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Blood, Sweat and Tears [Graidan][NSFW]
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Mar 22 Mai - 17:11
Blood, Sweat and Tears
Graham & Aidan



Il y avait des journées plus moisies que d’autres. Et d’autres franchement plus agréables. Et aujourd’hui. Je n’arrivais pas à choisir si c’était une bonne journée de merde, ou la meilleure de ma vie. J’étais persuadé que c’était les deux en même temps, ce qui était foutrement bizarre. Le dos de ma main glissa sur ma lèvre inférieure, retirant l’excès de sang qui s’écoulait du joli trophée que ma dernière mission m’avait offert. Enfin rien de trop méchant, certains types m’avaient laissé plus de petits cadeaux pour le passé. Mes multiples cicatrices étaient là pour en témoigner. Là, on était sur quelques bleus, quelques endroits qui saignaient…. rien de bien méchant, rien qui ne serait pas guérit par le temps. De mon autre main libre j’avais une prise ferme sur la nuque d'un émergé… le fameux qui m’avait ouvert la lèvre inférieure ouais. Je le faisais avancé brutalement vers un autre lieu. Une salle d’interrogatoire. Ce petit gars n’avait pas voulu nous balancer une seule information sur le terrain. Non sérieusement, pourquoi ils étaient obligés de rendre ça compliqué ces émergés ? Non, parce que trahir ses petits camarades aurait été largement plus simple pour eux et personne ne l’aurait su en plus. Mais non, il fallait qu’ils ne se laissent pas faire. Il fallait qu’ils se rebellent et se protège les uns les autres. Comme une seule même un grande famille… pet pailleté. Non sérieusement ? Qui arrivait à croire à de telles foutaises ? C’était quand même beau putain. Même les films à l’eau de rose en devenaient crédibles.

Je poussais le gars alors que je sentais qu’il ralentissait la marche. J’ai des droits, j’vous signale. Je ne pus m’empêcher de laisser échapper un rire de mes lèvres. C’était pas la première fois qu’on me sortait ça et à chaque fois ça me bidonnait toujours autour. Ils pensaient vraiment que cette phrase avait déjà marché une fois dans leur vie. Des droits ? Oui t’as le droit d’arrêter de me dire des conneries. Genre demander un avocat des merdes comme ça. Il me fallut quelques secondes pour calmer mon hilarité. Au putain s’il savait à quel point il était dans la merde. Autant lui ne savait pas où je l’emmenais autant moi je savais que là…. il allait passer un sale quart d’heure. Graham allait l’interroger et ça n’allait pas être beau à voir et probablement pire à subir. Mais je... Un conseil, garde ta salive, t’en auras besoin pour plus tard. J’eus un sourire mauvais pendant quelques instants. Il ne voulait pas l’ouvrir, très bien. Je savais que Gram allait arrivé à lui tirer les vers du nez, parce qu’il était comme ça, il savait s’y prendre. Puis en plus pour une fois, j’avais fait l’effort de ramener de la chair encore vivante. Et des émergés vivants, c’était plus causant que des émergés morts.

Arrivé vers la fameuse salle, je forçai notre cible à poser son cul sur la chaise de la salle. Peut-être n’avait pas remarqué que la salle d’interrogatoire n’avait rien de sympa. Bien loin du bureau avec un miroir sans tain. Largement moins sympathique que ce que les flics pouvaient faire. Je connaissais les méthodes musclées des interrogatoires… et celles de mon collègue de travail encore plus. C’était parle ou crève, littéralement. Et putain c’était aussi cruel que sexy. Ouais autant appeler un chat un chat hein. Je finis par me pencher vers la cible Graham serait bientôt là. Conseil d’ami pas ami… conseil de survie quoi. Mon collègue est infiniment moins sympathique que moi…. à côté je suis un enfant de choeur. Délie ta langue ou… sérieux tu vas pas aimer ça. Je me redressai et tapotais le sommet du crâne de la cible. Après quelques temps j’entendis le son d’une porte lourdement se fermer. J’eus un petit sourire en coin. C’était lui. Je regardais l’émergé, haussais les sourcils et articula silencieusement un “Bonne chance”. Je me retournais légèrement pour voir mon meilleur ami débarquer. Voilà un homme qui soigne ses entrées, avais-je balancé sur un ton de taquinerie. Je t’ai offert du sacré fil à retordre, il n’a ouvert sa gueule que pour demander un avocat. Un avocat. Le type s’est cru dans un film. Je levais les yeux en l’air avant repose mes yeux sur Gram. Je te regarde faire, après tout c’est toi le maître ici. Toi et tes…. mains magiques. Je haussais les sourcils, affichant une expression carnassière. Oui, c’était un fort double sens que même un aveugle aurait pu voir. Après tout c’était le parfait moment pour faire monter la tension sexuelle… Comment ça ce n’était pas approprié ? Ouais non ça c’était un détail.

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Eames Lloyd

Eames Lloyd
Elfe Noir
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Codename : Ashshard
Pouvoirs : Intelligence et capacités accrues ; pratique et manipulation de la magie ; vulnérabilité prononcée au fer

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Emergence :
Blood, Sweat and Tears [Graidan][NSFW] Fonddr110 / 50 / 5Blood, Sweat and Tears [Graidan][NSFW] Fonddr11
Maitrise :
Blood, Sweat and Tears [Graidan][NSFW] Fonddr112 / 52 / 5Blood, Sweat and Tears [Graidan][NSFW] Fonddr11
Messages : 353
DCs : Amaury, Morgan, Ryan, Hailey, Moran, Nathan, Terrence, Lena, Eden, Karsten & Adrian
Pseudo : Holmesienne

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Mar 22 Mai - 22:54


Blood, Sweat and Tears


For too long they've held the reign and never wanted us to even come close to a chance in hell. Now it's time we take the crown right back from all the ones who went out of their way. We've grown stronger than they can tell but there's more that I can do. I won't stop now, I'm the fire breaking through. Warpaint drawn, bring the fight right back to you. Now this is war.

Le silence se creuse entre les murs, marquant l'instant par l'absence de bruit caractéristique. Des échos étouffés résonnant cependant. Au loin, des pas dans les couloirs, des éclats de voix, des plaintes arrachées de la gorge des détenus. Des émergés. Des prisonniers. Clignant des paupières, je penche légèrement la tête sur le côté, enserrant le tissu au creux de ma paume. Le passant délicatement sur l'instrument maintenu entre mes doigts. Dans un geste précis, fluide et empreint d'un respect quasiment sacré. Mes iris accrochant l'arme, tandis que je retire le chiffon, baissant la main jusqu'à tant qu'elle frôle ma cuisse. Élevant l'autre à hauteur de mon visage, bougeant l'outil entre mes phalanges, soupesant son poids. Contemplant la lame scintiller sous la lueur blafarde du néon qui clignote au plafond. L'éclat brillant atteignant mes iris, je plisse soudainement les paupières. Un sourire étire le coin de mes lèvres, peignant mes traits marqués par ma concentration assidue. Parfait. Reposant l'instrument sur la table de l'atelier, je contemple les outils mis à disposition et soupire doucement. Ma respiration contrôlée s'échappe alors de ma gorge, et résonne alentour. Caressant mes tympans, tandis que je me recule d'un pas, croisant les bras contre mon torse. Mon esprit s'épanchant, des images remontant à la surface, embuant mes pensées à la dérive. Les souvenirs des séances s'inscrivant à l'arrière de mes paupières lorsque je ferme les yeux. Tandis qu'une nouvelle scène va se jouer. Là. Prochainement. Un groupe de gardes doit revenir d'une mission d'ici peu, et je suis quasiment sûr et certain qu'ils auront dégoté une flopée d'émergés. Rien que pour les interroger. Si c'est pas un travail d'équipe tout ça. Je ricane en y pensant, amusé par la situation. Je vois déjà les collègues débarquer avec des émergés, et les balancer dans les cellules sans ménagement, ainsi qu'Aidan revenir avec un corps sans vie, dans un coin de mon esprit. En mes pensées, il hausse les épaules de façon nonchalante en m'annonçant qu'il a dû le tuer. Par principe. Levant les yeux au ciel, laissant un sourire narquois étirer mes lèvres, je finis par décroiser mes bras. Les laissant retomber le long de mes flancs en scrutant une ultime fois l'établi. Tout est là. Prêt à utilisation. Il n'y a plus qu'à attendre l'arrivée de mes nouvelles victimes.

Les échos de mes pas résonnent dans le couloir des prisons tandis que je sors de la cellule. Déambulant dans l'espace confiné, à l'ambiance austère. Un air oppressant régnant dans l'atmosphère à mesure que les plaintes s'élèvent des autres pièces. Les contours des silhouettes recroquevillées sont floues, alors qu'elles se terrent dans les coins des cellules. Apeurées, effrayées. Un fin sourire prend forme sur mes lèvres avant de faner, lorsque j'arrive devant la lourde porte gardant l'entrée de la section. Je toque avec empressement, attendant que le gardien m'ouvre et lui offre un remerciement d'un hochement de la tête. M'extirpant de ce lieu oppressant, remontant à la surface, regagnant la lumière du jour. Des éclats de rire et des voix étouffées s'élèvent dans les airs, donnant vie au quartier général. De la musique semble émaner de la salle de repos, et cela m'arrache un soupir d'aise. Tel un baume au cœur, l'atmosphère m'apaise et me détend avec aisance. Un contraste qui dénote avec le désespoir et la mélancolie qui règne aux étages des sous-sols. Soufflant doucement, je m'approche de l'espace détente et pousse le battant de la porte. Les éclats de voix sont plus vifs, plus perçants, tandis que je m'engouffre à l'intérieur, afin d'aller me prendre un café. Déversant le liquide fumant dans une tasse, l'arôme amer titillant mon odorat. J'apporte le contenant à mes lèvres, savoure la fragrance corsée sur ma langue en fermant les paupières. La douce chaleur qui s'en dégage caressant ma gorge, réchauffant mon palais. Je souris, rouvrant les yeux, mes iris accrochant le vide au travers de la fumée qui s'élève. Me perdant quelques instants dans mes pensées. Le temps défilant au ralenti à mesure que je sombre en mon propre esprit. M'épanchant dans ces souvenirs troubles et obscurs.

L'écho résonne à mes tympans lorsque je dépose la tasse dans l'évier avec fermeté. La rinçant par habitude, avant de sortir de la salle de repos. Déambulant à nouveau dans les couloirs, jusqu'à parvenir aux escaliers. Descendant les marches jusqu'au sous-sol. M'arrêtant à l'étage des prisons. Retrouvant les murs gris et sombres, l'atmosphère pesante et étouffante. Le silence accompagne mes pas, et je pince les lèvres en arrivant devant le gardien. Il m'ouvre à nouveau la porte sans mot dire, et je m'engouffre une fois de plus entre ces murs étroits. L'aura glaciale crépitant contre ma peau, sous l'uniforme carmin. J'inspire longuement en passant devant les cellules, n'accordant pas même un seul regard à ces émergés brisés, agonisants. Soupirant doucement en arrivant devant la porte que j'ai quitté précédemment. L'ouvrant avec dextérité, passant l'ouverture, la refermant dans une impulsion brusque. Le claquement retentissant abruptement alentour, s'écrasant contre les murs. Levant la tête, mes iris accrochent les contours d'une silhouette familière. Aidan. J'esquisse un sourire en coin en le voyant de dos. Croisant les bras contre mon torse, plissant les paupières en le scrutant se retourner vers moi. Souriant de plus belle, penchant ma tête sur le côté. Mes iris contemplant son visage un instant avant de retrouver contenance. De reprendre un air plus sérieux envers l'émergé qu'il m'a ramené. Sa voix caresse mes tympans et sa réplique m'amuse, si bien que je me mets à ricaner doucement. Levant les yeux au ciel lorsqu'il mentionne que le prisonnier a demandé un avocat. Bah voyons. La réalité c'est pas comme la fiction, tout le monde le sait. Sauf lui apparemment. Je lance un regard vers lui et le scrute un instant. Notant déjà quelques détails importants à son sujet, afin de savoir par où commencer l'interrogatoire. Aidan reporte son attention sur moi, et sa voix me tire de ma contemplation. Mes iris se posant instinctivement sur les siens, par automatisme, tandis que je cherche son regard au travers de la distance. Ce qu'il susurre presque par la suite étire mes lèvres de plus belle. Sourire rendu carnassier, tel un prédateur devant sa proie. Je décroise les bras, levant les mains à hauteur de mon visage. Les bougeant doucement pour l'emphase, en ricanant. Oooooh, il est vrai qu'elles sont douées... Lui lançant un clin d’œil, puis un regard séducteur en coin le temps de quelques secondes. Je m'approche alors de lui, laissant retomber mes mains le long de mes flancs. M'arrêtant à quelques pas, mon souffle rauque s'écrasant sur ses joues. Surtout avec toi. J'agrippe sa ceinture entre mes paumes et l'attire prestement contre moi, ressentant la collision se répercuter en mon être. Le contact de sa peau m'arrachant un sourire narquois tandis que j'ancre mes iris aux siens. Jouant un peu de cette proximité avec lui pour le titiller comme j'en ai l'habitude. Comblant la distance et m'arrêtant à quelques centimètres, mes iris lorgnant sur ses lèvres offertes. Prends place. Je susurre, relevant mon regard en le plongeant dans le sien. Et profite du spectacle. Sourire carnassier étirant à nouveau mes lèvres, je me décale juste assez et lui fous une claque sur la fesse. Le contournant en ricanant, m'éloignant de lui, en souriant. Me tournant pour enfin m'intéresser à l'émergé. Et envisager de commencer les hostilités avec le prisonnier. Retrouvant ainsi mon élément, me perdant dans cette dynamique où la victime se brise entre mes mains. Se plie à ma volonté, se jetant à mes pieds.

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Mer 23 Mai - 21:04
Blood, Sweat and Tears
Graham & Aidan



Pourquoi ces émergés se sentaient obligés d’autant l’ouvrir quand ils sentaient que ça allait mal tourner pour eux ? Mais surtout l’ouvrir pour balancer aussi inutiles les unes que les autres. Le genre à demander un appel à un proche. Ou accord clamer haut et fort qu’ils avaient des droits. Ou pire parler d’avocat. Ils n’avaient pas vraiment assimilés que le pays ne voulait pas d’eux. Le roi dans sa petite tour avait dit pas d’émergés. Alors c’était ce qu’on faisait. Comme si les émergés avaient les mêmes droits que les autres. Qu’elle bonne connerie quand même. Il fallait croire que certains étaient particulièrement stupides. Alors que s’ils ouvraient leur grande bouche pour nous donner directement les infos qu’on leur demandait… des petits noms, des endroits de planques. Non sérieux, c’était c’était pas trop complexe comme requête. Juste être une balance, rien d’excessif. Ben quoi ?

Je continuais de fixer le gars, en attendant l’arrivée de mon collègue et meilleur ami. L’homme qui allait interroger notre petit émergé qui était assez avare en informations intéressantes. Interroger ? Ou plutôt s’adonner à cet art si délicat, cruel et brutal qu’était la torture. Parce que je savais que Graham pouvait élevé une pratique aussi inhumaine que la torture à un rang artistique. Il savait s’y prendre le cono. Quand je l’entendis arrivé je me tournais légèrement vers lui. je ne cherchais même pas à dissimuler mon sourire en coin. Les choses sérieuses allaient pouvoir commencées. Et oui, je m’en réjouissais. Non sans un certain amusement, je commençais à parler de notre “cas”. Oui parce je ne voyais pas d’autres manières de nommer cet émergé. D’une part, parce que ça m’avait semblé complètement accessoire de retenir son nom. D’autre part, parce que c’était un pur cassos. Il ne devait pas vraiment mesuré à quel point il était dans la merde jusqu’au cou. Probablement des grosses lacunes dans l’instinct de survie. Ce qui était étrangement fréquents chez les émergés que j’avais croisé. Ou alors que j’avais la gâchette trop facile. Ou les deux.

Je finis par poser le regard sur mon collègue, je lui laissais la situation en main. Parce qu’après tout, je savais qu’il était doué pour le travail manuel après tout. Et oui, c’était un double sens qui ne cherchait même plus à se cacher. J’observais Gram, son faciès étiré du même sourire prédateur que le mien. A cet instant, je savais exactement ce qui lui passait par la tête. Parce que mes pensées étaient exactement les mêmes que les siennes. Mon regard continuait de couler sur lui, le détaillant sans prendre la peine de me cacher. Le voyant lever ses mains tel un chirurgien. Son clin d’oeil ne fit que valider toutes mes hypothèses lubriques sur mon collègue. Iris ancrées sur le brun, c'était presque comme si l’émergé n’existait plus… ou du moins c’était l’impression que lui devait avoir. Doucement il s’approcha de moi, ressemblant à félin près à bondir sur sa proie. Et il était évident que ce n’était pas l’émergé la proie. Il était si proche que je pouvais sentir son haleine chaude me caresser l’épiderme. Juste de quoi pimenter légèrement la situation. Mais la pression il la fit monter, un léger pic. Juste assez pour que je sente le sang pulser dans mes tempes. Doué surtout avec toi, qu’il disait. Oh il n’avait pas besoin de me le rappeler. Je m’en souvenais parfaitement. Sa main m’avait agrippé la ceinture et ramené contre lui. Tout proche. Ce cono était doué et ça je ne pouvais pas le nier. Son épiderme contre le mien, son corps contre le mien, c'était sans compter sur ce petit regard qui suintait la provocation. Sauf que dans ce jeu permanent, nous jouions tous deux au prédateur. Toujours nous tourner autour, créant une sorte de tension entre nous. A force s’en était presque devenu naturel. C’était naturel pour nous de s’allumer entre meilleurs amis. Proche, encore plus proche. Je sentais son regard dévier sur mes lèvres. J’eus ce réflexe - plus ou moins volontaire - de les humecter. A base petites pic, de main glissant le long du bras de Graham.

Tu le sentais à cet instant que l’émergé était comme la troisième roue du carrosse. A regarder un pseudo couple un peu trop sadique qui allait le torturer. Le summum du romantique. Prend place, apprécier le spectacle… avais-je vraiment besoin d’en avoir plus ? J’allais être initié aux méthodes de mon collègue de travail. Et j’avouais que j’étais particulièrement curieux de le voir faire. J’espère qu’il sera divertissant, eus-je à peine le temps de dire alors que je sentis la main de Gram sur mon postérieur. Laissant dans l’air un son claquant qui m’arracha un sourire hilare. Je m’écartai légèrement, observant silencieusement mon compère retourner vers la cible qui ne devait être que malaise à cet instant. Parce que voir deux agents de la Garde Rouge s’allumer sans retenue, ce n’était pas vraiment….. commun. Rapidement, je sentis le changement d’atmosphère dans toute la salle. Il allait se passer des trucs ici, des sales trucs. Ca se sentait. Je me reposais non loin du brun, postérieur posé sur une table. Je regardais tour à tour Graham et l’émergé devant lui qui ne faisait étrangement pas autant le fier que quand je l’avais attrapé. Mais il avait l’air d’être une bonne tête de con alors en tirer quelque chose ça allait être compliqué. Encore qui voulait protéger ses frères et soeurs. Je croisais mes bras sur mon torse. Pendant quelques instants mon regard croisa celui de l’émergé. Je souris quelques instants avant de lui faire un coucou de ma main. Juste avant de glisser lentement mon pouce sous ma gorge. Amusé, je lui fit un petit clin d’oeil. Oh oui, toi t’étais bien dans la merde mon cochon.

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Jeu 24 Mai - 1:36


Blood, Sweat and Tears


For too long they've held the reign and never wanted us to even come close to a chance in hell. Now it's time we take the crown right back from all the ones who went out of their way. We've grown stronger than they can tell but there's more that I can do. I won't stop now, I'm the fire breaking through. Warpaint drawn, bring the fight right back to you. Now this is war.

L'instant perdure, la tension alentour crépitant contre mon épiderme. Le poids sur mes épaules m'entraînant vers lui. Vers la chaleur dégagée par ce corps qui se dessine sous mes iris fiévreux. Les contours de sa silhouette m'appelant à combler la distance. Ses formes, familières, s'inscrivant à l'arrière de mes paupières dès lors que je ferme les yeux. S'imprimant contre mes paumes alors que je pose mes mains sur lui. Cherchant le contact, la proximité avec Aidan. Son corps contre le mien, me tire un sourire séducteur. Sa chaleur m'empoigne et m'arrache un soupir d'aise. Je redécouvre sa peau avec délectation. Ses mains glissant le long de mon bras, sensation grisante qui m'électrifie. Faisant jaillir ces étincelles qui crépitent sous mon épiderme, ainsi que l'éclat au creux de mes iris. Je m'imprègne de l'instant, appréciant la tension délicieuse qui se joue entre nous et qui pétille sous mes côtes. Un sourire s'étire sur mes lèvres, illuminant mon visage tandis que mon regard accroche le sien. Glissant le long de ses joues, avant de m'arrêter sur sa bouche. Peau offerte et bien trop attirante qui m'appelle. Sa langue passant sur ses lèvres afin de les humecter en un réflexe me magnétise. Me transcende alors que mes dents mordillent les miennes en réponse. Flirtant toujours, en frémissant sous la pulpe de ses doigts. Un frisson dévalant en cascade le long de ma colonne vertébrale tandis que la tension s'intensifie. Qu'elle prend de l'ampleur, devient plus tangible et opaque. Picotant le bout de mes lèvres avec ardeur, les souvenirs de nos échanges plus intimes refaisant surface. Des images colorées qui s'épanchent en mon esprit, déjà embué par ce jeu dangereux. Le voile fiévreux d'un désir abrupt couvrant mes iris brûlant, marquant mon visage étiré par l'envie poignante et soudaine. Je souffle doucement, tremblant subrepticement entre les mains d'Aidan, avant de finalement me reculer. Reprenant enfin contact avec la réalité. Clignant des paupières, plissant les sourcils, pinçant les lèvres. Retrouvant contenance, je souris tout de même, maintenant cet air joueur peint sur mes traits. Titillant toujours mon ami, le taquinant comme j'aime le faire. Flirtant et provoquant en même temps. Ma main claquant contre sa peau me tire un ricanement et je savoure une ultime fois le contact de son épiderme. Profitant de ces quelques secondes de décadence avant de reprendre un masque plus sérieux. Plus dur, fermé, implacable.

Aidan espère du divertissement. L'émergé exige une échappatoire. Et moi, j'exalte d'avance. Imaginant déjà les tourments que je peux lui infliger. Appréhendant cet instant sensible, où la limite est fine. Où tout peut basculer en à peine une fraction de seconde. Où l'immuabilité peut s'ébrécher et laisser l'horreur se déverser. Le miroir se brisant en une myriade de fragments pour libérer les monstres enchaînés. J'inspire longuement, clignant des paupières, ma langue claquant conte mon palais. Le silence, seulement perturbé par l'écho de mes pas qui résonne en un bruit étouffé à mes tympans. M'approchant du prisonnier, je laisse traîner mon regard sur les contours de sa silhouette. Mes iris accrochant chaque recoins de son corps, chaque crevasses inscrites sur son visage, chaque expressions qui marquent ses traits. Inscrivant les petites découvertes en un coin de mon esprit, souriant narquoisement devant lui. Croisant mes bras contre mon torse, je le nargue de ma hauteur, sans fléchir. Penchant la tête sur le côté, pinçant les lèvres, je souffle doucement en contemplant ces détails. L'atmosphère est plus lourde, plus tendue qu'auparavant. La tension règne mais s'est obscurcie. Plus abrupte, elle crépite contre mes épaules tandis que je scrute avec intérêt l'air décomposé du prisonnier. Il déchante complètement, se crispe, se tend, à mesure que je porte mon attention sur lui. Plissant les paupières, fronçant les sourcils, j'appuie plus fermement mon intérêt. Ne cessant de scruter ses gestes imperceptibles, ses mouvements hachurés. Sa respiration fébrile s'élevant dans les airs, caressant mes tympans. Il semble gêné par la situation et quelque chose se meurt sur son visage. Une lueur fade voile ses iris tandis qu'il gigote, tente de se défaire de ses liens en grognant. Mais il reste enserré par les chaînes qui mordent ses poignets. Qui le retiennent et le maintiennent. Impuissant. A ma merci.

Jaugeant le prisonnier d'un air austère, je me penche en sa direction. Entrant directement dans sa zone de confort, sans intention aucune de le ménager. Agrippant les rebords de la chaise entre mes doigts, mes paumes échauffées brûlantes en contact avec le métal glacial. Ton prénom ? Il sursaute, se renfonce dans la chaise en un brusque mouvement de recul. Détourne légèrement la tête, tandis que je le scrute encore, notant tous les détails que je découvre sur lui. Mon regard se fait plus perçant, plus vicieux. Se ternit de noir, s'assombrissant en conséquence. Le prisonnier souffle faiblement, ses lèvres tremblantes alors qu'il déglutit juste après. Il ne va pas parler, et se retient de lâcher une plainte. De s'exclamer sur sa volonté de vouloir un représentant de la loi à ses côtés. Je peux le voir, au creux de ses iris fuyants. Il est buté, garde le silence. C'est embêtant. Je grogne en me décalant en une impulsion. Tournant rapidement en un mouvement fluide, m'élançant vers Aidan. Me collant presque contre lui, une fois de plus, haussant les sourcils pour la forme. Pour le jeu. Je souris en coin en fouillant sa poche, y récupère son briquet. Mon autre main frôlant sa hanche lentement, tandis que j'ancre mes iris aux siens. Merci beau gosse. Lui lançant un clin d’œil, je me décale légèrement. J'te revaudrai ça. Me reculant, j'attrape un petit couteau dans l'une des ouvertures de mon uniforme. Me tournant vers le prisonnier, tout en allumant le briquet. Faisant rouler la pierre, passant la lame au dessus de la flamme. Elle s'échauffe, rougit sous la chaleur, tandis que je retourne près de l'émergé. Le cliquetis qui résonne est percutant lorsque je retire la pression sur la pierre. On recommence. Mes iris accrochent l'arme un court instant, avant que je ne reporte mon attention sur lui. Déplaçant la lame jusqu'à sa jugulaire, frôlant sa peau. La chaleur crépite contre son cou et il se débat quelque peu en sifflant, étouffant des plaintes. Ton. Prénom. Ma voix grave résonne brusquement alentour, transperce l'atmosphère tendue qui me prend à la gorge. Mon ton est sans appel. Et il l'a bien compris. A-Anil... Il grogne enfin son prénom, après de longues secondes de silence. Je renifle dédaigneusement, plissant les paupières, penchant la tête sur le côté. Frôlant toujours son épiderme avec la lame échauffée. Dis-moi tout ce que tu sais, Anil. Il serre les dents et je grimace, apposant finalement la pointe du couteau sur sa peau, la faisant glisser le long de sa mâchoire. Le métal a refroidit déjà, mais la pression est tout aussi dérangeante et marquante. Il se recule pour échapper à la lame, se penchant le plus possible et me jette un regard noir. Sa voix rauque résonne, tandis qu'il grommelle qu'il ne sait rien. Et qu'il ne dira rien. Je soupire, levant les yeux au ciel. L'habitude.

Ricanant narquoisement, je me redresse, et me décale pour lancer le briquet à Aidan. Il le récupère avec aisance et je me détourne d'eux. Me reculant pour contourner le prisonnier et m'approcher de l'établi. Contemplant les instruments en les jaugeant, pinçant les lèvres devant tant de concentration. Je soupire et m'arrête sur une tige fine et robuste, à l'embout affiné et pointu. Abrupte extrémité pourtant étincelante sous la lueur blafarde du néon. Souriant narquoisement en l'attrapant du bout des doigts, je soupèse son poids. L'enserrant contre ma paume en reportant mes iris sur le prisonnier. Je m'approche de lui, lentement, alors qu'il se débat sur sa chaise, tire sur ses liens. Le cliquetis des chaînes est plus bruyant que précédemment et attise le brasier destructeur qui s'éveille sous ma peau. Sans préavis, je plonge la tige juste sous ses côtes. Perforant lentement son épiderme qui oppose une résistance. Déchirant sa peau, à mesure que ses hurlements sont étouffés entre ses lèvres résolument fermées. Mes iris scrutent attentivement son visage, détaillent ses traits qui se tordent sous la douleur lancinante et vive. Je stoppe l'avancée de l'instrument, l'arrêtant à quelques centimètres d'un organe. Parle-moi. Je susurre presque, transcendé par l'instant d'horreur pure. Me perdant dans la tourmente que je déverse en la réalité. Contemplant la marque que j'appose sur lui, en encensant sa souffrance. Je tourne la tige sur elle-même, vrillant les entrailles du prisonnier. Détruisant son être de l'intérieur, le brisant à jamais. Décris-moi ton pire défaut. Je souffle fébrilement, mes iris complètement ensevelis par mes pupilles dilatées. Une fragrance particulière s'élève, le goût du fer embaumant contre mon palais. Un liquide carmin et opaque ternissant ma paume qui tient encore l'arme. Tremblant subrepticement, je m'élance en sa direction. Dans une impulsion, m'arrêtant près de son visage. Son souffle hachuré s'écrasant contre ma peau, alors que mon regard brûlant accroche le sien, agonisant. Révèle-moi tes pouvoirs.

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Ven 15 Juin - 19:10
Blood, Sweat and Tears
Graham & Aidan



Interroger les émergés ? Non ce n’était pas truc. Vraiment pas. Je n’étais pas vraiment connu pour être une personne avec un capital patience important. J’avais plutôt avoir tendance à rapidement jouer de la gachette que de chercher à avoir des réponses. Je préférais laisser ça à des professionnel. Après tout la Garde avait des types comme Graham pour faire ça et je savais que Graham… il avait ça dans le sang. Je m’étais contenté de m’installer et d’attendre un spectacle divertissant de la part de mon collègue de travail. J’en avais largement entendu sur ses méthodes, ses résultats, mais en être témoin c’était une autre paire de manche.

Mes yeux rivés sur mon meilleur ami, mes iris ne le lâchaient pas presque hypnotisé par le moindre de ses mouvements. Captivé par le changement d’ambiance qui s’était imposé et avait presque complètement alourdit l’air de la pièce. Il avait cette attitude de prédateur. Pas celui qui allait abattre sa proie, mais celui qui comptait bien jouer avec sa nourriture, si vous voyez ce que je veux dire. Ouais, car dans le fond, ce n’était que le jeu du chat et la souris. Sauf qu’on avait attaché la souris à une chaise et que le jeu serait particulièrement sanglant. Et aussi qu’on avait changé le chat par un tigre. Donc pour un jeu….. l’émergé n’allait pas vraiment s’amuser.  Ca se voyait à son regard, fuyant. Il n’était pas à l’aise. Mais ce débile essayait encore de jouer au farouche et de penser qu’il était quelque part possible de résister à cet interrogatoire. Comme si c’était possible mon petit gars. Je levais les yeux en l’air avant de passer distraitement sur ma lèvre inférieure encore meurtrie à cause de cet émergé. Mes yeux retournent vers Graham. Il finit par s’approcher de moi. Je le fixais avec un petit sourire en coin alors que je sens son corps contre le mien. Entre deux questions quoi de mieux que d’allumer son meilleur ami ? Je levais un sourcil alors qu’il récupéra mon briquet, je n’avais pas eu à bouger. A ton service gueule d’amour, avais-je répondu directement, légèrement amusé par ce genre d’échanges aussi bref fussent-ils. Le contexte était particulièrement inappropriée et c’était probablement ça qui le rendait aussi plaisant.

Il était évidemment qui le briquet n’allait pas vraiment servir pour allumer une cigarette. Mes yeux braqués sur mon collègue, je regardais la lame se faire chauffer à blanc. Lame qui finit rapidement sous son cou. Visiblement, le type ne faisait plus autant le fier qu’avant. Et étrangement, la première réponse venait de lui sortir. Il devait commencer à vraiment commencer à flipper. Les réponses allaient peut-être lui sortir plus facilement, allez savoir. Mais visiblement il n’en avait pas assez eu. Comme quoi il était farouche. Je rattrapais alors naturellement le briquet que Graham m’avait si gentiment emprunté. Alors que le garde s’éloigne je posais mes yeux sur le dénommé Anil. J’attrapais une cigarette et la posait au coin de mes lèvres. Une fois allumer, je ne pus m’empêcher de croiser le regard de l’émergé. Pourquoi ils ne me croyaient jamais quand je leur disait qu’il était mieux pour eux qu’ils causent vite. Non sérieux ? A chaque il fallait qu’ils défendent leurs petits copains jusqu’au bout. Quand mon camarade revient vers nous je ne peux m’empêcher de voir ce qu’il tient entre les mains. Et ça n’allait pas servir pour gratter le dos. Je bougeais à peine quand l’émergé se fit littéralement embroché à la manière d’un rôti. Je fumais tranquillement en regardant mon ami travailler. Ses mouvements étaient aussi précis que ceux d’un chirurgien, juste assez pour provoquer une décharge de souffrance, sans jamais toucher de point vital. C’était tout un art. Mouais, des fois il vallait mieux crever que de passer dans les mains de Graham. Tout en gardant ma cigarette au bord de mes lèvres. Entre nous, je te trouve trop sympa. Visiblement, c’est une tête de mule. Je jetais un regard amusé mon meilleur ami. T’aurais pas un truc pour couper des morceaux genre des doigts. Je me relevais de la table et m’approchais des deux hommes. Je m’arrêtais devant Anil, je le regardais quelques instants tout en expirant la fumée de ma cigarette sur son visage.  Tout en expirant une dernière fois la fumée, je gardais le tube entre mes doigts, pensif. Je regardais quelques instant Gram puis écrasai le mégot de ma clope négligemment sur la joue de l’émergé. Je soupirais en reculant. Doucement je glissais ma main sur l’épaule de Graham. M’approchant de lui, je vins caler mon corps contre le sien. Je le penchais avec une lenteur à peine exagérée, jusqu’à ce que mes lèvres soient au niveau de son oreille. Fais le crier un peu plus fort. Il va bientôt craquer. Je souris légèrement avant de poser un baiser furtif sur le lobe de son oreille et de m’écarter d’un coup. Le spectacle allait devenir fort passionnant, je le sentais.

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Blood, Sweat and Tears [Graidan][NSFW]
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