✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦
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Ven 27 Jan - 18:29
Tout homme possède ses faiblesses. Un ego surdimensionné, une peur, une personne. Dans le cas de Lorenzo, il s'agissait d'un petit être. Luca, son fils. Le cuisinier venait de quitter les cuisines de la Maison M, son lieu de travail depuis quelques mois déjà. Il avait demandé à partir plus tôt ce matin là, un sms ayant dérangé sa paisible habitude. Elle. Joana, la mère de Luca. Le couple n'avait pas mit longtemps avant de se briser. Elle, une junkie et lui un mec qui voulait le meilleur pour sa descendance, arrivée par surprise. Il avait alors suivit, durant neuf mois, la grossesse du petit bout et se retenait souvent de ligoter la femme, afin qu'elle n'aille pas chercher sa dope. L'italien avait souvent pensé que sa grossesse l'arrêterait et qu'elle changerait d'idéologie, qu'elle accepterait l'idée qu'être mère l'empêchait de se tuer à petit feu, ne serait-ce que pour avoir le plaisir de voir son enfant grandir correctement. Mais non, rien de tout cela n'était arrivé. Elle avait même décidé de prendre double, triple, quadruple doses, si elle pouvait oublier que Lorenzo l'empêchait d'avorter. Est-ce que cela était une décision égoïste ? Oui, plutôt mais l'homme refusait l'idée qu'on empêche une vie de naître alors que les deux parties avaient fait en sorte qu'elle soit là.
Peu importait, finalement. Aujourd'hui, du haut de ses huit ans, Luca Viretti était un garçon heureux, ravis de vivre sur une île paradisiaque, avec un père présent, un parrain gâteau comme Deaky et un tonton cool comme Eli. D'ailleurs, il était vrai que les deux meilleurs amis d'Enzo pouvait voir le gamin s'épanouir un peu plus chaque jour. Mais voilà. Joana ne semblait pas de cet avis. Quittant à peine son lieu de travail, le téléphone du cuisinier se mit à vibrer, faisant râler intérieurement ce dernier. "Quoi ?!" qu'il répondait à la voix féminine de l'autre côté du téléphone. "Non. Le juge a déjà tranché. Tu es inapte." Le ton essayait d'être calme mais il n'empêchait que l'agacement se ressentait. "Tu n'auras pas Luca, c'est clair ? Ne cherche même pas à prendre contacte avec lui, je te l'interdis !". La mâchoire carrée de l'européen se serra alors que la mère de l'enfant commençait à sangloter et renifler, suppliant qu'on lui laisse le droit de tenir son petit dans ses bras, le temps d'une seconde si c'était tout ce qu'on lui accordait. Lorenzo, lui, n'en démordait pas. Hors de question qu'une droguée s'approche de son enfant, hors de question que CETTE droguée l'approche. Qui savait ce qu'elle pouvait faire, le garder pour le déclarer et toucher une aide afin de payer ses doses. Non, négatif. Pas qu'il était mauvais mais il ne lui faisait absolument pas confiance.
L'homme avait longuement déambulé dans le centre-ville jusqu'à se laisser tomber sur un banc, grimaçant longuement à chaque fois que la femme avançait un argument qu'elle pensait utile. Une main sur le genou, dont les doigts pianotaient le tissu clair du jean, l'autre sur le téléphone, l'esprit de Lo' s'échauffait petit à petit. Jusque là, par respect, il n'avait pas lâché une seule insulte mais plus elle parlait, plus il avait envie de laisser parler ses racines italiennes. "De toute façon, Joana, Luca ne sait même pas que tu existes." dit-il, comme pour clore la conversation. Son ton avait été tranchant, sec et surtout empli de sincérité. Quand le petit bonhomme avait été en âge de réclamer sa mère, le père avait vite expliqué à junior que sa mère ne serait jamais avec eux. Non, il n'était pas du genre à faire croire qu'elle était morte mais il ne mentirait pas à son marmot. La mère ne méritait pas d'être avec eux. Elle avait fait de grosses bêtises qui empêchait sa présence dans la famille. Voilà tout. Ni plus, ni moins. En grandissant, Lorenzo se doutait que l'enfant poserait bien plus de questions et l'italien savait qu'il serait obligé de répondre sincèrement afin que le garçon comprenne les décisions prises par son daron.
En attendant, le cuistot serrait le poing au point d'en faire blanchir les jointures, tant la colère s'emparait de lui. Elle menaçait vraiment de lui retirer son fils ? Elle était en Hollande, lui sur Genosha, croyait-elle vraiment qu'il ferait le déplacement uniquement pour se confronter à elle et lui présenter sa faiblesse ? Jamais il n'irait exposer le fruit de ses entrailles à la démone. "Tu ne le verras pas. Jamais. Et j'en ai rien à faire que tu me menaces d'aller devant un tribunal." qu'il répliquait à nouveau. Cette fois, il fit la grosse voix pour démontrer à quel point il éprouvait de la haine envers cette femme qui avait, autrefois, fait partie de sa vie et de son cœur. "Tu ne le verras pas, tu ne lui parleras pas. Le juge a tranché et si tu cherches la guerre..." Si elle cherchait la guerre, il n'hésiterait pas à répliquer. Fronçant les sourcils, mâchoire de nouveau serrée, il s'apprêtait à parler avant de sourire de façon mauvaise. Pouvait-elle entendre ce sourire sans joie dans la voix de son ancien compagnon ? "Joana. Si tu fais ça, je prendrai un avocat. Et je t'assure que je prendrai des mesures radicales, si le faut, pour protéger Luca de toi."
La bombe était lâchée. Apparemment plus énervé que lui, la néerlandaise raccrocha telle une furie, lâchant de nombreuses insultes dans sa langue. De son côté, l'homme soupira une nouvelle fois, fermant les yeux après s'être longuement frotter le visage, lassé par la situation. C'était la seconde fois qu'elle faisait ça et certainement pas la dernière. "Bon sang..." concluait-il. Pourquoi fallait-il qu'elle se réveille au bout de huit ans...
Keith Ferell
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Pouvoirs : Keith possède un arc magique. Il apparait quand il en a besoin (et peut même parfois disparaitre à sa guise)
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Sam 28 Jan - 11:58
Against Her
9h. Il était temps de se lever. Keith jeta un regard de côté et observa sa conquête, toujours étendue sur le lit. Comment il s'appelait déjà? Le jeune avocat ne s'en rappelait plus. Il avait surement un peu trop bu la veille. Tout ce dont il se souvenait, c'était qu'il n'était pas rentré seul et qu'il avait passé une soirée fort agréable. Mais maintenant, c'était terminé. Une nouvelle journée commençait et il avait autre chose à faire que de rester là, à batifoler avec un inconnu.
Poussant un léger soupir, Keith repoussa les draps et se leva. Sans même prendre la peine de réveiller son amant, il enfila ses vêtements : une chemise blanche et un jean, et entra dans la cuisine, où il se fit un bon café. L'appartement était plongé dans un silence complet. C'était plutôt agréable. L'homme profita encore quelques instants de ce moment de calme avant de boire son jus d'une traite et de se diriger vers la porte d'entrée, ses dossiers sous le bras. Il ne comptait pas prévenir son soupirant. Une fois réveillé, celui-ci verrait bien qu'il n'était plus là et s'en irait de lui même, comme d'habitude. De toute façon, l'avocat n'avait pas l'intention de le rappeler, ni de le revoir. Il n'était pas du genre à s'attacher et ce genre d'aventure l'arrangeait très bien. Le seul risque qu'il prenait en partant ainsi, était de laisser temporairement son appartement ouvert afin que sa conquête ne se retrouve pas enfermé.
Après avoir vérifié qu'il n'avait rien oublié, Keith quitta les lieux et décida d'aller faire un tour au centre ville, vite fait, afin de boire un autre café. Dehors, il faisait plutôt beau. Le soleil se levait et le ciel était dégagé. Une fois son café acheté, le jeune homme prit une grande bouffée d'air frais tout en se baladant dans les rues. Il aimait particulièrement ce petit moment de détente, avant d'attaquer une longue et rude journée dans les bureaux de Nelson & Murdock law office. Ce n'était pas toujours facile de se faire un nom là-bas. L'avocat était encore jeune et inexpérimenté mais il comptait bien faire ses preuves, en voulant montrer coûte que coûte à ses collègues et à ses patrons de quoi il était capable. Ce n'était pas parce qu'il avait une année seulement d'expérience derrière lui, qu'on ne pouvait pas lui faire confiance. Il travaillait sans relâche pour ça. Il voulait obtenir des dossiers intéressants, où il pourrait pleinement montrer son potentiel. Ses lèvres se retroussaient en un petit sourire malicieux tandis qu'une vive excitation l'envahissait. Il fallait avouer qu'il était plutôt ambitieux, prêt à tout pour se faire un nom dans la boite qui l'embauchait.
Sa journée de travail s'acheva sous le coup des quinze heures. Éreinté mais désireux de prendre un dernier petit café avant de rentrer, Keith alla de nouveau au centre ville. C'est là, sur un banc au milieu d'un parc, son gobelet en main, qu'il intercepta une conversation fort intéressante où un homme à côté de lui, semblait plongé dans un grand désarroi. Visiblement, ce dernier rencontrait de sérieux soucis avec son interlocutrice. Il parlait même de prendre un avocat, pour protéger quelqu'un de la femme en question. Cela l'interpella. Le jeune homme se permit donc d'écouter discrètement la conversation, attendant qu'il raccroche pour intervenir : - Je vous prie de m'excusez mais je n'ai pas pu m'empêcher d'écouter votre altercation, dit-il tout en se présentant à lui. Je me présente, Keith Ferell. Je travaille justement en tant qu'avocat dans la société de Nelson & Murdock law office.
Il marqua une courte pause, le scrutant en attendant sa réaction. Pour lui, cette rencontre tombait plutôt à pic. C'était une bonne opportunitée pour lui de saisir une affaire alléchante. Il inclina légèrement la tête et lui présenta une carte de visite, où était marqué le numéro de la boite en question. - Il semblerait que vous avez besoin d'aide. Peut-être puis-je faire quelque chose pour vous?
lumos maxima
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Ven 3 Fév - 2:45
Les yeux fermés, Lorenzo tentait de calmer sa respiration et surtout sa colère. Son visage, habituellement si rayonnant d'une joie de vivre que peu comprenaient, était déformé par la rancune qu'il nourrissait depuis huit ans déjà. Elle... Elle... Lorenzo l'avait aimé de tout son cœur. Il en avait été si amoureux qu'il était bien souvent passé au dessus de ses frasques. Son addiction était un problème mais il y en avait tellement d'autres... L'infidélité, il s'en souvenait. Il se remémorait le nombre incalculable de fois où il avait cru sentir son cœur se briser, s'assécher et même s'effriter sous les doigts de la néerlandaise. Il se souvenait des nuits à pleurer, des nuits à hurler de rage mais surtout des nuits où elle parvenait à toucher son âme pour le convaincre de rester. Il avait été emprisonné, captif d'une relation qui le rongeait au point où sa perception de l'amour n'existait plus, se laissant simplement détruire un peu plus chaque jour. Oui. Enzo se souvenait parfaitement des fois où il avait retrouvé le dealer avec sa copine, en rentrant du boulot. Il se souvenait des premières fois où ses poings s'étaient serrés sans qu'il puisse intervenir et puis, il se rappelait qu'à la fin, il ne voyait même plus cette scène qu'il connaissait par cœur. Il n'oubliait pas non plus les nombreuses occasions où il se faisait humilier par les autres partenaires sexuels de celle qu'il avait autrefois aimé. Dans ce genre de moment, l'italien ne se posait qu'une question. Pourrait-il seulement aimer de nouveau une femme ? A cela, il fallait ajouter qu'il s'inquiétait du risque d'être brisé à nouveau et... Non, il ne voulait pas, plus souffrir pour aucune personne sur Terre en dehors de ce petit être qui, tous les matins, venait se jeter sur son papa pour le serrer contre lui et lui dire qu'il l'aimait de tout son coeur. Oui, il n'y avait que lui qui aurait le droit de le briser. Pour la chaire de sa chaire, il supporterait toutes les injustices du monde et dieu qu'il y en aurait une fois que le gamin serait adolescent, le cuisinier ne l'ignorait pas. Mais... Jamais. Ô grand JAMAIS il ne laisserait Luca prendre contacte avec sa génitrice... Bien sûr que l'enfant avait besoin d'une maman... Bien sûr qu'il avait besoin d'une présence féminine dans sa vie pour grandir comme tous les autres mais...
Mais rien de plus. Lorenzo se fit sortir de sa réflexion par une voix masculine. Les yeux de l'italien tombèrent sur le visage d'un homme beaucoup plus jeune que lui. Un avocat venait de tomber du ciel au moment où Loren précisait qu'il en prendrait un pour contrecarrer les plans de la démoniaque mère indigne. L'idée de protéger dès à présent son petiot des tentatives de Joana faisait rêver le père mais ce dernier ne répondit pas immédiatement à la proposition du jeune, préférant juste prendre la carte de visite qu'il fixa un long moment. Le jeunot représentait une boîte plutôt connue dans le milieu juridique et ça, même le cuistot le savait car le cabinet visait toujours l'excellence et s'en sortait même très bien avec cela. "Vous avez envie de faire vos preuves, n'est-ce pas ?" avait, finalement, balancé le restaurateur avec un sourire faux. Si tel était le cas, il comprendrait parfaitement l'intérêt de l'avocat. Le cuisinier était dans le même cas. Il avait rendu son badge à Deaky pour rejoindre la Maison de Magnus où il pouvait avoir sa propre troupe, au besoin, sa cuisine et exprimer librement ses talents culinaires. Alors forcément, il ne tiendrait pas rigueur au gamin qui devait sentir une touche dans l'histoire de l'européen.
"Très bien." concluait le rital en se frottant la barbe et en croisant les jambes. D'accord. Il lui laisserait l'affaire. Pourquoi pas, après tout, qui savait le genre de miracle dont était capable l'avocat face à lui. "Il y a huit ans, j'ai eu une relation avec une femme qui m'a donné un fils. Problème, elle se droguait et malgré mes efforts pour l'aider à arrêter, elle s'empoisonnait encore plus." qu'il ajoutait en serrant les dents sans pour autant s'énerver. "J'ai pu avoir la garde exclusive de mon fils. Il ne sait rien de sa mère, pas son nom, son lieu de vie... Rien !" Et heureusement qu'il ne savait rien. Comment aurait-il pu être aussi épanouie avec une femme si peu... Si... Une femme de si petite vertu. "Et donc, je pense que si vous faites le lien, vous comprenez. Oui, elle veut rencontrer mon fils, que je lui laisse. Elle veut le récupérer et je m'y refuse." L'idée faisait encore grimacer d'agacement le père célibataire qui soupira ensuite. "Alors, une idée ?" finissait-il par lâcher, croisant les bras alors que son regard clair fixait le visage de son potentiel défenseur. Il valait mieux qu'il ait une idée s'il voulait mériter sa place dans son entreprise, même si, il fallait s'en douter, le garnement devait avoir du potentiel s'il avait pu rejoindre les meilleurs.
Keith Ferell
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Pseudo : Awen
Jeu 9 Fév - 10:29
Against Her
Aux dires de l'homme, un léger sourire naquit sur ses lèvres. Lorenzo avait parfaitement compris que ce qui le motivait le plus dans cette affaire, était de faire ses preuves. Au moins, c'était plutôt clair comme ça, entre eux il n'y avait pas de tabou. Non pas que Keith s'en foutait royalement des droits des citoyens : s'il en avait fait son métier, ce n'était pas pour rien. Mais il fallait avouer que son ambition le rendait parfois un peu arrogant, près à tout pour prendre le dossier. - C'est vrai, répondit-il enfin tandis que son interlocuteur lui adressait un rictus, un peu amer. Je ne vais pas vous mentir. Mais sans vouloir paraitre trop hautain, je sais également que je peux beaucoup vous apporter si vous me donnez cette chance.
Ses yeux restèrent rivés un instant sur l'individu, se demandant si malgré tout, il allait accepter son aide. Fort heureusement, celui-ci accepta sa proposition et lui détailla les faits. Le jeune avocat l'écouta avec attention, hochant la tête de temps à autres, l'air pensif. Il voyait parfaitement le cas exposé. Une femme qui n'avait pas su élever et aimer son enfant, une séparation, un passage au tribunal pour savoir qui des deux aurait la garde exclusif du bambin. Des regrets venant de la mère. Et maintenant, le désir d'une génitrice à retrouver son fils au détriment de l'autre parent. Une affaire typique dans un milieu familial déchiré et bancal. Souvent, c'était le gamin qui trinquait. Il se retrouvait déchiré entre deux, même si visiblement celui-ci, ne connaissait pas l'identité maternelle. - Je vois... finit-il par murmurer en se frottant légèrement le menton. C'est compréhensible et vous êtes dans votre droit. Néanmoins, je dois vous mettre en garde. Tout parent peuvent se voir restituer, sous une certaine condition, une partie ou la totalité de leur autorité parentale. Si elle décide elle aussi de faire appel à un avocat, elle pourra également exercer ses droits et demander au juge qu'on lui accorde une permission de visite. Cependant, j'ai une petite question à vous poser.
Keith marqua une courte pause, et s'assit sur le banc, aux côtés de son potentiel client. - Prend-t-elle toujours de la drogue, ou est-elle susceptible de replonger? Si c'est le cas, le juge pourra considérer qu'elle représente toujours un danger pour votre enfant. Il faut alors démontrer l'existence d'un motif grave portant atteinte à sa santé et à sa sécurité. Si nous avons des preuves solides qu'elle constitue encore une menace pour lui, vous préservez la garde exclusive et elle ne pourra pas l'approcher
lumos maxima
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Ven 10 Fév - 16:21
L'italien avait gardé son regard clair fixé sur le petit avocat face à lui. Il avait attentivement écouté chacun de ses propos en croisant les jambes et en se frottant la barbe d'un geste lent, assimilant et réfléchissant à chaque information qu'on lui donnait. Dans tous les cas, il y avait un risque que Joana puisse récupérer Luca, ou tout du moins, qu'elle puisse avoir la possibilité de le voir, même une fois pendant les vacances scolaires. Le cuisinier vint se passer la main dans les cheveux puis pianota son genou en réfléchissant à la question du jeune homme. "En réalité, je ne sais pas si elle pourrait replonger. Je sais qu'elle a fait plusieurs cures de désintox ces dernières années, pas toujours réussies pour la plupart." Ouais il le savait parce que Caterina Viretti, la sœur de Lo, lui donnait des informations. Elle repassait souvent aux Pays-Bas pour son boulot. Fallait croire qu'elle avait trouvé en Hollande une terre d'accueil. En tous les cas, il arrivait au barbu d'avoir une info ou deux parfois. "Et même si elle obtenait un droit de visite. Elle n'a pas d'emploi, elle est en couple avec un petit dealer, du moins aux dernières nouvelles." ajoutait l'italien, donnant de plus en plus d'infos et se demandant au passage comment il avait bien pu faire pour se retrouver avec quelqu'un comme ça.
Fermant les yeux un moment, l'homme soupira lâchant un "Écoutez...." poursuivant après avoir regarder la carte avec l'identité du jeune homme, "Keith. Je veux bien vous laisser mon affaire, uniquement, si on trouve un moyen d'empêcher cette femme d'approcher mon fils.". S'adossant contre le dossier du banc, Enzo étendit ses jambes, se fichant pas mal des gens qui pourrait passer et trébucher. Il n'était plus de bonne humeur à cause de ce fichu appel. Dégainant son portable, pourtant, il fixa l'heure. Il avait encore du temps avant de devoir aller chercher son fils à l'école. Donc le temps de parler de cette affaire sans que le petit soit au courant de l'existence de sa génitrice. "Elle n'a jamais su l'aimer. Elle se droguait même en étant enceinte de lui. Il n'a pas eu de séquelles, heureusement. Mais quel juge sensé accepterait de donner la garde d'un si petit bonhomme à une femme comme elle ? " En réalité, il s'agissait plus d'une question rhétorique qu'une véritable demande. Évidemment qu'un juge pourrait trancher l'affaire en disant, au minimum, que la mère avait un droit de visite mais ce n'était pas sain pour l'enfant de huit ans qui avait déjà grandit sans elle. Ne serait-ce pas le perturber ? Luca n'avait pas besoin de ça alors qu'il s'épanouissait loin de tout ce boucan familiale, entre la Joana et ses parents, loin de leur envie de reprendre le petit garçon. Ce n'était pas la première fois qu'on le menaçait de récupérer le mioche mais c'était la première fois que la pitoyable mère osait l'appeler pour le menacer et ça, il n'appréciait pas trop.
Lorenzo recommençait à détailler monsieur Ferell, longuement, comme s'il tentait de le sonder puis lui offrit un sourire en coin avant d'ouvrir la bouche pour prononcer "Keith, je vous engagerai. Soyez mon avocat. J'aimerai qu'on monte un dossier pour parer toute éventuelle attaque en justice de mon ex." S'il avait laissé à Joana le droit de dire adieu à leur enfant, il avait aussi gagné le droit de rendre leur fils heureux, alors il était certain qu'il ne perdrait pas la guerre contre elle pour la garde de son plus précieux trésor. Le téléphone portable vibra contre la jambe du cuistot et ce dernier vint parcourir des yeux l'écran avant de froncer les sourcils, laissant ainsi voir les phrases du contact.
"J'espère que tu as choisi ton avocat parce que Lucas retrouvera sa mère. Et cette fois, c'est toi qui ne le verra plus. Mon fils sera plus heureux avec moi, qu'avec toi, Lorenzo."
Instinctivement, l'italien s'humecta les lèvres et fit craquer les doigts de sa main gauche, prouvant ainsi son mécontentement. En récupérant l'appareil, l'homme se leva, s'étira et leva un genou pour poser le pied sur la surface plane du banc, croisant enfin les bras alors que son regard plongeait de celui de son collaborateur. "Eh bien, la guerre est déclarée. J'espère que vous êtes prêt à bosser sur ce dossier parce que ça commence maintenant." lâche le restaurateur à son vis-à-vis. "Qu'importe ce que ça me coûtera, je veux garder mon gamin et qu'il n'aille pas vivre avec cette détraquée, ni même qu'elle vienne le voir."
C'était dit. Par ses mots, il refusait toute idée de défaite. Elle voulait le défier sur un terrain qu'il avait déjà dominé, alors il la battrait encore une fois. Ouais. Hors de question qu'il perde, sans quoi, qui savait de quoi il serait capable.
Keith Ferell
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Mer 22 Fév - 10:48
Against Her
Keith l'écoutait avec la plus grande attention. Autour d'eux, quelques passants marchaient mais aucun ne fit attention à eux. Ils restaient concentré sur leurs propres problèmes, n'accordant aucun regard aux deux hommes assis sur ce banc.
"Elle n'a pas d'emploi, elle est en couple avec un petit dealer, du moins aux dernières nouvelles." Cette phrase l'interpella. C'était plutôt un bon point pour eux. Excepté le fait que la génitrice du petit avait visiblement l'envie de ne pas replonger dans la drogue, elle restait instable. Par ailleurs, en recherche d'emploi, elle n'avait pas non plus les ressources nécessaires pour accueillir l'enfant. Le risque qu'elle réussisse malgré tout à avoir gain de cause devant le tribunal était possible, mais au vu des informations que Lorenzo lui donnait, ils avaient toute leur chance de gagner le procès. Il suffisait de donner au juge les bons arguments.
Alors que Keith s'apprêtait à en faire part à son potentiel client, celui-ci soupira et accepta son offre. Il lui laissa l'affaire, à condition que ce dernier parvienne à l'aider. Un sourire de satisfaction étira les lèvres du jeune avocat. Il pouvait avoir confiance. Quand il s'engageait auprès de quelqu'un, il allait jusqu'au bout, quitte à faire de nombreuses heures supplémentaires. Il hocha la tête d'un air entendu avant de répondre d'une voix assurée : - Vous pouvez compter sur moi. Je ne vous décevrai pas.
L'italien avait raison. Aucun juge n'accepterait de donner la garde à une femme qui était aussi bancale et fragile. La survie du gamin était en jeu. En règle générale, on préférait donner la garde d'un enfant au parent le plus apte à s'en occuper. Et visiblement, au vu de la situation, son client était bien plus sain d'esprit que son ancienne compagne. Keith se redressa tandis que son client lui faisait maintenant part de son désir à monter un dossier. A présent, une lueur d’excitation brillait dans ses prunelles émeraude. C'était une affaire très intéressante, où il pourrait assurément faire ses preuves. - Soit, finit-il par dire, un large sourire aux lèvres. Ce que je peux déjà vous proposer c'est de me suivre à mon bureau. Si vous avez le temps bien sûr. De là, nous pourrons commencer.
Il marqua une courte pause et se leva, se postant devant Lorenzo qui s'était lui-même relevé . Il avait bien remarqué l'expression de son client quand il avait reçu un message sur son téléphone. Assurément, cela devait être la femme en question. Sinon, il ne se serait pas décidé aussi vite. Le jeune avocat poursuivit, désignant d'un hochement de tête le portable qu'il tenait toujours entre ses doigts : - Un conseil. Gardez précieusement tous vos messages. Toutes les preuves pourraient s'avérer utile dans ce genre de cas.
lumos maxima
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Jeu 23 Mar - 22:19
Quelle conne, quelle... Pute ! Oui, Lorenzo y pensait, le disait et le criait même sur tous les toits. Son ex était une pute, du genre à bien foutre la merde dans la vie des autres uniquement pour se sentir bien et une fois qu'elle avait réussi son coup, elle se délaissait de son jouet. Bien sûr, ça, ce n'était que son avis alors il ne prit pas la peine d'en parler à Keith. L'italien se remit à lire le message puis il grimaça. Quel genre de mère ignorait la façon dont s'écrivait le prénom de son propre enfant ? Elle, apparemment, y parvenait parfaitement. Pourtant ce n'était que quatre lettres. Quatre petites lettres de rien du tout qui représentait un futur grand homme. Pas que le père voyait déjà un avenir rutilant pour son gamin mais il ferait tout pour que son héritier soit un homme bon, bourré de valeurs. Lucas... Non mais sérieux, était-ce trop demander de retenir LU-CA SANS S ? Vraiment ? Un nouveau soupir quittait les lèvres d'Enzo puis il releva la tête pour fixer son avocat. "Permettez que j'appelle pour mon fils ? " qu'il lâchait simplement. Remontant la manche de sa veste, l'homme fixa sa monstre pour voir l'heure puis fixa son téléphone. Qui donc ? Deaky semblait le plus approprié. En quelques secondes, le père appela le parrain de son gamin en réfléchissant à qui d'autre pouvait éventuellement lui rendre le service tant attendu. Lydia ? Non, elle en faisait déjà bien assez. Elisabeth ? Évidemment qu'il pourrait lui dire "Betsy, tu veux bien faire plaisir à ton filleul et le récupérer à l'école ?"... Oui, Si Henry ne pouvait pas, Lorenzo se voyait bien jouer avec les sentiments de sa meilleure amie pour lui coller Luca dans les pattes, le temps qu'il règle les choses avec le monsieur défenseur de la veuve et l'orphelin. Bon, se connaissant, il finirait par la remercier en lui faisant à manger, en lui offrant un coup mais... Il faudrait qu'il lui dise, un jour, qu'il arrêterait tout ça et que son seul plaisir devrait être comblé par le plaisir de voir la bouille adorable du fils Viretti. Non mais. Pourtant, ce ne serait certainement pas maintenant qu'il le ferait puisqu'il s'empressait d"appeler la femme alors que son meilleur ami finissait de lui annoncer qu'il était bloqué au bureau pendant un moment.
Le problème réglé, Enzo se racla la gorge avant de se tourner vers le jeune avocat tout en rangeant son téléphone. "Je vous suis, Keith." laissa échapper le restaurateur en emboîtant le pas au professionnel juridique. Le chemin ne fut pas bien long pour arriver aux locaux et le rital s'humecta les lèvres une fois de plus, les pinçant ensuite en laissant ses prunelles claires détailler le lieu bien trop impressionnant à son goût. Combien d'années de travail est-ce que cela avait demandé ? Pas que l'espace soit particulier mais selon le cuistot... Une ambiance particulière se faisait ressentir. Bon, certes, dit et pensé ainsi, cela faisait gros allumé du casque mais l'ambiance, bien que professionnelle, donnait l'impression d'être à sa place. Ou tout du moins, lui le prenait comme ça, sans doute parce qu'il avait envie et besoin d'être à sa place, entre les murs du cabinet qui le défendrait.
"Est-ce que ça ressemble tout le temps à ça, chez vous ?" demandait Enzo à son avocat alors qu'ils entraient dans l'espace privé du jeune homme. "Je veux dire... Les gens, le brouhaha... Enfin, si je puis dire ainsi puisque c'est quand même ultra calme. Il faut dire que... Eh bien, ça change de mes cuisines." terminait-il en venant sagement s'asseoir au bureau de son nouvel allié. Tranquillement, l'homme vint poser son téléphone sur le plan de travail, droit comme un piquet, joignant les mains sur ses genoux et son regard se promenant d'un objet à un autre. La dernière fois qu'il avait eu recours à un avocat, la décoration ressemblait à une pièce kitsch à souhait, comme on en voyait à la télé, dans les séries policières. Ici, il fallait avouer que ce n'était pas tout à faire ça. "Et maintenant ?" balançait instinctivement l'italien, pas très fan de l'inactivité, ni même de la lenteur, quand il s'agissait de l'avenir de son garçon.
Keith Ferell
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Pseudo : Awen
Lun 3 Avr - 14:40
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"Permettez que j'appelle pour mon fils ? " A ses dires, Keith hocha la tête. Il sentait que l'homme était en proie à une grande colère, que son ex-compagne l'avait poussé à bout. Tandis que Lorenzo s'écartait légèrement pour passer plusieurs coups de fil, le jeune avocat resta quand à lui à l'écart, quelque peu excité à l'idée de prendre en charge cette affaire.
Il était plutôt content d'avoir pu convaincre l'italien. Bien qu'il voulait lui apporter son aide, cela prouvait aussi qu'il était capable de mettre la main sur un dossier. Tout seul, sans le moindre coup de pouce. Maintenant, il ne lui restait plus qu'à faire ses preuves. Il attendit donc quelques instants, un sourire étirant ses lèvres quand son client revint vers lui, désormais décidé à le suivre. - Bien. Allons-y.
Il ne leur fallut que quelques minutes de marche pour rejoindre le cabinet. Nelson et Murdock Law Office se trouvait juste là, à quelques mètres seulement de leur position. Keith le mena à l'étage, puis dans les couloirs du bâtiment avant de le mener cette fois à son bureau. Par ailleurs, il n'y avait pas grande monde ce jour-là, ou du moins, moins que d'habitude. Seul Karen se trouvait à l'accueil, les bras chargés de dossier, en pleine discussion avec un client potentiel au téléphone. Une autre personne attendait derrière le comptoir. Gabriel, fort heureusement, avait dû partir pour x raison. Tant qu'à Jennifer, elle devait actuellement se trouver dans son bureau tout comme Matthew, dont la porte était actuellement fermé. L'heure jouait beaucoup. En règle générale, c'était plus animé que ça. Entre les clients qui s’agglutinaient dans la salle d'attente, les revendications et les allées-venus des avocats, certains jours étaient plus dynamiques que d'autres.
Keith salua l'assistante d'un signe de tête avant d'inviter cette fois Lorenzo à entrer. Son bureau était plutôt simple. Son office se trouvait sur le côté gauche de la pièce, la fenêtre tout à côté. Tout était impeccablement rangé. Plusieurs dossiers étaient empilé les uns sur les autres, à côté de son ordinateur. Et à part, une plante qu'il avait juste posé comme ça sur l'un des meubles, il n'y avait pas beaucoup de décoration. Pour ainsi dire, pas du tout. - Oh et bien, ça dépend des jours, répondit le jeune homme à son client tandis que ce dernier lui demandait si l'ambiance était toujours ainsi. Aujourd'hui, au contraire, c'est plutôt calme. Mais asseyez-vous je vous prie.
Il présenta l'une des deux chaises qui faisaient face à son office. Puis, il prit place, sur son siège de bureau en cuir noir. - Maintenant, on va ouvrir le dossier. J'aurai besoin de votre nom, adresse, le nom de votre ex-compagne, celui de votre fils, votre métier, les raisons qui vous ont poussé à ouvrir un procès.
Tout en disant ces mots, Keith se tourna vers son ordinateur. Il avait besoin que Lorenzo fasse une déclaration complète. Afin de pouvoir marquer officiellement, tout ce dont le juge avait besoin de connaitre. C'était un peu comme un dépôt de plainte au commissariat, sauf que lui n'arrêtait pas les gens, il les défendait devant la justice, préférant un camp plutôt qu'un autre. - Enfin, tout les détails dont j'aurai besoin pour présenter l'affaire devant le juge et préparer votre défense, acheva-t-il en tournant la tête vers lui.
lumos maxima
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Mer 5 Avr - 15:06
Jusqu'ici, le jeune avocat s'était mis à l'écart, prenant le temps de répondre à son client sans jamais prendre les rennes de l'entrevue. Dans son bureau, le jeune homme montrait un tout autre visage, ce qui n'était pas pour déplaire au cuisinier qui pouvait enfin voir si le calme apparent de son représentant de justice pouvait cacher ou non le visage d'un requin. Dans tous les cas, Lorenzo s'installa sur une des deux chaises qu'on lui présentait, fixant de son regard clair la salle tout en écoutant les directives qu'on lui donnait pour la constitution du dossier. D'un geste las, le père vint se gratter la barbe et s'affala à peine dans son siège en réfléchissant aux dires de l'autre, hochant la tête. Bien, d'accord, il se plierait à l'exercice si c'était pour que son fils reste auprès de lui. "Alors..." commençait l'italien, "Je suis Lorenzo Rafael Viretti, père de Luca Viretti. Nous habitons à Fenyick..." Il écrivit l'adresse sur un post-it, arguant que le nom de rue était toujours compliqué à écrire sans se tromper. "Donc... Euh... Je suis cuisinier à la Maison M. Quoi d'autre ?..." L'homme se mit à réfléchir en tentant de ne pas oublier une information demandée. "Ouais, euh... Donc, la mère de Luca s'appelle Joanna Van Weel. " finissait-il.
Joanna Van Weel... La seule prononciation de cette identité fila un frisson de dégout au rital qui ne cacha pas sa grimace de rancoeur. Comment avait-il pu, dans quel monde avait-il pu espérer fonder quoique ce soit avec cette... Cette... il n'avait absolument pas de nom pour décrire ce genre de personne. Néanmoins, le père retint un soupir d'agacement. Rah ! Elle l'avait vraiment gavé, aujourd'hui. Tranquillement, le boxeur posa sur ses tempes ses index et ses majeurs pour se masser, histoire de tenter, même vainement, de se calmer. Yeux clos, il laissa sa voix porter au rythme des touches de claviers du lawyer. "Les raisons qui me poussent à ouvrir ce dossier..." Etait-ce bien judicieux de dire cash pistache qu'il détestait la mère de son fils, que c'était une femme de petite vertu en plus d'être une saleté de droguée ? Le tout en étant bien plus vulgaire que ça, évidemment. Non, ça ne passerait clairement pas dans le dossier.
Nouveau soupir et les pupilles du cuisto se posèrent sur le visage de l'autre homme de la pièce. "Joanna est une droguée, elle l'a toujours été, même lorsqu'on s'est connus. Elle souhaite récupérer la garde de Luca, contestant donc la première décision de justice qui l'a juge incapable de s'occuper de notre fils à cause de son addiction. De plus, des dernières nouvelles que j'ai eu d'elle, il semblerait qu'elle soit en couple avec un revendeur de drogue de son quartier. " Répéter encore une fois ces explications firent que le poing gauche de l'européen se referma au point où ses phalanges se mirent à blanchirent, prouvant ainsi la force qu'il mettait dans ce geste, au point même où chaque muscle de son bras se tendait. L'image de Luca s'imposait à l'esprit du restaurateur, incitant donc son père à se calmer d'un coup, toute la colère du jour s'évaporant en un claquement de doigts. Raclement de gorge et Lorenzo de poursuivre "Elle ne sait pas gérer son argent, sa mère est sa tutrice à ce niveau là..."
Après un instant de blanc, Enzo se passa la main dans les cheveux et sourit en coin. "C'est tout ce que j'ai pour vous, monsieur Ferell. Est-ce suffisant ?" dit-il. Ne serait-ce pas un bon début ?
Keith Ferell
Humain
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Codename : Flash
Pouvoirs : Keith possède un arc magique. Il apparait quand il en a besoin (et peut même parfois disparaitre à sa guise)
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Pseudo : Awen
Ven 14 Avr - 10:39
Against Her
Tandis que son client lui donnait toutes les informations nécessaires, Keith s'activa de suite à les entrer sur ordinateur. Son visage arborait maintenant un air concentré. Il hocha la tête de temps à autres, prenant note, ou presque, de tout ce que Lorenzo lui disait.
Son identité, celui de son fils puis de son ex-compagne, son adresse, son métier et enfin, les raisons exactes qu'il le poussait à ouvrir un dossier. A aucun moment, il ne lui coupa la parole. Ses yeux restèrent fixé sur son écran, lui donnant cette allure professionnelle qu'il n'avait encore jamais montré jusque là.
Enfin, l'homme lui informa que son ex compagne, se serait mit en couple avec un revendeur de drogue. Il le renseigna aussi sur sa manière de ne pas savoir gérer son argent, ayant même une tutrice à ce niveau là. Parfait, c'était le genre de chose qu'il pourrait démontrer durant le procès.
Une fois toutes les informations notées et entrées dans la sauvegarde de données, le jeune avocat reporta son attention sur l'italien. Celui-ci lui demanda si c'était suffisant, ce à quoi Keith répondit par un hochement de menton. - Oui, c'est déjà un bon début, répondit-il en posant ses avants bras sur son bureau, joignant ses mains entre elles. Je pense avoir assez de matière pour soumettre l'affaire devant le juge.
Maintenant, ils ne leur restait plus qu'à préparer l'audience. Mais avant ça, il devait le mettre en garde sur certaines attitudes à adopter devant le tribunal. C'était assez important. Surtout, s'ils voulaient gagner le procès et mettre toutes les chances de leurs côtés. - Je dois vous prévenir. Le juge a horreur des conflits. C'est assez surprenant, je vous l'accorde mais c'est ainsi. A aucun moment, il ne faudra montrer votre colère contre votre ex compagne. Il pourra voir ça comme un moyen pour vous de vous venger. Que c'est vous qui n'a pas tourné la page. Ce que je vous conseille, c'est de me laisser faire durant le procès. Il va falloir me faire confiance sur ce coup. J’amènerai chaque informations a votre avantage, je vous le jure.
Il marqua une courte pause, s'adossant contre le dossier de sa chaise. - Nous devrons montrer que vous n'êtes plus dans le conflit parental mais que vous agissez seulement dans l'intérêt de votre enfant. Pour l'audience, suite au dépôt de votre demande, le greffe du juge nous enverra une convocation écrite précisant le jour et l'heure. Afin que l'attente ne soit pas trop longue, je tâcherai de faire appel à une procédure accéléré.
Un nouveau silence passa, au terme duquel, Keith conclut, sans quitter Lorenzo du regard. - Avez-vous quelques questions à poser?
lumos maxima
Invité
Invité
Dim 16 Avr - 20:36
Lorenzo avait écouté Keith tranquillement mais l'inactivité ne lui allait pas. Pendant que son avocat glissait ses paroles, le cuisinier s'était levé tranquillement, faisant les cent pas dans le petit bureau, mains dans le dos pour enfin se caler devant la fenêtre. Les yeux clairs du barbu fixèrent le paysage qu'offrait le reste de l'île de ce perchoir imposant. D'aucun aurait trouvé ça beau mais lui grimaça. Oui, ça l'était et c'était d'autant plus beau qu'il savait que son fils aurait adoré prendre des photos d'ici et les exposer pour montrer son talent particulier pour cette petite vue. Dans tous les cas, l'homme soupira et observa son vis-à-vis un instant. Droit, muscles relâchés, menton haut. L'italien laissait ressortir son charisme méditerranéen, s'armant de son sourire charmeur. "Je n'ai pas envie de me battre avec la mère de mon fils. J'ai voulu lui laisser une chance, à la naissance de Luca et elle ne lui a fait que du mal. Mon garçon ne garde aucun séquelle de ses quelques mois de vie en sa compagnie mais sa situation prouve qu'elle n'est pas assez stable pour prendre soin de lui." lâcha Enzo avec une voix neutre, contrôlée et emplie de tristesse tout en prouvant qu'il saurait se battre pour la chair de sa chair.
Néanmoins, l'homme se détourne du juriste pour simplement fixer le monde en dehors de l'immeuble, se rappelant un instant le visage de son ex compagne. Le juge avait horreur des conflits hein... Mais... Ce n'était pas un conflit. Pas un règlement de compte non plus. La situation était très claire, pourtant. Elle voulait lui enlever le petit Luca, elle voulait le prendre et le rendrait malheureux. Doucement, le père se passa les mains sur le visage, se le frottant d'un air las pour enfin revenir s'installer sur le siège qu'on lui avait proposé, laissant échapper un " Je ne demande pas d'argent, pas de semblant d'acte de présence. Juste qu'elle arrête de vouloir revenir dans sa vie tant qu'il ne sera pas en âge de choisir lui-même s'il veut ou non la rencontrer." Tout d'un coup, l'italien semblait fatigué, plus qu'avant. Ses traits tirés trahissaient les heures de travail en plus pour ajouter un supplément sur sa fiche de paye. Certes, en bossant pour Magnus, il se faisait une belle somme mais il accumulait aussi pour qu'à chaque fin de mois, il puisse remplir le compte en banque ouvert pour son héritier.
En croisant les jambes, Loren dévisagea son défendeur, détaillant chaque trait de ce jeune visage puis un sourire naquit sur les lèvres du rital qui vint offrir une phrase sympathique au jeune. "Vos parents doivent être fiers de vous, Keith." disait-il en venant gratter le bureau du bout de l'ongle, tic qu'il avait lorsqu'il partait dans une réflexion profonde. "Vous connaissez votre métier et je ne permettrai pas de douter de vos conseils. Je ferai ce que vous voulez, si ça empêche cette femme de m'enlever ma seule raison d'être." Les yeux verts de Lorenzo croisèrent les pupilles du lawyer. Un air sérieux brillait dans le regard de l'italien, son sang battant contre ses tempes, faisant résonner le tout dans son crâne. "Je suis prêt a répéter tous les jours pour ne pas montrer mes émotions. Même a faire appel à vous lorsque j'aurais envie d'ouvrir mon restaurant, je vous recommanderai à toutes les personnes qui auront besoin d'un représentant mais... " Enzo se redressa et fronça les sourcils. "Si mon fils doit me quitter parce que vous n'avez pas été foutu de tenir votre promesse..."
Il arriverait des bricoles. En fait, concrètement, il ne menaçait pas son nouvel allié, loin de cette idée. Mais s'il y avait une couille dans le potage, l'homme savait déjà qu'il ne réagirait pas bien et que la première idée qu'il aurait, serait forcément la bonne. Quitte a quitter Genosha, prendre l'avion pour aller aux Pays-Bas pour récupérer son petit et l'emmener loin. Il ferait tout pour cet enfant, jusqu'à donner sa vie, alors... Pour le bien de tous, il fallait clairement avoir la solution.
Keith Ferell
Humain
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Pseudo : Awen
Mer 24 Mai - 13:12
Against Her
Alors que le jeune avocat lui dictait l'attitude à adopter durant le procès. Ce qui fallait faire et ne surtout pas faire. Lorenzo se leva de sa chaise, s'immobilisant près de la fenêtre. Il semblait soudain pensif. Un court silence s'installa pendant lequel il regarda au dehors, muet, poussant enfin un long et profond soupir.
Keith le suivit des yeux, hochant la tête quand ce dernier finit néanmoins par lâcher qu'il n'avait pas envie de se battre avec la mère de son fils. De son bureau il l'écouta parler, ne pouvant que le comprendre quand ce dernier expliqua qu'elle avait bien trop fait de mal cependant à leur enfant pour la laisser s'en approcher. - Et je le conçois parfaitement, murmura-t-il d'une voix rauque, sans plus intervenir dans la conversation.
Son travail consistait aussi à laisser son client s'exprimer. Il n'avait aucun droit de porter un quelconque jugement dans l'affaire en court or, il voyait parfaitement où Lorenzo voulait en venir. Laisser un enfant à une personne potentiellement instable était une grossière erreur. Il avait eu raison d'engager une procédure. De toute façon, quand la vie et la sécurité d'un enfant était en jeu, la justice était beaucoup plus stricte en matière de décision.
Bien qu'il avait sauté sur l'occasion pour se saisir de l'affaire, Keith ne doutait pas une seule seconde de l'aboutissement final du procès. Quelque part, il savait qu'ils gagneraient. Parce qu'il avait assez d'information concernant cette femme pour montrer A+B que celle-ci n'était pas apte à prendre en charge leur fils.
Tandis que Lorenzo revint à sa place, non sans le regarder avec une certaine fatigue, le jeune avocat ancra ses iris dans les siens, baissant la tête quand ce dernier, murmura que ses parents devaient être fier de lui.
A vrai dire, pas tellement. Aussi loin qu'il se souvienne, Keith n'avait jamais vu ses géniteurs. Il ne connaissait ni sa mère, ni son père. Il ne se rappelait même pas d'avoir vu au moins une fois leurs visages. C'était Andréas, son grand père qui l'avait élevé. Il ne lui avait d'ailleurs jamais parlé d'eux, comme s'ils n'existaient pas ou qu'il n'avait tout simplement pas envie de les mentionner. Il n'existait aucune photo, aucune image permettant au jeune homme de s'en faire une idée. Es-ce que cela lui manquait? Es-ce qu'il tenait vraiment à les rencontrer? Non. L'avocat n'en avait jamais ressenti le besoin ce qui était, dans le fond, un peu étrange. - Probablement.
Mais il n'était pas ici pour parler de lui. Lorenzo n'avait pas besoin de savoir sa vie privée. Encore une règle fondamentale quand on choisissait ce genre de métier. Ses prunelles se posèrent à nouveau sur son client tandis que celui-ci le mettait maintenant en garde. Au cas où, il louperait son coup et lui ferait perdre son fils.
Keith se redressa, fronçant légèrement les sourcils. Il n'aimait pas particulièrement se faire menacer de la sorte. D'autant plus que d'après la carrure de l'homme, il ne ferait pas le poids face à lui. Même s'il savait parfaitement se défendre. Toutefois, cette fois ci, il décida de ne pas en tenir compte. Un fin rictus étira ses lèvres alors qu'il mentionna la possibilité, de faire appel à lui dans un jour prochain. - Et je la tiendrais, vous pouvez en être sûr.
Pour être l'une de ses premières affaires intéressantes, Keith mettra tout en œuvre pour réussir. Il travaillera d'arrache-pied, dès ce soir pour trouver les meilleurs arguments possible. Normalement, il devait se garder de l'exprimer avec autant d'exactitude. Afin de se protéger lui-même en cas de bouleversement ou de la perte définitive du procès. Toutefois, son côté ambitieux avait prit le dessus.
Sans lâcher Lorenzo des yeux, il se leva de sa chaise et tendit une main certaine vers son client qui s'était alors redressé, le défiant quelque peu du regard . - Tout ce que je vous demande, c'est de me faire confiance.
lumos maxima
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