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There is a reason if things are the way they are (Christie&Jenn) ✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦ |
| | Mer 7 Déc - 16:56 | | There is a reason if things are the way they areOui Karen ? Je relève la tête et je souris à Karen, seule autre femme de ce cabinet. Elle m’explique qu’elle va rejoindre Matthew et Franklin chez un client, je devine sans mal que c’est chez Wakanda Design Groupe où sont partis mes collègues ce matin. Ce qui ne pose aucun problème. Après tout, elle est l’assistante de mes collègues pas la mienne, même si il est très agréable de l’avoir au bureau. Moi j’ai Gabriel comme assistant, beaucoup moins portée sur les discussions de bonnes femmes voyez-vous. Oui, une assistante pour deux et moi un pour moi. Enfin j’avais pas de problème à leur prêter Gabriel et surtout, je brasser plus de dossiers. J’étais la pro des petits dossiers où y avait régulièrement même pas besoin d’aller jusqu’au procès, où j’écrasais mes adversaires quand ça arrivait. Que Matthew par exemple, il travaillait sur plus de dossiers de fonds et allait nous dénicher des clients comme Luke Charles ou des dossiers comme celui que l’on montait contre la garde. Bref, tout ça pour dire que Karen venait me prévenir alors que c’était tout à fait normal et que… Mais je pense qu’elle me prévient parce que ça veut dire que je suis seule au bureau, vu que j’ai gracieusement foutu Gabriel à la porte pour qu’il aille dormir un peu et surtout il était déjà venu travailler ce week-end. Merci. Et bon courage ! Je me levais pour vérifier que tous les bureaux étaient verrouillé en dehors du mien. Puis, profitant d’être seule au travail, je retirais mes chaussures et les pinces qui retenaient mon chignon. Enfin, ils avaient pris l’habitude de me croiser nues pieds à force je pense mais au tant profiter de leur absence, je ne risquais pas de choquer grand monde. Surtout que je pense que je pouvais dire que même sans chaussures et décoiffée, je restais un peu tir aux quatre épingles. Une tasse de café en main, je retournais m’asseoir à mon bureau, ramenant mes jambes sous mes fesses, et reprenais mon dossier. Une petite affaire, une histoire de recouvrement d’assurance qui ne se faisait pas comme prévu. Rien de bien important franchement et je pensais même pas besoin d’avoir à me déplacer au tribunal pour régler l’affaire. Mais j’y passerais tout de même le temps nécessaire pour offrir à notre client le meilleur qu’on pouvait faire pour lui. Et avec application voulez vous ! Après… j’étais pas sure que choisir une maison en bord de mer, presque dans l’eau, soit l’idée la plus lumineuse qu’ait eu ce client. Franchement, on vit à Genosha, en plus milieu du pacifique avec sa saison des ouragans et les gens choisissent de se mettre au pire endroit en cas d’ouragan. Pffff ! J’avais jamais trouvé ça très… éclairé. Mais bon, si ça me donnait du travail, des dossiers faciles qu’on traitait bien et pour lesquels on était payés, j’allais pas râler. J’étais d’ailleurs en train de pas râler sur mon dossier avec application comme je disais, quand j’entendis la porte d’entrée du cabinet s’ouvrir. Karen c’est toi ? J’en doutais. Je fronçais un sourcils, avant d’attraper mon téléphone et de vérifier que s’y trouvait pas un message d’un de mes chefs. Non, seulement un sms de Gabriel pour me dire qu’il serait là demain à 8h pétante. Je souris. Je renfilais rapidement mes chaussures, jugeant que j’avais pas le temps de me coiffer et me dirigeais rapidement vers l’entrée du cabinet. J’y trouvais une jeune femme, qui devait avoir environ mon âge, de long cheveux châtains et de jolis yeux. Je lui souris, avec un peu plus d’assurance que je n’avais généralement quand je souriais à des inconnus. Mais là je suis au travail, ça change tout je vous dis. Bonjour, je peux faire quelque chose pour vous ? Elle tourne la tête vers moi et je vois bien qu’elle semble chercher quelque chose ou plutôt quelqu’un. Vous veniez voir Matthew ou Franklin ? Mais attendez. Ca me frappe soudainement. Oui bon ok, je ne fais que le remarquer maintenant alors que c’était devant mon nez mais on dira que j’avais encore la tête dans mon dossier. Ce visage, je la connais. J’ai déjà vu cette jeune femme quelque parts. Et je n’ai même pas besoin de réellement chercher pour la resituer. Mademoiselle Carpenter c’est ça ? Je m’avance pour lui tendre la main. Vous devez pas vous souvenir de moi, Jennifer Walters. J’étais l’avocate de la défense dans le procès dont vous avez été jury. Et autant dire, que je l’avais gagné. Quoi ? C’est la vérité. Mais surtout, j’oubliais rarement les jury. J’avais cette facheuse tendance à les observer tout au long du procès, pour ajuster mon discours et surtout ma plaidoirie finale selon leur réactions. |
| | | Ven 9 Déc - 12:57 | |
Jour de congé. Parfait. Rien de mieux pour commencer la journée que de s'arrêter pour prendre un café. L'enseigne est sans doute la meilleure de tout Hammer Bay, réputée pour la diversités de ses arômes et l'onctuosité de son produit. Bon, d'accord, je ne suis pas une fervente consommatrice de café en général, mais ça m'arrive de l'être de temps en temps quand je suis stressée. Et en ce moment, je suis carrément sur les nerfs. C'est un mélange à la fois d'excitation et d'appréhension , je n'ai qu'une seule hâte c'est de pouvoir commencer à travailler avec Matthew sur cette affaire de la Garde Rouge. Mais pour l'instant, je me retrouve à faire la queue devant le comptoir, il y a quelques personnes, pour ne pas dire beaucoup, ce qui ne fait que me conforter dans l'idée du succès monstrueux de l'endroit. De l'homme d'affaire à la personne lambda, c'est tout un défilé de classes sociales différentes qui passe devant moi. Une fois mon tour arrivé, ayant le droit au sourire le plus charmeur du serveur au passage, je suis un peu hésitante quant à mon choix. Dur de se décider devant toute la panoplie qui s'offre à moi. Ça sera donc deux cafés, un au lait avec la blinde de sucre - celui là est pour moi - et le second noir, ni lait ni sucres. Ah oui... c'est que je ne suis pas très loin du cabinet Nelson & Murdock - à quelques rues pour être plus précise - alors l'idée m'est venue comme ça de rendre visite à Matt, tout à fait à l'improviste bien sûr, en lui ramenant le café. Je quitte les lieux, non sans remarquer que mon gobelet est signé d'un numéro de téléphone, ce qui me fait sourire. SI je ne m'intéressais pas déjà à quelqu'un, ce beau brun aurait peut-être eut sa chance, dommage.
A l'entrée du bâtiment, je croise une blonde qui m'adresse un sourire discret avant de s'éclipser derrière moi, sans doute appelée par le travail, disparaissant dans cette immense jungle urbaine. Je m'arrête un moment devant la plaque du cabinet où figure "Nelson & Murdock", réticente à l'idée d'entrer. Mais maintenant que je suis là, je n'ai plus trop le choix, je pousse donc la porte pour me retrouver à l'intérieur. Plutôt pas mal le bureau, c'est sobre mais on se sent tout de suite très bien accueilli. Une voix féminine raisonne dans les locaux, elle provient de la pièce adjacente, visiblement quelqu'un est déjà attendu. Je n'ai pas le temps de répondre que je me retrouve nez à nez avec une jeune femme, dans la trentaine environs je dirais. Et à sa façon de s'habiller, je doute qu'il s'agisse de la secrétaire, alors par déduction il ne peut que s'agir de Jennifer, l'avocate dont Matthew m'en a dressé une véritable éloge. Paraît-il qu'elle ne perds absolument aucune affaire. Elle s'avance vers moi, me demandant l'objet de ma visite, si je souhaitais voir Matthew ou Franklin. Puis, elle a l'air de se figer lorsque nos regards se croisent, elle me dévisage presque en l'espace d'un instant, avant de me nommer par mon nom. Ah. Je me disais bien qu'elle m'était familière, mais sans ses explications je n'aurais jamais pu remettre en place le contexte. Je m'en souviens maintenant, c'est vrai que nos chemins s'étaient déjà croisés il y a quelques années, lors d'un procès auquel j'ai du assister en tant que jury. Un vol à la tire qui s'est terminé en bain de sang, une sale histoire si vous voulez mon avis. L'agresseur a prit perpétuité, sans aucune chance de liberté conditionnelle avec le temps, une très lourde condamnation. Réputation méritée, mademoiselle Walters. « Oui, je me souviens, » lui répondis-je avec un sourire, en serrant la main qu'elle me tend.
« Je viens voir monsieur Murdock. » Qui n'a visiblement pas l'air d'être là actuellement. Je reste assez professionnelle dans mon approche, ne désirant pas trop dévoiler ma proximité avec l'avocat. Mais je me rends bien vite compte que je suis trahie par un petit détails, le deuxième gobelet de café que je me trimbale. Je suis pas très sûre que les clients rapportent le café ici... « C'est un ami, » ajoutais-je pour ne pas paraître trop formelle. « Mais je peux repasser plus tard si il n'est pas là, je ne veux pas vous déranger. » Elle aussi, elle a sûrement du boulot, de la paperasse à remplir ou un saut au tribunal à faire. « C'est juste dommage pour ce café... » Le laisser refroidir serait une bien triste chose. |
| | | Sam 10 Déc - 18:04 | | There is a reason if things are the way they areJe vois bien au visage de la jeune femme qui se trouve devant moi qu’elle ne s’attendait pas à me voir moi. Ce qui me faisait sourire, et on rougir pour une fois, parce que… je travaillais ici. Et la plus part des personnes qui connaissaient le cabinet savaient que je travaillais ici. Y avait même mon nom dans la liste des avocats en bas de l’immeuble, moins visible que notre très jolie plaque avant le nom de mes deux collègues mais si on voulait faire l’effort on pouvait me retrouver quoi. Toujours est-il que sa surprise me poussa instinctivement à lui demander si elle ne cherchait pas Matthew ou Franklin, me doutant que si elle ne venait pas pour moi c’était pour l’un des deux. Une jolie jeune femme comme elle, ça m’étonnerait pas qu’elle les cherche plutôt eux que moi. Enfin, c’est tellement… cliché de penser ça, je me ferais peut-être un peu honte. Disons que j’avais moi aussi remarqué que mes collègues avaient tout pour plaire. Mais je ne lui laisse pas le temps de me répondre. Pourquoi ? Je veux dire c’est un peu malpoli de ma part. Normalement, je suis pas du tout malpolie ! Mais ce n’est pas ma faute. Il y avait ce truc de familier en elle et quand mes yeux ont finalement croisé les siens j’ai eu la certitude que je connaissais la jeune femme. A vrai dire, je n’ai eu aucun mal même à comprendre d’où je la connaissais. Merci à ma super mémoire, ou pas, entrainée à par des années de faculté de droit et surtout mon habitude à bien, très bien même je dirais si je voulais me vanter, faire mon travail. Alors je la salue, l’appelant par son nom et lui tends la main. Mademoiselle Christie Carpenter… ah moins que ce soit madame ? Enfin j’avais souvenir de mademoiselle mais c’est pas comme si elle n’avait pas eu le temps de marier ou ce genre de truc entre deux. Je vois quelques secondes de latence sur son visage avant qu’elle ne sert ma main en retour en me disant qu’elle se souvenait de moi. Oh… bon ok, on est pas tous les jours jury dans un procès, et celui-ci je l’avais trouvé vaguement glauque. Et j’avais gagné, on se souvient généralement plus du gagnant que du perdant non ? Oh bref, j’en sais rien moi. Elle me confirme qu’elle vient bien voir Matthew et je lui adresse un petit sourire. Ce Monsieur Murdock sonne un peu forcé et au vu des deux cafés qu’elle a à la main, je me doute que c’est une question de bien séance. Parce qu’on ramène pas du café à quelqu’un qu’on connait pas. Enfin moi je ne fais pas ce genre de chose. D’ailleurs elle ne tarde pas à me dire que Matthew est un ami. Doucement, je désigne le café de la tête. Je m’en doutais. Je souris quand elle s’excuse et propose de repasser. Matt est pas là, effectivement. Il est parti voir un client en début d’après-midi et je ne sais pas pour combien de temps ils en ont. Mais je peux l’appeler ou lui envoyer un message pour lui demander si vous voulez. Après tout, j’étais pas bien sure que lui ou Foggy allait pas bientôt avoir envie d’une excuse pour se casser et revenir au bureau. Mais bon, Karen était partie les rejoindre et on bossait vraiment sur ce dossier donc. Je ne pouvais pas savoir. Et vous me dérangez pas le moins du monde. Ca fait toujours plaisir de voir du monde passer au bureau. C’était vrai. J’adorais mes collègues mais j’appréciais qu’il y ait du passage. Entre autre parce que ça me prouvait qu’on n’était pas là à se tourner les pouces. C’est toujours bête de gâcher un café oui. Contrairement à ce que dit Gabriel je ne suis pas drogué à la caféine et autre. Mais je suis pas non plus du genre à me faire un café pour ne pas le boire. Pas quand on a mes heures de travail. Du coup, je suis un peu confuse. J’allais vous proposer un café pour attendre Matthew mais vous en avez déjà un ! Mais si vous comptez l’attendre, je peux au moins vous proposer de vous asseoir. D’un geste, je pointais les chaises les plus proches de nous. J’avais les bras ouverts dans une posture qui se voulait accueillante. Ah moins que vous préfériez ne pas l’attendre. Dans ce cas, je peux lui dire que vous êtes passé si vous voulez, ou autre chose. Je fronce soudain les sourcils. J’ai l’impression de la mettre dehors en disant cela. Mais ce n’était pas le cas. Je voulais juste qu’elle ne se sente ni forcée de rester ni forcée de partir. Enfin j’en ai déduis que vous veniez voir Matt pour une raison personnelle vu que vous êtes son amie mais… si c’était professionnel, je peux peut-être vous aider ? Après tout, ça serait pas la première fois qu’un de nos amis étaient également un client ou un collaborateur ponctuel. |
| | | Dim 18 Déc - 23:12 | |
On dirait bien que la chance n'est pas de mon côté pour cette fois. Matthew n'est pas présent, comme j'ai pu m'en douter dès l'instant où je me suis retrouvée face à Jennifer, qui aura tout de même compensé son absence par un accueil plutôt chaleureux. Pour le coup c'est assez gênant, je me retrouve un peu comme une idiote à ne pas savoir trop quoi faire, face à deux alternatives possibles : rester et attendre ou partir tout simplement. Mais dans l'attitude de l'avocate, elle m'invite clairement à m'installer tout en me rassurant au passage sur le fait que je ne la dérange pas. Et devant son sourire - auquel je réponds également par un sourire - il m'est difficile de refuser, je retire donc ma veste que je dépose sur le dossier de la chaise qui m'est désignée avant de m'y asseoir. « Merci, » lui lançais-je accompagné d'un nouveau sourire. « Alors, vous êtes plutôt café noir ou café au lait blindé de sucres ? » Une once de honte vient m'envahir sur l'instant, il n'est pas trop difficile de comprendre lequel de ces deux cafés m'était destiné à la base, et je n'assume pas du tout mon aversion pour le café bien noir et serré, le Saint Graal de tant de personnes. Mais bon, il fallait bien que je lui énonce ses choix, de sorte à ce qu'elle ne se retrouve pas avec une mauvaise surprise. Et puis de toute manière il va bien falloir les consommer un jour ou l'autre, autant que cela soit en compagnie de quelqu'un qui aura la chance de les avoir chauds. « Inutile de l'appeler, je peux l'attendre. Je préfère éviter de le déranger dans son travail. » Le connaissant, c'est un adepte des choses bien faites, c'est le genre de rendez vous qui peut durer un petit bout de temps, surtout si il juge que son client vaut la peine d'être défendu.
« Parlez moi un peu de vous mademoiselle Walters, » continuais-je pour briser ce petit instant de blanc qui commençait tout juste à s'installer. « Toujours aussi exemplaire dans les tribunaux ? » Un petit sourire se dessine sur mon visage lorsque je me remémore les images de notre rencontre passée. Je la voit encore debout, une posture droite et déterminée qui impose le respect, faisant face aux jurés avant d'ouvrir le procès avec son discours d'accusation. Son regard avait croisé le miens plusieurs fois, et à chaque fois qu'elle le faisait, c'est ses paroles qui raisonnaient dans ma tête, comme si il n'avait fallut que ça pour s'assurer de mon soutien et me convaincre de la culpabilité de l'accusé. De ma vie, j'avais très rarement vu quelqu'un mener une assemblée d'une telle poigne de fer, la jeune femme gérait tout de bout en bout, sans jamais flancher même dans les moments les plus délicats. Tout simplement impériale, elle n'aura laissé aucune chance à ses adversaires. « Pauvre femme... tout ça pour un sac à main, c'est pitoyable. » Je l'admire vraiment pour ce qu'elle fait, c'est grâce à des gens comme elle qu'on peut se promener tranquillement dans nos rues l'esprit serein sans avoir à craindre qu'un illuminé vienne nous coller une balle dans la tête. « La taule, c'est tout ce que ce type mérite. Je suis contente qu'il ne retrouvera jamais la liberté. »
Et pour en revenir à Matthew... je bug légèrement lorsqu'elle me demande les raisons de ma venues, si cela est plutôt du genre personnel ou professionnel. Un peu des deux j'imagine, puisqu'il faut que nous parlions de nos projets. Mais d'un autre côté c'est surtout qu'une partie de moi à vraiment très envie de le voir, une sensation indescriptible que je ne saurais expliquer. « Ça m'arrive de bosser avec lui, en tant que journaliste. Mais là... je passais dans le coin, alors je me suis dis que je pouvais faire un petit saut ici. » Faudrait que j'assume de m'attacher à cet homme. |
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