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Turn on the lights as we need clarity • RILEY&TERRENCE
✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦
Terrence Nivans

Terrence Nivans
Humain modifié
More about you : Turn on the lights as we need clarity • RILEY&TERRENCE 2v0w
Codename : Soldier
Pouvoirs : Un virus lui permet d'envoyer des décharges électriques suite à une altération physique importante. Il possède également une force surhumaine bien qu'il soit déformé par l'infection.

Il est insensible aux influences et persuasions extérieures et/ou supérieures, du fait de la possession d'un ancien charme offert par sa mère. Ah les talismans magiques...

Turn on the lights as we need clarity • RILEY&TERRENCE Tumblr_pgpa2iZyQo1udb3neo9_540
Emergence :
Turn on the lights as we need clarity • RILEY&TERRENCE Fonddr113 / 53 / 5Turn on the lights as we need clarity • RILEY&TERRENCE Fonddr11
Maitrise :
Turn on the lights as we need clarity • RILEY&TERRENCE Fonddr113 / 53 / 5Turn on the lights as we need clarity • RILEY&TERRENCE Fonddr11
Messages : 462
DCs : Amaury, Morgan, Ryan, Hailey, Moran, Eames, Nathan, Lena, Eden, Karsten & Adrian
Pseudo : Holmesienne

https://houseofm.forumactif.org/t3569-when-the-ashes-start-to-rise-o-terrence https://houseofm.forumactif.org/t3562-bury-me-and-burn-me-to-ash

Mer 3 Avr - 17:33

Turn on the lights as we need clarity
Riley & Terrence
♠ ♣ I swear to god I get so scared sometimes. When I feel lonely especially at night. I need a hit of dopamine to cope with being out of dopamine. It's not the pain it's the absence of it that gets to me. Sometimes meditating everyday is uninspiring. Because then all my demons go away. I need to make some gasoline so i can get the fuck out of the scene. It's not the love its the absence of it that gets to me. ♥ ♦

Un silence de mort régnait en maître sur les lieux désolés et délabrés de l'endroit reculé. La ville regorgeait d'activités nocturnes, en périphérie du centre-ville. Une fois le crépuscule annoncé, le décor se transformait, prenant des tons plus assombris. Les éclats de voix de la journée s'estompaient en des murmures secrets partagés dans les recoins éloignés. La nuit, la ville arborait une autre identité. Une nouvelle robe, un voile qui la dissimulait des oreilles indiscrètes. La cachait des iris perçants cherchant le poison nocturne et l'adrénaline des échanges illégaux. Qu'il s'agissait des coups partagés sur le ring improvisé, ou les produits illicites achetés au marché noir, ou encore les ventes en gros des objets les plus attrayants sur les étals bancaux. Parfois même, les échanges avaient lieux durant des ventes aux enchères aucunement inscrites sur les registres de la ville. Des fois, des sachets au contenu incertain passaient de mains en mains jusqu'à trouver preneur. Et quelque part, à tout ça, tu avais fini par t'y habituer. A traîner toi-même ta carcasse dans les rues de la périphérie. Tes pas martelant les pavés délabrés, tandis que tu arpentais les chemins sinueux en cette nuit aucunement étoilée. Les nuages assombris couvraient le firmament, voilant les astres célestes, projetant des ombres plus obscures sur les paysages alentour. Tu expirais doucement, les mains enfoncées dans les poches de ta veste, le visage abaissé. Ton regard bas contemplait les pavés foulés, se relevait uniquement lorsque tu cherchais cette piste à laquelle tu croyais à peine. Tes iris dardant les bâtisses, s'attardant sur les recoins où des silhouettes se faufilaient. Les chuchotements et les murmures résonnant à n'en plus finir à tes tympans. Tu fermais les yeux, t'arrêtant à un croisement. Te renfonçant plus profondément en toi-même, t'enfermant au creux de ton propre esprit prisonnier. Ressassant les images perçues ces derniers temps, celles qui s'étaient inscrites à l'arrière de tes paupières fermées. Les décors similaires à ceux qui t'entouraient, défilant en tes pensées, s'épanchant à la bordure de ton âme. Ces souvenirs déferlant à s'en répercuter contre les parois de ton crâne.

Espérance d'un retour quelconque, de réponses à tes questions incessantes et silencieuses. Inlassable désespoir de comprendre ce qui s'était inscrit en la réalité, alors que toi, tu en avais été effacé. Elle, figure de ton passé, aurait pu t'aiguiller, t'indiquer la voie à suivre. Ne serait-ce que pour te recomposer, et t'extirper de tes pensées déstructurées. T'avais espéré revoir cette figure familière, retrouver ces contours que tu connaissais. Mais t'étais même pas sûre qu'il s'agissait vraiment d'elle, si tout cela avait été seulement réel. Le visage de cette femme hantait presque autant tes nuits, que celle d'un camarade – d'un capitaine – désormais perdu et hors de ta vie. La sœur de celui-là même, qui avait sous son autorité, un submersible qui avait fini par chavirer. Par exploser sous les eaux, emportant tous ces individus composant votre équipe. Ces gens, que tu avais fini par considérer comme une seconde famille. Tu soupirais, une boule se formant en ta gorge enserrée. Tu pouvais pas te laisser aller. Pas alors qu'il restait un infime espoir de remonter à la surface, bien qu'elle te narguait. Mais t'étais un soldat, bon sang. Un putain de soldat, alors tiens-toi droit. Bordel. Tu grognais sourdement en rouvrant les yeux, tes iris accrochant les ombres contrastant avec le paysage assombri. Tes poings se serraient plus encore en tes poches, alors que tu soupirais ta frustration mêlée à la rage réprimée. T'avançais enfin, élançant ta jambe devant toi. Te laissant guider par cet instinct qui crépitait sous ta peau. Arpentant les rues en regardant partout où tes yeux pouvaient se poser sans paraître trop suspect. Tu devais la retrouver. Tu t'en étais fais la promesse. Et c'en était une, que tu avais tenue.

Quelques minutes plus tard, tu découvrais ce coin isolé, seulement éclairé par un brasero. Des voix s'estompaient autour de toi, un peu plus loin. Des échos étouffés aux tons pressés. Mais tu n'étais pas là pour ces voix-là. Tu étais là pour elle. Pour Riley. Pour cette femme qui aurait pu être de ta famille, si tu n'avais pas été aussi profondément ancré dans le déni. Mais ça, tu te gardais bien d'y penser, tant tu te voilais la face, et restais ancré sur tes positions. Campé dans tes propres retranchements concernant ta vie personnelle. Tu disais n'avoir besoin de personne dans ta vie, mais l'ironie du sort avait fait qu'en cet instant précis tu te devais de compter sur autrui. Un grognement s'échappait de tes lèvres pincées alors que t'y repensais malgré toi. La mâchoire crispée, tu secouais la tête pour échapper à ces assauts intempérés. Te laissant par la suite, aller à regarder cette silhouette qui te tournait le dos. Tu la reconnaissais même après tout ce temps sans la voir. Tes iris la scrutant intensément, tandis que son prénom résonnait en ton crâne, telle une litanie. Riley. Riley. Riley. Retranché dans l'ombre d'un bâtiment, tu restais ainsi sans bouger, à seulement regarder ce qui se déjouait devant toi. Tu l'avais enfin retrouvée, la femme qui allait pouvoir t'aider. Si seulement tu avais assez de cran pour désigner ta présence parmi le silence, et t'imposer avec ta requête toute particulière. Tu savais que tu allais la déranger dans ses activités. Et à vrai dire, tu te fichais bien de la nature de ses actions, ça n'en changeait rien à votre relation. Mais la belle devait penser que tu avais péri, et te revoir allait sûrement la perturber plus que de raison. Cela en valait-il seulement la peine ? De débarquer à l'improviste, pour requérir de l'aide ? Surtout la sienne ? Alors même qu'elle pourrait enfin avoir une vie tranquille, et posée. T'allais juste l'entraîner à ta suite, dans tes emmerdes. Et ce n'était aucunement ce que tu voulais. Mais dans le fond, t'avais ce besoin désespéré, de retrouver une figure de ton passé. De revoir ce visage qui t'avait marqué, et manqué. Depuis tout ce temps, t'avais cette impression d'être passé à côté de tant de choses. Il était temps de réparer tes erreurs, en commençant par celle que tu regrettais le plus. Reed. Reed. Reed. Le prénom de ton supérieur sur le bout des lèvres, qui résonnait en ton esprit, tu expirais lourdement. Te libérant d'un poids qui t'entravait pourtant toujours autant, en avançant prudemment vers la figure de ton passé. Riley ? Un silence, un temps d'arrêt. Tu te figeais à même cet espace qui se creusait entre vous, alors qu'elle se retournait vers toi. Tes iris s'attardant sur son visage, sur sa figure presque oubliée. Floue, comme sortie de tes songes embrumés. C'est bien toi... Un murmure qui s'épanchait, s'estompait parmi le silence ambiant. L'atmosphère crépitait contre ta peau alors que tu t'imprégnais du court instant. Putain, c'est bien toi... Avant le brusque retour à la réalité qui allait s'imposer et t'écraser de tout son poids.



Ayaraven

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Turn on the lights as we need clarity • RILEY&TERRENCE
✦ There's no crying wolves now 'Cause the truth has settled in ✦
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