheur, le garçon a de la chance qu’elle ne soit plus à la Garde. Et devrait apprendre à faire preuve de davantage de discrétion. Il s’éloigne après avoir poussé la preuve de son crime dans le caniveau et Jessica attend un peu avant de reprendre le volant. Elle le suit doucement jusqu’à une ruelle, cherchant bien ce qu’elle va pouvoir lui dire. Elle a complètement oublié Jean-Charles, ou Jean-Machintruc. Elle se rappelle jamais du nom des gens chiants. Super la détective privée. Là, c’est le garçon qui l’intéresse. Elle arrête la voiture et s’en extirpe rapidement. D’un pas rapide, elle s’engage derrière lui dans la ruelle, s’assurant qu’ils sont seuls. Comment elle va pouvoir lui dire ça ? « Hey, je t’ai vu faire preuve d’une force incroyable !» Non. « Hey, fais gaffe, tu commences à émerger et tu seras bientôt traqué par le gouvernement !» Non plus. « J’étais à la garde et…» Certainement pas ! Il va s’enfuir en courant. Tant pis, ce sera au feeling.
Elle arrive derrière lui et lui pose la main sur l’épaule. Elle ne se laisse pas démonter, car elle a affronté plus féroce qu’un adolescent. « Pas très malin de t’en prendre à un poteau innocent en public, tu sais ? Heureusement qu’il n’y avait personne. » C’est Jess, hein. La subtilité, tout ça… Elle affiche clairement qu’elle n’a aucune intention hostile envers le garçon en se reculant et en écartant les bras. « Je ne te veux aucun mal, ne t’en fais pas. Je ne fais pas partie de la garde. J’ai vu que tu avais des soucis avec ton bus, tu veux que je te dépose quelque part ? Ce serait peut-être plus sûr pour toi. » Elle lui adresse un sourire qu’elle veut rassurant. Il doit la prendre pour une folle qui débarque de nulle part. Surtout qu’il n’a aucune raison de lui faire confiance après tout. Et qu’il ne connait pas son nom. « Je m’appelle Jessica, au passage. Je pense que tes parents t’ont dit de ne pas monter dans les voitures des inconnus, donc autant que tu connaisses mon prénom. »
AVENGEDINCHAINS
Invité
Invité
Mar 2 Jan - 17:40
Une fille … Non, une femme, la trentaine, brune, les cheveux lâchés, des yeux verts, elle fait bien une tête et demie de moins que moi, comme le commun des mortels, elle est plutôt jolie. Bordel ! J’ai envie de la frapper. Mais non, en réalité, je suis plus terrorisé parce que je viens de faire. Je ne sais pas ce qu’il s’est passé ! C’est impossible de casser ces poteaux … Et là d’un coup de pied, que j’aurais dû sentir passer, j’ai cassé un énorme morceau de métal, et je n’avais même pat mal à la jambe. J’avais le droit de demander à la vie un mode d’emplois ? Ou c’était trop demander ? Parce que je n’avais pas la force de faire ça. Clairement pas. J’avais beau faire mon poids, coucou le presque deux mètres, je ne brisais pas encore les poteau de métal aussi facilement. Le mordant de la femme aurait put me faire sourire si je n’étais pas aussi tendu. Autant attendre qu’elle ait finit de bavasser pour répondre. Elle m’a l’air bien trop énergique pour ma santé. Mais … Elle me flique ou quoi ? Parce que … Roh et puis merde, je ne cherchai plus à comprendre. Pour l’instant j’aurais voulu courir me réfugier dans les bras de ma mère, comme tout petit, mais je ne pouvais pas. Mes parents ? Je n’avais que ma mère, mais elle réussit à me tirer un petit sourire. Je répondis lentement.
« J’ai rien voulu casser madame, je sais même pas ce qu’il s’est passé … c’est la toute première fois que ça m’arrive … Ouais je veux bien que vous me déposiez s’il vous plaît … Il y a un match de basket amical que je veux voir … Je m’appelle Théodore … »
Je n’avais pas très envie de lui donner mon surnom. « Teddy » c’était bon pour mes proches amis, et William. Si elle voulait elle pouvait m’appeler Théo, c’était pas plus mal. Je ne lui tendis pas la main pour lui serrer la sienne, ne sachant pas si je pouvais lui réduire en tas de chair sanguinolent. Je préférais autant que possible éviter ça. C’était … mieux pour ma santé et la sienne. J’enfonçais mes mains dans mes poches pour éviter de faire trop de geste brusque. Je ne savais pas ce que mon corps faisait, mais on allait limiter les dégâts. Au maximum. Je rajustai mon sac sur mon épaule et sortis de la petite ruelle en essayant d’éviter de regarder vers le poteau manquant. Je me tournais vers Jessica.
« Quelle est votre voiture madame ? »
Je ne savais pas trop quoi faire d’autre … Au pire … même si je n’aimais pas ça … J’imaginais que je pouvais toujours sauter en marche ou lui donner un coup de poing dans la mâchoire. Même si je n’avais pas la force de tout à l’heure, je devais bien pouvoir l’étourdir assez pour sauter de la voiture non ? J’espérais quand même ne pas avoir en arriver là.
Invité
Invité
Ven 2 Fév - 19:49
La discrétion est un art qui s'apprend
Comme elle s’en doute, le garçon a plus l’air d’un pauvre type qui ne sait pas ce qui lui arrive qu’un dangereux émergé. «Appelle-moi Jess.» ne peut-elle s’empêcher d’ajouter. Elle n’aime pas trop qu’on l’appelle Madame. En tout cas, il n’a pas l’air de la prendre pour une folle sortie d’un asile. Ou du moins, il le cache bien. Il s’explique sur la situation et Jess l’écoute, bien que comprenant que ça puisse être déstabilisant. Elle hoche la tête quand il accepte sa proposition de le déposer. Elle dissimule son soulagement. Elle ne peut pas laisser ce garçon partir seul, en sachant ce qu’il vient de se passer. Peut-être qu’elle n’est pas la seule à l’avoir vu et ce serait plus sécuritaire de s’assurer qu’il arrive à bon port. Heureusement qu’elle ne fait plus partie de la garde, ne peut-elle s’empêcher de penser. Theodore est pile la raison qui l’a poussé à partir. Tous les émergés ne sont pas dangereux. Certains sont comme ce jeune homme, avec des dons qui les dépassent. Et s’il n’est pas aidé, il va finir par se faire attraper, juste parce qu’il a maltraité un poteau. Elle se garde bien de lui dire et le suit, balayant les lieux du regard pour s’assurer qu’ils sont bien seuls et que personne ne les a vu.
Elle la désigne du doigt. « C’est celle-ci.» Elle sourit, plus pour les potentiels témoins que pour Theodore. Si des gens les voient ensemble, ils vont savoir qu’ils sont deux et personne ne risque de venir s’en prendre au garçon. Même si, à la regarder, Jess n’a pas l’air d’être menaçante comme ça, sans son uniforme de la garde. Uniforme qu’elle est bien contente de ne plus porter. Elle passe une main dans ses cheveux en regagnant la voiture et sort les clés de sa poche. « Un match amical, tu dis ? C’est où ?» Elle ouvre la portière et voit le bordel que c’est sur le siège passager. « Attends deux secondes que je vire ce bordel.» Elle se penche sur les sièges, rassemble ses affaires et balance tout à l’arrière. Enfin, elle évite quand même de jeter l’appareil photo parce que ce truc lui a couté une blinde. « C’est bon ! Installe-toi.» Jess prend place derrière le volant. Elle repousse une mèche de cheveux et sourit à nouveau à Theodore. « Je sais que j’ai l’air cheloue et t’aurais toutes les raisons de le croire. Mais si ça peut te rassurer, je… J’ai pas d’argument en fait.» Jess hausse les épaules. Elle ne sait jamais comment s’y prendre et c’est un peu l’histoire de sa vie, ça. « Bref, t’es étudiant ? Lycéen ?»
AVENGEDINCHAINS
Invité
Invité
Dim 4 Fév - 13:07
J’observais la voiture et eu immédiatement une constations évidente : j’allais avoir les genoux dans le nez … Mais c’était quoi toutes ces voitures pour les nains ! Mes presque deux mètres et moi on avait besoin d’un peu de place ! La preuve, je reculais toujours à fond mon fauteuil dans la voiture de ma mère. C’était quoi ces concepteurs qui pensaient qu’aux petits ? Hey les grands ça existaient aussi. Mes pensées partaient un peu dans tous les sens, résultats d’un stresse trop important et de tout un tas de chose dont je ne voulais pas penser. J’attendis qu’elle vire ses affaires pour ouvrir avec prudence la portière, je dû m’y reprendre à deux fois : ma force était revenue à la normale. Ça, ça faisait plaisir ! Je n’aimais pas du tout ce que j’avais fait, je n’aimais pas ne pas avoir le contrôle. Ma force était donc revenue à la normale. Je me glissais avec prudence dans l’habitacle, comme prévue j’avais les genoux dans le nez. Elle m’avait demandé le lieu du match avant de débarrasser le siège. Je réfléchis un instant avant de répondre :
« Ouais, entre deux équipes du coin, c’est au gymnase de Hammer Bay aujourd’hui. »
J’attachais ma ceinture en installant mon sac sur mes genoux. Je fixais Jess pendant qu’elle m’affirmait ne pas être aussi chelou qu’elle en avait l’air. Je ne pus m’en empêcher j’éclatais de rire. Elle avait effectivement l’air des plus étranges. Jess avait un physique de gymnaste, mais curieusement je n’avais aucune envie de tenter, rien que même de penser, vouloir lui mettre un coup de poing. J’étais curieusement sûre de finir le visage en sang, les dents explosées, le nez brisé, et sûrement avec un ou deux os brisés au bas mot. C’était pas qu’elle était impressionnante, mais il se dégageait d’elle une sensation digne de celle d’un prédateur, un peu comme un fauve, voilà. Je lui souris :
« Étudiant, je suis à l’institue Xavier, je suis pas une tronche en physique quantique mais je me débrouille bien au basket. Et je vous assure qu’effectivement vous avez l’air chelou, mais que vu certains cas à l’institue vous êtes des plus normale. Vous êtes photographe ? »
J’avais vu l’appareil photo sur la banquette arrière, je ne voyais pas trop ce qu’elle pouvait photographier ici, si ce n’est un grand abruti dans mon genre qui démontait des poteau en métal à mains nues ! Les plus jolis coins n’étaient clairement pas ici … et puis bon … Photographier la ville, très peu pour moi. Après je devais admettre que certaines personnes se débrouillaient bien pour mettre en valeur la ville. Ou alors … C’était eux qui mettaient la ville en valeur ? William … Je me collais un pain mentalement. Théodore ! C’est pas la peine de penser à ça tout de suite maintenant. Je repris vite le fil de la conversation.
« Ah ! Vous pouvez m’appelez Théo. »
J’aimais bien mon prénom, mais il était … long. Mais j’avais une autre question qui me trottait dans la tête. Je tournais de nouveau mon regard vers Jess.
« Vous n’avez pas l’air … Mmh … Comment dire ? Effrayée ? Ou méfiante par rapport à ce que j’ai fait ? Ça, ça me paraît étrange … C’est pas tout les jours que quelqu’un éclate un poteau en métal juste en shootant dedans … »
Il y avait de quoi être intrigué quand même. Et méfiant. Mon cerveau s’était enfin réactivé : pourquoi m’avait-elle aidé alors que clairement je pouvais être dangereux ? Et si … elle était de mèche avec ceux qui enlevait les gens ? Je posais ma main, au cas où, sur la poignée de la porte. Au besoin je pouvais sortir en marche, s’il y avait un feux rouge.
Invité
Invité
Mar 6 Fév - 14:12
La discrétion est un art qui s'apprend
Hammer Bay, très bien. Elle hoche la tête en l’écoutant répondre. Ce n’est pas sur sa route mais elle lui a proposé de l’amener, donc maintenant, elle va jusqu’au bout. Elle calcule le temps qu’elle va mettre si la circulation est fluide. Ça devrait être réglé rapidement. En poussant le bordel qui se trouve dans sa voiture, Jess ne peut s’empêcher de se sourire à elle-même et d’ajouter à Theodore qu’il doit la trouver vraiment louche comme nana. En même temps, on ne s’attend pas à se faire aborder dans une ruelle par une gonzesse qui vous dit qu’elle vous a vu balancé ce poteau par terre en deux secondes. Bien planquée dans sa voiture parce qu’elle essayait de prendre un flagrant délit d’infidélité. Au moins, cette remarque le fait rire.
Elle fait démarrer sa voiture, et lui demande avec curiosité s’il est étudiant. Il a l’air vraiment jeune. Il est peut-être grand mais il a visage de gamin. Et à sa réponse, elle s’aperçoit qu’elle a visé juste. Son sens de l’observation ne lui a jamais fait défaut et ce serait idiot que ça commence aujourd’hui. Il lui renvoie sa remarque sur le fait qu’elle soit cheloue avec un humour, en ajoutant qu’elle est normale comparé à certains cas de l’Institut Xavier. Vu qu’elle a déjà dû intervenir là-bas en tant que garde, elle se retient d’ajouter un « Tu m’étonnes…» parce qu’elle n’a pas spécialement envie de se rappeler cet instant. Elle regarde derrière eux pour commencer une manoeuvre, à savoir sortir de cette place. Une fois que la voiture est dans la circulation, elle note qu’il lui a demandé si elle était photographe. Lui aussi, il a bien observé. Ce n’est comme si elle avait déployé énormément d’effort pour cacher l’appareil mais quand même. Elle hoche la tête avec un petit sourire. « Pas vraiment photographe. Détective privée. J’étais en train de suivre quelqu’un quand je t’ai vu.» Elle braque doucement le volant pour tourner à un virage. Si elle ne l’avait pas surpris, elle ne lui aurait jamais dit ça. Mais elle doit lui inspirer un minimum de confiance vu qu’elle lui vient en aide. Et la dernière chose qu’elle veut, c’est que Theo se mette à sauter de la voiture en marche.
Puis il lui lance enfin la question qui lui brûle les lèvres et la plus légitime de toutes. Oui, elle n’est pas effrayée ou méfiante parce que pour commencer, Jessica n’a pas trop la notion de danger quand ça la concerne, elle. Elle est plus alerte quand il s’agit des autres. Elle va être honnête avec lui. Passer par quatre chemins, ce n’est pas son genre. Sans quitter la route des yeux alors qu’ils sont en train de sortir du centre-ville, elle tourne légèrement la tête vers Theo. « J’ai vu bien pire. Et là tout de suite, en te voyant, je ne vois pas la moindre menace mais juste quelqu’un qui est perdu.» Elle soupire. « C’est déstabilisant de se découvrir des capacités et si je peux en aider un sur la dizaine émergés, je vais pas me gêner, tu vois ? Tu es trop jeune pour te retrouver dans ce merdier et te faire rafler avant même de comprendre ce qui t’arrives.» Elle se mord la lèvre. Elle en dit bien plus qu’elle ne le veut. Les vieux réflexes de la garde. Elle distribue ses informations au compte-goutte comme avant, alors qu’elle n’est plus garde et qu’elle n’a plus de compte à leur rendre. « C’est la première fois que ça t’arrive, ça ? Ou c’est fréquent ? »
AVENGEDINCHAINS
Invité
Invité
Mar 6 Fév - 17:12
Je haussais un sourcils surpris, il y avait pas mal de films sur les détectives privés … Et elle ne faisait pas du tout partie les clichés. Mais … curieusement je la croyais : les films n’étaient pas la réalité alors qu’elle soit détective privé n’était pas plus étonnant que ça. Quoi que, niveau chose étonnante aujourd’hui il y avait eut bien pire. Coucou le poteau que j’avais décapité sans le vouloir. Je réfléchis malgré tout : pourquoi cette femme m’avait aidé ? J’avais entendu des rumeurs et je ne voulais pas devenir l’une de ces rumeurs ! Surtout pas ! Il y avait William et ma mère … Je ne pouvais pas disparaître comme cela ! Il y avait des personnes à qui je tenais trop pour les faire souffrir. Et puis il y avait Kitty … Ma serveuse favorite, qui était également mon amie.
Elle conduisait bien. Très bien même. Mais … Est-ce que je pouvais vraiment lui faire confiance ? Elle ne semblait pas porter d’armes à eu, mais si elle était détective, elle devait forcément savoir se battre. Et … était-elle de mèche avec ceux qui enlevaient les émergés ? Je l’écoutais avec attention. Voir bien pire ? Était-elle là lors du dernier événements ? Avait-elle tout vu ? Je fronçai d’avantage les sourcils. Oui bon quand même ! Tout les ados de mon âge ont un peu l’air perdu sur la vie. Mais c’était vrai que sur ce coup là … Je passais une main dans mes cheveux en l’écoutant. Elle voulait aider les émergés ? Un sur dix ? Jeune … Ouais … J’étais un gamin, je détournais la tête pour regarder le paysage qui défilait derrière la vitre. Je ne voulais pas disparaître … Je ne voulais pas faire de peine aux gens auxquels je tenais. Mais elle m’intriguait beaucoup … Comment savait-elle tout ça ? Je pivotais la tête de nouveau vers elle.
Je me plongeais dans mes souvenirs en essayant de me souvenir ce que j’avais déjà pus voir de bizarre … Un ou deux fois au réveil lorsque je m’étais regardé dans la glace j’avais eu l’impression de ne plus me reconnaître. Niveau force … Peut-être une autre fois pour porter quelque chose de lourd … Mais je ne voyais pas grands choses d’autre. Je me frottai le menton qui était piquant, ma barbe avait poussé encore. Est-ce que toutes ces choses pouvaient être lié à cette force ? C’était étrange … Étais-je vraiment quelques part un émergé ?
« … Peut-être … Pas que la force … Mais pas si souvent que ça … Non, c’est clairement pas fréquent, sinon je n’aurais pas été aussi surpris lorsque j’ai cassé ce machin en métal. Je sais pas ce qui active cette force ou quand elle disparaît. C’est … imprévisible ? Non, c’est clairement pas régulier. Mais si j’y réfléchis bien c’est pas la première fois. Vous faisiez quoi avant d’être détective privée ? Si c’est pas indiscret. »
Si elle me répondait qu’elle avait été call girl je riais aux éclats. Elle était très belle, mais clairement ce n’était pas son genre de travailler là dedans. Enfin, je disais ça : je ne la connaissais absolument pas ! Mais pourquoi pas … C’était un métier comme un autre. Mais elle semblait ennuyée d’avoir dit pas mal d’informations, que visiblement je n’étais sensé savoir. Je fronçais les sourcils.
« Vous pouvez m’en dire un peu plus sur les émergés s’il vous plaît ? Vous semblez bien renseignez. »
Détective privée … Ça pouvait très bien être aussi une couverture. Devant nous la voiture ralentissait un peu. Au besoin, le bas côté était assez large, sauter était encore possible. Surtout si elle se présentait comme un ennemi. Le problème était qu’elle connaissait mon visage, mais je pouvais courir très vite, et comme je ne voyais pas d’arme. Je ne la lâchais pas du regard attentif à ce qu’elle faisait. Avec ses deux mains sur le volant j’avais une toute petite chance de me tirer au besoin.
Invité
Invité
Ven 23 Fév - 0:49
La discrétion est un art qui s'apprend
Elle enregistre ce que Theo lui dit dans un coin de sa tête. Ce n’est pas régulier. Ce n’est donc que le début. D’ici peu, Theo commencera à avoir des pouvoirs qui émergeront de temps en temps, de façon plus fréquente et plus imprévisible. Elle fait claquer sa langue en serrant le volant entre ses mains. Elle doit pouvoir faire quelque chose, non ? Mais quoi ? Aujourd’hui, c’est elle qui le voit. Mais demain, ce sera qui ? Et surtout, combien de temps sera-t-il en sécurité avant de se faire traquer ? C’est qu’un gamin, merde. Elle ne peut pas laisser une chose pareille arriver mais elle est toute seule pour l’instant. Enfin… seule. Non, il y a bien Cindy et Paige comme alliées. Elle pourrait potentiellement demander de l’aide à Carol et Elijah, mais ils ont assez d’emmerdes comme ça au QG de la garde. La peste, cette politique répressive ! Theo est également un garçon intelligent qui remarque qu’elle en sait beaucoup sur les émergés. A sa question sur son ancien métier, elle serre un peu plus le volant et les machoires. Doit-elle lui dire ? Elle a signé une clause de confidentialité pour ce qui se passe dans le QG mais rien n’empêche de dire qu’elle faisait partie de l’organisation.
Elle soupire et se tourne vers Theo. « Bon. Si je te le dis, tu ne sautes pas de la voiture en marche ?» Elle dit ça sur le ton de la plaisanterie en reportant son regard sur la route. Elle plaisante, mais elle est également sérieuse. La dernière chose qu’elle veut, c’est que ce jeune garçon prenne peur. Il peut s’enfuir, ou l’attaquer. Et vu ce qu’il sait faire, elle n’a pas vraiment envie de s’en prendre une. Sa tête décollerait de son cou aussi vite qu’un bouchon de champagne. Elle se racle la gorge. « Okay, alors… Je sais pas trop comment dire ça. » Jess a un rire nerveux mais s’arrête en freinant brusquement parce que l’imbécile devant s’est arrêté sans utiliser ses feux arrières. Elle entend un bruit et s’aperçoit que Theo s’est cogné la tête. Elle, elle n’a rien, si ce n’est que c’est assez désagréable de freiner comme ça et d’être retenue par sa ceinture lorsqu’on est violemment projeté en avant. L’andouille devant n’a sans doute même pas remarqué que les lumières rouges ne fonctionnait plus. Et avant que Jess ne sorte de sa voiture pour lui expliquer sa façon de penser, il est déjà reparti. « Mais quel genre de crétin roule sans feu ?!» peste Jess avant de tourner un regard inquiet vers le jeune homme. « Ça va ? Tu n’as rien ? » Il n’a pas l’air trop blessé. Il risque d’avoir une petite bosse cependant. « Désolée.» Elle grimace avant de reprendre la route, en s’assurant qu’il n’a pas de commotion cérébrale ou un truc du genre.
Au bout d’un petit instant, elle reprend. « J’étais à la garde rouge. Et avant que tu te mettes à flipper, j’ai démissionné. Certains gardes ne sont pas anti-émergés et n’ont pas apprécié ce qu’il s’est passé à l’Ultimate. Je fais… faisais partie de ceux-là. J’ai balancé ma plaque à la figure de mon chef et je suis partie. » Et là, on arrive au moment capital. Le moment où Jess doit serrer les dents en espérant que Theo ne réagisse pas mal. Elle rebondit alors sur une autre question qu’il lui a posé. Parce que tant qu’à faire, autant éclairer ce pauvre garçon. « En général, ça commence par ce que tu traverses. Les pouvoirs ou capacités, elles surviennent de temps à autre. C’est faible, au début. Puis ça devient de plus en plus fréquent et tu finis par… ne plus avoir le contrôle. C’est là où ça peut devenir dangereux. Parce qu’à ça, s’ajoute des visions bizarres qui… rendent tout le monde taré. Mais ça varie d’une personne à l’autre, en fait. Il y en a qui le vivent très bien, d’autres qui le vivent mal, mais la plupart des gens ne savent pas à quoi s’attendre. Le problème, c’est qu’on ne sait pas d’où ça vient. Et comme le gouvernement fait en sorte que la population ignore ce qu’il se passe, et bien, on ne peut pas vraiment aider les gens à ne pas paniquer quand ça se produit. Et ce que je te dis a intérêt à rester confidentiel parce que j’ai signé une clause en partant de là et que je viens juste de briser ma parole.» Elle se mord la lèvre. Sa langue est bien trop déliée, là. Elle est désespérée pour l’aider à ce point ? Oy.
AVENGEDINCHAINS
Invité
Invité
Ven 23 Fév - 13:05
J’observais toujours la jeune femme, sans que mon stress ou ma tension ne me quitte un instant. Avant que je ne te jure de ne pas sauter en marche de ta voiture, à voir ce que tu me dis ma bichette. Je ne te frapperais pas : curieusement je n’avais pas envie de lui arracher la tête sans le vouloir, comment savoir si j’avais encore assez de force pour faire cela. Devenir assassin ? Je passais mon tour merci. Étrangement hein ! Alors qu’elle allait enfin lâcher le morceau, la voiture devant s’arrêta brusquement et je partis en avant. Être grand … C’est chiant. Je me cognais le front et grognai légèrement de douleur, ça faisait mal, mais bon ! Abrutis de conducteur qui ne faisait pas les vérification de feu arrière ! Je me redressai en me massant le front.
« Ça va, ce n’est pas votre faute, j’ai l’habitude de me cogner partout, le désavantage d’être grand. »
Et de pas passer les portes comme tout le monde ! Deux mètres, ou presque, et on ne passait plus les portes faites pour les gens normaux ! Enfin bon, je m’appuyai avec soin contre le dossier de l’appuie tête pour éviter ce genre de mésaventures avec une personne inconnue. Je sentis le sang quitter mon visage quand elle m’annonça qu’elle était à la garde rouge, je repris un souffle d’air quand elle m’annonça qu’elle avait démissionné en envoyant sa plaque à la tête de son chef parce qu’elle n’était pas contre les émergé. Ça c’était un bon point pour moi. J’ôtais ma main de la poignée de la portière et la posai sur le sac que j’avais en travers des genoux. J’écoutais avec attention ce que me disait Jessica … D’abord des éclats comme ça, accompagné de visions … De vision ? Euh … C’est à dire ? Les rêves ? Ce genre de chose, ou c’était autre chose ? Je hochais la tête en me mordillant la lèvre inférieure : t’inquiète bibiche je n’allais rien dire, parce que ça pourrait être aussi mauvais pour moi. Je fixais ma main et la refermais en serrant de toutes mes forces, je ne voyais rien d’anormal, mais si j’avais encore la force mon corps était habitué, donc je ne devais rien sentir non ?
« Non, non vous inquiétez pas je ne dirais rien. Comment savoir quand finissent les … apparitions ? De pouvoirs ? Est-ce qu’on a plusieurs pouvoir ? Et ces visions ? C’est les rêves étranges ? Est ce qu’il y a un moyen de savoir quand on a les … pouvoirs activer ? Ça prend combien de temps à grandir ? Un mois ? Une année ? Une semaine ? »
Elle semblait très calée, alors j’en profitais à fond, je m’en souviendrais même si je ne prenais pas de note ! Je ne pourrais en parler à personne, personne dans mon entourage n’avait de pouvoir, mais qui sait ? Un jour peut-être que je pourrais aider quelqu’un à mon tour ? Même si j’en doutais, j’avais presque l’impression d’être Obélix : j’étais tombé dans la potion magique quand j’étais petit et j’avais trop de force aujourd’hui. Pas de Panoramix cependant pour m’aider, mais j’avais un Asterix en la compagnie de William. Je ne lui dirais rien, histoire qu’il soit en sécurité.
Invité
Invité
Dim 18 Mar - 23:01
La discrétion est un art qui s'apprend
Plus elle répond à ses questions, plus il en pose. Elle lâche ses petites infos, sans pression, en serrant les mains sur le volant. Dans sa tête, elle ne fait qu’aider un jeune garçon paumé. Peut-être que si la Garde avait fait ça au lieu de tous les rafler sans poser de question, ils auraient pu éviter bien des situations désagréables. Mais Jess est mal placée pour dire quoique ce soit. Elle était ce genre de garde pendant un moment. Le parfait soldat qui suivait les ordres sans chercher à comprendre. Puis il a fallu qu’elle croise la route d’un émergé qui n’était pas dangereux, que Carol lui fasse part de ses doutes sur le bien fondé de leur mission et qu’elle se pose véritablement pour réfléchir. A partir de là, les questions n’avaient pas cessé de la harceler. Ce qui a vraiment fait la différence, la faisant basculer dans le camp des émergés, c’est quand elle avait trouvé Gavin prostré sous son bureau, en pleine crise d’émergence. C’est d’ailleurs assez ironique de voir que c’est celui qu’elle a longtemps considéré comme son ennemi au sein de la Garde qui a fait penché la balance. Et si c’était à refaire, elle le referait. Sans la moindre hésitation. Certes, sa démission a été douloureuse pour elle mais au final, elle est libre d’aider les émergés de son côté. Enfin, quand elle ne doit pas traquer les Jean-Michel Infidèles. Mais ça, c’est encore un tout autre débat.
Theo lui assure qu’il ne dira rien. Elle espère bien. Mais elle doit toujours répondre à ses questions. Et ça, elle ne sait même pas comment y répondre en fait. Comme elle lui a dit, ça varie d’une personne à l’autre. Elle déglutit en se raclant la gorge. « On ne sait pas vraiment. Ça dépend des gens. » Elle réfléchit quelques instants. Elle n’a pas cherché à connaître les fréquences d’apparitions de pouvoirs ni la vitesse à laquelle ça se développe. C’est pas comme si la Garde ne faisait que cueillir les émergés et les interroger. « En général, la Garde agit dès l’apparition des premiers signes. Mais il arrive que certains se cachent mieux que d’autres. Du coup, c’est un peu compliqué. C’est pour ça que tu dois te montrer extrêmement prudent. Tout à l’heure, tu as eu de la chance que ce ne soit que moi et non une personne qui aurait pu te dénoncer. Évite les excès de colère. Il parait que le yoga est très bon pour les nerfs. » Elle poursuit en serrant les mâchoires. « Évite la garde quand tu le peux. Et reste calme. Les pouvoirs se déclenchent ainsi en cas de gros stress. » Dit comme ça, c’est bien joli. Mais dans la pratique, ce n’est pas évident. Jess n’est pas la maitresse incarnée du self-control, ce qui rend ses propos incongrus. Mais ça, Theo n’est pas censé le savoir.
Elle arrive enfin à Hammer Bay. Dans quelques minutes, ils seront à destination. C’était un trajet court mais plaisant. Ça lui a permis de se sortir la cliente reloue qui exige des preuves tous les quarts d’heure de la tête et de faire la rencontre de ce gamin qui a l’air d’être un chouette gosse. « Je te laisse là, ça va aller ? » Normalement, il n’y a aucun risque que ses pouvoirs se déclenchent. Elle espère également ne pas avoir trop semé le doute dans son esprit. Elle se mord la lèvre et lâche. « Attends. » Elle se contorsionne sur son siège pour attraper son sac qui se trouve sur la banquette arrière et fouiller dedans rapidement. Du bout des doigts, elle parvient enfin à attraper la carte de visite que Paige a fait faire pour le bureau. Elle est vraiment parfaite, cette petite. Avec un petit sourire encourageant, elle lui tend le petit rectangle cartonné sur lequel on peut y lire Drew & Moon Investigation en lettres noires sur fond blanc. « Il y a mon numéro, au dos. Si tu as besoin de réponse, de parler ou juste d’un chauffeur parce que t’as encore raté ton bus… » elle ponctue cette phrase par un petit sourire doublé d’un clin d’œil. « …Appelle-moi. »
AVENGEDINCHAINS
Invité
Invité
Lun 19 Mar - 22:09
D’accord … je devais rester calme quelque soit la situation. Cela allait être très facile. Je ne m’énervais pas forcément, mais comme tout les jeunes je ne savais pas bien contrôler mes émotions. C’est bien j’allais devenir un danger sur patte … Comme-ci je ne l’étais pas déjà assez. Du moins c’était ce que disait mes potes du basket, je pense qu’ils se fichaient un peu de moi. Donc, je ne savais pas quand j’allais avoir tout mes pouvoirs, et si j’allais pouvoir les contrôler. La merde … Mais je devais rester calme, sinon … Je ne voulais pas imaginer perdre le contrôle face à des gens que j’aimais, blesser William, ma mère, Kitty ou d’autre … Ça serait une catastrophe. Éviter la garde ? Mais comment savoir qui travaillait à la garde ? Il y avait ceux qui portaient les uniformes … mais les autres ? Moi mes journées je les passais au lycée ! Comment me sortir de là … bordel … pourquoi avais-je ces … pouvoirs ?
Oh … on était arrivés. Je hochais la tête, je connaissais la route je pourrais finir le trajet seul, surtout que au loin je pouvais voir un de mes pote au loin, je pourrais le rejoindre. Je lui envoyais rapidement un texto et il s’arrêta pour regarder autour de lui, il vit la voiture et s’approcha. Je pris la carte de Jessica et la glissa dans l’une de mes poches. « Appelle-moi » on aurait dit une des filles qui me laissait son numéro, mais curieusement lui je n’attendis pas pour le rentrer, sous ses yeux, dans mon téléphone. Voilà, comme ça je ne perdrais pas le numéro ! Je souris à Jessica et lui serrai prudemment la main.
« Ça marche ! Merci pour tout, et au besoin je vous appelle si j’ai besoin d’un chauffeur ! »
Je lui souris et sortis de la voiture. Mon pote avait tout vu et éclata de rire en me disant que si je commençais avec des couguars j’allais pas sortir du cercle infernal, je passais la lanière de mon sac par dessus mon épaule et lui colla une claque derrière la tête pour le faire taire. Qu’il se bouge on allait être à la bourre.
Contenu sponsorisé
La discrétion est un art qui s'apprend
✦ There's no crying wolves now 'Cause the truth has settled in ✦