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red skies in the morning
✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦
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Jeu 5 Jan - 12:45

red skies in the morning
jean&scott

“my head is killing me but the pain is innocent... „

« Je vais bien » était probablement le mensonge que tu avais sorti le plus souvent ces derniers temps. Tu l’avais sorti à Jean et principalement à toi-même. Non, ça commençait à ne plus aller. Les maux de têtes étaient devenus de plus en plus récurrents, au point qu’ils étaient devenus gênants et voyants. Ils parvenaient même à te réveiller la nuit et duraient infiniment plus longtemps que lors des premiers. Et si ce n’était pas ta tête qui te martyrisait, il s’agissait de tes yeux et ta vision. Et malgré l’idée intact et arrêtée que tu avais sur la raison de ces problèmes, tu avais, ces derniers mois, sorti toutes les excuses possibles : la fatigue, le mauvais temps ou alors « Ce n’est rien ».

Or, ce n’était pas rien. Il s’agissait là de quelque chose qui t’arrivait et de quelqu’un que tu devenais. Tu avais tenté à chaque fois que cela t’avait pris de t’assurer que tu dirais tout, très vite, très bientôt à celle qui, tu le voyais bien, commençait à se poser des questions : Jean. Mais toujours u faisais durer le mensonge et les secrets un peu plus longtemps. Bon sang, tu le savais que Jean aurait pu comprendre mais il y avait là-dedans bien plus que juste le fait d’être ceux que tu étais censé enfermer. Il y avait de la peur pour elle. Il y avait un sentiment qui accompagnait celui de ces migraines et il s’agissait là de la peur. La peur de blesser, la peur d’être un danger, de faire du mal et tout cela… tout cela de le faire sans pouvoir y faire quelque chose. Tu savais qu’au moment même où cette chose dans tes yeux faisait son apparition, tu devrais dire adieu à celle qui comptait plus que n’importe quoi d’autre dans ta vie. Tu l’éloignerais de toi parce que tu ne voulais pas la voir blesser par toi, la voir proche de quelqu’un qui pouvait potentiellement la détruire.

Alors c’était le mensonge et le déni que tu avais choisi pour protéger ton idylle. Comme ce soir là où tu t’étais levé, soudain réveillé au moment où tes yeux avaient commencé à te brûler. Le mal de tête avait repris soudainement, te martelant les neurones. Dans la salle de bain, tu te passais de l’eau sur le visage pour tenter de calmer la fournaise, attendant impatiemment que les douleurs te passent. La nuit n’était pas encore trop avancée mais tu savais que tu ne trouverais plus le sommeil avant plusieurs heures… A ça les douleurs n’y était pour rien, il s’agissait juste de ta conscience qui te disait que la mascarade avait assez duré.


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Jeu 5 Jan - 19:32



Red skies in the morning

Scott & Jean

Ton songe est agité. Tu te tournes et te retournes sans cesse dans les draps. Quelque chose ne va pas. Quelque chose n’est pas normal. Cette menace qui plane au-dessus de ta tête semble être sur le point d’exploser. Des flashs t’apparaissent. Des souvenirs des hurlements. Ton nom crié. Un fracas assourdissant. Tu te réveilles en sursaut le souffle court. Les yeux grand ouverts tu fixes le plafond. Tu ne te souviens déjà plus ce qui habitait ton rêve, en tout cas c’était assez effrayant pour te sortir du sommeil. Ou alors, est-ce tout simplement la présence vide à tes côtés. D’instinct tes doigts sont partis à la recherche de la chaleur familière qui se trouve quotidiennement près de toi : Scott. Cependant, ta main ne retrouve pas sa peau. Rapidement redressée sur l’un de tes coudes, tu commences à distinguer à travers l’obscurité qui règne dans ta chambre. Elle est vide, tout comme ton lit. Tu laisses ta tête retomber lourdement sur l’oreiller. Tu ne sais pas quelle heure exactement il est. Est-ce qu’il est déjà partie pour la garde ? Tu ne te souviens pas qu’il t’ait confié devoir partir tôt aujourd’hui. Comme réponse à tes interrogations, tu distingues l’eau couler dans la salle de bain qui se trouve juste à côté de la chambre. Curieuse, mais surtout désireuse de retrouver la chaleur de son corps contre le tien, tu te redresse et sort du lit.

Toujours ensommeillée, tu frottes tes yeux tout en te dirigeant vers la porte qui laisse échapper un filet de lumière dans le couloir. Eblouie par la lumière de l’ampoule quand tu pousses cette même porte, tes yeux se plissent avant de s’habituer à la luminosité de la salle de bain. Il est penché sur le lavabo et tu vois bien que ça ne va pas. Cela devient de plus en plus fréquent, ses maux de têtes. Tu n’arrêtes pas de lui demander d’aller consulter, mais il refuse toujours. Tu t’avances d’un pas, t’approches un peu plus de lui et une fois sûre de ne pas le surprendre, tu entoures tes bras autour de son torse, posant doucement ta joue sur son bras. « hey… » Tu souffles tout doucement. « C’est encore ton mal de tête ? » Il a les yeux rougit, est-ce qu’il s’est gratté ? Des cernes creuses ses yeux et tu sais qu’il ne trouvera pas le sommeil avant un moment. Cela dur depuis des semaines. Ca ne fait que s’empirer à vrai dire. Le silence s’est installé et face à son absence de réponse tu te redresse, détaches tes bras de lui et vient les croiser devant toi. « Scott, je vois bien que quelque chose ne va pas. Ca dure depuis des mois maintenant. » Tu en avais marre de te contenter de le regarder souffrir. Car c’est bien ce qui se passe, même s’il ne veut pas l’avouer. Tout ceci n’est pas que des simples migraines. A présent tu veux savoir ce qu’il te cache : la vérité.



Jean : #F19E34

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Ven 6 Jan - 1:00

red skies in the morning
jean&scott

“my head is killing me but the pain is innocent... „

Le miroir te renvoyait un reflet inquiétant de ta personne. Le visage crispée, les lèvres pincées, les yeux rouges… Que ça passe, que ça passe était les seuls mots que ton esprit parvenait à aligner. Toute ton énergie était dédié à ne pas laisser cette … chose, cette force allait à sa guise. Si tu pouvais seulement la contrôler, la faire disparaître. Elle t’effrayait et paradoxalement, une partie minime et infime de toi ne pouvait se retenir de se sentir soulagée. Imaginez que vous ayez perdu quelque chose qui vous définit en tant que vous… et que vous le retrouviez. Que vous vous souveniez enfin de quelque chose d’important, d’essentiel à votre personne. Ca serait évident qu’à la réapparition de cette chose que vous vous sentiriez complet, un peu plus singulier, un peu plus proche de la personne que vous étiez supposé être. C’était ce que cet atome minuscule chez toi te disait. Et évidemment tu ne voulais pas l’écouter ou y faire attention. Parce que quelqu’un de bien plus précieux que toi était passé devant. Et si elle était en danger, alors ta personne pouvait bien se faire oublier.

Dans la pièce à côté tu entends les froissements des draps et le bruit de ses pas. Elle pousse la porte de la salle de bain que tu avais gardé presque scellée et entoure ses bras autour de toi. Les douleurs les maux de tête commencent à s’atténuer. Ton souffle se ralentit. « Hey toi-même », tu souffles en réponse à Jean. La formule est nouvelle mais elle te semble étrangement familière, comme si il s’agissait d’une ancienne habitude. Tu ne questionnes pas plus. Jean te pose une autre question. Elle s’inquiète, tu le vois bien. Tu le sens dans sa voix. « Ce n’est rien, c’est passé » tu tentes sachant très bien que ça ne prendra pas prise. Vous restez là, dans votre salle de bain à attendre que l’autre prenne la parole. Tes yeux croisent ceux du jeune homme dans le miroir et s’en détachent, un peu ravagé par la honte d’avoir gardé ce … truc pendant si longtemps au point qu’il était désormais devenu toxique d’en parler. Et si tu voulais encore faire comme si de rien n’était, Jean elle était d’un tout autre avis. Elle se redresse et se plante fermement devant toi pour te confronter. « Scott, je vois bien que quelque chose ne va pas. Ca dure depuis des mois maintenant. » Tu comprends dans sa voix qu’elle ne veut plus de ton baratin. Et c’est pourtant ce que tu lui sers… « Je ne peux rien te dire Jean, pas tout de suite ! Je ne veux pas t’impliquer dans ça, c’est trop compliqué… » Tu réagis comme un gamin, tes propos prenant un ton de plus en plus agacé à mesure de réaliser que tu venais d’être pris la main dans le sac. Tu allais devoir t’expliquer et t’agacer, l’argument allait dégénérer mais tu ne pouvais pas te permettre qu’elle s’inquiète. « Je ne veux pas que tu t’inquiètes ! »


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Dim 8 Jan - 21:09



Red skies in the morning

Scott & Jean

Sa réponse est aussi froide que le carrelage de la salle de bain. Son ton est monotone et expéditif. Sa phrase toute prête pour te renvoyer dormir. Sauf que cette fois, tu ne repars pas docilement dormir. « C’est vrai que t’as l’air en pleine forme. », tu ne peux t’empêcher de répliquer, une pointe d’ironie dans la voix. Ironie vite remplacée par un sentiment plus vif. Tu te détournes de lui, met plus de distance entre lui et toi. Tu prends la peine de l’observer. D’analyser son visage. Son teint est pâle, ses cernes creusés et ses yeux d’un rouge pâle comme s’il s’était gratté jusqu’à les avoir irrités. Fixer ses pupilles de la sorte fait naître chez toi un sentiment de danger. Comme si quelque chose de grave avait un rapport avec cela. Comme si tout ceci était loin d’être aussi anodin qu’il cherchait à te faire croire. Légèrement agacée, tu reprends la parole, cherchant cette fois à le pousser à se confier. Sa réaction t’étonne et te conforte dans l’idée qu’il te cache vraiment un truc. Ses prochains mots sont une douche froide et marquent davantage le pli qui s’est installé sur ton front. « Comment ? Qu’est-ce qui est trop compliqué ?! Et pourquoi tu ne peux rien me dire maintenant ? » Tu songes un bref instant à votre métier. Est-ce que tout ceci pourrait-il avoir un rapport avec une mission dont personne n’est au courant ? Tu balayes rapidement cette hypothèse, ne comprenant pas en quoi ce cas de figure viendrait lui causer des insomnies et des migraines.

Reprenant un ton plus calme bien que toujours irrité, il s’adresse une seconde fois à toi. « Je ne veux pas que tu t’inquiètes ! » Poussant un long soupir tu te contentes de répondre tout en continuant de le fixer. « Arrête Scott. C’est trop tard, je suis déjà inquiète. », une pointe de reproche dans la voix. Légèrement vexée par son manque de confiance en toi, tu décides d’opter pour une autre approche. D’un pas tu le rejoins à nouveau, laisse ta main parcourir une nouvelle fois la peau de son dos. Tu observes en silence le reflet dans le miroir. Doucement, tu lui souffles : « Parle moi. S’il-te-plaît. ». Tes yeux cherchent les siens à travers la glace en face de vous. Quand enfin tu y arrives tu poursuis : « Je ne sais plus quoi faire. Explique-moi ce qui se passe. Tout ceci n’est pas normal. Je le sais et j’en ai marre de faire semblant que c’est le cas. Alors, s’il-te-plait, dit moi la vérité. »



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Dim 8 Jan - 22:44

red skies in the morning
jean&scott

“my head is killing me but the pain is innocent... „

Tu as prononcé ces mots et as su à la seconde qu’ils franchissaient tes lèvres que tu n’avais fait qu’attiser la puissance des prochains instants. Vous aviez tous les deux quelque chose à défendre et aucun de vous deux n’étiez prêt à lâcher le morceau. Toi, tu craignais à la fois le secret que tu avais gardé et les responsabilités qui venaient avec. Tu avais pris une décision et quelque part, garder à distance cette nouvelle dangereuse était un moyen de ne pas t’y confronter immédiatement. Tu savais ce que ta conscience te pousserait à faire, ce que Jean aurait sûrement à dire la dessus. Si évidemment elle ne t’en voulait pas déjà trop pour lui avoir caché.

Elle a repris un ton de voix plus calme. Cela te gêne. Tu es touché par la maitrise et la douceur dont elle veut faire preuve. Tu es touché et agacé parce qu’elle prouve une nouvelle fois que tu ne la mérite pas. Elle se rapproche, fait glisser sa main contre ton dos courbé. Son visage encadré de ses cheveux et ses mèches folles te parle à travers le miroir de la salle de bain. Elle insiste tandis que la chaleur dans sa voix te mets encore plus mal à l’aise. Tu sais qu’elle a la bonne approche, qu’elle va obtenir ce que tu ne veux pas lui donner. Vos regards se rencontrent et elle sort le grand jeu. Celui qui te fais frissonner, celui qui te donne envie de la prendre dans tes bras pour la rassurer. « Je ne sais plus quoi faire. Explique-moi ce qui se passe. Tout ceci n’est pas normal. Je le sais et j’en ai marre de faire semblant que c’est le cas. Alors, s’il-te-plait, dit moi la vérité. »

La douceur de son ton est tranchante mise aux côtés de ses attentes. Elle en demande tant et pourtant si peu. Elle voudrait t’aider, comprendre t’accompagner mais le fardeau est si grand tu as peur qu’elle ne comprenne pas dans quoi elle s’embarque. Elle est tellement de choses que tu as peur de l’entacher de ce qui restait bancal chez toi. « Le problème, c’est que tu ne peux rien n’y faire. Personne ne peut ! » Tu soupires un coup sentant ta langue se délier. « Jean… je suis impuissant contre ce qui m’arrive. Je ne peux pas le contrôler ! » tu articules de manière à lui faire comprendre que ça t’agaces. « Et j’ai peur de ça ! Parce que tu … tu ne m’as pas vu à...  » Tu ne veux pas évoquer la Fête Foraine une nouvelle fois. Sujet fâcheux qui assombrissait son regard et ses pensées. Mais pourtant tout partait de là, tout y convergeait. Cet évènement avait été le début de tout. Il t’avait littéralement ouvert les yeux sur des choses, des secrets que tu n’avais jamais compris auparavant. « Il y a sûrement des morts à la Fête foraine qui n’appartiennent pas à ta seule conscience Jean ! » Tu sers le poing avec l’envie de l’abattre avec force contre l’évier. Tu te retiens, tu le vois trembler, rempli de tension que tu as envie de laisser exploser. « Ce bordel qui se passe avec ma tête et mes yeux, ça va devenir dangereux ! Je vais devenir dangereux !. Et il est hors de question que je te mette au travers de ça !! » Sur ces mots, tu te lèves, récupère ta veste et fait mine de partir.


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Dim 8 Jan - 23:54



Red skies in the morning

Scott & Jean

Tu ne sais pas quoi faire d’autre. Tu ne vois pas comment tu pourrais l’amener à t’expliquer la situation compliquée dans laquelle il se trouve actuellement. D’un ton calme et encourageant, tu espères lui faire comprendre que le jeu des énigmes est terminé, tu veux les réponses. Ces premières paroles ne sont guères encourageantes, mais tu tentes tout de même de le rassurer, sachant très bien qu’il est sur le point de se confier à toi. « Mais dit moi au moins de quoi il s’agit. » Tes sourcils se froncent toujours plus. Tu ne comprends pas vraiment ce qu’il dit. Certes, des insomnies et autres maux de tête ne sont pas une chose sur lequel une personne peut interagir… mais ce n’est pas ça que tu voulais savoir. Tu restes perdue malgré les mots qui se faufilent hors de ses lèvres. « Et j’ai peur de ça ! Parce que tu … tu ne m’as pas vu à...   » Tu pensais éclaircir les choses, mais c’est tout l’inverse qui se produit. « Tu as peur de quoi ? De quoi tu parles Scott ?! » Tu t’es une nouvelle fois écarté de lui, cette fois dans le but de chercher son visage et non le reflet qui se trouve dans le miroir.

Tu ouvres la bouche pour ajouter quelque chose mais c’est le son de sa voix qui résonne en premier. « Il y a sûrement des morts à la Fête foraine qui n’appartiennent pas à ta seule conscience Jean ! ». Tu te figes, la bouche légèrement ouverte. Tu ne comprends pas ce qu’il veut dire. Tu ne veux pas comprendre. Les conséquences de ses mots sont trop lourdes pour l’instant et tu ne veux pas les entendres. Tu te refuses à croire ce qu’il vient de te dire. Tu le vois s’agiter une nouvelle fois. Ses poings qui se serrent, ses muscles qui se contractent. Ca ne peut pas être vrai. Ce n’est pas vrai ! « Scott ? » Tu demandes comme un appel au secours. Scott, non. Regarde-moi. Dis moi que c’est pas ça. Que tu n’es pas… toi aussi.

Ca te frappe. Brutalement. Tu comprends que c’est la vérité. Tout est vrai. Ses yeux… leurs lueurs rouges… Tu le savais. Tu l’as toujours su au fond de toi. Comme un mauvais rêve, une impression de déjà-vu… tu le savais. « Ce bordel qui se passe avec ma tête et mes yeux, ça va devenir dangereux ! Je vais devenir dangereux !. Et il est hors de question que je te mette au travers de ça ! ». Tu restes toujours figée, essayant tant bien que de mal de digérer l’information qu’il vient de te balancer. Il passe devant toi et se dirige vers le salon. Lorsqu’il récupère sa veste c’est le déclic et la colère commence à te consumer. « Où est-ce que tu vas !? » Tu t’élances vers lui et l’attrape par l’épaule, le forçant à te faire face. « Tu crois que tu peux me balancer ça et t’en aller ?! » Tes yeux cherchent les siens, l’un après l’autre. « Tu te fou de moi ?! », tu demandes sentant la colère ne faire que grandir.


Depuis la fête foraine… Cela fait des mois. Des mois ! Tu as porté le poids de cette souffrance toute seule. Cette culpabilité harassante d’avoir la mort de centaines de personnes sur la conscience. Cette certitude d’être un monstre incontrôlable et destructeur. Tu lui as tout dit. Tu t’es confié à lui à la seconde où tu l’as vu. Tu n’as jamais cherché à lui cacher ce que tu étais vraiment… mais lui… Depuis le début il savait. Il le savait et il ne t’a rien dit. Le chagrin de cet aveu commence à se manifester mais tu refuses de laisser cette émotion s’emparer de toi. Tu préfères être consumé par ta fureur pour l’instant. D’un pas tu t’avances et le pousses violemment à l’aide de tes deux mains. Tu finis même par lui arracher sa veste que tu jettes par terre. « Depuis tout ce temps… et tu ne m’as rien dit. » Tu secoues légèrement la tête, incapable de masquer le mépris qui te domine.



Jean : #F19E34

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Lun 9 Jan - 23:22

red skies in the morning
jean&scott

“my head is killing me but the pain is innocent... „

L’évocation de la Fête foraine a l’effet escompté, si ce n’est plus. Jean te regarde, figée, cherchant des explications dans tes yeux. Elle ne répond pas tout de suite, trop aberrée par ce que tu viens de lui sortir pour prononcer un mot. Tu t’en veux un peu, ta phrase sonnant presque comme un reproche de sa part. Tu te tais, la défiant avec tes mots et ton timbre de voix qui vient de s’emporter. Ton corps, en proie à la tension, se crispe davantage quand elle prononce ton prénom d’un air incrédule. Tu t’en veux d’autant plus de la mettre dans cette position. Cela arrivait si vite que tu ne pouvais plus te cacher derrière de fausses bonnes excuses. Elle avait demandé à que cela devienne clair et brusquement tu avais dû l’écouter. Les aveux étaient venus sur le tas, tu ne l’avais pas préparé avant.

Et voilà que tu fuis. Tu fuis parce que tu veux penser que loin de toi, elle serait en sécurité. Tu ne peux pas supporter d’elle vivant comme ça. Risquant sa vie nuit et jour à tes côtés, toi te demandant quand est-ce que tu lui ferais du mal. Elle ne méritait pas ça. A vrai dire, elle ne méritait rien de tout ça : tu aurais dû lui dire la vérité le plus rapidement possible, l’écarter de tout danger, refuser cette relation qui, de toute manière, allait se terminer dans la douleur. Et c’est pour ça que tu avais pris cette décision : le secret avoué, tu ne la mettrais pas plus davantage en danger. Tu lui passes devant, attrapant un gilet, prêt à déguerpir. « Où est-ce que tu vas !? », te confrontes Jean, te retenant pour ne pas que tu fasses un geste de plus. « Tu crois que tu peux me balancer ça et t’en aller ?! Tu te fous de moi ?! » Il est vrai que ta réaction est celle d’un lâche et d’un salaud. Et si cela ne couronnes pas plus le coup, tu te dis que si elle t’en veut autant la séparation ne sera peut-être pas aussi difficile. Tu ne dis d’abord rien. Tu la testes, son regard fusillant le tien. Tu ne dis rien, vous vous faîtes juste face.

Quelque chose se brise en toi : tu ne supportes pas l’idée d’être responsable pour l’amener à se mettre dans un état comme ça. Encore moins quand dans ses yeux tu observes la chose que tu n’aurais jamais voulu voir. Le monde pouvait bien te rire au nez, arrêter de croire en toi, tu t’en moquerais bien. Mais elle… Cette lueur dans son regard. Tu venais de la blesser et de la nourrir de mépris. Et ça suffisait à te faire souffrir, à te faire te haïr un petit peu plus. Tu l'avais mené droit à ça. Elle s’approche de toi, te pousses violemment tandis que tu recules de deux pas. « Depuis tout ce temps… et tu ne m’as rien dit. » Tu comprends que le secret l'a blessé, elle a besoin de comprendre pourquoi tu l'as fait. Le volume sonore de ta voix n’augmente pas mais n’empêche pas le ton sec et tranchant avec lequel tu articules : « Qu’est-ce que cela aurait changé Jean que je te le dise plus tôt ? Il n’y a RIEN. Rien que PERSONNE ne puisse faire ! ── Si je n’ai rien dit, c’était afin de ne pas gâcher les derniers mois qu’on pouvait passer ensemble sans avoir cette épée de Damoclès au-dessus de nos têtes ! Ce permanent compte à rebours… Parce que... » Tu n’étais pas assez fort. Pas assez fort pour attendre les bras croisés à faire comme si tout allait bien alors que son danger en ta présence ne faisait qu’augmenter. « Je suis désolé mais je ne peux pas rester ici à attendre le jour où je te tuerais d’un regard !! C'est hors de question ! Toi mieux que personne Jean, je pensais que tu comprendrais. »


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Mar 10 Jan - 13:42



Red skies in the morning

Scott & Jean

« Qu’est-ce que cela aurait changé Jean que je te le dise plus tôt ? » « Tout ! Ca aurait tout changé ! », tu hurles pour t’exprimer par dessus sa propre voix. Tes mains se perdent dans tes cheveux. Tu fais demi-tour et revient immédiatement face à lui. Tu t’agites comme un lion en cage tandis qu’il te déballe tout un tas de connerie. « J’arrive pas à y croire ! Mais tu t’entends Scott ?! Est-ce que tu entends ce que tu dis !! » Tu sais très bien ce qui va se passer. Il va fuir. Il va te fuir. Et la colère est tel que tes yeux s’embrument des larmes, mélange de colère et de peine. Incapable de le regarder plus longtemps tu détournes le regard. Courbée par le poids de la douleur dans ta poitrine, tu poses l’une de tes mains sur la table du salon comme appuie. Tu voudrais qu’il arrête de parler, mais son flot de paroles destructrices continuent leurs avancées jusqu’à ton coeur. «  Toi mieux que personne Jean, je pensais que tu comprendrais » Ta respiration s’écourte. Tu es choquée qu’il puisse te sortir ça. Tu te sens utilisée. Trahis. Tu redresses la tête, le visage tordus par la douleur. « Je te comprends », tu réponds d’un ton tout aussi sec que lui. « La différence c’est que j’ai toujours été honnête avec toi. » Tu te relèves complètement, ta vision à toi aussi commence à se voiler par la rage que tu ne cherches plus à contrôler. Tu sens quelque chose se réveiller au fond de toi. Quelque chose de trop sombre et de trop puissant que tu aurais préféré laisser bien cacher. Dans un excès de colère, tu te mets à hurler après lui : « Tu n’as fait que me mentir ! ». D’un coup sec tu tapes de toutes tes forces dans l’un des verres posés sur la table. Tu t’attends à ce qu’il explose en morceau à l’autre bout de la pièce mais celui-ci s’arrête dans son élan avant de se hisser d’un coup vers le plafond et de s’y briser. Tu observes les débris suspendus au dessus de vos têtes quelques secondes. « Je suis le plus grand danger dans cette pièce, Scott »

L’autre verre sur la table se met lui aussi à s’agiter. Ta main se porte à ta tempe comme par réflexe tandis que tes yeux se ferment. Tu devrais te calmer, mais la seule chose à laquelle tu penses c’est sa trahison. « Tu savais ce que j’étais. Tu savais ce que ça voulait dire. Tu as fait ton choix, Scott, alors que je faisais tout pour t’éloigner de moi. Pour te protéger. » Tu ouvres à nouveau les yeux cherchant à les planter dans les siens. Tu es loin d’être amicale et continue de le fusiller du regard. « Mais toi, qu’est-ce que tu as fait ? », tu cries à nouveau. « Tu m’as encouragée ! Tu m’as fais croire qu’on pouvait être ensemble. Je te faisais confiance ! » À présent il ne s'agit plus seulement du verre, mais tout un tas d’objets semblent s’animer par ta faute. « Tu cherchais à flatter ton égo ? Réussir à faire tomber Jean Grey amoureuse de toi ?! Bravo Scott, c’est chose faite. » Ne supportant plus cette conversation et la situation actuelle, tu te détournes de lui, sentant tout le chagrin prendre le dessus. « Va-t-en. », tu murmures. « C’est fini Scott, va-t-en. » Ton cœur se brise sur cette dernière phrase, faisait retomber les débris de verres au plafond comme point final.



Jean : #F19E34

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Mar 10 Jan - 17:33

red skies in the morning
jean&scott

“my head is killing me but the pain is innocent... „

Tout ton corps était pris de tension. La colère animait tes mains et tes poings, les faisant s’agiter en même temps que tes paroles. Paroles qui avaient visiblement heurté des points sensibles chez Jean à la vision de son visage assombri. Tu n’arrives pas à croire que la colère et la fureur puisse te pousser à sortir des mots si puissants, si horribles. Qu’elle puisse te tourner en cet homme que tu détestes, que tu ne reconnais plus. Il y a tellement de choses en jeu, tellement de poids dans ce que tu ne peux pas te permettre d’être. Vous ne pouvez pas vivre côte à côte… Cela signerait simplement son arrêt de mort. Tu ne peux pas la condamner ainsi. « La différence c’est que j’ai toujours été honnête avec toi. », elle jure. Un nouveau bon point pour elle. Un point que tu savais depuis le début que tu trahissais. Tu avais vendu et laissé tomber qui tu étais, la valeur qui te définissait, pour que vous puissiez vivre ces moments ensembles. Quel hypocrite tu faisais…  

Mais tu ne pouvais te résoudre à faire et penser autrement. Le scénario dans lequel elle était blessée par ta faute ne pouvait pas être imaginable ni envisageable. Tu avais déjà du mal à te pousser à lui dire ces choses, tu te briserais à penser qu’elles puissent prendre un sentier plus tragique encore. Elle déverse à nouveau sa colère sur toi, tu la regardes se consumer. Si elle te haït, peut-être restera-t-elle plus loin de toi encore, peut-être que la séparation ne serait pas aussi difficile. Tu sais que tu te trompes, tu te leurres toujours avec de plus belles excuses. Rien ne pardonnera ou ne facilitera la décision que tu avais prise. « Tu n’as fait que me mentir ! » Tu secoues la tête, n’acceptant pas cette qualification. « Je n’ai fait que te protéger ! Ça n’a jamais été rien d’autre que ça ! » Le point de vue était juste différent. Son poing rencontre la table et ce qui se trouve dessus. Tu fermes les yeux, attendant le fracas mais rien ne vient. La pièce reste étrangement calme. Le verre lévite devant vous avant se briser ayant presque atteint le plafond. « Je suis le plus grand danger dans cette pièce, Scott ». Tout commence à trembler autour de vous. Les bibelots installés ici et là, les bougies, la lampe… Tout vacille, bouge, s’anime. Tu regardes autour de toi, inquiété par ce que ce grabuge annonce. « Jean… » Tu ne vas pas te lancer dans une lutte pour savoir qui de vous deux était capable de faire du mal à l’autre. Il était clair que les risques étaient élevés dans les deux cas. Il y avait cependant là une différence entre elle et toi. Elle pouvait marcher dans la rue et faire… quelque chose pour passer inaperçue. Sa vie demeurait inchangée. Tu ne pensais qu’à toi et ton futur : celui de le passer les yeux fermés, bandés, cachés, craignant le jour où tu les ouvrirais par erreur et que quelqu’un se trouverait sur ton passage. Tu ne pouvais pas camoufler qui tu étais.

Les arguments de Jean ne cessent de s’échapper de sa bouche et chaque accusation est une douleur supplémentaire, une coupure qui ne cesse de t’achever. Ton visage reste de marbre, gardant une expression figée. « Tu m’as encouragée ! Tu m’as fait croire qu’on pouvait être ensemble. Je te faisais confiance ! » Les bruits augmentent autour de vous, l’agitation se fait plus nombreuse. « Evidemment que je t’ai encouragé ! Il y avait tellement de choses que tu pouvais faire ! Tu crois vraiment que je t’aurais laissé te morfondre au fond d’un lit d’hôpital ?! Tu vaux tellement mieux que ça ! Jean tu as un futur ! Tu as la possibilité de faire tant de choses ! Et moi à tes côtés, c’est compromettre tout ça ! Je n’aurais pas ta mort sur la conscience ! » « Tu cherchais à flatter ton égo ? Réussir à faire tomber Jean Grey amoureuse de toi ?! Bravo Scott, c’est chose faite. » Tu es abasourdi par ce que tu entends. Les mots froids te transpercent, tordent tout ce que tu as pu ressentir les derniers mois. « Retire ce que tu viens de dire…, tu réponds la voix sèche, vacillante un peu. Elle continue ses paroles en t’indiquant de t’en aller. Mais contrairement à tout à l’heure, tu ne bouges pas d’un poil. Une longue pause s’installe avant que tu reprennes plus durement. Retire ce que tu viens de dire ─── Tu ne peux pas dire ça, tu ne peux pas penser tes derniers mots. Comment est-ce que tu peux seulement les imaginer… » Tu la regardes, profondément blessé. Elle remet en question tes sentiments et tout ce que tu ressens en la voyant. Alors c’était ça ce qu’elle croyait ? Qu’elle n’était qu’une mission, qu’un pari, que ‟l’objectif du mois à atteindre” ? C’était vraiment tout ça qu’elle voyait dans ton regard quand tu la regardais ? Qu’un moyen de « flatter ton ego » ?  « Je ne suis pas la personne ayant un problème de vision ici si c’est vraiment ce que tu peux sortir sur notre relation. Si c’est vraiment ça ce que tu penses… Si c’est vraiment tu penses que c’est ce qui me motive à être avec toi… Tu délires complètement, tu ne t’entends même plus parler ! Tu ne te rends même plus compte des absurdités que tu prononces. » Il ne sert plus à rien de hurler désormais, le mal est fait. Tu récupères ta veste toujours au sol, enlevant les débris de verre, ignorant le morceau qui t’écorche le bout des doigts. « Je suis désolé de t’avoir caché cela et je n’ai sans doute plus aucune crédibilité à tes yeux mais si tu ne dois croire seulement une chose, crois ça : mes sentiments pour toi ont toujours étaient clairs et sincères et rien ne pourra les changer. » Elle était juste la personne la plus importante et indispensable de ton monde. Et tu t’apprêtais à la quitter, à l’éloigner de toi et de ta vie. Parce que tu étais capable de tout lui donner, de tout lui céder, de tout lui abandonner mais que jamais, jamais tu ne pourrais porter son corps immobile et sans vie, cela par ta faute.


By Phantasmagoria
Couleur de Scott : #006666

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Mar 10 Jan - 23:21



Red skies in the morning

Scott & Jean

Il fuit, c’est tout ce qui est gravé dans ta tête à cet instant. Et bien qu’il parte alors ! Qu’il s’en aille loin de toi. Qu’il ne revienne pas. C’est ce qu’il aurait dû faire dès le début. Tu ne comprends pas pourquoi il a attendu tout ce temps pour finalement fuir comme un lâche. Tu t’attendais à ce qu’il tourne les talons et disparaisse, mais il est toujours là. Il reste en place, comme paralysé. Tu te détournes pour cacher la grimace qui te tord le visage. Tu retiens le chagrin qui pourtant ne demande qu’à te d’engloutir. Tu ne veux pas craquer, pas tant qu’il est là. Une boule dans ta gorge se force, devient plus irritante à chaque pensée que tu refoules. Le voilà qui repart dans ses discours pour te détromper. Tu ne veux pas l’entendre. Tu ne veux pas entendre au combien tu comptes pour lui… Au combien ce que vous avez vécu est réel et fort. Seulement pas assez fort pour qu’il décide de rester à tes côtés. « Notre relation ? », tu répliques sur le même ton tranchant que lui. « Mais quelle relation Scott ? C’est toi qui ne t’entends pas. Tu avais prévu de disparaître dès le début. Je n’appelle pas ça une relation, mais une récréation. » Tes mots sont froids et durs, mais loin d’être un mensonge. Si depuis tout ce temps il savait que c’était un émergé et qu’il comptait s'éloigner de toi… tout ça n’avait servi à rien.

Scott, un émergé. Quand tu penses au nombre de fois où il aurait pu te le confier. Tu l’aurais aidé et soutenu. Ton coeur aurait été soulagée, tout comme ta conscience. Tu n’aurais pas eu à porter ce fardeau toute seule. Mais il a préféré y faire face seul. Eh bien qu’il continue dans ce cas. Tu respires un grand coup et encaisses ce qu’il te dit. Tu oses finalement plonger une nouvelle fois tes yeux dans les siens. Tu ne comprends pas comment il peut te faire subir ça. Comment il peut l’envisager. Pourquoi ? « Tu m’as blâmé pour avoir fait un choix pour toi. Choix sur lequel je suis revenu dessus, pour toi. Mais toi, tu en as fait deux à ma place. » Tes yeux se posent sur la veste qu’il a en main. Il va partir de toute façon, ça ne sert plus à rien. « Si ta décision est prise et que je ne peux rien faire ou dire pour la changer, je ne vois pas à quoi ça sert d’en parler davantage. » Tu détournes les yeux de son visage de peur qu’une larme ne t’échappe. « C’est du passé. Si tu veux partir, pars »



Jean : #F19E34

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✦ There's no crying wolves now 'Cause the truth has settled in ✦
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