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FITZ • Cause there's you and me.
✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦
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Mer 9 Mai - 21:37

And of all other people

« And I don't know why, I can't keep my eyes off of you »

Maison. Travail. Ellie. Allez, on recommence. Maison. Travail. Ellie. Allez, on est reparti. Ces derniers temps, Jemma pensait beaucoup trop à sa petite fille, qu’elle prenait plaisir à voir grandir et s’épanouir, mais elle avait de moins en moins de moments avec Fitz. Des moments qu’elle jugeait nécessaires, pourtant. Ils se voyaient à peine. Apparemment, son travail lui prenait beaucoup d’énergie et elle, elle laissait filer. Elle ne faisait pas grand chose pour palier à cette absence. Alors, ce soir, quand elle quitta les bureaux du SHIELD, elle eut le droit à de nombreux « tu as l’air fatiguée, Jemma », « ce soir, repose-toi », auxquels elle répondait avec un sourire. Elle avait au moins la chance d’avoir un poste et une équipe qu’elle appréciait. Et ça, c’était très important. Mais plus important que son couple ? Non, certainement pas. Alors, parfois, elle partait un tout petit peu avant, dans l’espoir de pouvoir surprendre Fitz à la maison. Ce soir, elle ferait tout ce qu’elle pourrait pour passer un bon moment avec son amoureux. En chemin, elle envoya un message à la nounou d’Ellie. « Possibilité de garder Ellie jusqu’à demain matin ? ». Ça n’arrivait pas souvent et aussi, elle pouvait compter sur cette personne qui avait pris une grande place dans la vie de sa fille. Elle avait une confiance aveugle en elle. La réponse attendue tombant quelques minutes plus tard, c’est comme une enfant qui rêve de découvrir son cadeau de Noël qu’elle fit le chemin jusqu’à la maison. Elle allait pouvoir organiser une soirée surprise, avant l’arrivée de Fitz.

Quelques courses plus tard, elle arriva enfin devant chez elle, où elle découvrit la porte entrebâillée. Elle fronça les sourcils. Sans s’en rendre compte, elle posa les paquets sur le côté de la maison, et entra sans faire de bruit, les mains cherchant quelque chose, n’importe quoi, à la ceinture. A y penser, cela faisait vraiment film américain, mais en réalité, il s’agissait là d’un vieux réflexe que Jemma avait simplement cessé de pratiquer à Genosha. Cette arme, ailleurs, elle l’avait. Elle n’avait pas tout oublié, n’est-ce pas ? Un bruit attira son attention, et avant qu’elle n’ait pu le stopper, son poing vînt frapper le nez de son fiancé, qui était apparu soudainement dans son champs de vision. Un air de surprise, suivit d’un « Fitz ! », et elle secoua la main. Elle avait presque entendu ses os craquer un à un, peu habituée à une telle violence, et une douleur vive venait lui rappeler que le visage de son fiancé, n’était pas aussi doux qu’elle ne l’aurait pensé. Elle leva les yeux vers Fitz, qui se pinçait le nez, sans doute pour arrêter le sang. Elle se mordit la lèvre inférieure, désolée.

« Est-ce que ça va ? », demanda-t-elle. Fitz lui lança un regard et alors, elle éclata de rire face à cette situation presque ridicule. « Je suis désolée », dit-elle en s’approchant du jeune homme et en embrassant sa joue. Elle ignorait sincèrement d’où cette attitude lui était venue, elle qui était pourtant la gentillesse incarnée. Mais à y réfléchir, elle avait des rêves, des sensations étranges ces derniers temps, sur lesquels elle n’arrivait pas à mettre de mots. Elle se dirigea vers la cuisine, et ouvrit le congélateur, duquel elle sortit de la glace qu’elle enveloppa dans une serviette. Elle la tendit à Fitz. Cette soirée en amoureux commençait bien ! Elle pencha la tête sur le côté. « Et que faisais-tu à la maison si tôt ? ». Elle l’accusait presque de lui avoir fait peur, puis, elle remarqua que derrière le jeune homme, une jolie table avait été mise, et qu’il s’activait déjà aux fourneaux. Apparemment, ils avaient eu la même idée. Elle posa à nouveau ses yeux sur lui, alors qu’il s’appliquait à poser la glace sur son nez, gémissant presque. Debout au milieu de la maison, elle vint se blottir contre lui pour le remercier. Ce soir, il avait de quoi être reconnaissant lui aussi. Reconnaissant d’avoir une femme qui savait se servir de son crochet droit. Il ne pouvait certainement pas rêver mieux.

(c) DΛNDELION
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Mer 9 Mai - 23:40
Cause there's you and me
ft. Jemma Simmons
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Malgré Génosha, et fort heureusement pour Jemma, le côté romantique de Leopold était préservé. Ce matin, il s’était levé avec l’idée de lui faire une surprise au soir. En effet, le tout jeune père avait jugé que cela faisait bien trop longtemps que lui et sa femme n’avaient pas eu un moment rien que pour eux. Entre la Ellie et le boulot, il était difficile de se trouver un créneau. Alors que Leopold sortait de la demeure familiale, il appelait directement la nounou. Lui demandant si elle pourrait garder sa fille jusqu’au lendemain, et de ne surtout pas prévenir Jemma lorsqu’elle amènera la petite. La nounou confirma vocalement la demande. En quelques minutes, il était au boulot. Une journée comme une autre, typique dira-t-on, elle n’avait rien d’ennuyant mais rien d’extraordinaire non plus. Fitz redoublé d’efforts pour pouvoir partir le plus tôt possible, le temps de tout préparer. Quelques heures plus tard, l’homme quittait enfin son travaille.


Il passa très vite récupérer des aliments ainsi que quelques décorations et un bouquet de fleurs. Il voulait faire de tout ça quelque chose de bien malgré qu’il n’y avait pas d’événement à fêter. Si ce n’était leur amour. Une fois le tout sur lui, il prenait le chemin de la maison. Le fait d’arriver en avance lui faisait tout drôle, lui qui avait l’habitude d’arriver à pas d’heure. Mais bon, quelques fois, il fallait bousculer les choses. Entré dans la maison, il posait son sac sur le canapé. Jemma serait là, elle serait sûrement entrain de le gronder d’avoir pris le risque de renverser le sac sur le canapé, mais c’était un risque qu’il était prêt à prendre et assumer. Il commençait par allumer les fourneaux et préparer le tout. En même temps, il dégageait de la place sur la table, y plaçait deux sets de table sans le petit set pour leur fille, ajouta quelques bougies et quelques pétales de fleurs. Il gardait son bouquet dans chambre pour qu’il puisse le prendre sans discrètement. Tout aller parfaitement dans le meilleur des mondes. Puis le téléphone se mit à vibrer. La nounou venait d’envoyer un message, Jemma était sur le point d’arriver. Trop tôt, il n’avait pas fini, à la hâte, il allait ouvrir la porte d’entrée pour jeter un coup d’œil si sa femme était déjà là. Ouf, pas de Simmons en vue. Il se précipitait tellement qu’il oublia de fermer la porte. Il en profitait pour ranger un peu la pièce, lorsqu’un grincement lui indiquait qu’un personne pénétrait les lieux.


C’était Jemma, il alla donc à sa rencontre lorsqu’il s’attendait à l’embrasser, mais malheureusement pour lui, ce fut son poing qu’il embrassa. Pris de douleur, il se plia en deux. « Bon Dieu Jemma, qu’est-ce qui t’a pris ». Il releva la tête quand il voyait sa femme commencer à rire. « C’est pas drôle » disait-il avec une voix plus aiguë due au fait qu’il se tenait le nez. Malgré tout, il lui souriait quand elle lui fit un baiser sur la joue avant de partir chercher de la glace. Étrange comportement, ce n’était pas de son registre de distribuer des mandales gratuitement. Même tout court. Peut-être une mauvaise journée ? Sûrement oui. Il récupérait la glace, pencha sa tête et pressa contre son nez. « Je pourrais te poser la même question. Je me préparais à te faire une surp- » Il n’eut le temps de finir que Simmons venait se blottir contre lui. Il profitait quelques instants du câlin de sa femme, puis il l’emmena vers sa chaise, tout en tirant la chaise. « Si madame voudrait prendre place » toujours avec une voix un peu trop aiguë. Il en profitait pour récupérer les sacs au niveau de l’entrée et enfin fermer cette porte. Pendant que Simmons regardait la décoration, il allait chercher le bouquet dans leurs chambres, puis revint à toute vitesse s’asseoir devant elle. Il lui tendait le joli bouquet en ajoutant. « Pour la plus belle des femmes. » Il était tout à fait sincère dans sa déclaration, puis, toujours avec une seule main, ce qui donnait un air un peu comique à la scène, il commençait à remplir le verre de sa compagne, puis le sien. «  Tu étais tendu pour avoir envie de te défouler comme ça ? C’est à cause de ta journée ? » S’inquiétait-il.
     
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by Wiise
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Mar 15 Mai - 20:12
« Bon Dieu Jemma, qu’est-ce qui t’a pris », lance un Fitz un peu rancunier. Et a juste titre, il n’oubliera pas de si tôt à quel point sa femme sait se défendre. Elle espère juste qu’il n’aura pas mal trop longtemps. Alors que Jemma est secouée par de petits rires — il faut dire ce qui est, même si tout cela aurait pu très mal finir, Fitz qui se pince le nez en levant les yeux au ciel, a quelque chose d’assez comique — son fiancé lui lance un petit « c’est pas drôle ». Elle pince les lèvres, comme pour se moquer de lui. « Tu as raison. Ce n’est pas drôle ». Pourtant, la voix aigüe du jeune homme ne pouvait qu’élargir ce sourire qui ne quittait plus le visage de Jemma. Elle était heureuse, malgré tout, de partager ce moment de vie avec lui. Alors qu’il répondait à son interrogation, il fut stoppé net par cette étreinte qu’elle avait soudainement eu envie de lui donner. Ces moments étaient bien trop rares. Fitz lui manquait beaucoup, parfois. Et pourtant, ils vivaient tous les deux sous le même toit. Mais avoir un enfant pouvait changer bien des choses. Ils n’avaient plus vraiment l’occasion de se retrouver comme avant. En fin de compte, Ellie était arrivée assez rapidement dans leur vie de couple. Ils s’étaient tournés autour des mois durant, si ce n’est des années, et puis, quand ils s’étaient avoués leurs sentiments, il n’avait pas fallu en dire plus pour qu’un bébé agrandisse leur foyer. Elle ne regrettait rien Jemma, non, mais parfois, elle était contente de pouvoir compter sur la nounou de sa fille pour se retrouver avec son fiancé. Ils avaient besoin de ces moments tous les deux. Poussée par son amoureux, Jemma le suivit à travers le salon.

Lorsqu’ils arrivèrent devant la table, Fitz tira la chaise et l’invita à s’asseoir, comme un gentleman. « Si madame voudrait prendre place », ce à quoi elle répondit par un nouveau sourire. Jemma n’était pas une princesse, elle ne s’était jamais comportée comme telle. Au contraire même, elle avait eu une jeunesse qui laissait à penser qu’elle pouvait être un véritable garçon manqué. Mais quand on s’occupait d’elle de cette façon, comme si elle valait tout l’or du monde, elle ne pouvait pas dire non. Et puis, quelque part, aux yeux de Fitz, elle était tout l’or du monde. Alors, elle s’assit. Elle attendit après son fiancé, parti récupérer les affaires qu’elle avait laissé dehors, en pensant trouver un cambrioleur ou je ne sais qui d’ailleurs et lorsqu’elle l’entendit fermer la porte pour de bon, elle relâcha la pression. Elle ne rêvait pas, ils allaient pouvoir profiter, enfin. Quand Fitz revint dans son champ de vision, il tenait un bouquet de fleurs, qu’il lui tendit. « Pour la plus belle des femmes », dit-il. Elle dit un « oh » de surprise, touchée en plein coeur par cette attention. « Merci, elles sont magnifiques ». Elle se redressa et se pencha au dessus de la table, pour embrasser le jeune homme. Il savait y faire.

Elle saisit le verre que Fitz lui remplissait, et porta le vin à sa bouche. Elle ferma les yeux pour savourer. Pas de pleurs d’enfants. Pas un seul bruit. Comme c’était agréable. « Tu étais tendu pour avoir envie de te défouler comme ça ? C’est à cause de ta journée ? ». Il s’inquiétait, visiblement. Elle haussa les épaules, faisant mine de réfléchir à cette question. Elle n’avait pas l’impression d’être tendue, encore moins d’avoir passé une mauvaise journée. Certes, ses journées au bureau étaient répétitives, elle avait beaucoup à faire, mais de là à vouloir se défouler, non. Elle reporta son attention sur Fitz. « Non, pas plus que ça. J’ai vraiment cru qu’il y avait quelqu’un de mal intentionné dans la maison. Et je ne sais comment, mais j’ai eu ce réflexe, comme si on m’avait dicté mes gestes. Je … Je dois être un peu fatiguée ». Elle esquissa un sourire. Elle ne voulait pas l’inquiéter. Mais depuis qu’elle faisait ces rêves étranges, elle avait l’impression de vivre ce qu’elle voyait. Une Jemma courageuse, forte et si différente de qui elle était. La Jemma qu’au fond, elle rêvait d’être. Elle ne sait pas si c'était une bonne chose.
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Jeu 17 Mai - 3:19
Cause there's you and me
ft. Jemma Simmons
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L’homme s’inquiétait pour sa femme. N’ayant pas énormément le temps de discuter, il en profitait donc de ce moment pour savoir si elle allait bien. Elle allait l’air d’aller bien jusqu’à maintenant. Enfin à part un peu de fatigue, aucun signe d’autres problèmes. Au du moins, Elle ne lui en parlait pas. Non, Jemma n’aurait pas peur de partager avec lui ses problèmes, quel quelle soit. Lorsque Jemma lui répondait, c’était avec soulagement qu’il soupirait. « Non, pas plus que ça. J’ai vraiment cru qu’il y avait quelqu’un de mal intentionné dans la maison. Et je ne sais comment, mais j’ai eu ce réflexe, comme si on m’avait dicté mes gestes. Je … Je dois être un peu fatiguée »  mais une autre inquiétude montait en lui. Celle de sa dernière phrase. Même s’il ne savait pas vraiment ce qu’elle entendait par là, un mauvais pressentiment le parcourait. Cette phrase, il l’avait déjà entendu au travail, venant de personnes mal-attentionnées. Son regard se troublait et il fixa la fenêtre. Il rentrait en conflit intérieur. Jemma ne savait pas qu’il était de la Garde Rouge, elle ne devait pas le savoir. Pour sa protection, et pour celle de Ellie. Il valait mieux qu’elle ne sache pas. Fitz n’était pas plus fier que ça de ce poste. Mais il le jugeait nécessaire. Pour lui, il n’était pas un méchant ou quelque chose de la sorte, il était juste une barrière protégeant sa famille de ces monstres. Ces « émergés ». Ces personnes qui étaient principalement vu comme étant des terroristes. Leopold ne pouvait se permettre de laisser des gens de la sorte traîner dans les rues et les laisser potentiellement mettre en danger sa famille. Non loin de là. Même s’il fallait qu’il se salisse les mains. Mais à vrai dire, son opposition intérieure n’était pas lié à ce sujet. C’était plutôt que Jemma ne le sache pas. Il fut sortis de ses pensées par sa femme qui. Le jeune homme ne sachant pas vraiment si elle venait de dire quelque chose ou de faire quoi que ce soit acquiesçait. Puis voulant remettre un peu de chaleur à la conversation, l’homme intervenait. «  Tu devineras jamais ce qui s’est passé aujourd’hui, tu te rappelles de cet ancien prototype de pistolet, celui que tu voulais appeler le « Night-night  gun » ? Un collègue a voulu le démonter pour le comprendre, mais il n’arrivait plus à le remonter parce qu’il le faisait à l’envers, à l’envers ! » Disait-il en rigolant. Même si pour des personnes extérieures, cette affirmation n’avait rien de risible, elle l’était pour lui, qui était toujours un geek au fond de lui, et qu’il trouvait cette situation plutôt drôle.


Le tic du four lui rappelait qu’il avait mis des cuisses de poulet à cuir. Il allait donc en catastrophe dans la cuisine pour récupérer les fameuses cuisses. Pendant qu’il se hâtait de sortir la viande et de la poser dans deux assiettes, puis y ajouta quelques pommes de terre. Ce n’était clairement pas du cinq étoiles, mais c’était une des recettes que Fitz aimait bien faire, et qu’il surtout, pouvait faire sans intoxiquer Jemma. Il finissait le tout par ajouter deux trois dernières petites choses, puis retournait dans le salon. Il déposait donc avec énormément d’attention les deux assiettes, avant d’ajouter « Et voilà pour madame » avec un air satisfait. Il était content de son boulot. Alors qu’il allait s’asseoir une nouvelle fois en face d’elle, il éloignait le sac de glace, et commençait par souhaiter un bon appétit avant de commencer à couper un bout de cuisse. Pendant qu’il le faisait, il repensait à ce qu’avait dit Jemma. Même s’il s’était déjà fait la réflexion juste avant, cette similitude avec le boulot le préoccupait beaucoup trop, c’était pourquoi il releva les yeux vers Jemma. « Ce qui vient de t’arriver, c’est la première fois ? » Demandait-il une fois de plus encore inquiet, il avait peur pour Jemma. Il lâchait sa fourchette pour aller poser sa main sur celle de Simmons. « Tu es sûr que tout va bien ? » Même si cette énième question pouvait faire un peu beaucoup, il était vital d’être sûr sur ce point.
     
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by Wiise
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Mar 22 Mai - 20:10
Ce moment rien qu’à eux semblait quelque peu hors du temps. Jemma en avait rêvé, Jemma l’avait attendu longtemps, faisant preuve de patience. Elle comprenait que Fitz ait des obligations au travail, elle-même en avait et aussi, elle n’avait pas insisté plus que cela durant plusieurs semaines. Ils auraient tout le temps de se retrouver plus tard. Mais plus les jours passaient, et plus cette envie d’être deux quelques heures devenait un besoin. Jemma n’était rien sans Fitz, de la même manière que Fitz n’était rien sans elle. Et maintenant qu’ils étaient seuls, qu’ils pouvaient profiter de se retrouver, il semblait se dégager de ce moment, un malaise. Leopold s’inquiétait pour sa compagne, de la voir dans la lune, si peu présente, conscient qu’il y avait derrière tout cela, une bonne raison. De son côté, Jemma était mal à l’aise. Elle n’avait pas envie d’accorder de l’importance à ces rêves et pourtant, ils revenaient de plus en plus fréquemment, ce qu’elle ne pouvait négliger. Mais en ne disant rien à Fitz, elle lui mentait, prétendait que tout allait bien dans le meilleur des mondes, alors que mille questions lui traversaient l’esprit. Quelle était la nature de ces flashs ? Que voulaient-ils dire ? Pourquoi ? Comment ? Elle expliquait tout par la science, Jemma. Et pour la première fois, elle se doutait que la science n’avait rien à faire là-dedans. Si elle avait su.

Enfin, Fitz détourna les yeux et fixa la fenêtre. Elle en profita pour déglutir. Elle ne voulait pas faire semblant de quoi que ce soit. En vérité, elle n’allait pas mal. Elle avait simplement besoin de mener son enquête de son coté et de revenir vers lui, si cela portait ses fruits. Peut-être n’était-ce absolument rien. Peut-être pas. L’avenir le lui dirait. Perdu dans ses pensées, Leopold semblait chercher des réponses, lui aussi. Alors, Jemma l’appela doucement. Une fois. Deux fois. Enfin, il la regarda et sourit. Elle en fit de même. « Tu devineras jamais ce qui s’est passé aujourd’hui, tu te rappelles de cet ancien prototype de pistolet, celui que tu voulais appeler le "Night-night gun" ? ». Oh, celui-là. Elle acquiesça. Elle aimait prendre part aux travaux du SHIELD, comprendre ce qui s’y passait la plupart du temps, et aussi, parce que c’était sa nature. Ici, elle se voulait mère de famille, mais la véritable Jemma revenait au galop. Celle qui aimait le danger. « Un collègue a voulu le démonter pour le comprendre, mais il n’arrivait plus à le remonter parce qu’il le faisait à l’envers, à l’envers ! », dit-il en riant. Elle se joignit à lui. « Pourtant, son montage est un jeu d’enfant », affirma-t-elle, amusée.

A peine eut-elle dit cela, qu’elle entendit le bruit du four. Elle tourna la tête. Fitz avait prévu un bon repas, elle en était certaine, car maintenant qu’elle y faisait attention, une bonne odeur régnait dans le salon. Elle le laissa préparer les assiettes, puis revenir vers elle. « Et voilà pour madame », dit-il. Ils se souhaitèrent un bon appétit, alors que la jeune femme félicitait son fiancé pour ces bonnes choses, et puis, sans se faire prier, elle piqua sa cuisse de poulet. Elle avait faim. Alors que le silence était retombé, Leopold revînt à la charge. « Ce qui vient de t’arriver, c’est la première fois ? ». Elle s’immobilisa. Puis, elle réfléchit vite à ce qu’elle pouvait bien dire. « Tu es sûr que tout va bien ? », insista-t-il. Elle posa ses couverts et pris la main de Fitz. Elle n’aimait pas le voir si inquiet. Mais pouvait-elle continuer de lui mentir ? « Non. Ce n’est pas la première fois ». Elle le regarda droit dans les yeux. « J’ai beaucoup d’impressions de déjà vus, ces derniers jours. Mais je suis certaine que ce n’est rien. Pour ma part, je suis en forme ! Ne t’inquiète pas, mangeons ce repas tranquillement et puis après, nous pourrons profiter de nous retrouver ». Elle lui offrit son plus beau sourire. Allait-ce suffire ?
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Lun 28 Mai - 3:11
Cause there's you and me
ft. Jemma Simmons
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La jeune femme prenait la main de Fitz, pour le détendre. « Non. Ce n’est pas la première fois » à la fin de cette phrase, mille scénarios se passaient dans sa tête. Jemma commençait-elle à devenir ce qu’il traque depuis un bon moment ? Commencerait-elle à avoir des visions, des sortes de flash-back comme certains émergés le prétendent ? Non. Bien sur que non, cela ne pouvait jamais arriver, et cela n’arrivera jamais. Fitz se convainquait donc avec ceci pour pouvoir continuer de suivre ce que sa femme disait. « J’ai beaucoup d’impressions de déjà vus, ces derniers jours. Mais je suis certaine que ce n’est rien. Pour ma part, je suis en forme ! Ne t’inquiète pas, mangeons ce repas tranquillement et puis après, nous pourrons profiter de nous retrouver » Même si elle avait raison sur poursuivre le repas, après cette déclaration, l’homme restait au fond de lui inquiet, et comptait bien découvrir pourquoi cela lui arrivait. Quitte à devoir redoubler d’efforts au boulot, être plus investi qu’il ne l’ai déjà. Quoi qu’il en coûte, il fallait qu’il trouve la réponse. Mais inutile de poursuivre durant le dîner, en plus de risquer de gâcher la soirée, il risquerait d’irriter Jemma plus qu’autre chose à vouloir persister sur ce domaine. Il allait donc piquer une nouvelle fois dans son assiette alors que son téléphone situé sur le canapé retentissait. Il n’avait aucune envie d’y répondre, c’était alors pourquoi il l’ignorait et continuer son repas avec Jemma. Entre deux bouchées, il plaçait quelques mots dans la conversation. Cette fois, le couple parlait de tout et de rien, comme du voisinage, de la décorations de la maison, de la routine… Tout ce qu’un couple on ne peut plus normal échangerait. Le dîner se déroulait donc de la meilleure façon qu’il pouvait se passer.


Puis, le téléphone se remit à vibrer. La personne à l’autre bout du fil insistait, et cela ne plaisait pas à Leopold d’être encore une fois dérangé lors de ce moment. L’idée que cela soit la nounou lui était passé par l’esprit, mais elle aurait plutôt appelé Jemma plutôt que Fitz. Et la plupart des coups de fil qu’il recevait étaient purement professionnel. Cela pouvait donc encore attendre. Alors qu’ils finissaient leurs repas.  Leo proposa à Jemma de s’asseoir sur le canapé deux minutes, le temps de tout débarrasser, il avait encore une surprise pour sa femme. Une fois le tout fini, il s’approchait d’elle, attrapait un petit sac qui était sur le côté depuis un petit moment. Il y en sortait une petite boîte avec deux petits émetteurs. Il posait la boîte sur la table, décalait  une mèche de cheveux de Jemma, pour ensuite poser délicatement l’émetteur sur sa tempe. Il faisait de même sur lui, puis appuyait sur la boîte avant de se remettre dans le fond du canapé, attrapant sa femme pour qu’elle puisse se loger contre lui. Leur maison disparaissait dans une tempête de nuage pour laisser place à des contrées familières. Il s’agissait de l’Angleterre, il savait aussi que Jemma aimait ce paysage. « J’avais un peu de temps libre au boulot, alors j’ai construit ce petit engin, pour l’instant, c’est qu’un prototype, il ne permet que de voir, pas ressentir, ni avoir l’impression d’y être, mais c’est déjà ça. » Ajoutait-il. Il profitait encore un peu de ce moment avant que le téléphone vint les interrompe encore une fois. Pris d’un énervement soudain, il débranchait l’émetteur pour le faire voler dans la pièce. Il se levait, prit le téléphone et regardait Jemma. « Je vais répondre pour être tranquille, ne bouge pas » avant de monter à l’étage et de fermer la porte derrière lui. Il avait vu le nom du contact, et ce n’était nul autre qu’un membre de la garde rouge. Une fois qu’il se pensait hors de portée de Jemma. Il décrochait. C’était au sujet d’un dossier. D’une froideur extrême, qui était totalement inconnue au vrai Fitz, il répondit une ultime fois avant de raccrocher. « Si jamais demain, je rentre et que mes affaires sont dérangées, tu vas avoir personnellement affaire à moi. » Il ne savait pas d’où cette pulsion venait, mais c’était comme-ci elle avait été toujours là, au fond de lui. Il espérait que sa femme n’avait pas entendu la conversion, auquel cas il devrait broder pour se rattraper. Il ouvrait donc la porte de la chambre et s’approchait des marches.
     
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by Wiise
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Mar 12 Juin - 10:16
Rêver n’avait rien de dramatique, en soi. Ca ne voulait souvent rien dire. Mais cette fois, Jemma était persuadée qu’il y avait quelque chose de plus. Quelque chose sur lequel elle n’arrivait pas à mettre de mots, et elle lisait dans les yeux de Fitz, toute l’inquiétude du monde. Elle avait envie de le prendre dans ses bras, de lui dire que tout irait toujours bien, que rien ne les séparerait jamais, mais on ne pouvait pas être certain de son futur, n’est-ce pas ? Si elle avait su. Dans son autre vie, ils avaient vécu plusieurs fois l’enfer. Depuis qu’ils étaient ensemble, le monde semblait contre eux. Ils n’avaient pas une minute de répit. Dans cet univers-ci, ils avaient du temps pour eux, pour penser à fonder cette famille qu’ils voulaient tant et même s’ils ne se voyaient pas beaucoup en journée, ils dormaient côte à côte le soir, se réveillaient ensemble et voyaient grandir leur fille. Jemma ne pouvait pas en dire autant dans la vraie vie. Dans celle où elle courrait sans cesse, où sa vie était en danger, où elle ne pensait qu’aux quelques minutes qui arriveraient, sans être certaine de les passer. Mais cela, elle l’ignorait encore, pour le moment. Peut-être était-ce mieux ainsi. Si tous ces souvenirs lui revenaient, pourrait-elle supporter la tristesse d’avoir perdu des amis ? De vivre de cette façon ?

La jeune femme leva les yeux vers son mari. Il réfléchissait. Elle pouvait le voir. Son regard était perdu dans le vide, et il imaginait ce qui pouvait bien arrivait à sa femme. Devenait-elle folle à lier ? Ni l’un, ni l’autre, n’avaient envie d’échanger sur le sujet. Ce n’était pas le moment. Pas alors qu’ils se retrouvaient pour passer du temps ensemble. Jemma déglutit puis, elle soupira, poussant son assiette après l’avoir terminé. Elle avait assez mangé. Elle pouvait entendre le téléphone de Fitz sonner, une fois, deux fois, plusieurs fois, et elle se demandait ce qui pouvait bien se passer. Avait-il des obligations qu’il avait mis derrière lui pour la soirée ? Se passait-il quelque chose de grave ? Quelque part, elle avait un mauvais pressentiment, mais elle ne dit rien. La discussion allait bon train, ils parlaient du beau temps, de leur fille, de la maison, d’eux aussi, mais en rien des rêves de Jemma ou du travail. Puis, après quelques minutes, Fitz invita la jeune femme à se poser sur le canapé. Sortant un petit émetteur d’un étui, Leopold le plaça sur la tempe de Jemma, puis sur la sienne, et il appuya sur un bouton. Tous deux lovés dans le sofa, ils virent disparaître la maison pour se retrouver dans des contrées qu’ils connaissaient bien. L’Angleterre était devant eux. Jemma eut un immense sourire. « J’avais un peu de temps libre au boulot, alors j’ai construit ce petit enfin, pour l’instant, c’est qu’un prototype, il ne permet que de voir, pas ressentir, ni avoir l’impression d’y être, mais c’est déjà ça ». Jemma leva la main, comme pour attraper quelque chose qui n’était pas vraiment là. Elle se tourna vers Fitz, qu’elle embrassa tendrement. « C’est parfait. C’est un magnifique cadeau ». L’Angleterre lui manquait bien souvent et elle avait envie d’y retourner en famille.

C’est alors que le téléphone retentit à nouveau. Fitz était un peu tendu, et il s’excusa, pour passer son appel ailleurs. L’Angleterre disparu à nouveau, et Jemma se retrouva seule dans le salon. Le silence. Elle pu entendre son mari répondre avec froideur, ce qu’il n’était jamais auprès d’elle, et cela lui glaça le sang. Elle n’entendait pas les mots, mais elle ne reconnaissait pas la voix dure de celui qu’elle avait épousé, cet homme agacé qui cherchait à se faire entendre à ce moment précis. Elle baissa les yeux, et attendit que Leopold rejoigne le salon. Elle se leva, cherchant son regard. « Est-ce que ça va ? Tu as des problèmes au bureau ? ». Elle n'avait pas envie de parler de ça, mais elle le connaissait par coeur. Elle savait qu'il cachait quelque chose, et elle n'aimait pas ça. Allait-il lui expliquer ?
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Mer 13 Juin - 17:55
Cause there's you and me
ft. Jemma Simmons
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Alors que le jeune homme descendait les quelques marches qui le séparaient de sa femme, il était toujours aussi agacé, il n’aimait pas qu’on touche à son bureau, cela le brusquait, changer ses habitudes. Il fallait dire que Fitz réagissait très mal au changement. Alors il ne fallait surtout pas que la personne au bout du fil fasse cette erreur. Au risque de le faire sortir de ses gonds le lendemain. Il s’approchait de sa femme la tête baissée. Il était à présent à un mètre cinquante à tout casser de sa femme lorsque celle-ci sortait ces paroles. « Est-ce que ça va ? Tu as des problèmes au bureau ? » Il se figeait. Elle avait entendu… Peut-être pas la conversation mais elle avait entendu la voix et l’intonation. Il espérait à ce moment que c’était tout ce qu’elle avait entendu. Il se frottait le nez comme il en avait l’habitude tout en cherchant une nouvelle excuse, un nouveau mensonge. « Oui… Enfin non… Enfin c’est compliqué » disait-il avec une voix peu convaincante. Facile pour Jemma de déchiffrait qu’il brodait. Il se passait à présent la main à l’arrière de son crâne tout en fixant le sol. « C’est juste qu’un collègue veut un dossier mais ne le trouve pas, et qu’il risque de mettre sans dessus dessous mon bureau, et tu sais que j’aime pas ça. » Pour une fois, il ne mentait pas. Puis, une colère venant de cela combiné à l’idée qu’il n’arrêtait pas assez d’émergés et que par conséquence ne permettait pas à sa famille d’être en parfaite sécurité lui fit faire une action surprenante. Il lança son téléphone contre le mur. L’appareil allait se détruire sur un cadre attaché au mur. Le cadre éclatait et tombait, la photo présente se libérait et allait se loger à quelques centimètres de ses pieds. La colère remontait lorsqu’il voyait la photo. Une photo ou se trouvait Jemma et… Daisy. Cette ‘amie’ qui l’avait trahi quelque temps auparavant. L’envie de la retrouver pour lui faire payer et la faire croupir dans une cellule. Puis, doucement il relevait les yeux vers Jemma.


Durant toute cette phase, il avait totalement oublié la présence de sa femme. Qu’elle venait d’assister à ce petit breakdown. Il avait peur de l’avoir effrayé. Quel genre de mari ferait subir ça à sa femme ? Il s’approchait doucement et la prenait dans ses bras, tentant d’être le plus réconfortant possible. Il ne se reconnaissait pas dans cet excès de colère. Il espérait au fond de lui ne pas avoir choqué Jemma. Il lui soufflait pendant le câlin que ce n’était juste que la pression du boulot était à un point qu’il n’avait jamais vécu. Et qu’il s’excusait une nouvelle fois, qu’il allait s’occuper du bazar qu’il venait de mettre. « Que dirais-tu d’aller manger un pot de crème glacée dans le jardin en profitant de la nuit et du magnifique ciel étoilé ? » Pendant que Jemma réunissait ce qu’il fallait, Fitz prenait une petite pelle de nettoyage pour retirer le verre au sol, il s’y employait le plus rapidement possible pour aller retrouver Jemma. Revoyant la photo au sol, il l’attrapait puis la fixait quelques secondes. En jetant un regard derrière lui, il arrachait en deux la photo. La partie où se trouvait Jemma allait droit dans le tiroir. Alors que celle de Daisy finissait écrasé dans sa main avant d’aller rejoindre la poubelle avec les débris de verres. Puis, une fois la tâche fini, il allait retrouver sa femme dehors, se blottir une nouvelle fois contre elle et comptait profiter un peu de la soirée qui pour le moment était sectionnée de moment qu’il adorait à d’autres qu’il détestait. Pendant que les deux mangeaient de la crème glacée, une nouvelle fois le regard de Fitz se figeait, mais cette fois, c’était différent de la première fois. Cette fois, il avait comme une sorte de vision, sans être vraiment une vision. Plutôt un flash. Où dans cette vision, un monde où les émergés sont tous sous contrôle. En cellule ou sous surveillance pour la plupart, et mort pour les plus dangereux. Puis, une sorte de petite voix, elle était familière sans l’être, une sensation étrange mais agréable en un sens. « Et si ce monde n’était pas une vision était réel ? ». Rien de plus, rien de moins. Intriguait par ce qui venait de se passer, il n’eut pas le temps d’y réfléchir qu’une étoile filante fendait le ciel. Il fermait donc les yeux pour faire son vœu puis tournait sa tête pour voir si elle aussi avait fait son vœu. Puis le jeune homme souriait.
     
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by Wiise
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FITZ • Cause there's you and me.
✦ There's no crying wolves now 'Cause the truth has settled in ✦
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