✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦
Maria Hill
Humain
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Codename : The Hill
Pouvoirs : Elle est badass c'tout
Emergence :
Maitrise :
Messages : 1049
DCs : Casey, Laura, Paige, Grace, Laserian, Harper et Cindy
Pseudo : Fidji
Mar 19 Avr - 17:33
Positive tension
La routine du matin était sacrée pour Maria. Cela faisait une dizaine d’année qu’elle faisait partie du Shield et cela faisait donc environ le même nombre d’année qu’elle avait adopté ce petit rituel matinal. Et depuis qu’elle était commandante, il n’avait pas changé. Même que cela la mettait en rogne si elle ne pouvait pas effectuer ses habitudes convenablement dans les temps alloués. Cela lui permettait de bien démarrer sa journée et de se sentir bien. D’abord, elle se levait à cinq heures du matin et elle avalait un smoothie fruité et protéiné puis elle enfilait ses vêtements de sport et allait courir dix km sur la plage. Elle faisait ensuite cinquante push-up et cinquante redressements assis. Finalement, elle prenait une douche bien chaude et enfilait son uniforme de travail. À six heures trente, elle saluait son gros chat gris, Manning, et elle se rendait au petit café sur la plage pour y prendre un très grand café, un sucre. Ayant adopté un mode de vie sain, la jeune femme savait bien que le café n’était pas approprié, mais elle en était accro. Elle pouvait devenir irritable si elle ne l’avait pas.
En entrant dans le Pegasus, elle salua d’un sourire radieux les quelques habitués qu’elle apercevait tous les matins. La serveuse l’aperçut et lui signala que la machine à café avait un problème, mais que le tout serait rétabli dans quelques minutes. Maria perdit rapidement son sourire et soupira en regardant sa montre. Tout avait si bien commencé! Il suffisait d’un petit problème pour tout foutre en l’air. Elle détestait quand tout n’allait pas comme elle le souhaitait. Que ce soit dans son travail ou dans la vie de tous les jours. Elle avait l’habitude de commander et d’obtenir des résultats. Sa méthode de travail et son organisation lui avait toujours valu des compliments de la part de ses supérieurs. Maria savait bien qu’elle ne pouvait rien faire pour la machine à café, mais ils auraient dû prévoir une deuxième machine au cas où justement la première briserait! Parfois, elle avait envie de donner des cours de gestion à certains employeurs. La jeune femme prit tout de même son mal en patience. Il ne servait à rien de s’énerver contre la jeune commis.
Maria s’empara d’un magazine de décoration trainant sur l’une des tables pour passer le temps. En entendant la petite clochette de la porte annonçant un nouveau venu, Maria releva la tête machinalement. Ses yeux bleus s’ouvrirent grands en apercevant la personne qui venait de pénétrer dans la pièce et se figea. [iPas lui [/i] avait-elle pensé bien malgré elle. Remy LeBeau. Ce type la déstabilisait sans qu’elle ne sache pourquoi. Il n’était qu’un simple détective et pourtant lorsqu’il était dans les parages, Maria réagissait comme une gamine. Certes, M. LeBeau portait bien son nom, il était très attirant, mais la commandante avait côtoyé des hommes très sexy dans sa carrière et elle avait toujours su y faire abstraction et mener à bien ses missions et fonctions. Lorsqu’elle avait dû travailler avec lui pendant toute une semaine sur un dossier, elle avait accumulé les maladresses et avait à peine réussi à mettre ses idées en place. Elle avait dû passer pour une incompétente aux yeux du brun. Et elle savait qu’elle était loin d’être une nullité. Elle avait toujours eu confiance en ses moyens et elle ne s’était pas rendue où elle était pour rien ni par chance. Elle avait travaillé dur et fort. Elle avait dû faire des sacrifices et tout donner à son travail. Elle détestait se sentir faible lorsqu’il était là. Surtout parce qu’elle ne pouvait pas l’expliquer.
La brunette porta le magasine devant son visage afin qu’il ne la remarque pas, mais elle ne pouvait s’empêcher de le regarder subtilement par-dessus les pages. Elle se sentait tellement idiote. Elle avait toujours donné l’impression d’être une femme forte et inébranlable et voilà qu’elle était en train d’espionner un homme qu’elle connaissait à peine et qui pouvait probablement la faire fondre d’un simple regard.
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Mer 20 Avr - 14:33
❝Positive tension❞ Maria Hill & Remy LeBeau
Le métier de détective privé nécessite une bonne dose d’abnégation, et peut-être aussi d’être célibataire. Ne pas rentrer chez soi le soir, ou rentrer dans la nuit, partir à n’importe quelle heure... Il faut aimer le métier. Ou être maso. Et, quoi qu’il en soit, ne pas avoir de petite amie qui attend son retour – ou qui finit par s’imaginer des choses, à son tour. Cette nuit-là, Remy LeBeau avait filé une gamine de quinze ans, adepte des escapades nocturnes avec un hippie aux cheveux longs. Son père s’interrogeait sur sa destination et ses fréquentations et avait choisi de recourir à un privé avant de décider si, oui ou non, il convenait de lui couper les vivres. Le détective estimait qu’il fallait bien que jeunesse se passe et que c’était même salutaire pour la santé mentale de l’adolescente, mais l’avis du père divergeait, et c’était lui qui réglait l’addition, alors... Remy avait d’abord assisté à un concert de percussions sur la plage, jusqu’à minuit environ. Les hippies de leur joyeuse petite bande étaient plutôt doués ; même de loin, avec un simple thermos de café, Remy avait passé une soirée plutôt agréable. La fille et son petit ami avait ensuite opté pour une virée en boîte de nuit – sans doute pas la meilleure partie de l’affaire, puisqu’il avait dû éviter les œillades intéressées d’un des serveurs, alors qu’il passait la plus grande partie de la nuit au comptoir pour garder un visuel sur la piste de danse. Enfin, vers cinq heures, quand tout le monde s’était séparé, Roméo et Juliette avait décidé de prendre un bain dans l’océan. Remy en tremblait rien que d’y penser. Ils s’étaient trempés un moment, avant de sortir se rouler dans le sable, puis finalement se séparer pour que la demoiselle aille s’adonner à sa grasse matinée habituelle. Le détective avait une flopée de clichés sans le moindre intérêt, hormis pour un père un tantinet tatillon. Après une telle nuit blanche qui lui rapporterait gros, Remy estimait avoir bien mérité un petit café, voire même une ou deux viennoiseries. Durant sa longue attente, il avait justement repéré un établissement qui lui semblait parfait pour prendre un remontant avant de rentrer à Hammer Bay. Après avoir stationné sa moto sur le parking, il pénétra à l’intérieur, le casque sous le bras, glissant une main dans ses cheveux pour leur redonner un peu de forme. La clochette tinta joyeusement à son entrée. D’un coup d’œil, il repéra la serveuse derrière son comptoir – un joli brin de fille, quoi qu’un peu jeune à son goût, mais il la gratifia toutefois d’un sourire avenant, peut-être un peu terni par la nuit blanche qu’il venait de passer.
« Qu’est-ce que je vous sers ? s’enquit-elle en lui retournant un sourire assurant que le sien avait fait mouche. – Un café, s’il vous plaît, ma belle. Avec un croissant et un pain au lait. – On a un souci avec la cafetière. Vous pouvez attendre cinq minutes, le temps qu’on la remette en marche ? – Cinq minutes ou cinq heures, comme vous voudrez », assura-t-il.
Elle secoua la tête, amusée ou agacée, allez savoir. Remy s’installa au comptoir en soupirant et, le casque sur les genoux, regarda un peu autour de lui. Il y avait là les traditionnels lève-tôt, habitués des lieux : un homme en costume-cravate, prenant un petit jus d’orange avant de rejoindre le bureau, deux étudiantes gloussant en regardant leurs téléphones portables, un vieux couple sirotant un thé... et un magazine de décoration doté d’une paire d’yeux ravissants, et pas forcément inconnus. Intrigué, Remy quitta son siège pour s’approcher. Lorsqu’il fut assez près pour distinguer le visage par au-dessus, en dépit de la couverture vantant les mérites de la récup’ plutôt que de l’achat compulsif, le détective se fendit d’un large sourire.
« Ça alors ! Quel hasard ! Bonjour, mademoiselle Hill. »
D’accord, il était loin d’être au mieux de son apparence après avoir crapahuté toute la nuit derrière une adolescente amoureuse, mais il ne put réprimer un sourire volontairement charmeur. Il ne se moquait pas – jamais d’une femme – mais les réactions de l’agent du S.H.I.E.L.D. face à ses clins d’œil et à ses sourires l’avaient beaucoup amusé, durant leur collaboration. Ça faisait au moins quelque chose d’agréable dont Remy pouvait se souvenir ; la mission, elle, n’avait pas été des plus plaisantes. Il y avait quelque chose de « mignon » à voir l’agent Hill ainsi perdre ses moyens chaque fois qu’il la regardait. Difficile de s’en empêcher, pourtant : la jeune femme était plutôt jolie, avec ses grands yeux clairs, ses lèvres pleines et son physique agréable. Et elle avait du tempérament, surtout quand elle ne faisait pas attention à lui. Il avait vu des recrues du S.H.I.E.L.D. paniquer devant son regard furieux, signe qu’elle n’y allait pas avec le dos de la cuillère, en temps normale. Le contraste entre ces deux aspects de sa personnalité faisait d’elle une jeune femme énigmatique… et tout à fait charmante.
« J’ignorais que vous fréquentiez cet endroit, poursuivit-il, vrillant son regard dans le sien. Si je l’avais su, je serais venu plus tôt. Permettez ? »
Il désignait la chaise située en face de l’agent Hill. D’ordinaire, il évitait de demander la permission de se joindre à une femme, préférant les laisser garder le contrôle de la situation. Mais ce matin-là, il était trop fatigué pour s’en tenir à ses résolutions. Il n’avait même pas vraiment envie d’éprouver sur elle ses techniques de séduction. Un café, une compagnie agréable avec une personne qu’il connaissait, ça suffirait, si au moins elle lui en donnait l’opportunité. Le voir moins à son avantage lui permettrait peut-être d’avoir le dessus sur lui, pour changer.
« Vous vivez à Emmann ? s’étonna-t-il. Si j’avais dû parier, j’aurais perdu : vous avez plutôt l’air de quelqu’un qui trouverait son compte à Prenova… »
C’était anodin, comme conversation, en apparence. En réalité, Remy comprenait qu’il ne savait rien du tout de Maria Hill, et ce petit détail laissait à penser qu’elle était bien différente de l’image qu’elle renvoyait. Intéressant… Il la gratifia d’un nouveau sourire, moins enjôleur, plus sympathique. Découvrir les secrets des gens constituait la plus grande partie de son travail, mais cela se révélait souvent beaucoup plus fascinant lorsqu’il s’y adonnait pour son seul plaisir.
DCs : Casey, Laura, Paige, Grace, Laserian, Harper et Cindy
Pseudo : Fidji
Lun 25 Avr - 20:49
Positive tension
Toujours à semi-découverte derrière son magazine, Maria observait tous les faits et gestes du détective privé. Jusqu’à maintenant, il ne l’avait pas encore aperçue. Le regard céruléen de l’homme était déjà posé sur la serveuse à la caisse. La brunette ne put s’empêcher de lever les yeux au ciel en l’entendant parler à la jeune fille avec sa voix doucereuse. Bordel! Elle ne devait pas avoir plus de dix-huit ans. Se rendait-il au moins compte qu’il flirtait avec tout ce qui bougeait? Cela ne semblait pas, puisqu’il agissait ainsi avec tout le monde. Tout le monde tombait sous son charme. Il suffisait qu’il vous regarde et qu’il vous lance un sourire pour que vous fondiez sur place. Maria se sentait trop idiote de ne pas être l’exception. Elle aurait tant voulu lui tenir tête et ne pas être affectée par ce regard hypnotisant. Seul Sebastian Shaw réussissait encore à l’intimider. Jusque-là, il n’y avait que son patron qui pouvait encore la rendre nerveuse et lui faire douter de ses idées ou de ses décisions. Quant à Remy, ce type n’était absolument rien pour elle et pourtant, s’il lui demandait de sauter en bas d’un pont, elle n’était pas certaine de refuser. Personne n’avait jamais eu autant d’emprise sur elle. Du moins, pas après seulement une semaine de connaissance. Et connaître était un bien grand mot. Ils avaient surtout discuté de boulot et de leur dossier commun. Si Remy avait tenté d’en apprendre plus sur elle et sa vie personnelle, elle avait au moins réussi à garder sa carapace intacte. Elle avait fait en sorte que leur relation reste strictement professionnelle. Qui sait ce qu’elle aurait pu lui dire, si elle avait décidé de parler d’elle. Elle n’avait rien à cacher, mais elle ne s’ouvrait pas aussi facilement aux étrangers. S’il n’avait pas réussi à la faire plier sur sa vie privée, il avait réussi à la rendre incompétente. Dès qu’il était entré dans la salle de conférence où elle l’attendait pour une première réunion et pour poser les bases de leur dossier, elle en avait perdu ses moyens. Elle avait étudié des dizaines de fois tous les documents, qu’elle les avait annoté et qu’elle avait préparé des questions, on pouvait presque dire qu’elle connaissait le cas sur le bout des doigts. Mais dès qu’elle avait relevé les yeux de ses papiers et qu’il s’était présenté, elle avait tout oublié. Tout au long du processus, elle avait à peine réussi à placer deux mots intelligents et elle n’avait jamais réussi à énoncer clairement ses idées. C’était ridicule. Elle avait à peine bien dormie cette semaine-là. Elle s’était même demandé si elle ne devait pas envoyer la Garde-rouge à ses trousses tellement elle ne trouvait pas cela normal. .Et au final, le détective LeBeau avait reçu tout le mérite la faisant passer pour une moins que rien aux yeux de ses supérieurs. Shaw avait même dû la prendre à part et lui demander ce qui s’était passé. Maria n’avait rien pu lui répondre, ne sachant pas elle-même ce qui s’était passé. Depuis, il l’avait à l’œil et la jeune femme devait travailler dur à nouveau pour remonter dans son estime.
Quoi qu’il en soit, inutile de préciser que Maria ne portait pas dans son cœur le détective. Elle n’avait absolument rien contre la personne. Elle détestait seulement le fait que dès qu’il était là, il aspirait toute son intelligence. D’un côté, elle avait envie qu’il l’a laisse tranquille, mais d’un autre, c’était plus fort qu’elle, la commandante souhaitait qu’il la remarque. Oui bon, parce qu’il était d’agréable compagnie. Il était intéressant, intelligent et cultivé. Mais, elle voulait surtout voir si la semaine passée ensemble était seulement un cas isolé s’expliquant par un phénomène spécial quelconque ou si vraiment il avait un pouvoir douteux sur elle.
Maria serra les lèvres lorsqu’il posa son regard bleu sur elle. Ça y est, il l’avait vu. Non seulement cela, il s’avança vers elle avec son petit air fier parce qu’il savait! Cet idiot savait qu’il la rendait misérable. Elle jura dans sa barbe et déposa sa revue sur la table lorsqu’il fût à sa hauteur. Elle lui offrit le sourire le plus forcé de l’histoire. "Bon matin à vous monsieur LeBeau." Son ton était calme, doux et naturel. Sa petite voix trahissant une certaine gêne n’était pas sortie. C’était un bon début. "J’y viens tous les ma…j’y viens parfois. Et faites comme chez vous…" Lui dit-elle à demi convaincue. Lui confier que passer au Pegasus faisait partie de sa routine du matin signifiait qu’elle avait des chances de le recroiser. Elle n’avait pas besoin de cela pour débuter sa journée. "Je voulais être proche du travail au cas où il y aurait une urgence. Mais j’avoue que j’y ai réfléchi longuement avant de me décider. La province est magnifique. Et vous, vous êtes dans le coin? " Maria ne voulait pas sembler impolie et froide, mais être en compagnie de l’homme lui demandait une concentration immense pour ne pas s’affaiblir. Elle lui offrit néanmoins un sourire chaleureux pour ne pas qu’il pense qu’elle l’avait en horreur.
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Mer 27 Avr - 13:25
❝Positive tension❞ Maria Hill & Remy LeBeau
Elle était tendue, cela se voyait aussi bien que son petit nez au milieu de son joli minois. Remy n’avait donc pas rêvé, lors de son passage au S.H.I.E.L.D. : la jeune femme était troublée en sa présence. Elle replia son magazine et le posa soigneusement devant elle, l’air de rien, sans même lever les yeux vers lui durant le procédé, comme pour lui montrer qu’elle ne jugeait pas indispensable de se presser pour lui. Ce contraste chez elle, entre son embarras et sa volonté de fer, la rendait beaucoup plus irrésistible qu’elle ne le pensait.
« Bon matin à vous, monsieur LeBeau », dit-elle.
Si le ton était serein et courtois, le sourire factice qu’elle arborait démentait ses paroles. Manifestement, la présence du détective rendait le matin bien moins bon qu’il n’aurait dû l’être. Il fallait essayer de remédier à cela, ou il ne s’appelait pas Remy LeBeau.
« J’y viens tous les ma... » Reprise de souffle, rectification de tir. « … j’y viens parfois. Et faites comme chez vous... »
Il prit place sans plus de cérémonie, satisfait de cette demi-conquête. Une femme comme Maria Hill aurait très bien pu le renvoyer dans les cordes, comme elle l’avait fait avec plusieurs bleus du S.H.I.E.L.D., mais non. Si elle acceptait sa présence en dépit de son émoi ou de son aversion pour lui, cela signifiait qu’il restait une petite chance de l’amadouer. Obtenir un véritable sourire serait déjà une victoire.
« Je voulais être proche du travail au cas où il y aurait une urgence. Mais j’avoue que j’y ai réfléchi longuement avant de me décider. La province est magnifique. Et vous, vous êtes dans le coin ? » – Moi, non, pas du tout. J’suis de Hammer Bay. »
Il ressentait toujours quelque chose d’étrange, lorsqu’il prononçait ces quelques mots. « Je suis de Hammer Bay. » Sans savoir pourquoi, quelque chose le chiffonnait là-dedans. Pourtant, la vie qu’il menait là-bas lui plaisait, indubitablement, mais un malaise curieux le titillait chaque fois qu’il en parlait. Le sourire de Maria dissipa cependant ses interrogations inutiles. Ah ! Voilà qui partait déjà beaucoup mieux. Même s’il restait une note d’obligation dans ce sourire, ses yeux, pour la première fois, avaient exprimé autre chose que l’envie de lui pointer son arme sur le front et d’en vider le chargeur. Rasséréné et conforté dans sa tentative d’approche, Remy se détendit sur sa chaise. Maria Hill devait être le genre de femme à vouloir garder le contrôle sur tout, mais dans l’art subtil de la séduction, on ne pouvait pas rester toujours maître du jeu – à moins d’aimer le sadomasochisme, ce qui n’avait jamais vraiment été son truc. Il fallait ouvrir des portes, laisser tomber la garde, accepter la faiblesse, pour ensuite reprendre les rênes et mener l’autre là où on le voulait. Bon, d’accord, Maria ne le voulait peut-être pas. Mais il n’y avait rien de mal à s’amuser un peu, si ? Et elle était tellement charmante. Il se résolut à jouer cartes sur table, pour sa part. S’il se livrait sans compromis, peut-être changerait-elle d’opinion à son égard. Surprendre, louvoyer, s’adapter : il s’adonnait à l’exercice avec délectation. Sans détourner son regard du sien, il poursuivit donc, un léger sourire aux lèvres :
« Les plages de sable blanc, les touristes, les cocktails, c’est pas vraiment mon truc. J’suis un citadin. J’ai besoin de la ville, de son effervescence, vous voyez ? Il faut que ça bouge, tout le temps. De toute façon, avec mon job, j’pourrais pas habiter ici : trop calme. »
Son dernier mot fut absorbé par un long bâillement, qu’il étouffa derrière sa main gauche. Ce matin-là, il n’aurait justement pas rechigné contre un peu de calme. Il n’avait qu’une hâte : remonter sur sa moto et prendre la route de Hammer Bay, pour enfin retrouver son lit. Comme si elle avait lu dans ses pensées, la serveuse arriva sur ces entrefaites, déposant devant chacun d’eux les cafés commandés. Remy huma avec plaisir l’arôme qui se dégageait de sa tasse. La serveuse déposa une assiette près de lui, contenant le croissant et le pain au lait, et le détective la gratifia d’un sourire de remerciement.
« Je vous mets des additions séparées ? s’enquit la jeune fille, les joues un peu roses. Ou une seule ? – Une seule, répondit aussitôt Remy. C’est pour moi. »
Elle hocha la tête et tourna les talons. Le détective, lui, poussa l’assiette de viennoiseries vers Maria et la désigna du menton.
« Un croissant ? Un petit pain ? proposa-t-il. C’est offert de bon cœur », crut-il bon d’ajouter, avant que la jeune femme ne décide de lui faire une clé de bras ou quelque chose d’autre du même genre. « Alors, quoi de neuf, au bureau ? Toujours à courir après des serpents à neuf têtes ? »
Il évitait sciemment de prononcer les mots « S.H.I.E.L.D. » et « Hydra » dans un lieu public. Même si la première organisation était connue – et reconnue – des habitants de Genosha, il préférait laisser Maria profiter de son anonymat dans son café préféré. Remy détestait qu’on grille sa couverture et soupçonnait la jeune femme de préférer garder la sienne intacte. Après tout, il était loin d’être aussi désinvolte qu’il en donnait l’impression.
DCs : Casey, Laura, Paige, Grace, Laserian, Harper et Cindy
Pseudo : Fidji
Mar 3 Mai - 17:38
Positive tension
Maria savait qu’elle donnait l’impression d’être une personne sévère, contrôlante et parfois froide, alors qu’elle était tout le contraire dans sa vie de tous les jours. Cette façade plus stricte, elle la gardait seulement pour le travail. Elle avait travaillé extrêmement fort pour arriver à sa position actuelle. On ne devenait pas commandante d’une grosse entreprise d’espionnage en donnant des petits gâteaux, en lançant des confettis sur son passage ou en dansant la macarena. Surtout pas dans un monde principalement peuplé d’hommes machos. Cela avait pris un certain temps avant qu’on ne la prenne au sérieux et qu’elle soit respectée, justement parce qu’elle était trop gentille. Les choses avaient changé lorsqu’elle avait décidé de ne plus se laisser marcher sur les pieds et qu’elle avait fait preuve de fermeté. À partir de là, on l’avait écouté et on avait suivi ses ordres. La jeune femme restait tout de même de nature douce et souriante. Seulement, il ne fallait pas la pousser à bout et jouer avec ses nerfs. Elle était patiente, mais si on exagérait, elle pouvait devenir très vilaine. Elle était conciliante, mais ferme. Elle aimait que le travail soit bien fait. Lorsqu’elle se fâchait, c’était principalement contre les fainéants qui prenaient leur position pour acquis. Pour ce type de personne, elle n’avait aucune pitié. Lorsque des recrues arrivaient, elle faisait en sorte que les choses soient bien claires dès leur arrivée. Elle n’était pas leur amie, mais elle était là en cas de problème. Ils pouvaient compter sur elle. Elle ne pouvait pas se permettre de baisser sa garde, puisqu’elle savait qu’on en profiterait. Surtout en mission. Il était primordial d’écouter les ordres et de ne pas prendre cela à la légère. Si on ne respectait pas la commandante, les missions étaient vouées à l’échec. Comme elle passait la plupart de son temps libre entre les murs du Shield, il était normal que cette réputation de femme sévère la suive partout et il était difficile pour elle de s’en défaire, même si elle en était très fière. L’important était que ses proches savaient que ce n’était qu’une facette et qu’elle était charmante et amusante.
Pour une raison qui lui échappait toujours et qui la rendait folle, Remy avait réussi, sans trop d’efforts, à apercevoir ce côté « mignon » d’elle. Pendant leur collaboration, Maria avait tenté à maintes reprises de retrouver sa confiance et sa dureté, mais la gentille fille maladroite refaisait toujours surface. Alors, c’était plus fort qu’elle, elle résistait à sourire et à se détendre en sa compagnie. Pourtant, il était évident qu’il ne cherchait pas à la rendre mal à l’aise. Il ne faisait pas exprès. Certes, il y avait ses petits sourires moqueurs et ses clins d’œil malicieux, mais à force de le côtoyer, on se rendait bien compte que cela faisait partie de lui. Il était comme ça, tout simplement. Alors que pour certains, il était évident qu’ils ne cherchaient qu’à séduire, pour le détective privé, c’était naturel. Face à cette constatation, la jeune femme s’était décrispée et ses épaules s’affaissèrent. Remy n’était pas là pour se vanter, mais bien pour discuter et décompresser. Pourquoi s’entêtait-elle à lui montrer son côté sérieux et en contrôle alors qu’il ne cherchait qu’à se détendre?"Voilà la différence entre vous et moi. J’adore justement ce côté plus relaxe d’Emmann. Ici aucune presse, aucun stress. Chacun y va à son rythme. Avec un boulot comme le mien, la tranquillité est plus que la bienvenue. " Pour la première fois depuis l’arrivée de l’homme, Maria lui offrit un sourire franc. C’était amusant que concernant leur ville, ils soient à l’opposé, alors que leur travail s’apparentait. La brunette était plus détendue, mais pas complètement. À ce moment, la serveuse arriva avec leurs commandes respectives. Deux minutes plus tôt, Maria aurait pris son café et aurait déguerpit à toute vitesse, mais à présent, elle ne voyait pas où était le feu. Et puis, elle était polie. "De…" Commenca-t-elle, mais Remy fût plus rapide et sa voix étant plus forte, l’enterra complètement. Elle lui lança un regard à la fois courroucé et amusé. "Merci. La prochaine fois, ce sera pour moi." Aussitôt, ses joues rosirent et elle regretta ses paroles. Certes, à ce moment-là, elle ressentait moins d’amertume, mais cela ne signifiait pas qu’elle souhaitait être son amie et trainer continuellement avec lui. Dans son intérieur, elle était toujours énervée contre lui. Il avait encore réussi à la faire sortir de sa coquille. Elle refusa donc d’un signe de la main, les viennoiseries comme pour se punir elle-même de cette familiarité. Elle prit une gorgée de son café et avala de travers lorsqu’il mentionna, sans la nommer, Hydra. Machinalement, elle avait regardé autour d’elle si on ne les écoutait pas. Si le Shield était de notoriété publique, on ne connaissait toutefois pas avec précision ce dont il en retournait. Maria lui en était tout de même reconnaissante de ne pas avoir été précis dans ses propos. En effet, elle tenait à son anonymat. "Comme toujours. Nous pensons qu’ils préparent un truc, mais nous n’arrivons pas à savoir quoi exactement. L’atmosphère était plutôt lourde en ce moment. " Cela ne lui dérangeait pas d’en parler au détective puisqu’il avait déjà collaboré avec l’agence et qu’il avait été d’une aide précieuse. Surtout, peut-être qu’il avait entendu quelque chose lui-même pendant ses planques qui pourrait aider le Shield.
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Mar 3 Mai - 22:40
❝Positive tension❞ Maria Hill & Remy LeBeau
Ah ! On y était : Maria commençait enfin à relâcher la tension. Elle avait donc cessé de considérer le détective comme une menace potentielle, pour le voir comme un simple être humain. On progressait. Bientôt, d’ici quatre à six mois, elle le verrait peut-être comme quelqu’un de presque sympathique. Il accepta l’explication avec un hochement de tête. Lui aimait la ville, parce qu’il était bien souvent seul, et incapable de ne pas jeter un coup d’œil par la fenêtre. Chacun de ses voisins avait une histoire à raconter : simplement à la façon dont ils traversaient la rue, Remy était capable de définir leur humeur du jour, et d’échafauder des hypothèses sur les raisons de celle-ci. Quand on appartenait à une unité d’élite telle que le S.H.I.E.L.D., chargée de protéger la population de toute menace, on devait juste avoir envie de souffler en rentrant à la maison. Elle eut presque l’air agacé quand il proposa de régler l’addition pour eux deux – presque, car une partie d’elle-même en paraissait plutôt satisfaite. Là, la véritable Maria Hill commençait-elle à poindre sous la façade de glace qu’elle s’efforçait de lui montrer ? Remy préférait nettement la jeune femme maladroite et timide à cette espèce de guerrière froide et musclée. S’il y avait un peu plus à voir que cela, il acceptait le pari : de toute façon, la vie était bien trop courte pour la prendre au sérieux.
« Merci. La prochaine fois, ce sera pour moi. »
Ah, voilà qui devenait intéressant ! Remy sourit, un peu plus lorsqu’il vit ses joues se teinter de rose. Il retrouvait la Maria intimidée qu’il avait vu au S.H.I.E.L.D., celle qui l’amusait – dans le bon sens du terme – à chaque fois. Mais c’était une invitation ou, au moins, une promesse que ce ne serait pas la dernière fois qu’ils prendraient un café ensemble. De la part de la jeune femme, il s’agissait d’un immense pas en avant, car elle n’avait jamais été encline à lui témoigner de l’affection. Remy prenait ça comme un nouveau pas vers la victoire. Elle finirait par reconnaître qu’il lui plaisait. Ou qu’elle lui était moins hostile qu’elle ne le laissait croire, ce qui était tout aussi valable.
« Noté, dit-il avec un clin d’œil. Mais un vrai café, hein, pas ce que vous buvez dans vos bureaux. »
La direction du S.H.I.E.L.D. devait estimer que plus le breuvage était mauvais, moins les agents passeraient de temps devant la cafetière : jamais Remy n’avait bu quelque chose d’aussi mauvais que le café servi là-bas. Elle ne devait pas s’attendre, cependant, à ce que le détective mentionnât son organisation, car elle manqua de s’étrangler avec le liquide contenu dans sa tasse. L’espace d’une semaine, Remy avait pourtant été membre du S.H.I.E.L.D. L’expérience lui avait déplu seulement parce qu’elle impliquait de trahir un ami – ancien ami, plutôt, car il était difficile de rester lié à quelqu’un qui avait choisi la plus mauvaise voie possible. Il se souvenait fort bien de ce qu’il avait ressenti quand les agents lui avaient demandé son aide. Mensonge, complot, fabulations... Terrence ne pouvait pas être un membre d’Hydra. Pas le gamin que Remy avait connu au collège. Impossible. Inenvisageable. Risible, même. Et pourtant...
« Comme toujours. Nous pensons qu’ils préparent un truc, mais nous n’arrivons pas à savoir quoi exactement. L’atmosphère était plutôt lourde en ce moment. »
Elle ne mentionna pas Terrence. Personne n’en avait parlé à Remy depuis l’arrestation du jeune homme, après sa collaboration avec le S.H.I.E.L.D. Où il était, ce qu’il était advenu de lui, il l’ignorait. Sans doute croupissait-il dans une cellule, où on l’interrogeait sur les prochains mouvements d’Hydra. L’espace d’un instant, le visage de Remy se ferma. Certes, son ancien ami ne méritait pas qu’il s’apitoie sur son sort mais... la culpabilité restait un sentiment difficile à effacer. Et son devenir continuait d’inquiéter le détective, malgré tout. Maria, elle, le regardait en biais, comme si elle attendait quelque chose de lui. Des informations ? Il préférait se tenir loin des affaires qui concernaient les deux camps : pour lui, seuls comptaient les gens qui venaient lui demander de l’aide. Il saisit sa tasse et but une gorgée de café. La chaleur du liquide le fit sursauter et il reposa sa tasse sur la soucoupe, s’essuyant la lèvre du revers de l’autre main.
« J’suis sûr que vous trouverez vite, répondit-il, l’air faussement désinvolte. Rien ne vous résiste, à vous, pas vrai ? »
Par dépit, Remy entama son croissant, non sans laisser l’assiette entre Maria et lui, au cas où elle changerait d’avis.
« J’vous tiendrais volontiers au courant de ce que j’pourrais apprendre, mais j’ai pas moyen de vous contacter, lui fit-il remarquer après sa première bouchée. Enfin, c’est pas tout à fait vrai : maintenant, j’sais comment vous rencontrer, vous. »
Un sourire, un peu moins crispé. Remy soupira un bon coup pour chasser Terrence de son esprit. Ressasser tout ça ne servait à rien. Ce qui était fait ne pouvait être défait, et son ami avait mérité son sort. On ne s’alliait pas avec des puissances occultes sans en payer un jour le prix. Étendant ses longues jambes engourdies dans l’allée, le détective s’adossa à son siège et plongea son regard dans celui de Maria. Après tout, il prenait un petit-déjeuner en compagnie d’une jolie fille, et les petits pains étaient bons. Pourquoi s’en faire, hein ?
« Un petit indice sur ce que je dois chercher ? J’veux bien aider le camp des gentils, mais il faut m’en donner un peu plus. J’suis sûr que vous en avez plus sous le pied que ce que vous me dites là. »
Après tout, pourquoi pas. Le service de la comptabilité du S.H.I.E.L.D. lui avait envoyé un chèque conséquent la dernière fois, et s’il ne l’avait pas encaissé, par respect envers le gamin avec qui il jouait autrefois, Remy ne cracherait pas sur un deuxième. Il fallait bien payer les factures. Et l’idée de remettre un rapport ici, dans ce café, à la ravissante jeune femme qui se trouvait devant lui, n’était en outre pas pour lui déplaire.
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Pseudo : Fidji
Mer 18 Mai - 14:08
Positive tension
Il était vrai que sortir de sa routine faisait du bien. Maria n’avait pas l’habitude de traîner au Pegasus et elle n’avait surtout pas l’habitude d’arriver en retard à l’agence. Pourtant, la brunette ne se sentait pas pressée par le temps. Elle savait qu’il y avait des tonnes de dossiers empilés sur son bureau et qu’il y avait des dizaines de courriel qui attendaient une réponse, mais pour une rare fois, elle n’en faisait pas tout un plat. Du moins, elle tentait. Maria n’était pas encore tout à fait à l’aise. Cela la démangeait de ne pas suivre son horaire à la lettre. Oui, elle était un peu psychopathe de l’organisation et elle aimait sa routine qui la sécurisait. Chaque journée au Shield était incertaine. On ne savait jamais ce qui se passerait. Tout pouvait bien aller une seconde, puis être le chaos la suivante. Les problèmes à régler n’étaient jamais les mêmes. Tous les dossiers à traités étaient différents. Il était rare qu’elle puisse se faire une liste de chose à faire et passer au travers sans intervention quelconque. Il y avait toujours des imprévus et des urgences à gérer plus rapidement. Comme Maria n’arrivait pas à suivre une ligne directrice à son boulot, elle le faisait dans sa vie personnelle. Elle avait été élevée par un chef de la police qui avait toujours prôné la discipline. Cela l’avait suivi à l’armée par la suite. Elle n’était pas un robot qui ne déviait pas, elle déviait même de son chemin souvent, mais au moins, la belle se sentait en contrôle lorsqu’elle effectuait les mêmes mouvements jour après jour. Quoi qu’il en soit, Maria ne bougeait pas de sa chaise et ne montrait aucun signe d’impatience. La présence de Remy l’empêchait de partir, à cause de cette sorte de pouvoir qu’il avait sur elle, mais aussi parce qu’elle s’était détendue en sa présence. La frustration était toujours présente, mais elle ne prenait plus toute la place de ses émotions. "Pourquoi croyez-vous que je viens ici?" Il était vrai que pour une agence réputée comme le Shield, leur café était médiocre et ce ne serait pas mal d’investir plus dans sa qualité. Même que, lors de son café d’après-midi, Maria demandait expressément qu’on aille lui en chercher un au Starbucks situé pas très loin de l’agence. Elle s’autorisa une petite viennoiserie laissée sur l’assiette entre les deux protagonistes. Elle déchira un petit bout et le fourra dans sa bouche, légèrement rougissante. Il fallait qu’elle se fasse une raison, elle ne serait jamais tout à fait elle-même en la présence du détective. Il avait vu ses deux côtés. Elle sentait qu’elle ne pouvait pas se cacher avec lui. Le côté qu’elle tentait de cacher refaisait irrémédiablement toujours surface, c’était plus fort qu’elle. Autant arrêter de combattre et se laisser aller.
"Non, en effet. On réussit toujours ce qu’on entreprend. " Elle sourit derrière sa pâtisserie qu’elle tenait près de sa bouche. C’était un fait connu que le Shield était une grande organisation qui arrivait toujours à ses fins et que rien n’arrêtait. Les échecs, l’agence n’en connaissait pas beaucoup. Tous les membres étaient entrainés dans un seul but : la réussite. Maria en était particulièrement fière et ne s’en cachait pas. Elle était tout de même déçue qu’il ne désire pas partager des informations, s’il en possédait. Elle lui offrait l’occasion de collaborer à nouveau, mais cela ne semblait pas l’intéressé. Peut-être qu’il n’avait pas apprécié travailler avec elle et qu’elle se berçait d’illusions depuis leur rencontre au café. Peut-être qu’il avait envie de partir, mais qu’il n’osait pas. Et depuis quand la commandante s’en faisait avec de telles histoires de fille cruche? Ce type l’énervait! Malgré cette bouffée de colère, elle rougit à nouveau. Après son passage au Shield, Maria avait repris le téléphone prêté à Remy et avait changé le numéro. Tout comme les autres numéros permettant de rejoindre l’organisation. Annulant ainsi tout moyen de communiquer avec eux. "Je vous imagine bien venir ici tous les matins dans l’espoir de me croiser…" Elle avait utilisé un ton plus enjôleur que prévu, mais bon pourquoi pas. Elle s’était déjà humiliée tant de fois en si peu de temps devant lui. Une de plus. Une de moins. C’était la même chose. "Je vous assure qu’on est nous aussi dans le très vague. La pieuvre aurait une arme redoutable entre ses murs. Nous n’avons aucune idée de ce dont il s’agit. Une bombe? Une arme conçue par eux. On n’en sait rien. Nous ne savons pas non plus son but." Elle avait repris son sérieux et s’était avancée vers lui pour chuchoter afin que seul lui peuvent l'entendre. "Vous n’avez rien entendu ou vu?"Maria savait bien qu’elle n’était pas supposée divulguer des informations confidentielles, mais elle savait aussi que Remy ne révélerait rien. Parce qu’il était lui aussi lié par le secret professionnel et parce qu’elle l’avait aussi vu à l’œuvre. Elle pouvait dire ce qu’elle voulait de lui, elle ne pouvait pas remettre en question sa méthode de travail. Et c’est aussi ce qui l’ennuyait. LeBeau n’avait absolument l’air de rien, sauf être un beau gosse, mais il prenait son travail très au sérieux. Il avait l’esprit vif et il faisait des liens rapidement. Il emmagasinait les informations et on s’apercevait très vite que son esprit roulait à grande vitesse. Mais elle savait qu’elle pouvait lui faire confiance. Il lui avait démontré lors de leur collaboration. En effet, Remy lui avait seulement dit à la toute fin qu’il connaissait celui qu’ils avaient traqué pendant toute une semaine. Si au départ, cela avait énervé la jeune femme qui, encore remontée, s’était immédiatement dit que c’était pour cette raison qu’il avait eu tant de facilité à résoudre l’affaire et qui l’avait fait passé pour une moins que rien aux yeux de ses patrons et collègues. Elle le pensait encore, mais elle était tout de même impressionnée. Malgré le fait que leur cible était un ami d’enfance du détective et qu’ils se connaissaient très bien, il avait tout de même collaboré. Il avait attaqué ce dossier comme tous les autres et il n’avait pas tenté de mettre des bâtons dans les roues du Shield pour les faire échouer. Il avait mis son cœur et ses sentiments de côté en sachant pertinemment que ça risquait de se terminer mal pour son ami. Et ça, ce n’était pas évident et demandait une très grande force de caractère.
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Dim 29 Mai - 23:25
❝Positive tension❞ Maria Hill & Remy LeBeau
« Non, en effet. On réussit toujours ce qu’on entreprend. »
Elle n’avait pas saisi qu’il parlait d’elle, uniquement, quelques instants plus tôt. Remy sourit un peu plus. La naïveté de la jeune femme lui arracha un sourire amusé, mais il ne releva pas, se contentant de lui adresser ce regard en coin dont il avait le secret, et qui fonctionnait toujours sur ses futures conquêtes. Elle lui plaisait. Il y avait quelque chose, chez elle, qui ne le laissait pas du tout indifférent.
« Je vous imagine bien venir ici tous les matins dans l’espoir de me croiser… – Si j’étais sûr de vous trouver là tous les matins, j’serais bien capable de me lever aux aurores, oui », répondit-il du tac au tac.
Intéressant : la jeune femme avait donc une facette bien moins timide qu’elle ne le laissait paraître, à moins qu’elle ne finisse simplement par se laisser prendre au jeu. Remy aimait les surprises. Celle-ci en était une, et il était prêt à fouiller un peu plus dans cette direction, si la jeune femme le lui permettait. Son ton semblait être une invite à plus de flirt, et Remy LeBeau ne disait jamais non au flirt. Elle se rapprocha soudain de lui, mais l’expression de son visage avait changé. Il n’y avait plus de jeu de séduction dans sa façon de l’approcher, mais la volonté de parler sérieusement. Remy porta la tasse de café à ses lèvres.
« Je vous assure qu’on est nous aussi dans le très vague, chuchota Maria. La pieuvre aurait une arme redoutable entre ses murs. Nous n’avons aucune idée de ce dont il s’agit. Une bombe? Une arme conçue par eux. On n’en sait rien. Nous ne savons pas non plus son but. Vous n’avez rien entendu ou vu ? – Non, rien. En même temps, ces types sont difficiles à repérer, vous le savez bien. » Il s’interrompit une seconde, le temps de boire une gorgée, puis reprit : « J’ai un peu fouillé dans le passé de Terrence, après l’autre jour, mais... c’était comme si le gars que j’connaissais n’avait jamais existé. Ces types s’inventent une vie. J’suis même pas sûr qu’ils existent réellement ; j’veux dire... leurs sentiments, leurs paroles, leurs actes, tout ça, c’est de la comédie. »
Il était amer, chaque fois qu’il y repensait. Il préférait savoir la vérité, mais il ne pouvait s’empêcher de se demander ce qu’avait éprouvé Terrence. Étaient-ils vraiment amis, ou avait-ce été un mensonge, cela aussi ? Jusqu’où le jeune homme avait-il étendu son personnage, sa façade ? Difficile à dire. Il ne le saurait probablement jamais, et c’était aussi pour cela qu’il souhaitait ne plus y penser. Mais Maria avait soulevé un problème autrement plus grave que ses états-d’âme et ses blessures d’amour-propre. Elle parlait de bombe, d’arme : elle évoquait un danger concret et immédiat pour tous les citoyens de Genosha. Très sérieux, soudain, le détective la regarda par-dessus le bord de sa tasse. Si Hydra en venait à créer – ou voler, avec eux, rien n’était jamais certain – une arme qui effrayait même une agent du S.H.I.E.L.D. aussi expérimentée que Maria Hill, il y avait de quoi s’inquiéter. Ça n’aurait pas dû concerner Remy. Il n’était pas soldat, ni espion, ni agent d’élite, rien de plus qu’un simple détective. Pourtant, il se sentait concerné. Ce n’était pas pour la gloriole ou parce qu’on lui avait fait confiance une fois : il avait le sentiment qu’il devait faire quelque chose, sans pour autant savoir quoi. La main légèrement tremblante, il reposa sa tasse dans la soucoupe. Il n’appartenait pas au S.H.I.E.L.D. et n’était pas non plus un de leurs agents de renseignement, mais il avait envie de les aider. Et si son contact était Maria Hill elle-même, que demander de plus ?
« J’vais voir si mes contacts pourraient me renseigner. On sait jamais, ils ont peut-être entendu parler de quelque chose. Après tout, on fabrique pas ce genre de truc sans attirer un peu l’attention, ou alors, c’est qu’on est un fantôme. »
Il ne connaissait pas grand chose des méthodes de l’Hydra. Ce qu’il en avait vu, et ce dont il avait entendu parler, avait néanmoins de quoi glacer le sang. S’il venait aux oreilles des pieuvres à deux têtes qu’un modeste détective de Hammer Bay enquêtait sur eux, Remy risquait de passer un mauvais quart d’heure. Pourtant, il n’envisageait pas une seule seconde de passer son tour.
« Donc, lança-t-il avec un sourire destiné à détendre l’atmosphère, si j’ai bien compris, il va falloir que j’vienne vous rendre compte de ce que j’ai trouvé, si par hasard un de mes contacts avait des informations intéressantes à partager. Il faudra donc qu’on se revoit. Si j’vous donne une date précise, on peut considérer ça comme un rendez-vous ? Sinon, vous allez devoir me donner votre numéro de téléphone... »
Il leva les mains comme pour la prendre en témoin de la fatalité qui s’abattait sur eux. Maria Hill avait-elle l’occasion de rire, au S.H.I.E.L.D. ? Le jeune homme en doutait. Durant la petite semaine qu’il avait passé près d’elle, elle lui avait paru moins accessible que maintenant. Peut-être parce qu’elle ne pouvait se le permettre, ou parce qu’elle était trop intimidée, à ce moment-là. Remy changea de position. Il commençait à ressentir les effets de sa nuit blanche : une bonne sieste lui ferait du bien, en dépit du café qu’il buvait. Pour autant, il n’avait pas la moindre envie de quitter Emmann tout de suite.
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Pseudo : Fidji
Mar 12 Juil - 17:03
Positive tension
La déception pouvait se lire sur le visage de Maria. Il lui semblait que Remy aurait pu avoir ce genre d’information avec lui. De ce qu’il lui avait raconté au sujet de son boulot, le détective obtenait souvent des renseignements qu’il ne cherchait pas nécessairement et qui n’avaient aucun rapport avec son enquête en cours. Parfois sur le coup de la nervosité ou de l’énervement, les témoins qu’il interrogeait y allaient de confidences concernant divers sujets et Remy notait tout, au cas où elles pourraient lui être utiles plus tard ou pour un autre cas. De plus, il n’était pas rare que LeBeau traîne dans des endroits mal famés pour y écouter des conversations et récolter des informations en douce. En fait, le Shield n’était pas certain que ses histoires d’arme étaient véridiques. Hydra n’y allait jamais aussi drastiquement et se contentait plutôt de petites attaques ou de vols ici et là pour éviter les soupçons. Pourquoi les dirigeants auraient-ils décidé de frapper plus fort maintenant? La jeune femme ne voulait pas prendre ses rumeurs à la légère. Elle avait la sécurité de la population trop à cœur et elle ne s’en remettrait pas si elle décidait d’ignorer ces histoires d’un revers de la main et qu’une attaque avait vraiment lieue. Ce n’était pas parce que l’ennemi s’était fait plus discret ces derniers temps qu’il fallait se reposer et penser que plus rien ne se produirait. Au contraire, il fallait rester aux aguets et être prêts à toutes éventualités. Maria avait acquiescé calmement aux affirmations de Remy. Il avait raison. Il était extrêmement difficile de cerner Hydra. Ils étaient extrêmement rigoureux dans leurs méthodes. Ils laissaient très peu de pistes ou de traces. Ils changeaient régulièrement d’identités. Ils frappaient dans l’ombre. Il y avait très peu d’informations sur les membres et ces derniers étaient très fidèles à la cause et à leur agence. Ils n’étaient pas des traîtres et préféraient mourir au lieu de divulguer quoi que ce soit sur l’organisation. Le Shield avait réussi à en identifier et en attraper quelques-uns, mais c’était à la suite d’investigations longues et poussées. Et même avec l’aide d’un peu de chance. "Ce serait très gentil à vous de voir avec vos contacts et surtout très apprécié." Elle lui sourit au-dessus de son verre avant de prendre une gorgée. Elle ne cachait pas que cette affaire l’ébranlait et la rendait nerveuse parce qu’ils n’avaient rien du tout. Ils ne savaient pas par où commencer et où chercher malgré toute la technologie et les méthodes qu’ils possédaient. Toute information, aussi minime soit-elle serait la bienvenue et permettrait au Shield de débloquer et d’avancer. Pour le moment, les recherches étaient au point mort. "Mais, ne mettez pas toutes vos énergies dans cette affaire. Nous ne sommes certains de rien et vaut mieux ne pas mettre le feu aux poudres. Seulement, si vous en avez l’occasion." Ajouta-t-elle. Maria ne voulait surtout pas attirer l’attention sur lui. Il était l’une de ses cartes cachée et elle ne souhaitait pas mettre sa vie en danger pour quelque chose d’aussi incertain qu’une arme destructrice. Plus le bruit se propagerait à travers ses contacts, plus les risques d’alerter la population étaient grandes.
Un sourire se dessina à nouveau sur le visage rougissant de la brunette. Elle ne se cachait plus de ses malaises qui se produisaient dès que l’homme flirtait avec elle. Elle était heureuse que le sujet soit dévié. Elle n’aimait pas trop discuter de cela en publique de peur qu’une oreille malsaine puisse tout entendre."Arrêtez monsieur LeBeau ou je vais réellement penser que vous souhaitez un rendez-vous avec moi!" Elle n’était pas stupide. Elle connaissait bien le jeu de la séduction puisqu’elle y jouait souvent lorsqu’elle sortait dans les bars les fins de semaine. Pourtant avec Remy, elle ne savait pas comment agir. Elle n’était pas certaine qu’il s’intéressait vraiment à elle ou qu’il tentait seulement de la déstabiliser puisqu’il avait remarqué cet avantage qu’il avait sur elle et qu’il voulait en profiter. Néanmoins, cette insistance à souhaiter avoir son numéro ou une façon de la voir était suspecte. Elle ne comprenait pas pourquoi il s’acharnait. Lors de leur collaboration, elle avait été loin d’être courtoise gardant son sourire pour elle-même la plupart du temps. Elle lui avait parlé sèchement et avait gardé son sérieux pour tenter de dissimuler le malaise constant qu’elle ressentait à ses côtés, même si la tentative avait plus ou moins bien réussi puisqu’il avait pu apercevoir sa vraie nature qu’elle tentait de cacher lorsqu’elle se trouvait au boulot. Pour le moment, ils étaient en train de passer un bon moment, Maria ne pouvait pas le nier, mais ils étaient encore très loin d’être des amis. Maria ne changeait pas la première impression sur une personne d’un simple claquement de doigt. Elle avait baissé temporairement ses barrières, mais elles étaient toujours présentes. "Vous semblez fatigué. Vous avez passé la nuit debout?" Trop concentrée à bien paraître et à ne pas trop avoir l’air ridicule, puis le sujet ayant divagué, elle avait oublié de s’enquérir de son état alors que ça ne lui avait pas échappé qu’il avait les traits tirés lorsqu’il l’avait abordé.
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Mar 19 Juil - 16:09
❝Positive tension❞ Maria Hill & Remy LeBeau
Remy sourit, amusé. Maria, qui avait eu l’air tendu au départ, commençait à se laisser aller. Il mettait cela sur le compte de son charme naturel. C’était si facile. Il plongeait son regard dans le sien, ne le quittait pas, comme un boa sur le point d’avaler une proie, comme si cela pouvait permettre de l’hypnotiser. Le mot était bien choisi. D’ailleurs, ce n’était pas la première fois que cela lui arrivait : avec certaines personnes, il suffisait d’un coup d’œil, voire d’un sourire, pour obtenir n’importe quoi. Plus jeune, il avait su amadouer des gros bras pour les convaincre de faire demi-tour plutôt que de venir frapper Loki. Il n’y avait jamais vu quelque chose d’étrange ou d’exceptionnel : c’était ainsi, voilà tout. Et quand on détenait un as de ce genre dans sa manche, on priait pour qu’il se manifeste aussi souvent que possible. Il acquiesça doucement à la mise en garde de la jeune femme. Il ne ferait pas n’importe quoi, non. On ne glanait pas n’importe quelle information n’importe comment. C’était un jeu subtil – là encore, l’art de la séduction pouvait grandement aider. Mais s’il pouvait aider à comprendre les intentions d’Hydra, il ferait ce qu’il pourrait. Il avait peut-être une chance de trouver quelqu’un pour le renseigner, à condition d’y mettre les formes et le nombre de billets adéquat. Elle rougit à son sous-entendu – pas si sous-entendu que cela – et il éclata de rire. Maria Hill, timide à ce point face à un homme, vraiment ? Remy trouvait la situation plutôt hilarante. Non… drôle, mais pas hilarante. Ça lui donnait un charme fou, ce rose colorant soudain ses joues, comme les maladresses qu’elle avait manifestées lorsqu’ils avaient travaillé ensemble. Il lui plaisait, c’était certain. Restait à la convaincre de laisser tomber sa garde et de céder à la tentation, et ça… Remy pensait s’y entendre assez bien.
« Arrêtez, monsieur LeBeau, ou je vais réellement penser que vous souhaitez un rendez-vous avec moi ! protesta-t-elle, embarrassée. – Ce serait mal ? » s’enquit-il, haussant un sourcil d’un air intrigué.
Pourquoi résistait-elle ainsi ? Il lui plaisait, elle lui plaisait, ils étaient grands et adultes. Bien sûr, elle doutait de ses intentions : peut-être avait-elle un certain respect pour des valeurs telles que la fidélité, l’engagement, et tout ce qui donnait des boutons au détective. Si c’était le cas, c’était perdu d’avance. Sinon, ils pourraient trouver un terrain d’entente. Il s’apprêtait à répondre, mais Maria préféra détourner la conversation sur un sujet moins risqué. La fatigue devait se lire sur le visage de Remy ; il ne l’avait d’ailleurs pas oubliée, même si un petit-déjeuner en charmante compagnie contribuait à lui redonner un peu d’énergie – tout comme le café qu’il sirotait. Maria l’avait remarquée. Elle était fine observatrice, quand bien même hésitait-elle toujours à le regarder dans les yeux. Il s’étira et hocha la tête. Dommage, elle n’avait pas l’air jaloux.
« Oui, petite nuit blanche, confirma-t-il. Une filature pour un client. Éreintant, mais voyons le bon côté des choses : le tarif de nuit est beaucoup plus intéressant pour moi que le tarif de jour. »
Il aurait volontiers parlé de son affaire, mais il s’abstint. Question de principes. Scott lui disait souvent qu’il en manquait, mais en réalité, Remy avait une idée très précise de l’éthique et de la déontologie : il ne trahirait jamais la confiance d’un client. Et puis, l’enquête de cette nuit n’avait rien de notable. Suivre une gamine dans ses frasques nocturnes était tout à fait sans intérêt pour une femme telle que Maria Hill. Qui plus est, il y était habitué. La plupart de son activité se déroulait de nuit. Achevant son croissant, il jeta un coup d’œil dehors. Il ignorait quelle heure il était, mais la matinée commençait à avancer. Si Maria venait ici avant son travail, comme elle l’avait laissé entendre au début de leur conversation, elle allait finir par être en retard. Un fin sourire étira les lèvres de Remy. Il aimait bien l’idée d’être la cause de ce délai.
« Je plaide coupable, soupira-t-il finalement. J’serais ravi d’avoir un rendez-vous avec vous, ma chère. Mais j’vous rappelle que vous me devez un café. D’ailleurs, c’est vous qui me l’avez proposé : nous avons donc déjà un rendez-vous. »
Il lui sourit presque avec innocence, sans pouvoir toutefois cacher la pointe de triomphe qu’il ressentait. Elle s’était prise au piège toute seule. La connaissant, elle risquait de mal prendre le fait d’avoir contribué à sa propre perte. Bien décidé à ne pas lui laisser une opportunité de se fâcher, il se pencha en avant pour se rapprocher d’elle. Elle était très différente de l’image qu’elle donnait au S.H.I.E.L.D. Bien plus jolie au naturel.
« Oublions le café. Si on allait dîner quelque part ? C’est moi qui vous invite. Juste vous et moi : pas de S.H.I.E.L.D., pas de serpent, pas de détective. Un dîner entre gens de bonne composition. »
Il espérait sincèrement qu’elle se laisserait tenter – après tout, il ne lui proposait encore rien de contraire à la morale – et qu’ils pourraient se voir dans des circonstances où ils seraient l’un et l’autre à leur avantage. Les robes de soirée lui allaient certainement très bien. Dans son uniforme du S.H.I.E.L.D., parfaitement ajusté, Maria lui avait toujours paru très sexy, alors dans une robe…
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Pseudo : Fidji
Jeu 25 Aoû - 21:53
Positive tension
Maria hocha la tête en buvant les dernières gorgées de son café. Elle respectait le fait qu’il ne veuille pas lui donner de détails ou discuter du cas qui l’avait laissé réveiller toute la nuit. Tous les deux avaient un code, ils étaient donc très bien placés pour savoir où il fallait s’arrêter dans les questions. "J’espère que vous avez pu clore votre dossier." Se contenta-t-elle de dire. C’était toujours frustrant de passer des journées, voir des nuits, sur un cas sans qu’il n’y ait de développement. Elle fronça légèrement les sourcils lorsqu’il ramena le sujet du café qu’elle lui devait sur le tapis et pire qu’il tournait cette petite rencontre sympathique en vrai rendez-vous. Était-il sérieux?
Quelque chose dans le regard de Remy déstabilisait Maria. Il avait l’air sérieux dans ses démarches. Il avait vraiment envie de sortir avec elle. Jusqu’à maintenant, elle avait toujours vu cela comme un jeu pour lui. Voyant qu’elle perdait ses barrières en sa présence, il en profitait pour l’amadouer, flirter et voir jusqu’à où il pouvait aller pour connaître ses faiblesses. Il savait qu’il détenait un certain contrôle sur elle, mais il ne semblait pas vouloir en profiter pour X raisons. Il savait qu’elle était haut gradée au sein d’une agence gouvernementale très réputée. Il savait qu’elle détenait des informations confidentielles qui pouvaient l’aider dans ses dossiers à lui. S’il tentait, Maria refuserait sur le champ, mais ce regard bleuté, clair et hypnotisant ainsi que ce sourire malicieux et charmant qui pouvait faire fondre n’importe qui la feraient craquer assez rapidement. Mais, il était aussi évident qu’il n’était pas là pour ça. Si au départ, cela amusait le détective de mettre la commandante dans sa petite poche, il semblait avoir envie de la connaître mieux. Lors d’un diner et d’un rendez-vous officiel. Une partie de sa tête lui disait de refuser et de fuir. Rien de bien ne pouvait ressortir de cette soirée. Il souhaitait seulement prendre avantage sur elle et s’amuser. Elle ne serait qu’un trophée pour lui. L’autre partie avait bien envie d’accepter. Cela faisait longtemps qu’elle n’était pas sortie avec un homme et connaissant un peu monsieur LeBeau, il n’allait pas l’emmener manger un hamburger bien gras du McDonald. Remy savait comment plaire à une femme et son choix se porterait sur un restaurant chic et gastronomique. Il y avait un bon moment que Maria n’avait pas bien mangé. C’était tentant. Et puis, il était attirant et amusant. Elle était certaine de passer un bon moment avec lui, c’était le cas présentement. Elle n’avait personne à berner ou à impressionner puisqu’il savait déjà ce qu’il y avait sous cette carapace dure et froide. Alors, non. Ce ne serait pas mal pour reprendre les paroles de sa question. Elle ne releva pas et ne continua pas la conversation, étant indécise. Elle se mit à gigoter sur sa chaise ne sachant pas quoi répondre. Il était hors de question qu’elle accepte, alors qu’il voulait peut-être blaguer. Elle était douée pour analyser les expressions faciales, mais le détective était difficile à cerner et elle n’arrivait pas parfaitement à lire les traits de son visage. Il était une belle énigme pour elle.
Elle regarda sa montre, puis se leva en ne quittant pas Remy du regard. Elle glissa vers lui une carte contenant ses informations personnelles. Pourquoi pas. Qu’avait-elle à perdre si ce n’était qu’une excellente soirée. Rien ne les obligeait à faire quoi que ce soit ou à se promettre un amour éternel. Juste s’amuser entre adultes. Elle avait bien besoin de sortir! S’il voulait vraiment sortir avec elle, il n’avait qu’à lui téléphoner. La balle était dans son camp. S’il ne lui téléphonait pas dans les trois jours, elle changerait de numéro. Elle n’était pas bête. "J’ai été très heureuse de vous voir, monsieur LeBeau. J’espère vous recroisez bientôt. "Elle le pensait. Elle lui offrit un sourire mi-malicieux, mi-amusé avant de tourner les talons et de sortir du Pegasus sans regarder derrière elle.
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Spoiler:
Tu peux répondre pour mieux conclure, sinon t'auras qu'à demander à archiver quand tu auras lu
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