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Work hard, Play hard | Ft. Jay
✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦
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Mar 26 Nov - 22:19

La pluie. Une goutte après l’autre, elle tombe inlassablement sur le sol, sur tout ce qui s’y trouve. Elle touche les êtres vivants, et la planète entière. Son départ ? Les nuages. Son arrivée ? Ce monde, sur les pauvres humains, passant et continuant leurs chemins sur les rues des villes sans âmes et dont l’architecture résiste tant à cette larme d’eau qui continue à tomber depuis la nuit des temps, régulièrement. Son chemin ? Le Destin. Oui, le destin, avec un « D » majuscule, une entité qui conduit le monde et qui le fera jusqu’à la fin. Pas seulement un hasard quelconque que définissent les hommes, pas le fait d’être né sous la bonne étoile. Non. Le Destin, en bonne et due forme, qui forge le quotidien plus ou moins incroyable des hommes selon leurs choix.

Une boucle, oui, un cercle infini qui se calme une fois, puis redémarre, s’épuise et s’éteint à nouveau, avant de repartir, encore et encore… L’eau passe d’un état à l’autre pour enfin finir Pluie. Pluie, qui tombe : sur les champs, sur les mers, sur l’herbe, sur les forêts, et, sur les hommes. Un temps où le monde devient monotone, fade et puérile, où le climat n’est pas clément et décide de châtier les hommes, et de leur mettre des bâtons dans les roues, pour leurs actes. Ironiquement, c’est souvent sous un jour de pluie que les mauvaises nouvelles arrivent. La mort d’un être proche, notamment. Les gouttes célestes se mêlent alors à celles humaines pour ne finir que dans une cascade uni de tristesse. C’est sous un jour de pluie que l’on pleure les hommes.

Blasé, accablé, le nez collé à la fenêtre, les enfants et les adultes – donc les hommes en général – regardent la rue qui passe à travers les espaces mouillés du carreau, par les larmes des nuages. Inutile de sortir par ce temps aussi vil et sans intérêt, on y risquerait de se mouiller les plumes.

Les plumes. C’est étrange. Moi, je compare ces pluies à une tombée de plumes. L’eau se fait plus tranchante et sec, mais son mouvement est décidément bien comparable. Les oiseaux sont alors des nuages, et eux – mêmes poussent des croassements ou des sifflements en voguant au gré du vent. Intrépide, ils n’abandonnent jamais et continuent leurs routes. 

Souvent, une averse commence doucement, avant de grimper en tons tous plus puissants les uns que les autres. C’est un crescendo ascendant qui ne cesse de monter, jusqu’à un moment où il atteint sa limite. Limite constante qui ne baisse pas d’un pouce. Et la terre se teint en marron sous l’effet de la boue, et les humains subissent une douche sous leur jogging désespéré, et les terrains se couvrent d’un désastre visqueux, transformant le monde en un vaste champ de bataille… à l’échelle locale. Et, comme le mouvement incessant de la mer, et comme la neige qui tombe, elle se retire, satisfait de son acte, déchirant le sol et fendant le ciel en deux.

Pour beaucoup d’esprit, désolation représente le déchaînement des nuages. C’est cliché. C’est purement injuste, et totalement immoral. Dès lors qu’on entend aux informations un drame, qu’on observe une série abrutissante, ça y est. Catalogué directement, sans comprendre les bourdonnements arrière, les bruits de fonds, qui forment pourtant le charme et le charisme de tous les éléments. La vérité est cachée par un mur troué, et pourtant, on ne s’engouffre pas dans le passage. On observe l’arbre, mais pas la forêt. On pleure les morts chez les humains. Tristesse, désespoir, honte, amour, paix et haine, tout cela est balayé par un ménage. Juste pour nous, pour nous exposer la fatalité. Aucunes raisons, que des actions. La boucle doit être bouclé, et, une fois ceci fait, le balayeur s’en va, la face neutre, et passe à son prochain travail. C’est ainsi qu’est la vie.

Soudain, un flash, celui d'un éclair au dehors qui me sort de mes pensées. Je me détourne quelques instants de la fenêtre, faisant abstraction de la pluie battante martelant les carreaux, pour me reconnecter brièvement à la réalité. Je n'ai pas encore touché à mon café, sa tasse demeure encore pleine. Et visiblement, ça doit bien faire quelques heures que je me suis installée.

Je n'ai aucune idée de combien de temps il s'est écoulé exactement depuis que j'ai perdu le fil des choses. Il commence à se faire tard, il n'y a plus personne aux alentours. Si ce n'est, au loin, la serveur préparant certainement la fermeture. 

Je pianote sans but sur mon téléphone, quelque peu hésitante à annuler mon rendez-vous. Un ancien collègue - ou plutôt ancien collaborateur  - avec qui je n'ai pas eu de contact depuis quelques années. Le hasard a fait que nous pourrions potentiellement avoir de nouveaux projets en communs, ce qui nous a inévitablement amené à cette situation. 

Pourquoi aussi tard ? J'en sais foutrement rien.
J'attends ses explications.  
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Jay Helsbury

Jay Helsbury
Extraterrestre
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Jay est un libertin. Ce n'est pas quelqu'un qui se prend la tête. Il fait ce qu'il veux, quand il le veux. Pas de restriction. Pas de jalousie. C'est vraiment quelqu'un de libéré et de franc. Dragueur dans l'âme, si une femme ou un homme lui plait, il essayera de la(ou le) séduire. Comme vous l'avez compris, Jay est un jeune homme qui n'aime pas se mettre de barrière. Son objectif est de s'éclater, de profiter de la vie à fond. Quitte à faire des conneries.

Artiste, il aime autant son métier que jouer avec ses frères sur scène. D'ailleurs, il adore ces derniers. Bien qu'avec son ainé, Ryan qu'il a toujours vu comme un modèle, ils passent beaucoup de temps à charrier Wylan. Il ferait tout pour eux. Et il peux se montrer très loyal en amitié.
Pouvoirs : Tout comme ses frères, Jay n'est ni un mutant, ni un humain modifié. Il possède juste les capacités d'un extraterrestre. C'est à dire qu'il a développé une plus grande résistance au force de l'espace. Il a une résistance plus accrue que la normale. Et il a une résistance également plus accrue au champ de force. Puiser dans l'espace temps, une forme de force physique plus supérieure que la normale.
Emergence :
Work hard, Play hard | Ft. Jay Fonddr114 / 54 / 5Work hard, Play hard | Ft. Jay Fonddr11
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Dim 8 Déc - 15:58


WORK HARD, PLAY HARD



Le temps est maussade. La pluie tombe lourdement sur les silhouettes recroquevillées. Certaines ont des parapluies. D’autres se contentent de courir, bras au dessus de leurs têtes comme pour s’en protéger. Oui. Temps maussade, n’invitant quiconque à sortir. De plus, la nuit est déjà tombé et il commence à se faire tard. Pourtant toi tu es là, au milieu de l’averse, capuche rabattue sur ton crâne. Tu ne cours pas. Tu te contentes de marcher, d’apprécier ces gouttes sur ton sweat foncé. Tu as toujours aimé ce temps. Cette obscurité. Cette pluie diluvienne qui t’inspire fortement en vérité. Tu te promets même de peindre à ton retour, en fumant ton petit joint histoire de te mettre bien. De planer, loin du stress qui incombe votre nouvelle affaire avec ta partenaire du tonnerre. Ta grognasse attitrée comme tu l’aimes si bien à l’appeler. Tu te promets de souffler un peu. Ouvrir cette maison close est palpitante mais tu ne peux nier que ça vous demande quand même beaucoup de boulot. Tu n’es pas genre à t’inquiéter. A angoisser pour un rien. Oh non, bien au contraire. Tu es Jay. Tu es un Helsbury. La vie, tu la suis selon ta loi, tes envies. Tes désirs. Mais ouai. Mine de rien. La paperasse, tout ça à de quoi te gonfler. Même si Lena, te connaissant sur le bout des doigts, a prit les devants pour s'en occuper. C'est pourquoi, elle t'a donné une autre mission à effectuer. D'ailleurs. Celle de t'occuper de la publicité, mettant tes talents de photographe à profit pour éveiller la curiosité de vos futurs clients. Tu n'as pas rechigner. Tu as même repris contact avec une ancienne collaboratrice appréciée, même si vos chemins se sont séparés depuis quelques années maintenant. Chacun partant de son côtés. Oui. Tu lui as donné rendez-vous dans un bar désigné et cette pensée furtive à de quoi te faire sourire. Pourquoi si tard? Parce que tu aimes la nuit. Mais aussi, parce que c'est le seul moment pour toi qui est disponible. Votre dit affaire demande du temps et vit en horaires décalées. Non. Tu n'as plus vraiment le temps de souffler.
- C’est pas plus mal cela dit.

Les mains dans les poches, tu te fonds alors dans tes pensées et tu marches en espérant tout de même qu'elle n'est pas partie. Oui. Tu as besoin de décompresser. Au delà du travail, tu n'as toujours pas parlé à Ryan et rien que d'y penser, ton corps se tend sensiblement.
- Putain et ça recommence.

Tu sens ta mâchoire se crisper. Tu sens tes poings se serrer. Ton coeur bat plus vite contre ta poitrine serrée et tu te fais violence pour ne pas éclater. Pour ne pas rompre ce sourire jadis naquit sur tes lèvres dessinées. Ce grand con de frangin ne t’as toujours pas donné signe de vie. Tu ne lui as pas donné en retour.  Ce grand con de frangin n'a qu'à se faire pardonner. Pardonner d'être aussi con et de ne pas penser à sa propre famille. Ouai. Il n'a qu'à appeler lui-même. Voilà que tu te maudis de penser à lui. A ce qui s'est passé et tu pousse un soupir. Tu roules des épaules pour les délasser. Cette situation te tue en vérité mais tu gardes ta fierté. Tu refuses de faire le pas en premier. Tu brises tes pensées, te focalisant uniquement sur le chemin à suivre. Non. Tu ne veux pas y penser. Tu ne veux pas l’appeler. Tu en as marre de penser à lui et très sincèrement, tu as dis ce que tu pensais. A savoir : la vérité. Tu te sens toujours autant blessé, trahis. S’ajoute à cela les souvenirs. Les cauchemars de ce jour pourtant oublié. Et tu rejette cette souffrance. Cette fissure. Cette déchirure qui, pourtant, s’agrandit au fil des semaines. De jour en jour. Comme une vieille blessure que tu ne peux refermer.

Tout en levant le nez vers la pancarte désignée, tu rabaisses ta capuche et tu t'engouffres à l'endroit donné. Tu es arrivé. Heureusement car tu sens des tensions dans ton corps. Des tensions créés par toute cette merde accumulée. Mais tu n'es pas ici pour t'épancher. Tu n'es pas ici pour ruminer. Un sourire digne de toi étire tes lèvres et tu parcoures du regard le bar. Le bar vidé, prêt à fermer en vu du patron qui arpente la pièce, essuie les verres, range les tabourets, un air fatigué et morne sur son visage tiré.
- Sienne.

Elle est là, aussi belle que dans tes souvenirs. Outrepassant le regard noir que le serveur te lance, tu t'avances vers elle. Tu quittes tes propres pensées. Tu affiches un air séducteur, souriant, habituel avec toi qui ne cesse de séduire. Séducteur dans l'âme. Libéré de toute barrière. De toute interdictions infligées. Tes yeux se posent sur cette silhouette raffinée et tu murmures, susurres de ta voix rauque en t'asseyant face à elle, sans la quitter de tes prunelles dorées :
- Désolé pour le retard. Merci de m'avoir attendu. Ça fais longtemps que tu es arrivé?
Ⓒslythbitch.
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Lun 9 Déc - 10:42

Au fur et à mesure des minutes qui passent, je peux sentir les yeux du serveur - très probablement le patron du bar lui-même - qui se posent sur moi avec insistance. Il me foudroie du regard avec une telle force que je ne peux m'empêcher de détourner le miens en affichant un air désolé. Je sens qu'il est en train de prendre son mal en patience, mais que l'idée de me jeter dehors commence légèrement à le démanger. Une chose que je peux tout à fait comprendre, dans l'optique où, après une longue soirée comme celle-ci dont l'ambiance est même plutôt lourde et pesante - il faut dire que la pluie n'a pas forcément ramené les foules - j'aurais moi-aussi hâte de rentrer chez moi au plus vite. 

Et je suis même à deux doigts de mettre fin à ses souffrances, prête à me lever pour aller payer ma consommation, lorsqu'un courant d'air parcourant la salle me stoppe net dans mon mouvement. Le barman se montrant encore plus irrité - serrant dans sa main un verre d'une telle manière qu'il serait capable de le briser - j'en déduis que je ne suis plus la seule cliente présente sur les lieux. Ainsi, je me contente d'observer la silhouette à l'entrée qui se déplace dans la pénombre pour venir dans ma direction. Le peu d'éclairage de la salle dévoile petit à petit les traits de Jay, que je n'ai aucun mal à reconnaître même après les quelques années qui ont passé depuis notre dernier rendez-vous. 

Il n'a pas vraiment changé. La démarche vaillante et assurée, il affiche toujours cet air séducteur - celui qui ne m'avait pas laissé si indifférente que ça à l'époque. Mais comme il est plutôt du genre à beaucoup jouer de ses charmes, c'est très certainement pour ça que je n'y avais pas succombé. Ou peut-être qu'au fond, c'est juste que j'éprouvais un malin petit plaisir à ne pas lui donner ce qu'il souhaitait. Et évidemment, c'est quelque chose qu'il me rendait plutôt bien. Très vite, on s'était retrouvé prit dans l'engrenage de ce jeu du chat et de la souris. L'un cherchant l'autre, toujours à tour de rôle, sans véritablement avoir de succès des deux côtés. Et on pouvait continuer comme ça pendant des heures, à se tourner autour inlassablement, en espérant pouvoir faire craquer l'autre. 

Et à cet instant précis, je le sens déjà prêt à entamer une nouvelle danse. Tandis qu'il se joint à ma table, il m'offre son plus beau sourire. En guise de réponse, je me permet de plonger mon regard dans le siens, prête à entrer moi aussi dans le jeu de la séduction. « Tu as de la chance... Un peu plus et tu terminais en tête à tête avec le grognon de service », lui lançais-je avec un petit sourire en coin, désignant d'un signe discret de la tête le serveur quelques mètres plus loin. « Alors, que me vaut ce plaisir, Monsieur Helsbury ? » continuais-je en amplifiant volontairement mes deux derniers mots. J'avais bien évidemment déjà ma petite idée quant à ses intentions. Il ne pouvait s'agir que de travail, même si l'envie de mettre un point final à notre petite partie pourrait également peser dans la balance. Si c'est ça... j'attends sa reddition avec impatience. Ou pas.

Wait & See, comme on dit.
Je nous fais assez confiance là dessus pour que nous rendions les choses réellement imprévisibles.
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Jay Helsbury

Jay Helsbury
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Jay est un libertin. Ce n'est pas quelqu'un qui se prend la tête. Il fait ce qu'il veux, quand il le veux. Pas de restriction. Pas de jalousie. C'est vraiment quelqu'un de libéré et de franc. Dragueur dans l'âme, si une femme ou un homme lui plait, il essayera de la(ou le) séduire. Comme vous l'avez compris, Jay est un jeune homme qui n'aime pas se mettre de barrière. Son objectif est de s'éclater, de profiter de la vie à fond. Quitte à faire des conneries.

Artiste, il aime autant son métier que jouer avec ses frères sur scène. D'ailleurs, il adore ces derniers. Bien qu'avec son ainé, Ryan qu'il a toujours vu comme un modèle, ils passent beaucoup de temps à charrier Wylan. Il ferait tout pour eux. Et il peux se montrer très loyal en amitié.
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Mer 15 Jan - 11:15


WORK HARD, PLAY HARD



Oui. Étrange de la retrouver après tant d'année. Tu en as fais des rencontres. Tu en as séduit des femmes. Des hommes aussi pour ton plus grand plaisir. Tu es et tu seras toujours un libertin. Un être volage qui prend l'amour comme une liberté. Un sentiment puissant et inépuisable que tu ne pourras jamais donné qu'à un seul être désigné. A part Lena. Votre relation est unique. Complémentaire. Vous avez les mêmes attentes. Le même désir de liberté et cette ressemblance vous lie à bien des manières. Elle est et restera ta grognasse comme tu l'aimes tant à l'appeler. Et cette maison close n'est là que pour confirmer ce en quoi vous êtes les plus à même à gérer. Quant à Sienne. C'est différent. Comme un jeu jamais terminé. Une attirance jamais assouvie. Chat et la souris. C'est ce qui vous faisiez vibrer à l'époque. Un sourire étire tes lèvres à cette pensée, à ce souvenir et ton regard se pose sur elle, appréciant ces retrouvailles inespérées. Par ailleurs, ses dires te font lâcher un ricanement. De nouveau, un rictus éclaire ton visage et tes yeux se font plus brillants, plus séducteurs au fil des secondes passées. Oui. Tu es comme ça. Jay Helsbury. Tu aime attiser la flamme du désir. Tu te montres enjôleur, aguicheur et tu uses de tes nombreux charmes sans jamais les utiliser à mauvais escient.
- Ça aurait été dommage en effet. Je préfère largement ta présence à la sienne. Quoi que. Il aurait visiblement besoin de décompresser lui aussi tu ne penses pas?

Plaisanter. Lancer un bref regard vers l’homme qui semble irrité par votre présence et reporter toute ton attention sur cette femme à la beauté certaine. Il est tard. Tu le sais. Elle le sait. Le gérant du bar le sait également et c’est surement cette perspective de terminer plus tard son dur labeur qui le rend si hargneux. Tant pis. Une fois de plus. Une fois encore, tu ne tiens pas à penser à Ryan. A ce grand frère que tu as toujours adulé, respecté. Qui t’as énormément blessé et que tu ne peux encore pardonner parce que tu es trop fier pour ça. Trop brisé dans ton ego, tes souvenirs qui ne cessent à présent de s’écouler. Oui. Tu lui en veux et cette perspective, cette réalité de le voir mort, disparaître devant tes yeux te perce comme jamais. Au point d’en trembler. Même si tu t’entête à n’en rien montrer. Même si tu le cache derrière ton air aguicheur, séducteur, devant ce face à face qui a de quoi t’amuser. Te plaire aussi. Tel le joueur que tu es.
- Et bien…

Ton interlocutrice va droit au but et te demande ce que vaut cette honneur. Ce coup de fil lancé après tant d’année de silence posé. Durant un court instant, tu laisses ta phrase en suspend et tu lèves le bras, invitant l’homme hargneux à noter ta commande. Ce dernier lâche un soupir et pousse un grognement mais il s’avance tout de même en votre direction, carnet en main, murmurant d’une voix fortement agacée :
“Vous prendrez quoi?”

- Un café s’il vous plaît. Et pour la demoiselle…

Tu laisses cette dernière choisir. Tes yeux, à nouveau, se posent sur elle et un sourire esquisse tes lèvres avant de reporter ton attention sur lui. Par ailleurs, alors que tu paye déjà la note indiquée, tu lui rajoutes quelques billets. Un pourboire conséquent pour le remercier de ne pas vous jeter dehors pendant encore quelques minutes appréciés. Le barman bougonne quelques phrases incompréhensibles mais il ne refuse pas pour autant. Il se contente de grogner, de hocher simplement la tête et de repartir, pour préparer la commande demandée.
- En bon souvenir de notre ancienne collaboration, j’aurai un travail à te proposer. Avec une compagne, nous sommes en train d’ouvrir notre propre entreprise au sein de Genosha et pour ça. Nous aurons besoin d’une photographe de talent pour faire notre publicité. Je dois dire que j’ai immédiatement pensé à toi. A ce qu’on a déjà accompli ensemble. Si ça t’intéresse bien sûr. Je ne force en rien, tu me connais. C’est à toi de décidé si tu veux que je t’en dise plus.
Ⓒslythbitch.
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Jeu 13 Fév - 15:32

Séduction vient du latin se ducere, qui signifie conduire à l’écart ou amener à soi. Séduire, c’est tirer quelqu'un à l’écart du groupe avec lequel il se confondait, le sélectionner, le persuader qu’il est unique, remarquable, et qu’il a été remarqué. Ceci dit, la séduction opère de deux façons différentes, voire opposées : de façon active, quand une personne cherche à s’imposer à une autre par des moyens qui vont de la manipulation violente à la persuasion douce; de façon passive, quand quelqu'un cherche à attirer une personne vers soi ou, comme le dit le langage populaire, à « la prendre dans ses filets ». La manière active est qualifiée de virile, la seconde de féminine. Séducteur d’un côté, séductrice de l’autre. Une définition qui sied tellement bien à la situation actuelle. A notre relation. 

Et il ne nous faut à peine quelques instants pour recommencer à danser la valse de la séduction. Cette chorégraphie, fine et gracieuse, on l'a connaît désormais par cœur. Au fil du temps, on a apprit à se faire confiance et à laisser l'autre mener le rythme quand il le faut. Ainsi, une parfaite harmonie s'est installée, laissant deux virtuoses s'exprimer totalement en livrant une prestation noble et majestueuse. Jay m'affiche son sourire le plus séducteur, celui pour lequel j'ai du mal à ne pas fondre, un détail qui ne lui a malheureusement jamais échappé. Ajouté à son regard, ferme et profond, parfois enflammé et farouche, il a en sa possession le combo ultime. Mais ce n'est pas pour autant que je me laisse déstabiliser. Tout en répondant à ses gestes, je me permet de réajuster ma robe afin d'en dévoiler un peu plus mes formes. Du coup, nous sommes maintenant à armes égales, chacun de nous ayant dégainé un atout majeur dans le but d'espérer voir l'autre flancher. La partie commence. 

L'intervention du serveur - toujours aussi peu aimable et arborant désormais une mine très agacée - ne parvient pas à nous stopper dans notre élan. Pire encore, le pauvre travailleur vient de faire un pas sur un terrain totalement miné, rentrant dans notre jeu machiavélique. C'est mon compagnon du soir qui tire le premier, prenant un malin plaisir à passer sa commande. Visiblement... l'heure de la fermeture attendra un peu. Ce à quoi je ne tarde pas à renchérir : « Un whisky, double. Ah, et avec votre plus beau sourire aussi, s'il vous plaît ! », lançais-je malicieuse. Je reporte ensuite mon attention sur le gentleman qui est gentiment en train de payer la note, allongeant quelques billets en plus au passage. Au final, malgré les efforts combinés, nous n'obtenons qu'un grognement de la part de notre hôte. « Juste un café ? » demandais-je intriguée. « Serait-ce donc une demande professionnelle ? T'es bien trop sage pour que ça soit autre chose. » continuais-je sur le ton de la plaisanterie. « Qui êtes vous et qu'avez vous fait de Jay ? »

Quelques instants plus tard, on entre dans le vif du sujet. Le rendez-vous est professionnel, j'avais vu juste. Avec un peu de flatterie et un récit bien amené, il parvient sans mal à attiser ma curiosité quant à ses nouveaux projets dont il me fait part. Et le connaissant, je sais que je peux lui faire confiance sur ce domaine là, il n'est pas question pour lui de s'engager sur un plan foireux. 

 « Je t'écoute. »  



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Jay est un libertin. Ce n'est pas quelqu'un qui se prend la tête. Il fait ce qu'il veux, quand il le veux. Pas de restriction. Pas de jalousie. C'est vraiment quelqu'un de libéré et de franc. Dragueur dans l'âme, si une femme ou un homme lui plait, il essayera de la(ou le) séduire. Comme vous l'avez compris, Jay est un jeune homme qui n'aime pas se mettre de barrière. Son objectif est de s'éclater, de profiter de la vie à fond. Quitte à faire des conneries.

Artiste, il aime autant son métier que jouer avec ses frères sur scène. D'ailleurs, il adore ces derniers. Bien qu'avec son ainé, Ryan qu'il a toujours vu comme un modèle, ils passent beaucoup de temps à charrier Wylan. Il ferait tout pour eux. Et il peux se montrer très loyal en amitié.
Pouvoirs : Tout comme ses frères, Jay n'est ni un mutant, ni un humain modifié. Il possède juste les capacités d'un extraterrestre. C'est à dire qu'il a développé une plus grande résistance au force de l'espace. Il a une résistance plus accrue que la normale. Et il a une résistance également plus accrue au champ de force. Puiser dans l'espace temps, une forme de force physique plus supérieure que la normale.
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Ven 27 Mar - 11:00


WORK HARD, PLAY HARD



A peine retrouvés, sitôt le jeu de séduction commence. Vous ne pouvez pas vous en empêcher. Tu n’es pas sans remarquer ses gestes. Des gestes, pourtant, mesurés, à peine visible alors qu’elle ajuste correctement sa robe, mettant ainsi ses formes en valeur. Un sourire amusé étire tes lèvres, éclaire tes traits. Tes yeux glissent avec justesse sur son décolleté et tu apprécie grandement la vue qui s’offre à toi désormais. Tu l’observe attentivement. Tu n’en éprouve aucune culpabilité et ton regard vaque doucement sur la singularité de ses hanches, sur la finesse de ses jambes. Cette robe lui va à merveille et tu hausses les sourcils d’un air approbateur. Tu n’es pas contre d’allier le professionnalisme au plaisir. Comble de l’ironie en y pensant alors que tu es devenu l’un des gérants d’une maison close, où la luxure et le libertinage y ont toute leur place. Quand bien même. As-tu seulement une fois été sage? Muselé dans des obligations dont tu t’en fiche éperdument? Non. Tu ne t’interdis aucun loisir. Aucun divertissement. Tu es libre de toute contrainte et c’est pour cette raison qu’avec Lena, votre relation marche aussi bien. Parce que votre esprit est libre, oui, d’aller où il veut. Quand il veut, sans être prisonnier d’un quelconque lien qui vous déchirerait plus qu’autre chose. Puisqu’aucun de vous deux n’est fait pour rester avec une seule et unique personne. Alors oui, tu n’es pas contre d’allier le plaisir au travail. C’est même tout le principe de ta propre existence. De ton propre être.

Le serveur brise néanmoins ta contemplation et tu sens son agacement à des kilomètres à la ronde. Cela ne t’empêche pas de prendre ta commande, invitant ton interlocutrice par la même occasion. Généreusement, tu lui laisses un bon pourboire et tu reportes ton attention sur Sienne dont sa petite pique t’amuse, te faisant lâcher un ricanement. Le barman se renfrogne mais n’ajoute aucun commentaire. Il se contente de partir. De grogner. De préparer votre commande alors que la conversation reprend de plus belle. Prend toujours cette tournure plaisante, d’un jeu qu’aucun ne semble vraiment vouloir arrêter. D’un jeu qui vient encore à peine de commencer.
- Touché. Cela dit, je ne suis pas contre de prendre quelque chose de plus fort. Plus tard. Qui sait, pour finir cette soirée en beauté.

À nouveau, un rire s’échappe de la barrière de tes chairs et tes yeux s’ancrent plus profondément dans ceux de ton interlocutrice. Tu fais exprès de marquer une pause, un silence. En vérité, tu laisses quelques sous-entendus bien placés et tu fais claquer ta langue contre ton palais. Tu cales ton dos contre le dossier. Un sourire charmeur se dessine sur tes lèvres rosées et tu accueille sa plaisanterie avec légèreté, faisant une fois de plus tinter ton rire dans le bar déserté.
- Il est parti se dorer la pilule au soleil. Il va falloir le supplier pour qu’il revienne.

Clin d’oeil mesuré. Ricanement claqué. Le ton est donné mais tu n’oublie pas ce qui t’emmène ici. Le sujet est lancé et tu espères que Sienne sera partante, car tu as toujours apprécié travailler avec elle sur quelques projets préparés. La jeune femme te prête une oreille attentive et tu t’avances légèrement. Tu laisses le barman revenir, café et whisky en main bien qu’il montre toujours son mécontentement de vous voir squatter. Tu n’en tiens pas compte. Ton regard est toujours rivé sur Sienne et ta langue vient à nouveau claquer contre ton palais, entourant tes doigts sur la tasse sans pour autant la porter à tes lèvres étirées.
- Comme je te le disais, on est en train d’ouvrir une entreprise. Une maison close pour être plus précis. Il s’agira d’un établissement sécuritaire et discret. Une bulle de plaisir où chacun de nos clients pourront expérimenter leurs envies de libertinage sans en éprouver une quelconque culpabilité. Tout sera légal bien évidemment. Pour notre publicité, nous aurons besoin de photos classe avec une certaine touche d’érotisme. Nous avons même eu dans l’idée, d’exposer nos photos ainsi que ceux de nos futurs employés pour ajouter un petit quelque chose de personnel. Le genre d’endroit où tu te sens bien, comme chez toi et où tu peux laisser tes soucis sur le palier. Tu vois le genre? La question se pose maintenant. Es-ce que tu serais partante pour être notre photographe? Rien n’est obligatoire, bien évidemment.
Ⓒslythbitch.
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