✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦
Nikki Ren
Mutant
More about you :
Codename : Pitch Black
Pouvoirs : Ailes noires comme la suie : Ni un ange, ni déchu ni envoyé par le paradis. Les ailes, longues de plus de 5 mètres, se déploient littéralement depuis son dos. Celle-ci sont rétractables, mais au prix d'une douleur sans équivoque. Nikki peut ainsi voler sans se fatiguer pendant plusieurs heures d'affilée. Ses ailes lui permettent également de porter des poids alourdis, jusqu'à 70kg.
Aerokinésie : son étrange mutation lui permet également de contrôler le vent et l'air.
Emergence :
Maitrise :
Messages : 430
DCs : Skye & Aelys & Kaine & Aidan & Gwen & Avery & Klaus & Matthew & Heather & Isaac & Luke & Haiden
Pseudo : Renescence
Lun 10 Avr - 21:57
this evening is the worst
Claire ✧ Nikki
Emmann. Nikki n’était pas une habituée de ce quartier, mais Hydra quémandant ses services, elle finissait toujours par découvrir des pans de l’île de Genosha. Ce jour-là, Emmann en faisait partie. En plus la mission changeait un peu de sa routine qui demandait souvent une infiltration de plusieurs semaines voire plusieurs mois. Là, c’était une petite filature discrète d’une cible inconnue pour ensuite devenir une pickpocket d’un soir. Elle ne connaissait ni son nom, ni son âge, ni quoi que ce soit d’autres. Elle n’avait eu qu’une image avec sa tronche en gros plan en guise d’informations, ainsi qu’un horaire et un nom de lieu où elle pourrait le trouver en premier lieu. Elle le suivait donc depuis une bonne petite heure maintenant, et enfin l’homme venait à se poser quelque part, ce qui était nécessaire à l’exécution de la mission de Nikki. Fallait dire que rentrer dans un mec pour le voler, c’était surfait et ça ne marchait que pour les portefeuilles. Dans le cas de Nikki, ça demandait une implication un peu plus poussée et donc elle attendait le moment où sa proie déciderait de se rendre quelque part avec impatience. Le voici donc, ce moment tant attendu, et l’asiatique observa le lieu où il se trouvait. Un vieux bar du quartier, un de ces genres d’endroits calmes, avec peu de fréquentation. Du moins pas des lourdeaux comme elle avait le genre de cotoyer quand l’asiatique était décidée à se prendre une bonne cuite. Nikki regarda sa montre en soupirant. C’était le début de soirée, l’horaire idéal où, quand on quitte le boulot, on va se détendre et boire une bière. Et si on avait de la chance, on pouvait même faire une rencontre qui allait changer le cours de sa vie. Un sourire orna le visage de l’agent d’Hydra. Ah ça, ce soir elle allait certainement pimenter la vie d’une personne en particulier. Peut-être même de plusieurs si elle avait le cœur à l’ouvrage.
Ses bottines à talon claquèrent sur le trottoir. Le pantalon en cuir noir bien serré, taille skinny bien entendu, recouvraient les jambes parfaitement rasées de la belle asiatique. Le tissu était fin et craqué à certains endroits. Elle aurait pu mettre une jupe et n’avoir qu’à écarter les jambes mais la brune était du genre à aimer le challenge et à se faire désirer de manière beaucoup plus subtile. Pour compléter sa tenue de motarde sexy, une veste en cuire, noire également, était entrouverte et laissait apparaître un t-shirt rouge en col en v, col impeccablement taillé pour laisser la naissance de la poitrine de la jeune femme à la vue de tous. Nikki ne faisait jamais les choses à moitié, encore moins pour Hydra. Elle avait soigneusement choisit ces vêtements, se sachant être la prédactrice du jour dans un bar qui ne devaient contenir que de fidèles consommateurs, le genre qui fréquentent le même endroit tous les soirs depuis plusieurs années. Nikki Ren allait donc être l’animation du soir, et tous les moyens étaient bons pour parvenir à ses fins. L’Agent d’Hydra franchit les derniers mètres restants d’une démarche assurée, tordant un peu son derrière bien dessiné histoire d’ameuter d’éventuelles futures proies, histoire surtout de faciliter son entreprise en se fondant dans la masse pour mieux tromper sa cible, le moment venu.
Un geste, ses deux mains levées, et elle semble balancer les portes du bar dans un mouvement horriblement sensuel quand en vérité elle venait seulement d’appuyer sur la poignée de la porte. Nikki n’avait même pas pris la peine de relever le nom du bar. Ses yeux balayèrent l’espace, beaucoup de tables libres, quelques gens par-ci par-là, certains adossés à des banquettes, d’autres réunis autour d’une petite table ronde, et d’autres encore posés devant le comptoir sur les hauts tabourets en bois. Aussitôt, elle repéra sa cible, un grand dadet qui avait une fourrure de mouton de couleur brune en guise de cheveux, avec une moustache mal-taillée. Le stéréotype même du mec peu sûr de lui qui vivait encore dans un autre siècle et qui serait facilement manipulable. Il était justement devant le bar, tournant une paille dans son verre pour tromper l’ennui. Il y avait d’autres personnes à côté, un grand baraqué, un vieil homme à qui il manquait pas mal de dents, un couple qui prenait l’apéro, une métissée au sourire doux et à l’air perdu dans ses pensées et enfin un autre mec assez balèze qui lui retournait son regard. Amusée par la chose, Nikki se déhancha jusqu’au comptoir, à pas millimétrés. Elle passait derrière chacune des personnes qu’elle venait de repérer, faisant mine de ne pas arriver à trouver le passage pour atteindre le barman. Au bout de quelques secondes, elle arrêta son petit manège. Se creusant un passage entre la métisse et le couple, elle tapa du plat de la main sur le bar et capta l’attention du barman qui lui demanda ce qu’elle voulait boire. Un sourire aux lèvres, Nikki se pencha en avant et indiqua la boisson de sa cible et les verres des deux baraqués et s’exclama, d’une voix volontairement trop forte pour échapper aux oreilles de toutes les personnes présentes dans le bar : « Tout, sauf ce que le baraqué tatoué boit ! Je crois que c’est le moustachu qui vient de dire que c’était juste de la merde en liquide destinée à faire pousser miraculeusement des muscles. Mais bon, moi j’ai pas besoin de ça, hein, trop de muscles, ça nuirait déjà à mon physique. Quoi, me regardez pas comme ça, me dites pas que vous pensez pas un mot de ce que vous venez de dire, vous là ! Ou alors c’était l’autre musclor que vous visiez ? Je sais pas moi, la prochaine fois, dites si vous parlez d’un tatoué ou d’un blacko, ça me faciliterait la tâche ! » Sa tirade terminée, Nikki leva les mains, penaude. La fête allait commencer.
Et les choses commençaient déjà à dégénérer. Comme prévu, le moustachu se leva de son tabouret et la pointa du doigt en bafouillant quelques phrases d’un air piteux et ébahi. « Mais..mais…mais c’est de moi que vous parlez ? J’ai jamais dit ça ! » Mais entre-temps il fut interrompu par le tatoué qui cracha sa boisson et posa violemment son verre sur le bar en hurlant presque : « QUOI ? IL A DIT QUOI LE CONNARD ? » et enfin, l’autre crétin du soir ramena sa fraise en se manifestant derrière Nikki, la retournant pour la faire parler : « Il a vraiment dit ça ? IL A VRAIMENT DIT CA ? » En toute innocence, Nikki hocha la tête, et le musclé la lâcha pour se ruer vers le moustachu. Ce dernier s’était éloigné de son siège pour reculer à petits pas, se retrouvant au milieu de la pièce, se retranchant derrière des tables rondes qui pouvaient être facilement valdinguées. Nikki en profita pour se décaler vers sa place précédente et repéra la sacoche de l’homme posée au sol. Faisant mine de se cacher, l’Agent d’Hydra se baissa et glissa une main dans la poche centrale du sac. En deux temps trois mouvements, elle se saisit d’une clé USB. Elle eut même un haussement de sourcils surpris, tant l’allure de sa cible donnait l’impression que l’homme ne vivait pas avec son temps. Mais il fallait croire que même les mecs les plus démodés reconnaissaient l’utilité que pouvait avoir un objet aussi minime. Elle cala sa clé dans la poche arrière de son pantalon. Elle allait pour fouiller le reste de la sacoche quand elle entendit une voix féminine résonner dans la pièce, et se faire un peu trop proche d’elle à son goût. Se relevant à contre cœur, elle repéra la métisse qui essayait de calmer le jeu en renvoyant chacun à sa place, ce qui déplut fortement à Nikki qui voyait ses plans contrecarrés. Oh que non, elle allait pas laisser une femme avec un peu trop de bonté dans son cœur gâcher sa mission. Il allait falloir qu'elle se mêle elle-même à la bagarre si elle voulait aller au bout de celle-ci. Se ramenant au centre de l'animation du soir, Nikki lança une nouvelle pique, cherchant cette fois-ci à protéger le moustachu. Si les choses allaient mal finir, autant qu'elle trouve le moyen de revenir vers sa cible un autre soir : « Rho mais allez, faites pas genre c'est pas vrai ! C'est pas naturel ce genre de muscles, assumez vos conneries ! » Dans le mille. L'un des deux lui cracha dessus avec fureur, les deux mains en avant destinées à la bousculer. Mais encore une fois, une voix féminine qui n'est pas la sienne qui s'en mêle, et qui cette fois-ci, agace Nikki pour de bon. « Vous, restez en dehors de ça ! »
Lizzie était avec elle ce soir, prête à profiter de ce temps enfin tranquille qu'elles avaient pour elles. Les deux femmes, trop occupées à l'hopital, n'avaient plus vraiment l'occasion de sortir, de passer de bons moments, ne serait-ce que de papoter de tout et rien. Un peu d'insouciance ne serait pas de trop pour une fois, et Claire comptait justement sur ça pour se changer les idées. L'infirmière blonde l'avait conduit jusqu'à un bar qu'elle fréquentait souvent avec ses amis, où elle avait ses entrées et des prix avantageux sur les consommations.
Loin d'avoir pour autant envie de se mettre une mine sévère, la chirurgienne était prête à profiter d'un verre de vin ou deux, dans l'espoir de se détendre. Peut-être que rentrer un peu éméchée aiderait à mieux dormir ce soir, plus de trois ou quatre heures de préférence. Surtout que, par bonheur, le lendemain était un jour de congès pour elle, qu'elle aurait l'opportunité de se faire une superbe grace matinée largement méritée après tout ce qu'elle avait eu à affronter ces derniers temps.
Bien installée à une des tables sur une chaise haute avec son amie du soir, les deux femmes eurent l'occasion de discuter de bien des choses. Le rythme effrené des urgences, le dernier interne très mignon que Lizzie voulait séduire sans y parvenir, leurs vies respectives en dehors de l'hopital (si la blonde avait de quoi parler, ça n'était pas le cas de Claire qui passait son temps à le consacrer justement à sa carrière). Les hommes évidemment furent du lot, étant curieuse de savoir qui pourrait faire basculer le cœur en armure de l'afro-américaine.
Personne pour le moment. Et surtout pas les hommes venant tout juste de se lever de leurs sièges : des tas de muscles en puissance, passablement agacés visiblement par les propos d'un tiers. Claire distraite dans un premier temps, n'eut pas toutes les pièces pour comprendre le pourquoi du comment. Ça ne l'empêcha pas de porter le regard vers l'altercation en question, alors que Lizzie se tourna à son tour pour comprendre ce qu'il se passait. « Merde... » Souffla la brune en posant son verre, se levant à son tour.
Lizzie tenta de la retenir, mais Claire la rassura : « Je n'en ai pas pour longtemps. » Jura-t-elle. Les deux barraqués étaient déjà à portée du petit moustachu quand la chirurgienne se cala entre eux et leur cible pour tasser l'ambiance : « Monsieur, calmez-vous ! » Exigea-t-elle fermement en plantant son regard dans ceux des deux musclés. Elle sentit derrière ô combien le moustachu était content de voir quelqu'un s'interposer avant qu'il ne se fasse massacré. Il fallait dire que Claire n'avait plus peur de grand chose depuis qu'elle travaillait aux urgences...
Elle avait connu des situations bien plus étroites que celle-ci. Esquissant un sourire qui se voulait aimable, elle désigna les sièges derrière en invitant les agresseurs à se rassoir : « Clairement, ça ne vaut pas la peine de gacher vos soirées pour si peu, restez dans votre coin et ignorez vous, ça vaudra mieux pour tout le monde... » Expliqua-t-elle sagement, presque sûre que ça convaincrait tout le monde de ne pas se chahuter avant qu'une voix féminine ne vienne enrailler sa tentative. Claire fit les gros yeux, se penchant vers la jeune femme pour voir quelle genre d'abrutie ça pouvait être.
Et visiblement, une belle. Un crachat partie, Claire manqua de se le prendre en pleine figure, et du mieux qu'elle le put, elle repoussa le grand noir en lui sommant de se calmer. Des yeux furibons se tournèrent vers l'asiatique : « Non mais vous avez un grain ou quoi ? » Demanda-t-elle. Elle comptait se farcir les deux montagnes de muscles à elle toute seule ou quoi ? Et il fallait en plus qu'elle reste en dehors de ça ! « Pardon ? » Claire était ou-trée.
Rarement dans sa vie on ne l'avait autant agacée. Du coup, d'une voix forte et assurée, elle annonça la suite : « Si vous ne cessez pas immédiatement, on appelera la police, vous pouvez en être certain. » Elle avait conscience qu'un rien relancerait le brasier déjà vif. Mais elle ne laisserait pas faire, du coup elle planta ses yeux dans ceux de l'asiatique et assura : « Et vous, ne vous avisez pas d'en rajouter une couche ou je m'arrangerais pour qu'on vous embarque. » Avant de demander simplement : « Vous avez bu ? » Ou plutôt... avait-elle TROP bu pour se croire invincible ?
Nikki Ren
Mutant
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Pouvoirs : Ailes noires comme la suie : Ni un ange, ni déchu ni envoyé par le paradis. Les ailes, longues de plus de 5 mètres, se déploient littéralement depuis son dos. Celle-ci sont rétractables, mais au prix d'une douleur sans équivoque. Nikki peut ainsi voler sans se fatiguer pendant plusieurs heures d'affilée. Ses ailes lui permettent également de porter des poids alourdis, jusqu'à 70kg.
Aerokinésie : son étrange mutation lui permet également de contrôler le vent et l'air.
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Pseudo : Renescence
Lun 24 Avr - 18:39
this evening is the worst
Claire ✧ Nikki
Nikki croyait rêver. Et peut-être bien que c’était le cas. Fallait avouer quand même que c’était pas tous les jours qu’une inconnue s’incrustait dans vos plans pour empêcher une bagarre. Surtout que c’était un poids plume comparé aux deux baraqués qui lui faisaient face, les joues rougies par la couleur, les muscles tendus qui n’attendaient pas grand-chose pour être stimulés. Et en plus l’autre lui intimait de se taire et se permettait de la menacer, de tous les menacer, en appelant la police ? Mais c’était une blague ! Une bien bonne grosse blague comme il fallait qui venait de foutre en l’air une mission d’apparence anodine. Et l’autre moustachu qui se confond en excuses et se répand en remerciement envers la métisse, cette soirée virait décidément au cauchemar. Déjà que Nikki s’était absentée un peu trop longtemps d’Hydra et qu’elle n’avait pas vraiment eu droit à des compliments, si en plus ce soir elle revenait les mains presque vides, elle n’allait pas faire long-feu là-bas.
Rageant intérieurement, se retenant presque de lui sauter à la gorge, la Ren ignora royalement l’acte de bonté du soir pour relancer à nouveau la bagarre. « Putain les mecs, je savais que vos muscles étaient en pacotilles, mais si en plus vous allez vous laisser menacer par une nana comme ça qui prétend vouloir appeler les flics, ben là vous serez tombés bien bas hein. » Boum, prenez ça dans votre tronche les gars, et toi aussi, héroïne du soir. Nikki se tournait vers elle, un sourire vengeur appliqué sur les lèvres, captant seulement à l’instant que l’autre lui posait une question. Si elle avait bu ? Pas un seul verre madame ! Mais c’est que ça pouvait servir de couverture et atténuer son comportement aux yeux de cette femme peut-être. Battant des cils, elle entreprit de jouer le jeu, un jeu bien naturel pour Nikki qui se rendait compte que les moments d’action comme ça avaient quelque peu manqué à sa vie pendant ses courtes vacances. Une main qui vient se poser sur l’épaule de la femme, en un geste lourd et bancal, la tête qui penche un peu alors qu’elle glousse faussement, elle balance : « Bu ? Moi ? Vous croyez ? Peut-être bien… Mais j’pense pas que je vois double là, y a bien ces deux singes qui essaient de matraquer l’autre non ? Ou alors je rêve bien et ces deux bibendums qui ressemblent à rien sont juste dans ma tête… tiens tiens j’avais pas réfléchi à ça… » Elle glousse à nouveau, mais cette fois-ci la sauveuse du soir ne peut pas retenir ce qui suit.
Se délaissant du moustachu qui reste piteusement en arrière, l’un de deux inconnus se saisit de Nikki par le col tandis que l’autre écarte tout le monde autour de lui en faisant craquer ses doigts. Dans un nouvel éclat de rire, l’Agent d’Hydra se laisse bousculer jusqu’au comptoir du bar, dont le bois lui rentre violemment dans le bassin alors qu’on la force à s’acculer contre le mobilier. Elle ne laisse pas le temps à son agresseur d’en placer une qu’elle le relance, bien fort pour que tout le monde l’entende, notamment sa cible : « Bah alors, on aime s’en prendre aux plus faibles que soi ? L’autre, il vous a fait quoi déjà ? Pas grand-chose si ce n’est rien, et là maintenant que j’admets des vérités vous vous sentez plus pisser c’est ça ? » Le coup partit et Nikki se prit une bonne trempe, qui aurait pu sérieusement la sonner si elle n’avait été habituée à ce genre de situations. Aussitôt, les choses s’envenimèrent au sein du bar. Une femme venait d’être frappée, forcément, ça faisait réagir les plus indécis des spectateurs. Un coup de genou dans les couilles et Nikki force le baraqué à se reculer alors qu’elle essuie du sang qui perlait au coin de sa lèvre. Elle jette un regard vers la métisse, se demandant bien ce qu’elle doit faire maintenant que le chaos est enclenché, et s’apprêtait à retrouver sa cible par la suite quand elle sentit du mouvement derrière elle. Distraite, mais pas suffisamment pour se prendre le coup en pleine face, le deuxième glandu lui balançait un verre dessus. Elle para de sa main, mais le verre se brisa en milles morceaux et ces derniers se plantèrent dans sa main droite alors que Nikki poussait un grognement de douleur. « Ah connard ! » L’exclamation lui échappa alors qu’elle lui retourna une droite. Elle aurait pu achever le travail si un nouvel intervenant ne s’était pas mêlé à la bagarre, lui permettant de s’éclipser discrètement.
La Ren se rapprocha du moustachu qui n’était pas loin de Claire. Elle jeta à peine un regard à la femme, se tenant sa main blessée qui commençait à pisser le sang. Putain, si l’autre s’en était pas mêlée aussi, elle n’aurait pas été obligée d’en arriver là. S’adressant à sa cible, l’asiatique siffla : « Hey ? ça va aller, ils s’en prendront pas à vous. Ils sont trop blessés dans leur amour propre pour vouloir vous massacrer maintenant. Rassurez-vous, je les empècherai de recommencer leurs menaces. » Nikki jouait maintenant la carte de la protectrice, alors qu’à nouveau les deux baraqués venaient vers elle. Plusieurs personnes étaient à terre, la bagarre étant devenue générale, et certains tentaient de les retenir mais la brune leva une main nonchalante pour faire signe de les laisser venir. « Quoi, vous en voulez encore ? » Provocatrice, la Ren ne voulait pas s’arrêter là. Mais c’était sans compter sur la métisse qui revenait se mêler à la discussion. Dans sa bonté naturelle, celle-ci tentait de s’interposer entre les baraqués et Nikki mais elle fut bousculée. Aussitôt, l’asiatique en profita pour pousser la jeune femme en s’exclamant une nouvelle fois : « Mais c’est pas vrai ! Vous pouvez pas vous empêcher de jouer l’héroïne ! » Un poing se perdit dans la bagarre, manquant de peu Nikki, qui se saisit du poignet de l’inconnu pour le tordre dans un craquement strident. Quelqu’un vient lui shooter dans la jambe, ce qui la força à lâcher sa prise et repousser l’inconnu. Reculant, cette fois-ci Nikki laissa la femme revenir pour calmer le jeu alors que sa main saignait abondamment.
Starseed
Spoiler:
Je me suis permise de guider la bagarre et tout, dis moi si ça te va ou si tu préfères que j'y aille plus doucement
Invité
Invité
Sam 6 Mai - 12:30
« Oh, c'est pas vrai... » Soupira Claire d'une voix morne en regardant la situation dégénérée sans que son implication n'ait rien fait pour tasser les tensions.
Elle détestait les bars pour cette raison : avec l'alcool, les ardeurs des uns et des autres grimpaient trop facilement aux créneaux. En fait, elle détestait surtout l'alcool pour l'effet désinhibiteur qu'il avait sur les consciences. Si pas mal de gens s'aidaient de ça pour se faire des relations, il n'en restait pas moins que la boisson tâchait surtout d'aggraver les situations déjà épineuses. Et clairement, ça l'ennuyait.
Avisant sa collègue d'un regard, elle vit la petite blonde s'éclipsait en dehors du bar pour aller passer un coup de fil qui les sauverait tous. Soit une ambulance, soit la police, ou les deux, Claire ne savait pas bien ce qu'elle tirerait au lot, mais ça conviendrait toujours plus que ça. Dans un cas comme dans l'autre, elle savait qu'un ambulancier pourrait appeler la police, et inversement proportionnel. Donc, ça lui convenait largement quoiqu'il arrive.
Du reste, elle préféra largement s'éloigner pour ne pas être prise dans cet amas de bêtise, s'éloignant à distance raisonnable tandis que les autres clients en faisaient de même. Elle comprenait bien : personne n'avait envie de se prendre un coup perdu en pleine mâchoire. Le courage n'était pas la qualité de tous, si on considérait ça vraiment comme une qualité. En tout cas, Claire avait parfaitement conscience que l'asiatique n'était pas courageuse : juste totalement tarée.
C'était à croire d'ailleurs qu'elle voulait se faire du mal ! Ou qu'elle voulait blesser quelqu'un en particulier. Soupirant de frustration, l'afro-américaine vit LE moment pour s'incruster dans le « débat houleux » qui avait lieu. Elle attrapa un malabar par le bras, l'écarta violemment en le repoussant, avisa le second d'un regard clairement mauvais qui n'annonçait rien de bon pour sa pomme si elle devait y retourner, et somma tout le monde d'un ordre qui ne souffrait d'aucun refus :
Ses yeux sombres foudroyèrent l'asiatique. Si elle avait pu s'y faire greffer des mitraillettes, sans doute serait-elle morte sur place. Heureusement pour elle, ça n'était pas le cas. Grinçant des dents, elle soupira de plus belle.
« On a appelé une ambulance, vous vous séparez, je ne veux plus vous voir vous approcher à moins de cinq mètres ! »
Elle vit dans le regard de la plus victime de toutes les personnes présentes un regard plein de gratitude. Lui qui n'avait rien demandé à personne, et qui s'était reçu des coups injustement. Il ne manqua d'ailleurs pas de s'éloigner d'un bond, pour s'enfuir au fond du bar, sans doute pour pouvoir s'enfermer dans les toilettes s'il le fallait. L'un des gars musclés tenta d'y retourner, se moquant bien de la menace qui pesait sur lui :
« Pousse-toi de là, conna- » Mais lorsqu'on obtempérait pas avec Claire, et qu'elle n'était pas d'humeur à discuter, elle avait tendance à user de la manière forte elle aussi. La tranche de sa main rentra en contact avec la glotte de l'insolent qui avait tenté de la pousser pour avoir la place de passer. Si elle s'était mise au milieu, c'était pour une bonne raison. Un bruit de déglutissement difficile, un pas en arrière, le grand malabar mit les deux mains sur sa gorge en s'étouffant avec sa salive et la douleur : « J'ai dit stop. » Trancha-t-elle fermement.
Et déjà au bout de la rue, les sirènes de l'ambulance arrivant sonnaient comme un sauvetage de justesse. Elle sentait de toute façon que la situation lui échappait. Encore plus, que si personne n'arrivait pour lui sauver la mise, elle risquait de se retrouver elle aussi prise dans la bagarre de bar.
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This evening is the worst | ft Claire
✦ There's no crying wolves now 'Cause the truth has settled in ✦