Ma vie n'est pas celle d'une enfant à l'enfance heureuse, elle n'est faite que de douleur, de peine et de regret. Elle ne m'a pas épargné, pas fait de cadeau, elle ne m'a laissé aucun répit et n'a été qu'un combat perpétuelle, une course contre la mort qui essaye de vous rattraper à chaque instant. Mais tout ce que je voulais, c'était de rendre mon monde meilleur, voir enfin des sourires sur mes proches, pouvoir connaître d'autre.

Je n'ai pas connu ma mère, au du moins je l'ai connue, mais je n'étais pas assez vieille pour m'en souvenir, les seuls souvenirs que j'ai son ceux de mon père qui n'hésitait à me parler d'elle. Elle fut tuée lors d'un attentat d'après ce que je sais, mener par une personne qui se fait nommer Maste­rmind. Ce fut donc mon père qui m'éleva au sein du manoir de Charle Xavier et de son institut. Ce fut donc mon père qui m'éleva au sein du manoir de Charle Xavier et de son institut. On ne peut rien lui reprocher, il m’a élevé du mieux qu’il le pouvait, même s’il était entouré par les x-men qui a toujours été une famille pour moi. Mais voilà, toute bonne chose ont une fin, et ma vie au sein de l’institut Xavier s’acheva brutalement, déclenché par une événement avec des conséquences désastreux.


Cette année-là, le Sénateur Kelly fut tué par la confrérie des mauvais mutants. Je pense qu’il n’avait pas mesuré les conséquences de leur acte en assassinant un politicien anti-mutant. Mais la peur et la paranoïa avaient gagné les simples humains, provoquant ainsi la construction massive de sentinelle et à partir de là les mutants ont vécu un calvaire, se faisant tuer à chaque coin de rue. L’institut à aussi conne une période sombre, j’ai vu mon Oncle Charles mourir, puis je fus emmené loin de ma famille, ce jour-là beaucoup de personne vivant à l’institut ont trouvé la mort. Alors que moi, je fus emmené par un Achab afin de devenir son instrument. Cette partie de ma vie, est celle dont j’ai le plus honte, celle que j’aimerai efface et tout oublier. Je peux encore voir les visages de mes amis mourir sous mes yeux et de mes propres mains. Je peux encore voir les visages de mes amis mourir sous mes yeux et de mes propres mains. Je peux encore ressentir la douleur que je ressentais à chaque instant à chaque moment et chaque cri de ses mutants que je tuais au fur et à mesure. Tout devenait, de plus en plus insupportable, me rongeant de l'intérieur.

Par la suite, je continuais ma vie dans un de ces camps de concentration, avec un collier qui m’empêchait d’utiliser mes pouvoirs. Là-bas, j’ai pu revoir des personnes que je connaissais, d’ancien x-men dont Kitty Pride, j’y retrouvais également Magnéto et avec un certain Franklin Richards, ils réussirent tout deux neutralisé mon collier qui m’empêchait d’utiliser mes pouvoirs. De là, on avait établi un plan, celui de modifier notre avenir, faire en sorte que tous les malheurs que nous avions subis. Car une vie de misère était le lot de tous les mutants depuis cet assassinat, tout le monde avait vécu dans la peur, la honte, la crainte et la trahison. Certaines personnes avaient été dénoncer par leur propre famille, d’autre avait vu les leur, qui les protégeait mourir devant leurs yeux, certains étaient là parce qu’ils s’étaient battus pour leur proche. Alors, nous devions arranger tout ceci, revenir là où toute cette folie avait commencé, le moment précise ou tout avait basculé, le moment ou le Sénateur Kelly fut tué par la confrérie de mauvais mutant. Il fallait donc retourner dans le passé afin de changer notre présent, c’est pour cela qu’on envoya Kitty Pryde, dans son corps d’avant et qu’elle puisse empêcher tout ceci. Le plan fonctionna, du moins d’après ce qu’on savait, mais on ne sait pourquoi cela n’a nullement affecté notre présent. Nous avions rendu le monde meilleur, mais pour nos anciens nous et seulement pour eux. Pour nous, notre monde reste un enfer pour tout mutant. Et d’ailleurs entre temps, la mort avait fait sa récolte au sein de notre camp, emportant avec elle tout ceux que l’ont connaissait et me laissant pour seul survivant. Et Kitty revient, alors qu’il n’y avait plus que moi.

Mais ce n'était pas pour autant qu'elle abandonna l'idée de changer notre monde, elle continua de toute cette force, quitte à me manipuler pour arriver à ses fins. Je ne sais d'ailleurs pas si je dois lui en vouloir ou non, après tout, tout ce qu'elle voulait, c'était de nous donner un meilleur avenir, un meilleur monde, me forçant ainsi de puiser dans les forces du phénix qui se trouvait en moi. Car oui, j'ai hérité de ma mère de tous ses dons en plus du voyage dans le temps, la télékinésie, télépathie et bien sûr, la joie d'être l'hôte du phénix, et Kitty en profitèrent. Même quand nous étions prises au piège, alors que nous étions rentrées illégalement dans un laboratoire, pour empêcher la construction de sentinelle plus évolué. Nous étions prises au piège, sans issue, je pensais qu'on allait y rester que nos dernières heures étaient arrivées, mais elle prononça ses quelques mots et je fus projeté dans les couloirs du temps. Ce qui est arrivé à Kitty je ne sais pas, mais je doute qu’elle s’en soit sorti.

Et c’est ainsi que je me suis retrouvé dans votre univers, dans celui, où mes amis sont encore en vie, que d’autres personnes que je connaissais alors qu’ils n’étaient qu’enfant on, désormais, avait 16 ans au lieu de 5. Je n’ai pas voyagé dans les temps, mais d’un monde parallèle à un autre. Alors ma première réaction fut de fuir, ce monde qui m’était totalement étranger, un monde auquel je n’appartenais pas, ou il n’y avait pas de ruine, ni même de camp de concentration

Et c’est ainsi que je me suis retrouvé dans votre univers, dans celui, où mes amis sont encore en vie, que d’autres personnes que je connaissais alors qu’ils n’étaient qu’enfant on, désormais, avait 16 ans au lieu de 5. Je n’ai pas voyagé dans les temps, mais d’un monde parallèle à un autre. Alors ma première réaction fut de fuir, ce monde qui m’était totalement étranger, un monde auquel je n’appartenais pas, ou il n’y avait pas de ruine, ni même de camp de concentration. Je tombais dans un endroit avec quelqu’un de très sympathique, il m’offrit même un toit et un repas chaud. Malheureusement, il fut tué par une femme du nom de Sélène qui ne me voulait certainement pas du bien. C’est là qu’ils sont arrivés, les x-mens. Ceux dont faisaient partie mon père et ma mère, mon père qui était en vie. Alors j’eus l’espoir fou que ma mère elle aussi soit en vie, que je puisse la connaître rattraper le temps perdu avec sa mort, mais elle dans cette réalité aussi elle avait perdu la vie et mon père lui refaisait sa vie avec une certaine Madeline Pryor. Après tout, il en avait le droit, il n’allait pas rester célibataire toute sa vie. Il eut même un enfant avec elle, un garçon du nom de Nathan et avec qui je créais un lien psychique pour savoir à tous moment quand il avait un problème.

Mais dans cet univers, je rencontrai des personnes avec qui je me liais d’amitié comme Magma, avec qui ont avait prévu de tuer Sélène, mais on fut arrêté dans notre élan pas les X-men. Par la suite, j’accompagnais les x-men dans diverse mission. Mais j’avais toujours ce besoin de connaître ma mère, même si je n’étais pas dans le bon monde, alors je m’étais rendu dans la maison de mes grands-parents afin de m’en apprendre plus sur elle. C’est là que je retrouvais un holo-empathique avec l’essence de ma mère. C’est à ce moment que je décidai d’assumer son héritage, prenant le nom de code qu’on lui avait donné, me faisant appeler ainsi « Phenix » continuant les missions avec les X-men.

Maintenant, tout ce que je voulais, c’était pouvoir faire honneur à ma mère, pouvoir expié mes péchés en tant que limier, rembourser ma dette envers Kitty. JE voulais sauver autant de personnes possibles, faire pour une fois les choses bien et ma rédemption allait être complique, et longue.

Et ma vie sur Genosha, disons qu’elle n’a pas non plus commencé de la meilleure façon. Mes parents m’aimaient, ça, je suis sur, ou du moins, c’est ce que je pense et aime penser. Il voulait certainement le meilleur pour moi, voulait que j’aie une vie heureuse que je puisse me marier, avoir des enfants comme eu m’avait eu. Mais, il faut croire que je suis maudit avec mes parents, car je ne les ai jamais connus. J’ai toujours vécu dans un orphelinat depuis que je me souviens. Je n’ai pas e souvenir de ma mère me prenant dans ses bras quand je pleurais, ou encore de mon père venant me consoler. J’ai toujours connu les nuits en compagnie d’autres enfants, un surveillant passant voir si tout allait bien et essayant de combler le vide que la présence d’un parent avait laissé, les nuits de cauchemar. Mais bien sûr, cela n’était nullement la même chose, car vous aviez toujours cette impression d’un vide, d’un manque qui ne pourra jamais être comblé, même si on vous disait de considérer les enfants de l’orphelinat comme faisant partie de notre nouvelle famille.

Mais je n’avais aucune envie de les considérer comme des frères ou des sœurs, je ne voulais pas de cette grande famille recomposer. Tout ce que je voulais, c’était ma propre famille, mon père et ma mère. Mais on n’a pas toujours ce que l’on veut. Donc oui, j’ai vécu toute mon enfance dans un bâtiment, remplis d’autre enfant vivant la même chose quoi moi. Alors dans un certain, sens il y a avait une sorte de solidarité entre nous, car nous savions qu’on ne pouvait compter que sur nous-mêmes. Mais vous trouver quand même des personnes avec qui vous vous liez d’amitié, et pour finir, petit à petit ces personnes deviennent pour vous votre famille. Donc tout mon enfance, je les passais là-bas, suivant les cours et me lançant comme une forcenée dans mes études, pour un m’offrir la vie que je n’avais pas eux. Une vie où je pouvais tout avoir. Je prenais même des petits boulots quand je fus en âge pour avoir un job d’appoint. Même si mes parents ne m’avaient nullement laissé dans le besoin.

C’est donc à mes 18 ans que je partis de l’orphelinat, me trouvant un appartement pour pouvoir aller à l’université dans laquelle j’avais été accepté. Je prenais donc un appartement avec d’autres personnes et je commençais ma vie d’étudiant, loin de l’orphelinat. Et je devais avouer que cette vie me plaisait. J’aimais cette nouvelle vie, un endroit où je pouvais faire la fête, râlait parce que j’avais trop fait la fête et que je devais étudier la géopolitique de la civilisation Carthaginoise, les rendez-vous avec les garçons. Mais rien ne m’avait préparé à ce qui allait bientôt m’arriver, à ce simple bruit qui avait retenti sur la porte de mon appartement. J’ouvris la porte et un homme d’un certain âge, me demandant si j’étais Rachel Grey. Je le fis rentrer me demandant ce qu’il me voulait, espérant qu’il ne voulait pas faire de chose étrange avec moi et que je n’avais pas rentré le loup dans la bergerie. Mais au lieu de me faire des avances, il sortit un dossier, me disant qu’il m’avait cherché pendant des années, et qu’il était heureux de me retrouver maintenant.

Je le regardais intriguer, me demandant pourquoi il m’avait tant cherché, pourquoi moi et pas une autre. Puis il me parla de mes parents, me disant qu’ils l’avaient engagé, que mon père avait un frère, et que celui-ci était mort comme mes parents, mais que derrière lui, il avait laissé une fille, orpheline tout comme moi. Et déjà à partir de là, j’eu du mal à comprendre ce qu’il me racontait, du mal à me dire qu’il y avait alors peut être quelqu’un de ma famille en encore en vie. Mais si c’était le cas, pourquoi ne m’avait-elle pas cherché, pourquoi elle m’avait laissé dans cet endroit tout seul, alors que nous faisions partie de la même famille, que nous avions les mêmes sangs qui coulaient dans nos veines.

Je ne compris pas toute l’histoire, tout ce que je comprenais après m’être posé toutes ses questions et les lui avoir posés. JE compris que cette fameuse cousine avait été dans la même situation que moi, elle s’était retrouvée du jour au lendemain sans famille, avait comme moi vécu dans un orphelinat, sans savoir qu’elle avait encore de la famille. Et mon père, lui avait entrepris des cherchées pour la retrouver, mais il mourut avant même d’avoir des nouvelles. Et donc sans le savoir, nous avions tous deux vécu croyant qu’on était seule. Et à ce moment-là, je ne savais pas si je devais aller la voir, ou si je devais continuer à vivre ma vie sans me préoccuper d’elle. Mais après tout, nous sommes de la même famille et elle avait le droit de savoir qu’en fin de compte, elle n’était pas seule.