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Before it goes BOOM
✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦
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Lun 16 Mai - 19:27
Kitty avait rarement l’occasion d’aller au centre commercial. Il fallait dire que son budget était serré et qu’elle ne pouvait pas se permettre de trop grosses dépenses inconsidérées. Kitty était la pro de l’organisation (plus parce qu’elle n’avait pas d’autres choix que parce qu’elle aimait les choses ordonnées) et elle se débrouillait très bien en général, mais lorsque son pc avait décidé de griller sur un coup de résistance alors elle n’avait plus vraiment le choix. Une étudiante en informatique sans ordinateur, ça la foutait quand même mal quoi. Alors la jeune femme n’avait pas eu d’autre choix que d’aller acheter un nouveau portable. Elle avait pris son sac à main, ses lunettes de soleil, ses clés et elle était sortie de l’appartement dans lequel elle habitait en compagnie de sa super coloc, la belle Natasha. Après une bonne demi-heure perdue dans les transports en commun, la jeune femme était finalement arrivée dans un centre commercial d’Hammer Bay. A priori elle n’était pas la seule à devoir faire des emplettes, nécessaires ou non, car le centre était bondé.
Histoire de se donner un peu de courage pour vaincre la foule, la jeune femme avait fait un premier arrêt dans un coffee shop où elle prit un café XXL. Une fois cela fait, Kitty prit une grande inspiration, elle réajusta la lanière de son sac sur son épaule et s’engouffra dans la foule. Elle grimpa sur l’escalator et le laissa la hisser vers l’étage supérieur. L’étudiante en profita alors pour regarder sa destination et son regard se perdit sur la foule dont elle ne distinguait pas vraiment les visages. Pourtant les bouclettes d’une personne la surprirent. Au milieu de tout ce beau monde, elle reconnut Pietro Maximoff, prince de Genosha, ancien très bon ami, ancien amant et surtout son premier grand amour qui l’avait abandonné comme du caca. Autant dire qu’à le voir Kitty ressentit tout un mélange de sentiment : la honte, l’amour, la déception, la frustration, la haine, la joie aussi… Ce mélimélo de sensations lui donnait des papillons désagréables dans l’estomac et la furieuse envie de partir de là au plus vite. La jeune femme n’avait aucune, mais alors aucune, envie de se retrouver face à face avec Pietro. Après tout, elle avait refait sa vie, sans lui, et elle était heureuse. Elle avait un boulot, elle poursuivait son rêve et puis elle avait rencontré Ethan, un garçon qui lui correspondait en tout point et dont elle tombait peu à peu amoureuse. Et la jolie Kitty préférait se concentrer sur cela plutôt que de se confronter à Pietro. Au final il ne lui avait apporté que de la peine alors elle choisit la fuite. C’était peut-être lâche mais il valait bien mieux cela que de tourner le couteau dans la plaie. Alors lorsqu’elle arriva en haut de l’escalator, Kitty s’empressa de partir dans la direction opposée à celle de Pietro. Se précipitant peut être un peu trop, elle avait bousculé une femme à l’air austère et déversa le contenu de son café sur le magnifique tailleur blanc crème de celle-ci. Kitty grimaça et s’empressa de s’excuser car clairement, elle était complétement fautive.

« Oups, pardon excusez-moi. Vraiment. Je ne vous avais pas vu. » Kitty se mit à fouiller dans son sac pour chercher des mouchoirs et éponger la pauvre –et visiblement méchante- dame qui se mit, elle, à lui crier après. « Non mais vous pouvez pas faire attention ! » Kitty releva les yeux vers cette femme qui lui parlait très sèchement et dont le niveau sonore montait petit à petit. Tous les yeux se tournèrent peu à peu vers elles et Kitty n’avait qu’une envie : filer de là. Elle sortit un mouchoir de son sachet et le tendit à la femme tout en réitérant ses excuses, même si cela ne servait visiblement à rien. « Désolée… » La femme prit le mouchoir aussi sèchement qu’elle l’engueulait. Le volume grimpait encore, comme si l’attention n’était pas encore assez concentrée sur elles. « C’est pas possible ça ! Mais vous êtes idiote ou quoi ?! Regardez j’en ai partout !!» Kitty regarda le beau tailleur blanc dont la tâche faisait justement tâche… Elle se mordit la lèvre alors qu’elle répondait sans trop savoir comment calmer la furie. « Oui… oui oui, je vois ça. » Mais rien n’y fit, la femme d’affaire était partie en roue libre. « Bah j’espère bien que vous voyez ! C’est pas permis d’être aussi bête ! Imbécile ! »

Officiellement fichée, Kitty ne savait plus quoi faire pour s’extirper de cette situation. Elle qui, à la base, voulait juste se faire la malle en douce pour éviter Pietro Maximoff, elle était maintenant en train de se faire engueuler devant une foule de personne aussi abasourdies qu’elle. Elle était tombée sur la plus grand hystérique de tout Genosha, ce n’était vraiment pas de chance ça…
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Mer 25 Mai - 20:20
Pietro essuya un bâillement de la main en écoutant le discours plus qu’ennuyeux d’un dignitaire d’un pays quelconque d’Europe. Il luttait littéralement pour ne pas s’effondrer de sommeil sur la table de conférence. Il savait que le regard sévère de son père était braqué directement sur lui. Cela faisait une semaine que son paternel lui avait enlevé son chaperon afin de le remettre sur le droit chemin. Pendant six mois, Pietro avait été surveillé 24h/7. Il ne pouvait plus sortir seul. Tous ses faits et gestes étaient rapportés à son père. Il avait tenté de s’échapper, mais Victor le rattrapait toujours aussitôt. Puis, il avait compris que s’il voulait se débarrasser de son gorille et retrouver sa vie, il devait agir comme son père le souhaitait. Devenir un fils modèle. Devenir l’héritier tant attendu. Alors, il avait cessé de faire la fête. Il avait cessé de jouer avec son groupe de musique dont les membres avaient été très compréhensifs. Il s’était couché tôt. Il avait assisté à toutes les réunions de son père. Il avait travaillé avec lui et avait fait mine de s’intéresser à toutes ces cochonneries diplomatiques. Six mois d’ennui total. Mais, elles avaient payé parce qu’Erik avait décidé d’enlever la tâche de suivre Pietro à son bras droit. Il sentait que le dirigeant de Genosha ne lui faisait pas tout à fait confiance et qu’à la moindre petite entorse, il n’hésiterait pas à remettre Victor aux baskets de son fils. Ce dernier tentait de dissimuler tant bien que mal ses dernières nuits à faire la fête comme avant. Finalement, la séance fût levée. Le jeune homme salua d’une bonne poignée de main polie chaque membre de l’assemblée, puis se faufila vers la sortie avant d’être accroché par son père. "Ne retourne pas dans tes vieilles habitudes. Tu sais que je peux ordonner à Victor de te suivre à nouveau. " Pietro soutint le regard de son père, les dents serrés. "Vous vous en faites pour rien, père. On se voit au diner." Sans attendre la suite de la conversation, il sortit de la salle de conférence.

Après avoir enlevé ses vêtements trop propres et sérieux, l’héritier se dirigea vers son garage personnel où se trouvaient ses voitures de luxes. Il opta pour la Porsche 911 turbo de couleur noir, sa préférée. En plus d’être puissante, elle lui permettait de passer plus inaperçu. Il ne savait pas exactement où il allait. Tout ce qu’il savait, c’était qu’il ne resterait pas entre les murs du manoir pour le reste de la journée, puisqu’il n’y avait plus de réunions et il avait terminé les dossiers de la journée. Lunettes de soleil sur le nez, il roula jusqu’au centre commercial. Il n’avait rien de particulier à se procurer, mais il aimait bien dépenser. L’argent de son père. Il s’acheta une nouvelle montre, deux paires de chaussures et trois chemises.

Il se baladait tranquillement au deuxième étage du centre commercial lorsqu’il reçut un texto. En apercevant l’auteur, un sourire langoureux se forma sur sa bouche. Il s’agissait de la fille avec qui il avait flirté toute la soirée d’hier. Et elle avait envie de remettre ça. Il commença à lui répondre, lorsqu’il entendit du grabuge tout près de lui. Il leva la tête, curieux et haussa les épaules avant de continuer sa réponse. Mais au travers des cris, de l’hystérie et des chuchotements, une voix douce traverse toute cette cohue. Le cœur du bouclé s’accéléra et il releva à nouveau la tête en fourrant son téléphone dans sa poche. Il s’avança vers l’engueulade, poussant les gens se trouvant sur son chemin et qui s’était rassemblés autour de la dispute. Il s’arrêta à quelques mètres d’elle et croisa les bras. Il n’en revenait pas. Kitty. Sa belle Kitty. La raison pour laquelle son père l’avait fait prisonnier. Celle qui la « déconcentrait » selon lui. Elle était toujours aussi radieuse et une boule dans l’estomac lui affirma qu’il s’était ennuyé d’elle. Une autre qu’il se sentait mal de ne pas avoir tenté de prendre ses nouvelles ou de communiquer avec elle, alors qu’il savait très bien que Wanda lui parlait régulièrement. Il tourna les talons pour s’enfuir, mais se ravisa. Il ne pouvait pas l’a laissé là alors qu’elle était en train de se faire crier dessus par une folle et qu’elle avait un petit air désemparé. Il s’avança vers la dame en colère. "Madame, ma dame. " Il fit ressortir son charme.  "Vous voyez bien qu’elle est désolée et qu’elle n’a pas fait exprès. Inutile d’alerter la police pour si peu. Voilà…" Il s’empara de son porte-feuille et sortit quatre billets de cent qu’il tendit à la dame. "Prenez cet argent, ça devrait couvrir le nettoyeur? Ou un nouveau tailleur." La dame était restée sans voix et pris les billets sans broncher. Genosha était géré par une monarchie, mais Erik n’avait jamais demandé à ce que son peuple se penche devant eux. Néanmoins, ils étaient toujours impressionnés lorsqu’ils faisaient face au prince ou aux princesses. La dame balbutia des « oui, bien sûr. Merci. Oui. » Gênée d’avoir pu perturber la journée de l’héritier. Elle partit la tête basse non sans envoyé un regard qui tue à Kitty. Il se tourna vers la petite brune, sourire satisfait. "Hé. Tu vas bien?" Il posa une sur le bras de la jeune fille, alors que la foule se dispersait, déçue que le spectacle soit terminé.
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Dim 19 Juin - 17:17
Elle n‘en menait pas large, vraiment. Kitty était foudroyée par la honte parce que tout le monde la regardait et en plus elle se sentait mal parce que la nana voulait plus la lâcher. Mais genre… plus du tout. Face à ça, Kitty ne savait même plus quelle stratégie adopter. Le mieux semblant de rester là, à subir en silence, mais les plaintes de la femme d’affaire semblaient être sans fin. L’étudiante ferait peut être mieux de partir, carrément... mais la folle furieuse en face d’elle serait surement capable de la poursuivre pour la plaquer à terre afin de pouvoir continuer de lui crier dessus. Elle avait l’air un peu tarée… C’était dingue les dégâts que pouvaient causer un simple café.
Son sauveur fut la dernière personne qu’elle avait voulu voir débarquer à ce moment-là. Pietro avait fait irruption dans la dispute comme il savait si bien le faire. Charismatique comme toujours, il était déjà tout prêt à entourlespoulets la chargée d’affaire et à tirer Kitty de ce pétrin. Lorsqu’elle l’avait vu s’extirper de la foule, le cœur de la jeune femme s’était emballé. Elle ressentait mille émotions à le voir débarquer ainsi, la chamboulant totalement au passage. C’était surement le seul garçon à la mettre dans cet état-là. Elle ne savait même plus ce qu’elle ressentait vraiment pour lui. Elle l’avait aimé éperdument, il l’avait déçu, puis abandonné, la laissant avec l’amer rancœur qu’on porte à bout de bras parce que c’était plus facile que de tout reconstruire. Elle ne se sentait pas bien, troublée par sa simple présence, jamais elle n’avait tant voulu être invisible qu’à cet instant.

« Madame, madame. » Il allait l’embobiner et Kitty le savait bien. Elle connaissait Pietro depuis toujours et pouvait reconnaitre son numéro de charme entre mille. « Vous voyez bien qu’elle est désolée et qu’elle n’a pas fait exprès. Inutile d’alerter la police pour si peu. Voilà… » Elle le regarda sortir son porte-monnaie de sa poche et en sortir plusieurs gros billets. Inexplicablement, cela eut le don d’énerver la jeune femme qui serra le poing et les dents.  « Prenez cet argent, ça devrait couvrir le nettoyeur? Ou un nouveau tailleur. » Kitty n’en revenait pas qu’il ait osé faire ça. C’était tout Pietro, il pensait que l’argent résolvait tout et le plus énervant été que ça marchait. Kitty vit la furie qui était en train de l’engueuler quelques instants plus tôt partir en marmonnant un « merci ». Bon à vrai dire, la jeune femme était bien contente d’en être débarrassée, mais elle se retrouvait maintenant dans une situation presque pire à ses yeux.

Après tant de mois sans nouvelles, elle se retrouvait devant Pietro et elle ne savait pas quoi dire ni quoi faire. Cette situation, elle se l’était imaginée mille fois et tous les scénarios y étaient passés. Elle avait pensé qu’elle sauterait dans ses bras, qu’elle l’embrasserait, qu’elle pleurerait, qu’elle lui collerait une claque, lui crierait dessus, l’ignorerait et tant d’autres choses. Même si elle avait assurément su être triste de le revoir, elle ne s’était pas imaginée être aussi en colère. Pourtant elle lui en voulait, c’était certain. Il l’avait oublié comme si elle n’était qu’une vieille chaussette. Il avait eu ce qu’il avait voulu d’elle et une fois que la tempête fut passée, il l’avait abandonnée. Seule parce qu’elle n’avait plus que lui et Wanda comme famille. Pietro avait toujours été un homme à femme, mais Kitty avait naïvement espéré qu’eux deux, c’était plus que pour le fun. Elle avait eu tort et était énervée autant contre elle-même que contre lui. L’arrivée de Pietro en chevalier servant l’irritait d’autant plus qu’il n’avait rien d’un prince, ça il le lui avait prouvé.

Il faisait comme si de rien ne s’était passé, comme si ils n’avaient pas passé des mois sans nouvelles l’un de l’autre. Son « Hé. Tu vas bien? » avait été dit de la plus banale des manières accompagné d'un sourire satisfait. Si elle allait bien ? Oui, mais pas grâce à lui. Et puis non, elle n’allait pas bien. Il était là devant elle et elle, elle ne savait même plus où elle se trouvait. Perdue, énervée, ce qui finissait de lui faire perdre le nord était qu’elle savait qu’au fond, elle l’aimait encore et toujours malgré tout. Lorsqu'il posa une main sur son bras, la jeune femme se raidit instantanément et elle rompit le contact en un mouvement de recul. Kitty détourna le regard et afficha une moue un brin boudeuse. Elle était trop fière pour lui répondre et elle en avait trop sur le cœur pour ne rien dire non plus. « T’avais pas à lui donner tout cet argent Pietro. » Elle n’osait pas le regarder dans les yeux, parce qu’elle savait très bien que ça ne ferait qu’enfoncer le couteau dans la plaie béante de son cœur brisé (mélooo). Aussi la jeune femme faisait tout son possible pour l’éviter du regard. « J’aurais pu me débrouiller toute seule mais… merci. » Elle n’avait pas dit ça méchamment, et elle le pensait vraiment. Kitty avait beau être fière, la mauvaise foi n’était pas trop son truc et elle savait bien que, sans Pietro, elle serait encore en train de se faire engueuler à l’heure actuelle. Une fois cela dit, elle le regarda furtivement et trouva qu’il était fidèle à lui-même, toujours beau et lumineux. Elle s’en voulait parce que ses bouclettes lui avaient tout de même beaucoup manquaient. « T’as l’air d’être en forme. » Sa voix avait un quelque chose de froid, et même si elle faisait un effort surhumain pour ne pas partir sur le champ, elle ne pouvait pas non plus discuter avec lui comme si de rien n’était.

Il l’avait laissé toute seule. Il l’avait oublié. Il lui avait brisé le cœur.
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Mar 12 Juil - 16:59

C’était bizarre de se retrouver devant Kitty. C’était surtout bizarre que Pietro se sente aussi mal à l’aise face à elle, alors que ça avait toujours été simple et facile entre eux. Malgré les cinq ans de différences, ils s’étaient toujours bien entendus et depuis qu’ils étaient gamins. Alors que Kitty avait l’âge de Lorna, c’est avec Wanda et lui qu’elle avait passé son enfance à jouer entre les murs du palais. Pietro avait toujours eu beaucoup de tendresse envers elle. Possédant le même humour, les mêmes goûts et ce même désir de bouger, ils avaient développés une très belle complicité. Leurs nouvelles connaissances, découvertes et passions une fois à l’adolescence n’avaient rien changé. Jusqu’à ce que la jeune fille atteigne la vingtaine, le prince l’avait toujours vu comme une petite sœur. Une autre à protéger. Puis, un soir alors qu’ils visionnaient un film dans la salle de cinéma du manoir, il l’avait vu différemment. Il avait été le premier surpris de se découvrir de l’attirance pour elle et il l’avait embrassé. Elle ne l’avait pas repoussé et c’était aller plus loin. Tout s’était déroulé naturellement et doucement. Comme si c’était une évidence. Il n’y avait eu aucune gêne par la suite. Le sujet n’avait jamais été tabou et ils en rigolaient souvent entre eux. Et ils avaient remis cela. À plusieurs reprises. Si l’héritier avait l’habitude de coucher avec plusieurs filles par semaines, là il ne sentait pas le besoin d’aller voir ailleurs, même s’ils n’avaient jamais officialiser une relation quelconque. Son amie lui convenait parfaitement. Avec elle, il était bien tout simplement. Il n’avait pas à l’impressionner. Il avait qu’à être lui puisqu’elle le connaissait parfaitement. Pietro avait toujours su que si Erik devait le savoir, il ferait tout pour y mettre un terme. Ce côté interdit avait toujours excité les deux amants.

Jusqu’au matin où il avait vu Kitty faire ses valises. Là, ça n’avait plus rien d’un jeu. Son père avait découvert leur liaison. Comment? Le bouclé n’en avait toujours aucune idée. Ils avaient toujours été très prudents et avaient toujours pris toutes les précautions nécessaires. Seule Wanda était au courant et elle ne lui aurait jamais fait cela. Quoi qu’il en soit, tout était désormais fini. Erik avait mis la petite brune à la porte et avait collé son bras droit au derrière de son fils. Six moins à jouer à l’héritier modèle. Six mois à ne pas avoir parlé à Kitty. Six mois à s’ennuyer d’elle. Six longs mois à être un lâche. Six mois pour détruire une amitié de longue date. Pietro se sentait affreusement mal et il ne savait pas quoi dire, lui qui avait l’habitude de parler sans arrêt. Il savait que les excuses étaient inutiles. Elles ne feraient qu’empirer les choses. Et la vérité? La vérité était qu’il était stupide et égoïste. Il n’avait pensé qu’à lui. Parce que sa petite vie avait été chamboulée, il avait complètement oublié son amie qui en arrachait bien plus. Il aurait dû tenir tête à son père et partir avec elle. De toute façon, Lorna était une bien meilleure héritière que lui. Elle était bien plus classe, diplomatique et intelligente. Ce n’était un secret pour personne. Alors pourquoi s’entêter à faire plaisir à son père? Parce qu’il n’avait pas voulu tout perdre...  

Tout ce temps passé loin d’elle avait creusé un énorme fossé. Autant, ces mois avaient été les plus longs de sa vie, autant il se sentait comme si c’était hier qu’ils commençaient à se fréquenter. Il n’avait pas vraiment imaginé leurs retrouvailles. Il se doutait qu’elles ne se seraient pas très chaleureuses, sa jumelle l’ayant avertie que Kitty lui en voulait terriblement. Et ce n’était pas le fait d’être arrivé tel un chevalier pour la sauver qui allait changer les choses. "Je sais que t’aurais pu te débrouiller toute seule…j’ai juste voulu donner un petit coup de main. " Et l’un des seuls moyens qu’il connaissait pour régler les problèmes était l’argent. Il était conscient que ce n’était pas toujours le meilleur et cela ne faisait qu’empirer sa réputation de gosse riche, mais c’était le plus rapide pour se débarrasser de la chipie. "Ça me fait plaisir." Il lui sourit en se passant une main dans les cheveux. Chose qu’il faisait dès qu’il se sentait nerveux et là il se sentait vraiment petit dans ses chaussures. Kitty avait un visage neutre, voir froid. Elle ne l’avait jamais regardé comme ça, mais il savait qu’il le méritait. "Mouais…je me suis beaucoup entraîné ces derniers mois…j’avais du temps à tuer." Il supposait bien sûr qu’il avait été prisonnier, en espérant qu’elle capte que ce n’était pas complètement sa faute s’il ne l’avait pas contacté. C’était cent pour cent sa faute, mais il tentait de se faire croire le contraire pour se donner meilleure conscience. Il ne voulait pas faire comme si rien de était, mais il ne savait pas comment agir. Il avait l’impression que tout ce qu’il allait dire pour tenter de désamorcer la bombe échouerait. Dès qu’il allait dévier des phrases d’usages et de politesses, la brunette allait exploser. Mais restez là à se regarder en silence n’allait rien arranger. C’était à lui de tenter quelque chose. "Tu m’as manqué…surtout tes lasagnes. " Il tentait l’humour pour calmer la situation. Et puis, c’est vrai que ses lasagnes lui manquaient.
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Sam 3 Sep - 11:54
Alors que Kitty faisait remarquer que Pietro avait l'air en forme, elle ne pouvait s'empêcher de le détailler du regard. Il était toujours aussi beau et ça énervait encore plus la jeune femme. Quelque part elle aurait voulu qu'il paraisse un tant soit peu attristé comme si le fait de ne plus la voir pouvait en quelque sorte enlever de sa flamboyance. Bon, on est d'accord, c'était un peu elle qui s'emballait aussi, elle le savait bien d'ailleurs. Elle blâmait les films pour lui avoir fait croire en l'amour passionnel et dévorant des midinettes, de ceux qui rendant l'être aimé triste à en mourir lorsqu'il était loin d'elles. Du genre dépression et alcoolisme soudain, peine de l'âme et perte du goût à la vie, bref, une réaction pas du tout réaliste en somme. Car quand elle disait que Pietro avait l'air en forme c'était vraiment le cas. Il était toujours aussi beau avec ses beaux yeux bleu qui pétillaient d'un je-ne-sais-quoi qui avait quelque chose de définitivement envoutant. Et oui, il se portait bien, ce qu'il lui confirma d'un air un peu penaud. « Mouais…je me suis beaucoup entraîné ces derniers mois…j’avais du temps à tuer. » Kitty sera des dents à cette réponse. Loin de comprendre le sous-entendu de Pietro, la jeune femme commença à se monter la tête toute seule sur cette simple phrase. À vrai dire elle était tellement énervée contre Pietro de base que n'importe quoi aurait suffi à la faire monter sur ses grands chevaux, quitte à être de mauvaise foi si il le fallait. Peut-être que c'était plus simple pour elle de le prendre pour seul et unique coupable de leur séparation forcée. Mais à vrai dire, l'air de rien, Kitty avait aussi bien su le rayer de sa vie que lui de la sienne. Si elle n’en portait pas la mauvaise conscience, c'était bien grâce à sa colère envers celui qu'elle aurait tant aimé appeler un jour son « petit ami ». Il fallait dire qu'elle avait le beau rôle, en fin de compte, dans l'histoire vu qu'elle était en quelque sorte la victime. Mise à la rue, elle avait su rebondir et se reconstruire une vie presque mieux que la précédente. Elle galérait, certes, mais elle était heureuse de voler de ses propres ailes, enfin. Elle en jouait peut être un peu pour le coup, parce qu'elle prenait Pietro pour seul responsable de son « malheur ». La vérité était qu'elle faisait preuve d'une cruelle incompréhension à son égard et qu'au final elle n'avait jamais été aussi heureuse de sa situation... Même si ça aurait été encore bien mieux avec lui à ses côtés.
Il y avait tant de choses qui lui manquait chez lui : son rire, ses baisers, ses blagues, son air je-m'en-foutiste, sa nonchalance, son côté protecteur, sa bonne humeur... Et tant d’autres choses. Il était sûr que de ne plus le voir tous les jours avait créé un vide dans sa vie et elle se prenait souvent en flagrant délit alors qu'elle pensait : « si Pietro avait été là... ». Mais il ne l'était pas et oui il lui manquait, lui, pas un autre, juste lui. Kitty ne s'était jamais demandée si il en était de même pour lui et elle fut la première étonnée à entendre Pietro lui dire ces quelques mots. « Tu m’as manqué…surtout tes lasagnes. »

Cette phrase avait si bien commencé. Elle avait presque réussi à faire redescendre le niveau d’hystérie de l'étudiante... Si ça n'avait été pour ses trois petits derniers mots anodins, placés sur le ton de la rigolade. Ces trois pauvres petits avaient eu le don de la faire dégoupiller d'un coup, d'un seul. « Surtout ses lasagnes »... Le regard de Kitty devint noir alors qu'elle balançait un bien trop faible coup de poing dans l'épaule du bellâtre qui ne dû pas avoir bien mal. Mais ce n'était pas grave, c'était le geste qui comptait et il avait le mérite d'exprimer tout le ressentiment qu'avait Kitty envers son ancien amant. Elle se força de garder un ton normal mais ce n'était pas l'envie de lui crier dessus qui manquait. La brunette était maintenant folle de rage. « Sérieusement Pietro ?! Mes lasagnes t'ont manquées !? Mes lasagnes t'ont manquées ! J'en reviens pas que ce soit tout ce que tu aies à me dire ! » Ils avaient quoi les mecs avec ses lasagnes ? Certes c'était les meilleurs lasagnes au monde et quelques chefs lui avaient même proposés de l'embaucher uniquement pour ses lasagnes mais quand même. Vus la situation et leur histoire elle méritait sûrement plus qu'une blague sur ses foutues lasagnes non ? Certes c'était stupide de sa part mais elle avait tant de chose à lui dire que Kitty ne prit pas le temps de réfléchir deux secondes sur l'absurdité de sa réaction. C'était comme si son sang bouillonnait. Comme si son cerveau était dans les nébuleuses de la constellation furie. Comme si serrer des poings et de dents ne suffisaient pas à arrêter le tsunami de rage qui l'envahissait. Pauvre Pietro, il n'était pas au bout de ses peines. Sans y faire attention Kitty haussa le ton ce qui fit se retourner nombre de passants sur leur chemin. Ce n'était pas tous les jours qu'on voyait le prince se faire engueuler par un petit bout de femme...

« Je veux dire, c’est pas comme si j'étais loin ou comme si t'avais mon numéro pour me passer un coup de fil. Puis c'est pas non plus comme si on se connaissait depuis l'enfance ou pire comme si y avait eu quelque chose entre nous et qu'on m'avait foutu à la rue comme une clocharde ! Non c'est juste mes lasagnes qui te manquent ! Enfin bon ça va je suppose parce que monsieur lui s'ennuie dans son château et a tué le temps en faisant de l'exercice ! Pauvre de toi Pietro vraiment ! » Et pour marquer cette dernière remarque elle le tapa à nouveau, sans y mettre beaucoup de conviction non plus. Il faisait une bonne tête de plus qu'elle mais elle s'en fichait bien, puis elle savait très bien que Pietro, sous ses airs, était plus doux qu'un agneau. Elle, par contre, en avait trop sur le cœur pour pouvoir garder son calme. Elle était dégoûtée de l'attitude du jeune homme, d'autant plus qu'elle avait très naïvement cru qu'il était l'homme de sa vie. Cela rendait le constat bien amer. Cette amertume transparaissait d'ailleurs dans le ton de sa voix et en plus de sa colère il y avait peut-être un peu de tristesse lorsqu'elle dressa le bilan final de ce qui avait été la plus belle histoire d'amour de sa vie. « Tu pouvais pas mieux me faire comprendre que t'en as vraiment rien à foutre de moi. J'étais quoi ? Juste une nana sur ta liste ? Qu'on peut jeter et oublier en deux secondes ? Enfin non me répond pas, je veux même pas savoir ! »

C'était sûrement mieux de pas savoir. Dans tous les cas cela finirait de lui briser le cœur. Comme pour conclure ce monologue plein de reproches, Kitty tapa à nouveau Pietro sur l'épaule avant de l'insulter sans grand ménagement. « T'es trop con. » Elle en aurait pleuré de colère si elle ne s'était pas retenue. Et si elle n’était pas partie tout de suite elle aurait assurément fini par verser quelques larmes. Il était hors de question qu'elle se laisse aller devant lui alors Kitty choisit de partir telle la furie qu’elle était devenue. Elle tourna des talons et sa queue de cheval se balança sous l'effet de cette rotation aussi rapide que soudaine. Elle fuit d'un pas rapide, sûrement pas assez pour semer Pietro, qui était incroyablement rapide, mais elle espérait qu'il avait compris que ça ne servait à rien de lui courir après. Afin de toute manière, ils seraient tous les deux stoppés par une explosion qui les mènerait à un chaos sans nom. Ça allait faire BOOM.
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Sam 10 Sep - 17:52

Si Pietro avait su, il n’aurait jamais mentionné les lasagnes. Il avait seulement voulu détendre l’atmosphère électrique qui régnait depuis qu’il avait aidé Kitty à se débarrasser de la folle au tailleur blanc. Il regrettait sa maladresse parce qu’elle avait été l’élément déclencheur de la fureur de la jeune femme. Le prince n’avait jamais été doué pour les sujets sérieux.  Surtout avec les filles. Il ne s’attachait jamais et quand la fille devenait trop insistante et parlait d’officialiser leur relation, il la laissait tomber comme une vieille chaussette. Si elle faisait des crises, il prenait ses jambes à son cou. Il ne voulait pas avoir de compte à ne rendre à personne. Il voulait juste s’amuser et profiter de sa vie avant de crouler sous ses responsabilités de futur roi. Il évitait toutes discussions qui se voulaient plus personnelles. Pour lui, tout était sujet à la rigolade. Il n’avait pas voulu mal faire, mais c’était le seul truc qui lui était passé par la tête à ce moment-là. Oui, il aurait pu s’arrêter aux trois premiers mots. C’était vrai qu’elle lui manquait. Il ne le savait juste pas. Il n’était pas prêt à se l’avouer. Son amie et sa confidente lui manquait. Coucher avec elle avait juste été un petit plus à leur relation déjà solide. Cette dernière avait été beaucoup plus profonde qu’une simple partie de jambe en l’air. C’était sans doute réciproque du côté de la brunette et c’est pour cela qu’elle lui crachait son venin en plein visage.

Pietro ne l’avait jamais vu ainsi. Cette colère déformait son doux visage habituellement souriant et malicieux. Il ne la reconnaissait plus. Elle lui faisait peur en étant énervée de la sorte même s’il la trouvait affreusement sexy.  Mais, cela le déconcertait que toute cette fureur soit dirigée vers lui. Mais, il ne l’arrêtait pas et il encaissait toutes les accusations méritées en serrant les poings et les dents à chaque nouvelle attaque. Il bronchait à peine quand elle le frappait. Il s’empêchait de rire alors qu’elle semblait y mettre toutes ses forces et lui reculait à peine. C’était le geste qui comptait et qui était blessant, mais la scène était plutôt rigolote. Et puis, si les coins de ses lèvres osaient même bouger, c’était la mort assurée pour lui. Alors, il gardait son calme et son sérieux se fichant bien qu’on les observait. Il avait planté son regard bleu dans celui brun de la jeune fille pour lui démontrer qu’il ne voulait pas fuir et qu’il assumait sa lâcheté.  Il savait qu’il n’avait pas assuré sur le coup. Il savait qu’il aurait dû confronter son père et se battre pour cette amitié forte et importante pour lui, mais il n’avait pas pu. Il savait qu’il aurait dû lui téléphoner. Il savait qu’il aurait dû rester en contact avec elle, malgré le bras droit de son père qui lui collait aux fesses. Ils auraient pu trouver un moyen. Le fait était que Pietro n’avait pas l’habitude de se battre ou de faire des efforts pour quoi que ce soit, surtout pas pour entretenir des relations. Ce sont les gens qui venaient à lui sans qu’il n’aille à lever le petit doigt. Pour attirer les filles, il n’avait qu’à secouer ses bouclettes parfaites pour qu’elles lui tombent toutes dans les bras. Il voyait bien que Kitty était blessée et il détestait la voir dans cet état, qu’il en soit la raison ou non. Il avait envie de la prendre dans ses bras, mais il se retenait. Il n’était pas suicidaire et à voir le regard noir de colère qu’elle lui lançait, valait mieux ne pas tenter le diable. Parfois, il ouvrait la bouche pour dire quelque chose pour se défendre, mais se ravisait aussitôt. Kitty était partie. Elle avait enfin la chance de tout dire à voix haute ce qu’elle retenait en elle depuis plusieurs mois. Plus rien ne pouvait l’arrêter. Et il le méritait. Il méritait chaque mot et syllabe qui sortait de la bouche de la fougueuse jeune fille. Et il voulait tout savoir ce qu’elle lui reprochait parce qu’il était débutant dans ce genre de situation. Habituellement, il se fichait bien que les autres ne l’appréciaient pas. Jamais on n’avait osé lui hurler dessus de la sorte, puisqu’il était le prince et on ne s’en prenait pas au prince. mais Kitty ce n’était pas pareil. Elle faisait partie de sa vie depuis sa tendre enfance. Elle l’avait vu grandir. Elle avait été témoin de ses succès et de ses échecs. Son opinion lui était donc chère, même si elle faisait mal. Il était déjà au courant de tout ce qui ressortait du monologue de la jeune fille, mais l’entendre de vive voix n’était pas très agréable à entendre. Parce que non, elle n’était pas juste une nana sur sa liste et il ne l’avait pas oublié. Il avait pensé à elle tous les jours.

C’est à ce moment-là qu’il se rendit compte dans qu’elle misère ce renvoi et son manque d’effort avaient mis la petite brune. Ses épaules s’affaissèrent. Jusque-là, il n’avait pas du tout réfléchi à tout ce que Kitty avait perdu. Il n’avait pensé qu’à son malheur à lui, alors qu’il n’avait aucun raison de se plaindre. Il avait pensé, à tort, qu’elle avait des amis chez qui aller vivre, mais il l’a savait forte et il savait qu’elle était retombée sur ses pieds, mais il s’en voulait de ne pas avoir pu l’aider. Il aurait dû. Ouais. Il était con pour reprendre les paroles de son ancienne amante. Il avait vraiment tout gâché. Comment pouvait-il gouverner un pays entier, alors qu’il n’était même pas capable de garder une vieille amitié. Lorsqu’elle termina sa tirade, Pietro avait pincé les lèvres et il avait relevé les sourcils, mais avant qu’il ne puisse dire quoi que ce soit, Kitty tourna les talons et s’enfuit. Il soupira en envoyant sa tête vers l’arrière. Il se doutait qu’elle ne voulait pas qu’il la suive, mais c’était sa dernière chance de recoller les morceaux avec elle. Du moins, quelques-uns. Il était hors de question qu’il l’a laisse filer. Pas cette fois.
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