L'ukraine avait revêtit son manteau blanc. Les hurlements d'une femme traverse la nuit tandis que de ses entrailles sort une tête brune. Le bébé ne pleure pas; les draps sont tâchés d'un liquide rouge carmin et le silence règne dans cette chambre. Un petit ange réside au creux des bras de l'infirmière tandis que celle ci se hâte vers une table non loin de là. Elle a voulu accoucher chez elle et les complications se sont vite fait ressentirent. Pourtant la maman n'a pas chaumé et à redoublée d'efforts des heures durant. Une fille. Elle était née dans le sang, elle mourrait dans le sang, là était sa destinée disait-on entre les murs de la grande demeure. Les nourrices attendent derrières la porte en chêne massif; un cri; un pleurs; quelques choses qui leurs permettrait de savoir que le bébé est en vie. Et il arrive enfin le chant libérateur la voix cristalline du nourrisson résonne à travers les murs de la maison. Elle est en vie; ce petit ange aux yeux grands ouverts et au visage éveillée.  Elle est née dans le sang et mourrait dans le sang, ainsi commence l'histoire de la petite Yulia.


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L’insouciance bat des cils, écorche le visage de la petite Dylan qui court à travers champ, paumes ouvertes sur un soleil radieux : elle chasse les avions en papier et les cerfs-volants. Greg, son « nami » comme elle le surnomme affectueusement, est un garçon taciturne qui préfère la faveur des ombres sylvestres. Qui croirait qu’il est l'ami d’un papillons, d’une fée aérienne ? La fillette le considère comme son égaux. De lui, elle conserve le souvenir prégnant de colères extrêmes et de joies indicibles, et ses avions, petits anges blancs que la brise printanière soulève au gré de ses humeurs. Et de là naît sans doute sa passion pour les oiseaux et toutes les machines volantes. A neuf ans, elle veut devenir aviatrice et faire le tour du monde. Sa bouche facétieuse chante une belle comédie. Sa chevelure s’enflamme, elle a ce regard d’une beauté insolente. C’est la fille des plaines; la fille des vents. Une fille rêveuse au regard rieur, bien loin de se douter qu'elle n'est pas ce qu'elle prêtant être. Son nom est Yulia mais on l'appelle Dylan; voilà déjà 7 ans qu'elle vit en écosse avec sa mère. Bientôt elle partira pour les Etats Unis; elle ne sait pas pourquoi elle doit partir mais sa mère lui à dit que c'était pour son bien. Loin d'elle l'idée de contredire la femme qui l'a élevée elle qui est un exemple pour la fillette. Elle ne comprend pas non; mais bientôt elle ne sera plus là. Elle dira au revoir à Greg; les temps sont dures pour elle et sa mère. Elle n'ont plus de quoi vivre ici, elle est obligée de se serrer la ceinture alors c'est Greg qui ramène le goûter chaque jours quand ils se retrouvent chaque après midi après l'école. Bientôt elle devra lui dire au revoir; la petite fée est soudain coupée dans son élan et retournes sur ses pas. Elle se dirige vers le garçon qui lance des avions en papiers et se jette à son cou ses lèvres viennent se poser sur sa joue. Au revoir mon nami.

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La voila à présent beaucoup plus grande. La belle Dylan fût très jeune quelqu'un de très droite, ne désobéissant à aucun ordre, ne laissant pas la place à la moindre pensée rebelle elle s’exécutait au moindre ordre de sa jolie maman qu'on aurait pu assimiler comme étant un maître à penser, ce qu'elle était en réalité vraiment, le principal était de s'attacher aux bonnes personnes et se faire bien voir. Elle était sans doute l'enfant la plus obéissante du pays, -si l’ont ne comptait pas Greg  parmi ses enfants bien sûr lui qui était parfait en tout point, bien qu’elle ne soit pas jalouse de son ami qui au contraire était un exemple pour elle et elle chérissait les moments où sa familles venaient passer quelques semaines avec eux durant les vacances d'été -  ne cherchant jamais a la contredire, ne cherchant jamais un moyen de contourner ses paroles, elle ne répondait jamais sachant se faire aussi discrète qu’une ombre, n'ouvrait la bouche que lorsqu'on lui posait une question, et prenait le temps de réfléchir avant de répondre, évidemment cette acuité elle la trouverait bien plus tard, très pratique pour trouver des mensonges, mais là, elle n'en avait pas encore besoin. Les choses se sont arrangées pour elle; elle ne le sait pas encore mais son géniteur verse une pension tous les mois à sa mère pour subvenir à ses besoins. L'adolescente; elle pense tout simplement que sa mère à trouvé un meilleur emploi.

Le temps passe alors que Greg et ses parents viennent passer les vacances chez les Miller. La jeune femme se fait une joie de retrouver son "nami" comme elle aime toujours l'appeler. Elle suit Greg comme son ombre; il est devenu grand; beau et enivrant. La jeune femme commence à ressentir de nouveaux sentiments à son égard et elle sait qu'elle ne rend pas le jeune homme indifférent. Ce soir elle se rend prés de la rivière avec lui, ce sera surement le bon moment. Celui où elle profitera pour la première fois des caresses d'un garçon sur sa peau porcelaine. Alors qu'il arrive dans une petite clairière voilà qu'elle se pose à terre afin de lire un livre tandis que Greg lui la dévore du regard. Faisant mine de ne pas le remarquer un petit sourire s'affiche quand même sur le visage de la jeune fille. Il se rapproche; elle bascule en arrière emmenant celui qu'elle considérait avant comme un ami dans sa chute. Elle la petite fée; l'ange; la nymphe. Elle qui n'est que douceur se laisse aller dans les bras de cet homme qui chamboule son monde. Mais le rêve se transforme en cauchemars. Cet instant qui chamboule sa vie; est-ce ce moment la libérant de tout contrôle qui la trahit ? Certainement. Ses pouvoirs font leur apparitions et la voilà qui plonge Greg dans une de ses hallucinations. Un monde plein de danger aux couleurs plus vivantes les unes que les autres. Tout n'est que distorsions alors que l'ont se croit dans un monde dessinait par un Picasso sous extasie. Elle ne le sait pas encore mais ce monde renferme autant de noirceur que son âme est pure. Il ne s'en tirera pas indemne. L'homme pour qui elle flanche ne ressortira jamais de ce monde... Pas vivant. Alors que les larmes coulent sur ses joues; elle comprend. Elle comprend que ce pouvoir non contrôlé est une malédiction.

Du haut de ses 20 ans la voilà en route vers un institut pour les gens comme elle; demandant de l'aide à cet homme que l'ont appel Charles Xavier. Elle ne ressortira pas indemne de cet école; Charles jugeant ce pouvoir bien trop dangereux sans contrôle décide qu'elle doit restée aux côté d'un télépathe pour se contrôler. Aussi bonne sois-tu douce Dylan; l'obscurité qui sommeille en toi est égal à ta pureté ne l'oublie jamais.

Paupières closes, mais agitées, Dylan marmonnait dans son sommeil, le corps parcouru de légers spasmes, comme si elle combattait quelque chose dans ses rêves. De manière quasi inaudible, la demoiselle implorait la clémence d’un ennemi invisible. Dans les profondeurs de son cauchemar, Dylan avait 7 ans. Elle faisait face à un homme dont le visage était brouillé, un mélange indécis de tous les connards qui avaient soi disant contribué à sa survie et celle de sa mère. Cet homme sans visage levait la main pour lui asséner un coup et la petite fillette tentait tant bien que mal de se protéger contre la brutalité qui allait inévitablement suivre. Quand le coup s’abattit sur elle, elle hurla et se réveilla en sursaut, en sueur, les yeux écarquillés et l’air halluciné.

Tremblante, maudissant son récurrent cauchemar qui lui pourrissait la vie et l’empêchait de dormir, elle se leva en silence. Elle détestait avoir l’air aussi faible devant les autres. Mais elle ne contrôlait malheureusement pas ses terreurs nocturnes et ne pouvait se contraindre au silence alors qu’elle n’était même pas consciente … Inspirant profondément pour chasser les derniers vestiges de frayeur qui subsistaient encore dans son cœur, elle sortit rapidement de sa valise une jupe d’écolière noire, un ample pull gris et sa paire de converse noires. Voilà bien longtemps qu'elle n'avait pas fait ce genre de cauchemars. Pourtant de son enfance elle n'avait connu que joie aux côtés de sa mère ici à Genosha. Elle avait aidé les personnes en difficulté et faisait du bénévolat dans les orphelinats. D'où lui venait ces horribles cauchemars ? Elle ne le saurait probablement jamais. Là voilà qui erre dans les rues de Krolik tel un fantôme; complètement paumée. Petit ange au milieu de la nuit cherchant du réconfort à ses tourments. Ses pas la dirige vers un endroit instinctivement; du haut de ses 20 ans elle se laisse portée jusqu'à une maisonnette bien entretenue. Ses doigts tapent un sms machinalement sur son portable; il ne lui faut que quelques secondes pour voir la porte s'ouvrir sur un jeune homme aux yeux mi clos. Elle vient de le réveiller; elle hésite et fini par se fondre dans ses bras. Elle niche son nez au creux de son cou cherchant du réconfort auprès du jeune homme. Son nom est Ezra; elle le connait depuis l'orphelinat; depuis l'enfance ils se sont éloignés durant leur adolescence pour finir par se retrouver avant qu'il ne quitte l'orphelinat. Elle a toujours été fasciné par ce garçon à l'air torturé et s'est toujours tenu à ses côtés. Ses derniers temps elle lui rend visite de plus en plus; elle l'apprécie de plus en plus et est impressionnée devant l'homme qu'il est devenue. Ses pensées s'envolent constamment vers lui mais elle n'ose pas aborder le sujet; il est la nuit elle est la lumière. Alors ce soir ses émotions aux creux du cœur elle s'accroche à lui peut être un peu trop longtemps et fini par lui dire... "Ezra je t'aime".