On dit que lorsque l'on est en train de mourir, toute notre vie défile devant nos yeux. On dit aussi que l'on marche dans un long corridor blanc, attiré par une lumière irradiant tout, d'une couleur blanche pure. La vérité, c'est que ce n'est absolument pas le cas, à moins que l'état d'agonie diverge selon la personne touchée par la mort. Certains même prétendait avoir vu l'avenir dans ce long couloir, lorsqu'ils « revenaient ». mais au fond, pourquoi le temps devrait-être linéaire ? Un patchwork. Pour la petite Reagan, il ne s'agissait que d'un ensemble de fragments qui s’enchevêtraient les uns aux autres tandis qu'elle marchait à travers ses propres souvenirs en se demandant quel serait LE souvenir final.


Quelques rayons de lumières filtraient a travers la chambres. La nuit avait été agitée, trop de hurlements de douleurs avaient déchirés le silence pourtant paisible de la nuit. L'encre noire du ciel s'en étaient sentit meurtrie. Une plaie avait souillée son infinité. Les hurlements rauques s'étaient atténués lorsqu'un cri plus aigu avait éclaté dans la pénombre. C'était une fille à n'en pas douter. A peine arrivée que déjà tout le personnel médical s'empressait d'aller et venir dans la chambre de la patiente; qui avait des complications. Une fille. Elle était née dans le sang, elle mourrait dans le sang, là était sa destinée disait-on entre les murs de la grande clinique. Les sages femmes semblaient hypnotisées par l'allure du nourrisson qui déjà avait les yeux bien ouvert. La mère Elena était là, elle suait encore de son terrible effort et elle avait perdu beaucoup de sang comme pouvait en témoigner le drap en soie blanc immaculée d'un rouge pourpre des plus profond mais elle avait absolument voulu accoucher ici, loin de sa demeure. Pourtant, un sourire irradiait son visage, elle était heureuse... Elle attendait ce jour depuis des mois et voilà qu'a présent elle pouvait tenir sa fille entre ses bras : “ Bienvenue petite Reagan ”. tandis que Ian, le père épongeait le front de sa compagne dans un mouvement des plus délicat, il perdit son regard sur la frimousse de sa fille. Il aurait tant voulu qu'il s'agisse d'un garçon pour pouvoir jouer avec lui au baseball et lui apprendre à se battre...C'est à ce moment là que la douce Elena perdit connaissance, le docteur toujours présent dans la pièce poussa alors le tout jeune père et lui remit la fillette avant de s'attaquer à arrêter l'hémorragie. Petite famille modeste qu'ils étaient, ils s'étaient pourtant entourés des meilleurs du pays, des médecins de renoms. Dehors, un blanc pur avait recouvert le paysage. Un blanc entaché par la naissance d'un ange et la perte d'un autre.


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La belle Reagan fût très jeune quelqu'un de très droite, ne désobéissant à aucun ordre, ne laissant pas la place à la moindre pensée rebelle elle s’exécutait au moindre ordre de son cher papa qu'on aurait pu assimiler comme étant son maître à penser, ce qu'ils était en réalité vraiment, le principal était de s'attacher aux bonnes personnes et se faire bien voir. Elle était sans doute l'enfant la plus obéissante du pays, ne cherchant jamais a le contredire, ne cherchant jamais un moyen de contourner ses paroles, elle ne répondait jamais sachant se faire aussi discrète qu’une ombre, n'ouvrait la bouche que lorsqu'on lui posait une question, et prenait le temps de réfléchir avant de répondre, évidemment cette acuité elle la trouverait bien plus tard, très pratique pour trouver des mensonges, mais là, elle n'en avait pas encore besoin. Elle n'avait que 5 ans la première fois que son cher papa fut arrêté, bizarre pour un flic. Apparemment victime d'une machination, d'un gros réseau sur lequel il enquêtait, les fausses preuves qu'on avait semé contre lui avait suffit à l'envoyer tout droit derrière les barreaux. Elle avait pleuré des jours durant, pensant ne jamais retrouver son papa chéri. Fini les balades, fini les histoires, fini les match de baseball avec son père et ça à jamais. Elle était donc allez vivre chez sa tante Lily qui avait un orphelinat. Reagan et Lily se ressemblait beaucoup pourtant sa tante avait été adopté très jeune. Lorsqu'elle avait son âge à vrai dire. Elle avait passé 5 ans avec sa tante, elle lui avait raconté bon nombre d'histoire sur son père et son tonton et Reagan était devenue une petite fille des plus souriantes. S'émerveillant de tout et de rien, prônant la bonté et la gentilesse comme sa tante Lily qui était devenue un modèle.

C'était là que son père était sortit de prison, récupérant sa fille, rongé par la vengeance, il forgea le caractère de la petite fleur qu'elle était. Fini les histoires de tante Lily, bonjour le petit soldat. Papa s'était mit dans la tête de devenir un super héro comme on en voyait dans les BDs, au début elle avait trouvé ça drôle, mais après bleus après bleus tout était devenus plus dur. Elle ne vivait que pour la baston et n'avait aucune vie social, aucun contact avec les enfants de son âge. Elle apprit bien vite à devenir dure parce que la vie ne fait pas de cadeaux, elle se souvient de tout... tout cela, elle le garde dans son esprit précieusement. Le futur repose sur le passé, la fin est dans le commencement. Règle numéro 1 : ne jamais oublier. Règle numéro 2 : ne jamais perdre de vu ses objectifs. Règle numéro 3 : toujours se battre quelque qu'en soit le prix à payer.

Ses seuls amis sont les animaux; elle parle avec eux, littéralement. Son père ne fait pas assez attention à elle pour voir que sa fille est spéciale. Quelle a des dons, il ne se pose pas vraiment la question de savoir pourquoi elle disparait en pleine nuit et ne revient que quelques jours plus tard. Il n'a pas remarqué les boules de poils qui jonchent le sol de temps à autres. Il n'a pas compris qu'elle parle et qu'elle se transforme animal. Non, pourtant elle ne lui en veut pas, elle l'aime son papa. Elle grandit à vue d'oeil et le jour vient où tout son entrainement va servir. Ian à trouvé la planque de ses ennemis; ils s'y rendent en pleine nuit espérant les prendre par surprise. Le combat faisait rage autour d'elle, elle débite balles après balles, les éclats de sang viennent inonder ses joues alors qu'elle s'approche de son but. Ses joues pâles sont peinte au rouge carmin, son regard est mauvais, elle est insensible à tout ce qu'il se passe autour d'elle. Elle dit à son cher père d'entrer dans le bureau et de faire ce qu'il a à faire tandis qu'elle s'occupe des dernières pourritures qui s'approche. Il referme les porte du bureau, la rage s'empare d'elle, ses mains se transforme en patte, celle d'un loup. Elle ne sait plus qui elle est, elle n'est plus Reagan, elle est juste une bête, une bête assoiffée de sang.

C'est seulement le lendemain qu'on la retrouve dans une rue couverte de sang. Des policiers viennent la voir tandis qu'on lui prodigue les premiers soins. Son père est mort. Derrière le rideau sa tante Lily et son oncle Eoin l'observe attendant les larmes qui devraient couler sur ses joues. Mais papa à tuer la petite fille en elle; papa à tuer Reagan et elle sait au fond elle qu'il est trop tard pour elle. Des années durant la jeune femme ne prononça plus un mot; parlant qu'avec ses amis à quatre pattes, Lily et Eoin se rendirent bien vite compte qu'elle était plus à l'aise avec eux qu'avec les humains et prirent la décision de lui laisser du temps, le temps de redevenir la petite Reagan heureuse.

Toutes les parties de mon être vont périr. Toutes. Sauf une. Un détail. Un tout petit détail, fragile, mais qui est la seule chose dans ce monde qui ait de la valeur. Il ne faut jamais le perdre ou l’abandonner. Il ne faut jamais laisser personne nous le prendre. J’espère qui que vous soyez que vous vous échapperez d’ici. J’espère que le monde changera et que tout s’arrangera. Et ce que j’espère plus que tout c’est que vous me comprendrez quand je vous dis que même si je ne vous connais pas, même si je n’ai jamais eu l’occasion de vous rencontrer, de rire avec vous, de pleurer avec vous... ou de vous embrasser, je vous aime. De tout mon cœur... je vous aime.

Mon nom est Reagan Jung; un nom pour le moins étrange héritage de ma double nationalité. Papa est germanique, il vient de Berlin comme tout le reste de sa famille. C'est là bas qu'il a été élevé loin de ma terre natale à moi. Mon père, ma tante Lily et mon oncle Leo m'ont souvent parlé de cette endroit comme une terre purement européenne, les gratte ciel, les vieux immeubles de la vieille ville trônant fièrement à côté de ceux plus neufs et vitrés de l'après guerre. Ils m'ont toujours parlé de cette terre avec amour et bons souvenirs me faisant presque rêvé de ces bretzels. Maman elle, est irlandaise. La merveilleuse irlande pleine de verdure; cette île merveilleuse et mystérieuse qui me fait de l'oeil. J'aurais voulu avoir les beaux cheveux roux de ma mère mais d'elle je n'ai pris que mes yeux d'un bleu profond. Pour le reste je suis le portrait de papa; blonde, un poil bronzé et un joli mètre 70 ! Je suis née en Irlande lors d'un voyage de mes parents dans la famille de ma mère. Pourtant je ne put rester là bas que quelques jours, mon père me répétant que jamais je ne retournerai sur ces terres maudites. Pourquoi tant de haine ? Simplement car ma mère ne survécu pas en me mettant au monde... Pourtant j'eu une enfance heureuse en amérique avec ma famille. Papa ayant décidé de rejoindre son frère et sa soeur là bas. Une jolie vie de famille bien entourée par ma famille et tante Lydia. Une enfance pleine d'amour, papa avait réussi à trouvé un poste de flic mais passé tout ses weekends avec moi; pour le reste du temps je traînais avec ma nounou Ivy.

Je grandis vite étant une jeune fille très vite et casse coups. Aucune bêtises ne me résistais; une vraie pile sur pattes; un brin bagarreuse avec un sourire toujours planté sur les lèvres, les visites à l’hôpital était régulières. Je n'avais pas conscience du fait que je pouvais plaire étant un vrai garçon manqué je me désintéressa bien vite des histoires d'amour. Les comics; les jeux vidéos et les séries étaient bien plus intéressants pour moi que le flirt, pas très bonne élève à cause de mon manque de concentration je rêvais pourtant de devenir vétérinaire étant apaisé qu'en la présence d'animaux. Ma vie était parfaite jusqu'au soir ou mon père eut un grave accident de voiture qui lui coûta la vie. Je ne su jamais les raisons de cet accident mais tout n'était apparemment pas clair. Un meurtre ? Je n'en savais fichtre rien. Petit à petit à cause du choc, mon entrain s’estompa et j'arrêta de parler. C'est Leo, mon oncle et mon parrain qui obtint ma garde et c'est comme ça que je me suis retrouvée à Genotruc. Cela fait maintenant 3 mois que je suis là; j'ai retrouvé un brin de vie en faisant la connaissance de Max; Theodore et de Nur. La joyeuse bande de St Magnus me fait oublier mes soucis et je compte à présent vivre ma vie à fond.