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[TW] - So just let me be myself ▼ Simdy
✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦
Andy Hellend

Andy Hellend
Esprit
More about you :

[TW] - So just let me be myself ▼ Simdy E8hs
Codename : Mara.
Pouvoirs : Ancien esprit Mara, Andy a le pouvoir d'insuffler à ses victimes d'horribles cauchemars et se nourrie de leurs faiblesses afin de devenir plus forte.
Emergence :
[TW] - So just let me be myself ▼ Simdy Fonddr113 / 53 / 5[TW] - So just let me be myself ▼ Simdy Fonddr11
Maitrise :
[TW] - So just let me be myself ▼ Simdy Fonddr112 / 52 / 5[TW] - So just let me be myself ▼ Simdy Fonddr11
Messages : 117
DCs : Raven & Spencer & Jessica & Alena & Erin
Pseudo : Lili


Mer 10 Avr - 14:54




So just let me be myself

Simon & Andy


Celui qui lutte contre les monstres doit veiller à ne pas le devenir lui-même. Quand votre regard pénètre longtemps au fond d’un abîme, l’abîme, lui aussi, pénètre en vous. Les mots résonnent au fin fond de son esprit. Tel une mélodie lointaine. Un mantra a se remémorer. Une vérité absolue. Le monstre elle l’est déjà depuis bien longtemps. Elle l’a toujours été. En a-t-elle seulement conscience ? Aucunement. La violence est pour elle la normalité. La souffrance un besoin nécessaire. Une chose qu’elle prodigue tous les jours. Une chose qu’elle peine a ressentir. C’est pour cela que cela ne l’atteint pas. Ne la touche pas. Elle ne le comprend pas. La mort marche à ses côtés comme une vielle amie et elle la nourrie par ses actes. Sont-ils abominables ? Sont-ils emprunt à une cruauté démesurée ? Comment pourrait-elle le savoir. Et puis, pour être franche elle s’en fiche bien des gens qu’elle tue. Une fois qu’ils sont morts, ils ne sont plus un problème et des problèmes elle n’en veut pas. Parce que c’est chiant. Une fois qu’ils sont morts, elle passe à autre chose et elle peut aller boire sa bière en toute tranquillité.

Avançant machinalement dans la petite ruelle éloignée de la ville, elle ne prête pas attention à l’insalubrité des lieux. Des endroits comme ça elle en a connu toute sa vie, rien de choquant pour elle, si toute fois quelque chose pouvait la choquer mais ce n’est pas le cas. Elle sort son paquet de clopes et vient en pincer une entre ses lèvres. La brune n’a malheureusement pas échappé au fléau de l’addiction du tabac et s’y complait parfaitement. D’un coup expert elle fait apparaitre la flamme de son zippo et observe les teintes chaudes qui se dégagent de la flamme. Elle aime la chaleur, pourtant c’est le froid qui prend en grande partie possession d’elle. La jeune femme aspire le poison et le laisse pénétrer ses poumons avec une lenteur démesurée. Range le zippo dans sa poche et ouvre la porte du vieil entrepôt que Simon lui a indiqué.

Un courant d’air chatouille doucement sa peau, elle expire la fumée laissant flotter de fines arabesques dans les airs. D’un coup de rangers elle referme la porte blindée et les crient ne tarde pas à se faire entendre. La reapers n’y prête pas vraiment attention. Ce genre de supplications ça ne l’atteint pas non plus. Alors qu’elle entre dans la pièce elle aperçoit le blondinet torse nu entrain de s’amuser avec une jeune femme. La blonde est couverte d’entailles plus ou moins profondes. La peur se lit au fond de ses yeux et la reapers discerne de faibles « pitié » rauques s’échapper de ses lippes. Andy s’assoit sur une des caisses de bois non loin de là et tire à nouveau doucement sur le tube de sa cigarette. Salut. Toute personne un minimum saine d’esprit se serait enfuie sur le champ en voyant Simon dans cet état. Le serpent s’amuse avec sa proie. De fines gouttelettes de sang parsème sa peau laiteuse et elle ne peut s’empêcher de laisser son regard trainer sur celle-ci.

Pour Andy le garde est un mec normal. Elle aime la douceur de ses traits. Le bleu de ses yeux transcendants. La teinte de ses cheveux clairs. La façon dont il s’exprime. Elle ne voit pas de noirceur. Elle voit Simon et Simon peut enlever son masque quand il est avec elle. C’est peut-être cette sincérité qui les rapproche, car il sait qu’Andy ne le juge pas. A quoi bon ? La belle passe une main dans ses cheveux sombres, soupire doucement. Ses jambes se balancent dans le vide alors que le regard de glace de son ami happe le sien. Ce garçon a toujours eu un côté mystique qui, elle le pense, lui plait. Après tout il est son ami, elle le croit. Elle ne connait pas vraiment le sens de l’amitié mais puisque la présence du garçon lui plait et qu’ils se voient régulièrement, elle en a déduit ceci. La belle pince les lèvres et stoppe le mouvement de ses jambes. Elle est spéciale ? Elle a l’air de te rendre… Heureux. la reapers penche légèrement la tête de côté. Il sourit. Il sourit alors il est heureux non ?

by tris
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Jeu 11 Avr - 11:09

So just let me be myself
Silhouette filiforme se dessinant dans la nuit. Visage innocent. Traits angéliques comme le serpent aime tant briser de sa lame acérée. Cheveux blond or ondulés. Jeune lycéenne qu’il a connu par le passé.

“Une fois, une seule, aimable et douce femme, A mon bras votre bras poli S'appuya (sur le fond ténébreux de mon âme Ce souvenir n'est point pâli) ;”

Pourquoi elle? Pourquoi maintenant? Pourquoi alors qu’il doit se montrer discret depuis qu’il est entré à la Garde Rouge? Après tout, Logan le surveille. Il sait qui il est. Ce qu’il fait et il ne doit donc s’adonner à aucune erreur. Lentement, sa langue vient humidifier ses lèvres et il rabat son sweat sur la tête, camouflant aux yeux des autres son identité.

“Il était tard ; ainsi qu'une médaille neuve. La pleine lune s'étalait, Et la solennité de la nuit, comme un fleuve, Sur Paris dormant ruisselait.”

Parce qu’il sent cette envie. Ce désir qui l'enivre et qui le frustre depuis déjà une bonne semaine. Il veut percer une âme, la séduire, la tourmenter puis la tuer pour son unique plaisir de sentir cette force, cette puissance, cette adrénaline l’envelopper. Il en a besoin, telle une drogue bienfaitrice dans son esprit malhabile. Ses victimes se font rare. Il les choisit maintenant avec soin mais non. Il ne peut se passer de ce pouvoir, de ce sentiment exquis quand il déverse ses fantasmes, son œuvre, son art sur ces pauvres proies sans défense. Et puis, il a appris du plus grand. Graham. Son mentor avant qu’on ne l’enferme au sein d’une prison. Il souhaite aiguiser ses compétences, mettre en pratique ses conseils avisés. Il veut que son unique mentor soit fier de lui et c’est pour cette raison qu’il ne compte nullement reculer.

“Et le long des maisons, sous les portes cochères, Des chats passaient furtivement, L'oreille au guet, ou bien, comme des ombres chères, Nous accompagnaient lentement.”

Sadisme. Venin tout préparé dans sa bouche aux lèvres pulpeuses. Pas de raison particulière sinon celle émise. Il a déjà tout programmer. Tout préparer. De l’enlèvement aux outils utilisés. D’une spectatrice même improvisée. Car oui. Cette spectatrice est spéciale à ses yeux. Pas d’un point de vue malsain, manipulateur. Mais curieux. Curieux de ses émotions inexistantes. Curieux de ses sensations invisibles. Avec elle, il peut être lui. Simon Viales. Vil serpent au coeur psychotique. Nul faux semblants cette fois ci. Nul mensonge et scènes théâtrales. Vérité appréciatrice. Lien sincère ce qui est plutôt rarissime dans son cercle de vie. Oui, Andy est spéciale et il l’apprécie, voulant quelque part lui apprendre le plaisir infini. Le plaisir et l’adrénaline qui l'enivre lorsqu’il s’adonne à la passion dangereuse et sournoise d’une torture aussi douce que brutale.

“Tout à coup, au milieu de l'intimité libre. Éclose à la pâle clarté, De vous, riche et sonore instrument où ne vibre Que la radieuse gaieté,”

- Salut Andy. Content de te voir.

Voix mielleuse, suave. Rictus étirant la barrière de ses chairs tandis qu’il porte lentement sa cigarette à ses lèvres. Entrepôt désaffecté parmi ceux dont il a gardé secret après son départ de son propre gang. Victime attachée. Hurlements et pleurs caressant ses tympans comme une douce mélodie. Cela n’a pas été difficile. De l’amadouer pour ensuite la briser, la frapper, l’emprisonner ici pour s’adonner plus encore aux plaisirs intimes, infinies de la détruire. Sang qui coule sur son visage émincée. Yeux mouillés de larme qu’il s’empresse de caresser du bout de sa lame.

“De vous, claire et joyeuse ainsi qu'une fanfare Dans le matin étincelant, Une note plaintive, une note bizarre S'échappa, tout en chancelant”

Alors que le ton de son invité vibre dans cette atmosphère oppressante, Simon caresse la peau pâle de sa proie. Il en goûte sa fraîcheur, sa douceur, frissonnant à son toucher avant de se redresser. Heureux? Cette belle blonde le rend t-il heureux? D’une certaine manière. Un rire s’échappe de sa bouche pulpeuse et, torse nu, sa chaîne tintant contre son torse musclé, il tourne autour de la lycéenne en jouant de ses doigts avec son poignard fraîchement aiguisé.
- On peut dire ça oui. Dis-moi Andy? Voudrais-tu essayer? Voudrais-tu voir ce que je ressens quand j’entends cette douce et puissante mélodie?

Regard capturant celui inexpressif de sa belle invitée. Marquant un silence, le serpent se mord la lèvre inférieure. Il se poste derrière sa victime et se penche, légèrement, apposant sur le cou de la blonde terrifiée, une main entravée pour le serrer, l’étouffer quelques secondes, assez pour la faire suffoquer. Assez pour qu’elle se démène, gigote, cherche de l’air en se raidissant à vue d’oeil.
- Viens. Je vais te montrer si tu veux.

“Comme une enfant chétive, horrible, sombre, immonde, Dont sa famille rougirait, Et qu'elle aurait longtemps, pour la cacher au monde, Dans un caveau mise au secret.”
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Andy Hellend

Andy Hellend
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Jeu 11 Avr - 21:42




So just let me be myself

Simon & Andy


Elle l’observe. Lui et chacun de ses mouvements. Lui et son visage angélique. Lui et ses traits qu’elle tente d’apprivoiser. Elle a beau ne pas comprendre ce qui se passe dans la tête de Simon, il est pour elle important. De ceux qu’elle pourrait se faire encrer sur le corps sans aucuns regrets. La jeune femme qui se trouve dans la pièce a clairement peur de lui. De ses pores s’échappent la souffrance confirmée par ses supplications. Andy a beau ne pas connaitre la peur, elle est trop flagrante pour ne pas être détectée. Pourtant elle, elle se sent bien avec Simon. Alors c’est peut-être autre chose. Mais quoi ? La brune hausse les épaules. Après tout qu’est-ce que ça peut lui faire ? Rien. Justement ça ne lui fait rien. Elle trouve même que c’est exagéré. Les scorpions lui ont souvent lacérée la peau lorsqu’elle désobéissait. On n’enfreint pas les règles Andy. Mais puisqu’elle ne les comprend pas, comment peut-elle les assimiler ? Elle ne peut pas. Avec les Caglar c’est différent. Les sanctions ne sont pas les mêmes et ils prennent le temps avec elle. Le temps de lui expliquer pour en faire une arme plus perfectionnée et cela marche.

Elle entremêle une mèche de ses cheveux ébènes à ses doigts. Ne détourne pas les yeux lorsque Simon goûte la peau porcelaine de sa victime. Un sourire étire ses lippes charnues et c’est sans gène qu’elle lui demande si la blonde le rend heureux. Plus par curiosité que par soucis d’intérêts. Si la criminelle n’est pas familière des émotions ça ne l’empêche pas de vouloir apprendre. Elle tire une taffe de sa cigarette alors que Simon fait de même avec la sienne. Ses yeux glissent sur le torse de son hôte. On pourrait appeler ça de l’indécence mais encore une fois la pudeur n’est pas de mise. Pas dans cette situation des plus particulières. Elle expire la fumée. Le blond disparait à travers l’écran opaque.

La voix suave de Simon caresse doucement ses oreilles. Elle l’observe se mouvoir dans la pièce avec agilité. Un rire s’échappe de ses lippes. Elle aimerait rire elle aussi. Le tintement de la chaine résonne dans l’entrepôt alors que d’une main experte il fait jouer sa lame entre ses doigts. Ressentir… le mot lui parait si étranger et pourtant si familier.  Le regard du serpent la happe et c’est le silence qui prend place dans la pièce. Pourtant la brune observe. Le temps se suspend. Le garde rouge mordille ses lèvres charnues en attendant qu’elle daigne répondre.

Il se poste derrière la poupée effrayée. Les larmes coulent à flot. Elle devrait arrêter de pleurer, économise ses forces. Jamais elle ne s’en sortira en suppliant. Le blond se penche presque imperceptiblement. Andy ne manque aucun de ses mouvements. Elle le sait, ce que son ami ressent lorsqu’il joue avec ses victimes est plus fort que tout ce qui lui ai été donné de voir jusqu’à aujourd’hui. C’est ce qui rend Simon si humain à ses yeux alors que pour les autres il est d’une cruauté répugnante. Il est plus humain qu’elle. Bien plus humain que la plupart des gens pour la brune.

Il pose une main sur le cou découvert de la jeune femme exerce une pression quasi invisible à l’œil nu. La blonde ne tarde pas à manquer d’air. Son corps se tend sous le manque d’oxygène. Si elle n’avait pas pleurée elle aurait été moins épuisée. La reapers s’humecte les lèvres alors qu’il l’invite à s’approcher. Elle donne une impulsion sur ses bras et quitte la caisse de bois qui lui servait d’observatoire jusqu’alors. Une dernière bouffée de cigarette et elle jette le mégot au sol avant de l’écrasé de sa rangers.

Bien consciente que Simon ne la lâche pas du regard, Andy s’avance vers lui. Son doigt remonte le long du bras de la lycéenne qui vire au rouge. Un liquide chaud et carmin s’ancre sur sa pulpe et la belle s’arrête lorsqu’elle se trouve face au blondinet. Appose son doigt sur ses lèvres pour les peindres de rouge et penche à nouveau la tête de côté. Je ne ressens que trop peu de choses tu sais.Voir pas du tout. souffle-t-elle en passant la main dans les cheveux or de la jeune femme. Les scorpions, ils disaient que j’étais un monstre, une arme. Si je la tuais je ne ressentirais rien Simon. elle se tourne vers lui. Plonge son regard dans ses yeux océans. Tu crois que je pourrais un jour être heureuse moi aussi ?

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Lun 22 Avr - 12:37

So just let me be myself
“Sonnet. Nous aurons des lits pleins d'odeurs légères, Des divans profonds comme des tombeaux, Et d'étranges fleurs sur des étagères, Ecloses pour nous sous des cieux plus beaux.”

Plaisir malsain. Adrénaline glissant dans son être tout entier. Ravagé par la puissance de son esprit diabolique. Que c’est bon de retrouver cette réjouissance infinie. Cette euphorie dangereuse et vile qui le caractérise. Et dont personne ne peut enlever ni changer. Oui. Que c’est bon d’être lui-même, ses iris glissant sur la silhouette appréciatrice de son invitée tandis que sa main enserre toujours plus le cou fragile de sa victime.

“Usant à l'envi leurs chaleurs dernières, Nos deux coeurs seront deux vastes flambeaux, Qui réfléchiront leurs doubles lumières Dans nos deux esprits, ces miroirs jumeaux.”

Secret entre Andy et lui. Distraction et fantaisie unie dans un même lieu dont personne à part eux deux n’en connaît sa position exacte. Simon prend soin que ce secret ne soit jamais découvert. Ni par la Garde Rouge. Ni par les nouveaux chefs de gang dont sa belle invitée en fait partie. Il fait en sorte que personne ne sait. Ne sache ses distractions les plus intimes, pour plus de sécurité. Pour ne pas que ça finisse par se retourner contre lui. De plus, il souhaite garder un bon contact avec Sean et Hailey, divisant ses meurtres, ses activités personnels, de ce gang qui ne lui appartient plus et dont, secrètement, il souhaite protéger de ses propres méfaits.

Seule Andy a cette chance. A ce pouvoir, ce droit de voir au travers de son âme venimeux. Il lui fait confiance. Il lui donne son essence les yeux fermés. Peut-être parce qu’elle ne ressent rien en particulier. Ni haine, ni remord, ni aucun sentiment humain pour la bercer dans le tourbillon d’une culpabilité possible. Il sait qu’elle ne dira rien. A personne. Il sait ce qu’il fait et ses yeux ne la quittent outre mesure tandis que ses doigts s’adonnent à ce contact puissant de vie et de mort sur sa proie à demi-étouffé.

“Un soir fait de rose et de bleu mystique, Nous échangerons un éclair unique, Comme un long sanglot, tout chargé d'adieux ;”


Elle s’exprime, lui répond et un même sourire traverse la barrière de ses chairs. Sa langue, lentement, passe sur ses lèvres alors qu’elle glisse sa main dans les cheveux blonds de la victime, attisant son malaise et sa peur. Attisant les frissons qui la parcourt de la tête au pied tel un gibier apeuré. Doux spectacle attisant toujours plus sa curiosité. Simon se mord la lèvre inférieure et l’écoute attentivement, enserrant d’avantage sa prise glacée sur la gorge de sa victime attachée. Il se délecte de chaque instant, sent divers sentiments le tirailler. Du plaisir intense de brutalité à la sensualité de l’instant présent. Il dévore presque Andy de son regard fiévreux, énigmatique. Et lorsqu’elle lui demande enfin, si un jour elle pourrait être heureuse elle aussi, il se redresse, lâche sa proie en claquant consciemment sa langue contre son palais.
- Je n’en doute pas une seule seconde. Cela prendra peut-être du temps mais j’y veillerai personnellement.

Défi nouveau et oh combien intéressant. Murmure soufflé comme une promesse. A nouveau, Simon aspire une unième bouffée de sa cigarette et il contourne Andy, la frôle presque en se collant à son dos, laissant seul son souffle caresser sa peau à découvert. Proximité toute relative. Position choisie avec soin sans pour autant briser le respect qu’il a son égard. Car oui. Il l’apprécie. Elle est comme une énigme à ses yeux. Une énigme à percer sans souiller sa beauté des plus unique. Son âme toute particulière.
- Est-ce que tu me fais confiance pour ça?

Voix toujours aussi mielleuse, suave et rauque à la fois. Avec une certaine lenteur, le serpent hume son parfum et parcourt son cou, sa nuque, avec pour seul outil son souffle chaud. Il marque un temps d’arrêt. Une pause bien mesurée et il poursuit, collant presque sa bouche à son oreille sans pour autant la toucher de ses lèvres avides :
- Tu n’es pas un monstre Andy. Crois-moi. Tu es au contraire précieuse. Tu as un don unique et je reste persuadé que tu peux l’utiliser de bien différente façon. Il faut juste…. Apprendre. Regarder. Observer. Écouter ce corps qui te transporte. Qui te fais fonctionner. Écouter, percer ce que tu as l’intérieur sans pour autant briser ce qui te caractérise.

Tout en susurrant ses mots, Simon tend le poignard en sa direction, sous l’œil effaré, terrorisé de la jeune blonde en face d’eux. Il lui tend le poignard, touche ses doigts, sa main par la même occasion, les enlaçant presque ensemble sur la manche boisée, prête à être utilisé sur la pauvre victime effrayée. Délaissée. Le temps de cette micro seconde entre les deux êtres liés :
- Laisse-toi guider et écoute. Dis-moi exactement ce que cela te fais. Sans chercher à déformer tes pensées. Au moins, tu sentiras des émotions à travers moi. Tout est une question de lenteur et de patience.

“Et plus tard un Ange, entr'ouvrant les portes, Viendra ranimer, fidèle et joyeux, Les miroirs ternis et les flammes mortes.”
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Andy Hellend

Andy Hellend
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Lun 22 Avr - 13:51




So just let me be myself

Simon & Andy



La belle aux cheveux ébènes a beau ne rien ressentir du tout elle sait que le regard du blond qui la scrute est le plus expressif qu'elle connaisse. Lorsqu'elle vient lui rendre visite dans ce lieu secret Andy déchiffre toujours les même expressions sur les visages des intrus que Simon ramène. Ces traits tirés. Ces sillons de larmes qui coulent sur leur joues blanches et sales. Ces yeux rougit. Ces supplications. Toujours les mêmes. Toujours des appels à l'aide. Toujours des pitiés. Jusqu'à ce que la flamme de ce qu'on appel l'espoir s'éteigne à tout jamais. Peu de personnes ressortent d'ici en vie. Simon s'arrange pour que jamais son nom ou son visage ne soit reconnu. Il fait du bon travail. En toute objectivité, la belle comprend pourquoi le serpent malgré son jeune âge était à la tête du gang. Pas besoin de ressentir quoi que ce soit à son égard pour comprendre qu'il est un leader.

Andy apprécie l'efficacité. Andy arrive à aimer des choses. Parfois. Rarement. Mais lorsque c'est le cas, elle les encres sur elle. Elle arrive aussi à en détester mais ce qui domine en toute circonstance c'est le vide. Le silence. Alors, ce spectacle qui pourrait en effrayer plus d'un, elle, elle le trouve beau. Ce mélange d'envie, de peur, d'excitation, d'angoisse. C'est un tableau qui se laisse lire avec fascination pour elle. Toutes ces nuances en une seule scène, Simon les lui offre. Heureusement pour elle, malheureusement pour la blondinette. Pourtant ça ne suffit pas. Il y a une grande différence entre voir et ressentir. L'analyse est pourtant le seul moyen qu'elle trouve pour se donner un semblant d'humanité.

Alors quand Simon lui demande de la rejoindre elle le fait, presque machinalement. Elle trace sur le bras de la jeune femme un trait ensanglanté. Si sous la pulpe de ses doigts elle reconnait ce qu'on appel des frissons, elle doit se concentrer avec force pour les reconnaître. Voilà la différence entre Andy et les autres. Tout devient plus compliqué quand elle est avec les autres. Avec Simon c'est différent. Si Sean a une certaine manière de lui apprendre, le blond agit différemment avec elle. Il prend plus de temps, la regarde comme si elle était... Elle ne sait pas. Elle aime juste sa façon de la regarder. Simon est comme elle d'une certaine manière. Simon est lui aussi spécial.

La main d'Andy continue de se balader dans les cheveux de la lycéenne tandis que Simon resserre sa prise sur son cou. La reapers ne dit rien. Il ne faut pas espérer d'aide ou de compassion. Elle n'est qu'une coquille vide, une coquille incapable de faire un geste pour sauver un inconnu. Ce n'est pas comme ça qu'elle fonctionne. Elle l'a fait juste une fois. Avec ce garçon lors de la rafle, inconsciemment. Elle n'a pas vraiment de volontés non plus. Andy exécute tout simplement. Elle est ainsi. Alors qu'elle prend à nouveau la parole, Simon se redresse, lâche sa victime pour reporter son attention sur elle. Sa langue claque contre son palais alors qu'il se met un nouveau challenge entre les mains.

Sa voix n'est qu'un susurre, une promesse. Aspirant une bouffée de sa cigarette il contourne la criminelle. Le regard d'Andy reste happé par celui de la jeune femme qui reprend son souffle tant bien que mal. Si elle pleure à nouveau elle ne tiendra pas. Le souffle de Simon caresse sa peau, la tire de ses pensées. Elle ferme les yeux un instant Faire confiance... encore une chose qu'on ne lui a pas expliqué. Il n'y a que la fidélité qu'elle connait. Si Simon lui demande d'être fidèle elle le sera. Sa langue caresse ses lèvres alors qu'elle plisse les yeux. Apprend moi. murmure qui s'envole. Elle doit apprendre.

Il susurre au creux de son oreille, de cette voix douce et mielleuse. Celle d'Andy n'est pas aussi nuancée que la sienne. Ça aussi c'est une chose qu'elle a remarquée. Alors qu'il lui tend le poignard le contact de ses doigts avec les siens appelle son regard. Elle hoche la tête en écoutant les mots du serpent. Le laisse la guider. Ressentir à travers toi. répéte-t-elle. Ses yeux descendent sur la pauvre fille qui se remet à pleurer de plus belle. Ne pleure pas. Tu perds des forces pour rien. dit-elle. Ton toujours aussi monocorde. Pourtant elle trouve la peur qu'elle lit sur ce visage tellement intense. Alors que la lame entaille doucement sa peau c'est de la douleur qu'elle décrypte. Andy ressent difficilement la douleur. C'est une chose qu'elle encaisse facilement mais à travers les gestes de Simon c'est autre chose qu'elle perçoit. Je vois... Ses yeux. L'émotion elle est...plus forte ? souffle-t-elle.


by tris
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Sam 27 Avr - 13:48

So just let me be myself
“Sonnet. La musique souvent me prend comme une mer ! Vers ma pâle étoile, Sous un plafond de brume ou dans un vaste éther, Je mets à la voile ;”

Atmosphère oppressante pour l’une. Tension intense et sensuel pour les tortionnaires. Chaque mouvement est créé avec soin. Du souffle glissant doucement sur la peau de l’invitée à ses mots murmurés au creux de son oreille. Sa main se pose sur la sienne. Ses doigts s’emmêlent aux siens tandis qu’il lui fait la promesse solennelle de ressentir à travers lui. De le laisser la guider, assimiler à travers ses gestes le plaisir intense et sauvage d’une torture exquise. D’émotions entremêlées. Il fait de Andy, son élève. Sa muse toute trouvée. Sa langue vient lentement claquer contre son palais et il ne brise à aucun moment cette proximité plaisante, presque enivrante, laissant un fin rictus le traverser lorsqu’elle enchérit de sa voix neutre de lui apprendre.
- Avec plaisir.

“La poitrine en avant et les poumons gonflés Comme de la toile, J'escalade le dos des flots amoncelés Que la nuit me voile ;”

Murmure claquant dans l’entrepôt désaffecté. Lueur brillant au fond de ses iris perçant de lubricité tandis qu’il se rapproche, brise un peu plus cette proximité déjà toute relative pour se coller à elle. Pas de perversité à l’égard de son invitée. Juste un profond sentiment de curiosité. D’attirance naturelle. La jolie blonde se remet à pleurer et Simon ancre ses prunelles aux siennes. Il s’en amuse, joue grandement de sa peur tel le prédateur qu’il a toujours été. Il se délecte de cette souffrance. De cette terreur interne et externe, l’enivrant telle une mélodie douce à ses oreilles. A son cœur gonflé de battement régulier.
- Oui rien ne sert de pleurer ma belle.

Le serpent passe sa langue sur ses lèvres déjà humidifiée et il penche légèrement la tête sur le côté. Il accompagne d’un mouvement lent sa précieuse invitée à entailler profondément cette peau laiteuse, aussi lisse qu’une peau de bébé. Le hurlement qu’elle pousse est divin. Des frissons parcourent délicieusement sa peau tandis que la lame déchire cette chair sans aucun défaut. Un grognement même traverse la barrière de ses chairs et il ferme les yeux, une seconde pas plus. Il goûte à ce plaisir enchanteur. Sa main vient à entourer plus fermement, plus agréablement celle de sa partenaire et il reporte son attention sur elle. Sourit à ses mots lorsque cette dernière lui demande si l’émotion est plus forte qu’auparavant.
- On peut dire ça oui.

“Je sens vibrer en moi toutes les passions D'un vaisseau qui souffre ; Le bon vent, la tempête et ses convulsions”

Plaisir pour lui. Souffrance pour elle. Deux émotions contraire mais aussi forte l’une et l’autre. Le sang glisse sur le bras entaillée de la victime qui gémit, tressaute de sanglot en s’étouffant presque sous ses propres larmes. C’est un spectacle magnifique. Un spectacle dont il ne peut s’en détacher, appréciant chaque saveur de ce tableau morbide. Où passion et brutalité y sont intimement liée.
- La douleur l’enivre. La perce. L’égard dans une souffrance qu’elle ne peut nous cacher. Elle sait qu’elle ne pourra pas s’en défaire. Que nous sommes les maîtres et elle la soumise. Peut-être a-t-elle encore de l’espoir mais j’en doute fortement...

Tandis que sa voix glisse de plus belle dans ce lourd tombeau à l’odorat amer de poussière et d’abandon, le serpent continue à accompagner Andy dans sa recherche de sensation. Il l’invite à continuer sa course sur le corps tremblant de la jolie blonde. Son torse touche désormais le dos de sa belle invitée et il parcourt de ses boutons de chairs, sa nuque, son cou, la couvrant presque de baiser invisible.
- Tu penses toi qu’elle a de l’espoir? Qu’elle croit qu’on la laissera gentiment s’échapper? Qu’elle pourra sortir d’ici sans encombre, en lui laissant la vie sauve?

Questions tout aussi mesurées. Invitation à lire plus en profondeur dans les iris larmoyants de leur proie attachée. Guidant Andy sur cette silhouette frêle, parsemé de sang désormais, Simon se mord les lèvres et arrête la main de sa partenaire, à quelques centimètres seulement de l’œil gauche de la victime, jouant avec ses larmes, sa peur, sa terreur à présent. Donnant les rênes à son unique invitée en poursuivant, posant ses doigts libres sur sa hanche bien galbée, la comblant d’une caresse limpide et légère :
- Qu’est-ce que tu souhaite lui faire là, tout de suite? Quelle idée. Quel désir te traverse à cet instant précis? Ne force pas. Ne cherche pas à réfléchir. Dis. Confie moi simplement le courant de tes pensées.

“Sur l'immense gouffre Me bercent. D'autres fois, calme plat, grand miroir De mon désespoir !”
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Andy Hellend

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Sam 27 Avr - 19:35




So just let me be myself

Simon & Andy



Quand meurt, de façon inattendue, une personne aimée, on ne la perd pas tout en bloc ; on la perd par petits morceaux, et ça peut durer très longtemps. Ses lettres qui n'arrivent plus, son parfum qui s'efface sur les oreillers et sur les vêtements. Progressivement, on additionne les pièces manquantes. On n'oublie petit à petit toutes ces choses qui nous semblait futile lorsque nous avions à nos côtés cet être qui faisait de notre vie un moment de bonheur. Ou peut-être que nous prêtons seulement un peu plus attentions à ces détails tout simplement. Nul doute que pour toute personne normalement constituée cette période qu'on appelle le deuil est une étape des plus difficiles à vivre. Pour beaucoup ça l'est. Pour certain, ceux qui flirte avec la mort en temps normal, elle n'est pas si effrayante que ça.

Andy sait tout ça. Andy a lu beaucoup de chose sur la mort car elle est pour elle, la plus grande peur des êtres humains. Mais Andy ne ressent pas la peur. Elle la lit dans les regards. Notamment dans celui de la jeune femme aux cheveux d'or qui lui fait face. Elle sait qu'elle est effrayée par elle. Par lui. Par ce qu'il se dégage d'eux. Par la mort qui s’empare chaque seconde un peu plus d'elle. Andy le sait. Mais ça ne lui fait rien. Elle pourrait lui enfoncer ce couteau dans la gorge sans ciller. Elle pourrait la lacérer pendant des heures et la regarder se vider de son sang sans éprouver le moindre regret. Parce qu'Andy n'en éprouve tout simplement pas. Tout ce qui la guide à présent c'est sa curiosité et les paroles du beau blondinet qui susurre doucement à son oreille. Elle ne cherche pas à lui résister. Pourquoi faire ?

Beaucoup se serrait déjà enfuit en courant devant les horreurs que Simon fait subir à ses victimes. Andy, elle se contente de le regarder accomplir son œuvre en discutant bien tranquillement avec lui. Elle n'est pas la pour juger. Elle n'est pas très douée pour le faire à dire vrai. Puis pourquoi devrait-elle se prêter à une telle pratique ? Elle aussi a déjà tuée et torturée plus d'une fois. Elle aussi a vu la peur s'ancrer dans le regard de ses victimes pourtant elle leur a ôtée la vie, parce qu'elle se devait de le faire. Parce que c'était les ordres. Parce qu'on ne contredit pas ses supérieurs. La reapers a un respect total pour Hailey et Sean, jamais elle ne les trahira. Mais tuer pour le plaisir comme le fait Simon, ça, elle ne l'a encore jamais fait. Cela n'a aucun intérêt pour elle puisque elle ne ressent pas cette transe qui a l'air d'animer son hôte.

Pourtant lorsqu'il s'approche d'elle et qu'il la guide lentement pour trancher la chair de sa victime Andy ne peut s'empêcher d'analyser. Il le faut pour qu'elle puisse comprendre ce que Simon tente de lui communiquer. Elle hurle, il grogne, la reapers écoute. Le sang s'écoule lentement des plaies qu'ils entaillent. Leurs doigts entrelacés dessine sur la peau laiteuse de la jeune femme. Ceux de son ami ne quitte pas le liquide carmin, ceux d'Andy les traits tordues par la douleurs de la muse aux cheveux d'or. Les paroles du serpent glissent lentement au creux de son oreille. Son torse se colle contre son dos alors que ses lèvres parcourent doucement sa peau. Léger frisson qui la parcourt, instinct naturel. Ils en ont toujours de l'espoir. Du moins je crois. Il ne faut pas en avoir. souffle-t-elle en continuant d'entailler sa peau.

Alors que le couteau s'arrête au niveau de l'oeil de la jeune femme le blond lui demande de lui confier ses pensées. Ce qu'elle souhaite réaliser pour la suite. C'est un cadeau qu'il lui fait mais Andy est-elle seulement douée pour se genre de choses ? Penche la tête de côté. S'humecte les lèvres. J'aurais commencée par lui ôter la vue. Il est trop tard pour ça...Elle nous a vus. la belle s'approche doucement du visage de sa victime et sonde encore et toujours son regard. Ses lèvres se posent doucement contre son front. Instinctivement. Elle se relève. Elle va mourir, elle le sait. elle fait glisser la lame de l'arme sur ses joues les entaillant au passage de ses larmes. Ce que je veux... C'est comprendre. Comprendre ce que c'est de ressentir. De vivre. Je veux comprendre comment elle fait. Comment tu fais... dit-elle le regard perdue dans la contemplation de leur œuvre.


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Ven 3 Mai - 12:35

So just let me be myself
“Quoique tes sourcils méchants Te donnent un air étrange Qui n'est pas celui d'un ange, Sorcière aux yeux alléchants, Je t'adore, ô ma frivole, Ma terrible passion ! Avec la dévotion Du prêtre pour son idole.”

Poèmes tournant dans sa tête inlassablement. Baudelaire récité comme le plus grand des maîtres. Pour la victime, l'atmosphère tend à s’assombrir, à devenir plus obscur encore. Pour les bourreaux, c’est le contraire. Simon apprécie la tension qui s’en dégage, glisse entre leurs silhouettes enlacés, entrelacés par un lien affûté, tout nouveau encore. Il se délecte de son odeur. De cette puissance indescriptible. De ce tableau ô combien magnifique qui lui procure la jouissance escompté. Le plaisir exquis. La beauté manquante à ses nouvelles ambitions. A son nouveau statut ou le mensonge et le faux semblant en est de mise.
- Non. Tu as raison. Il ne faut pas en avoir mais cela rend le jeu très intéressant crois-moi.

“Le désert et la forêt Embaument tes tresses rudes, Ta tête a les attitudes De l'énigme et du secret.”

Torse collé au dos de sa belle invitée, Simon joue le mentor et elle, l’élève. Il lui demande ce qu’elle souhaite faire, là, tout de suite, mouvant ses gestes aux siens en une danse calculée. La jolie blonde attachée ne peut que pleurer, gémir. Le sang coule sur sa peau entaillée et elle tremble. Sanglote. D’autant plus en voyant cette lame acérée à quelques mètres seulement de son œil gauche. Épée Damoclès flottant au dessus d’elle, puant la mort et la sentence. N’attendant que le bon vouloir des tortionnaires pour la percer de son fléau. Oui. Elle pleure. Laisse des larmes couler. Ses jambes liées flageolent entre elles, surtout quand Andy se penche, s’approche, pose habilement ses lèvres sur son front ruisselant de sueur.

“Sur ta chair le parfum rôde Comme autour d'un encensoir ; Tu charmes comme le soir, Nymphe ténébreuse et chaude.”


Reculant alors de quelques pas, le serpent écoute. Laisse sa précieuse alliée prendre la parole. Établir un contact. Ses yeux pétillent d’amusement et de luxure alors qu’elle entaille la joue du gibier. Glisse la lame affutée, lui infligeant une nouvelle douleur formulée. Sa langue vient lentement, perfidement lécher sa propre bouche et il se pince l’intérieur des joues. Se délecte de ce spectacle éclatant, luisant de cruauté et pourtant. Pourtant si magique à ses iris venimeux de perversité. Elle veut apprendre. Il veut lui enseigner. Elle souhaite ressentir. Il veut lui offrir ce cadeau, ce don, usant de toute sa personnalité malhabile pour y parvenir. Oui. Pas de mensonge dans ce jeu imposé, offert. Pas de désir de manipulation tandis que ses envies, ses ambitions sont réels. Sincères. Elle veut devenir plus humaine. Dans le sens des sentiments. Il est prêt à lui donner l’exemple. Mais pas l’exemple de la faiblesse, s’épanchant sur des émotions bien niaises et bien inutiles en fin de compte. Lui, il veut lui apprendre les instincts animale. Ceux de leur ancêtre. Ces émotions sauvages et brutales d’avoir l’ascendance sur un autre. De soumettre pour régner. De tuer, goûtant au plaisir intense du chasseur au chassé. Du maître au gibier.
- Elle nous a vu certes mais comme tu le souligne si bien. Elle va mourir et elle le sait. Pourquoi se priver alors d’une envie même si elle est inutile?

“Ah ! les philtres les plus forts Ne valent pas ta paresse, Et tu connais la caresse Qui fait revivre les morts !”

Laissant sa chaîne en argent vaciller sur son torse nu, Viales quitte sa position pour se mouvoir jusqu’à la prisonnière. Il laisse ses doigts frôler son bras ensanglanté pour y sentir le liquide carmin pénétrer ses doigts. Lécher sa propre chair. C’est une sensation intense qu’il apprécie et il en goûte sa saveur, relevant son regard pénétrant sur sa splendide invitée. Il prend son désir comme un défi. Un jeu nouveau qu’il est prêt à tenter. A gagner. Sa main vient à détacher la ceinture de son jean, non pas cette fois pour s’adonner à la violence physique, faisant de cette proie offerte, un corps souillé et brisé. Mais pour maintenir la jolie blonde en place. Pour accompagner ses gestes à la parole tandis qu’il la jette sur son cou, l’encercle, tire, fait pression pour garder sa tête légèrement en arrière, accentuant toujours plus la dangerosité de l’instant présent.
- Alors suis-moi. Vois par toi-même. Imprime chaque aspect et un jour cela viendra. Je crois en toi. Nous sommes les chasseurs. Elle le gibier. Pour le moment, la douleur est présente mais elle n’est pas encore intensifié. Tu veux voir la différence? Ôte lui la vue. Perce son oeil et tu la verras. Tu la ressentira dans chaque parcelle de son corps emprisonné.

“Tes hanches sont amoureuses De ton dos et de tes seins, Et tu ravis les coussins Par tes poses langoureuses.”

Œillade appuyée. Rictus étirant la barrière de ses chairs. Tout en maintenant une pression sur la ceinture, Simon se penche légèrement en avant et vient à embrasser les lèvres charnues de la victime, humant son odeur enivrant, capturant sa bouche puis la mordant, susurrant au creux de son oreille alors qu’elle n’a de cesse de les supplier.
- Chut beauté. Soit honorée plutôt de faire l’objet d’une magnifique expérience.
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Andy Hellend

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Ven 3 Mai - 21:21




So just let me be myself

Simon & Andy


Elle la voit. La mélodie qui s’échappe de chacune de ses plaies. La complainte qui résonne dans sa gorge. L’art qui se créer sous la lame de ce poignard si affuté. Elle le sent. Le regard océan de Simon qui coule sur elle. Son cœur qui bat subitement contre son dos. Ses lèvres qui ne demandent qu’à chatouiller sa peau. Elle l’entend. La mort qui arrive à grand pas. L’aisance avec laquelle elle se régalera de cette pauvre âme. Elle vibre au même rythme que celui qui devient doucement son maitre et pourtant, elle ne s’en rend pas compte. Ses pensées sont erronées. Conçue pour objecter chacun de ces plaisirs qui s’offrent à elle. Elle ne les prend pas en compte. Préfère analyser la situation car c’est ce qu’on lui a toujours enseigné et quelle erreur. Si seulement. Si seulement elle était capable de voir comme la puissance de ce que ressent Simon est dévorante. Elle ne demande que ça. Elle ne veut que ça alors qu’elle se penche sur sa douce victime afin de coller ses lèvres douces contre son front dégoulinant de peur. Un baiser mortel comme elle sait si bien les offrir. Rien de compatissant. Elle ne ressent pas la compassion.

Ce geste n’a rien de doux. Il fait plus peur à la jolie blonde qu’autre chose. Andy le fait tout simplement. Sent les jambes de la jeune femme flanchée. La belle aux cheveux de jais fronce les sourcils. Penche légèrement la tête de côté. La peur. Toujours la peur. Doucement Simon se détache d’elle alors que lentement elle entaille la joue de la petite chose. Garde son visage tout prés du sien à la recherche d’un autre chose qui ne vient pas. Andy trouve qu’elle est faible. Elle n’aime pas la faiblesse. Elle est dénuée d’intérêt. Cela ne l’amuse pas si elle ne peut pas apprendre. Elle se mordille la lèvre inférieure en plongeant son regard sombre dans le bleu de ses yeux. Passe la main sur sa joue, sur ses lèvres. Toujours rien. Juste la peur. La douleur. L’effroi. Alors elle se relève et reporte son attention sur son hôte qui prend la parole.

Sa voix ? Elle l’aime. Elle résonne doucement dans l’entrepôt et délivre des sonorités différentes à chaque mot. Fluides. Harmonieuses. Un soupire s’échappe de ses lippes alors qu’elle regarde le blond faire à nouveau tinter sa chaine contre son torse bien dessiné. La brune laisse son regard couler sur sa silhouette alors qu’il glisse son doigt ensanglanté contre ses chairs. Une vision qui pourrait être désagréable pour bon nombre de personne devant la cruauté de la scène mais rien ne choque Andy. Elle se contente d’observer la férocité qui émane du blond. Une nouvelle chose pour elle et qui capte alors à nouveau son attention. Il ôte sa ceinture et la reapers se demande maintenant de qu’elle merveilleuse mis en scène il va la gratifier.

Lentement. Sûrement elle s’approche alors qu’il sourit tout en la forçant à rejeter la tête vers l’arrière. Un nouveau râle de supplications s’échappe de la gorge de leur proie. Alors que Simon lui explique la place qu’ils ont dans ce tableau, elle s’approche un peu plus de lui. Je la ressentirais ? Vraiment ? La douleur… une légère teinte d’émotion dans sa voix pour la première fois depuis le début de la soirée. De la curiosité ? Si c’est le cas elle est macabre mais cela n’arrête pas Andy. Justement car elle est ce genre de personne qui va jusqu’au bout sans aucuns remords. Parce qu’elle fait ce qu’on lui demande et c’est tout. Parce qu’elle n’est qu’une poupée. Une magnifique poupée assassine.

Il embrasse alors la blonde avec une envie dévorante. Andy porte alors ses doigts à ses lèvres lentement, s’arrête afin de laisser à Simon le temps de lui parler, de profiter. Elle ne sait pas vraiment si elle doit avancer ou reculer mais le regard que Simon lui jette l’instant d’après lui permet de comprendre qu’il l’attend. Elle s’approche donc. Reprend la place qu’elle avait quelques minutes plus tôt, la surplombant totalement. Entre ses cuisses les jambes de la jeune blonde semblent prise à des convulsions. Elle n’y prête aucune attention. La belle se penche, ses cheveux dévale le long de ses épaules en une cascade des plus sombres alors que son front se colle contre celui de Simon. Entre ses doigts le couteau acéré, qu’elle laisse pénétrer lentement dans l’œil océan de la blonde en retenant sa respiration. Un cri s’échappe de sa gorge. Arrache un frisson à Andy qui parcourt son échine alors qu’elle relève lentement le visage vers son hôte sans toutefois se détacher de lui. Plonge un regard brillant dans le sien alors que sur ses doigts s’écoule un liquide chaud, elle respire.


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Mar 14 Mai - 16:14

So just let me be myself
“Fière, autant qu'un vivant, de sa noble stature, Avec son gros bouquet, son mouchoir et ses gants, Elle a la nonchalance et la désinvolture D'une coquette maigre aux airs extravagants.”

Atmosphère alourdie. Dangerosité glissant telle une ombre dans cet entrepôt glacé, dévasté de tout espoir naissant. De toute issue possible pour la proie attachée, prisonnière de ses bourreaux assoiffés. L’une a soif de savoir, de ressentir. D’apprendre tout sentiment dans ses émotions figées. L’autre, au contraire, a soif de jouissance. De curiosité, goûtant sans vergogne au plaisir de la mort comme l’ombre d’une faucheuse attendant le bon moment pour frapper.

“Vit-on jamais au bal une taille plus mince ? Sa robe exagérée, en sa royale ampleur, S'écroule abondamment sur un pied sec que pince Un soulier pomponné, joli comme une fleur.”

Oui. Le temps semble soudain raccourci pour la belle blonde qui voit peu à peu son espoir s’envoler. La ceinture sert son cou fragile et elle gigote. Elle suffoque. Elle tremble. Sanglote en poussant des cris étouffés. Simon en apprécie chaque saveur. Il en apprécie chaque esquisse. Chaque seconde dévoilée. De cette terreur brillant dans ses iris, au goût salé de ses boutons de chair, rougit par son propre baiser. Il se délecte de leur pouvoir. Du pouvoir de vie et de mort qui les anime. Il se délecte de sa dominance sur elle. Sur cette dominance qu’il ne peut exercer ailleurs qu’ici désormais. Ses yeux bleutés glissent sur son visage humide et il se mord les lèvres. Il se sent entier. Surtout en la présence de sa très chère invitée, dont il n’a ni à manipuler ni à mentir.

Entier. Il est entier. Le serpent siffle en lui et montre son vrai visage. C’est jouissif. Son cœur gonfle de plaisir et il ne cache pas ce sourire mutin dissimulé pourtant sous ses traits si dangereusement angéliques. Il ne cache pas son attraction. Son attraction pour le gibier, gigotant sous ses doigts habiles mais aussi son attraction pour elle. Pour Andy. Son élève, sa muse, sa disciple aux traits figés.
- Oh oui, crois-moi. Tu la sentira Andy. Le corps ne ment pas. Il te dévoilera tout ce dont tu veux savoir.

“La ruche qui se joue au bord des clavicules, Comme un ruisseau lascif qui se frotte au rocher, Défend pudiquement des lazzi ridicules Les funèbres appas qu'elle tient à cacher.”

Murmure glissant telle une plume dans l’antre du reptile. Promesse susurré tandis qu’il se redresse. Légèrement. Assez pour ancrer ses iris dans les siens. Secondes défilant au loin. Sa belle invitée qui se rapproche. Se place entre les cuisses du gibier qui se contracte. Pleurniche sans pouvoir implorer pitié. Sans pouvoir crier à l’aide. Elle est piégée. Piégée par la ceinture qui se sert un peu plus contre son cou rougi. Piégée par ces deux prédateurs qui l’encerclent. L'emprisonnent, l’empoisonnent de leurs auras maléfiques. Elle est piégée oui. Elle voit la mort en face et elle se crispe d’autant plus. Recule. Sent son dos peser contre le dossier de la chaise. Sent également le souffle chaud de son bourreau juste derrière elle.
“Pi… Pitié. Je...Je ferai tout ce que vous me demanderez mais pitié…”

Voix étouffée. Voix étranglée. Paroles prononcées dans un élan de désespoir. Le dernier murmuré. A ces mots, Simon resserre sa prise sur la ceinture. Il ne répond pas. Son attention est focalisée sur sa belle invitée, frissonnant au contact de son front contre le sien. Il sent. Il sent ce doux plaisir glisser sournoisement dans son corps crispé. Il sent ce doux brasier se répandre dans chacun de ses muscles ravagés. Plaisir interdit mais inégalable. Son sourire devient plus intense et il se raidit agréablement quand les supplications deviennent des cris. Des hurlements déchirants en une mélodie exquise. Presque unique.

“Ses yeux profonds sont faits de vide et de ténèbres, Et son crâne, de fleurs artistement coiffé, Oscille mollement sur ses frêles vertèbres. Ô charme d'un néant follement attifé.”

Âme foudroyée par les premiers éclats de violence. Pas les premiers éclats de la mort. Âme foudroyée par cette lame perçante. La souffrance est présente. La. Dans ce tombeau imposé. Là. sur cette chaise qui grince à chaque mouvement saccadé. Les doigts du serpent restent sur sa prise. Entourent plus fermement le contour en cuir de son arme improvisée. Son regard ne quitte à aucun moment celui de sa belle invitée et il frissonne. Éprouve soudain le désir de l’embrasser tandis que le sang coule. Explose. Se déverse et se répand sur le visage brisé de la jolie blonde défigurée.
- Parfait.

Oui. Tout est parfait. De cette silhouette ensanglantée à ces traits magnifiques devant lui qui le captive plus que de raison. Lentement, son visage vient à se rapprocher et il dépose ses lèvres sur celles de sa belle invitée, goûtant enfin à son goût si sucré en étroite contradiction à ses traits figés. A ses émotions éteintes.

“Aucuns t'appelleront une caricature, Qui ne comprennent pas, amants ivres de chair, L'élégance sans nom de l'humaine armature. Tu réponds, grand squelette, à mon goût le plus cher !”

Violence de ses mains mais douceur dans ce baiser volé. Simon frémit et s'enivre de ce moment à bien des façon. A bien des manières. Il mouve ses boutons de chair aux siens. Il cherche à l’accompagner. A lui procurer d’autres sensations. Beaucoup plus sensuels. Dans le sens contraire de la brutalité émise. Du meurtre dans lequel ils se plongent sans culpabilité. Et quand enfin les cris cessent pour devenir une longue plainte étouffée, agonisante, il lâche sa prise sur la ceinture et se détache, légèrement, la dévorant presque de son regard brûlant :
- Alors? L’as-tu ressenti? As-tu vu, perçu la différence? Qu’en as-tu éprouvé?
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Andy Hellend

Andy Hellend
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Sam 18 Mai - 22:38




So just let me be myself

Simon & Andy


Ne vous demandez pas pourquoi les gens deviennent fous. Demandez-vous pourquoi ils ne le deviennent pas. Devant tout ce qu'on peut perdre en un jour, en un instant... Demandez-vous ce qui fait qu'on tienne le coup... Demandez-vous pourquoi est-ce que nous nous accrochons avec tant de ferveur à la vie... Demandez-vous pourquoi nos larmes semblent si amers lorsque l'on sent la fin arriver. Demandez-vous. Oui, demandez-vous tout simplement. Faites comme Andy. Faites comme cette jeune femme au regard neutre. Nouveau. Faites comme cette femme qui ne demande qu'à apprendre. Faites comme elle. Intéressez-vous aux autres. A leur ressentit. A leurs besoins. A leurs envies.

Certes la belle aux cheveux ébènes n'est pas un exemple en matière de comportement. Certes elle ne sera jamais apte à se sociabiliser correctement. Certes Andy est différente en tout point. Le bien. Le mal. Elle ne fait pas la différence. Les jugements elle ne les connait pas. D'ailleurs, elle pense au plus profond d'elle même qu'elle n'est tout simplement personne pour se permettre d'émettre une opinion sur les autres. On pourrait alors la penser pure de premier abord. Oui, on pourrait. Si l'on ne prenait pas en compte ses actions toutes plus controversées les unes que les autres. Mais Andy est Andy et personne ne la changera. Pourquoi le faire ? Après tout la belle est douée dans ce qu'elle fait. Les reapers sont satisfait de son travail, ils le lui ont dit. Toutefois elle ne sait pas ce qu'est la satisfaction. Elle se contente d’exécuter avec précision les ordres. Hoche simplement la tête quand on lui dicte d'aller supprimer une personne. Pas d'attaches. Pas de sentiments. Elle exécute. Au sens propre comme au figuré. Elle nettoie. Se débarrasse de la raclure. Évite les problèmes tout simplement.

Alors ce soir, dans cet entrepôt, avec Simon, tout est différent. Cette fois c'est elle qui maitrise. Cette fois c'est elle qui décide. C'est elle qui laisse ses pulsions parler. C'est elle qui écoute son corps. Pourtant elle est perdue la tueuse. Pour la première fois, elle expérimente à travers Simon ce qu'est le libre choix et ça la bouleverse. Au début elle se laisse faire. Se laisse apprivoiser doucement par le corps du jeune blond qui se colle contre le sien. Du trouble ? Elle n'en ressent pas. Trop captivée par l’œuvre d'art qui se dessine sous ses yeux sombres. Par la promesse de Simon de lui permettre de ressentir elle aussi. La reapers doit bien l'avouer, ce n'est pas désagréable. Elle pourrait presque aimer ça si seulement elle n'occultait pas ce genre de ressentit.

Elle pince les lèvres en observant le maitre des lieux prendre plaisir à s'accaparer les lèvres de la jeune blonde. Ramène ses doigts fins sur les siennes en se demandant qu'elle sensation cela peut lui donner. Alors, invitée par un regard du serpent, elle se glisse jusqu'à la victime sans négligé sa proximité avec le blond qui détails chacun de ses faits et gestes. Simon observe. Il observe comme Andy le fait constamment et pour elle, c'est une nouvelle preuve de son intelligence. Car oui,pour elle cet homme est d'une intelligence folle. Les supplications la berce mais elle ne les entend pas. Les cris surgissent tel une douce mélodie mais ils ne l'effraie pas car tout ce qu'elle voit à présent c'est lui. Lui et ses traits si expressifs comparés aux siens si rigides. Lui et l’excitation qu'il semble ressentir alors qu'elle ne peut s'empêcher de réfléchir. Le poignard poursuit sa course dans la cavité bafouée de la jeune blonde. Alors qu'avec une douceur totalement inverse les lèvres de son hôte viennent se sceller aux siennes. Elle ne cherche pas à lui résister. Le laisse mener la danse sans mouvement de surprise. Car au fond d'elle, l'envie de gouter à ses lèvres charnues est présente depuis bien longtemps alors, elle cesse enfin réfléchir et lui rend ce baiser tandis que les cris cessent.

Lorsque le silence les bercent enfin, ils se détachent l'un de l'autre. Entre ses jambes la jeune femme à cessée de trembler, emportée par la mort elle-même. Lentement la jeune femme se passe une main dans les cheveux en se retournant vers Simon qui ne tarde pas à s’intéresser à son ressentir. Toujours dans la neutralité Andy réfléchit. Prend son temps. Se repasse la scène en tête. J'ai...elle pose la main sur sa poitrine un instant. S'approche de Simon pour venir  coller son autre main contre son torse et inspire longuement. Je l'ai senti. fini-t-elle en relevant la tête vers lui. Oui, elle l'a senti. Son coeur. A peine perceptiblement mais... Elle l'a senti.


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Mer 5 Juin - 14:49

So just let me be myself
“Viens-tu troubler, avec ta puissante grimace, La fête de la Vie ? ou quelque vieux désir, Éperonnant encor ta vivante carcasse, Te pousse-t-il, crédule, au sabbat du Plaisir ?”

Baiser tranchant avec l’atmosphère imposé. Douceur et sensualité après les sentences. La brutalité d’un meurtre si parfaitement calculé. La blonde s’affaisse. La victime se meurt, lentement, frappée par cette lame aiguisée pénétrant son oeil rougissant de liquide vermeil. Boite crânienne perforée. Cerveau percé, touché par le sadisme des deux meurtriers. Par cette première leçon acquise. Apprise à sa belle invitée, quémandant les sensations éprouvées. Elle se meurt, oui, sous le plaisir intense du serpent qui sent son corps s’alourdir. Basculer sournoisement sur le côté. Un rictus étire ses traits angéliques et ses doigts viennent à desserrer sa prise sur sa ceinture. Il ne lui offre plus l’attention escomptée. Son regard reste ancré dans celui de Andy et il lui demande, murmure, cherche à voir et à connaître ses ressentis, dans ce baiser offert à la sensation plus brute. Plus brusque du plaisir à se sentir maître d’une vie brisée.

“Au chant des violons, aux flammes des bougies, Espères-tu chasser ton cauchemar moqueur, Et viens-tu demander au torrent des orgies De rafraîchir l'enfer allumé dans ton coeur ?”

Calme après la tempête. Berceuse après les chants plus mordants. Plus violents d’une proie agonisante. Foudroyée par la mort offert avec soins par ses bourreaux du moment. Simon reste silencieux et ses yeux brillants de perfidie glissent sensiblement sur sa partenaire. Son corps se redresse, se tend dans une position plus confortable. Plus droite et digne tandis qu’il observe. Regarde sa belle invitée, doucement, se rapprocher. Il aime. Oui. Il aime être lui même en sa compagnie. Il aspire à lui apprendre. A lui apprendre le plaisir séducteur et intense d’être le chasseur au milieu des proies faciles. A ressentir du plaisir dans le meurtre. Dans le jeu dangereux de la torture, devenant la grande faucheuse quand vient la nuit. Mais derrière cette envie, cette leçon, il souhaite également lui apprendre tout autre chose. Un désir plus doux. Plus sensuel. Un désir de chair dans l'excitation du sang versé. Cette fois ci, avec elle, il n’aspire pas au viol. Il n’aspire pas à la violence de ses coups sur un corps tremblant de peur et d’agitation. Il n’aspire pas à la souiller. A ressurgir le lion sur une proie soumise à sa seule volonté. Il aspire simplement à lui apprendre. A lui donner la jouissance escomptée. Celle qui l'enivre à chaque meurtre crée. A chaque hurlement exploité.

“Inépuisable puits de sottise et de fautes ! De l'antique douleur éternel alambic ! A travers le treillis recourbé de tes côtes Je vois, errant encor, l'insatiable aspic.”

Oui. Ses iris accrochent sa silhouette et il frissonne presque à son touché. A cette main qui se pose habilement sur son torse musclé et à ces mots glissés, sonnant comme une mélodie pure dans ce calme retrouvé.
- Parfait. Tu vois. Toi aussi tu peux ressentir. Tu me crois maintenant?

Sourire derrière ces traits si étrangement angélique. Suavité derrière un monstre bien caché. Ou visible selon l’individu approché. Passant brièvement sa langue sur ses lèvres, le serpent marque une pause. Un nouveau silence mesuré. Il se rapproche de la belle et en oublie presque le cadavre à leur côté, figé dans une marre de sang, penché dangereusement sous l’appui de sa propre chaise, les cheveux tombant sur un visage mortellement souillé.
- Raconte-moi.

Voix suave. Ton tintant de sensualité. Ses doigts viennent à se poser sur les joues de sa belle invitée et il se rapproche. Plus encore. Il laisse son pouce glisser sur sa peau en porcelaine pour en apprécier sa fraîcheur. Sa chaleur derrière cette neutralité presque effleuré. Il sent son cœur battre contre son torse. Lentement, il se mord les lèvres et vient à amarrer sa main sur ses hanches, la ramenant à lui dans une étreinte particulièrement luxurieux. Lent et érotique. D’un serpent attisé par les flammes d’un désir nouveau et recherché.
- Confie-moi tes plus profondes aspirations pour la suite.

“Pour dire vrai, je crains que ta coquetterie Ne trouve pas un prix digne de ses efforts ; Qui, de ces coeurs mortels, entend la raillerie ? Les charmes de l'horreur n'enivrent que les forts !”
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Andy Hellend

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Sam 8 Juin - 11:19




So just let me be myself

Simon & Andy

Un instant volé au milieu de cette scène plus que violente. Un baiser échangé au milieu d'un bain de sang. Une légère étreinte offerte dans le malheur d'une âme innocente et souillée. Des caresses prodiguées dans un moment inopportun et pourtant une légère douceur qui se dégage de ces deux êtres abjectes. Simon, le blond à l'apparence si douce et lumineuse. Perfide serpent qui se nourri du mal qu'il impose à ses victimes. Andy, la femme aux cheveux ébènes et aux traits qui enchante les ombres. Poupée assassine aux émotions altérées. Un duo décadrant. Un binôme capable de ramener l'enfer sur terre car ensemble ils n'ont pas à se cacher. Ensemble ils peuvent être eux même. Sans masques. Sans faux semblants. Ensemble ils sont inarrêtables. Et c'est donc ensembles qu'ils se lancent tout deux dans cette expérience de tous les dangers.

Ses lèvres douces l'hypnotiserai presque. Ce baiser succulent  lui rappelle de vieux sentiments enfouis. Sa langue qui caresse la sienne rappelle à son coeur ce qu'est un battement. Elle ne sait si c'est l'excitation du meurtre. C'est la première fois qu'elle en commet un de son propre chef ou si c'est simplement l'effet qu'a Simon sur elle mais elle ne se pose pas de questions. Il est trop bon pour elle de sentir la vie reprendre ses droits sur elle alors même qu'elle vient d'ôter la sienne à la blonde dont le corps gît sur cette vieille chaise branlante. Je peux ressentir... souffle-t-elle doucement. Elle peut ressentir. Son palpitant lui fait savoir qu'il est bien présent et même si ses traits restent complétement figés elle ne peut que constater que cette avancée est phénoménale. Ses iris s’accrochent aux siennes alors qu'il lui sourit. Elle caresse alors ses lèvres du bout des doigts les peignant de rouge. Elle aimerait savoir sourire elle aussi. Simon a tellement à lui apprendre. Elle hoche la tête. Il ne lui fait pas peur à elle. Elle ne le regarde pas comme une bête immonde. Elle est consciente qu'il voit la vie différemment des autres. Comme elle. Ils sont diamétralement à l'opposé l'un de l'autre et pourtant si semblables.

Sa voix tranche à nouveau les airs lorsqu'il lui demande de lui raconter. Ses doigts continue de filer sur la peau porcelaine du garde rouge alors qu'elle récite :Fière, autant qu'un vivant, de sa noble stature, Avec son gros bouquet, son mouchoir et ses gants, Elle a la nonchalance et la désinvolture, D'une coquette maigre aux airs extravagants. Vit-on jamais au bal une taille plus mince ? Sa robe exagérée, en sa royale ampleur, S'écroule abondamment sur un pied sec que pince, Un soulier pomponné, joli comme une fleur. La ruche qui se joue au bord des clavicules, Comme un ruisseau lascif qui se frotte au rocher, Défend pudiquement des lazzis ridicules, Les funèbres appas qu'elle tient à cacher. Ses yeux profonds sont faits de vide et de ténèbres, Et son crâne, de fleurs artistement coiffées, Oscille mollement sur ses frêles vertèbres. Ô charme d'un néant follement attifé… elle susurre doucement. Du Baudelaire. Soigneusement choisi. Ce poème porte le nom de « Danse Macabre » et il l’envoute complétement. Elle. La femme aux traits figés. Elle. La poupée aux yeux vide. C’est la réponse qu’elle lui offre alors qu’il pose ses doigts brulants sur sa peau si fraiche. Si dénuée de vie. Son regard noir se pose sur les traits si doux de cet ange maléfique et elle, elle ne voit qu’une âme si belle.

Il ancre sa main à sa hanche et la ramène vers lui. Sans brutalité aucune. Tout en sensualité. Elle en a connu des partenaires. Des hommes. Des femmes. Mais aucun n’est comme Simon. Aucun n’est capable de lui faire ressentir ce que lui arrive à délivrer chez elle. Il a sa place sur son corps, plus que n’importe qui d’autre. Doucement elle passe ses doigts ensanglantés dans la chevelure d’or du serpent. Lentement elle se laisse couler contre son maitre. Contre l’initiateur de ses sentiments. C’est ses lippes qui parcourent la mâchoire bien dessinée du garde rouge. Ses dents qui mordillent sagement sa peau porcelaine. Ses soupirs qui caressent son épiderme. Elle frisonne. Instinctivement quand la voix suave de Simon parvient à ses oreilles. Ses questions sont toutes ciblées. Toutes justes. Toutes belles. Faites pour révéler un peu plus la flamme qui brule au fond de son estomac. Et elle fond. Petit à petit. Femme de glace.

Sa langue goute doucement le lobe de son oreille. Tout en sensualité. L’amour n’est pas quelque chose qui gêne Andy. Pourtant cette fois-ci, tout sonne différemment. Elle ne pense déjà plus au cadavre de la blonde qui menace de s’effondrer au sol. Elle ne pense plus aux cris qui quelques secondes plus tôt déchirés les airs de l’entrepôt. Elle ne pense plus qu’au rythme de son cœur qui s’éveille à chaque fois que le serpent la touche. Qu’elle le touche. Nouveau soupir contre son oreille. Elle y colle doucement la bouche pour répondre à sa question. Chuchote de sa voix habituellement dénuée d’émotions. Mes aspirations… Je veux accompagner la grande faucheuse dans une nouvelle danse macabre… Je veux sentir mon cœur battre à nouveau au rythme de la symphonie que tu as créé pour moi… Avec moi… Pour nous… tonalitée différente qu’elle emploie. Légère nuance dans sa voix. Nouvelle aspiration qui nait. Elle descend les mains dans son dos musclé en se laissant bercer par les battements de son cœur à lui et se mordille la lèvre inférieure, le regard figé dans le sien.

by tris
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Sam 15 Juin - 12:27

So just let me be myself


“Le gouffre de tes yeux, plein d'horribles pensées, Exhale le vertige, et les danseurs prudents Ne contempleront pas sans d'amères nausées Le sourire éternel de tes trente-deux dents.”


Instant qui change. Prend un autre chemin, une autre tournure plaisante. Les bourreaux délaissent sur son trône, la blonde au souffle inexistant. Ils ne portent plus attention à son corps ballant. Leur complaisance est porté sur toute autre chose et les yeux du serpent s’ancrent toujours plus dans ceux de sa belle invitée. Ils brillent d’un certain désir non dissimulé. Sa voix mielleuse et suave glisse dans l’entrepôt et il se rapproche. Oui. Il se mouve jusqu’à cette femme où un lien s’est solidement crée. Lentement, perfidement dans cette macabre activitée, d’un professeur à son élève sans mensonge murmuré. Sa main rugueuse et tendre vient à s’amarrer à sa hanche et il se rapproche. Se colle à elle dans une étreinte doucereuse, contraire à sa sournoiserie et sa violence pourtant si présente. Ce moment le transporte. Le fait vibrer d’une autre façon. D’une autre manière tout aussi agréable et recherchée. Il sent son coeur battre à un rythme puissant contre sa poitrine dévoilée. Atmosphère changeante. D’une mort infligée. D’un cri déchiré à quelque chose de plus érotique. De plus sensuel. De deux êtres ravagés par la sincérité de leur deux âmes trouvées.

“Pourtant, qui n'a serré dans ses bras un squelette, Et qui ne s'est nourri des choses du tombeau ? Qu'importe le parfum, l'habit ou la toilette ? Qui fait le dégoûté montre qu'il se croit beau.”


Une caresse sur ses lèvres. Légère.Telle le touché d’une plume sur ses boutons de chair. Le sang de l’innocence peigne alors le contour de sa bouche. Oui. Cela a de quoi le stimuler. Lui qui apprécie les sensations sous chaque forme modelée. Pas d’envie de viol aujourd’hui. Pas de désir arraché d’un corps qu’il peut briser. Seulement le plaisir d’apprendre à sa belle invité, toutes les émotions que le monde peut donner. Peut offrir et que seul lui. Serpent à la bouille d’ange. En a le secret. Andy récite Baudelaire, son maître. Et un fin rictus éclaire ses traits. Il en apprécie chaque mot. Chaque syllabe prononcé d’un poète adulé. Un frisson le traverse, le parcoure et il se mord les lèvres. Murmure, susurre à son tour en un ton particulièrement fiévreux et calculé :
- Aucuns t'appelleront une caricature, Qui ne comprennent pas, amants ivres de chair, L'élégance sans nom de l'humaine armature. Tu réponds, grand squelette, à mon goût le plus cher ! Viens-tu troubler, avec ta puissante grimace, La fête de la Vie ? ou quelque vieux désir, Éperonnant encor ta vivante carcasse, Te pousse-t-il, crédule, au sabbat du Plaisir?

Beauté sombre qui les anime. Corps qui se cherchent. Se trouvent. S’apprennent en des baisers et des gestes si sensuellement posés. Simon ferme les yeux et apprécie chaque mouvement créé par sa partenaire trouvée. Il se délecte de ses lèvres sur sa mâchoire. De ses mains ensanglantées dans ses cheveux platines. Il soupir. Frémit et cette douceur nouvelle a de quoi plus enivrer le mal de son être tout entier. Ses propres doigts viennent à glisser derrière son dos. Ils viennent à chercher le contact de sa peau. Dans un mouvement léger, il rejette sa tête en arrière et grogne presque au touché de sa bouche sur son oreille, à la profondeur de ses aspirations susurrées semblable à la sienne ressentie :
- Alors laisse-toi entraîner sans compter dans cette danse endiablée ma belle. Au chant des violons, aux flammes des bougies, Espères-tu chasser ton cauchemar moqueur, Et viens-tu demander au torrent des orgies De rafraîchir l'enfer allumé dans ton coeur ?

“Bayadère sans nez, irrésistible gouge, Dis donc à ces danseurs qui font les offusqués : " Fiers mignons, malgré l'art des poudres et du rouge, Vous sentez tous la mort ! Ô squelettes musqués, Antinoüs flétris, dandys, à face glabre, Cadavres vernissés, lovelaces chenus, Le branle universel de la danse macabre Vous entraîne en des lieux qui ne sont pas connus !”

Âmes trouvées. Âmes recherchées et étroitement liées désormais. Simon glisse ses iris sur ses lèvres pulpeuses et se mord les siennes. Une nouvelle fois. Une ultime fois avant de les capturer. De percer ces boutons de chairs en une sensualité jamais inégalée, pour une danse endiablée entre leurs deux coeurs à présent unis. Leurs corps enfiévrés. La victime à leur côté n’est plus qu’un souvenir. Une image passée. Ses doigts agrippent les hanches bien formées de sa partenaire et il l’invite à enserrer les siennes. A se laisser porter. S’accrocher jusqu’à cet étal abandonné où il peut doucement et suavement la poser. Plaisir contraire. Sens aiguisé. Ses doigts se mouvent sensiblement sous son haut porté et sa bouche quitte la sienne pour se poser au creu de son cou. Pour humer son parfum délicat et entêtant. Enivrant. Si enivrant qu’un soupir de contentement le traverse, mordillant sa peau tangiblement. La marquant d’une couleur éphémère mais naissant.
- Oui. Laisse-moi t’entrainer plus encore dans les profondeurs de ton âme. Pour n’en faire qu’un avec la mienne. Sens à nouveau ces sensations te bercer. Ces émotions t’enivrer. Je serai ton cavalier dans cette danse ensorcelé.

“Des quais froids de la Seine aux bords brûlants du Gange, Le troupeau mortel saute et se pâme, sans voir Dans un trou du plafond la trompette de l'Ange Sinistrement béante ainsi qu'un tromblon noir.En tout climat, sous tout soleil, la Mort t'admire En tes contorsions, risible Humanité, Et souvent, comme toi, se parfumant de myrrhe, Mêle son ironie à ton insanité ! "
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Andy Hellend

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Mar 18 Juin - 23:00




So just let me be myselfl

Simon & Andy


Elle s’est envolée l’Andy déterminée, obsédée par ce désir d'en apprendre encore et toujours plus sur la condition humaine; celle que personne ne peut ébranler, la voilà fragile et corrompue. Sa tête chavire. A peine se retire-t-elle de cette délicieuse tentation, qu’elle doit aussitôt se contenir férocement pour ne pas réitérer l’expérience qui lui mord la lèvre comme un désir manqué. Un goût musqué de soir d’été. Citron et romarin. Une douce chaleur démunit l’âme de la belle, lui confisque ses dernières illusions de sagesse impure. Son palpitant tambourine et ce son elle prend enfin le temps d'en savourer chaque sonorité. Le monde chronométré qu’elle s’est confectionnée s’affaisse inéluctablement comme un vulgaire château de cartes. Elle ne doit pas LE laisser entrer dans sa pièce capitonnée de misère et d’incertitudes grandissantes. Un tel divertissement, ce n’est pas pour elle, plus maintenant qu’elle est devenue une créature de la nuit. S’enfermer dans une tour d’ivoire pour ne blesser aucun être cher, réincarner Raiponce. Car elle sait qu'elle n'est pas capable d'offrir à une personne ne serait-ce qu'une bribe d'amour. Elle en est incapable. Ne pas le blesser, tu ne dois pas. Mais si ce n’est toi, c’est lui qui te croquera toute crue quand tu auras le dos tourné. Il a déjà posé ses ombres sur toi. Tu es sa proie, Andy, méfie-toi…Il te tend la main, se dévoile comme jamais, tu aimes qu’il ravale son orgueil pour s’ouvrir à toi. Ce soir il t’appartient, mais demain à l’aube ? Redeviendra-t-il cette bête sanguinaire rongée par ses penchant douteux, hanté par ses fantômes ?

Elle ne s'en soucis guerre au final. Cette main sur son cou, ce souffle dans son dos. Le souvenir saigne, elle voit le noir insondable, elle entend son cœur cogner dans sa poitrine puis résonner dans ses tympans. Le corps de leur victime tout juste achevée menaçant de s'écrouler sur le sol déjà inondé d'un rouge carmin. Rouge comme le désir. Peut-être même celui qu'elle éprouve pour lui. Laisser tomber les barrières, si barrières il y a. Elle ne s'est jamais demandée si un jour elle pourrait aller plus loin avec un homme, une femme, qu'un simple coup de temps en temps. Jamais. Mais l'homme aux cheveux platines chamboule tout avec cette expérience des plus particulière. Sa voix caresse avec une certaine intensité sa peau. Baudelaire. Son maitre. A lui. A elle. Rien n'est plus beau que ce moment offert dans la beauté du langage. Elle apprécie le chemin que prennent ses doigts sur ses lèvres. Ne le lâche pas du regard. Plongeant dans le bleu de ses yeux avec une envie dévorante. Une envie de vivre. Inépuisable puits de sottise et de fautes ! De l'antique douleur éternel alambic ! A travers le treillis recourbé de tes côtes. Je vois, errant encor, l'insatiable aspic. Pour dire vrai, je crains que ta coquetterie. Ne trouve pas un prix digne de ses efforts ; Qui, de ces coeurs mortels, entend la raillerie ? Les charmes de l'horreur n'enivrent que les forts ! chuchote la belle contre sa peau laiteuse.

Que se passe t-il après la chute ? Est-ce si facile de se relever ? Et pourquoi tu continues à avancer comme ça ? Qu’est-ce qui te permet de te lever chaque matin ? Tant de questions qu'elle se pose. Tant de question qui disparaissent sous les mains et les baisers du garde rouge. Elle oublie tout. Absolument tout. Si ce n'est ce moment. Leur moment. Elle fait preuve d'une douceur qu'elle ne se connait pas. Dans ce genre d'instant, la reapers peut faire preuve d'une étonnante sensualité malgré ses traits figés. Pourtant ce soir, dans cet entrepôt, son visage a beau n'exprimer aucune émotion, ses yeux trahissent son âme. Celle qui se joint au fil des secondes à celle de Simon. Ses mains caresses, effleurent ce corps aux muscles dessinés. Ses lippes goutent, ces lèvres qui doivent faire tant rêver. Ou qui doivent en effrayer plus d'une. Elle n'ignore pas que le serpent n'est probablement pas si doux avec ses partenaires habituellement. En a-t-il déjà eut une dont le regard n'est pas suppliant ? Elle ne le sait pas. Elle s'en fiche bien, encore une fois.

Son regard croise le sien le temps d'une seconde alors qu'elle le voit se mordiller les lèvres. Une seconde lui suffit pour venir s'emparer à nouveau des lèvres de la poupée assassine et elle ne cherche pas à le repousser. Sentant son coeur battre au même rythme que le siens. Elle répond sans ménagement à ce baiser tant recherché. Sa langue joue sensuellement avec celle du serpent. Ondule. Caresse. Jusqu'à ce qu'avec une facilité folle il la soulève. Simon a beau avoir des airs d'ange, voir de poupon, elle ne peut nier qu'il est taillé comme une statut grecque. Enserrant son cou elle se laisse porter par son partenaire qui à présent butine tendrement son cou. Soupire qui s'échappe doucement de ses lèvres alors qu'il la dépose sur l'étal. Elle penche légèrement la tête de côté, laissant ses cheveux dégringoler sur ses épaules en une cascade obscure. S'humecte les lèvres en sentant sa bouche s'accaparer sa peau. Ses dents la mordiller. Ses mains passer sous son haut pour parcourir son épiderme. Alors montre moi. Laisse moi entrer dans ton monde. Partage avec moi tes émotions et surtout laisse moi les ressentir... Laisse moi ressentir... souffle-t-elle contre sa peau.

Ses doigts fins continuent à laisser des marques d'un rouge vifs sur lui, contrastant avec la blancheur de sa peau. Lui. Homme de la nuit. Astre lunaire qui l'englobe sans ménagement. Elle descend doucement ses mains sur son ventre. Sent sous ses doigts se dessiner ses abdos. Rêve de pouvoir les effleurer de ses lèvres. Griffe légèrement son bas ventre avec sensualité. Toujours. Son corps fiévreux réclamant le sien. Son âme se mêlant à la sienne. Sous souffle se mélangeant au sien. Fini l'étape du meurtre. Fini la sauvagerie. L'expérience a prit une tout autre tournure, plus sensuelle, plus intense. Montre moi, ce que c'est de se sentir complet... dit-elle avant de capturer à nouveau ses lèvres et de détacher le bouton de son jeans. Les dés sont jetés. Le jeu est lancé.



by tris
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Lun 29 Juil - 13:04

 So just let me be myself
“Lecteur, as-tu quelquefois respiré Avec ivresse et lente gourmandise Ce grain d'encens qui remplit une église, Ou d'un sachet le musc invétéré ?”

Après la mort, l’ivresse. La luxure de deux corps attirés, enivrés par un même désir murmuré. Simon ne pense plus à la victime. Il ne porte plus son attention sur sa silhouette ballante, teintée de rouge, propulsée dans un sommeil profond. Non. Son gibier n’a plus aucun attrait. Il n’est que le fruit du passé. Son regard bleuté se plonge dans celui de sa belle et son jeu est tout autre désormais, tant il est absorbé par sa beauté mordante, froide tel un tableau dont il veut aspirer le moindre de ses secrets. Sa voix l’emmène, le propulse doucement, lentement dans un plaisir inégalé. Il ne peut qu’apprécier, frémir, jouir sous ses mots susurrés, d’un poète adulé. Il aime l’entendre le réciter. Oui. Andy l'enivre de curiosité et attise en lui un tout autre appétit. Bien différent de ses victimes passées. Ses lèvres s’adonnent à la caresser. Sa langue vint lentement humer son parfum exquis, aspirant sa peau comme pour la marquer. Son souffle se joint au sien et il chuchote, déclare à son tour en des paroles mesurées, si finement choisi et appréciées :
- Viens-tu du ciel profond ou sors-tu de l'abîme, Ô Beauté ! ton regard, infernal et divin, Verse confusément le bienfait et le crime, Et l'on peut pour cela te comparer au vin.

“Charme profond, magique, dont nous grise Dans le présent le passé restauré ! Ainsi l'amant sur un corps adoré Du souvenir cueille la fleur exquise.”


Atmosphère changeante, contrastant avec l’obscurité environnante. Sur cet étal abandonné, les caresses prennent en intensité. Les baisers deviennent plus enfiévrés. Leurs coeurs enflammés battent à l’unisson et les promesses sont murmurées, d’une leçon bien différente de celle passée. Le serpent sent les mains de son invitée parcourir son torse. Il sent sa chaleur sous sa froideur. Il sent ce liquide carmin colorer sa blancheur et cela suscite en lui de doux frissons. Un sourire traverse ses lèvres, étirent ses traits angélique en une expression sauvage et animale. Andy lui donne l’accès, la permission d’aller plus loin, répondant à ses frictions sans hésitation en un ultime baiser endiablé.
- “Tu contiens dans ton oeil le couchant et l'aurore ; Tu répands des parfums comme un soir orageux ; Tes baisers sont un philtre et ta bouche une amphore Qui font le héros lâche et l'enfant courageux.” Oui je te montrerai, ici et maintenant.

Que c’est bon. De ne pas avoir à se cacher. De ne pas cette fois manipuler pour avoir le désir escompté. Que c’est agréable d’être soi-même, de s’adonner sans tromper à ce qui la toujours enivré. Fait de lui ce qu’il est sans l’once d’une culpabilité. Sa bouche se mouve au rythme de la sienne. Un grognement s’échappe de la barrière de ses chairs tandis qu’elle s’adonne à détacher le bouton de son jean, à briser les dernières barrières dressées entre leurs deux âmes solidement liées désormais.
- Je te donne la promesse, ma belle, de t'emmener plus encore sur mon chemin. Telle la présence d’une rose à mes côtés.

Telle une muse dont il ne peut se lasser. Telle une partenaire fidèle sur les aspects somptueux et dangereux d’une existence souhaitée. Tout en murmurant ses mots, Simon prend son visage en coupe. Il ancre son regard au sien. Une lueur fébrile traverse ses iris et il l’embrasse, à nouveau. Il laisse sa langue glisser dans sa cavité pour l'entraîner dans une unième danse enfiévrée. Puis son front se colle contre le sien. Ses gestes se font calculés, mesurés, millimétrés, dans une extrême douceur que peu jusqu’alors, n’a eu la chance de connaître par le passé.
- Ma Lyre. Ma Déesse. Mon inspiratrice.

“De ses cheveux élastiques et lourds, Vivant sachet, encensoir de l'alcôve, Une senteur montait, sauvage et fauve,”

Le silence se forme sous une mélodie séductrice. Après avoir enlevé le haut de sa partenaire, le jetant plus loin à même la terre, le serpent se met en quête de son corps fraîchement nouveau. De la saveur de sa peau. Laissant ses bras, lentement, la basculer en arrière, il la dévore de ses iris glacés, perlés par une lueur attrayante, persuasive. Il s’évertue à parcourir chaque centimètre de cette silhouette tant adulée, laissant des marques violacées de ci-de là comme une preuve laissée. Comme une façon de la démarquer de toutes ces victimes brisées. Il prend son temps. Le temps pour elle de ressentir. Pour lui, d’apprécier et de lui apprendre. Il prend son temps oui et joue de sa langue comme une plume partant à la conquête d’une nouvelle terre à conquérir.

Fini les cris de souffrance. Place à la jouissance. A l’union de deux corps dans cette couleur sang, limpide qui les transporte encore. Les secondes, les minutes défilent, lentement, doucement. Des baisers volés sur ses omoplates. Sur son cou. Sur ses bras, son ventre. Une main qui s’adonne entièrement au plaisir du touché telle l’écriture fine d’un parchemin. Alors que cette dernière glisse et caresse suavement le tissu d’un jean encore présent, sa voix effleure de plus belle le silence, allant à enlever suavement la bretelle de son soutien gorge avec ses dents :
- Tu marches sur des morts, Beauté, dont tu te moques ; De tes bijoux l'Horreur n'est pas le moins charmant, Et le Meurtre, parmi tes plus chères breloques, Sur ton ventre orgueilleux danse amoureusement. Soit ma Nymphe Andy. Je te protégerai et t'apprendrais jusqu'à ma mort.

“Et des habits, mousseline ou velours, Tout imprégnés de sa jeunesse pure, Se dégageait un parfum de fourrure.”
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Andy Hellend

Andy Hellend
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Lun 29 Juil - 22:26




So just let me be myselfl

Simon & Andy


La puissance des mots est une chose qui a toujours fasciné Andy. Pendant fort longtemps elle ne les comprenait pas. Elle se demandait pourquoi ils avaient autant d’impact sur les gens. Après tôt ce n’était que des mots. Un alignement de lettres et de syllabes toutes plus insignifiantes les unes que les autres. Elle ne comprenait pas la subtilité. Elle les trouvait tous banales car dans le fond ils n’avaient aucun sens. Prenez le mot "papillon", par exemple. Et si, un jour, quelqu'un décidait que le mot "papillon" était une injure ? Les gens se mettraient alors à l'utiliser comme une insulte ou un qualificatif péjoratif. Le mot en lui-même ne signifie rien du tout. C’est l'image négative que les gens associent à ces termes qui en fait des injures. Si on continuait d'utiliser le mot "papillon" dans ce sens, les gens finiraient par arrêter d'y prêter attention. La notion de gêne s'évanouirait et ils deviendraient un mot comme les autres. C'est la même chose pour tous les prétendus gros mots. Si on s'en servait tout le temps, ils perdraient de leur valeur. Alors non, elle n’arrivait pas à comprendre les amoureux des mots et ces intellectuels qui les chérissaient tant. Elle en était tout bonnement incapable. Jusqu’à la poésie. Jusqu’à Baudelaire et son incroyable capacité à décrire la mort. La mort qui la fascine. La mort qu’elle ne connait que trop bien. Et c’est ainsi qu’elle comprit à quel point les mots sont importants.

Comme ils sont importants à ce moment précis. Faisant la différence. Pencher la balance alors que Simon parcourt son corps de ses doigts. Elle ferme les yeux juste un instant. Le temps de sentir ses lèvres qui la caresse. Sa langue qui la goute. Quelle étrange sensation que de se retrouver dans les bras de Simon. Quelle délicieuse découverte de se sentir vivante sous ses mains qui ont tant arrachées la vie. Doux paradoxe qui la ferait sourire si elle savait comment faire. Elle n’est malheureusement pas douée pour faire marcher ses zygomatiques. Alors c’est un soupire d’aise qui franchit la barrière de ses lèvres. Les émotions qui se déchaînent elle apprend tout simplement à les reconnaître. Son visage de porcelaine n’exprimant rien. Pas de contentement. Pas d’envie. Pas de plaisir. Mais les mots ne trompent pas. Elle frissonne sans même sans rendre compte lorsque Simon prend la suite de la tirade qu’elle s’évertue à susurrer au creux de son oreille. De ses doigts elle marque sa peau. Caresse pour caresse. Baiser pour baiser. C’est un feu qu’ils attisent l’un l’autre.

L'éphémère ébloui vole vers toi, chandelle, Crépite, flambe et dit : Bénissons ce flambeau ! L'amoureux pantelant incliné sur sa belle A l'air d'un moribond caressant son tombeau. Que tu viennes du ciel ou de l'enfer, qu'importe, Ô Beauté ! monstre énorme, effrayant, ingénu ! Si ton oeil, ton souris, ton pied, m'ouvrent la porte D'un Infini que j'aime et n'ai jamais connu ?chuchote-t-elle sur l'hymne à la beauté. Le complétant en tout point. Une danse frivole. Une danse enivrante et qui à chaque pas la fait un peu plus sombrer. Tomber pour le prince de la nuit. L'astre lunaire qui caresse sa peau ne le rend que plus beau. Plus mystique. Plus irréel. Elle se perd dans son baiser. Gout amer. Gout sucré. Elle se perd dans ses caresse. Dans sa langue qui cherche à la découvrir un peu plus. Fiévreusement. Presque amoureusement. Ses mains viennent prendre le visage de la poupée aux cheveux sombre en coupe. Il la sonde une énième fois et dans les yeux d'Andy passe une nouvelle lueur. Un nouveau signe de vie. Il répare de ses baisers la petite marionnette inexpressive qu'elle est. Lui murmure avec douceur des mots qu'elle n'a jamais entendue. La beauté du langage.

Lorsqu'il la fait basculée un fin soupire s'échappe de ses lèvres. Son corps lui est offert en partie. Elle scrute les tracés carmins laissé par ses doigts. Une peinture plus qu'attrayante qui se dépeins sous ses yeux. La beauté de l'expression de ses sentiments. Les battements de son coeur qui s'accrochent aux siens. Leurs âmes qui se cherchent afin de ne former qu'une seule et même entité. Ils sont beaux à leur manière. Il prend le temps. Elle savoure le moment comme jamais auparavant. De Satan ou de Dieu, qu'importe ? Ange ou Sirène, Qu'importe, si tu rends, - fée aux yeux de velours, Rythme, parfum, lueur, ô mon unique reine ! - L'univers moins hideux et les instants moins lourds ...sa voix tremble légèrement. Elle n'est pourtant pas plus expressive qu'à l'habitude mais elle sait que Simon remarque chacun des changements qui s'opèrent en elle. Le serpent coince la brettelle de son soutien-gorge entre ses dents, alors que les doigts d'Andy jouent doucement dans ses cheveux. Sa main sur le tissus de son jeans qui demande l'autorisation. Sur sa peau, des marques violacées en rien comparable avec une quelconque violence. Bien au contraire. Il est doux. Sensuel. Consciencieux avec la reaper.

Doucement elle humecte ses lèvres en allant déboutonner son propre pantalon. Elle prend son temps, laissant soin à celui qu'elle aime appeler ami de le faire glisser le long de ses cuisses quand bon lui semblera. Regard qui s'accroche à nouveau au sien. Si beau. Si bleu. Si contraire au sien. Je te suivrais jusqu'au bout Simon... laisse-t-elle échapper. Elle lui appartient. Ce soir et à jamais. Doucement elle caresse sa tempe, un peu moins mécaniquement qu'auparavant. L'embrasse à nouveau avec plus de légèreté. Ses lèvres effleurant les siennes. Jouant avec lui un court instant. Apprivoisant son corps contre lequel elle se mouve; séductrice. Pas de masque avec moi... Je te veux tel que tu es...dit-elle en enroulant les jambes autour de lui. La sincérité au fond des yeux. Elle ne sait pas mentir. Le garde le sait et dans une dernière caresse, si peu expressive, à sa manière, sans s'en rendre compte, elle lui fait une promesse.



by tris
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Jeu 22 Aoû - 10:17

So just let me be myself
“Avec ses vêtements ondoyants et nacrés, Même quand elle marche on croirait qu'elle danse, Comme ces longs serpents que les jongleurs sacrés Au bout de leurs bâtons agitent en cadence.”

Douceur. Caresses enivrantes dans cette atmosphère pesante. Baisers enfiévrés. Poésies murmurées entre ces murs délabrés. Magnifique contraste. Entre l’union de deux corps. Entre deux âmes trouvés et la mort qui a sévit au loin, sur cette chaise ensanglantée. Opposition entre le plaisir de la vie et l’atrocité du condamné. Disparité entre la luxure et le plaisir meurtrier.

Les lèvres de Simon glisse et parcourt le corps svelte de sa muse tant désiré. Il prend son temps. Le temps de la dessiner, d’apprécier son goût et sa couleur comme un peintre avec l’une de ses plus belles oeuvres. Il ne tient pas à la violer. Il ne tient pas à la souiller. Il tient à faire d’elle, sa Nymphe, sa déesse, sa lyre et sa voix glisse telle une plume en une promesse murmurée. Tous ses mouvements, ses baisers sont parfaitement calculés, mesurés. Ses dents jouent avec sa bretelle et son souffle danse, à mesure que cette dernière tombe sur son épaule dénudée.

“Comme le sable morne et l'azur des déserts, Insensibles tous deux à l'humaine souffrance, Comme les longs réseaux de la houle des mers, Elle se développe avec indifférence.”

Douceur après les hurlements déchirés. L'amusement et le plaisir acquis dans ce cours improvisé. Le serpent sent les doigts de la belle jouer doucement dans ses cheveux et cette sensation lui procure un frisson. Un frisson d'extase mêlé par un désir intensifié. Un rictus étire ses traits. Tout en la surplombant à nouveau, ses iris viennent à s'ancrer dans les siens et il sourit. Oui. Il sourit. Visage d'ange et romantique dans sa danse langoureuse et impétueuse avec le diable. Il observe chaque mouvement de son invitée. Chaque changement, même infime, presque inexistant mais présent, dans son souffle légèrement saccadé.

Ses mots tintent magnifiquement à ses oreilles. Il en apprécie son chant, sa chaleur. Il en apprécie sa beauté et se laisse aller à ce nouveau baiser, continuant ses gestes avec finesse et suavité en faisant glisser ce pantalon offert à ses caresses étudiées.
Et je te veux telle que tu es. “À la très chère, à la très belle Qui remplit mon coeur de clarté, À l'ange, à l'idole immortelle, Salut en l'immortalité !”

“Ses yeux polis sont faits de minéraux charmants, Et dans cette nature étrange et symbolique Où l'ange inviolé se mêle au sphinx antique,”

Contact de plus en plus recherché. Progressif. Andy enroule ses jambes autour de sa taille et le serpent se colle un peu plus à son corps parfait. A leurs côtés, le temps défile, lentement, suavement dans ce bal nouveau. Les baisers se font avec plus d’intensité et Simon parcours de ses lèvres pleines, chaque parcelle de cette silhouette qui lui est sienne désormais.
- “Elle se répand dans ma vie Comme un air imprégné de sel, Et dans mon âme inassouvie Verse le goût de l'éternel.” Oui, je te veux aussi telle que tu es. Andy.

Telle une plume, il embrasse ses épaules, la dénude avec virtuosité. Tel un pinceau, ses croissants de chairs roulent, serpentent sa peau et ce moment prend en profondeur à chaque baiser volé.

“Où tout n'est qu'or, acier, lumière et diamants, Resplendit à jamais, comme un astre inutile, La froide majesté de la femme stérile.”

Sur cet étal abandonné, leurs corps se mouvent, se cherchent, s’apprennent. Sur cet étal abandonné, un pacte solennel et unique y est murmuré. Corps nus. Respirations saccadées. Bal enfiévré où le serpent s’unit à sa Nymphe dans une danse endiablée. Ses mains viennent à enserrer ses poignets pour les mettre au dessus de sa tête. Non. Pas de violence. Juste une douceur parfaitement réfléchi, étudié. Un sourire vient à étirer ses traits et ses yeux, de plus belle, se posent, transpercent, les siens aussi brillant de suavité. D’habitude, il ne demande pas l’autorisation. D’habitude, le serpent vit à sa guise et tourmente le corps fébrile et froid de ses victimes choisies. Mais pas aujourd’hui, non. Pas en cette alliance fraîchement créé et privilégiée. Il veut lui procurer des émotions jamais inégalée. Il veut lui apprendre le tumulte et la puissance des jouissances humaines sous chaque aspect imaginés. Tout en se positionnant entre ses jambes écartés, ses iris brillent d’une certaine lueur. Enjôleuse et fascinatrice. Et sa voix, à nouveau, glisse d’une certaine sensualité dangereuse et dévastatrice :
- “Comment, amour incorruptible, T'exprimer avec vérité ? Grain de musc qui gis, invisible, Au fond de mon éternité !” A nous et à tout ce qu’on peut accomplir ensemble désormais.
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Andy Hellend

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Sam 28 Sep - 21:49




So just let me be myselfl

Simon & Andy


La petite brune a l'habitude d'être seule. Elle a de toutes façons toujours préféré la solitude. Beaucoup de personne en ont peur alors qu’elle ; elle la recherche. Quand on est seul on peut faire beaucoup plus de chose que quand on est plusieurs. On peut aller où bon nous semble, faire ce que l'on veut, dans le monde que l'on veut. Rien qu'avec le pouvoir de l'esprit et des rêves. Tout le monde dit de l’assassin qu’elle est une solitaire, une sauvage, mais Andy n’est tout bonnement pas d'accord, elle voit les choses autrement, elle se définie juste comme une rêveuse. Elle na peut-être pas bien compris le sens du mot rêve. Après tout la brunette a du mal à saisir les nuances de ces mots qui définissent ce que l’on est.  Mais elle aime se plonger dans les songes. Elle trouve que de là-bas la vision du monde n'est plus la même. De là-bas tous nos souhaits peuvent se réaliser, il suffit juste d'y penser très fort. Elle y pense d’ailleurs à ce qu’elle aurait pu être si elle avait été « normale ». Si on pouvait la ranger dans un case sociale comme on le ferait avec n’importe qui. Mais les possibilités sont infinies et au final, And reste seulement Andy. La petite poupée assassine au visage de cire. Simplement Andy. Oui.

Et pourtant pour la première fois de sa vie elle ressent quelque chose. Là ; sur cet établi. Dans les bras de celui que beaucoup considèrent comme un monstre. Sous les lèvres du cauchemar de ses dames qui pourtant la caresse avec une douceur qu’elle ne connait pas. Tout ça, c’est nouveau pour elle. Andy a beau avoir eu des aventures avec nombres d’hommes et de femmes, personne n’a su faire battre son cœur comme Simon le fait à présent. Elle ferme les yeux, se délecte des mains qui la parcoure. Un battement. Encore. Elle entend à travers chacun de ses gestes, ce cœur qui s’est trop tût. Trop longtemps. Et l’écho de ce son qu’elle découvre lui parait merveilleux. Alors elle se concentre sur celui-ci. Sur la sensation que cela lui procure et si elle savait comment faire, elle sourirait probablement. En attendant ce n’est rien que des soupirs qui franchissent la barrière de ses lèvres. Des poèmes qu’elle murmure au creux de son oreilles. Des baisers qu’elle lui offre avec une sensualité don elle sait jouer. Son corps réagit, sa tête décrypte, c’est ainsi qu’elle fonctionne.

Elle lui souffle tout en enroulant ses jambes autour de celui qu’on appelle serpent… Qu’on appelle Satan… Qu’on appelle Simon… Qu’elle le veut tel qu’il est. Pas de masque. Pas avec Andy. Pourquoi en aurait-il besoin ? Elle qui ne comprend pas le bien. Elle qui ne comprend pas le mal. Elle le veut lui. Juste lui. Il ne lui fait pas peur. Simon est doux avec elle. Simon ne lui veut pas de mal. Et si c’était le cas ? Elle est aussi redoutable que lui. Aussi impitoyable que lui. Joli coup du sort que de réunir deux êtres tels qu’eux. Rien ne la choque. Elle pourrait le suivre dans ses envies les plus obscures, elle trouverai ça beau. Beau car Simon est la personne la plus intense qu’elle connaisse. De son corps nu elle découvre chaque courbe. Sous ses doigts fins, encore tachés du sang de la blonde qui gît non loin d’eux, elle sent ses muscles bien dessinés rouler lorsqu’il la surplombe. Iris qui s’accroche l’un à l’autre. Le bleu de ses yeux la transcende. A-t-on déjà vu un si beau bleu sur terre ? Elle en doute.

Chuchotement qui glisse sur elle. La fait frissonner lorsque sa voix la berce une nouvelle fois de ces mots qu’elle reconnait. Amoureuse de la poésie. Des mots. Elle profite de ces vers qu’il récite luxurieusement. Ses mains viennent à s'emparer des poignets d’Andy alors qu’elle se noie dans ce bain d’émotions qu’elle découvre pour la plupart pour la première fois. Alors il se glisse à nouveau entre ses cuisses, lui adresse ce regard qu’elle ne connait que trop bien. Les yeux noisette de la brune s’illuminent alors qu’elle hoche la tête. Lui donne son autorisation pour la faire sienne. Elle aimerait répondre à ce sourire qu’il lui offre mais ses zygomatiques ne savent pas comment fonctionner, alors elle se contente de caresser doucement ses lèvres du pouce. Elle profite de cette douceur qui l’embarque vers un autre monde alors qu’entre ses cuisses le plaisir s’empare d’elle comme jamais elle ne l’a connu. Elle soupire. Ondule doucement au rythme de ses mouvements de hanches tous plus délicieux les uns que les autres et enfin la belle chuchote à son oreille. A nous… A eux. A lui. A elle. Et aux tambourinements qui prennent vie dans sa poitrine.



by tris
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Mar 12 Nov - 15:23

So just let me be myself
“Quand Don Juan descendit vers l'onde souterraine Et lorsqu'il eut donné son obole à Charon, Un sombre mendiant, l’œil fier comme Antisthène, D'un bras vengeur et fort saisit chaque aviron.”

Oui. Plaisir dans cette atmosphère sanglante, dévorante. D'un cadavre gisant sur son peloton d'exécution. D'une scène de crime choisie et désiré. D'un professeur à sa muse. De deux amants trouvés et recherchés. Luxure et poésie dans cette ambiance de mort, d'une peinture d'une réelle beauté. Pour ces deux âmes emmêlées, embrasés.

Le serpent n'a de yeux que pour Andy et il le fait savoir dans chacun de ses baisers. Dans chacun de ses gestes. Dans chacun de ses mots murmurés, susurres. De cette si belle poésie qui la toujours enivre, transporté, suivi dans chacun de ses crimes, de ses viols, de son étroite rapport avec la mort. Cette mort qu'il trouve si belle, si intense et désirable lorsqu'elle est infligée. Mais là. C'est différent. Le plaisir est différent. Ses caresses sont mesurées et ne subsistent aucune violence. Aucun désir de la briser. Ses mains coulent et glissent sur son corps comme une plume sur du papier. Il veut la dessiner. Il veut la posséder mais pas de la manière habituelle. Pas de la manière infligée. Ses iris bleutés la transpercent et son regard se fait fiévreux, séducteur et enjôleur tandis qu'il se place entre ses jambes. Demande l'accès à cette union souhaitée. Oui. Le plaisir est différent. Il est plus symbolique. Plus beau encore. Moins éphémère. Un léger sourire traverse la barrière de ses chairs et l'accord est donné. Serpent et sirène se lient à jamais. Oui. Beauté et sensualité dans cette atmosphère mortelle. Dans cet entrepôt où le diable et sa compagne y sont entré.

“Montrant leurs seins pendants et leurs robes ouvertes, Des femmes se tordaient sous le noir firmament, Et, comme un grand troupeau de victimes offertes, Derrière lui traînaient un long mugissement.”

mes trouvées. Gémissements murmurés, susurres. La chaleur les enivre. La chaleur les transperce à chaque mouvement émis. A chaque danse endiablée. Contact établis. Caresses devenant plus intenses, plus intimes au fur et à mesure du temps passé. Traits déformés par le plaisir donné. Voix qui s'entremêlent dans une harmonie parfaite. Dans une mélodie suave tintant merveilleusement à leurs oreilles.
- Ma muse. Mon âme contraire. Ma douce étoilée.

Vérité prononcée. Poésie échangée. Douceur partagée. Étrangeté dans son esprit maléfique, percé et dévoré par les éclats du mal. Par le diable et le désir meurtrier. Jouissance de ce lien échangé, entre le professeur et sa disciple. Frisson donné à ce chuchotements délicieux porté à son oreille. A ce vent de sensualité. A cette promesse susurre d'une dangerosité presque parfaite. D'un duo nouvellement créé.
- A nous et à jamais.

A eux, oui. A eux que rien ni personne ne pourra arrêter. Dénudés de tout mensonge et faux semblant. Dénudés de tout secret. Simon accentue ses coups de bassins et ses mains enlacent ceux de sa déesse pour les placer au dessus de sa tête. Son regard bleuté la transperce et ses lèvres viennent happer les siennes si belles. Si pulpeuses. Si unique à son être. Le temps s'arrête. Le temps s'écoule. Secondes et minutes s'entremêlent et plus rien autour n'a d'importance sinon l'acte donné. Seuls leurs corps se mouvent, ondulent, dans cette lumière devenue précaire, quasi-inexistante. D'une nuit qui prend fin, laissant la lune s'affaisser.

“Frissonnant sous son deuil, la chaste et maigre Elvire, Près de l'époux perfide et qui fut son amant, Semblait lui réclamer un suprême sourire Où brillât la douceur de son premier serment. “

La jouissance est à son apogée alors qu'une douce braise entrave son bas-ventre, le fait trembler. Le serpent pousse un ultime râle de plaisir et sa semence marque ce corps parfait, imbibé, choisi pour un lien désormais scellé. Sa respiration est hachée et son propre corps bascule sur l'établi. Se place aux côtés de sa muse pour un repos mérité. Sa poitrine se bombe à chaque souffle porté et sa main vient entourer la silhouette dénudée de sa déesse, pour une énième caresse glissé.

Silence d'une réelle beauté. Instant de douceur après la violence frappée. Après l'union de leur deux corps en une promesse susurrée. Quant enfin, le serpent se redresse, sa main vient à attraper le paquet de cigarette dans le doublon de sa veste et il en tend une à Andy. Prend soin de l'allumer. Ses yeux bleutés s'ancrent dans les siens et son ton rauque chante à ses oreilles, en une mélodie parfaite, presque angélique :
- Cette soirée n'a d'égale que ta beauté. Tu es à moi et je suis à toi désormais.

“Tout droit dans son armure, un grand homme de pierre Se tenait à la barre et coupait le flot noir, Mais le calme héros, courbé sur sa rapière, Regardait le sillage et ne daignait rien voir “
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