39ansL'Alchimiste
Propriétaire du casino l'EmeraudeThe Leaders
Bisexuel célibataireMutant

— Comment tu fais pour avoir tout ce fric ?

Caolum sourit et hausse les épaules en se levant du lit. Les draps se froissent sous ses mouvements, tandis qu'il va calmement se poser au balcon - la ville est belle, la nuit étoilée, le vent frais rafraîchit son corps en sueur. Il sort une cigarette et l'allume, le regard perdu dans l'obscurité tapissée des lumières des lampadaires, des néons des enseignes. New-York n'est pas une ville facilement plongée dans le noir.

— Tu fais poète maudit, comme ça se moque la femme. Tina. Ou Jen. Il ne se souvient même plus de son nom. Par contre, elle a eu d'autres argument bien plus convaincants, qu'il se remémorera longtemps.

— Mon deuxième prénom est Chance. Peut-être que je suis touché par la grâce du destin ? Qu'est-ce que tu en dis ? C'est pas follement romantique, que quelque part soit écrit ma destinée : riche, célèbre, puissant ? Il se marre, ricanne, inspire une bouffée de fumée. Deux mains féminines viennent caresser son torse.

— Romantique ? Non. Erotique, par contre.

Il a un sourire carnassier. Les femmes comme elles n'en ont jamais assez. Elle a le goût du champagne et des fraises. Il a le temps de savourer sa victoire.


— Oh, pitié, ne prend pas ce regard avec moi. Il hausse les yeux au ciel devant les prunelles outrées de son camarade. Il montre les dents, sourire carnassier, et se prend au jeu. On est au-dessus de ça, tu comprends pas ? Au-dessus du lot. Faut bien qu'on en profite.

— Ce que tu fais de ta vie est un vrai gâchis. Les X-Men pourraient t'aider, Cal. Tu sais que t'es comme un frère, pour moi. Je t'ai aidé à monter ton entreprise, quand tu galérais. Et du jour au lendemain, bim, riche comme Crésus. Et tu ne m'as pas menti. Tu m'as montré ce qu'elles étaient capables de faire et malgré lui, Vince lance un regard appuyé aux mains de Caolum. Il fait un geste avec elles, l'air joueur. Mais ça ne te réussiras que si tu te contrôles. Charles-Xavier peut t'aider et-

— Tu parles du chauve en fauteuil roulant ? Hm, laisse-moi réfléchir à ma réponse négative, et je dis quoi dans deux minutes ironisa t-il, cynique, comme à son habitude. Vince commençait à les lui hacher menues. Mais il ne pouvait pas se permettre de le mettre en rogne - son pouvoir était on ne peut plus puissant que le sien. Un aérokynésiste de talent - il se retrouverait cloué au mur avant d'avoir pu faire quoi que ce soit.

— Moque-toi si tu veux. Mais tu es un indépendant dans une guerre entre deux fronts. Ces histoires de pro-mutant, d'anti-mutants, tu devrais t'y intéresser. Cela te concerne. Et toutes ces histoires avec les justiciers qui-

— Ras le cul qu'on me dise quoi faire, Vince et cette fois, son ton montrait qu'il ne plaisantait plus. Depuis tout petit, je vis dans la misère. On était voisins, on a vécu la même merde. Mais toi, t'as disparu quand t'as eu ton putain de diplôme. Moi, j'ai pas pu le passer, parce que je devais amener mon père aux alcooliques anonymes. Une vie sympa, normale, pour notre quartier. Je me suis barré dès que j'ai pu. On m'a toujours donné des ordres, quand je bossais pour gagner à peine de quoi m'offrir cette piaule hors de prix, à peine assez grande pour faire vivre un hamster. J'ai finis par m'en sortir, me sortir de ce merdier. Et tu voudrais que je renonce à mes villas, à mes entreprises, à mes airs de bon samaritain qui donne son fric aux démunis, pour aller étudier dans ta putain d'école ? Vince, sois sérieux cinq secondes. Je ne manque de rien. Les gens font la queue pour mon fric. Je leur sous-tire ce dont j'ai envie - services, objets, quand ce n'est pas carrément de la prostitution.  

— Tu t'entends parler ? Tu penses que c'est ce dont tu rêvais ?  

Caolum penche la tête sur le côté, l'air soudain plus calme, apaisé. Il sourit à son ami. Vince, malgré sa connerie monumentale, est son ami.

— Qu'importe ce dont j'ai pu rêver ? Le fric achète tout. Et ceux qui te disent le contraire n'ont juste pas assez à mettre sur la table. Maintenant, dehors ! Vince ouvrit la bouche, mais il se releva, la main serrée sur une télécommande dont le plastique se changeait au or : le doux liseré noir laissait la place au pesant métal précieux, comme une photo brûlant laissant derrière des traces. Dehors. Ne m'oblige pas à appeller mes gardes du corps.

Quand Vince eut disparut, Caolum éclata de rire : sur la table basse, à côté de la télécommande en or qu'il venait de poser, se tenait une carte de visite pour une certaine école. Il se contenta de la brûler - que pouvait-il désirer de plus, dans sa vie ?

Il avait toujours rêvé de réussir. Quand on vit à moitié dans la rue, à devoir se battre pour un repas chaud, à jouer les coursiers pour un père alcoolique, on rêve d'un ailleurs qui soit doux, chaud, tendre. Alors, il s'était donné à fond dans les études - et malgré qu'il eut raté l'examen à l'entrée d'une faculté qui lui avait promis une bourse, sa professeur principale lui avait donné un rattrapage. Résultat - il avait pu y étudier. Commerce, gestion, marketing. Il ne voulait plus jamais qu'on lui donne d'ordres - les ordres viendraient de lui. Il serait le chef, comme il se l'était toujours promis.

Il est un brilant élève - il suffisait qu'on lui donne sa chance. Sa capacité à se créer des amis, des contacts, est un plus non négligeable dans l'aquarium à requin que sont les études de commerce. Beaucoup veulent devenir des grands, directement. Lui sait qu'il faut grimper échelon par échelon. Et quand il sort premier de sa classe, on lui propose un poste de cadre, dans une grande société d'informatique, vaguement reliée à Stark Industries. Il y travaille quelques années, obtient des formations coûteuses, puis bouge. Ce schéma se reforme, encore et encore, jusqu'à ce qu'il créé sa propre entreprise, et pas n'importe laquelle : un casino. Un sublime, magnifique casino. L'émeraude. Les tons verts, bleus, blancs, lui donnent un côté aquatique qui n'est pas sans déplaire aux visiteurs ; les serveuses sont des sirènes, et les serveurs des ondins - tout est donné pour entrer dans ce thème, jusqu'aux fontaines et aux pièces de l'hôtel où la décoration se donne à fond. Et les gens aiment ça - l'argent rentre, l'argent sort, mais surtout, il s'amasse dans ses poches.

Bientôt, le voilà traînant dans les hautes sphères, comme il le voulait étant petit. Son père en est réduit à un passé dont il ne veut plus. Il parle aux plus grands, il couche avec les plus belles. Et les plus beaux - son appétit de richesse, de curiosité, n'a jamais été aussi insatiable, et il se permet les choses les plus délurées, les plus excentriques. Il aime ça - son sang bout dans ses veines comme de l'adrénaline pure.

Assit dans un canapé de cuir, dans son bureau qui surplombe le casino, il se tourne vers Vince, son associé. Ils ont grandi ensemble, et son inséparables.

— T'y crois, à ces histoires sur la Garde Rouge ? Vince secoue la tête, mais son regard est impénatrable. Insatisfait de cette réponse, Caolum poursuit, le bout de ses doigts tapant sur l'érable fin de son bureau. J'y crois pas, mais j'en ai envie. Mais si c'est vrai, pourquoi eux et pas nous ? On mérite autant qu'eux d'avoir des supers-pouvoirs, tu vois ? Du style allumer sa clope du bout des doigts, ou transformer un jus de fruit en grand crû ricanne t-il, mais Vince sent bien que sous la plaisanterie se cache un réel désir.

— Crois-moi, tu n'aimerais pas. Peu importe ce qu'ont fait ces types - pouvoirs ou non - la Garde Rouge les tient. Et si tu venais à faire comme eux, peu importe tout le fric que tu leur agiterais sous le nez, Cal.

Il a raison, bien sûr. Il a toujours été la tête pensante de leur petit duo. Celui qui lui avait parlé de cette école, celui qui le poussait à faire de son mieux. Sans lui, qui sait, il aurait peut-être mal fini. Il hausse les épaules, se lève et enfile une veste de coton bleu marine, sur sa chemise blanche.

— Allons-y. La fête est dans une demi-heure. N'ayons pas trop de retard, ou même mes sourires cajôleurs n'auront aucune valeur sur les canons qui se cachent derrière leur coupe de champagne.

Vince secoue la tête, mais suit docilement Caolum. Ils ont à faire - Caolum sera encore celui qui, charmeur, arrivera à instiller la curisoité. Lui, il se contentera de faire jouer ses affaires, son sens inné de la diplomatie et du commerce, pour attirer les gens dans leurs petits business.

Tu as officiellement perdu tes souvenirs et tu es maintenant un habitant de l’île paradisiaque de Genosha!

Maintenant que tu es validé, que tu as ton groupe et ta couleur, il est maintenant le temps de t’amuser avec nous! Mais avant tout pense à passer dans ce sujet pour recenser ton pouvoir et/ou ton métier et/ou ta ville de résidence. Ensuite, va poster ta fiche de liens et de rps pour qu’on puisse venir t’harceler! Essaie de faire un petit résumé de ton personnage dans la partie prévue à cet effet pour faciliter l'échange d'idées. Si tu es un peu perdu n'hésite pas à faire un tour dans la partie I need a hero. Si tu souhaites t'inscrire au loto du RP, tu n'as qu'à t'inscrire! Un partenaire et un sujet te seront donnés! Tu peux aussi créer un scénario.  Surtout, n’hésites pas à passer sur la CB, dans les jeux et le flood pour du fun fou!

J’espère de tout mon cœur que tu te plairas sur House of M!

Il ne me reste qu’à te dire : BON JEU!