✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦
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Mer 15 Mar - 11:44
Family means no one left behind
Je retournais l’appartement dans tous les sens. Non bon d’accord, je ne retournais pas l’appartement dans tous les sens. Seulement la pièce qui me servait de chambre et qui n’était déjà pas spécialement en temps normal un havre de rangement. Enfin si c’était rangé mais juste selon mes codes du rangement à moi. C’est à dire que ça n’avait pas l’air rangé mais que je retrouvais toujours tout ce que je cherchais. Ou pas… Généralement parce que justement aujourd’hui, je ne retrouvais pas du tout ce que je cherchais. Du genre même pas du tout. J’avais déjà vérifié partout dans l’appartement, en faisant attention de ne pas tout foutre sans dessus dessous quand même. J’avais même demander à Marc s’il n’avait pas vu mon putain de bouquin mais non. Je finis par jeter un autre bouquin à travers la pièce en rallant. Outch. Oui bah ça m’énerve ! J’étais pourtant sûre qu’il était rangé dans ma chambre, parmi ma collection de livres plus étranges les uns que les autres. Mais non, il n’étais pas là ce… Huuuumpf ! Je vois Holmes sursauter et déguerpir de là où il était en courant pour venir se cacher derrière moi et je suis secouée d’un rire nerveux. Je tend la main que je pose sur la tête de mon petit chat gris qui semble pas très rassuré. Les livres qui volent ça n’a jamais été spécialement le truc de Holmes. Tu sais pas où est le livre de Maman, chaton ?... Non, logique t’es un chat. Je lève les yeux au ciel. Je suis tellement habituée à la présence douce et rassurante de mon animal de compagnie, tellement attaché à ce dernier que j’en oublie parfois qu’on ne communique pas et que ce n’est “que” un chat. Oui mais un gentil chat. Attrapant Holmes pour le poser sur ma poitrine, je me laisse tomber à l’arrière. Naturellement, il se roule en boule et se niche sur moi. Je souris alors que mes yeux fixent le plafond et que je continue de me demander où peut bien être mon manuel de cuisine. C’est un vieux livre manuscrit de cuisine, un truc assez précieux avec pas mal de recettes cool et végétariennes. T’as qu’à bouffer de la viande. Et j’en ai besoin. Non je ne reçois personne mais j’ai proposé à Leigh de me charger de la bouffe pour la prochaine soirée de Avengers au Jarvis. Rien de bien grand, seulement des amuse gueule pour le groupe et les spectateurs. Mais je veux faire les choses bien et y a une recettes de petits fours dans ce bouquin. Même si je doute que le concert ait lieu de sitôt suite à ce qui s’est passé au Pegasus mais cuisine m’occupe toujours l’esprit. Puis éventuellement, je pourrais aussi me servir du bouquin pour le repas de ce soir. Je comptais faire des restes que j’amènerais à Elijah demain, histoire qu’il ne se laisse pas mourir de faim maintenant que Jake était pas là. J’hésitais même à rester toute la soirée avec lui mais je ne savais pas s’il travaillait pas. Ou si, j’espérais, il n’avait pas de réels plans pour sa soirée. C’est beau d’espérer. Puis je travaille normalement. Je soupire et tourne la tête. C’est là que je la voix, cette boîte sur mon armoire dont je me souviens pas. Je me redresse, dépose un Holmes endormi sur mon lit avant d’aller attarper la boite. Je fronce les sourcils en l’ouvrant. On dirait des souvenirs de vacances. Des photos à moitié effacée si bien qu’on ne voit plus les visages dessus. Un porte clef de la statue de la liberté. Des places de cinéma de films que je me souvenais même plus avoir vu. Ce genre de truc. Et une bague. Je l’attrape entre mes doigts, la fais tourner. Elle semble familière. On dirait une alliance. Naturellement, je la glisse à mon annulaire dont elle fait exactement la taille. Ca me fait comme un décharge électrique. Bowman. Je frissonne en retirant la bague que je glisse dans mon pantalon. Je me sens étonnamment perturbée et… triste tout d’un coup. Clairement c’est pas ici que je trouverais mon livre. Et il reste bien un dernier endroit où je n’ai pas cherché, le genre où je me réfugie quand je suis un peu triste justement. J’attrape une veste qui traine par terre, met un coup de rouge à lèvre et me regarde dans la glace. J’ai une sale tronche, la lèvre toujours fendue et mon tee-shirt a plusieurs trous, comme mon jean d’ailleurs… Ouais, moi quoi. Y a pas à dire. Ignorant les voix qui se mirent à parler de mon apparence plus que négligée, je sortais de ma chambre pour trouver mes clefs et mon porte feuille. Marc, j’y vais. Je sais pas quand je rentre. Il en avait probablement rien à foutre. Probablement. J’hésite puis réalisant que de toute façon je devais pas avoir d’essence, je décide d’y aller à pied. Il ne faut pas plus d’une dizaine de minute pour rejoindre la maison de mes parents. Je me bats un long moment avec la porte et mon trousseau de clef avant de réussir à rentrer. Je soupire alors qu’un sentiment de chaleur et de bien être m’envahit, se diffuse tranquillement en moi. Je frissonne en souriant. Y a quelqu’un ? C’est Mai ! Maiwen. Taggle toi. J’entends du bruit dans la cuisine alors je m’y dirige naturellement. Coucou petite soeur. Je viens lui déposer un baiser sur la tête, la voyant fixer son bol de thé avec amour. Je savais bien que quelqu’un consommerait le thé que je laissais toujours chez les parents. Ou alors il y avait plus de café. T’as pas cours toi ? Ou alors… t’as fait la fête hier ? Je lui fais un clin d’oeil en me servant une tasse de thé de ce qui devait être sa théière de survie au levé du matin. Tu sais si Maman est là ? Je cherche un de mes livres de cuisine et je me demande si c’est pas elle qui l’a. En même temps, si Amélia vient seulement de se lever, ce que je soupçonne un peu vu qu’elle a l’air de de prendre son petit-dej, elle risque pas de vraiment pouvoir répondre à mes questions. Et si elle se lève qu’à cette heure là, c’est surement pas qu’elle compte aller en cours. Bien je vais donc pouvoir la kidnapper pour la journée.
Artémia Dimitra
Mutant
More about you :
Artémia est quelqu'un d'assez renfermée. Battante, elle n'hésite pas à défendre ses convictions et ses opinions, quitte à allez franchement. C'est quelqu'un de sérieux. D'un peu trop parfois. Tysha, sa meilleure amie, aime à dire qu'elle fait plus vieille que son âge parfois. Bien qu'elle essaye de faire des efforts, elle a grand mal à faire confiance aux hommes. Dû à son éducation. Mais derrière son allure de guerrière, froide et digne à chaque circonstance, c'est une jeune femme sensible qui ne demande qu'à connaitre certains horizons qu'elle ne connait pas encore.
Codename : L'amazone
Pouvoirs : Artémia a la capacité de contrôler les arbres et les plantes en générale. Elle peut façonner une arme avec une simple racine. Elle peut également redonner vie à une végétation morte. Par ailleurs, dès lors qu'elle touche le tronc d'un arbre, elle acquit sa force, son énergie, ce qui décuple ses capacités de guerrière. Elle peut communiquer avec eux. Elle peut également ressentir quand l'un de ces derniers appel à l'aide ou est en train de mourir. La végétation est comme une alliée de taille. Une alliée mais aussi, un proche. Elle se sentira toujours à l'aise et parmi les siens dans une forêt.
Emergence :
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DCs : Keith - Malik - Kwan - Tao - Jay - Taïs - Junno - Alaric - Simon - Kelsey - Russel - Laurenl - Yong-Sun
Pseudo : Awen
Ven 17 Mar - 10:25
Family means no one left behind
Les réveille-matin? Non merci. Surtout au lendemain de soirée, ça piquait un peu. Alors non, je préférais le dire de suite: je n'avais pas abusé de l'alcool. En vérité, je n'aimais pas ça. Je préférais largement m'amuser dans mon état naturel. C'est vrai ça. Quel intérêt de se mettre en vrac, si c'était pour tout oublier le jour d'après? Enfin, personnellement, ce n'était pas mon truc. D'ailleurs, je me prêtais souvent volontiers au fameux Sam. Vous savez : celui qui sourit tout le temps et fait rentrer ses amis à la maison, sains et sauf. Ça ne me dérangeait pas vraiment. Je préférais ça, plutôt que de me taper une bonne migraine au levé, au point de ressembler à un macchabée.
Pour dire la vérité, on s'était couché tard. Entre sept et huit heures du matin. Alors forcément, se réveiller à dix heures pour aller en cours, c'était mission impossible. A moins d'être un vampire. C'est donc en bougonnant que j'éteignais mon réveil, manquant de tomber de mon lit. J'avais le plus grand mal à ouvrir les yeux mais au prix d'un grand effort, l'heure s'afficha enfin devant moi: presque midi, déjà ! Oui, tant pis pour les cours, je demanderais à quelqu'un de me prêter ses notes, histoire de me rattraper et de ne surtout pas me retrouver avec une note déplorable au prochain examen.
Et puis, je n'allais pas m'en plaindre. C'était bien aussi de rester à la maison, en pyjama, emmitouflée dans un bon petit plaid à regarder la télé, en mangeant tout ce qui se trouvait à sa portée. Un Dimanche en pleine semaine. Il y avait pire dans la vie.
Je bayais donc allégrement et m'étirais sans vergogne avant de me décider enfin à sortir de ma couette. Bouh qu'il faisait froid. J'attrapais dans mon armoire une robe de chambre puis, après avoir enfilé mes chaussons, je descendis les marches de l'escalier et allais directement à la case cuisine pour prendre mon petit déjeuné.
Mince plus de café... C'était bien ma veine. Je soupirais et optais finalement pour du thé, que Mai avait laissé pour mon plus grand plaisir. Les thés aromatisés Kusmi Tea étaient une vrai merveille. Niveau parfum, il y avait du choix : menthe, fruits rouges, rose, jasmin... Je choisissais finalement celui au rooibos qui était juste, extrêmement bon. Pour le café, tant pis. Je dirais à Maman ou à Papa qu'il y en avait plus dans les placards. Parce que j'aimais bien en boire le matin quand même, surtout quand j'avais autant de mal à garder les yeux ouverts.
C'est donc la tête un peu dans le brouillard que je versais mon thé dans une tasse quand une voix féminine et reconnaissable entre milles résonna dans les couloirs. "Y a quelqu’un ? C’est Mai !" Un sourire éclaira mon visage tandis qu'elle débarqua dans la cuisine et m'embrassa sur le front. Comme elle le faisait habituellement depuis que j'étais arrivé dans la famille. - Coucou ! lançais-je d'un ton joyeux, en réprimant un nouveau bâillement. Comment tu as deviné? J'avoue que me suis couchée un peu tard hier soir alors le réveil... je l'ai encore moins entendu que d'habitude. Je me déclare coupable.
Je fis une légère grimace, l'air faussement fautif. Quand ma grande sœur fit mention de son livre de cuisine, mon cerveau se mit à réfléchir à toute allure. Ou du moins, aussi vite qu'il le pouvait. Je ne m'en souvenais pas de l'avoir vu, à moins que Maman l'avait soigneusement rangé quelques part, avec ses autres livres culinaires. Tout en réfléchissant, je portais ma tasse à mes lèvres et bu une gorgée de ce merveilleux thé en portant un regard désolé à Mai. - Je crois qu'elle devait rendre visite à une amie ce matin. Regarde dans la bibliothèque, peut-être qu'elle l'a rangée là sans faire exprès. Promis juré, pour une fois ce n'est pas moi !
Je levais une main en l'air pour prouver ma bonne foi. Autant, je piquais régulièrement les fringues ultra stylées de ma grande soeur adorée, autant la cuisine, ce n'était pas mon dada. La dernière fois que je m'y étais risquée, j'avais failli mettre le feu à la maison. Bizarrement, maman ne voulait plus que j'essaye depuis. Ou alors, il fallait qu'elle soit là, à me montrer de A à Z comment préparer une tarte sans la faire brûler. - Sinon, ça va toi? Je suis contente de te voir !
lumos maxima
Invité
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Sam 18 Mar - 15:29
Family means no one left behind
Je dépose un bisous sur la tête de Amélia comme je faisais quand elle était arrivée au début à la maison. Et comme je faisais très souvent depuis. Amélia était surement celle de notre fratrie avec qui mon comportement avait le moins changé depuis qu’on se connaissait. J’avais toujours senti ce besoin d’être sa grande sœur comme ce qu’on peut attendre d’une grande sœur. Essayer de lui montrer l’exemple. C’est raté ça. Essayer de la protéger comme je le pouvais. Lui montrer de l’affection, ce que je ne savais pas forcément faire le reste du temps avec le reste de ma fratrie, entre autres. Disons que j’étais incapable de leur dire et que donc je devais leur montrer et que j’avais des manières tordues de le faire. Mais je savais qu’il savait. Après tout, Elijah devait bien avoir remarqué que je n’avais plus peur de lui comme c’était le cas à mon arrivée. Tu veux dire que tu lui parler maintenant ? Entre autre mais je n’avais pas peur de mon frère. J’avais eu mais ça appartenait au passé. Comme pas mal d’autres choses qui ne me manquait pas. Et pour rien au monde, je changerais mes relations avec mes frères ou avec ma sœur. Je les aimais et j’aimais notre façon d’être ensemble. C’est mignon. Rieuse, tout de suite soulagée d’être dans la maison familiale et en présence de ma fratrie, je la taquine en lui demandant si elle ne devrait pas plutôt être en cours à cette heure ci. Avant d’en déduire qu’elle devait être ici plutôt parce qu’elle était sortie la vieille. Ce qu’elle confirma en me demandant comment j’avais deviné. Disons que j’ai été dans des états… équivalents ou même pire. Surtout pire. Oui bon ça elle le savait. Je souris quand elle dit s’être couché un peu tard et avoir trainé au lit. C’était bien rare que je sois opérationnelle aussi tôt dans la journée pour être tout à fait honnête. Peut être parce que je tenais un bar qui finissait particulièrement tard ou tôt le matin. Et que je me couchais rarement à la fermeture. Mais l’avantage était que je n’avais besoin qu’un nombre d’heure de sommeil assez limité alors je m’en sortais très bien comme cela. Je rigole en la voyant grimacer. Compte pas sur moi pour te gronder. Je vis la nuit et j’ai même pas fini le lycée. Je hausse les épaules en me servant du thé à mon tour. Je lui expose tout de suite la raison de ma venue ici : mon putain de livre de cuisine. On dit pas de gros mots devant les enfants ! Voilà longtemps que Amélia n’est plus une enfant. Disons que l’enfance est pas spécialement la chose la plus zen et qui a duré le plus longtemps pour les Fraser. A parce que toi tu n’es plus une enfant ? Je ne relève pas. Je ne suis pas d’humeur. Parce que même si le simple fait de passer la porte de la maison m’a aidé à me sentir mieux, il y a toujours cette drôle de sensation qui m’enserre la poitrine depuis que j’ai ouvert cette boite dans ma chambre. Il y a toujours cette tristesse énorme qui m’a envahie. Je hoche la tête en entendant que Maman devait aller voir une amie. Au pire, je lui enverrais un sms pour lui demander et j’avais de toute façon encore du temps devant moi. La 40aine risquait d’un peu perturber les plans prévus pour le prochain concert des Avengers. Mais ça ne changeait pas mes plans pour le reste du coup… J’aurais bien voulu mon lire quand même pour être honnête. Je rigole quand elle me dit que ce n’est pas elle. Je cherche un livre tu sais. Pas d’où vient la fumée ou qui a foutu le feu à la cuisine. Je lui adresse un clin d’œil moqueur. Heureusement pour moi que je cuisinais mieux que ma sœur. Quoiqu’elle n’était pas spécialement mauvaise cuisinière quand elle ne mettait pas le feu à ses plats. Disons juste qu’il faudrait lui donner un minuteur ou quelque chose du genre. Tiens d’ailleurs je note cette idée ainsi que lui trouver un livre du genre « la cuisine pour les nuls ». Ca pourrait faire des cadeaux rigolos pour la prochaine occasion. Je porte ma tasse à mes lèvres en souriant. Je me brule vaguement la langue avec le thé chaud mais encore une fois, l’habitude fait que je ne sens quasiment rien. C’est chaud dedans par contre. Ca fait du bien. Ca me calme un peu. Elle me demande si ça va et je dissimule une grimace dans ma boisson. Si ça va. Dans l’ensemble ça va. Je suis… le bar tourne à plein régime. La collocation avec Marc bah… comme toujours, y a des hauts et des bas mais c’est Marc et c’est donc bien. Puis y a Leigh et si je sais que dans le fond la situation me perturbe ce serait mentir que de dire que ce n’était pas bien. C’est même plus que bien on va dire. C’est juste ce truc qui m’a perturbé ce matin. Je tends la main pour attraper une biscotte posée sur la table. Comme toujours, t’en fais pas pour moi. Et toi ça va ? Malgré le réveil un peu difficile. Je taquine ma sœur dans le but de détourner l’intention. C’est vil. Très. Tu sais quoi ? Si on profitait que tu n’ailles pas en cours pour passer la journée toutes les deux ? Je comptais trouver mon livre et cuisiner un peu pour ramener à bouffer à Elijah. Tu m’aides ? Promis, tu risques pas de foutre le feu. Et après on pourrait je sais pas… qu’est-ce qui te ferait plaisir ?
Artémia Dimitra
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Artémia est quelqu'un d'assez renfermée. Battante, elle n'hésite pas à défendre ses convictions et ses opinions, quitte à allez franchement. C'est quelqu'un de sérieux. D'un peu trop parfois. Tysha, sa meilleure amie, aime à dire qu'elle fait plus vieille que son âge parfois. Bien qu'elle essaye de faire des efforts, elle a grand mal à faire confiance aux hommes. Dû à son éducation. Mais derrière son allure de guerrière, froide et digne à chaque circonstance, c'est une jeune femme sensible qui ne demande qu'à connaitre certains horizons qu'elle ne connait pas encore.
Codename : L'amazone
Pouvoirs : Artémia a la capacité de contrôler les arbres et les plantes en générale. Elle peut façonner une arme avec une simple racine. Elle peut également redonner vie à une végétation morte. Par ailleurs, dès lors qu'elle touche le tronc d'un arbre, elle acquit sa force, son énergie, ce qui décuple ses capacités de guerrière. Elle peut communiquer avec eux. Elle peut également ressentir quand l'un de ces derniers appel à l'aide ou est en train de mourir. La végétation est comme une alliée de taille. Une alliée mais aussi, un proche. Elle se sentira toujours à l'aise et parmi les siens dans une forêt.
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Pseudo : Awen
Mar 21 Mar - 15:42
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"Disons que j’ai été dans des états… équivalents ou même pire." A ses dires, je ne pus m'empêcher de sourire, tant je voyais parfaitement où elle voulait en venir. Non, ce n'est pas parce que je détestais l'alcool que je me permettais de faire des remarques aux autres. Je lui adressais donc un petit clin d'oeil, se contentant de lui dire d'un air taquin : - Hum, hum... je vois.
Faut dire que Mai était aussi la propriétaire du Jarvis. J'y allais parfois avec des amis et franchement, c'était plutôt une bonne patronne. Et je ne disais pas ça parce que c'était ma grande sœur. Elle avait le sens des affaires et une fois de plus, je l'admirais pour ça. En fait, je l'admirais pour beaucoup de chose même si je ne lui avais jamais vraiment dis en face.
Tandis qu'elle faisait maintenant allusion à mes "talents" de cuisine, je fis une légère grimace, replongeant le nez dans mon thé qui dégageait toujours une bonne odeur de Rooibos. - C'est pas de ma faute si la cuisine et moi, on n'est pas fait pour s'entendre. Je me demande comment vous faîtes, toi et maman, pour avoir de la patience. Au bout de dix minutes, j'en ai déjà marre.
Tout en disant ces mots, je levais les sourcils, fixant le mur devant moi. C'est vrai, il y avait tellement de distraction à côté. Comment faisaient-elles pour rester aussi concentré sur le même plat, sans être tenté d'aller vaquer ailleurs? Personnellement, c'était ce que je trouvais le plus difficile en cuisine : attendre. Et je ne disais pas ça parce que j'avais la patience d'un bulldozer. A l'exception de mes sculptures où j'étais beaucoup plus minutieuse.
Je posais ma tasse sur la table, reprenant des céréales que j'arrosais ensuite avec du lait. Tandis que je manquais par inadvertance de tout renverser à côté, la tête un peu trop dans le pâté sans doute, j'écoutais Mai me dire de ne pas trop m'en faire pour elle. Bien sûr que je m'en faisais. J'avais beau être la plus petite de la famille, je m'inquiétais toujours pour ma fratrie. J'essayais de ne pas trop le montrer et de rester toujours optimiste, pour ne pas casser l'ambiance, mais je pensais aussi à Jake et à Elijah. Eux aussi, j'espérais qu'ils allaient bien, dans la mesure du possible. Bien que ce n'était pas le bon moment d'en parler. Enfin je crois...
Je croquais donc dans mes spécial K, lui répondant la bouche presque pleine : - Cha va. C'est agréable de ne pas speeder le matin. Ça change de d'habitude.
Alors que je m'apprêtais à finir mon bol, Mai me proposa une petite journée entre fille, m'arrachant un petit cri enjoué Je posais ma cuillère et d'un bond, me levais de ma chaise en la prenant dans mes bras. Plus de trace de fatigue, elle m'avait reboostée en quelques mots. Ça faisais tellement longtemps qu'on n'avait pas passé une journée ensemble. J'étais vraiment ravie. Je me détachais d'elle et d'un sourire, m'exclamais en souriant : - Non c'est vrai ?! Bien sûr que je suis partante ! Bon, je t'aiderai dans la mesure du possible mais si tu m'apprends à rester tranquille pendant que ça cuit, je veux bien t'aider ! Euh je sais pas... faire des essayages? Ou du shopping? J'ai zieuté de beaux vêtements dans un magasin qui devraient aussi te plaire.
lumos maxima
Invité
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Mar 21 Mar - 18:31
Family means no one left behind
Elle voit ? Bah elle t’a tellement vu bourrée ou défoncée ou avec la gueule de bois. Pas faux. Ou même qui… Vos gueule ? Je sais même pas lequel d’entre vous parle mais on va s’arrêter là. Quoique… le problème dès voix c’est que j’ai beau leur répondre, elles m’ignorent totalement. Je pense qu’elles savent que je les croit pas réelles. Et que ça les vexe. Mais bon, vous savez ce qui pourrait être vexant aussi ? Moi, moquant carrément les talents de cuisinières de ma petite sœur. Lui disant que je ne demandais pas d’où venait la fumée. Mais elle se vexe pas, ça a même plus l’air de la faire rire. Surement parce qu’elle savait que c’était vrai. Parce que bon, on parlait de la fille qui avait manqué de foutre le feu avec le grille pain une fois. Je n’avais toujours pas compris comment elle avait fait alors qu’en temps normal, elle sait très bien s’en servir. Un jour de pas de chance. Mais pour faire bruler l’omelette, ce n’était pas de la mal chance mais plutôt une habitude. outch. Ouais. Clairement Amélia et la cuisine c’était pas ça. Enfin surtout Amélia et la gazinière ou le four. Je savais qu’elle savait faire une mousse au chocolat. Elle adorait faire ça quand elle était petite. Même si elle avait tendance à foutre du chocolat partout du coup. Un peu comme Elijah avait toujours aimé nous faire des crêpes. Preuve qu’il n’y avait pas que notre mère et moi-même qui cuisinait dans cette famille ! Amélia ne devait pas s’en souvenir et j’étais surement une des seules à y faire attention mais James, notre père, était aussi un fin cuisinier. Quand nous étions encore en Ecosse, avant qu’il n’ait une plus grande charge de travail, il nous faisait des brunchs. Miam. C’était le cas de le dire. Je rigole quand Amélia dit qu’au bout de dix minutes elle en a déjà marre. Je suis pas particulièrement de nature patiente tu sais. C’est le moins qu’on puisse dire. A part quand je cuisine ou fais de la méditation. Mais pour moi, ce n’est pas être patiente. C’est juste laisser les choses se faire. Et puis méditer finalement c’était de l’activité d’une certaine manière. Quant à toi et la cuisine… Tu es une Fraser. Tu sais forcément cuisiner. T’es juste pas encore au courant. Je lui adresse un petit clin d’œil. Je suis sure que dans le fond, Amélia pourrait cuisiner. Pourquoi elle pourrait pas ? Tout le monde y arrive. Même Jake fait des choses comestible. Enfin dans la mesure qu’on exige pas trop pour le goût mais qu’on se contente que ça se mange. T’es vache avec ton frère. Assez. Je la regarde se servir des céréales tout en répondant à sa question pour lui dire que j’allais bien. J’avais faim. T’as tout le temps faim. C’est faux. Me retournant, j’attrape aussi un bol dans lequel je me verse des céréales, sans lait, et commence à piquer dedans en lui demandant si elle ça allait. Je souris. Moi ça devait faire… assez longtemps que je n’avais pas speeder un matin. Je speedais jamais de toute manière. Je lui propose alors de passer la journée toutes les deux et… je m’attendais pas à cette réaction. Elle crie de joie carrément. Et moi je rigole. Oui pour de vrai. Manquerait plus que tu lui dises non maintenant. Je souris alors qu’elle me propose le programme. Huuum. Cuisine puis shopping. Tu sais me parler ! Aller, si on fait rien cramer, je te paye ce que tu veux ! C’est-à-dire que je regarderais ce qui la tente le plus parmi les affaires que moi j’essaye et je la lui cède. Fini ton dej, je vais chercher mon livre. Prenant mon bol de céréales avec moi, je pars dans le salon pour trouver l’étagère de livres de cuisine de notre mère. Je grimace ne réalisant qu’il n’est pas là non plus. Merde ! Bordel ! Calme toi. Je l’aurais pas laissé au bar tout de même ? J’attrape d’autres livres et je me dirige vers la cuisine. Le but c’est de faire pleins de trucs qui se garde, genre apéro dinatoire. Comme ça, y en aura un peu pour laisser à tout le monde. Rapidement, je fourre de nouveau des céréales dans ma bouche et j’allume le four. Je sors aussi la farine, des plats, des œufs, du lait végétal et pleins de trucs du genre. Ca te dirait des petits cookies salés sucré ? Puis des cakes. C’est facile à faire. Et si t’es sage, on pourra essayer d’imiter, sans l’égaler, la recette de crêpes de Elijah ! Je la regarde en souriant. J’adorais cuisiner. Tu veux le secret pour jamais rater la cuisson ? Un minuteur et faire autre chose en attendant. Je lui fais un clin d’œil en posant, victorieuse, le minuteur en forme d’œuf de Sophie. Ce truc m’avait si souvent sauvé une recette ! Même si maintenant… erf, je mettais rarement un minuteur. Je devais en avoir un intégré dans la tête.
Artémia Dimitra
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Pouvoirs : Artémia a la capacité de contrôler les arbres et les plantes en générale. Elle peut façonner une arme avec une simple racine. Elle peut également redonner vie à une végétation morte. Par ailleurs, dès lors qu'elle touche le tronc d'un arbre, elle acquit sa force, son énergie, ce qui décuple ses capacités de guerrière. Elle peut communiquer avec eux. Elle peut également ressentir quand l'un de ces derniers appel à l'aide ou est en train de mourir. La végétation est comme une alliée de taille. Une alliée mais aussi, un proche. Elle se sentira toujours à l'aise et parmi les siens dans une forêt.
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Pseudo : Awen
Lun 27 Mar - 10:24
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"Quant à toi et la cuisine… Tu es une Fraser. Tu sais forcément cuisiner. T’es juste pas encore au courant." J'avais vraiment envie de croire ma sœur mais franchement, j'en doutais un peu quand même. En tout cas, j'arriverais jamais à l'égaler. Mai et notre mère étaient vraiment les deux meilleures cuisinières de la famille. Quand elles se mettaient derrière les fourneaux, on pouvait être certain que ça allait être bon. Quant à moi... on était plutôt inquiet tant qu'à la qualité de cuisson des plats. Même avec tout les efforts du monde, je craignais qu'on ne puisse plus rien faire pour moi.
Enfin bref, je le prenais pas mal pour autant. En vérité, ça m'amusais. Je ne cachais pas mes "talents" de cuisine ni ma patience légendaire à ce sujet. Ça servirait à quoi? Comme j'aimais beaucoup le dire : vaux mieux en rire qu'en pleurer ! Ça serait complètement idiot de prendre la mouche pour une chose pareil. Il y avait tellement plus grave dans la vie que de n'être pas doué en cuisson.
En tout cas, j'étais vraiment heureuse de passer du temps avec ma sœur. Ça promettait vraiment une excellente journée, celle qui passait à toute vitesse sans qu'on n'est eu le temps de voir quoi que ce soit. Rien que d'y penser, je jubilais. D'autant plus que Mai me promit de me payer tout ce que je voulais, dans la mesure où je ne faisais rien cramer dans la maison. - Je vais essayer de m'appliquer alors, dis-je en riant tandis qu'elle me disait à présent de finir mon ptit dèj. Yeap ! Courage pour la recherche du livre. J'espère que tu vas le retrouver.
Je m'activais donc à finir mes céréales et mon thé en un temps record. Puis, une fois cela fait, je posais mes tasses dans l'évier et attrapais le petit tablier de ma mère qui pendait dans la cuisine. Ma sœur revint alors du salon, les bras chargés de livres. Elle me donna quelques directives, m'expliquant que le but, c'était de faire simple. J'acquiesçais en l'écoutant, nouant en même temps le tablier à ma taille. - Ok, ça n'a pas l'air trop compliqué. Enfin, il faudrait que tu m'aides un peu quand même. Je ne veux pas être responsable de l'empoisonnement de tes invités. D'ailleurs, c'est pour quoi tout ça?
Tout en m'adossant contre la chaise, j'observais Mai s'activer. Avec précision et habitude, elle alluma le four, sortit les ingrédients et prépara tout sur la table. Elle me montra aussi son secret de cuisine : le minuteur. Celui qui permettait de faire "ding ding" quand c'était prêt. Un sourire amusé étira mes lèvres tandis que mes yeux se posèrent sur ce petit œuf, qui visiblement sauvait tout les grands cuisiniers. - Ah intéressant. Faudrait que je penses à en acheter un alors, ça a l'air magique. Oh oui pour les crêpes ! C'est clair qu'on arrivera jamais à les faire comme les siennes mais avec toi... on a peut-être une chance. Tu as eu des nouvelles en fait? Je veux dire... comment il va? Ça fait un petit moment qu'il n'est pas venu à la maison.
J'essayais de ne pas afficher un petit air triste cependant j'espérais vraiment qu'il allait bien. Je sais qu'il avait certainement autre chose à penser en ce moment mais il me manquait un peu, beaucoup même, comme Jake. Ça me faisait tout drôle de ne plus les voir autant qu'avant. Même si, c'était très certainement que temporaire.
lumos maxima
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Lun 27 Mar - 20:24
Family means no one left behind
Je rigole en partant chercher les livres de cuisine quand Amélia dit qu’elle va essayer de s’appliquer. Oh je sais qu’elle va le faire. Au moins jusqu’au premier moment où l’on devra attendre qu’une pate pose ou que quelque chose cuisine. Au moins elle essaye. Oui au moins elle essaye. Généralement, quand ça squatte à mon appartement, peu importe qui squatte d’ailleurs, personne ne m’aide à cuisiner. Ca va faire étrange d’avoir de l’aide de quelqu’un qui veut réellement essayer. Et ce même si Amélia n’était pas spécialement un cordon bleu, ce qui rendait peut être la chose encore plus sympathique. Mais d’ailleurs, peut être que si on lui faisait cuisiner des trucs qui cuisent pas, ça serait moins la catastrophe. Pourquoi on y avait jamais penser tiens ? Peut être même qu’elle le faisait en fait. T’as jamais fait gaffe ? Huuum… Ouais. Mauvaise sœur. Bref, je ne trouve pas mon livre alors je reviens en cuisine avec d’autres bouquins et j’annonce à Amélia le programme de cuisine mais aussi le programme tout court. C’est très simple même ! Et t’inquiète, je vais pas te laisser foutre le feu à la cuisine ou simplement crâmer mes petits plats ! Non mais oh ! La cuisine c’est sacré. La bouffe c’est sacré. Pour elle aussi, c’est une Fraser attend. Huuum pas faux ! Les Fraser. Notre estomac nous perdra. Suffit de foutre du poison dans un petit four végétarien et paf, je me fais avoir. Joyeux. Huuum… ouais bon d’accord. Je souris quand elle me demande pourquoi je fais tout ça. Parce que j’aime cuisiner ? Non puis je voudrais amener à manger à Elijah, je suis pas sure qu’il cuisine beaucoup en ce moment. Je voulais aussi faire des tests et je vois peut être des amis ce soir. Puis je sais que James aime quand je laisse des petits trucs trainés genre des cookies au chorizo. Je lui fais un clin d’œil. Je sais que comme toujours elle relèvera que j’appelle notre père par son prénom et non Papa. J’ai encore beaucoup de mal avec ça et ce même si je vais avoir été adopté y a 20 ans déjà. Mais j’espère qu’elle tiquera plus là-dessus que sur la possibilité que notre frère aîné se laisse mourir de faim. Je ne voudrais pas l’inquiéter mais c’était malheureusement ma crainte aussi. Mais je détourne la conversation rapidement en agitant sous les yeux de Amélia un minuteur en lui expliquant que ceci lui sauverait la vie. Enfin surtout la consomabilité de ses plats. On ira chercher ça en faisant du shopping tout à l’heure alors ! Mais malheureusement dans mes propositions se trouvent les crêpes de Elijah alors ça lui rappelle que notre frangin voilà… Je grimace tout en pesant la farine pour commencer une pâte à cake que je garnirais directement dans les plats. Tu connais Elijah… En plus Jake est pas là… Vu que ce crétin est en 40aine… Oui, je l’ai mauvaise qu’il soit en quarantaine même si je sais que c’est pas sa faute. Au moins, il est avec Raven. L’appartement doit pas être praticable. Après… je trouve qu’il a l’air d’aller un peu mieux qu’après… bah tu sais, Sarah. Je hausse les épaules. A la garde, ils le laissent pas. C’est des bons amis eux. Puis je crois que Marc adore l’emmerder aussi. Je souris en coin. Marc adore emmerder tout le monde. Je tends le saladier avec la farine et le reste à Amélia. Tiens, casse des œufs dedans, je mesure le lait. Tu voudras qu’on les garnisse à quoi les cakes ?
Artémia Dimitra
Mutant
More about you :
Artémia est quelqu'un d'assez renfermée. Battante, elle n'hésite pas à défendre ses convictions et ses opinions, quitte à allez franchement. C'est quelqu'un de sérieux. D'un peu trop parfois. Tysha, sa meilleure amie, aime à dire qu'elle fait plus vieille que son âge parfois. Bien qu'elle essaye de faire des efforts, elle a grand mal à faire confiance aux hommes. Dû à son éducation. Mais derrière son allure de guerrière, froide et digne à chaque circonstance, c'est une jeune femme sensible qui ne demande qu'à connaitre certains horizons qu'elle ne connait pas encore.
Codename : L'amazone
Pouvoirs : Artémia a la capacité de contrôler les arbres et les plantes en générale. Elle peut façonner une arme avec une simple racine. Elle peut également redonner vie à une végétation morte. Par ailleurs, dès lors qu'elle touche le tronc d'un arbre, elle acquit sa force, son énergie, ce qui décuple ses capacités de guerrière. Elle peut communiquer avec eux. Elle peut également ressentir quand l'un de ces derniers appel à l'aide ou est en train de mourir. La végétation est comme une alliée de taille. Une alliée mais aussi, un proche. Elle se sentira toujours à l'aise et parmi les siens dans une forêt.
Emergence :
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Messages : 885
DCs : Keith - Malik - Kwan - Tao - Jay - Taïs - Junno - Alaric - Simon - Kelsey - Russel - Laurenl - Yong-Sun
Pseudo : Awen
Sam 1 Avr - 11:24
Family means no one left behind
James. Ça faisait toujours bizarre d'entendre Mai appeler papa par son prénom. C'est comme pour notre mère, elle préférait "Sophie" plutôt que maman. Je me demandais souvent pourquoi mais au fond, je n'osais pas vraiment lui demander. Car après tout, elle avait ses raisons. Ça avait toujours été ainsi, depuis que j'avais rejoins la famille.
C'est pourquoi, je ne fis aucun commentaire là dessus. A ses dires, je me contentais de sourire en imaginant papa tout content, avec ses cookies au chorizo dans les mains. La bouffe ici, c'était sacré. C'était véridique et prouvé à 100%. Quand on avait un petit coup de mou. Quand on était triste ou qu'on avait passé une sale journée, un bon repas suffisait souvent à nous remonter le morale. Je lâchais donc un petit rire, répondant à son clin d'oeil complice. - Ça c'est sûr, il sera aux anges.
Par contre, je commençais vraiment à m'inquiéter pour Elijah. Ma grande sœur adorée avait beau essayé de détourner la conversation, histoire de ne pas m'affoler, je n'étais pas dupe. Je comprenais parfaitement ce qu'elle voulait dire par : "Non puis je voudrais amener à manger à Elijah, je suis pas sure qu’il cuisine beaucoup en ce moment." Il devait être vraiment très mal depuis que notre frère s'était retrouvé en quarantaine. Je poussais un soupir, m'empêchant d'éprouver une certaine tristesse. Elijah et Jake étaient inséparable. Le savoir enfermé dans une salle, dans l'attente d'un remède ou je ne sais quoi, devait être extrêmement dur pour lui. Déjà que ça l'était pour nous. J'espérais de tout cœur que Mai allait réussir à lui redonner le sourire, avec tous ces petits mets qu'elle réussissait toujours à la perfection. - Ça marche ! dis-je à ma grande sœur en quittant ainsi le court de mes pensées, tandis qu'elle me proposait maintenant d'acheter un minuteur quand nous partirons faire du shopping.
Je quittais enfin mon appui, me tournant vers la table pour me mettre à la tâche. Mai essaya une fois de plus de me rassurer concernant l'état de notre frère. Je baissais la tête, pensive, me disant surement qu'elle avait raison. Il n'était pas seul. La garde était comme une deuxième famille pour eux puis avec Marc et Mai dans les pattes, il était plutôt entre de bonnes mains. Je reprenais espoir, un nouveau sourire étirant mes lèvres : - J'espère bien ! Si Marc prend toujours autant plaisir à l'emmerder, c'est bon signe. Dit, je pourrais venir avec toi, pour aller le voir? J'ai commencé à faire une nouvelle sculpture et j'aimerai bien le lui donner.
En vérité, j'en avais fais une pour lui et pour Jake. C'était deux petites statuettes, représentant des guerriers avec une épée dans la main. Je ne sais pas comment j'avais eu cette idée mais moi, je voyais mes frères comme ça : comme des guerriers, sauf qu'ils ne se promenaient pas avec une grosse cottes de maille impossible à porter. Tout en disant ces mots, je pris le saladier puis les ingrédients que ma sœur me tendait, avant de les poser sur la table. - Hum... chèvre saumon. J'en ai déjà l'eau à la bouche. Ou thon, poivrons, tomates. C'est bon aussi ça. Ou sinon, chèvre, noix, raisins.
Bon, ça faisait peut-être beaucoup. Tout en réfléchissant à d'autres idées, je sortais le premier œuf de sa boite et le cassa sur le rebord du saladier, en prenant soin de ne pas en mettre plein à côté.
lumos maxima
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Dim 2 Avr - 20:04
Family means no one left behind
Je ne peux m’empêcher d’avoir un sourire malicieux quand Amélia me dit que notre père sera aux anges de trouver des petits cookies au chorizo en rentrant. C’est stupide. On te le fait pas dire. Mais c’est ma manière à moi de prouver mon affection à mes parents, ne sachant pas tellement l’exprimer autrement et je suis donc heureuse de voir que mes petites intentions du genre leur font plaisir. Ce serait dommage d’être bonne cuisinière et de tomber dans une famille qui n’apprécie pas ce genre de chose. Mais heureusement, j’ai une famille constituée de ventre sur pattes ! Et puis, je pense que mes parents avaient surtout compris ma façon de fonctionner depuis le temps. Je n’en étais pas aussi sure pour mes frères et ma sœur mais je ne pouvais pas leur en vouloir. Ni à eux ni aux parents. C’est pas leur faute si t’es folle quoi… Effectivement c’est tout à fait ça ! Ils y sont pour rien si je vous entends là les voix. Ils y sont pour rien si on m’a bousillée dès mon plus jeune âge. Au contraire ils m’ont sauvé. C’est mignon. Oh la ferme ! Et je n’aime pas du tout le ton moqueur que vous employez quand je dis ce genre de chose. Je fais un clin d’œil à Amélia qui approuve le programme quand je propose de faire à manger pour tout le monde et d’aller lui acheter un minuteur quand on ferait du shopping. Ca fait plaisir de voir qu’elle est contente de passer la journée avec moi au point de supporter un atelier cuisine. Quant à lui acheter un minuteur, je reconnais que c’est un peu stupide vu qu’elle est encore à la maison et que Sophie en a déjà plusieurs mais peut être que si Amélia a son propre minuteur, ses propres instruments de cuisine, cela la motivera à s’y mettre. Et en grande sœur qui a quitté la maison familiale assez tôt, je sais que savoir cuisiner est quelque chose de plus important que ce que l’on soupçonne. Pas que mes frères soient des cuisiniers déplorables mais je vois bien à la fréquence où ils squattent chez moi que je dois faire des petits plats meilleurs que les leur. Et si j’ai depuis longtemps abandonné pour eux, ou Marc… T’as même pas essayé avec Marc. Ouais bah je savais que ça servait à rien. Mais j’ai bien l’intention de pas faire de Amélia la même assistée qu’eux… C’était vache. Ouais trop. Mes frères sont pas des assistés, loin de là en plus. Disons une meilleure cuisinière. Elle sait déjà mieux trier le linge qu’eux… ou que moi, je sais que je suis la pro de la décoloration. Ouais. Les lingettes anti décolorations sont surement une des choses que j’aime le plus. Ok j’exagère mais voilà. D’ailleurs, j’essaye plutôt de rassurer Amélia sur l’état de Elijah et sa capacité à prendre soin de lui que de lui dire qu’il est un assisté. Je précise que de toute manière, il nous a sur le dos. Et je vois bien à son sourire que cela lui fait plaisir. Je rigole quand elle dit que Marc l’emmerdant est un bon signe. C’est sa façon de dire qu’il nous aime bien. Si je le sais c’est parce… T’as la même méthode. Voilà. Je suis assez semblable à Marc, plus qu’il n’y parait et… c’est pas pour me rassurer ni sur moi ni sur lui. L’inverse serait inquiétant. Un petit sourire affectueux et de fierté s’étire sur mes lèvres quand Amélia me demande si elle pourra venir avec moi pour amener une sculpture. Je m’approche de ma sœur et je l’attire à moi pour lui déposer un baiser sur le front. Elle est… tellement parfaite. Tellement comme j’aurais aimé pouvoir être. Bien entendu que tu peux venir. Et je suis certaine qu’il sera touché que tu lui fasses une sculpture… Même s’il le dit pas. Je lui souris doucement avant de repartir vers la nourriture pour détourner l’attention de notre grand frère qui ne vas pas aussi bien que ce que j’essaye de dire et qui n’est pas toujours plus doué que moi pour exprimer son affection. Enfin généralement si mais bon… c’est plus pareil depuis la mort de Sara. Je demande à Amélia ce qu’elle voudrait que l’on fasse comme parfum tout en commençant à préparer la pâte à cookie. Je rigole alors qu’elle se met à m’en citer plusieurs. Huuum… ça donne envie ! On pourrait aussi en faire un tomate séchée et olive ? Je la regarde faire en souriant. On discute des recettes que l’on va faire et je lui explique comment je fais tout en lui donnant des conseils. Si bien que je ne vois pas tellement le temps passé et qu’une demi-heure plus tard, je glisse dans le four la dernière plaque de cookie, ceux-ci tout simplement au chocolat. Je lance un minuteur, cette fois ci sur mon téléphone. On n’a pas non plus assez de minuteurs dans cette maison comparé à tout ce qu’on vient de foutre au four. Et voilà ! Maintenant plus qu’à attendre que tout soit cuit ! Tout en disant cela, je nous ressers des tasses de thé que je mets à réchauffer. Tu sais ce qu’il y a de mieux pour patienter en attendant que ça cuisine ? Je lui souris en m’appuyant contre un meuble. Soit faire un truc qui cuit pas, genre un tiramisu. Ou alors, faire la papotte avec ta grande sœur adorée ! Mon clin d’œil moqueur appuie mon propos. Je lui tends la tasse de thé chaud et sort un petit paquet de biscuit d’un placard pour grignoter en me rendant compte que je n’avais pas mangé depuis hier soir en dehors d’une biscotte tout à l’heure. Je ferais bien ma Sophie Fraser en te demandant si tu n’as pas quelqu’un en vue mais je suis assez souvent passé par là pour savoir que c’est pas fun. Mais du coup, je vais plutôt te demander comment s’est passé ta soirée d’hier. J’ai un grand sourire espérant qu’elle comprenne l’allusion que je serais quand même contente d’être au courant de sa vie amoureuse. Hypocrite. Totalement parce que je déteste parler de la mienne. Mais bon, Amélia a tout de même une vie plus… normal, heureusement, que la mienne. Et je serais heureuse de savoir qu’elle est plus heureuse en amour que ses aînés.
Artémia Dimitra
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Artémia est quelqu'un d'assez renfermée. Battante, elle n'hésite pas à défendre ses convictions et ses opinions, quitte à allez franchement. C'est quelqu'un de sérieux. D'un peu trop parfois. Tysha, sa meilleure amie, aime à dire qu'elle fait plus vieille que son âge parfois. Bien qu'elle essaye de faire des efforts, elle a grand mal à faire confiance aux hommes. Dû à son éducation. Mais derrière son allure de guerrière, froide et digne à chaque circonstance, c'est une jeune femme sensible qui ne demande qu'à connaitre certains horizons qu'elle ne connait pas encore.
Codename : L'amazone
Pouvoirs : Artémia a la capacité de contrôler les arbres et les plantes en générale. Elle peut façonner une arme avec une simple racine. Elle peut également redonner vie à une végétation morte. Par ailleurs, dès lors qu'elle touche le tronc d'un arbre, elle acquit sa force, son énergie, ce qui décuple ses capacités de guerrière. Elle peut communiquer avec eux. Elle peut également ressentir quand l'un de ces derniers appel à l'aide ou est en train de mourir. La végétation est comme une alliée de taille. Une alliée mais aussi, un proche. Elle se sentira toujours à l'aise et parmi les siens dans une forêt.
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Pseudo : Awen
Dim 9 Avr - 16:17
Family means no one left behind
"C’est sa façon de dire qu’il nous aime bien." A ses mots, je ne pus m'empêcher de sourire. C'est vrai que Marc... bah c'était Marc, tout simplement. Il n'était pas du genre à nous prendre dans ses bras, encore moins nous montrer son affection. Depuis que je le connais, je crois bien que je ne l'ai jamais entendu dire qu'il nous appréciait. Pas une seule fois. Ce n'était pas son genre. Il préférait largement nous taquiner, plutôt que de se mettre en mode : gros "bisounours". Et c'est comme ça qu'on l'aimait. Il faisait partie intégrante de la famille, même s'il refusait souvent de l'admettre. - On l'aime aussi comme ça, cela dit.
Quand Mai m'embrassa sur le front, je me laissais faire, me blottissant dans ses bras. Oh oui, Eli n'était pas non plus du genre à étaler ses sentiments. Il se faisait discret mais cela faisait partie de sa personnalité. Tout comme Jake et ma grande sœur adorée, je sais qu'il sera toujours là, quoi qu'il arrive. C'était ma fratrie, mes liens du sang, même si aucun de nous trois n'avaient les même parents, enfin les "vrais", ceux pour qui, ça n'avait pas marché. Je hochais donc la tête, un sourire rassurée au coin des lèvres. J’espérais vraiment qu'il aimera la sculpture, et surtout, qu'il finira très vite par reprendre goût à la vie. Car c'était important, de reprendre goût à la vie. Avec tout ce qui se passait sur terre, en plus des évènements tragiques qui s'étaient produit ici, à Genosha, on avait tous besoin de rire, d'espérer, de rêver aussi. Je voulais vraiment que notre frère, retrouve le sourire. Même si ça allait sûrement, prendre un peu de temps. Beaucoup de temps...
Divaguant dans mes pensées, je regardais ma sœur qui retournait aux fourneaux. Celle-ci, fit en sorte d'ailleurs de changer de sujet. Ce qui marcha plutôt bien, puisque je salivais déjà sur les nombreux cakes qu'on allait concocté. Tomate séchée et Olive. Ça aussi, ça avait l'air bon ! On se mis donc à la tâche, ne voyant pas le temps passer. Au bout d'une demi-heure, c'était déjà fait. J'avais plein d'oeuf sur les doigts mais j'étais plutôt contente du résultat. Pour la première fois de ma vie, je ne mettais pas barrer en cours de route. C'était sûrement parce que Mai était là et que j'avais vraiment envie de passer du temps avec elle. A moins, que je commençais à aimer ça... Non, impossible. Je n'allais pas me transformer en chef cuisinière dans un claquement de doigt. Le sourire aux lèvres, je me retournais vers ma grande-soeur, qui nous préparait déjà une tasse de thé. - Ca été finalement ! T'es plutôt une bonne prof. Et puis avec toi dans les parages, ça ne risque pas de crâmer c'est bon.
Aucune odeur de brûlée. Pas de maman qui râle derrère parce que ça fume. Pas moi ensuite qui cours dans l'escalier en mode panique, parce que j'avais oublié le plat dans le four. Un instant cuisine parfait. Et pourquoi pas, à recommencer. Je la remerciais joyeusement, répondant à son clin d'oeil quand elle m'amoua son secret : comment ne pas perdre patience pendant que ça cuit. - Hey, n'empêche que ça marche ! Je suis contente moi de papoter avec ma grande soeur adorée. Ça m'évite de vouloir faire autre chose à côté.
Je pris la tasse de thé, humant encore cette bonne odeur de Rooibos qui mettait mes narines en joie. A son allusion, je manquais de m'étouffer. Mes joues prirent une teinte rouge vive tandis que je regardais le sol, me rendant compte qu'à ce niveau, c'était un peu le calme plat. Il était vrai que maman passait son temps à me demander si j'avais un petit-ami. Non pas que je n'en avais jamais eu mais cela remontait... à quelques années déjà. En vérité, je n'avais pas beaucoup d'expérience. Heureusement, Mai préféra opter pour la soirée d'hier. Je relevais la tête, répondant alors dans un sourire rassuré : - Oh tu sais, comme d'habitude. Rien de bien croustillant à l'horizon. On a un peu trainé en ville avant de finir la soirée sur une plage. Et puis... il manquait beaucoup de personne alors bon, on a essayé de penser à autre chose.
Mes pensées se tournèrent vers Albert, Maggie et tout mes amis qui se retrouvaient coincé comme Jake, en quarantaine. Je poussais un soupir, me reprenant presque aussitôt. - Enfin si tu veux vraiment le savoir, nope, personne en vue pour le moment ! A part peut-être...
Non, je ne pouvais pas lui parler de ce vendeur que je trouvais beaucoup trop mignon. Elle voudra surement en savoir plus. Je décidais donc de changer de sujet, demandant à mon tour dans un sourire taquin : - Et toi? Niveau prince charmant? Je suis sûr que tu as pleinnn de prétendants à ta porte !
lumos maxima
Invité
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Dim 9 Avr - 18:28
Family means no one left behind
Je ne peux m’empêcher de sourire en entendant Amélia dit qu’on l’aime aussi tout en parlant de Marc. Elle ne peut pas savoir ce que cela représente à mes yeux. Elle ne peut pas savoir, parce que je lui ai jamais dit, ce que Marc représente à mes yeux. Un emmerdeur profond… Oui entre autre mais pas seulement. Marc est tellement important pour moi. Il est un peu mon quatrième frère et je commence à entrevoir que je ne suis pas la seule des Fraser à le considérer comme un membre de notre famille. Et cela me fait tellement plaisir. A vrai dire aujourd’hui, il y a beaucoup de choses que dit Amélia qui me mettent du baume au cœur. Je le réalise en embrassant ma sœur sur le front, fière de voir qu’elle a pensé à son frère aîné tout en lui préparant une œuvre d’art. L’effet Amélia Fraser. Un peu. Beaucoup même. Il est sûr que j’adore toute ma fratrie et leur présence et tout. Mais Amélia ne me fait pas le même effet que les autres. Elle m’apaise beaucoup plus finalement. Comme un peu la présence d’un tout petit bébé a tendance à rendre gaga, la présence d’Amélia est aussi efficace qu’une bonne séance de méditation. Ou qu’une bonne séance à cuisiner parce que j’avoue que faire la cuisine ça me détend. Ca t’occupe l’esprit. Oui surement c’est ça. Et ça occupe les esprits aussi dans ma tête. A moins que vous ne soyez des voix. Ou des hallucinations. Ou… T’es vexante. Vous savez ce qu’on dit : y a que la vérité qui blesse. Et un bon crochet du droit dans la mâchoire aussi. Je me retiens de rire quand les voix protestent tout en continuant de discuter avec Amélia et de cuisiner. Oui bah Amélia et la cuisine en même temps. C’était exactement ce qu’il me fallait en ce moment. Je pouvais encore sentir l’espèce de sentiment de vide, de creux, qui m’avait envahi en regardant ces photos dans cette boite qui finalement avait un peu l’air cachée dans ma chambre. Et je sentais encore cette bague, cette alliance, me brulait depuis l’intérieur de la poche de mon jean. Mais je ne devais pas penser à tout cela. Ni aux drôles de choses qui se passaient dans ma tête en ce moment. C’était assez perturbant et je faisais tout un effort pour ne pas y penser trop souvent. Alors je n’allais surement pas y penser alors que je passais la journée avec Amélia. Méthode de l’autruche. J’assume totalement. Je suis l’autruche la plus sexy que vous avez jamais rencontré. Rieuse de mes propres bêtises, je mets dans le four notre dernière création à Amélia et moi tout en souriant alors qu’elle me dit que ça a été et que je suis une bonne prof. C’est que tu es une bonne élève aussi ! Comme à la danse, le mérite revient au cavalier c’est ça ? Hum, si tu le dis madame la voix dans ma tête mais vu comment je danse… pas mal hein mais souvent j’explose de rire avant la fin de la chanson. Je nous sers rapidement du thé avant de lui donner ma super méthode pour ne pas perdre patience pendant la cuisson : discuter avec sa sœur ! Je souris quand elle me dit qu’elle est contente de papoter avec moi. Elle sait pas encore ! La pauvre. Je sous-entends très rapidement que je serais contente de lui faire passer un interrogatoire sur sa vie amoureuse, comme une grande sœur se doit de le faire avant de simplement lui demander comme c’est passé sa soirée d’hier. Parce que tu veux pas qu’elle t’interroge sur ta vie amoureuse. Je souris quand elle me dit qu’il n’y a rien de croustillant. Dommage, j’aurais bien voulu une histoire sans queue ni tête mais je me contenterais d’une soirée posée et de savoir qu’elle a passé un bon moment. Je ne relève pas quand elle dit que certains manquaient mais mon cœur se sert un peu. J’essaye d’aller souvent à l’alpha house, m’assurer que tout se passe bien et que quand je finance les infectés en profitent. Mais souvent, je me décourage de peur de les voir dans cet état et de savoir que moi je peux sortir mais pas eux. Heureusement, il y a Lorna. La princesse aussi s’occupe pas mal des infectés et mets un vent de gaîté là-dedans. Je souris tout de suite quand elle me demande si je veux savoir. Je hoche la tête rapidement. Voilà un sujet intéressant ! Comment ça rien ? A part peut être quoi ? Maintenant que tu as dit ça, tu peux pas ne rien dire de pluuuus ! Je suis comme une gamine. Je grimace quand elle me pose la question en retour. Erf. Dans ta tronche. Tu me connais… Quoique non… J’ai jamais pu expliquer à ma famille pourquoi moi et les relations amoureuses ça merdait toujours. Enfin quand j’allais jusqu’à ça. J’aimais même pas l’idée d’être en couple. J’avais l’impression qu’il me manquait un bout de puzzle pour savoir moi-même la vérité à ce sujet. Oui. Oui quoi ? Breeeef… Je hausse les épaules. Les prétendants j’en ai pas grand-chose à faire. C’est pas tellement mon truc tout ça mais… je fréquente quelqu’un. Je sais pas… peut être que pour une fois. Oui c’est très clair tout ça comme explication. Oui oui. Mais bon, c’est le mieux que je peux faire.
Artémia Dimitra
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Artémia est quelqu'un d'assez renfermée. Battante, elle n'hésite pas à défendre ses convictions et ses opinions, quitte à allez franchement. C'est quelqu'un de sérieux. D'un peu trop parfois. Tysha, sa meilleure amie, aime à dire qu'elle fait plus vieille que son âge parfois. Bien qu'elle essaye de faire des efforts, elle a grand mal à faire confiance aux hommes. Dû à son éducation. Mais derrière son allure de guerrière, froide et digne à chaque circonstance, c'est une jeune femme sensible qui ne demande qu'à connaitre certains horizons qu'elle ne connait pas encore.
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Pouvoirs : Artémia a la capacité de contrôler les arbres et les plantes en générale. Elle peut façonner une arme avec une simple racine. Elle peut également redonner vie à une végétation morte. Par ailleurs, dès lors qu'elle touche le tronc d'un arbre, elle acquit sa force, son énergie, ce qui décuple ses capacités de guerrière. Elle peut communiquer avec eux. Elle peut également ressentir quand l'un de ces derniers appel à l'aide ou est en train de mourir. La végétation est comme une alliée de taille. Une alliée mais aussi, un proche. Elle se sentira toujours à l'aise et parmi les siens dans une forêt.
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Mer 12 Avr - 18:12
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"C’est que tu es une bonne élève aussi !" A ses dires, je rougissais. Ce n'était pas toujours le cas. Ça dépendait aussi de qui j'avais comme prof. Que ce soit pour les études ou autre, si on ne me donnait pas envie de m'impliquer, il m'arrivait souvent de divaguer ailleurs. C'était un peu ça le problème en fin de compte. Que ce soit pour la cuisine ou autre chose qui ne suscitait pas mon intérêt, j'avais un peu tendance à me disperser. Même si je voulais vraiment faire des efforts.
Mais avec ma grande sœur, c'était passé comme une lettre à la poste. Faut dire que je l'ai toujours admiré. Et ce, depuis que j'étais entré dans cette famille. Elle était vraiment belle ma sœur. Elle était forte aussi. Je l'aimais vraiment beaucoup. Peut-être qu'elle ne se rendait pas compte mais je la voyais toujours comme un modèle.
Tandis que le sujet "petit copain" venait sur le tapis, Mai ne manqua pas de me demander plus de détail concernant... et bien concernant ce jeune vendeur qui m'avait, je l'avoue, taper dans l’œil. Bon, bien évidemment, je ne m'étais pas empressé de le draguer. Je n'étais pas comme certaine à la fac, à sauter sur le premier venu ou dire carrément quand un garçon me plaisait. Mais on va dire, que je l'ai juste innocemment regarder, quand il m'avait gentiment aidé à trouver mes livres.
"Maintenant que tu as dit ça, tu peux pas ne rien dire de pluuuus !" Les joues toute rougies, je plongeais ma tête dans la tasse, me disant que j'aurai peut-être mieux fait de me taire. En même temps, c'était un peu de ma faute. Je la comprenais. Qui ne voudrait pas en savoir plus quand on tendait un peu la perche. Je levais donc mon nez vers elle, crachant enfin le morceau. - Bon d'accord ! Je te le dis mais chut, c'est entre toi et moi. Promis?
J'inspirais un bon coup, reprenant une petite gorgée de mon thé, histoire de me donner du courage, avant de me lancer : - Voilà. Samedi dernier, je devais chercher des bouquins pour mes cours à la fac. J'ai pas trouvé ce que je cherchais alors j'ai demandé au vendeur qui était là de m'aider à les trouver. Il était vraiment mignon. Beaucoup trop mignon même. Mais à part mes yeux pour regarder, ça s'arrête là. Je suis pas très doué pour accoster un garçon...
Peut-être que Mai pourrait m'aider à ce sujet d'ailleurs. Ou me conseiller. Ou... Enfin fallait pas que je m'emballe trop non plus. Je ne voulais pas me faire passer pour l'une de ces groupies qui prenait en chasse un garçon, juste parce qu'elle le trouvait canon. Ce n'était pas mon genre. Marquant un silence, je m'adossais à la chaise, portant de nouveau ma tasse à mes lèvres.
C'est là que ma grande sœur m'informa qu'elle fréquentait quelqu'un. Non?! Trop heureuse de l'apprendre, et impatiente d'en apprendre d'avantage aussi. Bah oui, quand même. Je me redressais vivement, manquant de renverser le contenu de mon thé sur le carrelage. - Et tu nous as rien dis ! Cachotière. Moi aussi, je veux en savoir plus. Raconte moi tout ! Comment il s'appelle? On le connait? Tu l'emmèneras une fois à la maison?
Et voilà. Encore une fois, je m'emportais un peu trop. Bien décidé cependant à en savoir plus, je la regardais, un petit sourire taquin au coin des lèves : - En vrai, ça fais longtemps? Promis, je dirai rien à Eli et Jake. Motus et bouche cousue !
lumos maxima
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Mer 12 Avr - 20:32
Family means no one left behind
Je dois avouer que même si j’étais tout à fait heureuse de discuter de sa soirée avec Amélia, parce que j’étais tout à fait heureuse de simplement discuter avec ma petite sœur adorée, j’eus un regain d’intérêt quand elle sous-entend qu’il y a bien une histoire. Curieuse. Une histoire de garçon je suppose, je n’avais jamais eu vent ou l’impression que ma sœur s’intéressait à autre chose que des garçons. Contrairement à toi qui prend tout ce qui passe. Elégant. Déjà que les garçons avaient pas l’air d’être beaucoup à trouver un minimum grâce à ses yeux, les filles elle avait même pas l’air de les regarder. Enfin je n’avais jamais rien remarqué. Sauf que tu es aveugle. Sauf que je l’ai déjà vue profiter de la vie en présence d’un beau jeune homme donc je suis pas si aveugle que cela. Je pense juste que ma sœur n’est pas intéressée facilement par les garçons. D’une certaine manière cela me rassurait. Parce que cela marquait à quel point ma sœur était différente de moi. Parce que moi des garçons… j’en avais connu un certain nombre. A pas que des garçons. Putain la voix masculine, on a compris ! Alors c’est sur je n’avais pas eu tellement d’histoires de couples, encore moins d’histoire d’amour parce que j’avais un peu de mal avec le concept, mais j’avais toute de même une pelté d’histoires. Après je n’étais pas sure que Amélia en ait réellement entendu parler. Elle avait du savoir que j’avais été pas mal volage, que je pouvais encore l’être à l’occasion. Mais je ne lui en avais jamais parlé. Alors finalement c’était peut-être simplement que ma petite sœur faisait preuve de la même timidité que moi à ce sujet-là. Sauf que je savais que Amélia me racontait un peu tout. Ca c’est ce que tu crois. Je le sais. Et que c’était-pas de la timidité de ma part, c’était juste comme ça parce que la vie m’avait faite comme cela. Toi timide, laisse moi rire. Elle finit par céder, sans que je n’ai vraiment à insister et me dire qu’elle va raconter à condition que je ne dise rien à personne. Promis je dirais rien. Je sais ce que c’est suffisamment bien pour rien dire aux parents qui te laisseraient plus en paix. Puis pour la survie du pauvre jeune homme, on va rien dire à tes frères. Je rigole en disant cela. Parce que j’ai bien conscience d’être aussi dangereuse pour ce jeune homme que mes frères. Surtout qu’ils sont de la garde, sauf Wesley, et ne peuvent donc pas tellement se battre sans arrête avec tout. Que moi… je peux très bien. Trop bien aux yeux de certain, dont de mon propre… rah trop dur à dire. Cinglée va. Ouais, vous en êtes la preuve. J’écoute ma sœur me racontait comment elle a connu ce garçon et je suis même pas surprise. Certaines rencontrent des hommes en soirée, dans les bars ou ce genre de chose. Ma sœur elle, elle rencontre le libraire et elle le trouve mignon. C’est elle qui est trop mignonne. Pour une fois, on est d’accord. J’espère pour vos fesses que vous êtes d’accord ! Tu pourras y retourner non ? Lui donner ton avis sur les livres qu’il t’a aidé à trouver ? Un truc du genre que vous faites entre intellectuels pour discuter avec ? Ca sort naturellement et heureusement parce que je crains qu’en réfléchissant je ne puisse donner un conseil qui soit potable. Moi et les relations… sentimentales. Puis regarder c’est déjà agréable hein ! Je lui fais un clin d’œil moqueur un peu appuyé. Mais bon, par sympathie je répond à sa question et donc apprend à ma petite sœur que je vois quelqu’un actuellement. Sa réaction ne se pas fait attendre. Je vois bien une sorte de surprise remplacée vite par de la joie sur son visage. Très vite elle me pose pleins de questions. Je me retiens de soupirer. J’ai juste pas pu le dire avant. Pas eu envie oui. Pas la peine de lui dire ça. Et il est hors de question que je le ramène à la maison. Ca va pas la tête, Sophie serait… raaah ! Je veux même pas imaginer. Mais tout en disant cela je rigole en imaginant la réaction de ma mère. Je suis pas sure que ce soit… sérieux à ce point tu sais. C’est pas tellement mon truc à la base d’être… en couple. Mais bon, je… je vais nous laisser une chance. Il s’appelle Leigh. Je rigole quand elle me dit qu’elle ne dira rien à nos frère. Tu sais, je pense que Marc s’en doute donc Jake doit déjà le savoir. Surement. Quelle commère ce Marc. Je vous le fais pas dire. Je saurais pas dire depuis quand ça fait enfait… Mais surtout… tu dis rien à Sophie ! Ou à James ! Pourquoi je panique tellement à l’idée que mes parents puisse le savoir ? J’en ai aucune foutue idée. Sure ? Oui… je crois. Ou alors… je glisse la main dans ma poche qui rencontre la bague. Oui ou alors. Bowman. Qu’est-ce que Marc fout ici ? J’inspire un coup et ouvre la porte du four. Je pense que c’est presque bon. Non je détourne pas la conversation.
Artémia Dimitra
Mutant
More about you :
Artémia est quelqu'un d'assez renfermée. Battante, elle n'hésite pas à défendre ses convictions et ses opinions, quitte à allez franchement. C'est quelqu'un de sérieux. D'un peu trop parfois. Tysha, sa meilleure amie, aime à dire qu'elle fait plus vieille que son âge parfois. Bien qu'elle essaye de faire des efforts, elle a grand mal à faire confiance aux hommes. Dû à son éducation. Mais derrière son allure de guerrière, froide et digne à chaque circonstance, c'est une jeune femme sensible qui ne demande qu'à connaitre certains horizons qu'elle ne connait pas encore.
Codename : L'amazone
Pouvoirs : Artémia a la capacité de contrôler les arbres et les plantes en générale. Elle peut façonner une arme avec une simple racine. Elle peut également redonner vie à une végétation morte. Par ailleurs, dès lors qu'elle touche le tronc d'un arbre, elle acquit sa force, son énergie, ce qui décuple ses capacités de guerrière. Elle peut communiquer avec eux. Elle peut également ressentir quand l'un de ces derniers appel à l'aide ou est en train de mourir. La végétation est comme une alliée de taille. Une alliée mais aussi, un proche. Elle se sentira toujours à l'aise et parmi les siens dans une forêt.
Emergence :
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DCs : Keith - Malik - Kwan - Tao - Jay - Taïs - Junno - Alaric - Simon - Kelsey - Russel - Laurenl - Yong-Sun
Pseudo : Awen
Mer 19 Avr - 17:14
Family means no one left behind
"Promis je dirais rien. Je sais ce que c’est suffisamment bien pour rien dire aux parents qui te laisseraient plus en paix. Puis pour la survie du pauvre jeune homme, on va rien dire à tes frères." Cette remarque me fit rire. Oh que oui, valait mieux pas. Eli et Jake n'étaient pas de la garde pour rien. Ils leur arrivaient très fréquemment de se montrer protecteur. Même un peu trop. Si par malheur moi ou ma sœur faisais mention de mon beau vendeur devant eux, ils voudront à coup sûr en savoir plus, quitte à lui infliger un interrogatoire forcé. Bon j'exagérais un peu mais pas tant que ça en fin de compte. Quand à nos parents... Entre maman qui essayerait de me faire un cours sexuel et papa qui voudrait en savoir plus sur lui, juste pour s'assurer si c'était quelqu'un de bien. Je ne pouvais que remercier ma grande sœur adorée de vouloir m'épargner ça. L'avantage qu'elle soit déjà passé par là avant moi. Elle me filait toutes ses petits astuces. - Merci ! Heureusement que je t'ai, dis-je en souriant tout en l'embrassant une nouvelle fois sur la joue.
C'est alors que Mai me conseilla de retourner le voir, afin de lui demander des avis sur les livres que j'avais acheté par exemple. Ou papoter avec lui, histoire d'engager la conversation. Je ne fis pas cas cependant du mot "intellectuels" qui était sortit tout naturellement de ses lèvres. Car je savais que venant d'elle, ça n'avait rien de méchant. Puis, j'allais pas la bouder pour ça. Je voyais où elle voulait en venir et elle avait sûrement raison. Je poussais donc un soupir, replongeant mon nez dans ma tasse tout en marquant un léger silence. - Ouai... enfin, j'ai un peu honte quand même. En voulant bien faire, j'ai fais tomber mes livres juste devant son nez et j'ai pas arrêtez de piplèter. J'ai trop peur maintenant de me faire passer pour une idiote.
Et c'était vrai. Quand je disais que je n'étais pas très forte en matière de garçon, je mentais pas. Il suffisait que je sois un peu trop anxieuse pour être la pire des maladroites.
"Puis regarder c’est déjà agréable hein !" A son clin d'oeil complice, je balaya cependant bien vite mes angoisses, un nouveau sourire étirant mes lèvres. - A qui le dis-tu !
La conversation tourna ensuite sur son petit copain, celui que je voulais désormais tout savoir à son sujet. Je ne pus m'empêcher de rire quand elle refusa catégoriquement de le ramener ici, m'imaginant aussi la réaction de maman si Mai ramenait ce jeune inconnu à la maison. Elle m'expliqua ensuite que d'être en couple n'était pas vraiment son truc. Qu'il s'appelait Lighter et qu'elle allait tout de même laisser une chance à leur histoire de se construire. Je l'écoutais avec attention, ne pouvant qu'être heureuse pour elle. - Marc la commère ! Bizarre quand même que Jake ne t'a encore rien demandé. A moins qu'il a peur de ta réponse.
Parce que Mai serait capable de l'envoyer paitre peut-être. Surement même. Je souriais, amusée tandis que je finissais mon thé. - Mais non, promis je dirai rien. Motus et bouche cousue j'ai dis ! Je garderai le secret jusque dans ma tombe, c'est promis juré. Pas cracher parce que ça fais pas très propre quand même.
Je posais ma tasse sur la table pendant que ma grande sœur, changeait de nouveau de sujet pour le ramener presque instantanément à la cuisine. Respectant son choix de ne pas m'en dire plus, je me dirigeais vers elle, humant cette fois la bonne odeur de bouffe qui s'échappait du four. - En tout cas, ça sent rudement bon. Il faut attendre combien de temps encore? Histoire qu'on goûte ce que l'on a préparé. Et puis, tu sais, pour ton homme secret. Tant qu'il te rend heureuse et que tu te sens bien avec lui, c'est le principale. Non?
Manière de dire que de toute façon, même si cela ne durait pas, même si elle ne voulait pas m'en dire plus, l'essentielle pour moi c'est qu'elle se sentait bien.
lumos maxima
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Lun 1 Mai - 0:15
Family means no one left behind
Amélia rigole quand je lui dis que pour la survie de ce garçon qu’elle a rencontré on ne va rien dire à nos frères et je ne peux pas m’empêcher de sourire, ayant bien envie de rire aussi à cette idée. Elle sait pas que tu es plus dangereuse que tes frères. Effectivement, si un jour quelqu’un casse la tronche de ce garçon, il y a plutôt à espérer pour lui que ce soit Elijah ou Jake qui s’en charge que moi, ou mieux encore : Wesley, notre petit agneau de la famille. Mais le truc c’est que j’allais peut être moins avoir envie de lui casser la gueule pour rien que nos deux protecteurs de frères super virils super garde rouge. Heureusement pour Amélia, on était tous les quatre plus vieux qu’elle et on avait donc déjà essuyer pour elle les inquiétudes stupides de nos parents. Hum… surtout moi. T’as plutôt prouvé qu’ils avaient raison de s’inquiéter. Mais ça, ils le savent pas ! Globalement, y a que moi qui sait ou vaguement Elijah et Marc qui savent aussi. Et… bon, ok, c’est pas si difficile à savoir et avec une mère médecin je risque de finir par voir ce genre d’histoires ressortir. Mais je suis certaine que ça les détend aussi par rapport à Amélia qui a tout de suite l’air beaucoup plus calme et sensé comme personne. Je souris alors qu’elle m’embrasse sur la joue. Je dirais plus que heureusement que je t’ai pour que Maman n’ait pas que moi à embêter. Oh bien entendu je rigole et c’est ma façon à moi de lui faire savoir que ce qu’elle vient de me dire me touche. Mais j’y suis pour rien moi si je suis incapable de le lui faire savoir autrement. Et depuis le temps qu’elle vit avec nous, elle commence à savoir comment moi je suis. Comment c’est ma façon de lui faire savoir que je tiens à elle. Après tout si même Leigh a l’air de décrypter mes façons de faire, c’est sur que ma petite sœur le fait aussi. Ouais mais un jour, ça pourrait être bien que… Vous fermiez votre grande gueule vous. Mais du coup, je fais un effort pour essayer de trouver des trucs que Amélia pourrait faire pour avoir une occasion de revoir son petit libraire qui allumait cette petite étincelle dans ses yeux. Elle m’écoute en souriant avant de détruire tous mes espoirs d’un simple « ouais enfin. ». Ok, je suis nulle à ce jeu là. Moi draguer autrement que du rentre dedans je savais pas faire d’accord ? Moi j’avais commencé par déshabiller Leigh avant de seulement envisager pouvoir l’apprécier. Et pas qu’une fois. Oui bah voilà ! Et… je me mets à rire. Désolé. J’essaye de contenir mon rire. C’est juste que… faire tomber quelque chose et jacter sans arrêt… T’es vraiment mais vraiment pas ma petite sœur pour rien ! Je la vois sourire et glousser également. Je capte le clin d’œil de ma sœur quand elle me confirme que oui, regarder c’était déjà super plaisant. Définitivement une Fraser ! Bon, la suite de la conversation me rend beaucoup moins souriante, rigolote et tout. Je suis plus rougissante, gênée et mal à l’aise. Chacune son tour. Ouais c’est ça… Mais parler de… raaaaah ! Je détestais même le mot couple alors aller expliquer à ma sœur que pour une fois j’étais en couple ça me faisait pas plaisir. J’adorais Leigh et j’étais toujours pas sure que ce soit ou pas une bonne chose. Enfin quand il était pas là, j’étais pas sure. Parce que sa présence me faisait oublier tout ce genre de questionnement. Sa présence me rendait parfaitement… con ? Niaise ? Stupide, abrutie, dégénérée… Stop ! Oui bon bah… Du coup, je détournais un peu le sujet en expliquant qu’il était hors de question que je l’invite à la maison ou ce genre de chose. J’étais tout à fait contre le présenter à mes parents… pour le moment. Sérieux ? Je hausse les épaules quand Amélia réagit ce que je dis. Jake en a surement rien à faire. Tu sais… c’est les garçons. Je suis toujours surprise de savoir tout ce qu’ils savent sur nous sans jamais rien dire. Sauf quand il s’agit de qui à renverser le vase de Maman, là des fichus balances ! Je tique moi-même en disant Maman, chose que je ne dis pour ainsi dire jamais. Leigh t’adoucit. Chut vous ! C’est mieux si tu craches pas mais… pas la peine de promettre, je te fais confiance et… je sais pas, je crois que… c’est pas grave si ça se sait ? Je grimace en disant cela et en voyant l’air amusé de Amélia. Paye toi ma tronche la petite ! Tu vas voir ce que tu vas voir ! J’adore quand ça se chamaille dans cette famille. Je détourne le sujet en parlant de ce qui est dans le four. Encore quelques minutes, genre une ou deux et après le temps que ça refroidisse. Mais elle abandonne pas. Je souris. Je sais pas… Heureuse ? je crois que j’avais jamais été heureuse, enfin jamais posée la question c’est sur. J’avais un peu l’impression que ce n’était pas dans ma nature. J’avais un peu l’impression de ne pas y avoir le droit. Mais finalement, quand on oubliait la sensation de devenir folle à cause des voix dans ma tête, je crois bien qu’actuellement… j’étais heureuse. La mort de Sara nous en avait tous privé un certain temps, en privé encore Elijah mais… mais maintenant je me sentais bien. Toute rougissante, je me tournais vers Amélia en me souvenant de ma discussion avec Leigh et… Tu voudrais bien le rencontrer ? Ah celle-ci tu l’avais pas vu venir petite sœur ! Il veut que je rencontre ses sœurs du coup… bah qu’il te rencontre c’est logique pour moi. Je souris doucement à Amélia. Je sais qu’elle comprend. A quel point ça compte pour moi.
Artémia Dimitra
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Artémia est quelqu'un d'assez renfermée. Battante, elle n'hésite pas à défendre ses convictions et ses opinions, quitte à allez franchement. C'est quelqu'un de sérieux. D'un peu trop parfois. Tysha, sa meilleure amie, aime à dire qu'elle fait plus vieille que son âge parfois. Bien qu'elle essaye de faire des efforts, elle a grand mal à faire confiance aux hommes. Dû à son éducation. Mais derrière son allure de guerrière, froide et digne à chaque circonstance, c'est une jeune femme sensible qui ne demande qu'à connaitre certains horizons qu'elle ne connait pas encore.
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Pouvoirs : Artémia a la capacité de contrôler les arbres et les plantes en générale. Elle peut façonner une arme avec une simple racine. Elle peut également redonner vie à une végétation morte. Par ailleurs, dès lors qu'elle touche le tronc d'un arbre, elle acquit sa force, son énergie, ce qui décuple ses capacités de guerrière. Elle peut communiquer avec eux. Elle peut également ressentir quand l'un de ces derniers appel à l'aide ou est en train de mourir. La végétation est comme une alliée de taille. Une alliée mais aussi, un proche. Elle se sentira toujours à l'aise et parmi les siens dans une forêt.
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Pseudo : Awen
Mer 24 Mai - 15:21
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"Je dirais plus que heureusement que je t’ai pour que Maman n’ait pas que moi à embêter." Je riais volontiers à cette remarque, me disant qu'elle n'avait pas tord. Encore une fois. Car Maman avait le chic d'être une vrai policière parfois. Si elle avait quelque chose à demander ou si elle voulait savoir un truc, on pouvait être sûr qu'elle ferait tout pour qu'on crache le morceau. Quitte à nous poser les mêmes questions, encore et encore, jusqu'à ce qu'on n'en puisse plus. Et c'était comme ça qu'on l'aimait. Même si souvent, on cherchait par tout les moyens d'esquiver toute conversation gênante. A commencer par les fréquentations. Si elle était au courant par exemple de mon béguin pour mon beau vendeur, j'étais prête à parier que j'aurais le droit à un unième cours sur la vie sexuelle et l'importance de se protéger. Même si ma sœur adorée était déjà passé par là depuis quelques années. - Pas faux.
C'est alors que je lui expliquais ma petite mésaventure à la librairie. Et ma capacité presque naturelle à être maladroite quand il ne fallait pas. Mai pouffa de rire, ce qui me fit rougir d'autant plus. Je fronçais légèrement les sourcils, affichant une moue boudeuse même si je n'étais pas vexée pour deux sous. - Han, te moques pas de moi !
Même s'il y avait de quoi. Oui. J'avouais complètement. Ma grande sœur s'excusa aussitôt, assurant que j'étais bien là sa petite sœur. Il n'y avait aucun doute la dessus. Je me joignis à son rire, quittant vite mon boudage inutile pour reprendre ma jovialité. J'étais toute contente moi de lui ressembler. Comme je le disais assez souvent, Mai était vraiment mon modèle. Et ce, depuis que j'étais arrivé chez les Fraser. Ce n'était pas pour rien d'ailleurs que je lui piquais sans cesse ses vêtements. Même encore maintenant, passé l'adolescence, je ressentais toujours le besoin de la prendre pour exemple. - Et fière de l'être !
Quand la discussion dériva sur Jake, je l'écoutais avec attention, ne pouvant m'empêcher d'éclater de rire lorsqu'elle fit mention des garçons et de leur capacité innée à être de vrai balance que quand ça les arrangeait. J'étais bien d'accord là-dessus. Il suffisait de les voir ensemble : Jake, Eli et Marc pour le comprendre. A eux trois, ça devenait vite le bordel. Pauvre Mai d'ailleurs quand elle devait se retrouver au milieu, lorsque les trois squattaient son salon.
Elle continua sur le fait que c'était mieux en effet que je ne crache pas mais que ce n'était pas si grave si quelqu'un le savait. Ouh ouh ! Ça, ça voulait dire qu'elle l'aimait vraiment bien ! Je haussais plusieurs fois les sourcils, laissant un sourire particulièrement amusé éclairer mon visage. En vrai, j'étais vraiment contente pour elle. Alors oui, peut-être que ça n'allait pas être définitive or, elle avait bien le droit de profiter. Elle méritait vraiment d'être heureuse et j'étais sincère quand je lui disais que c'était le principale.
Tandis qu'elle devint tout à coup rougissante, limite hésitante, je la questionnais du regard, me demandant soudain ce qui lui arrivait. C'est là que Mai me demanda si ça me disait un jour de le rencontrer. Mes yeux pétillèrent alors que je me mis à sautiller gaiement, m’exclamant de suite d'une voix enjouée : - Bien sûr que je veux ! Dis-moi quand et j'accourais dans la seconde. Comme ça, je pourrais même te dire ce que j'en pense aussi.
J'étais vraiment excitée. Je savais que je n'allais pas porter un quelconque jugement sur ce fameux Leigh parce que si ma grande sœur l'avait choisi, ce n'était pas sans raison. Mais j'étais impatience à l'idée de voir à quoi il ressemblait. Par pure curiosité.
Alors que je trépignais sur place, le minuteur se mit soudain en marche. Je regardais vers le four, souriante, ajoutant dans un même ton : - Ah, là je crois que c'est prêt. Finalement, ce n'est pas si terrible d'attendre. Je crois que tu es en train de me réconcilier avec la cuisine. C'est un sacré exploit !
lumos maxima
Invité
Invité
Sam 15 Juil - 0:39
Family means no one left behind
Je vois l’adorable moue boudeuse de ma sœur quand je me mis à rire alors qu’elle me racontait son histoire et sa maladresse évidente à ce moment là. Je m’excuse mais je ne peux pas vraiment calmer le petit rire qui me secoue. T’es une grande sœur horrible. Probablement et cela n’a rien de nouveau qu’il y a mieux que moi comme grande sœur. Mais le truc c’est que si je rigole au tant c’est justement parce que j’imagine parfaitement la scène. C’est pas une raison. Et j’imagine parfaitement cette scène parce que c’est tout à fait le genre de comportement que je peux avoir à l’occasion et que le fait de voir que malgré notre absence de lien de sang nous sommes pareil me fait plaisir. Logique c’est ta sœur. On est toutes les deux adoptés avec un sacré écart d’âge, qu’on se ressemblent n’est finalement pas quelque chose de si évident. Mais c’est quelque chose de plus que plaisant. Je m’excuse pour mon rire et l’informe que justement c’est parce qu’elle me ressemble que cela me fait rire. Je vis sa moue quitter son visage, remplacée par un rire franc et je continue de sentir mes épaules secouées par le mien. Je dois avouer aussi qu’une vague de chaleur me parcourt quand je réalise que ce que je viens de dire semble faire plaisir à ma sœur. Pourquoi ? Parce qu’elle semble contente de me ressembler. Me ressembler n’est pas réellement ce que je lui souhaite, c’est même quelque chose que je souhaite à personne. Mais je dois avouer apprécié ce genre de chose quand même. Parce qu’elle est ma sœur… C’est étrange, je suis partagée entre deux sentiments tout en sachant qu’elle aurait pu me ressembler sur bien d’autres sujets où cela m’aurait beaucoup moins plu. Ou était-ce moi qui lui ressemblait ? Parce que mon sourire gêné et stupide quand je parle de Leigh. T’es ridicule. Je vous emmerde vous. Mais non, tu nous aimes. Discutable. Tu aimes Leigh ? Pas envie d’en causer. D’ailleurs, je tente vaguement d’écarter le sujet de conversation en parlant de mes balances de frangins et de ma balance de colocataire. Je pense que Marc sait et donc il est fort probable que Elijah et Jake sachent aussi. Mais j’en ai vaguement rien à faire et de toute manière je pense qu’ils en ont aussi rien à faire. Ou du moins, ils savent qu’il est mieux pour eux de m’en donner l’impression et de ne pas se mêler de mes affaires. J’espère qu’ils savent depuis le temps. Je capte les réactions de Amélia pendant que je parle et ça me stresse. La voir hausser les sourcils et tout cela, c’est plus que perturbant. J’ai envie de la secouer en lui demandant ce que cela veut dire mais je me retiens, me rendant bien compte que ça me mènerait à rien. Comme essayer de détourner la conversation en parlant de bouffe. Ca prend plus. Bah en même temps, ça fait des années que tu lui fais le coup, elle est pas con. Je sais qu’elle est pas con. Mais qui ne tente rien n’a rien. Soupirant, je finis par timidement poser la question. Celle que je sais que je dois poser mais que j’ai pas envie. Celle où je lui demande si elle accepterait que je la présente à Leigh. Après tout, il allait me présenter ses sœurs et tout. Notre façon de dire que c’est plus simplement un jeu tous les deux. Et sa réaction… attendue. Ouais. Mais bon qu’elle sautille ne m’aide réellement pas. J’ai envie de prendre mes jambes à mon cou. Ouais, accourir peut être pas non plus. Je grogne. Je retiens une remarque du style que je m’en fous de ce qu’elle pense de Leigh parce que c’est faux. J’ai envie qu’elle l’aime bien. Mais je sais que son avis ne changera rien parce que j’ai tendance à en avoir rien à foutre de l’envie des autres et, malheureusement ou pas, de celui de ma famille aussi. Mais bon… Je préfère partir sur l’humour. Par contre, miss, je sais qu’il est beau mais faudra bien se tenir. Je lui adresse un clin d’œil moqueur auquel elle n’a pas le temps de répondre parce que le minuteur sonne. Sauvée par le gong. Tellement ! Je la regarde aller s’occuper du four en rigolant. Je suis magicienne. Je peux faire aimer la cuisine à tout le monde ! Je sens un drôle de truc en disant cela, un froid mais je fais comme si de rien n’était. J’aidais ma petite sœur à sortir tout du four puis j’attrapais un petit cookie, brûlant, que je séparais en deux. Je lui en tendais une moitié en gobant l’autre. Faut gouter. C’est pour la science. Hum, toujours partante pour les magasins ?
Artémia Dimitra
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Artémia est quelqu'un d'assez renfermée. Battante, elle n'hésite pas à défendre ses convictions et ses opinions, quitte à allez franchement. C'est quelqu'un de sérieux. D'un peu trop parfois. Tysha, sa meilleure amie, aime à dire qu'elle fait plus vieille que son âge parfois. Bien qu'elle essaye de faire des efforts, elle a grand mal à faire confiance aux hommes. Dû à son éducation. Mais derrière son allure de guerrière, froide et digne à chaque circonstance, c'est une jeune femme sensible qui ne demande qu'à connaitre certains horizons qu'elle ne connait pas encore.
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Pouvoirs : Artémia a la capacité de contrôler les arbres et les plantes en générale. Elle peut façonner une arme avec une simple racine. Elle peut également redonner vie à une végétation morte. Par ailleurs, dès lors qu'elle touche le tronc d'un arbre, elle acquit sa force, son énergie, ce qui décuple ses capacités de guerrière. Elle peut communiquer avec eux. Elle peut également ressentir quand l'un de ces derniers appel à l'aide ou est en train de mourir. La végétation est comme une alliée de taille. Une alliée mais aussi, un proche. Elle se sentira toujours à l'aise et parmi les siens dans une forêt.
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Pseudo : Awen
Sam 5 Aoû - 12:59
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"Ouais, accourir peut être pas non plus." A cette remarque, j'échappais un petit rire, ne pouvant m'empêcher cependant de sautiller sur place. Parce que j'avais vraiment hâte de le rencontrer. De me faire un avis sur lui, même si en règle générale, je n'étais pas vraiment du genre à juger quelqu'un sur son physique. Ou à le juger tout court d'ailleurs. Quand Joshua, Rachel ou Kurt me présentaient leurs copains ou copines, j'étais plutôt du style à le harceler de question en voyant déjà la personne comme une nouvelle amie. Timide par moment mais véritable moulin à parole une fois lancée. Bref, tout ça pour dire que j'étais déjà convaincu que je l'aimerais bien son nouveau copain.
Et puis, tant que ma grande sœur adorée était heureuse avec lui et qu'elle se sentait bien, c'était tout ce qui m'importait en fait. Je voulais juste faire ma curieuse. C'est pourquoi, je trépignais d'impatience, toute excitée que j'étais de voir à quoi il ressemblait enfin.
Mai ajouta dans un clin d'oeil moqueur de bien me tenir devant lui. Je tirais la langue, complice, m'apprêtant à répondre que de toute façon seul mon vendeur était le plus beau à mes yeux quand soudain, le minuteur sonna, ce qui tourna mon attention ailleurs.
Ni une, ni deux, je me rapprochais du four, impatiente désormais de goûter ce qu'on avait préparé. Je fis une légère remarque comme quoi attendre n'était pas si terrible et que ma grande sœur adorée avait réussi à me réconcilier avec la cuisine. Ce qui était en soi, un énorme exploit.
Faudrait peut-être que j'essaye un jour de mettre la main à la pâte. Pourquoi pas revenir vers mon séduisant Wylan pour lui acheter des livres de cuisine cette fois. Je pourrais alors préparer des trucs pour ma famille et mes bros de la vie. Oh, ouai. Ça pourrait être bien. Bon, faudrait pas que je me loupe quand même. Le plus sage était de trouver de l'aide auprès de ma sœur qui était un véritable cordon bleu. Du moins, au début. Comme là enfaite. Sinon, bonjour les risques d'intoxication. Je m'en mordrais les doigts après. Et tout le monde risquerait de m'en vouloir à mort.
Ouai. Valait mieux que j'attende. C'était plus sûr. Mai sortit qu'elle était une magicienne et j'accueillais ses dires par un léger mouvement du doigt suivi de près par un clin d'oeil amusé : - Je te le fais pas dire !
Il suffisait aussi de voir les gros morfales qu'on était rappliqué chez elle quand elle faisait aussi la cuisine. C'était assez marrant. Ma grande sœur m'aida à sortir les mets du four et coupa un cookie en deux qu'elle me tendit ensuite pour que je goute. - Si c'est pour la science, j'en suis.
Bordel. C'était chaud mais qu'es-ce que c'était bon. Le tenant du bout des doigts, je le portais à ma bouche, échappant un soupir de contentement comme s'il s'agissait du meilleur plat que j'avais jamais goûté de ma vie. - Mmmmmm.
Puis Mai me demanda cette fois si j'étais toujours partante pour faire les magasins. Bien sûr que je l'étais. Après avoir fini mon bout de cookie, je me léchais les doigts, me délectant encore du goût avant de m'exclamer d'une voix joyeuse. - Oh que oui. Toujours. Hey vu que j'ai rien cramé, j'ai le droit que tu me payes des fringues alors?
Tout en disant ces mots, je me rapprochais de ma sœur, passant mes bras autour de ses épaules avant de lui coller un énorme bisous sur la joue. Comme j'avais l'habitude de faire dans un élan affectif. - Tu sais que je t'adore. Bon, je file me préparer ! J'en ai pour deux minutes.
Ou plus. Tout dépendais de moi enfaite. Sans lui laisser le temps de me répondre, je lui collais un nouveau bisous. Puis, j'attrapais un cookie à la volée et je me dirigeais sans plus tarder dans ma chambre où je m’attelais déjà à me rendre présentable.
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