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Rongé de l'intérieur
✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦
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Jeu 5 Jan - 22:06



rongé de l'intérieur

Ororo & Jean

Tu lèves une nouvelle fois ton poignet sur lequel est accroché ta montre. Le temps semble te jouer des tours et si tu avais le malheur de cligner des yeux tu avais l’impression que les aiguilles marchaient en arrière et remontaient le temps. Fourbes qu’elles sont ! Ce n’est pas comme si tu manquais d’occupation. Après tout tu avais deux rapports de sorties à remplir et à corriger. Certains avaient beau être de parfait soldat, leurs orthographes et leurs écritures pouvaient vraiment faire mal aux yeux. Tu ne peux pas trop te plaindre, tu t’es désignée pour faire tout cela après tes heures de boulot. Puis c’est pas comme si on t’attendait quelque part. Plus maintenant. Devant la pile de dossiers tu soupires pour la centième fois au moins. Tu avais pris trop de retard dans tes papiers, tu devais te mettre à jour sinon Logan te tombera dessus. Malgré toutes ces bonnes raisons, tu ne trouves aucune motivation. La nuit est tombée et les quartiers se sont vidés. Ne reste plus que ceux qui sont de garde pour la nuit, ou encore ceux qui doivent faire des rondes.

Les tensions dans la ville se sont accrus et pour pallier à ça vous êtes obligés de vous déployer durant la nuit. Principalement dans les quartiers sensibles ou encore devant la demeure royale. Ce qui était loin d’être une partie de plaisir. Déjà que votre réputation n’était pas fameuse, tout cela ne faisait qu’empirer les choses. Voilà. Encore un soupir sur le bout de tes lèvres. A cette heure-ci et malgré la fatigue qui te tiraille, tu aurais tout donné pour être de garde plutôt que de devoir affronter ses pauvres bouts de papier qui te narguaient devant toi. Décider de ne finalement pas y toucher tu poses ton stylo devant toi et croises les bras sur ta poitrine. Tu t’affales dans ton siège, la mine renfrognée. Tes jambes s’agitent et tes yeux scrutent les moindres recoins de la pièce. Puis ils viennent à se poser devant le crayon que tu as en face de toi. Crayon minuscule. Tu te demandes.. Non. Impossible. Et pourquoi ne pas essayer ? Personne n’est dans les parages après tout. Après tes exploits - que tu qualifierais plutôt de massacre - certaines choses se sont produites à très petite échelle. Tu ne sais toujours pas comment elles se produisent ou comment les contrôler mais… La volonté ça aide, non ?

Tu te redresses rapidement sur ta chaise. Tu te lèves même pour aller vérifier que personne ne traîne dans le couloir. Il est vide : parfait. Tu fais demi-tour et retournes dans la pièce où tu étais et ferme la porte derrière toi. Tu t’assois bien droits et fixes le stylo toujours posé sur la table. Tu lèves une main pour la reposer directement. Tu ne sais pas trop quoi faire et te sens comme une conne. Totalement conne. Bon hop, personne ne te regarde sauf ta conscience mais tu peux t’arranger avec elle… Fixant longuement le petit objet, tu attends, espérant le voir bouger mais rien ne se passe. Sans réaliser ce que tu fais tes doigts viennent effleurer ton front et toujours concentrer sur le crayon tu crois le voir bouger d’un millimètre quand la porte s’ouvre. Ton coeur esquisse un raté et tu sursautes sur ta chaise complètement paniquée. « Ah ! » Tu cris à moitié. « J’ai eu une de ces peurs », tu continues avant de découvrir l’identité de la personne. C’est Ororo. Tu pousses un long soupir et t’affales sur la table devant toi. « Tu m’as foutue une de ces trouile. Je pensais qu’il n’y avait plus personne au QG. Ça te dit de me tenir compagnie si t’as le temps ? Je dois faire mes rapports de mission.  »



Jean : #F19E34

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Mer 11 Jan - 10:56


Rongé de l'intérieur
Jean et Ororo
Décidément, je n’étais pas une de ses personnes qui restait derrière un bureau à ne refaire, mis à part des châteaux de cartes ou alors faire un concours de lancer de boulette de papier, il n’y avait pas grand-chose à faire. J’étais à jour dans mes rapports et là, je me retrouvais dans la cantine à lancer une balle en l’aie et la rattraper. Cela n’avait rien de bien passionnant non plus, alors pour finir je partis donc dans les couloirs, faire une ronde, lançant la balle sur le sol et la rattrapant. Mais franchement, il y avait mieux à faire que de passer de couloir en couloir, je me sentais en forme et près pour aller sur le terrain. Malheureusement, on estimait que je n’étais pas encore apte à y aller ce qui me frustrait quelques parts, puis ça commençait vraiment à faire long.

Donc me voilà dans les couloirs, marchant tranquillement. Jusqu’au moment où je tombais sur la porte du bureau de Jean… Fermer… Je frappais à la porte pour voir si quelqu’un me répondait, et n’eut aucune réponse. Alors je me décidais à baisser la clinche, poussant la porte et je vis la rousse sursauté sur sa chaise et me dire que je lui avais fait peur. Je la laissais continuer à me parler, la regardant d’un air intriguer, me demandant ce qu’elle faisait pour que je lui fasse peur en ouvrant simplement la porte. Après tout cela n’était pas un geste exceptionnel. Je lui demandais simplement « Qu’est-ce que tu faisais ? ». Je m’approchais de Jean m’installant dans une chaise qui était en face de son bureau, tout en lui expliquant pourquoi j’était ici « Je suis toujours en rééducation. Donc Raven ne m’avait toujours pas donné l’autorisation de partir sur le terrain. Et donc je m’ennuie comme rat mort à tourner en rond dans le QG. Je m’amusais plus à l’hôpital. Au moins, j’avais des chaises qui roulaient bien… »

Oui, dans l’hôpital au moins j’avais eu de quoi m’amuser, et il y avait eu aussi une personne qui était folle, mais sympathique et avec qui je m‘étais très bien amuser. Enfin soit, je prenais place pris quelque rapport tout en demandant à Jean « Tu veux que je t’aide ? Non parce que si je m’ennuie autant le faire en faisant quelque chose. » Puis, elle avait été tellement au petit soin avec moi, que c’était la moindre des choses. Ce qui était quelque part étonnant, non Jean était une personne adorable donc ça ne m’étonnait pas qu’elle fasse attention à ce que j’aille bien. Mais il y avait dans sa manière de prendre de mes nouvelles, quelque chose que je n’arrivais pas à définir, comme si elle se sentait un peu coupable de ce qui m’était arrivé. Ce qui n’était nullement le cas, comment pouvait-elle être responsable de la chute de cette grande roue. Peut-être y avait-il une raison, mais je ne m’étais nullement questionné là-dessus. Tout ce que je savais et que pour le moment me suffisait était que j’avais été conduite à l’hôpital que j’avais fait deux arrêts cardiaques, et que Luke et moi nous nous étions retrouvées, même si on devait encore s’habituer au fait que je faisais partie de la gare. Mais au moins, j’étais partie de chez Raven et j’avais retrouvé ma place dans notre appartement. « Bon dis moi, lequel tu as déjà fait et lequel son les plus urgents ? »Je commençais à aider Jean dans son dossier pour lui demander « Alors, comment tu vas? »


Codage par Emi Burton
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Sam 14 Jan - 21:00



rongé de l'intérieur

Ororo & Jean

Ton coeur s’est brutalement accéléré avant de reprendre, tant bien que mal, un rythme normal. Non seulement à cette heure-ci tu ne t’attends pas à avoir de la visite, mais encore moins quand tu étais occupée à faire tes expériences débiles. En plus de ça, ce n’était pas vraiment le lieu idéal pour essayer d’étudier l’étrange phénomène qui tu subissais. Péter une durite dans le genre de la fête foraine en plein milieu du QG de la Garde Rouge… Rien de moins discret et de plus stupide. Ta collègue entre dans la pièce et vient s’installer en face sur l’une des chaises libres. Tes lèvres s’étirent en un sourire sincère, tu es vraiment contente de la voir. Ayant été surprise dans tes activités, tu lui demandes tout de même la raison de sa présence ici, connaissant l’heure tu aurais pensé qu’elle serait déjà rentré chez elle. Ce qu’elle te confie te surprend un peu. « Elle t’a toujours pas donné le feu vert pour le terrain ? » Tu fronces les sourcils. Cela faisait des mois qu’Ororo était sortie de l’hôpital. Elle marchait normalement à présent et s’entraînait à nouveau comme avant. Tu l’avais trouvé en salle d’entraînement quelques fois ce mois-ci. Tu ne remettais pas en cause le jugement de Raven, médecin de la garde. Cette nouvelle ne fit que raviver le noeud au fond de ton estomac. L’incident aurait pu lui coûter la vie et continue d’entraver sa vie professionnelle. Ton coeur se serre à cette pensée. Essayant d’étouffer ta culpabilité, tu la balayes cherchant à rebondir sur la touche d’humour qu’Ororo t’a tendu. « On n’a peut-être pas de chaises roulantes ici mais… Si tu veux faire une course je suis sûre qu’on peut emprunter deux véhicules dans les hangars, sans que ça ne se sache. », tu répliques avec un clin d’oeil, à demi-sérieuse.

Malgrés la douce distraction de ta collègue et amie, tu avais repris en main l’un de tes rapports, continuant d’écrire à l’intérieur à l’encre bleue. Sans même y avoir songé, elle te demande et te propose son aide pour cette tâche que tu trouves ingrate. Tu n’es pas faite pour ça, tu préfères l’action que la paperasse. « C’est gentil, merci. Mais c’est déjà assez chiant de faire les siens, alors s’occuper de ceux des autres… Rester avec moi à papoter ça me suffit largement. » Tu souris quand la brune en face décide d’en faire qu’à sa tête et s’empare à son tour d’un dossier. Tu souris et secoues doucement la tête. Bien sur cela ne l’empêcha pas de pouvoir discuter avec toi et elle te demande simplement comment tu allais. Pas vraiment bien mais tu n’avais pas envie d’y songer, alors en parler encore moins. Une boule se forme dans ta gorge quand tu penses à lui. Tu restes figée quelques instants le regard dans le vide avant de te ressaisir. « Ca va, et toi ? », tu réponds d’un ton monotone. « Les préparatifs du mariage avancent bien ? » La belle était fiancée. Même si, ayant eu vent des problèmes - son fiancé n’acceptait pas son appartenance à la garde rouge, tu étais ravie de savoir que les choses s’étaient arrangées entre eux. Tu ignorais la date qu’ils avaient choisi mais celle-ci devait certainement approcher. Au printemps, ou peut-être cet été. Ils avaient su passer outre leurs différents et tu ne pouvais qu’envier cette part de leur relation. Elle semble heureuse et cela te réconforte et apaise ton coeur. Sans t’en apercevoir tu laisses un sanglot t’échapper, hoquetant légèrement. Rapidement tu plaques l’une de tes mains devant ta bouche voulant étouffer le son mais c’est trop tard. Désemparer tu viens poser ta tête sur la table, laissant ton front rencontrer la surface froide du bois. C’est inutile de te cacher, tu sais bien qu’elle l’a entendu. « Ca ne va pas si bien que je le dis... », tu décides de confier. Tu sens déjà ton coeur s’écraser sous le poids de ce que tu commences à avouer. Tu relèves la tête pour finalement lui dire : « C’est une peine de coeur, je crois que tu es passé par là… C’est tout récent… et ça fait mal. », tu souffles dans un soupir.



Jean : #F19E34

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Dim 15 Jan - 18:43


Rongé de l'intérieur
Jean et Ororo
Depuis quelque temps, Jean avait parfois des réactions étranges envers moi, depuis cet accident. J’avais cette impression que quelque part, elle s’en voulait, alors qu’elle n’y était pour rien dans toute cette histoire. Je m’étais juste retrouvée au mauvais endroit au mauvais moment. Et quand je lui avais dit que Raven ne m’avait toujours pas donné l’autorisation pour aller sur le terrain, elle avait froncé les sourcils. Je ne relevais pas, je laissais ce petit regard passer, sans rien dire et laissais donc la conversation se poursuivre simplement.

Après tout, je n’avais juste qu’à attendre encore un peu. Je ne marchais plus avec cette foutue canne, ne boitais plus, parfois, j’avais encore un peu mal, mais rien de très grave. Mais c’est sûr que pendant mon attente, je m’ennuyais quelque peu. J’avais donc parlé des courses en chaise roulante et Jean me répondit en me proposant une course avec les véhicules. Je l’avais regardé avec un grand intérêt, car cette idée me plaisait beaucoup, je me voyais déjà au volant d’un des véhicules, faisant une course avec Jean « Ouuh pas ne mauvaise idée ça. » Puis je voyais la tête de James, et là, ça devenait beaucoup moins sympathique d’un seul coup. « Mais je suis sûre que James nous mettrait aux arrêt pour quelques jours. »


Et je commençais à l’aider, pour ses dossiers, non pas que j’aimais faire ce genre de chose. Je trouvais ça également ennuyant tout comme elle. Mais au moins si je l’aidais, elle aurait fini, plus vite. Puis après tout autant s’ennuyer à deux, c’était beaucoup plus plaisant ainsi et on pouvait au moins discuter. D’ailleurs, elle me demanda comment j’allais, puis enchaina sur le mariage. Je pris une grande inspiration, lui répondis calmement comme je le faisais habituellement « Ça va. On repend doucement les préparatifs. Mais je dois avouer que c’est encore légèrement bizarre. J’ai d’ailleurs un rendez-vous avec une styliste pour la robe » Mon regard se perdait dans le dossier en repensant à tout ce qui s’était passé entre lui et moi. Bizarre, car j’avais cru que notre mariage était tombé à l’eau définitivement. Que l’homme dont j’étais tombée amoureuse sans savoir comment ne voudrait plus jamais de moi. Mais après l’incident de la fête foraine, nous avions repris notre relation, essayant de vivre comme on l’avait toujours fait, reparlant du mariage dont on avait légèrement repoussé la date.

Puis un sanglot me fit sortir de mes pensées, je relevais la tête, je la vis hoqueter et mettre ce main devant sa bouche. Je commençais à m’inquiète, me demandant ce qui n’allait pas. « Jean ? Qu’est-ce qu’il y a ? » Elle posa sa tête sur son bureau, alors que je me penchais pour mettre une de mes maisons sur une épaule de Jean. « Jean ?». Je n’avais jamais la rousse dans cet état et cela m’inquiétait. Puis l’explication de cette crise de sanglot arrivait. Jean était sorti avec quelqu’un et cette personne lui avait brisé le cœur. Je soupirais, un soupir qui était plus de la compassion que de l’ennui. Je comprenais sa peine, pour l’avoir vécu moi aussi le jour où j’avais tout révélé à Luke, le soir ou Raven, m’avait retrouvé sur le pas de sa porte en pleure et ne sachant plus calmer mes sanglots. Ce qui était un spectacle des plus rare, car dans la garde, j’avais toujours eux la réputation de garde mon sang-froid en toute occasion. Mais cette fois-là, ça m’avait été trop difficile, alors oui, je comprenais Jean et la souffrance qu’elle pouvait ressentir. Je lui parlais doucement lui confirmant que cela faisait mal. «Oui, ça fait mal. » Puis lui racontant un peu ce qui c’était passé avec Luke. «…Raven m’a ramassé à la petite cuillère ce soir-là… J’étais sûre que tout était fini entre Luke et moi, qu’il n’allait plus vouloir de moi, et que le mariage allait être annulé, maintenant qu’il sait que je fais partie de la garde. » Tout ceci, me replongeait dans cet événement, je pouvais ressentir encore toute la détresse de ce moment, la profonde blessure que j’avais ressentir, la tristesse quand il avait dit tout ceci le dégoutant. Ce mot, je l’avais pris pour moi, il avait raisonné comme si ça avait été moi qui l’avais dégouté. Je continuais à lui parler doucement, « Luke, n’aime pas ce que nous faisons. Alors, apprendre que sa fiancée fait un boulot qu’il déteste, depuis 3 ans … Enfin » On pouvait sentir une certaine tristesse dans ma voix et qu’on pouvait facilement se rendre compte que cela me blessait encore alors que c’était du passé. À dire vrai, je n’aimais pas vraiment repenser à cette période.

Alors je pris une grande inspiration, chassant tout cela, et me reconcentrant sur Jean. Après tout, il n’était nullement question de moi, mais de mon amie qui avait besoin de se sentir soutenue dans ce moment difficile. Je me levais, allant me place à côtes d’elle, la prenant dans mes bras pour la réconforter. Puis je me détachais d’elle prenant appui sur son bureau « Raconte. Qui est-ce ? »
Codage par Emi Burton
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Mar 17 Jan - 20:00



rongé de l'intérieur

Ororo & Jean

L’intérêt de la brune avait été attiré avec cette proposition de course. Tu as vu la petite lueur d'excitation s’allumer dans son regard et ton sourire s’était élargi. Elle mentionne rapidement votre supérieur et la punition que cela pourrait vous coûter. Tu laisses un rire franchir tes lèvres avant d’ajouter l’air de rien : « C’est pas comme si t'étais déjà en arrêt… alors quelques jours de plus ? », tu hausses les épaules pour accompagner ton propos. Tu es loin de vouloir apporter les foudres de Logan sur ta collègue, au contraire, tu es plutôt pressée de la voir reprendre du service comme avant. Le stylo que tu tiens en main parcours des lignes de papier, recouvrant, remplissant les cases vident et les lignes qui n’attendent que les détails d’anciennes missions. Tu écoutes attentivement ce qu’elle te confit à propos de son mariage et sourit tendrement quand elle évoque sa robe de mariée. Tu l’imagines alors portant une magnifique robe blanche, s’avançant dans une église. Cette image t'émeut fortement, te ramenant ta propre solitude en pleine face.

Trop tard. Tes émotions t’ont rattrapé et tu les as laissé déborder. Assez du moins pour qu’Ororo s’en rende compte et commence même à s’inquiéter. Tu l’entends au timbre de sa voix. La main délicate de ton amie vient se poser sur ton épaule comme réconfort. Tu n’as pas l’intention, ni même l’envie de lui mentir, alors tu te relèves pour délier ta langue. Tu écoutes la confession qu’elle te fait à propos de - tu l’espères - son futur mari. « Tu m’étonnes… Gamora aussi m’a ramassé dans un état pitoyable…  », tu soupires te rappelant dans quel état tu avais atterri chez elle. Tu passes tes mains sur ton visage, chassant les larmes qui s'accumulent au bord de tes yeux. Tu sais que ça passera. Tu espères que ça passera. Mais c’est trop tôt, trop frais pour que cette douleur ne soit pas insupportable. A chaque respiration ton coeur te fait mal de le savoir loin de toi. Comment tout ceci avait pu se produire ? Tu continues d’écouter ce qu’Ororo a à te dire. « Je ne savais pas qu’il avait une telle rancoeur envers la Garde Rouge… Je n’imagine même pas ce que tu as dû vivre. Ce n’est pas facile. Beaucoup de personnes n’aiment pas nos uniformes. » Tu la replonges dans ses vieux souvenirs et ceux là sont loin d’être heureux. La culpabilité se ravive doucement, cette fois de lui avoir encore causés quelques troubles supplémentaires. « Désolé, je voulais pas te rappeler de mauvais souvenirs. »

D’un coup, elle se lève et s’approche de toi. Ses bras viennent t’entourer pour t’offrir une accolade réconfortante. Tu t’accroches à elle, appréciant le geste qu’elle venait de t’offrir. Elle s’écarte à peine de toi, tout juste pour s’appuyer sur le bureau et finalement te demander plus d’explications. Hélas tu ne peux pas en dire trop car elle connaît trop bien la personne qui est concernée. Tu te passes une main sur le visage et cherches à éviter son regard. « C’est trop compliqué… Je peux pas vraiment en parler. » Très peu de personnes étaient au courant de la relation que tu avais entretenue avec Scott, depuis plusieurs mois déjà. Même si tu voulais te confier à ton amie, tu ne pouvais décemment pas le faire pour la simple raison qu’elle était la meilleure amie de Scott. Tu avais peur d’embrouiller les deux. Premièrement car elle n’était pas dans la confidence depuis le début et ensuite tu ne voulais surtout pas qu’elle aille le trouver pour lui faire un sermon. Jamais de la vie. « Je comprends même pas ce qui s’est passé. Tout allait bien pourtant… mais il a des secrets. Des secrets… difficiles à porter. » Tu te replonges dans cette soirée qui ne date que d’il y à deux jours à peine. Tu revois son visage crispé, le ton sec avec lequel il s’est adressé à toi. Tu repenses à la trahison qu’il t’a faite. « Il m’a menti. Puis il a décidé de sortir de ma vie pour mon “plus grand bien”. » Tu baisses les yeux et viens jouer avec tes ongles. Une larme s’échappe et tu t'essuies d’un geste rapide. « J’en avais parlé à personne… enfin Gamora le savait… » Repensant à la réaction de ta meilleure amie tu ne peux t’empêcher de confier amèrement : « J’ai déjà eu du mal à la convaincre de ne pas lui péter la gueule… alors si tu t’y met aussi. Vive l’ambiance à la garde... ». Tu plaques tes mains sur tes lèvres, consciente d’en avoir trop dit.



Jean : #F19E34

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Mer 25 Jan - 20:59


Rongé de l'intérieur
Jean et Ororo
C’est vrai, je n’avais que très peu parlé des raisons de notre séparation. Tout le monde pensait que c’était Luke le fautif, mais ce n’était nullement lui qui était en tort. J’avais vu leur regard à l’hôpital, celui d’Elektra, de Jackson, de Jessica et des autres. Cela m’avait fait sourire, mais le pauvre Luke, il n’y était strictement pour rien. Mais tout s’était arrangé, alors il n’y avait plus vraiment de quoi lui adresser des regards noirs. Nous devions passer à autre chose, pour qu’on puisse avancer et rendre notre couple plus fort. « Oui, mais je n’aurais pas dû lui cacher si longtemps…Et lui dire si proche du mariage. Il avait des raisons de m’en vouloir et de ne plus croire en notre couple. » Après tout, je pense que j’aurai sûrement réagi de la même manière que lui, je lui en aurais voulu de m’avoir caché une telle chose et blesser de ne pas avoir su voir les choses chose en face. Je, nous, avais blessé tous les deux. Jean me tira une de mes pensées alors qu’elle s’excusait de me replonger dans toute cette histoire. Je lui souriais lui disant que ce n’était rien « Ce n’est rien. »

Puis je la laissais me raconter ce qui s’était passé entre son jules et elle. Une histoire qui ressemblait quelque peu à celle que j’avais vécue. Mise à part, que lui avait rompu avec mon amie. Elle me parla de Gamora, qui la connaissant avait surement dû vouloir mettre quelques coups à ce jeune homme. « Oui, j’imagine bien sa réaction. » Cela me fit légèrement rire d’ailleurs. Je voulais la rassurer que je n’irai pas le frapper ou quoi que ce soit et d’un coup, je la regardais avec un air étonne en l’entendant parlé de la garde. Alors je lui souriais, lui disant « Il est donc à la garde. Je ne dirai rien. » Je regardais le mur qui était juste enfance de moi, pris une grande inspiration avant de baisser la tête.

Puis je pris la parole, parlant d’une voix douce, car peut-être et je dis bien peut-être que je pouvais comprend cet homme qui avait brisé le cœur de la jolie rousse. J’avais pris moi aussi la mauvaise décision, pensant que c’était la meilleure des choses. J’avais été guidée par la peur de perdre Luke et de ce qu’on avait. « Jean, quand on a peur, on prend généralement les mauvaises décisions, pensant qu’on protège l’autre. J’ai gardé pendant 3 ans le faite que j’étais à la garde, pensant protéger Luke, et protéger notre relation... Et aussi parce que j’avais peur de sa réaction » je n’étais pas vraiment fière de moi, car après tout, j’avais menti à l’homme que j’aimais. J’avais pris la mauvaise décision, mais ce n’est nullement facile de prendre les bonnes décisions, dans des cas pareils. Je continuai à lui parler, tournant machinalement ma bague de fiançailles, « C’était la pire décision que j’ai prise. » Encore une fois, je pris une grande inspiration, me remémorant cette fameuse dispute qu’on avait eue ce soir-là « Si je lui avais dit plutôt peut-être qu’on n’aurait pas été séparé aussi longtemps. »

Je rapportais mon attention sur Jean la regardant droit dans les yeux, lui souriant. « Parfois, on fait des choses stupides parce qu’on aime l’autre profondément, qu’on veut la protéger et qu’on a le sentiment qu’en faisant ça, on fait ce qu’il faut. » Je pouvais le comprendre, cette envie de protéger la personne que l’on aime que ça soit de soi-même ou de n’importe quoi. « Mais c’est juste de la peur. Et ce n’est pas parce qu’il n’a pas confiance en toi, mais en lui. » Oui, la confiance en soi, de la peur de ne pas être capable de protéger ce que l’on a «Du moins, pour moi, c’est ça qui m’a bloquée. » Alors un sourire amer fit son apparition sur mon visage, Jean pouvait voir le regret dans mon regard, mais ma voix restait douce. « Et regarde le résultat. Maintenant, Luke s’en veut de ne pas avoir été à la fête foraine, se dit que je n’aurais pas failli mourir là-bas s’il avait été avec moi. Alors qu’il n’est nullement responsable de ce qui est arrivé.Et j'ai été dévasté pendant plusieurs semaines, avant qu'on se retrouve » Non, la seule et unique responsable n’était autre que moi, si je lui avais tout dit bien avant, peut-être que tout ceci ne serait pas arrivé. Peut-être qu’on serait resté à l’appartement tous les deux regardant un film, se chamaillant pour un pop-corn.

Alors oui, je donnais se conseil à mon amie, posant ma main sur la sienne. « Alors si j’ai un conseil à te donner, va lui parler. Avant qu’il ne soit trop tard. Même si c’est lui qui devrait faire le premier pas. Car toutes ces histoires n’ont aucune importance, si vous vous aimez tous les deux. Il faut juste lui faire comprendre que tu ne veux pas partir.» Je ne sais pas si mes mots étaient justes, si j’avais raison, mais avec ce qui s’était passé avec Luke, j’essayais de voir les choses différemment

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Jeu 26 Jan - 19:14



rongé de l'intérieur

Ororo & Jean

Tes lèvres s’étirent d’un sourire triste. Elle n’avait pas tout à fait tort, elle n’aurait jamais dû lui cacher tout ce temps. Tout comme Scott n’aurait jamais dû le faire avec toi. Il aurait dû se confier dès le début. Il aurait dû avoir plus confiance en toi, ne pas douter de tes propres sentiments ou de ta réaction. Après les aveux qu’elle venait de te faire, tu ne pouvais pas rester silencieuse. Ororo était ta collègue mais surtout ton amie. Elle venait d’ouvrir son coeur et de te parler si facilement de sa vie intime que tu ne pouvais qu’en faire autant. Puis cela apaisera peut-être le poids sur ton coeur. Un petit rire, plus léger que le sien t’échappe tout de même quand tu fais référence à Gamora. Mais rapidement des mots que tu aurais préféré taire t’échappent. « Ororo... » tu commences dans l’intention de lui faire jurer de garder ça pour elle. Cette histoire semble déjà bien compliquée mais si toute la garde l'apprenait.. Heureusement, elle te coupe la parole, te promettant de garder cette information pour elle. Tu lâches un soupir de soulagement. Tu es reconnaissante qu’elle ne te demandes pas de qui il s’agit et sent la culpabilité te chatouiller le ventre. « Merci. », tu lui souffles. Tu écoutes chacun de ses mots en silence. Tu comprends bien ce qu’elle te dit. Tu as toi-même cherché à l'éloigner de toi pensant que ça serait plus sûr pour lui. Tu l’avais repoussé, encore et encore jusqu’à comprendre que ce n’était pas un choix qui t'appartenait. « Je sais Ororo. J’ai réagi de la même façon. J’aurais cru que ce qui s’était passé entre nous aurait changé sa vision… même à travers la peur. Il m’a aidé, c’est lui qui m’a permis de me reconstruire. Il m’a appris à ne plus avoir peur justement… pourquoi est-il incapable d’appliquer ses propres mots pour lui ? » Tu ne lui demande pas de réponse, elle ne pourra rien t’offrir de plus que sa propre expérience. Et tu vois bien que ce n’est pas facile pour elle d’en parler. S’est-elle seulement déjà confié à quelqu’un sur ce froid entre elle et son fiancé ?

La tête baissée, jouant nerveusement avec l’anneau à son doigt tu te sens désolé pour elle. «  C’était la pire décision que j’ai prise ». Le ton est calme et les mots te brisent le coeur. Même si les mois sont passées et que la situation s’est arrangée, tu comprend que cette histoire la travaille encore aujourd’hui. Tu tends le bras et attrapes sa main gauche, l’empêchant d’agiter plus longtemps sa bague de fiancailles.  « Je ne savais pas que ça avait été si grave… Ca c’est arrangé, c’est le principal. » Tu souris doucement quand elle te regarde à nouveau. Elle en fait de même mais tu comprends qu’elle a besoin, elle aussi, de vider ce qu’elle a sur le coeur. Tu la laisses s’exprimer. Tu es touchée de la confession qu’elle te fait mais chacun de ses mots est un poids supplémentaire sur ton coeur. Elle a raison mais pour l’instant c’est trop frais pour que tu puisses être d’accord avec elle. Tu ne cesses de visualiser ta vie à venir sans sa présence et ça te détruit intérieurement. Tu n’arrives même pas à imaginer comment tu peux reprendre ta vie comme elle l’était avant. Avant lui. Avant tout ce qui s’est passé. Tu papillonnes des paupières et une boule se forme dans ta gorge. Tu ne veux pas craquer. Tu ne veux pas l'interrompre et surtout pas te laisser dominer par ce genre d’émotions, tu as toujours été plus forte que ça… Quand elle fait référence à la fête foraine et son accident c’est la goutte d’eau de trop pour toi. Tu fermes les yeux et laisse les larmes s’échapper aux coins de tes yeux. Un sanglot te secoue et tu respires bruyamment. Ouvrant les yeux tu cherches les siens à travers tes larmes. « Je suis tellement désolé Ro’. Pour la fête foraine…. ça n’aurait jamais dû arriver. Ca n’aurait jamais dû t’arriver à toi. Pardon. » Un second hoquet t’agite et tu te redresses légèrement cherchant l’air qui te fait défaut.

Elle s’approche de toi et pose sa main sur la tienne. De tes yeux embrumés tu la fixes et bois les paroles qu’elle te souffle. Tu commences à secouer la tête de façon négative. Tu ne peux pas aller le voir, tu n’en as pas la force. « Je ne peux pas… Je n’y arriverais pas.  ». Tu prends plusieurs respirations avant de te tranquilliser et de pouvoir lui répondre plus calmement. « Il est têtu. » Tu sors tout d’abord avec un rire qui existe uniquement pour essayer de masquer ton chagrin. « Je sais même pas ce qu’il ressent envers moi… On n’en a jamais parlé… ça m’a jamais paru important. Tant qu’on était bien… maintenant je me rends compte que je me faisais peut-être des films… mais moi je.. » .. l’aime. C’est trop dur de le dire de vive voix. Tu ne lui avais jamais dit et ces simples mots n’avaient jamais franchi ses lèvres non plus. Caché aux yeux de tous, tu te demandes même si cette relation en était bien une. Tout ça ressemble à un énorme mensonge, une comédie que vous avez joué durant ces dernières semaines. Et aujourd’hui… il n’en reste plus rien. Tu soupires, baisses la tête et viens fixer tes pieds. « Depuis le début de notre relation, à la seconde où on s’est mit ensemble il savait qu’il me quitterait un jour. J’ai l’impression d’avoir été utilisé Ororo…  » Tu cherches ses yeux, essaye d’y lire la moindre réaction qui te ferais croire que tu te trompes. « Ses secrets sont bien là, je ne dis pas que c’est un prétexte… » Tu avais dû accepter la personne que tu es réellement et ça n’avait pas été facile. Ça t’avait pris des semaines avant que tu l’acceptes. Tout ça, tout ce qu’il est avait commencé en même temps que toi. Alors pourquoi n'était-ce jamais venue sur le tapis ? Pourquoi ne l’avait-il pas accepté ? Tu commences à te demander si cette histoire n’est tout simplement pas une excuse pour se débarrasser de toi. Pourtant émergé et meurtrier, il reste toujours la personne la plus importante à tes yeux. Quels que soient les sentiments qu’il a réellement pour toi. Tu sais qui il est au fond de lui et ce n’est pas des capacités hors-normes et incontrôlables qui allaient changer ça.

Il était parti. C’était lui qui avait fui et ton orgueil était trop blessé pour oser t’approcher de lui. Puis tu ne t’en sentais pas capable, pas tout de suite. C’était trop tôt, beaucoup trop tôt. « Tu es pleine de bon sens, mais je crains de ne pas avoir la force pour ça Ororo. J’arriverais pas à l’affronter… J’ai déjà peur de tomber sur lui dans les couloirs ou bien de me retrouver avec lui en mission… » À cette simple pensée, ton cœur se serre dans ta poitrine. Ne supportant plus ce poids dans ton cœur, tu libères des mots dans un sanglot. « Ca fait trop mal Ororo. Je supporterais pas de le voir tous les jours. C’est au-dessus de mes forces. » Tu cherches un mouchoir dans ta poche et te mouches bruyamment. Parler te fais finalement du bien. « Comment on fait quand on doit croiser la personne que l’on aime chaque jour ? » Pourquoi est-ce qu’il me fait subir ça ? Pourquoi est-ce que ça doit faire si mal. Tu attrapes ta tête de tes deux mains et te penches en avant. La dispute te reviens en mémoire et ses mots résonnent encore et encore dans ta tête. Je suis désolé mais je ne peux pas rester ici à attendre le jour où je te tuerais d’un regard ! Mensonge ! La colère se réveille au fond de toi. Elle est plus facile à vivre que la peine. Elle consume et dissipe tout autre émotion. Tu essuies rapidement les dernières larmes sur tes joues avant de te redresser sur ton siège. C’est d’une voix plus dur que tu reprends la parole : « Il est parti Ororo. Qu’il assume ses décisions. Je ne vais sûrement pas lui courir après. ».



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Ven 27 Jan - 14:02


Rongé de l'intérieur
Jean et Ororo
La conversation avait quelque chose de triste, que ça soit pour moi ou pour la rouquine. J’épanchais mon cœur, racontant ce que je n’avais jamais dit, sauf peut être à Raven, Scott ou encore à Luke. L’histoire de Jean me replongeait dans tout ceci, dans cette peine, ce déchirement que j’avais ressenti pendant cette séparation. Les gens de la garde n’avaient pu qu’apercevoir cette peine, sans jamais vraiment se rendre compte à quel point cela m’avait ravagée. En face des autres, j’avais su garder toute ma contenance donnant le change que j’avais surmonté toute cette histoire. Mais le plus important ici, ce n’était pas vraiment mon histoire et ce que j’avais pu ressentir, l’important, c’était que Jean, elle puisse se confier et surmonter tout ceci. Chose qui n’était nullement facile, loin de là. « C’est une bonne question ça. Peut-être parce qu’il est plus facile de donner des conseils que de les appliquer à soi-même.»

Jean posa sa main sur la mienne, je le pris comme un signe pour me réconforter, je laissais un sourire sur mon visage pour mon amie. J’aimais vraiment beaucoup cette jolie rousse, elle se préoccupait des autres, avait ce côté doux, fragile et à la fois étais une de ses femmes fortes et compatissantes. Mais elle eut cette réaction, ou plutôt cette phrase qui fit me poser des questions. Elle s’excusait de ce qui s’était passé à la fête foraine. Elle me montrait un de signe de culpabilité. Mais, pourquoi ? Elle avait eu depuis cet accident des attitudes similaires avec moi, et cela, comment ça a me tracasser. Comment cette grande roue avait-elle pu se déloger de son socle, comment avait-elle pu s’effondrer de cette manière si ce n’est… Non, cela ne pouvait pas être possible… Ou du moi si. Je regardais mon amie droite dans les yeux. J’allais lui dire quelque chose, mais quoi, j’ouvris la bouche pour l’interrompre. Mais je n’en fis rien, je la voyais hoqueter, sangloter. Je pris la direction de la porte du bureau, la fermai pour éviter qu’on la voit dans cet état, ou qu’on puisse entendre la suite de notre conversation. Et tout en me dirigeant vers je lui répondait à ce qu’elle avait dit juste avant de craquer « Oui, mais il a fallu que je passe sur le billard et que je fasse deux arrêts cardiaques pour qu’on se retrouve. Et si, les médecins ne m’avaient pas réussi à me sauver, on était resté sur une dispute. » JE disais cela pour qu’elle comprenne également dans quoi nous vivons nous qui mettions tous les jours notre vie en jeu. Nous qui pouvons mourir à chaque mission. Je me retournais vers Jean, la regardant droit dans les yeux « Et, il s’en serait voulu, toute sa vie. » Et encore un sourire alors que je revenais près d’elle, ne la laquant pas du regard « Quelque part, je trouve ça triste, car si on avait pris le temps de se parler calmement, on aurait pu régler nos problèmes, sans passer par là. »

Mais cela semblait être trop douloureux encore pour elle, la colère était encore bien trop présente. Je la voyais s’agiter, je m’approchais d’elle pour essayer de la calmer, la prenant par les épaules « Jean ». Elle déversait tout ce qu’elle avait sur le cœur, sa peur de le croiser dans les couloirs, peur que je comprenais. Je la laissais parler sans l’interrompre et quand elle eut fini « Jean, je comprends. Je sais que tu dois être en colère, qu’il t’a brisé le cœur et que tu lui en veux de te faire subir toute cette épreuve. Je sais ce que ça fait de voir la personne qu’on aime, d’avoir cette impression que tout est fini, que notre monde s’écroule et qu’on ne fait que souffrir. »Je lui souriais d’un sourire tendre et compatissant « Je comprends. Et je ne te dis pas de lui parler dans la minute qui suit, loin de là.» Mais un moment ou un autre, ils allaient devoir mettre les choses à plat « Mais, un jour, vous allez devoir parler.» Je la pris dans mes bras, pour la serrer et la réconforter « En attendant, tu ne peux qu’attendre.»

Puis, je rompis cette étreinte pour venir sur un sujet qui me tracassait. Elle avait dit des choses qui me préoccupaient et me forçaient à me poser des questions. Je redoutais qu’elle ne veuille pas y répondre, ou encore que les doutes que j’avais étaient justes. « Jean…Je suis désolée, mais… La grande roue… » Mais je devais savoir, non pas pour l’accabler, ou du moins, j’espérais pouvoir ne pas l’accabler. En fait, je ne savais pas ce que j’allais faire. Après tout est-ce de leurs fautes « Dis-moi, ce qui s’est passé. Est-ce que… » Je posais ma main sur sa joue un toucher purement amical, comme pour la rassurer qu’elle dise tout irait bien. « Était-ce toi ? »
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Lun 30 Jan - 20:15



rongé de l'intérieur

Ororo & Jean

Entendre ton amie énumérée de vive voix l’opération d’urgence qu’elle à dû subir ainsi que les deux arrêts cardiaques qu’elle a vécus te fait blêmir. Ce détail te donne la nausée et une culpabilité toujours plus lourde. Tu veux chasser l’image qui s’est incrusté dans ta tête. Tu ne veux pas songer à ce “ et si… “. Tu avais déjà fait face à tous tes démons, ce n’était pas le moment de te laisser happer une nouvelle fois par cette partie de toi. Tu te focalises sur autre chose. Tu t’es confiée à elle au sujet de Scott et même si ses propos te semblent justes tu ne peux pas l’accepter. Tu ne veux pas. Les mains de ton amie se posent sur tes épaules, t’apporte une caresse réconfortante qui soulage brièvement ton coeur. Tes peurs sont quand même là. Ton chagrin aussi. Oui tu étais en colère. Tu étais même folle de rage car c’est tout ce qu’il avait planifié. Evidemment qu’il souhaitait que tu ai ce genre de ressentie envers lui, c’était Scott après tout. Il croyait te tenir à distance avec un sentiment plus vivace que l’amour mais il se trompait. Tu étais blessée par son comportement. Blessée par son manque de confiance en toi et par ses mensonges. Tout était planifié et c’était ça le plus dur. C’était ça qui creusait un trou béant dans ta poitrine. Une fois de plus les mots d’Ororo sonnent juste à tes oreilles et tu souris tristement. Puis quand elle s’avance tu la prends également dans tes bras, suivant le mouvement qu’elle venait d'initier.

Elle s’écarte légèrement et tu distingues dans son regard un millier de question. Quelque chose la tracasse et au fond de toi tu appréhendes ce qu’elle s’apprête à dire. Comme si, finalement, tu savais que ce qui allait suivre était inévitable. Il était temps. Quand elle fait référence à la grande roue tu te fige. Ton coeur esquisse un raté et tu fuis son regard. Tu n’es pas prête pour ça, non, pas tout de suite. Ta respiration s’accélère ainsi que ton rythme cardiaque tandis qu’elle continue lentement à parler. Tu ouvres la bouche pour l’arrêter, pour qu’elle ne poursuive pas mais aucun son ne semblent capable de franchir tes lèvres. D’un geste tendre et rassurant, sa paume vient se poser sur ta joue et tu fermes les yeux, retenant ta respiration.

Tu plaques ta main contre ta bouche incapable de pouvoir lui répondre. Comment le pourrais-tu ? Tu ne peux pas lui affirmer que tu as failli la tuer. Même si elle est calme tu ignores comment elle pourrait réagir face à la vérité. Des sanglots te secouent à nouveau, lui donnant finalement la réponse qu’elle attendait. « Je suis désolé Ororo ! », tu parviens à articuler entre tes pleures. « Je n’ai jamais voulu ça ! », tu continues de te défendre. « Je sais pas ce qui s’est passé ce jour-là… Y’avait tous ces gens… ils ont tous ...» Tes yeux se perdent dans les souvenirs de cette soirée plus qu’étrange. Tu avais vu une dizaine d’émergés à la fête foraine et par malchance tu en faisais partie. « Y’en avait de partout et… moi... et moi j’étais aussi…. J’ai pas compris, je ne contrôlais rien Ororo, je te le jures. » Tu attrapes ses deux mains et cherche son regard. Tu ne veux pas qu’elle songe une seconde que tu avais maîtrisé les évènements qui s’y sont déroulées. « Je n’ai rien pu faire pour éviter ça. La grande roue… je ne sais même pas comment j’ai pu la déloger de son socle. C’est tellement absurde…. mais pourtant c’était moi Ro’. Je le sentais…. je l’ai sentis : c’était moi. » Tu lâches ses doigts pour plaquer à nouveau tes mains contre tes lèvres. Le regard dans le vide, tu déglutis avant d’ajouter doucement : « J’ai tué tous ces gens…. c’est ma faute. »



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Mar 31 Jan - 11:19


Rongé de l'intérieur
Jean et Ororo
Je pouvais la voir, la panique dans ses yeux, cette peur d’avouer ce qu’elle ne voulait me dire, ce secret qui la tiraillait à chaque fois que j’avais fait une grimace due à la douleur. Cela me suffisait pour répondre à ma question, j’aurai voulu l’arrêter avant qu’elle ne formuler tout ceci par des paroles, accompagner de sanglot. Ce n’était son avoue qui me fondait le cœur et que me faisais le plus mal, je n’aimais pas la voir ainsi, la douce Jean. Je n’aimais pas voir n’importe qui, qui m’était chère dans un tel état. Je n’aimais pas non plus les voir traverser des telles épreuves. Non, ce n’était pas de sa faute.

Je gardais ma main, sur sa joue, essayais de garder un contact avec ses yeux. Elle continuait à m’expliquer qu’elle n’avait pas su contrôler son pouvoir, qu’elle ne savait pas comment elle avait été capable d’une telle chose. Je la regardais, non pas avec un de ses regards accusateurs, mais emplis de peine de lui faire revivre tout ça. Elle attrape mes mains, cherche mon regard comme si elle voulait mon soutien, comme si elle avait peur que je pense que c’est ce qu’elle avait voulu. Mais comment pourrais-je croire une telle chose, comment je pourrais penser qu’elle ait voulu tout ceci, qu’elle voulait faire autant de mal.

Elle plaque à nouveau ses mains sur sa bouche, le regard dans le vide. Alors ne nouvelle fois, je posais ma main sur sa joue la forçant à rapporter son attention sur moi. Je plongeais mon regard dans le sien, prenant une légère inspiration et lui souriant d’un sourire doux et rassurant. Je lui parlais d’une voix douce, qui ne voulait, nullement l’accabler plus qu’elle ne le faisait, elle-même « Jean…» Je continuais à la forcer à me regarder, lui demandant « Regarde-moi. Je sais. » Oui, je sais qu’elle n’a jamais voulu tout ceci, que si elle le pouvait, elle ferait tout pour que cela ne se reproduise pas. Alors, non, il n’y avait rien à pardonner, rien qui me donne envie de lui en vouloir. « Il n’y a rien à pardonner. » Nous connaissions assez ce genre de phénomène pour savoir que parfois cela tourner au désastre sans qu’on ne le veuille. Que tout ceci, même nous étions confrontés tous les jours, nous dépassaient.

« Viens avec moi. Et plus un mot » Je prenais sa main, la forçant à me suivre. J,e nous fis sortir du bureau, pris les couloirs, sans me préoccuper des gens qu’il y avait. Je, nous fis prendre la direction du parking et l’emmena vers ma voiture. « Monte. » Je grimpais dans la mustang, attendis qu’elle prenne place et quand ce fut fait démarra sortant du complexe. Je n’avais aucune envie de continuer cette conversation au sein du Q.G, cela était beaucoup trop dangereux pour elle. J’attendis qu’on ait dépassé le bâtiment de la base avant de lui dire sur un ton tout aussi rassurant et doux que dans le bureau « Il n’y a rien qui me donne envie de t’en vouloir Jean. D’accord.» Peut-être qu’avant, je n’aurais pas eu envie de lui pardonner, ou encore envie de la croire, j’aurais peut-être rejeté se fait, qu’elle fait partie des émergés. Mais depuis cette mission, depuis la mort de cette enfant qui n’avait voulu que protéger son frère, je commençais à douter.

Depuis ce jour, je pouvais encore voir le regard de cette gamine, entendre ses mots, tout ce qu’elle voulait, c’était vivre avec sa famille. Je pris une grande inspiration alors que je continuais à rouler et rompis ce petit silence, et ne pas penser à cette mission. « Je ne voulais pas continuer cette conversation dans le Q.G. » Non pas que je ne voulais plus l’entendre en dire plus. Juste que je ne voulais pas qu’un autre membre de la garde puisse découvrir ce qu’elle venait de me révéler. « Je ne voulais pas prendre le risque qu’une autre personne entende que tu as fait bouger cette grande roue. Car je doute que ce que nous faisions soit la bonne solution. Je doute que nous agissions pour le bien des émerger » Je gardais mon calme, encore une fois, faisant preuve d’une grande maitrise de mes émotions. Car je ne pouvais nier que cela m’avait choqué d’entendre Jean m’avouer tout cela, que j’avais été choqué de voir Alex manifester lui aussi un tel pouvoir qu’il n’avait pas su non plus maîtriser. J’avais laissé entendre à Jean que je doutais de la garde, après tout, elle m’avait confié ce secret, puis si elle n’avait rien dit elle aussi devait avoir des doutes. Je continuais à rouler sans vraiment savoir ou j’allais nous emmener et je continuais ma tirade, regardant droit devant moi « Jean, c’était la première fois que ça se manifestait. Ce genre de pouvoir, tu sais tout aussi bien que moi, qu’il n’est pas facile de maitrise, surtout la première fois. Alors, non, ce n’est pas de ta faute. Tu n’étais plus maître de toi. » Je tournais à droit à un embranchement et demandai à Jean « Qui est au courant pour la fête foraine ? »


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Jeu 16 Fév - 22:59



rongé de l'intérieur

Ororo & Jean

Ca faisait un mal de chien. Bien plus que ton pauvre chagrin d'amour. Tu venais d'avouer à l'une de tes amies qui tu l'avais presque tuée. Que tu aurais pu briser sa vie et celle de son fiancé en un claquement de doigt. Tu lui as révélé ton pire secret, tu viens de lui affirmer que tu es un monstre. Un monstre et une meurtrière. Elle reste silencieuse, immobile et ça t'effraie. Tu n’oses pas la regarder, tu détournes rapidement les yeux. Que doit-elle penser de toi à présent ? Quelle est son opinion sur ta personne ? Veut-elle seulement encore te parler ? Te regarder ?

Tu te perds dans tes pensées et ta culpabilité. Tu ne vois pas ce qui se passe et ne réalises même pas que sa main s’est reposée sur ta joue. Ton prénom s’élève entre vous, délicatement prononcer par la belle Ororo. Elle te parle à nouveau, te forces à la regarder. Les contours de son visage sont flous. Les larmes brouillent ta vision mais tu penses deviner un sourire qui étire ses lèvres. Sa prochaine phrase coupe ta respiration et tu restes quelques secondes en suspens. Tes pleurs se sont stoppés et aucun son ne sort de ta bouche. Quoi, qu’est-ce qu’elle a dit ? Rompant finalement le silence, tu inspires rapidement l’air qui manque à tes poumons. « Quoi ? Tu ne m’en veux pas ? » Tu préfères être sûre d’avoir bien entendu. Seulement la brune se saisit de ta main et t’ordonne de la suivre et principalement de te taire. Chose que tu fais, car de toute façon tu es bien trop occupée à reprendre ta respiration et calmer les sanglots qui te perturbent. Vous quittez la pièce et traversez plusieurs couloirs. Même si c’est la fin de journée, il y a encore quelques personnes qui ont la chance de vous croiser et tu baisses les yeux. Tu n’arrives déjà pas à croire comment tu as pu craquer de la sorte devant Ororo, donc si le reste de tes collègues pouvaient ne pas te voir dans cet état ça serait préférable. Tu retiens ta respiration pour faire le moins de bruit possible jusqu’à l’extérieur. Tu relèves la tête : c’est le parking. L’air frais te fait un bien fou. Tu continues à suivre Ro’, sa main capturant toujours la tienne. Arrivé à sa voiture, elle te donne un nouvel ordre et l'exécute en silence. Une fois à l’intérieur de l'habitacle, tu places tes mains sur ton visage après avoir respiré profondément. C’était enfin sortie.

La voiture s’anime et zigzag rapidement jusqu’à la sortie. Tes bras croisés sur ta poitrine, tu observes d’un coup d’oeil discret le QG disparaître dans le rétro. Quand la voix de ta collègue résonne dans cet espace clos, tes yeux verts se perdent sur son visage. Elle est concentrée sur la route et tu distingues presque le fil de ses pensées se former dans l’éclat de ses prunelles. Ses mots te procurent une agréable sensation au fond de la poitrine. Une chaleur douce que vient panser le trou béant qui logeait dans ta poitrine. Elle vient soulager un petit peu ta culpabilité et un fin sourire se forme sur tes lèvres. « Ororo... » Tu étais reconnaissante face à sa réaction même si tu avais l’impression que tu aurais dû mériter son courroux. Après tout, tu l’avais salement amoché et même si cette histoire datait de plusieurs mois, tu restais toujours ce monstre. D’être une émergée n’avait rien à voir là dedans. Certes, c’est ce que tu étais.. mais en plus de tout ça, tu avais causé l’un des plus gros incidents de l’île depuis… Quand ? Toujours ? Tu souris face à la délicatesse de la brune, là où tu n’en méritais aucune. Elle venait d’accepter ton secret et de se rallier aux personnes qui savaient pour toi mais fermaient les yeux. Elle venait de.. quoi ? Tu cherches à nouveau ses yeux même si tu sais pertinemment qu’elle ne peut pas les détacher de la route. Ce qu’elle vient de dire… sur les émergées, est-ce qu’elle est sérieuse ? « Tu penses vraiment ce que tu dis ? » En belle hypocrite que tu étais, il avait fallu que tu changes de camps pour réellement ouvrir les yeux sur ton quotidien à la garde. Et ce n’était pas joli joli.

La voiture continue doucement de filer sur la route, s’éloignant de plus en plus du centre d’Hammer Bay, préférant la périphérie de la ville. Tu baisses doucement les yeux vers tes mains, posées sur tes cuisses. Si, c’était de ta faute. C’était de ta faute car ça venait de toi. Bien sûr tu n’avais jamais voulu de ça… Au grand jamais. Mais c’était arrivé et tu ne pouvais pas faire comme si ce n’était pas le cas. Comme si tu n’avais pas tué tous ces gens. « Ororo, ça me touche beaucoup ce que tu me dis. Je n’aurais jamais pensé que tu voudrais encore me parler et encore moins me pardonner… mais tu l’as fait. Et tu sembles prête à ne rien dire alors… C’était moi, même si je n’ai rien pu contrôler. Tous ces gens sont mort ce soir là par ma faute Ro’ et ça on ne peut pas le nier, ni l’effacer. ». Toi en tout cas tu ne pourrais jamais l’effacer de ta mémoire. Ce sera toujours gravé en toi. Sa question suivante te perturbe un peu. Tu lui lances un rapide coup d’oeil avant de fuir son visage en préférant le paysage à travers la vitre. « trop de monde déjà… » C’était égoïste de ta part mais tu avais peur. Peur de finir comme ces gens que tu avais fait enfermée. Tu voulais sceller tes lèvres et ne surtout rien dire de plus mais c’était injuste. Elle venait de balayer tous tes crimes d’un coup de main. Elle t’avait pardonné et n’avait même pas semblé t’en vouloir plus d’une fraction de seconde. En plus de tout ça, il semblerait bien qu’elle comptait à son tour fermer les yeux. Et toi, tu allais rester silencieuse et ne rien lui dire ? Non, tu ne pouvais tout simplement pas faire ça.

Tu t'agites un peu, soupire doucement et te concentrer à nouveau sur elle. « On est d’accord que les noms que je vais te citer, tu les gardes pour toi, n’est-ce pas ? ». Tu reprends une profonde inspiration avant de poursuivre : « Logan le sait. Il était là. A la fête foraine je veux dire. Il a essayé de m’arrêter mais… » Tu te rappelles brièvement des paroles qu’il t’avait adressé… tu étais plus forte que ce pouvoir. Comment le savait-il ? « Gamora le sait aussi… Raven peut-être. Elle était à l’hôpital quand j’en avais parlé. J’étais sous le choc… Enfin elle doit sûrement se douter d’un truc mais pas sur qu’elle le sache vraiment.  » Pour les suivants tu hésites à lui dire. « Et Summers. Les deux je veux dire. » Évidemment que Scott le savait. C’était la première personne à qui tu t’étais confiée.  Et Alex…. Tu n’avais pas réussi à lui mentir plus longtemps quand il s’était adressé à coeur ouvert dans sa chambre d’hôpital. Alors oui, il le savait aussi, tout comme tu savais pour lui même si tu ne voulais pas le croire. Pourtant c’était bien le cas. Et ce que Scott t’avait avoué il y a quelques jours semblait de plus en plus logique. Ils sont frères et donc… Tu déglutis imaginant que Rachel puisse un jour ressembler au monstre au fond de toi. Tu poses une nouvelle fois tes yeux sur ta collègue avant de lui avouer : « Je crois que c’est tout… J’ai l'impression de mentir à tous les autres, de pas être honnête.  »




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Mer 22 Fév - 14:06


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Jean et Ororo
Si je pensais ce que j’avais, bien sûr que je le pensais. J’avais commencé à avoir des doutes bien avant, le jour où cet enfant avait voulu sauver son frère des méchants que nous étions. Jusqu’à ce moment, je ne m’étais jamais vu comme faisant partie de méchants, je pensais que nous agissions pour leur bien et uniquement pour leur bien. Mais la réaction de cette fillette et sa mort m’avaient laissé plusieurs traces et depuis je n’avais fait que me poser des questions. J’avais voulu en parler avec Luke le jour où je lui avais tout avoué, parlé avec lui de ces doutes qui avaient commencé à naître en moi. Mais les choses avaient tourné d’une telle façon, que je ne lui avais rien dit. Mais je comprenais ce sentiment de culpabilité que la rouquine ressentait, même si on se disait qu’on avait rien pu faire, qu’on n’avait nullement imaginé que tout ceci irait aussi loin, on ne pouvait s’empêcher de se dire que tout était notre faute.

Alors quand elle me parlait, me disant qu’elle pensait que je ne voudrais plus lui parler et que je lui en voudrais. Je ne pouvais que comprends, c’est sûr que si je n’avais pas été à la garde que je ne connaissais pas ce monde, je n’aurais peut-être pas été enclin a vouloir, comprendre ou encore lui pardonner. Mais je comprenais cette culpabilité qu’elle ressentait, ce sentiment que malgré tout, tous étaient de sa faute. Et je me confiai sur la mission que nous avions effectuée à Fenyick « Et cette enfant est morte par ma faute, Jean. Si je n’avais pas convaincu son frère à lutter contre elle, elle serait toujours en vie. » C’était bien la première fois que je parlais de toute ceci, que ce soit avec elle ou une autre personne. J’avais pensé que personne n’aurait pu comprendre qu’on m’aurait dit simplement que j’avais fait ce que je devais et que quelque soit le résulta, nous avions récupéré la personne que nous recherchions. Mais comment ne pas s’en vouloir, quand nous savions que nous étions responsables de la mort d’innocent et qu’aucun acte de votre part ne pourrait changer ce que vous aviez fait, même si ce n’était pas votre intention « Tu n’avais nullement l’intention de provoquer tout ceci. Ça ne t’empêchera pas de t’en vouloir, mais tu n’avais pas l’intention de les tuer. Comme cette fillette ne voulait que protéger sa famille et au fond n’avait surement pas envie de nous faire du mal. C’est tout ce qu’il faut retenir »

Je continuais à rouler, ne sachant pas où j’allais. Alors sans même m’en rendre compte, j’avais pris la sortie d’Hammer bay et continuais ainsi pendant quelques minutes, pendant que notre conversation continuait. Je lui avouais que je n’étais plus sûre que notre manière d’agir était la bonne, j’avais pu entendre sa surprise dans sa voix. Les raisons, elle pouvait se douter que cette mission m’avait déjà fait revoir ma vision des choses et qu’elle avait laissé plus de traces que je ne l’avais laissé croire « Je pense ce que je dis. Nous n’agissons pas pour le bien des émergés. Il y a surement d’autres moyens de les aider au lieu de les capturer et qu’après on ne sache pas ce qu’ils deviennent. » Je la laissais me répondre à ma question et je fus surprise d’apprendre que les deux frères savaient pour Jean.

Je n’avais jamais vu Jean aussi proche des Summers, peut-être Alex, mais pas de Scott. Alors je fus quelque peu surprise de l’entendre dire leur nom. Mais il y avait déjà pas mal de personne qui semblait savoir pour elle, et ils étaient tous à la garde. J’étais d’ailleurs étonnée qu’aucun n’aie rien dit sur Jean et que tout le monde gardait cela bien secret « Ca fait déjà pas mal de personne. » Mais je revenais sur Scott et son frère, alors que j’arrêtais la voiture sur le bas-côté de la route qui donnait vue sur Hammer bay « Alex et Scott ? » J’arrêtais les contacts, puis je lui disais que je ne savais pas qu’elle était si proche des deux frères et que cela m’étonnait donc un peu. J’en profitais également pour la rassurer sur le fait que je ne dirai rien sur tout ceci « Je ne savais pas que tu étais si proche de Scott et Alex. Et ne t’inquiète pas, je ne dirai rien.»Je soupirais un légèrement, regardant toujours devant moi et rajoutant « Parfois certaine chose ne doivent ne pas être dites. » Même si les conséquences pouvaient être désastreuses, parfois, il valait mieux taire certaines choses et les garder pour soi.


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Jeu 23 Fév - 18:05



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Ororo & Jean

Tu étais scotché par les mots que la belle brune venait de te dire. Tu t’étais déjà remise en cause avant la fête foraine mais tu n’avais jamais vraiment poussé l’idée plus loin. Tu fermais les yeux, tu préférais ignorer les actes parfois insupportables que tu faisais. Ça t’aidait à dormir - ou pas. Tes journées revenaient souvent te hanter la nuit. Ne parlons pas non plus de l’après fête foraine. C’était pire. C’était plus difficile et tu avais de plus en plus de mal à te regarder dans une glace. Oui ces gens pouvaient s’avérer dangereux… ils peuvent même causer la mort d’autrui - toi la première l’a prouvé. Seulement à quoi tout ceci rimait ? Où étaient-ils aujourd’hui ? Mort ou transformés en rat de labo ? Tu laisses les paroles d’Ororo te distraire de tes pensées. « Non ! Non je refuse de te laisser dire qu’elle est morte par ta faute. On y était tous. C’est notre faute à tous ». Cette mission avait vraiment dérapé. Cette fillette était effrayée, elle ne méritait pas le sort qui lui est arrivé. Pourtant elle était devenu un danger. Est-ce qu’il pouvait y avoir un équilibre, un juste milieu dans ce genre de situation? Tu as du mal à savoir ce qui aurait pu arranger la situation mais à tes yeux, ta collègue n’était largement pas responsable.

Tu marmonnes rapidement à la suite de ses propos. Elle a raison, cela ne t’empêchera pas de t’en vouloir. Tu comprends le raisonnement qu’elle t’explique mais tu ne veux pas l’entendre. Tu ne vois pas les choses de façon si claires : tu es trop impliquée pour ça. Et tu ne peux qu’affirmer la suite de sa phrase. Cette enfant était totalement innocente mais dangereuse. Elle avait payé ça de sa vie. Et toi ? Tu te baladais en liberté comme si tout allait bien, comme si tu n’avais pas le sang d'innocent sur les mains. Ton estomac se serre et se contract te donnant la nausée. Tu avais passé assez de temps à ruminer tout ça. Trop de temps à te morfondre. Tu devais cesser ça. Cela ne voulait pas dire que tu allais oublier ou que tu te pardonnerais, non. Seulement que le ressasser ne changerait rien. À toi de faire en sorte de pouvoir changer les choses, améliorer ce qui se passe ou pouvoir aider des innocents. Aider le plus de gens possible. Que cette catastrophe te serve de tremplin pour te préoccuper des vrais problèmes et pas ceux qu’on vous montre du doigt. C’est la promesse que tu te fais tandis que la voiture file toujours à toute vitesse sur les routes. Hammer Bay s’éloigne et ce n’est pas plus mal. Tu sèches tes larmes : ça sera les dernières.

Voulant faire preuve de franchise, tu lui énumères les noms des gens qui connaissent ton secret. Tous. Un faible sourire se grave sur tes lèvres. « Oui, beaucoup trop si tu veux mon avis… ». Le ton est léger tandis que la voiture ralentis doucement et quitte la route. Vous avez rejoint les falaises et vous surplombez la ville de là où vous vous trouver. Tous ces gens avaient décidé de porter une partie du fardeau qui t’accablait. Elle semble surprise au sujet des Summers et tu réponds d’abord par un haussement d’épaules avant d’ajouter : « L’hôpital... ». Ta collègue poursuit sa phrase et quand elle répète une nouvelle fois le nom d’Alex et surtout celui de Scott tu baisses les yeux. Au point où tu en étais, tu n’avais plus de secret à cacher. Plus à elle. Et puis, elle finirait bien par l’apprendre un jour… « Les premières semaines à l’hôpital n’ont pas été facile - tu en sais quelque chose. » Elle avait vécu le même cauchemar que toi. Le lit, la chambre, l’impossibilité de pouvoir faire quoi que ce soit tout seul : le calvaire de tout garde.  « Avec toi et Alex entre la vie et la mort, tous les blessés : c’était beaucoup pour moi… » En plus de ton état de santé, tu t’inquiétais beaucoup pour celui de tes collègues et amis mais surtout tu avais quelque chose en plus qui te rongeait de l’intérieur à cette époque. C’était beaucoup trop vif, trop frais. « J’ai beaucoup parlé avec Alex et un soir, je lui ai tout avoué. » Bien sur, tu ne précise pas que tu l’as fait uniquement car il t’a confié exactement la même chose. Alex était un émergé et tu n’avais pas pensé une seconde que Scott pouvait en être un. Tu t’étais bien plantée sur ce coup.

Tu soupires et baisses les yeux sur tes mains. Tu recommences doucement à triturer tes ongles nerveusement. Puis d’une voix un peu différente, plus calme, plus lente pour contenir la peine des souvenirs tu continue : « Scott le sait car il était là à mon réveil. Je veux dire… à la fête foraine, je ne me rappelle de presque rien après la grande roue. Quand je me suis réveillée, il était là. J’étais paniqué et je lui ai tout balancé. Je crois que d’une certaine façon j'espérais qu’il me condamne. Qu’il me traite comme le monstre que j’étais et qu’il me haïsse. Sauf que c’est tout le contraire qui s’est passé. Il a réagi comme toi Ororo. ». Tu la fixes droit dans les yeux, le coeur serré. Pas une seconde il avait douté de toi tout comme ton amie venait de le faire. Tu ne les méritais pas. « Il a gardé ça pour lui, tout en me jurant d’être toujours là pour moi. » Ton coeur se serre et ta respiration s’arrête une seconde. Il ne sera plus là pour toi désormais et tu avais besoin d’être sûre d’une chose. « Ororo, tu fais ce que tu veux de ce que je viens de dire… Tu le gardes pour toi ou tu me dénonce : ça m’est presque égal aujourd’hui, je suis prête à l’accepter mais j’ai besoin que tu me promettes une chose. Une seule et unique chose. Si je recommence, si je deviens à nouveau ce démon… » Tes yeux continuent de la fixer avec intensité. Ce que tu t’apprêtes à lui demander n’est pas simple : « Il faudra me stopper. Il faut quelqu’un qui puisse m’arrêter et Scott n’est plus là. Ororo, promet moi de mettre fin à tout ça si je perds les pédales, promets-le moi. »




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Ven 24 Fév - 16:55


Rongé de l'intérieur
Jean et Ororo
Les confidences se faisaient tout naturellement, comme si elle devait être dite, sous une complicité nouvelle. Je lui disais ce que je pensais, que ma vision de la garde avait changé et que cette mission avec cette gamine en était partie responsable. Ces mots me touchèrent, même si pour moi ce n’était nullement vrai. Ce n’était pas Jean, ni même Gamora qui avaient parlé avec le frère aîné, qui l’avait convaincu que s’il nous aidait tout se passerait bien. C’était moi seule qui avais mis ce garçon de notre côté et d’entraîner sans le vouloir cette enfant vers ça mort. « Mais ce n’est pas vous qui avez convaincu son frère de se battre contre elle Jean. » Alors Jean aurait beau me dire que ce n’était nullement de ma faute, je ne pouvais en croire un mot. Pourtant à l’armée, j’étais habituée à ce qu’on appelle les dommages collatéraux, mais celui-là, je ne pouvais pas m’y faire peut-être parce que ce n’était qu’une enfant.

Je m’étais arrêtée, nous continuions à parler et j’écoutais à nouveau la jolie rousse. Elle me parla d’Alex qui l’avait appris à l’hôpital et puis de Scott qui était présent à la fête foraine et qui lui avait dit qu’il serait toujours là. Je tiquais un peu cette phrase regardant Jean du coin de l’œil avec un léger sourire. Mais ce sourire s’effaçait bien vite à la suite du discours de la belle, laissait place à une expression de stupeur, à un regard effrayé par ce qu’elle venait de me demander. Je n’arrivais pas vraiment à croire ce qu’elle me demandait, essayait de remettre mes pensées dans le bon sens. J’avalais ma salive, alors que mon regard commençait à changer petit à petit, je lui adressais une dernière parole sur un ton étrangement calme « Ne me demande pas ça Jean. » Je détournais le regard, ne disant plus rien pendant quelques secondes. Puis je sortis de la voiture, claquant la porte sans ménagement. Je n’aimais pas ce qu’elle venait de me demander et je pouvais sentir une colère montée en moi. J’entendis une autre porte se ferme et je me retournais vers « Je refuse. Je ne te tuerai pas Jean. Ce n’est pas toi qui après devras vivre avec ça sur la conscience. » Je faisais des grands gestes, elle pouvait voir que tout ceci ne m’était en colère, chose qui était rare avec moi. Le ciel qui était jusqu’à présent dégagé commençait à se recouvrir d’épais nuage gris « Si tu veux te tuer fait le toi-même et encore même ça, je refuse ! Mais ne demande pas ça. » Je laissais ma colère gronder en même temps que les grondements des nuages qui réagissaient étrangement à mes émotions dans un étrange écho « Je refuse ! » Je ne comprenais pas comment elle pouvait me demander une chose pareille et plus j’y pensais plus je pouvais, je la pointais du doigt alors qu’on pouvait entendre les grondements dans le ciel se faire de plus en plus fort. « Tu ne te rends pas compte de ce que tu me demandes ! Parce que toi, tu seras tranquille, mais c'est moi qui devrais vivre chaque jour avec la pensée que c’est moi qui t’est ôté la vie ! Alors non ! Je refuse de te tuer. » Le ciel continuait à gronder et on pouvait voir quelques éclairs strier le ciel. Jean ni personne ne m’avait jamais vue dans une telle colère, moi qui me montrais le plus souvent maître de moi-même, mais ici, je ne pouvais que laisser éclater ma colère. Je ne me rendais même pas compte que mes yeux changeaient de couleur ainsi que mes cheveux reprenant cette couleur blanchâtre qui avait fait son apparition dans l’ambulance le jour de la fête foraine, « Car ça n’arrivera pas Jean ! Tu vas apprendre à contrôler ton pourvoir. Et je veux plus t’entendre me demander une telle chose.» Et soudain, un dernier grondement beaucoup plus puissant que les autres, une dernière éclaire venant éclairer le ciel. Puis le ciel reprenait sa couleur bleue au fur et à mesure que je me calmais respirant profondément. L’éclair était apparue comme la matérialisation de ma colère face à Jean.

Je fis quelques pas en arrière tournant le dos à mon amie, reprenant mon calme relançant le sujet sur quelque chose de plus qui pour moi. « Donc c’est Scott. Depuis quand ? »J’inspirais profondément fermant les yeux et essayant de retrouver mon calme. Je retournais vers Jean, lui offris un sourire tout en lui disant « Tu veux mon avis Scott est un idiot » sans vraiment me rendre compte ce qui venait de se passer.

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Mer 1 Mar - 19:29



rongé de l'intérieur

Ororo & Jean

Tu savais que ce n’était pas correct, ni même juste de lui demander une chose pareille… mais tu étais désespérée. Tu ne savais plus quoi faire, n’avais pas de solution à ton problème et ne savait pas à qui t’adresser pour cette demande si particulière. Tu lis dans ses yeux le choc que tes mots provoquent sur elle. Tu vois l’effroie marquer son visage et tirer ses traits. Tu te mords la lèvre, te sentant déjà coupable d’avoir formulé à voix haute tes pensées noires. Le silence s’installe et tu n’oses pas bouger, lui laissant le temps de digérer tes paroles. Des mots à peine murmurés s’échappent de ses lèvres et tu baisses la tête coupable. Quelques secondes supplémentaires s’écoulent avant que ta collègue ne s’active à nouveau. D’un geste rapide elle sort de la voiture claquant assez fort sa portière. Tu n’attends pas une seconde de plus avant de la suivre dehors. Tu commences à t’avancer vers l’avant de la voiture cherchant à aller vers elle. « Ororo je … » « Je refuse. Je ne te tuerai pas Jean. Ce n’est pas toi qui après devras vivre avec ça sur la conscience. » Ton amie semblait avoir encaissé trop de choses et elle était littéralement en train d'exploser. De colère. Tu l’avais énervé au point qu’elle s’agitait, levant les bras en l’air ponctuant ses mots. Tu levas les tiens en signe de défense, cherchant à la calmer. « Ok, ok. Oublie ça. » Au fond de toi tu savais que ce n’était pas juste de lui demander ça mais les mots s’étaient échappé avant que tu ne réalises vraiment les conséquences de ta demande. « Si tu veux te tuer fait le toi-même et encore même ça, je refuse ! Mais ne demande pas ça. » Tu baisses les yeux. Évidemment que cette idée t’avait déjà effleurée. La peur de te voir à nouveau comme une marionnette sous le joug de ton émergence était assez grande pour que tu y ai songé. Tu redresses légèrement le regard, le fixe à nouveau sur Ororo, rongé par la culpabilité. Seulement tu étais incapable de l’envisager sérieusement à cause de Rachel. Seule au monde tu n’aurais même pas hésité. Sauf que tu n’étais plus seule au monde et tu ne pouvais pas lui faire ça. Qu’elle te méprise pour ça te rendais malade. Le tonnerre surgi de nul part, tonnant en même temps que les mots d’Ororo et te fait sursauter. Tes prunelles inquiètes se posent au-dessus de ta tête sur un ciel orageux pourtant si bleu il y a peu.

Tu reportes ton attention vers Ororo quand celle-ci te lance une nouvelle accusation, te pointant du doigt. Tu comprends sa colère mais n’arrives pas à accepter les mots qu’elle te balance. C’est elle qui se montre injuste à présent. « Je serais tranquille ? », tu commences à ton tour en haussant la voix. « Tu crois que je suis tranquille ? Tu crois que je n’ai pas d’angoisse tous les jours ? Que je ne vis pas dans la peur de tuer des centaines d'innocents, encore ? Que je ne pense pas à tous ces gens ?! » A la moindre anomalie qui t'arrive : tu paniques. Dès que tu as le hoquet tu as peur de déclencher une nouvelle catastrophe. Des dizaines d’éclairs strient le ciel gris. « Je suis désolé, je n’aurais jamais dû te demander ça, je le reconnais. » Tes mots sont plus calmes mais ton rythme cardiaque plus rapide. Tu t’es figée sur place légèrement en alerte. Les cheveux d’un noir de jais d’Ororo semblent se teindre de blanc, à l’image de ses prunelles qui disparaissent à leur tour. « Ororo... » Les mains toujours en avant, tu fais un pas vers elle pour la calmer. Elle n’a jamais été à ce point en colère mais ce n’est pas vraiment ça qui t’inquiète. « Tu vas apprendre à contrôler ton pouvoir. Et je veux plus t’entendre me demander une telle chose. » Un craquement sonore déchire le ciel en même temps qu’un éclair apparaît et disparaît tout aussi vite. Dans un réflexe tu lèves l’une de tes mains vers le ciel et l’autre vient se loger au niveau de ta tempe. Tu as initié ce mouvement très rapidement mais laisses retomber doucement tes bras ne sachant pas dans quel but tu as fait ça. Les nuages disparaissent aussi vite qu’ils sont apparus, laissant place au ciel bleu et au soleil descendant de cette journée.

Les yeux toujours fixés sur l’immensité au-dessus de vos tête, tu fronces les sourcils. Comment… Est-ce que…. Ororo ? Cette idée ne te semblait pas impossible et surtout tu semblais presque pas surprise de songer à de telles choses. Sauf que si c’était bien vrai, si elle était ce que tu soupçonnais… cela faisait un peu trop pour que ce soit une coïncidence de plus. Encore une garde… comment ? Scott reprend la place dans tes pensées quand elle te pose une question sur lui. Tes yeux cherchent le sol même si elle se trouve toujours de dos. « Peu après le camping. J’ai eu du mal à accepter ce que je suis… » Tu es rassurée de la voir se retourner un sourire aux lèvres. Un petit soupir t'échappe et un léger sourire étire tes lèvres. En haussant les épaules tu ajoutes : « Pour ne pas changer… » Même si c'était un crétin tu ne pouvais pas nier le fait que tu étais amoureuse de lui et que sa décision te déchirait de l’intérieur. Ne voulant pas revenir là dessus, tu préfères parler d’autre chose. Quelque chose de plus grave. Du moins vous concernant. « Et sinon Ro’... Tu savais que tu étais une émergée ? » Tu la fixes droit dans les yeux. Ce qui venait de se passer n’était pas normal et c’était assez clair pour toi que c’était elle qui en était la cause. Tu en avais assez croisé durant ta carrière pour les reconnaître. « Et tu sais bien que je n’ai aucun jugement sur toi… » Tu étais bien mal placé pour en avoir.




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Lun 6 Mar - 18:55


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Jean et Ororo
La tension redescendait, sur un ton plus léger. J’avais traité Scott d’idiot, chose que je pensais. Bien sûr, je ne savais nullement ce qui l’avait poussé à agir d’une telle façon. Peut-être que la situation de Jean lui avait fait peur, peut être qu’il ne se sentait pas capable d’assumer une relation avec une personne qui avait un pouvoir. Je prenais une grande inspiration laissant apparaître d’un léger sourire sur mon visage quand elle me disait qu’il était idiot. Quelque part, je n’en revenais pas qu’il soit sorti ensemble pendant tout ce temps et qu’il ne m’ait rien dit. Venant de Jean, je pouvais le comprendre, nous étions collègues et amies, je n’entretenais pas une amitié comme celle que j’avais avec Scott ou Raven même si celle-ci n’était pas vraiment ma meilleure amie. Je me sentais donc quelque peu blesser qu’il ne m’ait rien dit, ainsi que vexée de cette cachoterie qu’il venait de me faire.
Pourtant, nous nous connaissions depuis notre enfance, nous avions presque grandi ensemble. Mais ceci dit, il est vrai que je lui cachais certaines choses que lui-même était en droit de savoir au sujet d’Alex. Je marchais un peu vers le paysage qui s’offrait à nous tout en lui répondant avec calme « Oui pour ne pas changer. Parfois, je lui donnerai bien des claques des fois.»
Oui, parfois, il était une véritable tête à claques, on avait qu’une envie de le secouer comme un prunier pour qu’il puisse enfin se confier à nous. Alors oui, parfois, j’avais envie de lui donner des claques, de lui dire qu’il agit comme un idiot et qu’il faisait une erreur, même si je ne connaissais nullement ses raisons.

Je fis un mouvement de tête, alors que Jean reprenait la parole un peu hésitante du moins c’était l’impression qu’elle me donnait. Puis elle avait dit ses mots qui me fit froncer des sourcils, non pas de colère, ou de haine, mais dans une expression des plus perplexes et d’incompréhension. « Quoi ? » Je posais cette question, comme si j’avais mal entendu ce qu’elle venait de me demander. Comme –ci je n’y croyais pas. Et je n’y croyais pas. Je n’avais jamais manifesté un quelconque pouvoir, je n’avais jamais monté aucun signe. Alors comment pouvais-je être une émergée.Non pas que je détestais ses personnes, loin de là, mais je ne pouvais y croire. « Jean, je ne suis pas une émergée. Je n’ai jamais manifesté de pouvoir. » Alors je disais l’évidence à mon amie, ou du moins, ce que je pensais être une évidence. Car, je n’avais nullement remarqué ce qui s’était passé, nullement fait attention à ces nuages qui avaient recouvert le ciel, ces éclairs qui l’avaient parcouru le ciel. Alors non, je n’étais pas une émergée, je ne possédais aucun pouvoir. « Si je l’étais, je te l’aurais dit. Je ne suis pas une émergée… »

Jean devait se tromper, mais je me demandais pourquoi elle pensait celle. Qu’est-ce qui avait bien pu lui faire penser. « Qu’est-ce qui te fait dire ça ? » Je devais le savoir, que je sache pourquoi elle pensait une telle chose. Je devais savoir ce qu’elle avait vu, car cela ne pouvait s’être passé qu’à cet instant précis. Je ne voyais que cela, elle avait vu quelque chose il y a quelques minutes quelques choses dont je ne m’étais pas rendu compte. Et si je l’étais… Déjà bon nombre de questions venaient envahir dans mon esprit, me demandant comment j’allais pouvoir rester à la garde. Mais cela, je me posais déjà cette question, ma vision des choses s’était éloignée de notre mission et petit à petit, je ne trouvais plus vraiment mes marques dans cet endroit. Mais si j’étais bien moi aussi une émerger, comment j’allais expliquer tout cela a Luke. Allait-il me croire si je lui disais que je l’ignorais, est-ce qu’il allait avoir suffisamment confiance en moi ? Est-ce qu’il n’allait pas prendre peur ? Pourtant, il y avait bien eu une chose, une toute petite chose qui s’était produite et qui n’avait pas d’explication. Mes yeux et mes cheveux s’étaient teintés de blanc dans cette ambulance qui m’avait emmené à l’hôpital le jour de la fête foraine « Qu’est-ce que tu as vu Jean. » J’avalais ma salive, attendant la réponse de Jean.

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Mar 7 Mar - 17:48



rongé de l'intérieur

Ororo & Jean

Tu as du mal à suivre tout ce qui vient de se passer. Tu étais passée par tellement d’émotions si rapidement que tu en avais le tournis. Le chagrin, la culpabilité, la peur, l'inquiétude, l’incompréhension et pour finir l’acceptation. Tu ne pouvais pas changer la personne que tu étais et certainement pas demander aux autres de s’occuper de ton cas. Tu devais te prendre en main, faire en sorte de ne pas redevenir la marionnette de se démon qui sommeillait en toi. Tu es Jean Grey et tu ne laisseras plus personne te faire douter de toi. Tu vas te battre, te battre pour ta vie et celles des autres. Pour protéger les gens autour de toi, qu’ils soient tes proches ou des inconnus. Elle s’avance pour observer le paysage tandis que tes yeux sont toujours obnubilés par l’immensité bleue au-dessus de ta tête. Il y a quelques minutes tout juste, celle-ci se paraît d’une multitude de nuages gris éclairés par les nombreux éclairs. Sans parler du tonnerre qui accompagnait l’ensemble de cette tempête expresse. Il ne te faut pas longtemps pour  assembler tous les morceaux. Plus de doute, pour toi ta collègue possède des dons elle aussi et elle vient d’en faire la démonstration. Impressionnante la démonstration. Sauf que quand tu lui poses la question, étant persuadé qu’elle le sait ou qu’elle est sur la voie de la vérité, elle est surprise par tes paroles. Perplexe tes sourcils se froncent sur ton visage, identique à l’expression qu’elle affiche. Tu tentes de la rassurer, jamais tu ne la jugerais ou en parlerais à quelqu’un, même si tu sais qu’elle ne te mentirait pas : elle est bel et bien étonnée. Pour toi, ça ne change rien. L’image que tu as d’elle n’a pas changé, tu gardes les mêmes sentiments à son égard si ce n’est que tu t’inquiéteras davantage de son sort. Tu l’acceptes comme elle est, tout comme tu l’avais fait avec Alex et l’aurais fait avec Scott s’il n’avait pas décidé de porter ce fardeau tout seul.

Tu reportes ton attention vers elle quand elle reprend la parole, ne pouvant que contredire ce qu’elle vient de dire. « Ro’... Tu viens de le faire à l’instant. » Tu commences à sentir l’agitation et les questions qui fleurissent dans l’esprit de ton amie. Tu fais un pas vers elle et puis hésites. Tu ne sais pas si tu peux l’approcher davantage. Tu ne crains pas pour ta sécurité, bien sure que non. Tu te demandes juste si la colère qu’elle a ressentie pour toi est finalement passée. « Hé, je ne suis pas en train de t’accuser. Tu n'étais pas obligé de m’en parler, après tout c’est assez… important pour des gens comme nous.. tu sais, les agents de la garde rouge. » C’était surtout un beau merdier. Il n’y avait rien de pire que d’être un garde et un émergé. On devenait à la fois bourreau et victime.

Voyant que ton amie commence à angoisser tu te mords la lèvre inférieure. Tu ne voulais pas provoquer ça chez elle. Apprendre ce genre de chose est assez perturbant. Tu franchis les derniers mètres entre vous. Lorsqu’elle te demande ce que tu as vu, tu poses tes mains sur ses épaules et plantes ton regard dans le sien : « Ororo.. Je suis désolé, je pensais que tu le savais. Calme toi. Ca va aller. Ce n’est rien. » C’était presque troublant de voir que ça se touchait Ororo également. Ça commence à devenir une habitude. Combien d’entre vous - et par vous, tu sous-entends la garde - était touché par ce phénomène ? « Je voulais pas te faire flipper ! J’suis vraiment désolé… » Tu t’éloignes de quelques pas, passant tes mains dans tes cheveux. Bordel, quelle gourde tu étais ! Tu enchaines les boulettes et tu te demandes comment elle pouvait ne pas t’en vouloir après toutes tes conneries. « Tu n’as pas réalisé ce qui s’est passé ? Le ciel, les nuages et l’orage ? » Tout ça n’était pas vraiment affirmatif qu’elle était une émergé. À un détail près : « Tes cheveux et tes yeux ont virés au blanc. Vraiment, au blanc de chez blanc. » Ça ne pouvait pas être un déraillement climatique. Ce petit détail était la preuve que t’affirmait ce que tu étais en train de lui dire : elle était une émergée. Tu lui lances un regard d’excuse. Tu n’avais pas imaginé une seconde que c’est toi qui lui apprendrais une chose aussi importante que ça. Et encore moins de cette façon débile. « Je suis désolé de t’avoir balancé ça comme ça. Tu n’as jamais eu de doute ? Des choses étranges qui se sont produites concernant la météo ? » Pour l’instant tu savais qu’elle influençait les orages, mais quoi d’autre ? « Quand je l’ai su pour moi… c’était un choc. Mais aujourd’hui, en y repensant, ça ne m’étonne pas. Je faisais des rêves bizarres… j’avais des sensations que je n’arrivais pas à expliquer, comme si finalement je le savais depuis le début mais que je l’avais tout simplement oublié. Tu n’as jamais ressenti ça ? »




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Mer 8 Mar - 0:38


Rongé de l'intérieur
Jean et Ororo
Trop de choses, il y avait bien trop d’information, me donnant cette impression d’être écrasée pour tout ceci. J’avais cette sensation que je pouvais plus respirer que tout autour de moi tournait sans que je ne puisse rien faire pour l’arrêter. J’avais besoin de reprendre mes esprits, de tous remettre en ordre, d’accepter ce que Jean venait de me dire. Ou plutôt de me révéler. Je l’interpellais une première fois pour qu’elle se taise quelques minutes « Jean... Jean…» Juste quelques minutes, c’était tout ce dont j’avais besoin alors qu’au fur et à mesure, elle me parlait des yeux blancs ainsi que de mes cheveux. Elle me parlait du ciel, des nuages. Je ne comprenais pas ce que je pouvais faire, ce qui s’était passé pourquoi maintenant ? Pourquoi a ce moment précis ? Jean me demandait si je ne m’étais jamais rendu compte de rien. Elle me parlait de ces rêves, de ses sensations. Il y avait trop de choses, qui venaient dans mon esprit. Alors, je demandais à Jean d’arrêter de parler « Jean, stop. Laisse-moi deux minutes. » Le temps de reprendre mes esprits.

Juste quelques minutes, le temps de pouvoir assimiler tout ça, le digérer. J’inspirais profondément, tournant le dos quelque instant à Jean lui disant simplement « Désolé ça fait beaucoup en à peine quelques heures. » Oui beaucoup trop de choses avaient été dites. Je ne tenais nullement rigueur à Jean pour la fête foraine, je ne lui en voulais pas. Elle n’avait pas voulu ce qui était arrivé, elle s’accablait déjà bien trop pour toutes ces personnes et pour moi. Moi qu’elle avait en vu dans cette chambre, dont elle avait pu voir toute cette souffrance dont elle était la cause. C’était une culpabilité que je ne pouvais pas lui enlever, même en lui pardonne. Alors pourquoi lui aurais-je infligé encore plus de souffrance. Même m’avoir dire ceci sur mon compte, je ne pouvais pas lui en vouloir, je devais le savoir. J’avais le droit de savoir qui j’étais en réellement. « Tu n’as pas être désolée. Tu as bien fait.» JE ne disais toujours rien sur le sujet qui venait d’être mis sur le tapis. Moi l’émerger, moi celle qui a des pouvoirs dont elle ignorait l’existence. Je ressentais cette peur d’affront tout ceci, cette peur de l’inconnue dans laquelle j’allais plonger. J’inspirais profondément essayant de calmer les craintes qui venaient m’assaillir. Je prenais encore quelque seconde, répondant sur un ton un peu sarcastique sans vraiment le vouloir « Mis à part que je ne sens pas vraiment les changements de température… Parfois quand je dors, j’ai l’impression d’avoir vécu une autre vie… » Je me souvenais de la fois où j’avais rencontré Luke, de ces rêves que j’avais faits alors même que je ne l’avais jamais rencontre. Une chose dont seul Luke était au courant. « Dès que j’ai vu Luke, c’était comme si je l’avais toujours connue…» Cela pouvait paraître être fleur bleue, cela pouvait comme un rêve d’adolescente « Et pas juste ce qu’on appelle le coup de foudre, je l’avais déjà vue…avant…Dans mes rêves.» C’était complètement irréel, ce que je venais de dire, ou certains diraient que tout cela est romantique. Mais, j’avais vu notre vie, notre première rencontre, notre séparation. Puis il y avait eu cette remarque dans le dossier, qui prit seul ne signifierait rien, qu’une personne ne comprenant pas ce que nous faisions à la garde. Nous, nous avions vu des choses que peu de personnes n’aient vues, alors que nous, nous savions. Alors petit à petit, je disais à Jean ce qu’il y avait été mis dans ce rapport, me retournant vers elle « Dans l’ambulance… » Cette chose qui ne faisait que confirmer ce que Jean venait de me dire. Je passais ma main sur mon visage.« Il y a quelque chose qui s’est passé, mais ça n’a duré quelque seconde. » Il avait vu la même chose que Jean « Dans le rapport, l’ambulancier dit avoir vu mes yeux devenir blancs, ainsi qu’une partie de mes cheveux. »

Je pensais à Luke, me disant que cela arrivait au moment ou tout allait bien entre nous. J’eus encore un soupir encore une fois. Je devais lui dire, tout lui raconter. Je ne voulais plus lui cacher de nouvelles choses que notre vie soit encore tachée pour un secret. J’allais tout devoir lui raconter, ce que nous faisions à la garde ce qui nous traquions et dont certain d’entre nous faisions partie « Je dois en parler à Luke. Je dois lui dire.» Je ne pouvais pas l’embarquer dans toute cette histoire sans rien lui dire « Je ne peux pas lui cacher ça. »

Codage par Emi Burton
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Lun 13 Mar - 22:48



rongé de l'intérieur

Ororo & Jean

Tu te sens soudainement mal d’avoir posé ça sur le tapis. Ton amie n’était clairement pas au courant et encore moins prête à entendre ce que tu venais de lui révéler. Elle se reprit à deux fois pour te demander d’arrêter avant que tu ne comprennes. Tu pinces les lèvres en acquiesçant silencieusement. Deux minutes, la journée et même toute la nuit tu lui donnerais pour qu’elle y réfléchisse. La nouvelle n’était pas anodine et encore moins facile à digérer. Et ça tu le savais très bien : tu étais passé par là quelques mois plus tôt. Même si tu voulais lui laisser un peu d’air, l’envie de reprendre la parole pour t’excuser et pour lui témoigner ton soutien est trop forte. Tu entrouvres les lèvres mais tu te ravises quand tu vois la brune te tourner le dos, prenant l’espace qu’il lui faut pour encaisser tes paroles. Tu gardes le silence de peur de dire une autre connerie. Cette journée était décidément bien remplie en émotions et autres révélations… Tu attends que ta collègue décide d’elle-même de reprendre la parole et quand une fois encore elle t’enlève toutes tes fautes tu réponds simplement : « Si, je suis désolé, j’aurais pas dû te le dire comme ça. Je n’aurais rien dû dire du tout. ». C’était pas ton rôle. Ce n’était pas à toi de lui apprendre ça, c’était à elle seule de le découvrir et tu venais de percer la bulle juste devant elle. Tu venais de briser son quotidien et elle essayait du mieux qu’elle pouvait de ne pas voir tout s’effondrer.

Elle te confie quelques détails, rien de bien important comme sa résistance aux intempéries. Ce n’était pas nouveau, elle supportait toujours mieux la chaleur ou la fraîcheur mais tu n’avais jamais songé que cela pouvait être liée à une émergence. Par contre, cette impression d’avoir vécu une autre vie était également partagée. Parfois certains moments te semblent étrangement familiers… Des fois tu as l’impression d’avoir vécu des choses dont tu as oublié l’existence. Comme des souvenirs qui ont été effacés de ta mémoire. C’était de plus en plus fréquent et tu commençais à assembler des morceaux. Tu avais peur de la vérité. Tu craignais vraiment de découvrir ce qui se cachait derrière tout ça. Car c’était forcément quelque chose de vraiment énorme... Tu gardes le silence quand elle te parle de Luke et de ses rêves. Tu aurais pu sourire et penser sincèrement que c’était simplement le destin ou le coup de foudre mais tu comprenais ce qu’elle te disait. Evidemment tu n’avais pas vécu la même chose. Aussi loin que tu te souviennes tu n’as jamais rêvé de Scott avant de le rencontrer réellement. Sauf qu’à partir du moment où vous aviez commencé à vous fréquenter plus sérieusement, le moindre geste que tu avais à son encontre - comme passer ta main dans ses cheveux - te semblait étrangement familier. Comme si tu l’avais fait des centaines de fois auparavant. « Je comprends… Je vois ce que tu veux dire. »

Tu attends qu’elle recommence à parler, ne voulant pas trop en dire ou faire quoi que ce soit qui la perturberait davantage. Quand elle fait référence à l’ambulance et à ce qui s’y est passé, tu l’écoutes sans rien dire. Au fond de toi, tu espères qu’elle avait tout de même des doutes. Que ce n’était pas une surprise à 100% contrairement à ce que laisse penser sa réaction. Un faible sourire sans vie étire tes lèvres. Tu comprends ce qu’elle dit et tu comprends aussi ses peurs. Tu fait un pas vers elle, et pose ta main sur son épaule tout en serrant légèrement pour témoigner ton soutien. Tu fais face au paysage, observant la même chose qu’elle. Hammer Bay s’étale sous vos yeux et tu te contentes simplement de répondre : « S’il t’aime, il comprendra. Quoi que tu fasses, quoique tu sois Ororo. » Tu observes les bâtiments qui s’élèvent dans la ville. Tu vois les voitures qui circulent toujours dans les rues en contrebas et l’agitation de toute cette population.Tu te tournes vers elle avant de reprendre la parole. « Je l’ai tout de suite dit à Scott. Il est agent de la garde… et il n’a rien dit. On n’était même pas ensemble, il ne me devait rien. Ororo, s’il t’aime vraiment il acceptera tout ça. Et je serais toujours là pour toi, quoi qu’il arrive.»



Jean : #F19E34

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Mar 21 Mar - 16:47


Rongé de l'intérieur
Jean et Ororo
Décidément, cette journée n’avait pas été de tout repos, j’étais passée par tant d’émotion aujourd’hui que cela m’avait épuisé. Je pouvais ressentir toute cette fatigue, tous ses efforts que je faisais pour ne pas me perdre dans tout ce qui avait été dit. Jean s’était arrêté de parler quand je lui avais demandé, me laissant le temps de digérer cette nouvelle. Je me demandais comme Luke allait prendre cette nouvelle, si cela m’avait choquée et continuait à me perturber qu’est-ce que cela provoquerait chez mon tendre fiancé.

Jean s’excusa de me l’avoir dit ainsi que ce n’était pas à elle de me le dire. Cela dit, il valait mieux que cela se soit produit devant elle qu’une autre personne de la garde. Au moins, j’étais sûr qu’elle n’allait pas me mettre les menottes aux mains, qu’elle n’allait pas me séparer de la vie que je menais. Donc dans un sens, cela était mieux que ça soit passer devant elle et non devant une autre personne. « Ne t’inquiète pas pour ça. » J’essayais de la rassurer, de lui dire que ce n’était pas grave qu’elle me l’ait dit. Mais je pouvais comprendre qu’elle ne puisse pas me croire, après tout, j’étais encore perturbée par tout ceci et cela se voyait parfaitement. Il fallait juste m’y habituer maintenant, avaler la pilule comme on dit. Cela prendrait du temps, mais au bout du compte, j’allais m’y faire. « C’est juste que ça fait beaucoup de choses à digérer en une journée. »

J’espérais que Luke aussi, après lui avoir caché pour la garde, j’avais peur qu’il croie que je lui avais cacher aussi cette chose, peur qu’il se dise que jamais il ne pourrait me faire confiance, que ma vie n’était faite que de secret que je lui avouais au compte goûte. JE sentis à main de Jean se poser sur mon épaule, me montrant ainsi son soutien. J’écoutais ses paroles, eu un petit sourire à ses paroles auquel je répondis, doucement « C’est juste que je n’ai pas envie, qu’il pense que je lui ai encore caché des choses.» Nous avions tellement souffert lui comme moi de ce que je ne lui avais pas révéler, nous avions tellement cette impression d’avoir perdu tellement de temps tous les deux. Je ne voulais pas qu’une telle chose puisse à nouveau nous séparer. Je n’avais pas peur de sa réaction, je savais qu’il m’accepterait comme je suis. J’avais juste peur qu’il ait cette impression qu’encore une fois je ne lui avais pas tout dit.

Je reprenais petit à petit ma prestance, celle que j’avais toujours eue. Me redressant, reprenant cette posture bien droite que j’avais toujours eux, cette attitude digne qu’on m’avait enseigner. Je pris une grande bouffer d’air frais pour me remettre encore une fois mes idées en place. Je pris le temps de regarder le ciel pendant quelques instants sans rien ajouter de plus. Je me retournais vers mon amie, lui souriant d’un sourire sincère« Merci de t’être confié à moi Jean. Ca n’a pas du être facile de me dire tout ceci. Et si tu as besoin de parler, n’hésite pas.»

Oui, la jeune femme pouvait venir me parler de toute et e n’importe quoi si elle le désira, je serais toujours la pour l’écouter. Même si je ne suis plus à la garde, cela n’était pas une idée nouvelle, j’y avais déjà pensé plusieurs fois depuis la dernière mission et maintenant je pense que cette voie est la seule que je pourrais prendre. Car comment continu à faire tout ceci, sachant ce que nous sommes, sachant ce que sont mes amis, comment pourrais-je les traquer comme si de rien était. Alors qu’en fin de compte tout ce que ces personnes cherchent c’était simplement de vivre leur vie auprès des leurs. Même si j’avais eu beaucoup d’information, je pouvais sentir qu’au fond de moi que ma décision était prise. Je savais que j’allais quitter la garde, non pas parce que Luke ne l’aimait pas, mais parce que je savais que c’était la chose que je devais faire.

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