Pour Frey c'était impossible de le mettre à l'école, déjà il fallait commencer par le faire sortir de la maison, ce qui relevé d'un immense défi. Puis une fois à l'école ça finissait en crise de larme et d'angoisse, alors je n'insistais pas, enfin je n'insistais plus et je laissé l'école de côté, du moins pour le moment. Mon fils me suivait partout dans la maison, heureusement que lorsque j'allais au travail il ne disait rien, Frey aimé sa nourrice, il avait confiance en elle, c'était déjà ça de gagner, par contre une fois rentrée à la maison, c'était les mêmes paroles : Il n'a pas dormi, il n'a pas voulus manger, il a fait une crise d'angoisse ... Je ne savais plus quoi faire et voir mon fils ainsi m'inquiété énormément. Evidemment je suis déjà allé voir des spécialistes, on m'avait dit que je devais laisser mon fils affronter ses peurs, que c'était normal, il avait eu aussi un choc à la foire, seulement pour Frey c'était de pire en pire ... Il ne voulait plus dormir dans sa chambre, maintenant il ne voulait même plus que je parte au travail, il avait complètement perdu l'appétit et devant la détresse de mon petit bonhomme, je le pris dans mes bras un après-midi, celui-ci étant complètement amorphe, me décidant à l'emmener à l'hôpital. Il avait besoin de soin, rapidement, mon fils était en train de perdre du poids, il souffrait, ça ne pouvait durer ainsi, alors qu'importe les spécialistes, j'irais voir une autre personne. Frey avait des immenses cernes sous les yeux, il était tout pâle, je pouvais le voir le regard vide sur son siège enfant. J'avais peur, terriblement peur ... Evidemment je retenais mes larmes, il n'est pas bon qu'un père pleure devant son enfant, je devais rester fort pour mon fils. Je roulais jusqu'à l'hôpital, ce qui ne pris pas longtemps avant de retirer ma ceinture et de prendre mon petit bonhomme dans mes bras. Deux jours maintenant qu'il ne voulait même plus parler, je pris son doudou et sa couverture préférée avant d'aller aux urgences pédiatrique. Au secrétariat on me fit remplir un questionnaire avant de me dire d'aller patienter, si seulement je pouvais tomber sur une personne qui avait du coeur.

J'attendais avec mon fils, le berçant et le coeur battant la chamade, je ne cessais d'embrasser le dessus de sa tête, j'avais tellement peur pour lui. Frey était comme une poupée de chiffon dans mes bras, lui qui adorait courir, qui était hyparctif, toujours à vouloir lire ou apprendre malgré son très jeune âge, voilà qu'il était dans mes bras complètement amorphe et ça me faisait souffrir. Mon petit garçon, qu'est-ce que je pouvais bien faire pour qu'il aille mieux ? J'étais complètement perdu et j'avais vraiment peur de le perdre, il n'y avait même plus aucune étincelle de joie dans ses yeux, ni même une étincelle de vie, son regard était juste vide. Toujours la salle d'attente je lui chantonnais une chanson avant que je n'entende mon nom, de suite je me relevais, mon fils dans mes bras, alerte et cherchant la personne qui m'avait appelé. Une infirmière m'attendait avec ce qui semblait être un petit dossier et je suivis de suite celle-ci, serrant mon fils contre moi. Frey ne réagissant toujours pas, finalement l'infirmière me conduisit à un petit cabinet médical ou un médecin m'attendait, je lui expliquais alors la situation, l'infirmière prenant des notes et le médecin prenant lui aussi des notes. Ensuite vint les examens, il avait perdu du poids, ses réflexes étaient normaux, ses yeux réagissaient normalement, non, c'était surtout psychologique, de plus il refusait de parler. Le médecin voulait maintenant une prise de sang avant de le mettre sous perfusion pour savoir si il allait resté à l'hôpital ou pas, je fus complètement paniqué, je ne voulais pas être séparé de mon bébé. Celui-ci quitta le bureau pour aller parler à des psychologues et psychiatres, pendant que j'avais installé Frey sur la table d'auscultation.

-Papa est la mon bébé hein ? Tu fais confiance à la dame ? Tout iras très bien okay ?

Il ne réagissait même pas ... Finalement je détournais légèrement la tête des larmes s'échappant de mes yeux, j'étais vraiment malade de voir mon fils ainsi. Je laissais alors l'infirmière faire son travail, pendant que j'avais détourné le regard, je ne voulais pas que mon fils me voit pleurer.

Alors que j'étais toujours dos à mon fils, retirant les larmes qui roulaient de mes joues avec la manche de ma veste, je tentais de me calmer pour mon bébé. Pas de faiblesse, Frey avait besoin d'aide mais j'étais en train de craquer, avec ce que j'avais appris sur la garde rouge, le travail au SHIELD, l'attentat, puis mon fils qui tout comme moi commençait à avoir des flashs ... C'était trop ... Parfois je me voyais pleurer dans les bras d'une personne, lui suppliant de ne pas me laisser partir, puis celle-ci me disant qu'elle n'avait pas le choix, que les "collectionneurs" allaient vouloir m'acheter ... Je ne comprenais pas, ça avait un rapport avec des ailes ... A croire que je devenais complètement fou, puis Frey qui m'avait déjà dit qu'effectivement plus tard il voudrait avoir des grandes ailes, tout comme son père ... Celui-ci sait aussi lire les runes anciennes, c'était à se frapper la tête contre un mur et voilà que maintenant il était complètement devenu amorphe, la foire ayant était la goutte d'eau qui fait déborder le vase comme on dit. J'entendis la jeune femme me parler et je hochais la tête, tentant de lui lancer un petit sourire, alors que celle-ci partie s'occuper de Frey. Elle était douce avec lui, je pouvais l'entendre, c'était ce dont il avait besoin, de douceur et de calme je fermais les yeux en me disant qu'il avait aussi besoin d'une mère ... J'avais beau être la, au fonds ça devait forcément manquer à mon fils. Alors qu'elle lui demandé ce qui n'allait pas, j'attendais une réponse de sa part mais rien ne sortie de la bouche de mon fils, me retournant légèrement pour le regarder, ayant sécher mes larmes, je tentais un petit sourire réconfortant à mon bébé pour l'encourager à parler.

-Frey, Jaimie a raison tu ne mange plus et tu ne dors plus, papa s'inquiète, s'il te plais mon bébé essaye de dire quelque chose

Je regardais mon fils qui était vraiment très pâle jusqu'à ce qu'il chuchote.

-Veux pas qu'on te blesse ... La dame aussi

Puis il eu un regard complètement effrayé, de suite je me rapprochais de lui.

-Mais qui mon bébé ?

-Ceux qui cherche

Mon fils fut de nouveau effrayé, de suite je me retournais vers l'infirmière un appel à l'aide, Frey n'était pas un enfant comme les autres, mais voilà que je prenais de plus en plus peur, il allait bientôt falloir que je revois Skuld.

J'étais encore troublé par la phrase de mon fils mais aussi par la réaction de l'infirmière, celle-ci semblait bien comprendre ce qu'il voulait dire, de mon côté je commençais sérieusement à paniquer. Je fermais les yeux quelque seconde avant de regarder à nouveau Frey, il avait une petite bouille d'enfant d'à peine cinq ans mais un regard déjà adulte. Je déglutis et laissé l'infirmière reprendre son travail, sentant à nouveau les larmes arriver, qu'est ce qu'on avait fait à mon bébé ? Alors que l'infirmière était en train de questionner Frey, il releva légèrement la tête vers elle et hocha celle-ci.

-Oui ils cherchent papa, bientôt ils vont vouloir te chercher ... Eux même sont différents mais ils ne le savent pas ... Ils cherchent

J'écoutais les paroles de mon fils et je revins vers celui-ci lui caressant les cheveux. Je pouvais constater qu'il était complètement effrayé par la situation, mais je devais comprendre ce qu'il se passé, déjà avec Skuld ça avait été tellement rapide et flou.

-Pourquoi tu dis que je suis différent ?

Il ne répondit pas et haussa les épaules, oui il m'avait déjà parler de ses rêves, mais ce n'était que des rêves ... Qu'est ce qu'il pouvait bien se passer dans la tête de mon bébé ? Finalement l'infirmière repris la parole et je regardais celle-ci.

-C'est assez compliqué mais il a commencé à avoir un comportement étrange depuis une visite au musée ... Mais c'est pire avec ce qui c'est passé à ... Enfin vous voyez

Je ne voulais pas dire le mot "foire" ou "fête foraine" alors que Frey était présent, il était encore trop choqué, la preuve, celui-ci venait à parler par énigme, entant que père je me sentais au plus bas ... Je ne savais pas quoi faire, je voulais le réconforter mais malgré mes paroles mon fils resté neutre, je voulais retrouver mon petit garçon, je voulais qu'il guérisse, qu'il puisse me sourire à nouveau et revoir son regard pétillant de malice. Finalement je du aller m'asseoir sur une chaise, mon fils ayant de nouveau le regard vide, je ne supportais pas cette vision et j'avais peur de craquer.

Le fait de ne pas comprendre ce qui était en train de se passer me rendait complètement malade, j'étais terrifié pour mon fils, j'avais déjà perdu ma femme, il ne me resté plus que Frey, mon bébé et oui j'admettais que j'étais un papa poule je m'en moquais pas mal, Frey était mon petit garçon et j'avais peur, j'en avais le coeur qui ne cessait de battre la chamade et je regardais mon petit ange sans faire le moindre geste. Qu'est ce que je pouvais faire après tout ? Mon fils était une énigme et voilà qu'il venait à répondre par énigme, heureusement que l'infirmière qui était en train de s'occuper de Frey était adorable, elle écouté attentivement celui-ci et il parlé, c'était déjà bon signe. L'infirmière demanda ensuite à Frey pourquoi on viendrait la chercher ? Visiblement j'étais concerné et elle aussi, mais à chaque fois que je demandais "pourquoi" il refusait de parler ... Enfin mon fils se renfermé sur lui-même et en rien je ne voulais le brusquer, alors je reprenais mon calme même si parfois c'était difficile et que j'avais envie de le prendre dans mes bras pour ne plus le lâcher par la peur. Il avait un visage tellement pâle et cerné pour un petit garçon de son âge, je n'allais pas pouvoir me permettre de retourner au boulot ... Enfin si on ne l'hospitalise pas ... De suite je commençais vraiment à de plus en plus paniquer. Finalement Frey regarda Jaimie et fronça des sourcils comme ci elle avait posé une question étrange.

-Mais au fonds de toi tu le sais

Lorsque l'infirmière m'avait demandé depuis combien de temps il était comme ça, de suite je racontais la visite au musée, puis ce qui c'était passé à la fête foraine, c'était devenu un véritable enfer pour mon fils. Puis Frey repris la parole alors que Jaimie me parlé de la fête foraine.

-Je sais, c'est des gens comme nous, ça commence c'est tout

Puis il se replia sur lui-même comme ci il en avait trop dit, je me relevais à nouveau pour aller rejoindre mon garçon qui s'accrochait maintenant à mon t-shirt, posant sa tête contre moi.

-Frey je suis la, calme toi je suis la

Il était encore au bord de s'endormir complètement épuisé par les événements lorsque l'infirmière me demanda pour le musée, ce qu'il c'était passé exactement. Encore une fois c'était une histoire assez folle, d'ailleurs cela faisait longtemps que je n'avais pas croisé Skuld

-Il a réussi à lire sur des runes anciennes ... ça lui est venu comme-ça ... Comme ci c'était normal ... Au début je croyais que c'était tellement un jeu d'enfant, jusqu'à ce qu'une femme me confirme que c'était la bonne traduction

Pourquoi Frey était aussi effrayé ? Puis il ne cessait de parler par énigme, d'ailleurs lorsqu'il répondit à l'infirmière je fus plus qu'étonné, il avait répondu en toute logique, comme-ci il trouvait ça étrange qu'elle ne comprenne pas ou il voulait en venir, moi je fronçais les sourcils, mais qu'est ce qu'il se passé ? Heureusement que l'infirmière avait une patience, puis elle parla de don, des pouvoirs qui pourraient rendre spéciaux et c'était comme ci elle avait visé juste. Même si Frey était complètement apeuré, effrayé, terrifié, j'étais revenu vers lui ou il avait posé sa tête contre moi, s'accrochant à ma chemise, le visage toujours aussi pâle avant de commencer à sombrer dans le sommeil. Je tenais son petit corps fragile contre moi caressant ses cheveux avant de relever la tête vers la jeune femme. J'expliquais à celle-ci qu'au musée il avait réussi à lire des runes et encore ce n'était pas tout ... Puis lorsqu'elle repris la parole, c'était comme ci elle avait été présente dans la maison ces derniers jours.

-Il n'arrête pas de faire des cauchemars ou il se relève la nuit et il faut à tout prix qu'il me raconte son rêve ... Pour lui ... Enfin il lui arrive aussi de dire des choses qu'un enfant de cinq ans ne pourrait comprendre mais lui, c'est tellement logique ... Maintenant c'est à peine si j'ose le mettre à l'école

Après parlait-il au passé, oui effectivement c'était déjà arrivé.

-Il me dit souvent qu'il voudrait avoir des ailes comme moi, mais je ne vois pas ou il veut en venir, pourtant pour lui, j'en n'ai ... Ou j'en n'ai eu ... Il dit aussi que nous ne sommes pas d'ici

Je devais vraiment être fatigué et plus qu'à bout pour me confier à cette infirmière, mais maintenant ça dépendait de la santé de mon fils, je devais faire quelque chose. Puis celle-ci repris la parole et cette fois-ci je fus plus que toute ouïe.

-Donc ... Vous croyez que Frey possède des capacités ? Mais dans ce cas les rafles ... Oh non ... Comment vais-je faire, mon travail, déjà l'école et Frey qui reste toute la journée avec une nourrice et si il lui en parlé ? Puis il ne veut toujours pas manger, il reste inerte c'est un miracle que se soit il accepte de parler

J'expliquais le cas de Frey à l'infirmière alors que mon fils venait de s'endormir dans mes bras. C'était comme ci il avait des visions, je ne savais comment l'expliquer, il pouvait voir des choses que d'autre ne pouvait pas voir ... Il a cinq ans mais il arrive à parler avec les morts d'une grande personne tout en gardant son petit côté naïf enfantin. Comme je le disais pour lui c'était de la pur logique, il ne comprenait pas pourquoi on venait s'étonner. Finalement vue ce que me dit l'infirmière, j'en conclus qu'elle en venait au fait qu'il avait des capacités tout comme une personne qu'elle connaissait ... C'était ... Inimaginable, mon fils aurait des capacités ? Donc les rafles existent vraiment ? Il y a vraiment des personnes qui possèdent des pouvoirs ? Je gardais mon fils contre moi, Frey l'avait sans doute vue et pas moi ... J'étais complètement effrayé à ce qui pouvait bien arrivé à mon fils. Alors qu'elle reprenait la parole je secouais la tête.

-Frey est très sociable, si je l'ai retiré de l'école c'est justement parce qu'il en parle ... J'ai même eu une discussion avec le directeur de l'école qui voulait que je fasse subir des tests à mon fils, enfin voir son Q.I mais il est hors de question qu'on fasse des tests sur Frey Q.I ou pas, c'est un enfant

C'était exactement ou voulait en venir l'infirmière, qu'il pourrait être un surdoué, mais il lui arrivé aussi de poser des questions étranges, de dire des choses qui ne pouvaient pas exister, comme l'existence d'une cité nommée "Attilan", que c'était ma famille d'adoption ... Puis depuis la fête foraine, tout venait à l'effrayer, il ne faisait plus confiance à personne sauf moi, heureusement il y avait cette jeune femme envers qui Frey avait parlé. Finalement je pris la numéro de la jeune femme me sentant encore perdu.

-Et pour les examens de Frey ? Ce soir il vous a parlez, mais il ne mange plus, il ne parle plus, il a perdu du poids, il fait des cauchemars ... Demain je dois retourner travailler, je ne dors pratiquement plus ... Je ... Je ne sais plus quoi faire

Dis-je en soupirant et tremblant légèrement.

J'étais complètement effrayé, c'était bien la première fois que je me sentais aussi mal et impuissant. Je serrais mon fils endormis contre moi, déposant un baiser sur son front avant l'allonger sur le lit. Je regardais Frey dormir et une chose était sur, je mourrais pour mon fils, j'étais capable de tout pour le protéger, j'avais cherché toute les solutions possible pour le protéger, seulement je me retrouvais perdu. Comment allais-je faire ? La journée je travail au SHIELD ... Mon fils est en mauvaise santé ... Petit à petit le sourire enfantin disparaît de son visage pour avoir un regard neutre, parfois vide, non je ne pouvais pas continuer à le voir dépérir ainsi. Alors que je réfléchissais, me prenant la tête entre les mains je tentais de résoudre des énigmes, puis surtout l'énigme qu'était mon fils. Attilan ou voulait-il en venir ? J'avais été adopté ? J'avais toujours été danger, j'étais recherché et cette histoire d'ailes ... Pourquoi je ne pouvais pas lire dans les pensées-je en roulant des yeux tellement ma question était grotesque. Alors que je me concentrais cette fois-ci je pus ressentir comme un lien, j'avais l'impression de retenir quelque chose dans mon esprit, et alors que je fronçais des sourcils j'eu un sursaut. J'avais eu cette forte impression de me retrouver dans l'esprit d'une autre personne, c'était ridicule, j'eu un soupire avant de relever les yeux vers Jaimie et de lire dans son regard. Ce n'était pas une infirmière qui soigne dans des hôpitaux ... Soudainement je me relevais avant de sentir une vive douleur dans le dos qui me fit tomber au sol.

-Vous ne travaillez pas dans les hôpitaux

Dis-je me moquant de la douleur et relevant légèrement la tête, vous n'êtes pas ... Puis de nouveau je fus cessais de parler, c'était comme une douleur déchirante, je ne pouvais même plus tenir debout, seulement je me mordais la lèvre inférieur pour éviter d'hurler. Surtout ne pas réveiller mon fils, la garde existé, cette jeune femme n'était pas ce qu'elle était ... A croire qu'on allait m'enfermer à l'asile. J'allais devenir complètement fou, entre la douleur et le fait d'avoir aperçus quelque chose ... Je me demandais bien comment mon fils faisait pour rester si serein lui aussi avait ce don.

"Gadreel n'oublie pas qu'on t'aime, mais tu ne peux pas rester ici, les collectionneurs sont capables de te retrouver à tout moment, même ta famille ne peut rien faire ici. Reste calme, nous nous reverrons en attendant écoute bien le roi et la reine d'Attilan, ils seront tes parents adoptifs. Je ne voulais pas partir, je ne voulais pas quitter mes parents, mes frères, je voulais rester avec ma famille, seulement je devais fuir ... C'était injuste" c'est une voix qui me fit revenir, elle n'était pas infirmière ... Enfin si mais pas dans cet hôpital, elle était de glace ... Non c'était impossible, elle voulait aider, soigner, elle pouvait soigner grâce à la glace ... Je secouais la tête regardant à nouveau l'infirmière lui révélant ce que je venais de voir, du moins une toute petite partie, avant de m’effondrer au sol ressentant une vive douleur dans le dos. Je ne serais expliqué ce qu'il se passé, c'était comme ci ma colonne vertébrale était en train de se déplacer d'elle même, comme ci j'avais deux poignard entre les omoplates et le pire, c'était que la douleur grandissait de plus en plus et je tentais de m'empêcher d'hurler, bientôt je devais tenter de ne pas m'évanouir. J'entendais la jeune femme, celle-ci était à côté de moi me demandant ce que je ressentais d'une voix très inquiète, c'est d'une voix essoufflé que je pus lui répondre.

-Comme .... Deux poignards entre mes omoplates

Et cette douleur grandissait de plus en plus, quelque chose me disait que je ne devais pas rester dans cette pièce, mais dans cet état je n'irais pas bien loin. Frey était endormi et j'avais toujours aussi peur pour mon fils, qu'est ce qu'il pouvait se passé dans la famille Sharpe ? Pour ce qui était de la douleur, oui c'était des poignards entre mes omoplates, une douleur qui ne cessait de grandir et bientôt ma chemise fut trempé de sang et je pouvais même en voir sur le sol, mais qu'est ce qu'il m'arrivait ? Je cherché l'infirmière du regard avant d'apercevoir des immenses ombres noirs, par instinct je reculais seulement ce ne fut pas une bonne idée, vue que cette ombre ... Enfin je ne comprenais pas ce que c'était ou je ne le voulais pas avait cogner contre une armoire, brisant celle-ci et cette fois me fit laisser échapper un gémissement lamentable de douleur.

Je restais au sol paralysé par la douleur, il était hors de question pour moi de bouger, j'avais même peur de bouger parce que je ne comprenais pas ce qu'il venait de se passer. Il y avait déjà eu cette étrange vision, j'avais déjà eu cette vision une ou deux fois mais jamais celle-ci ne m'avait paru aussi réelle. Je pouvais encore voir chaque détails de visage de la femme qui se disait être ma mère et encore une fois j'avais entendu parler d'Attilan. Par contre qui était les collectionneurs ? Pourquoi j'étais autant en danger à cause d'eux et que je devais partir ? Pourquoi penser à cette vision me faisait mal ? Je déglutis difficilement restant toujours au sol, cette fois-ci je n'osais même plus relever la tête, j'avais peur de ce que je pouvais voir, en faite, j'aimerais juste être dans un cauchemar mais il semblerait que voir mon fils ainsi m'avait poussé à bout ... A un stade ou maintenant j'en avais des visions, c'était pathétique, heureusement que celui-ci était en train de dormir, par contre si le médecin venait à rentrer ... Non il était préférable que je n'y pense. Bientôt la douleur dans mon dos disparue laissant une autre impression désagréable, c'est la que je pus entendre l'infirmière reprendre la parole. Oui mon fils voulait avoir des ailes comme moi, encore une fois c'était quelque chose qui m'avait pris au dépourvus, tout le monde sait très bien que les humains ne possèdent pas d'ailes. Alors que je pouvais encore voir le sang sur le sol, je me demandais vraiment ce qu'il c'était passé et alors que j'allais me relever, je sentis quelque chose de très lourd sur mon dos ... Quelque chose qui prenait aussi énormément de place. Alors que l'infirmière repris la parole, je détournais le regard vers elle, celle-ci c'était mis devant Frey comme en guise de bouclier, je fronçais des sourcils ... Ne pas avoir peur ? Respirer un bon coup ? Non ce n'était pas quelque chose qui allait me détendre bien au contraire ... Je déglutis hochant tout de même légèrement la tête. Ce que je sentais ?

-J'ai l'impression d'avoir un immense poids sur le dos qui m'empêche de bouger

Dis-je en grimaçant légèrement. De plus ce poids était plus que désagréable, j'avais vraiment cette impression qu'on m'avait recouvert d'un filet pour me paralyser.

Qu'est ce que je ressentais ? La première chose que j'avais eu envie de dire était que j'avais l'impression que j'allais perde la tête, que je devenais fou, qu'on m'avait drogué et que maintenant je vivais dans un monde de folie, ensuite ... Bien que je ne comprenais rien, que je voulais que mon fils aille mieux, que j'en avais assez de tout ce qui était en train de se passer. Déjà le fait que je ne puisse plus dormir, l'inquiétude pour mon fils et le boulot, c'était à m'en arracher des cheveux. Enfin finalement je repris mon calme comme l'infirmière me l'avait conseillé un peu plus tôt, et je lui dis ce que je ressentais. Un poids dans le dos, c'était exactement ça, comme ci on m'avait placé quelque chose pour ne plus que je bouge ou que je perde l'équilibre, puis lorsque l'infirmière repris la parole sur le moment je ne pus la croire. Dans un mouvement de panique je senti à nouveau quelque chose cogner contre une armoire, seulement je pouvais ressentir de la douleur ... Non, non, non c'était de la pur folie ... Je secouais la tête voulant répondre à la question de l'infirmière, celle-ci restant calme.

-Deux poignards entre mes omoplates ...

Mais pourquoi justement cette impression ? Deux poignards ? La je perdais vraiment mon sang froid et j'avais peur que le médecin n'arrive d'une minute à l'autre. L'infirmière était toujours aussi calme mais pas mois, je tentais de me relever en trébuchant, je n'avais aucune envie de savoir si je pouvais faire bouger ces choses ou pas ... J'étais complètement perdu, puis les ranger ? Comment les ranger ? Je me pris la tête entre les mains avant de m'aidant du bureau pour me relever, je me regardais dans le grand miroir de la petite salle avec attente. J'avais deux ailes noirs inertes qui touchaient le sol, j'étais un monstre ... Comment allais-je pouvoir m'en débarrasser ? Je ne pourrais plus travaillé, j'allais devoir me cacher ... De suite je pris une blouse de médecin l'enfilant par dessus pour cacher les ailes noirs regardant l'infirmière.

-Je dois partir, je récupère mon fils, je dois partir

C'était à peine si j'arrivais à garder l'équilibre, mais je devais partir de cet hôpital le plus rapidement possible.

Très bien, maintenant une chose était sur ... J'étais mal. Tout avait commencé avec mon fils qui était malade qui j'ai ramené aux urgences et me voilà maintenant avec des ailes. Comment mon fils avait-il pus ... Non il était préférable que j'évite de me poser cette question, mon fils possédait des dons, j'allais vraiment avoir des soucis maintenant ... Surtout pour l'école. Enfin revenons au moment présent, heureusement l'infirmière venait à m'aider, me rassurant, elle me disait qu'elle connaissait quelqu'un qui avait des pouvoirs bien plus difficile que moi, je ne pus m'empêcher de répliquer cynique.

-Quoi ? Lui aussi possède une paire d'ailes qu'il n'arrive pas à contrôler ?

J'étais frustré, j'avais honte de moi-même, je suis un scientifique et non ... Je n'arrivais toujours pas à mettre des mots sur ce qui se passé ... Enfin j'étais frustré, en colère et en même temps j'étais plus qu'angoissé. Enfin j'écoutais tout de même la jeune femme, si au début je croyais que j'avais aggravé la situation en déployant mes ailes sans le vouloir, au bout d'un moment je réussi à replier celle-ci. J'eu un soupire de soulagement avant que l'infirmière me dise que maintenant elles faisaient parti de moi, comment devais-je prendre ce genre de parole ? Je ne suis pas un oiseau ou je ne sais quoi d'autre, encore moins une bête de foire ... Je me pris la tête entre les mains avant d'entendre mon fils, de suite je fus pris par la peur, oh non, ce n'était pas le moment qu'il devienne un mini petit oiseau, il y avait déjà le fait qu'il sache traduire des runes anciennes à 5 ans. Alors que j'avais dit "non" à Frey, celui-ci continué de m'admirer, il avait des grand yeux pétillants comme voulant dire : je te l'avais dit.

-Tu vois Frey tu écoute la dame, elle a tout à fait raison et surtout tu ne dois rien dire du tout, mais rien Frey tu me comprends ? Se serait très grave

Finalement l'infirmière se retourna vers moi pour me donner des conseils pour faire disparaître mes ailes. Je secouais la tête me prenant à nouveau la tête entre les mains.

-Je ne sais pas ... Non je ne sais pas, j'y arrive pas je suis épuisé, ça fait des nuits et des nuits que je ne dors pas ... C'était vraiment la dernière chose dont j'avais besoin