Terre des Ages d'Apocalypse

Le toit

Vous remontez les escaliers en direction du toit du temple tous ensemble, parce que vous vous êtes très justement retrouvés en chemin. Quand vous arrivez en haut de ceux-ci, vous débouchez sur une porte qu’il vous faut emboutir pour pouvoir accéder à la terrasse. Derrière vous, des cris qui ne présagent rien qui vaille se font entendre. Ils sont à vos trousses et vous n’avez pas le temps de trainer ici. Vous vous y coller à plusieurs pour y arriver mais elle s’ouvre finalement et vous sortez le plus vite possible, refermant la porte derrière vous. Autour de vous, les lourdes cloches du temple dorment en paix, le vent s’engouffre dans vos cheveux (=>) et le soleil vous défonce les yeux.

Vous la trouvez là, une brèche spatio-temporelle qui vous ramènera chez vous, en sécurité, toute relative pour certains. Le petit problème c’est que vous n’en êtes même pas sûr. Après tout ce n’est pas comme si vous étiez souvent tombés sur un truc du genre. Ca ressemble à une ouverture suspendue dans le vide, dont les contours sont lumineux, scintillants, vibrants. Conscients que de toutes manières c’est ça ou… mourir, vous entrez dans cette petite brèche qui semble rapetisser lentement mais surement. Une nouvelle fois, le monde s’écroule autour de vous pour mieux se reconstruire. Il prend la forme d’un parc, d’une forêt, d’une rue, d’un appartement, d’une maison, d’une plage paradisiaque ou que sais-je encore. Vous êtes de retour à Genosha, tout du moins il vous semble, mais vous ne revenez pas à votre point de départ. Certains d’entre vous sont toujours ensemble, d’autres se retrouvent seuls, paumés dans la cambrousse où en plein milieu urbain. La bonne nouvelle c’est que vos portables captent à nouveau un réseau très utile pour appeler les urgences. La mauvaise est que, si vous n’êtes pas coincés dans un lit d’hôpital, inconscients, alors , dans quelques heures, vous verrez des agents du SHIELD pour un débriefe de vigueur. La dernière chose que le gouvernement veut est que les bizarreries inhérentes à Genosha fassent à nouveau les gros titres. Mais est ce qu’il est possible d’étouffer ce genre d’affaire ? Surement pas mais les minimiser est une nécessité. Au final, vous avez maintenant l’impression constante de ne plus être en sécurité, peu importe le lieu où vous vous trouvez. Et si ça se produisait à nouveau ? C’est tout ce qui trotte dans votre tête.








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