Ivanov n'a jamais eut de pouvoir au sens capacités hors du commun. Ce n'est qu'un homme, ni plus ni moins, ayant acquis des capacités propre à son humanité, mais aucune spécifique le mettant parmi ces gens qu'il hait tant.

◊ Pseudo :  Nîniel ◊ Age : 24 ans ◊ Pays : La bretagne, car oui nous sommes un pays ◊ Inventé, Scénario, Marvel : Un personnage secondaire Marvel. ◊ Je souhaite être parrainé.e : non ◊ J'ai découvert le forum grâce : À vrai dire, je ne sais plus ◊ Multicompte : oui, la miss Kobik ◊ Un dernier mot : Je vous aime les gens, j'adore votre communauté

Anton Ivanov, il ne fallait pas être un génie pour savoir que cet homme était Russe. Son nom, son accent, son air de dur à cuir et son long manteau en cuire. Tout chez lui transpire la Russie qui la vue naître et l'a vu vivre, et l'a vu mener son combat. Son père était d'origine russe, et il en était certainement de même pour son grand-père et le reste de ses ancêtres. Les Ivanov ont connu la Guerre Froide. Anton est né durant celle-ci, connaissant la chute de l'URSS durant ses jeunes années. Il a vécu sous cette idéologie qui l'a formé pour être celui qu'il est aujourd'hui.

Son père était un travailleur, au sein d'une plate-forme pétrolière et il travaillait dure afin d'apporter ce minimum requis pour la famille. Le jeune Ivanov l'admirait pour cela. Cet homme était celui qui lui avait appris que le moindre petit travail offrait cette satisfaction d'avoir fait les choses soit même. Persévérer, bien que cela n'apportait souvent pas grand chose. L'argent et le pouvoir se devaient d'être gagné et plus tard Anton serait celui qui prendrait le relais. Il n'avait ni frère ni sœur pouvant l'épauler, le seul Ivanov à continuer de faire valoir cette valeur. Un petit garçon fier de ce que faisait son paternel et ne lui reprochant jamais de ne pas pouvoir les faire vivre dans le luxe et la richesse. L'industrie pétrolière avait beau rapporter beaucoup à l'économie, cela n'apportait rien aux petits travailleurs accomplissant le gros du travail. Cela, le jeune l'avait bien compris et il ne pouvait qu'admirer la force de son père pour continuer ainsi. Du moins, pensait-il que son père était cet homme refusant la facilité.

La désillusion n'en fut que plus grande durant son adolescence, alors que le fils vécu les acte de son père comme une trahison. Le travailleur n'avait pourtant pas fait grand chose et, au contraire, il avait cédé à la facilité et s'était rabaissé. Il ne méritait plus la reconnaissance d'Anton, le jeune Russe n'avait plus d'admiration pour celui qui l'élevait et lui inculquait ses valeurs. La plate-forme avait été rachetée par un jeune de la ville voisine, un type avec une petite dizaine d'années de plus que le fils, mais un jeune qui ne connaîtra jamais la satisfaction d'avoir gagné son pain. Le père d'Ivanov avait rampé aux pieds de ce jeune héritier dont toute la fortune résidait dans le business de son père. De l'argent légué ayant fait rêvé le travailleur, devenu lèche-botte auprès de l'acquéreur. L'espoir de gagner plus, mais en faisant cela, il perdait la loyauté de son enfant. Anton ne considérait plus son père comme digne de sa reconnaissance, ce n'était plus qu'un tas d'immondices à ses yeux.

Il en avait quitté le petit domaine familial. La fierté russe disait-on, le refus pour lui de continuer de partager sa vie avec un tel lâche. Anton avait déjà un fort caractère et, peu après, alors qu'il avait l'âge de faire ses armes, ce fut le SVR qu'il rejoignit. Il faisait ses preuves, gagnait sa notoriété selon ses compétences et non un léchage de botte conventionnel. Il jetait à terre ses camarades agissant ainsi, gagnant vite cette aura de chef d'équipe. D'abord des jeunes recrues, puis de son unité. Le SVR, le service de renseignement extérieur de la Fédération Russe, c'était son terrain de jeu, alors qu'il y avait sa place. Un battant ne se laissant pas choir au sol, se relevant pour mieux contrecarrer son adversaire. Il était un bon élément pour l'agence et bien vite, son unité rapportait de bon résultat.

Ce fut durant ce temps parmi le SVR que Ivanov développa ses compétences. Si l'apprentissage des armes à feu était une obligation sine qua non de par l'importance de ces dernières, son arme de prédilection fut ces petits couteaux qui ne le quittent désormais plus. Bien plus discret, plus rapide et parfois plus mortel qu'une balle d'AKM, c'était l'élément le démarquant des autres. Il était aussi doué au combat, une force brute n'hésitant pas à aller au contact et sachant encaisser. Il faisait le malheur des plus faible recrues et le bonheur des plus coriaces. D'ailleurs, il s'entendait à merveille avec ses comparses. Les autres membres du SVR étaient sa famille, ceux qui, comme lui, ne se laissait pas attendrir par la facilité ou la lâcheté.

Ivanov devint alors le dirigeant de son unité. Localiser, frapper, récupérer, une tactique simple, efficace et qu'il menait bien souvent. Anton détestait revenir bredouille d'une mission, ce qu'il ne faisait d'ailleurs jamais. Le SVR refusait le moindre échec et il refusait d'en faire subir un à ses frères d'armes. Du moins, était-ce ainsi jusqu'au premier.

L’installation minière de Burkov, un endroit sous haute surveillance où il fut envoyé avec son unité afin de récupérer un objet. On ne lui avait pas dit grand chose quant à l'importance de celui-ci, mais il en avait suffisamment pour que l'unité d'Ivanov soit sur le pied de guerre. Ils sont arrivés de nuit, mais tout ne semblait pas se passer comme le Russe l'avait envisagé. Le garde devant surveillé l'entrée était à terre et il y avait eut ce gars, se proclamant de l'ONU et parlant d'une contamination biologique. Ça n'avait pris pour aucun d'entre eux, mais il était trop tard. L'objet leur avait filé sous le nez. Ivanov avait la rage et, pour assurer ses arrières, il avait embarqué ce type trop suspect à son goût. Il serait son sauf conduit auprès de ses supérieurs, mais cette mission allait de mal en pis lorsque des renforts vinrent aider l'otage. Anton n'en menait pas large alors que lui et ses hommes furent mis hors d'état de nuire et, après quelques heures, durent rentrer bredouille.

La sanction ne se fit pas attendre. Pour leur échecs, les hommes de l'unité d'Ivanov ne furent pas épargnés. Décevoir le SVR coûtait cher. Sans qu'il ne puisse rien faire, Anton perdit les siens, et échappa de justesse à sa propre sanction : interrogatoire, torture et exécution, voilà ce qui en coûta d'avoir laissé cet objet aux mains de cet inconnu. Le Russe en voulait personnellement à cet Américain qui, en récupérant la mission, lui avait tout prit. Car non seulement il avait perdu son unité, mais la seule mesure pour le sauver avait été de perdre sa place au SVR. L'affaire d'administrateurs véreux qui ne voulaient que de la réussite. Ainsi était le fonctionnement chez les Russes et Ivanov ne pouvait guère s'en plaindre. Il agissait en connaissance de cause et se savait chanceux d'avoir échappé à la même sanction que ses hommes.

Ce fut la fin de son temps au SVR pour Ivanov. Sa seule façon de survivre, était de se trouver une nouvelle vie. Pendant longtemps, et encore aujourd'hui, il en voulu à cet homme qui avait causé la perte de son unité. Tandis qu'il rejoignit l'industrialisation de la Russie, il mena durant des années des recherches afin de connaître l'identité de celui qu'il prenait pour responsable. Il devait savoir, il en avait besoin. Ainsi, il menait deux vies en parallèle, étant cet homme créant petit à petit une fortune et une réputation, se battant continuellement pour défendre ceux souhaitant le mérite gagné par le travail, et menant ses recherches afin de découvrir le Shield. Cette organisation américaine qui l'avait mis en échec, et ce nom : Coulson, l'homme qui lui avait échappé et pour qui ses hommes étaient morts.

Le Russe avait profité de cette période afin d'investir dans d'anciens équipements militaires. Il avait ainsi fait l'acquisition d'un ancien sous-marins, datant de l'URSS, et dont il s'en ferait, l'associant à la plateforme pétrolière de son père, une base. Un endroit où mener des opérations et où il se met à financer les Watchdogs dans leur lutte contre les inhumains. Ces êtres, eux, les mutants, ceux ayant pu avoir ce pouvoir sans n’avoir jamais rien fait pour. Ils représentaient ce que détestait le plus Ivanov en ce monde et c'est pourquoi il agissait sans aucun scrupule à leur rencontre.  

Un verre de Vodka, un oignon coupé, voilà donc comment se buvait cet alcool dans son pays. Ivanov ne le prenait jamais autrement, chose apprise dans ce bar où il se rendait régulièrement. Il l'avait même appris à la tenancière, une Italienne, plutôt sympa dont le surplus d'énergie lui changeait les idées. C'était le lieu de rendez-vous de ce Russe, lorsqu'il délaissait sa veste de la garde rouge pour une tenue bien moins reconnaissante.

Cette place, au sein de l'élite de Genosha, il l'avait mérité. Elle était sienne et il rendait honneur à ce poste par des résultats indiscutable. Ivanov détestait perdre et jamais il ne revenait bredouille de mission. Son passé en Russie lui avait donné un enseignement strict, l'importance des résultats et surtout la fameuse rigueur et discipline du « marche ou crève ». Sa nation mère lui avait aussi donné ce sale caractère que certains avaient mis à l’épreuve avant d'en perdre la droiture de leur nez. Ses preuves, il les avait faites et il fier de faire partie de cette élite que forme la Garde Rouge. En faisant partie de ces rares triés sur le volet, Anton prouvait que tout travail apportait ses fruits et voilà le sien. C'était une sorte de pied de nez à son père qu'il avait renié par le passé alors que celui-ci avait léché les bottes d'un béni par la société afin de gagner plus. Un comportement répugnant celui s'habillant désormais de rouge et portant l'insigne de la maison Magnus. Alors que son paternel vivait désormais dans les tréfonds de la Russie, lui était bien placé et savourait le mérite de ses efforts.

Ce bar restait assez récent dans les lieux où Ivanov menait ses habitudes. Un endroit découvert par hasard après une journée plus éprouvante que d'autre et où il avait fait taire son absence de conscience suite à une rafle. Il n'éprouvait guère de pitié ou de peine pour ceux arrêter par leurs soins. Être ennemi de Genosha était un choix et il était trop tard pour le regretter après être passé entre ses mains. Et pourtant, il n'était pas un natif de la nation insulaire, alors que ses origines étaient bien plus rustres et nordiques. Il avait passé une bonne partie de sa vie en Russie, faisant preuve d'ingéniosité informatique pour les services de sa patrie. Pour les autres pays, un pirate informatique leur donnant du fil à retordre. Étrangeté de cette vie, cette facilité avec l'informatique, alors que dans une autre, il fuyait toute nouveauté technologique.

Anton n'avait aucun scrupule à accomplir ses missions. Que ce soit lorsqu'il agissait pour le gouvernement Russe ou alors aujourd'hui pour Genosha, il a toujours eut cette force d'esprit l'empêchant de plier sous la moindre demande de pitié. C'est d'ailleurs ce qui fait l'appréciation de son travail, son refus de l'échec, voulant toujours un résultat, quitte à rester plus longtemps sur le terrain. Échouer n'est pas une possibilité dans son plan d'action et lorsque le résultat manque, il n'est que retardé selon lui. C'est un bourreau du travail qui en oublie parfois la vie sociale à côté, hors de ces sorties qu'il peut parfois avoir. Car Ivanov reste un bon vivant et il apprécie une bonne soirée avec un bon verre d'alcool et en bonne compagnie. Habillé de rouge la journée, il laisse tomber cet uniforme le soir, bien qu'il soit toujours prêt à intervenir en cas de besoin. Comme avec cette tempête ayant traversé l'île il y a peu.

Ton personnage est à présent recouvert d'une jolie couleur et aussi affublé d'un rang qui le suivra telle une ombre! Ainsi considéré comme un membre à part entière de l'Île, il est alors nécessaire de s'attarder sur quelques formalités pour que tout se passe au mieux pour ton personnage. Pour commencer, il sera utile de passer dans le sujet des recensements, afin de lister les pouvoirs attribués à ton personnage, ainsi que de nous informer de son métier et son lieu de résidence. Ensuite, pense à poster la fiche de liens de ton personnage afin de te dégoter des voisins, collègues, de rencontrer pépé dans la rue d'à côté, mais aussi peut-être de rencontrer l'amour de ta vie ou ton ennemi.e juré.e.

En cas de doutes, tu peux demander à avoir un parrain ou une marraine pour te guider lors de tes premiers pas sur Genosha. Si tu cherches un contexte particulier de RP, n'hésite pas à aller faire un tour dans les recherches de partenaires. Tu peux également créer des scénarii ou pré-liens si l'envie te titille, pour pimenter l'histoire de ton personnage. Et en dernier lieu, tu peux venir flooder avec nous dans la partie prévue à cet effet et n'hésites surtout pas à nous rejoindre sur la CB pour t'enjailler avec les autres prisonniers de l'illusion!