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La découverte de l'autorité parentale
✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦
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Lun 19 Fév - 18:53
Je soufflai ma fumée vers le plafond et regardai mon gobelet où un fond de coca-cola puait la loose. Fait chier … Moi qui espérais un peu me divertir, je me faisais grave chier. Bon en même temps, Madelyn était pas là, fallait pas déconner, sans Maddie c’était forcément chiant. Je soufflai une nouvelle fois une bouffée de tabac vers le plafond. Bon, allait j’avais assez perd mon temps, surtout qu’un abrutis avait renversé de la bière sur mon t-shirt. Fait chier, je puais l’alcool. Moi qui n’aimais pas ça ! Je passais une main dans mes cheveux avant de jeter mon mégot dans mon cola et le tout à la poubelle. J’ouvris la porte et sortis avec mes affaires que j’avais récupéré en passant, il y avait des gars posés dehors. Gasper se glissa près de moi et se posa sur mon épaule :

« Tu vas rentre ? »

Je hochais la tête avant de me retourner quand un des garçon me siffla. Alors, du con, je suis fatiguée, j’ai pas envie de me battre  alors va enculer un de tes potes et lâche moi. Gasper posa sa joue contre la mienne dans l’espoir de me calmer. OK. Lui il avait pas compris vu qu’il venait de me mettre la main au cul. Je me retournai et lui envoyai mon poing dans le nez qui craqua. Il tituba en arrière et tomba sur son cul. Je fis craquer mes doigts et le toisai

« Touche moi encore une fois et je te brise la mâchoire, t’as compris tête de bite ? »

Il se tient le nez et hocha la tête, ses potes restèrent surpris et je pris enfin le chemin de chez Mai. Putain, ça faisait vu bien ! Gasper me tira l’oreille et je souris un peu plus et passai ma main sur sa tête. Gasper ressemblait à un mélange très réussit de chat et de loup, alliant la souplesse du chat à la beauté du loup. J’aimais bien. La nuit les rues étaient calmes et je n’avais pas peur de rentrer seule, puis j’étais pas seule, Gasper était là. Je sortis un instant mon portable pour vérifier si tout allait bien, j’envoyais en vitesse un message à Maddie. Il était une heure du matin et j’avais à peine prévenu mon père que je sortais. OK, j’avais rien dis. Je m’en rappelais maintenant. Parce que d’habitude personne s’occupait de ce que je faisais. Je m’arrêtais au milieu de la rue et Gasper frotta sa joue contre la mienne. C’était étrange d’avoir maintenant un père et une femme qui s’occupait un peu de moi comme une mère. J’espérais qu’elle avait pas remarqué que je n’étais pas là …

Gasper donna un coup de patte féline dans la cigarette que je sortais de mon paquet et je la rangeai en soupirant, entre lui et Madelyn … Je passai une main dans son pelage en soupirant. Bon ! Objectif : aller me vautrer dans la chambre que j’occupais chez Mai pour être vaguement opérationnel demain au lycée. J’avais pas envie d’y aller ! Je fouillais un moment dans mes poches pour trouver la clé et soufflai

« Il a fallut que j’en chie ma race pendant quinze ans … Pour enfin rentrer chez moi sans craindre de voir ma mère ayant fait une connerie. »

Je ris un peu, tout bas pour pas déranger les voisins, et ouvris doucement la porte. Bon ! Pas de père échouer sur le canapé en mode baleine crevée, je l’avais déjà vu comme ça … Je m’étais retenue de lui dire que comme ça il avait un petit air à ma mère, surtout quand elle avait visiblement but deux litres de wodka à elle toute seule. Enfin … Je clignais des yeux en refermant tout doux la porte derrière moi. Bon ! Personne ! Personne avait du remarquer mon absence. Et heureusement, je puais la clope, la bière et la joint. Je m’avançais sans bruit dans les ténèbres du salon quand une silhouette jaillit devant moi. Je poussai un hurlement de peur et tendis les mains devant moi pour la repousser en arrière. Putain de bordel de fucking fuck ! Je battis des paupières en reconnaissant la personne en face de moi. Je posais ma main sur mon cœur avant de parler :

« Mai ! Tu m’as fais flipper ! »

Je retiens le « Putain de Bordel de merde » de justesse. Les gros mots on allait éviter un peu histoire que je ne me fasse pas décoller la tête.
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Ven 2 Mar - 9:52
La découverte de l'autorité parentale


Rentrée dans l’appartement, ma main trouva tout de seule la tête de Holmes qui était venu m’accueillir. Je souris en lui grattant le menton pendant que je dégageais mes talons haut d’un coup dans chaques chaussures. Pourquoi est-ce que je m’obstinais à mettre des escarpins pour travailler dans un bar ? Parce que tu es bête. J’aurais été grave plus à l’aise avec des baskets. Mais… mais c’était un de ces petits trucs qui venaient de l’éducations que m’avait donné les Fraser. J’avais toujours détesté la vie mondaine, tout ce qui incombait au statut social de mes parents. Sauf que ma mère m’avait bien appris à rentrer dans ce moule. Et certes les fringues que je mettais le montraient généralement pas. Mais mes escarpins étaient une petite manière de ne pas oublier cela. Je pouvais avoir un jean troué, un tee-shirt infâme, je restais une Fraser. Hum, même ce point là est discutable. Non, il ne l’était pas. J’étais une Fraser. J’étais adoptée certes. J’avais pas que grandi dans cette famille certes. J’avais pris mes distance par moment certes. Mais j’étais une Fraser. Et j’allais pas laisser ces petites voix dans ma tête me dire autre chose. Je balance mes clefs et mon sac à main dans un coin, gardant juste mon téléphone sur moi. Je savais que Mercy était de sortie aujourd’hui mais je ne savais pas encore si elle était rentrée alors que je préférais être joignable. C’est mignon. Sécurité plus que mignon mais si vous le dites. C’est sur que l’arrivée de Mercy avait changé pas mal de choses au fonctionnement de cet appartement. Maintenant j’étais quasiment toujours joignable. J’évitais de finir dans un trop sale état aussi en me disant qu’elle verrait et que ce n’était pas ce dont elle avait besoin vu ce que je savais de sa vie avec Meryl. Tu n’as pas à rattraper les erreurs de Meryl. Je n’ai pas mais j’ai envie. J’ai envie qu’elle sache un peu ce que c’est qu’un vrai foyer. Comme les Fraser me l’avaient appris. Je suis endettée de ce côté ci, peut être que l’aider enlèvera ma dette ? C’est con. Oui surtout que... Nous étions pas un vrai foyer. Déjà à commencer parce que par foyer les gens entendaient famille. Et si je considérais Marc comme ma famille, Mercy aussi maintenant, nous n’étions pas une famille. Et Marc et moi n’étions pas non plus un couple ce qui allait un peu contre cette idée de famille. Lui j’étais pas certaine qu’il jouait réellement au père avec Mercy alors qu’il était son père. Et je n’étais pas sa mère même si je me comportais comme telle. Ca c’est parce que t’es frustrée à cause de tes fa… Vos gueules. Instinct maternel et rien de plus ? J’en étais où ? Ah oui, on ne ressemblerait pas à un foyer tant que Marc et moi serions en froid. Et je ne savais pas combien de temps cela allait durer. Vous connaissant ? Un long moment ! Je jetais un coup d’oeil dans le salon et soupirais de soulagement en le voyant vide. J’étais pas d’humeur à l’affronter aujourd’hui. Je me dirigeais vers la cuisine pour attraper une bouteille de thé glacé avant d’aller vérifier dans sa chambre la présence de Mercy… qui n’était pas là. Il commence à faire tard pourtant. Je sais. Mais je suis un peu mal placée pour critiquer de rentrer tard. T’es une adulte, pas elle. Mais à son âge, j’étais largement pire. Je rentrais alors dans ma chambre. Je portais mon tee-shirt à mon visage pour vérifier qu’il sentait bien l’alcool comme on m’en avait renversé dessus. Oui il sentait l’alcool. Tu t’attendais à quoi ? Un putain de miracle ? Je le retirais, le jetais dans mon bac à linge ouvert avant de passer un sweet et un bas de pyjama. Je m’allongeais sur mon lit, attrapant un bouquin de cuisine et sirotant mon thé glacé. Bientôt j’entendis la porte de l’appartement s’ouvrir. Pas léger, discrétion. Mon instinct me dictait que c’était Mercy et ma raison me disait que Marc aurait fait grave plus de bruit. Je sautais sur mes pieds et allais intercepter la jeune demoiselle. A qui je fis visiblement très peur. T’es terrifiante Mai… La ferme vous. On se calme, ce n’est que moi. Elle avait l’air… pas seulement surprise. Je compris vite pourquoi quand l’odeur me parvient aux narines. Tain même mon tee-shirt sentait moins fort. Il y avait un mélange d’odeur que je connaissais que trop bien. Pour l’avoir pratiqué. C’est ça. Le mélange d’alcool, de tabac et d’autres choses moins légales. Hum, jeune fille, j’attends des explications… et je pense qu’un verre d’eau te ferait pas de mal. La pousse d’une main légère sur l’épaule, je l’amenais vers la cuisine, ouverte sur le salon point central de cet appartement. Déjà, explique moi pourquoi tu n’as pas pu me prévenir avant l’heure de la fermeture du bar que tu allais rentrer tard, très tard. C’était peut être ce qui m’agaçait le plus. En dehors du fait que j’espérais franchement qu’elle s’était pas droguée. Peut être que c’était ce qui m’agaçait le plus parce que je comprenais enfin ce que j’avais fait vivre à Sophie et James. Tain, j’étais une fille horrible...

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Ven 2 Mar - 21:10
Bon ! … Est-ce qu’il y a quelqu’un qui est capable de m’expliquer comment on gère sa … presque-belle-mère/petite amie de son père/ logeuse/ je-ne-sais-pas-comment-appeler-notre-lien, quand on rentre tard le soir, sans l’avoir réellement prévenue et qu’on a pas l’habitude ? Non ? Personne ? Promis je vous fais des cup cake si vous me dites … Toujours personne ? Mais merde ! Comment je m’en sors moi ! J’ai jamais eut quelqu’un à la maison pour s’inquiéter pour moi ! Et elle m’avait vraiment fait peur en surgissant en mode ninja devant moi. Je sentis Gasper se frotter contre ma joue et ronronner. Il se foutait de moi ! Mais … Soutiens moi Gasper au lieu de te moquer ! On se calme … on se calme : tu en as des bonnes ! Pourquoi je m’étais pas changé … genre : juste avant de rentrer ? Parce que vu l’odeur que je me trimballais elle pouvait m’arracher la tête et elle aurait techniquement raison vu le cocktail d’odeur que j’avais.

Et bien sûr elle l’avait reniflé. Bon ! Ce n’était pas dur … Ce ton … C’était un drôle de ton … On aurait presque dit le ton d’une mère face à sa sale gosse de service qui avait, encore, fait une connerie. Un verre d’eau ? Pourquoi un verre d’eau ? Ah ouais … la gueule de bois ! Mais, je n’avais pas bus, l’odeur … De toute façon avec Mai je ne protestais pas : le tenais à garder la tête sur les épaules. Je la suivis docilement et me servis un verre d’eau avant de me laisser tomber sur une chaise. Je voudrais pioncer ! C’était possible non ? Je bus une gorgée d’eau et sentis Gasper se lover sur mes genoux, j’entrepris de lui grattouiller les oreilles.

Rah ! Nais Mai ! Tu sais que je t’adore , mais merde ! Doute toi que si je t’ai pas prévenue c’est juste que je n’en ai pas l’habitude. C’est pas comme-ci déjà de base j’avais l’habitude de sortir de base et si j’avais une mère capable de décrocher le téléphone … Je louchais soudain sur ma main. Oupsy ! Restait du sang de l’autre tête de gland. J’échangeais mes mains pour cacher mes phalanges taché de sang. Je fixais mon verre avec une petite moue pensive avant de parler :

« Je suis désolée Mai … C’est juste que j’ai pas l’habitude d’avoir quelqu’un prévenir quand je sors, enfin … À prévenir tout court. Ça fait pas si longtemps que j’ai plus à être la mature de la famille. »

J’eus un rire amère avant de finir mon verre d’eau avant de m’en servir un autre. J’avais soif même si je n’avais rien bus d’autre que du soda. Gasper revient vite sur mes genoux et se remit à ronronner. Ouais, gentil Gasper. Je me frottais les yeux, Mai je t’en supplie ! Laisse moi dormir. Bon …

« J’étais à une petite soirée d’un gars du lycée … Y a un abruti qui m’a renversé sa bière dessus, y en avaient qui fumé un peu de tout et n’importe quoi et il y avait de la musique de merde. J’ai juste bus du soda et j’ai fumé une clope. Et non il n’y avait pas Madelyn. Puis, je suis partis de la soirée, il y a … une trentaine de minutes, je suis rentrée à pieds … »

OK : c’était plutôt sept ou huit clopes … Parce que je m’ennuyais. Pourtant je passais soigneusement sous silence l’altercation avec le garçon , en espérant qu’elle n’ait pas vu le sang sur ma main. Si elle me demandait si j’avais dansé ou qu’il y avait des garçons je lui proposerais de faire trois semaines de corvées si on oubliait cette histoire. Pas que j’étais inquiète pour mon père … Pour le peu que je voyais, mais c’était presque comme vraiment avoir une maman ce qu’elle faisait là !
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Mar 24 Avr - 14:38
La découverte de l'autorité parentale


J’étais entrain d’engueuler ma gamine… qui n’était pas ma gamine d’ailleurs même si je me comportais un peu comme si c’était le cas depuis qu’elle vivait ici. T’as des soucis psy toi… Ouais, rien de nouveau tout de même. Mais bon, c’était vrai que je jouais au parent avec Mercy. Ce qui me faisait particulièrement bizarre parce que j’aurais pas cru jouer à ça un jour. J’avais longtemps joué à la grande soeur qui fait la leçon et donne des conseils et ce genre de chose avec ma fratrie, même avec Elijah et Jake qui étaient plus vieux pour l’un et du même âge pour l’autre. J’adore quand tu fais ça. Pas eux. Bref, j’étais entrain d’engueuler Mercy et c’était étrange. Etrange d’engueuler quelqu’un pour quelque chose que j’avais moi même fait à de très nombreuses occasions. Combien de fois avais-je fait ce genre de chose ? Rentrer à pas d’heure ou ne pas rentrer et sans prévenir personne. C’était légèrement un mode de vie. J’avais pas l’habitude de prévenir qui que ce soit de mes allers et venues. Et d’ailleurs je ne prévenai pas tellement Mercy depuis qu’elle habitait ici. Mais je n’avais pas le même âge qu’elle. Et quand j’avais son age… T’étais qu’une sale gosse ! On a qu’à dire ça. Et puis je n’avais jamais été un exemple à suivre ça c’était certain. Et il devait y avoir une question d’habitude aussi… D’ailleurs ce fut la première chose qu’elle dit, après que j’ai intérieurement réaliser le calvaire que j’avais dû faire vivre à mes parents. Des saints tes parents. Carrément ! Déjà pour avoir adopter les cas que nous étions tous enfants mais aussi pour n’en avoir jamais tué un dans un excès de colère qu’on avait pourtant essayé de déclencher. Qu’est-ce que je disais ? Habitudes ? Ah oui merci ! La première chose qu’elle me dit était qu’elle n’avait pas l’habitude. Je fronçais les sourcils. Une partie de moi avait envie de la prendre dans mes bras et de la consoler. Parce que je savais que ce qu’elle avait vécu n’était pas facile. Que c’était normal d’avoir besoin de temps pour s’habituer. Et que j’avais de toute manière des problèmes pour ester de marbres vers un enfant ou ado qui était dans cet état. Mais ? Mais je n’étais pas certaine que Mercy essayait sur ce genre de petits détails de la vie en famille. Et je savais que plus j’allais lui laisser prendre des habitudes, pire ça serait après pour l’en faire changer. Elle avait besoin d’un cadre, que ni Marc ni moi allions pouvoir lui instaurer facilement. C’est pas une raison Mercy ! Premièrement parce que tu ne devais pas être la plus mature même avant… Si la première phrase avait un peu claqué, la seconde était douce, très douce. Je savais les dégats que Meryl avait laissé derrière elle. Tu parles des dégâts physique ou psy ? Les deux, les deux… Tu n’avais pas à l’être mais tu avais choisi de l’être. Mais passons là dessus : tu prétends être mature non ? La maturité c’est aussi prévenir les autres qu’ils ne s’inquiètent pas pour toi d’accord ? Je la regardais se frotter les yeux alors qu’elle vidait le verre d’eau. Avait-elle simplement soif ? Ou était-ce l’alcool qui lui donnait soif ? Je n’avais pas trop de moyen de savoir. Et je ne savais pas comment réagir dans les deux cas. T’es mal placée pour critiquer si elle boit quoi. Carrément… Puis boire un peu c’est pas grave mais là elle puait grave… Et puis mes yeux captèrent le sang sur sa main quand elle se frotta le visage. Comment ? Elle avait plus intérêt à m’expliquer ce que ce sang fichait là. Mai… calme toi. C’est surement rien. Oui mais… mais j’étais moi. J’avais trop l’habitude de cogner et de vouloir protéger ma famille pour ne pas mal réagir. J’étais encore entrain de débattre intérieurement de ce que j’allais bien pouvoir faire quand elle reprit la parole. Une fête avec les gens du lycée… A laquelle elle était invitée. Ca veut dire qu’elle est pas is mal intégrée que ça dans le lycée, c’est bien. Je hochais la tête, certes pour les esprits mais la fatigue de la journée de travail était présente chez moi aussi. Que du soda et une seule clope ? J’avais un peu du mal à y croire. Mais bon, soit. Madelyn ? Ah oui, sa super copine là. La petite trop choute ? Je crois. Si elle y était pas c’était que ça devait craindre un peu comme soirée. Trente minutes pour rentrer à pied, elle devait être allée à une fête loin en plus. Disons que je vais te faire confiance sur ce que tu dis… Pourquoi Madelyn y était pas ? Trente minutes à pieds seule ? Tu aurais dû me prévenir, je serais passée te chercher. Genosha c’est pas vraiment super… calme et safe n ce moment. Et comment tu t’es blessée à la main ? Faudra qu’on te nettoie ça avant d’aller dormir. On dirait ta mère. Oui… J’aime pas. J’aime pas m’inquiéter pour quelqu’un, j’ai jamais aimer. Et voilà qu’en plus de ma fratrie et de Marc, je me mets à m’inquiéter pour la gosse de Marc ! Qu’est-ce qui tourne pas rond chez moi ? Tout.
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Mar 24 Avr - 18:36
Non mais … Définitivement … J’avais l’impression d’être une sale gosse prise entrain de fumer. Ce qui était con : Mai savait que je fumais. Même si je tenter vaguement d’arrêter. Ouais, vaguement, j’aimais bien ça quand même. Je sentais bien que Mai avait envie de me secouer et de me hurler dessus. Du moins c’était l’impression que j’avais. Comme un prunier. Je n’avais pas envie … Je voulais juste me coucher moi, sous ma couette, roulé en boule sur le matelas moelleux. Le rêve. Mais, forcément, dieu adore se foutre de ma gueule, et il avait posé une Mai enragé sur le chemin qui mène à mon lit.

Je croisai les bras sur la table et posai mon menton dessus en l’écoutant sans rien dire ou sans bouger. Je crois que j’allais juste laisser passer l’orage passer et me la boucler un peu. Mature mature … Ah … Sauvez moi … Je n’avais pas le droit d’être un tout petit peu irresponsable ? Puis, si je n’avais pas été mature avant, qui l’aurait fait ? Pas ma mère. Mais autant me taire, je n’avais pas envie de savoir qui était le moins mature entre moi, ma mère, ou mon père. De toute manière la personne la plus mature et raisonnable dans ma vie, à part ma Maddie d’amour, c’était Mai. Et sur ce coup là je n’avais absolument pas le moindre d’ouvrir ma grande gueule. Mais au moins, elle ne criait pas, c’était déjà ça.

J’avais comme l’impression qu’elle ne me croyait pas vraiment. Ah … euh … Forcément … Je répondais à une question j’en avais une douzaine à la pelle ensuite. J’enfouis ma tête sous mes bras en grognant. Je veux simplement dormir ! C’est pas juste ! Et en plus elle a vu le sang sur ma main. Mai, maman poule du siècle. Presque à s’en frapper le front contre le bois dur de la table. Quoi que non, je risquerais de m’ouvrir le crâne, ou de finir folle, comme ma mère. Je me redressai lentement en passant une main dans mes cheveux.

« Je crois qu’elle avait un truc à faire. Je sais pas … J’y ai juste pas pensé, puis j’avais envie de marcher, histoire de me changer les idées. Et OK, de fumer aussi une cigarette. C’est rien, c’est pas mon sang sur ma main. En sortant y en a un qui avait un peu trop bus, il m’a mit la main au cul et moi mon poing dans son nez. C’est rien de grave. Je ne connaissais pas ce garçon, il doit avoir trop bu. Je suis désolée Mai, je voulais pas t’inquiéter. Je vais essayer de plus faire ça, promis ! »

Si tu pouvais mettre fin à ce supplice et me laisser aller dormir. Ah si je savais ce qu’on pourrait faire pour l’amadouer un peu.

« Mai … Et si on faisait des cupcake demain ensemble. Ça fait longtemps qu’on en a pas fait. »

Environs trois semaines … Mais j’aimais bien cette activité avec elle, c’était comme une vraie activité mère-fille. Bon d’accord … La dernière fois j’avais à moitié fait exploser une poche à douille et j’en avais eu sur la figure, et les cupcake ressemblait à des montagne enneigé avec deux yeux plus qu’à des petits chats. Mais j’avais bien aimé cuisiner avec elle. Je ne savais pas pour elle, mais … C’était surtout pour changer de sujet et faire oublier le sang sur ma main. Et ma soirée. Et le fait que j’étais rentrée à pas d’heure. Et tout un tas de truc. J’eus un sourire.

« Je ressemble trop à mon père, pas vrai ? »

Beaucoup, beaucoup trop … Mais je pensais qu’il était mieux que je ressemble à mon père qu’à ma mère … Du moins c’était d’un point de vue personnelle. Je ne savais pas ce qu’en pensais Mai.
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