Sorry, mistake you with someone else (Stephen&Cindy)
✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦
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Sam 1 Oct - 18:57
Sorry, mistake you with someone else
M'arrêtant au milieu de la rue, je me mets à fouiller dans ma poche de veste, mon téléphone coincé entre ma tête et mon épaule, dans le but de retrouver ma liste de course. Raté encore une fois, je n'ai définitivement pas pris cette foutue liste ! Je me souvenais que je devais passer à la boulangerie – histoire d'avoir de quoi manger les prochains matins –, à la pharmacie pour racheter des trucs de base pour quand je me faisais casser la tronche, etc... mais en fait, je me souvenais plus de ce qu'il y avait après pharmacie donc c'était pas évident. Aller répond ! Toujours occupée à fouiller mes poches je peste après mon frère qui ne répond pas. Ouais, je sais je suis injuste. Je suis la personne qui avec une mémoire eidétique a réussi à ne pas se souvenir de ce qu'elle devait faire ou se souvenir ce qu'elle avait fait de sa liste de course. On sent vraiment la nana avec la super mémoire là. Ou pas du tout plutôt. Je soupire alors que je tombe sur le répondeur de mon frangin. Ta sous douée et indigne de sœur aînée va se démerder seule. Petit message qui fait qu'il ne sait même pas pourquoi je l'appelais mais que je lui fais savoir que j'aurais réellement préféré qu'il me réponde. Je suis trop méchante, je sais. En fait non je ne suis pas méchante mais j'aime peut être un peu trop se payer la tronche de mon petit frère, c'est pas nouveau ça. Il a l'habitude vu que c'est un peu comme ça depuis qu'il est sorti du ventre de notre mère et il sait que ça ne change rien u fait que je l'aime, je suis sa grande sœur et puis voilà ! Puis merde, il pourrait répondre. Imaginez j'avais un truc genre méga trop important à lui dire ? Pfff ! Je soupire et range mon téléphone, abandonnant au passage l'idée de retrouver ma liste de course qui devait plus probablement être restée à la maison. Super mémoire off hein... On dirait que Leo m'a déteint dessus quoi. Je réfléchis un peu. Huuum... il ne devait plus rester grand chose dans le frigo nous connaissant. Donc, direction le super marché le plus poche. J'allais faire un stock rapide du genre : paquet de pate, de riz, conserve, farine, œufs et autres trucs dont plus la date de péremption est lointaine mieux c'est. Ouais voilà, je vais faire ça. Le super marché est sur la gauche d'ici d'ailleurs. Je prenais la direction, rangeant mon pain dans le sac de la pharmacie pour éviter qu'il fasse un détour par le sol. J'étais entrain d'établir une liste mentale de tout ce que je devais acheter en faisant les courses quand mon attention fut détournée. Je me stoppe, tourne la tête et... mince, c'est quelqu'un que je connais ça ! Et qui n'a pas du me voir. Un sourire au lèvre, je rattrape à petite course la personne que je viens de croiser. Je trottine donc, la rattrape et la hèle d'un coup de « heeeey ». Je pose ma main sur son épaule, pas trop brusquement pour ne pas lui faire peur. Sauf que... je l vois se retourner et ce n'est pas du tout la personne que je pensais. Désolé, je vous ai pris pour quelqu'un d'autre... je crois. J'arrive pas trop à évaluer sur son visage s'il a envie de m'en coller une ou de rigoler de mon erreur. J'espère qu'il choisira la seconde option. Pour son propre bien.
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Mer 2 Nov - 22:08
Sorry mistake you with someone else
Putain, il avait eu une sacrée soirée. Il a toujours de sacrées soirées, des fiestas sans fin plein de gens à poil, de musique trop forte et de vomi dans les coins. Heureusement qu’il a les moyens de payer quelqu’un pour nettoyer sa villa, sinon ce serait vraiment dégueulasse. Déjà que c’est pas super bien rangé en temps normal…
Ce matin, il s’est réveillé à quatorze heures du matin, parfait pour une journée de repos. Attends, c’est fait pour se reposer, non ? Bah voilà, il se repose. Allongé dans le canapé, il regarde la télé éteinte pendant dix secondes qui lui paraissent dix éternités, et d’un coup se lève pour s’habiller et prendre une douche. Aujourd’hui, il a décidé, il irait à Fenyick. Pourquoi ? Il n’en sait rien. Aucune raison. Cette île n’est pas assez grande, de toute façon. Oh, il pourrait toujours dire bonjour à un ami ou deux, et récupérer au passage de quoi s’amuser pour de prochaines soirées de qualité.
Le café passe dans ses veines, comme pour en chasser l’alcool et ce qu’il te reste de mescaline de la veille. Putain, tu redescends enfin alors que t’es presque à Fenyick. Mais tu fous quoi à Fenyick ? Bon, ok, on s’en fout. Tu gares ta caisse, ton nez te gratte, et tu trouves le monde beaucoup trop gris et monotone. Hey ! HEHO ! S’il y a quelqu’un là-haut, vous pouvez remettre un peu de contraste et baisser la luminosité !? C’est moche là merde, on voit rien. Bande d’amateurs.
L’image saute un peu, le son s’amenuise un peu, et alors que tu marches dans la rue, tu réfléchis au prochain endroit où tu vas pouvoir te poser pour prendre un bon chocolat whisky. Rien de tel pour commencer une bonne journée de… rien. Oh, tu verras pour la productivité quand il sera neuf heures de l’aprem.
T’es là donc, t’as rien demandé à personne — enfin, hormis à Dieu de changer la balance des couleurs merdiques de sa planète pourrie — et on te crie dessus. Alors, autant le bruit te semblait pas assez fort, mais là c’est comme si on l’avait mal réglé. C’est un peu comme ces films là, où tu piges que dalle aux dialogues parce que oh c’est trop bien ils murmurent c’est minimaliste et qu’à la scène d’après, la musique super épique de la mort qui tue te défonce les tympans. La musique super épique de ta journée, c’est une jeune femme, qui s’est manifestement trompée quelque part.
— Pourtant je suis quasiment sûr d’être moi. Vous êtes bien vous, vous croyez ? Remarque, je me croiserais dans la rue, je me reconnaitrais peut-être pas. Est-ce que je suis moi…? Hmm. Vaste interrogation.
Ouais, tu la charries un peu. T’es défoncé mais pas à ce point. Enfin, pas tout à fait. Tu sais qui t’es quand même. Après, qu’elle sache pas qui tu es ou qui tu n’es pas, c’est son problème.
AVENGEDINCHAINS
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Ven 11 Nov - 21:59
Sorry, mistake you with someone else
Je ne sais pas ce qui est le pire. Le fait que je confonde deux personnes dans la rue, surtout que je confonde quelqu’un que je connais avec quelqu’un que je ne connais pas. Ou la personne avec qui j’ai confondu. Non parce que comment dire ? Ce genre de tête de déterré, je connaissais plutôt bien pour avoir longtemps vu la même dans le miroir tous les matins… enfin midi, je me levais pas le matin souvent. Je retiens une grimace tentant de deviner. Gueule de bois ? Gueule de je-me-suis-fait-casser-la-gueule-hier ? Ou de défoncé ? Un mélange des trois carrément ? Je ne suis pas bien sure mais une chose est définitivement sure : il n’était pas l’agent du shield que je pensais avoir aperçu et il n’était pas non plus en très bon état. Et moi j’étais une sacré boulet. Quelle belle bande de bras cassé ! Enfin au sens figuré seulement. Et là… là il commence à parler. Je me retiens très fort de ma facepalm mais je crois que je suis dans l’impossibilité la plus totale de retenir l’air totalement surpris et estomaquée. Genre, il était pas sérieux. J’espérais bien qu’il était sûr d’être lui-même. Je veux dire, j’étais à peu près certaine que mes bras étaient les miens, de façon plus générale mon corps est le mien, mon esprit aussi est tout le tralala. Je voyais même pas comment on pouvait se poser la question. Et…. Il est sérieux, il se reconnaitrait pas s’il se voyait dans la rue ? Nan mais le miroir vous connaissez pas ? Je suis encore un peu surprise, assimilant toutes les informations qu’il avait dites. J’inspirais un grand coup. Pffff, je suis même pas en service normalement. Mais je reconnais assez facilement ce genre de discours une fois la première surprise passée. Monsieur est-ce que vous vous sentez bien ? La question était stupide. J’étais à peu près certaine que cette personne était sous les effets d’une quelconque substance. Et dans ce cas, y a deux solutions : soit il se sent un peu trop bien soit il se sent un peu trop mal sans que l’un ou l’autre ne soit réellement le reflet de la réalité. Je connaissais très bien les deux solutions, surtout la seconde de part ma propre expérience avec ce genre de substance. Je regardais ses pupilles, dilatée un peu. Surement qu’il était en redescente ou avec une dose pas très forte. Je décrochais mon insigne et la lui montrais. Je vous laisse choisir si je vous emmène aux urgences ou directement au poste de police. Techniquement… je suis de la garde rouge et non de la police mais il allait surement pas faire la différence.
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Jeu 29 Déc - 10:17
Sorry mistake you with someone else
Quelle étrangeté de qualifier de bizarre ta simple question. Est-ce que ce n’est pas là le but inavoué de chaque être humain, savoir qui iel est, réellement ? Cette personne t’as pris pour quelqu’un d’autre, mais es-tu seulement quelqu’un d’autre, ou juste une perception bien personnelle de sa réalité, une manifestation évanescente d’un cerveau malade qui s’imaginerait un monde tout entier avec lequel intéragir, rendu fou par sa propre solitude ? Et si rien n’existait, au final ? Sans preuve de réalité, comment avoir la preuve d’une existence, autre que la sienne propre. Je pense, donc je suis, et c’est le début de la tangibilité d’un monde qui nous échappe. La seconde question c’est… Est-ce que tu penses, Strange ?
Le miroir. On te parle d’un miroir. Était-ce l’artefact magique des contes de fées ? Peut-être qu’elle se prend pour Blanche-Neige, avec ses cheveux sombres et sa peau claire, il manque un peu de rouge sur ses lèvres soudainement appétissantes, et tu aurais bien voulu avoir une pomme sur toi pour la contempler en train de la croquer. Tu la fixes, comme si tu n’avais pas compris ce qu’elle disait, alors que tu es sûrement celui qui comprends le mieux ce qui t’entoures et les enjeux de ce monde illusoire.
— Bien sûr que je connais, mais il me fait souvent des farces.
Ton reflet te fait souvent la remarque qu’un peu de sommeil en plus ou en moins serait une bonne idée, mais tu n’arrives pas à suivre ses conseils. La plupart du temps, quand tu le regardes un peu trop longtemps, tu n’en ressors qu’avec du ressentiment et de la rancune, voulant écraser ton poing jusqu’à te voir démultiplié comme dans un kaléidoscope, car tu ne supportes pas l’idée d’être du mauvais côté du verre et du tain, de n’avoir ici qu’une vie tronquée et misérable alors que lui semble être satisfait de son existence. Tu chantes Alice en exigeant des explications plutôt qu’en appelant à l’aide, et tu la jalouses d’avoir réussi à traverser ce foutu miroir.
Est-ce que tu te sens bien ? C’est une bonne question. Tu réfléchis un instant, avant de répondre de manière évasive.
— Il s’agirait de définir le terme “bien”, mais je vais, c’est déjà ça.
Quant à t’emmener aux urgences ou à la police, merci bien ! Que pourraient faire des policiers à ton problème et pourquoi te renvoyer au travail ? Tu fronces les sourcils, incrédule, avant de secouer la tête et les épaules.
— Non, non ce ne sera pas nécessaire, en plus c’est mon jour de repos.
Bah quoi, c’est vrai, non ?
AVENGEDINCHAINS
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Sorry, mistake you with someone else (Stephen&Cindy)
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