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Hope things are going to change (Mattifer)
✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦
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Dim 7 Mai - 22:10
Hope things are going to change


Franchement, j’en avais accumulé plus que je pensais du bordel en cinq mois dans l’alpha house. C’était ce que je me disais à cet instant en regardant ma pas si grande pile de vêtement et mon sac qui semblait trop petit pour que ça rentre dedans. Tssss, j’avais jamais aimer faire des valises. J’aimais voyager même si je ne le faisais pas souvent mais faire et défaire les valises c’était un peu la mort. Puis avant de ranger mes vêtements, il faudrait peut-être que je songe à m’habiller. Ca pourrait être une idée plutôt pas mal. Je me voyais mal sortir de l’alpha house en sous vêtement. Surtout que je n’avais pas fini de cicatriser ou de reprendre tout le poids que j’avais perdu alors j’étais pas tout à fait à l’aise avec ça. Je choisis rapidement un jean et une chemise à fleur dans mes vêtements. Au moins ça ferait une chemise de moins de froisser. Et ensuite je m’atèle à finir de ranger tous mes vêtements. Et miracle ça rentre facilement enfait ! Et même ma trousse de toilette. Je regarde les petits calepins que j’avais accumuler et, même si j’en glisse un dans ma poche arrière, je prends un malin plaisir à jeter les autres dans la corbeille de ma chambre. J’en ai plus réellement besoin même si j’ai encore quelques difficultés pour comprendre ce que l’on me disait parfois. Une envie folle me prend mais je me retiens de foutre le feu à la corbeille sans pour autant que mon sourire quitte mon visage. C’était… tellement mieux. Je m’étais bien ennuyer pendant deux mois presque trois éveillée à l’alpha house mais ces derniers temps depuis que j’entendais à peu près de nouveau ça allait mieux. Surtout que Gabriel avait céder à me fournir des dossiers du boulot, que je lui avais tous redonner y a quelques jours même si je lui avais dit de prendre des congés à la tête d’enterrement qu’il tirait. Il m’avait expliqué et j’avais dit que s’il prenait pas de congés j’appellerais sa belle-mère, menace la plus efficace que je connaissais. En parlant de congé… je devrais aller essayer de trouver Amadeus, et rapidement. Attrapant mon téléphone, je composais rapidement un message en lui disant que je rentrais à la maison et que je voudrais avoir de ces nouvelles. C’était probablement un coup dans le vide mais c’était déjà ça. Je finis de ranger mes quelques affaires, dont le rubicube que Elijah m’avait offert en venant me rendre visite. Je l’emmènerais au bureau, j’avais découvert que ça m’aidait à me vider l’esprit. Je balance mon sac sur mon épaule, notant encore une fois que ce simple geste arrivait à me demander plus d’efforts qu’il y a quelques temps. En me dirigeant vers la sortie, je crois Carol qui n’a pas encore fini de ranger ses affaires. Besoin d’aide ? Elle me répond que non sans me regarder et j’exalte intérieurement de comprendre ce qu’elle dit. D’accord. Tu embrasses ta famille de ma part surtout ! Elle me répond de même et de dire bonjour aussi à mon délinquant. Je rigole parce que je suis quand même pas sure de pas le retrouver en cellule. Puis, je sors de l’alpha house. Je sors de l’alpha house. Cette phrase résonne de façon si douce à mes oreilles. J’inspire un grand coup, les yeux fermés, une fois à l’extérieur. C’est tellement… tellement bon. D’inspirer sans ressentir la moindre douleur. D’inspire de l’air frai. Je réouvre les yeux et c’est là que je le vois. Je n’ai pas le temps de comprendre que déjà un sourire s’épanouit sur mes lèvres et les battements de mon cœur s’accélèrent. Matthew est venu. Comme il me l’avait dit, il est là. Il est venu. Il est… je parcours les quelques mètres qu’il y a entre nous deux, tout en sentant mes joues rosir alors que pourtant… Si d’accord, je rosis parce que je sais déjà. Je sais qu’une fois à sa hauteur, je laisse mon sac tomber par terre et le regarde en souriant. Bonjour… J’ai une toute petite voix, une petite voix timide et pleine d’émotions. Je sais que j’ai les yeux qui pétillent de joie. Je sais que… J’ai chaud alors que mes rouges prennent une teinte supplémentaire de rouge. Il faut dire que je ne laisse pas vraiment à Matthew le temps de réagir. Je pose ma main sur son bras et me dresse sur la pointe des pieds. Et je l’embrasse. Je lui donne ce baiser que j’aurais voulu échanger quand il est venu me voir la première fois après que je sois sortie du coma. Je lui donne ce baiser que j’aurais voulu qu’il me vole à chaque fois que je l’ai vu depuis. J’aurais voulu que ça dure éternellement. J’aurais voulu rester là à l’embrasser jusqu’à ce que le monde implose. Mais je décolle mes lèvres des siennes et repose mes pieds à plat avant de risquer de perdre l’équilibre. Même si en soi tomber dans les bras de Matt n’était pas ce qu’il y aurait eu de pire à cet instant présent. Tu es venu. Je n’arrive pas à décoller mes yeux des siens en lisant cela. Et je sais que ma voix tremble presque. Je sais que j’ai ce sourire béat. Il est venu. Il avait dit qu’il viendrait à ma sortie et il est venu. Dieu, dites moi que cette idée de prendre notre temps lui est passée.

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Dim 7 Mai - 22:45
Il avait la pression. Celle d'échouer, ou de décevoir. Celle, oppressante parfois, qui lui faisait peur, mais qu'il tâchait toujours de surmonter. Lorsqu'il était dans ses beaux costumes d'avocat brillant, Matt éprouvait cette pression comme un moteur qui le poussait à se surpasser, à toujours mieux faire. Defendre à tout prix, remporter une affaire, plaider une cause qui lui tenait à cœur. Il était un justicier du barreau, toujours prêt à s'investir lorsqu'on voulait de lui comme un allier. Echouer faisait partie des risques qu'il prenait lorsque son attention se portait sur une affaire, mais l'echec n'était ce qu'il était que lorsqu'il jetait pour de bon l'éponge.

Sauf qu'aujourd'hui, à ses yeux, ça n'était pas le même schéma que d'ordinaire. Ça n'était pas la répéition orchestrée avec Foggy, de savoir comment il allait s'y prendre pour convaincre, cerner, éprouver un jury composé de ses pairs là pour rendre un verdict. S'il se trouvait devant les locaux de l'Alpha House ce jour-là, c'était pour une femme à qui il avait fait une promese qui englobait plus que seulement des mots. C'était sans doute pour cette raison qu'il se trouvait aussi nerveux, ne sachant pas comment se tenir. Droit ? Non, il faisait trop sérieux. Contre sa voiture ? Trop décontracté... Détourné du batiment ? Il aurait donné l'impression de s'en moquer.

Matthew était perdu. C'était bien la première fois dans sa vie qu'il se trouvait aussi paumé, à ne pas savoir quoi faire de ses mains. Les croiser, les enfoncer dans ses poches, les passer dans sa barbe naissante, qu'il n'avait pas pris le temps de raser à cause de la nuit courte qu'il avait passé et du réveil tardif qui lui avait fait quitter son appartement à toute vitesse ? Pour la première fois de sa vie, ce genre de détail semblait avoir toute son importance. Parce qu'il ne voulait pas la brusquer, lui donner des impressions qui n'étaient pas.

« Détend toi. » S'ordonna-t-il en soufflant un bon coup, quand la porte s'ouvrit enfin et qu'il la vit s'avançant vers lui.

Et il regretta amèrement d'avoir laisser filer son air. La voir venait tout juste de lui couper la respiration, et c'était comme s'il ne savait plus faire fonctionner ses poumons. Il lui fallut dix très longues secondes pour reprendre un semblant de contrôle. Semblant... Car Jenn se planta face à lui, et fit ce qu'il aurait du faire dans un premier temps. L'attraper par la taille, l'embrasser, avant même de la saluer. Ce qu'il aurait du faire lors de ce rapprochement inespéré, au lieu de décider de prendre son temps. Elle ne l'avait pas vu, mais en sortant cette fois-là, il avait eu envie de se cogner la tête contre les murs... Et Foggy, lui, avait eu envie de lui coller des claques.

Même le « bonjour » timide qu'elle lui adressa passa à la trappe dans son esprit. Comme si sa tête s'était déconnectée au contact de ses lèvres. Une salutation, si ça en était une, trop courte, qui le laissa un peu bête sur le moment. Comme suspendu à son baiser, et attendant d'en ravoir plus. Si elle semblait gênée d'avoir eu cette audace, Matt lui, se sentait bête de ne pas avoir eu le réflexe. Et oui, il était venu, mais pour l'instant, la discussion n'était, à ses yeux, pas au programme.

Dans l'ordre, il reconnecta ses neuronnes. Une, deux, trois alignés. Ça suffisait largement pour saisir Jennifer par sa taille fine et la ramener vers lui, pour lui offrir un autre baiser. Celui qu'il gardait en stock pour elle depuis des semaines, attendant le bon moment pour le lui offrir. C'était décidément maintenant. L'audace, la confiance, dont il aurait du faire preuve bien avant. Le contact de ses lèvres fut légèrement pressant, gourmant, taquin. Prouvant que Matthew pouvait être de ce genre d'aventurier curieux de nature, ayant envie de goûter à tous ces mets que lui offrait le monde.

Et Jenn était un plaisir sucré qu'il avait envie d'embrasser pendant des heures, des jours, des mois. Parce que le temps de ce contact, Matt avait pu oublier toutes ces idées sombres et ces souvenirs étranges qu'il revoyait. Cette impression de ne plus rien y voir, si ce n'est un monde en flamme. Jenn donnait à cette existence sinistre tout son relief. Un autre éclairage. Bien plus doux et chaleureux. Alors, cessant de l'embrasser un court instant, il lui souffla contre les lèvres :

« Je suis tellement content que tu sois enfin sortie... »

Et c'était en deça de la vérité.
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Lun 8 Mai - 0:58
Hope things are going to change


Il est venu. Matthew est venu. Je… je ne doutais pas de revoir Matthew. Je savais bien que je le verrais, au plus tard en retournant au travail. Et je me doutais que quand je le verrais certaines choses changeraient. Je l’espérais de tout mon cœur. Parce que je lui avais promis que ça changerait, parce qu’il m’avait promis la même chose. Mais une partie de moi n’avait pas voulu espérer qu’il viendrait aujourd’hui pour être certaine de ne pas être déçue s’il n’était pas là. Cette même partie qui savait que s’il ne serait pas là à ma sortie j’irais le chercher moi-même pour qu’on se voit. Parce qu’il y avait quelque chose que je rêvais de faire depuis un petit moment. Si bien que je ne prenais pas gare à son immobilité, sachant bien qu’elle allait lui passer. Comme le rouge finirait par partir de mes joues même si pour le moment il semblait bien incrusté. Mais ma timidité naturelle ne m’empêcha pas de me mettre sur la pointe des pieds et d’aller déposer mes lèvres sur celles d’un Matthew qui n’avait visiblement pas vu cela venir. Je fermais les yeux, savourant l’instant. J’aurais voulu qu’il dure, qu’il dure encore et encore. J’aurais voulu que Matthew m’enserrât dans ses bras mais je le sentais si surpris qu’il ne réagissait pas. Et j’étais assez contente de moi de provoquer cette surprise même si elle faisait monter le rouge à mes joues. J’aurais pu je me serais souvenue qu’il avait dit qu’on pouvait attendre que je ne rougisse plus à cause de ce genre de proximité physique ou morale. Mais heureusement, je ne m’en souvenais pas si bien que je n’accordais pas d’importance au rouge sur mes joues. Je finis par mettre fin à ce léger baiser que je venais de déposer sur ses lèvres. Je reposais mes pieds sur le sol et prononçais une évident : il était venu. Il avait tenu la promesse qu’il m’avait faite. Et je venais de tenir l’autre promesse en lui rappelant clairement que je comptais pas laisser nos relations dans l’état où elles étaient. Je souris doucement, n’ignorant pas la rougeur sur mes joues. Cette fois ci je me souvenais de cette phrase qu’il m’avait écrite et je me mordis la lèvres. Ne fais pas attention au rouge sur mes joues, Matt, s’il te plait. Je n’eus pas le temps de rajouter quelques choses ou de m’inquiéter de l’absence de réaction de Matthew que je sentis ses mains se poser sur mes hanches et que je lâchais un léger gloussement alors qu’il m’attira à lui. Je ne peux m’empêcher de penser « ça y est » alors que ce nouveau baiser qu’on échange ressemble bien à un baiser que le précédent. J’aurais pu sourire. Mais je me contentais de fermer les yeux et d’accrocher mes mains au revers de la veste de Matthew pour le tirer un peu plus vers moi. C’était… magique. Je sentais mon cœur s’emballait plus que je ne l’aurais voulu. Je sentais ses mains qui pressaient ma taille et la pensée qu’elles se fassent plus entreprenante traversa mon esprit. Il me fait à notre baiser et j’appuie mon front contre le sien, frottant son nez du mien. Je souris en l’entendant. J’entendais la douce voix de Matthew. Elle est grave, elle était plein d’une émotion que je ne lui avais encore jamais connue. J’entendais sa voix… J’entendais Matthew. Il était content que je sois sortie. Je souris en glissant doucement mes bras autour de son coup. Une de mes mains s’aventura dans ses cheveux que je caressais doucement. Ta voix m’avait manqué. Je rirais presque mais non, je préfère poser à nouveau mes lèvres sur celle de la personne qui possédait cette voix qui m’avait tellement manqué. J’ai l’impression que mon sang prend feu à l’intérieur de mes veines. Bien à regret, je détache à mon tour mes lèvres de celle de Matthew, entre autres pour reprendre mon souffle. J’avais… un peu chaud oui. Je suis assez contente aussi d’être sortie. C’était peu dire. Toute rouge et rieuse, je souris à Matthew. Et si cette idée de « prendre notre temps » pouvait t’être sortie de la tête… Je suis brulante tellement je rougis mais mon sourire s’agrandit alors que je vais doucement poser mes lèvres sur la barbe mal rasée. Je glisse ma bouche jusqu’à son oreille, rieuse. Sinon je devrais te faire changer d’avis. Je rigole en sentant ses mains serrer mes hanches un peu plus fort. A vrai dire, au baiser qu’il m’avait donné je me doutais qu’il devait pas spécialement non plus avoir envie de garder ses distances avec moi. Je frotte mon nez contre sa barbe. Il sent bon. Il m’a manqué. Il m’a totalement manqué. Cinq mois, même si j’avais été out une bonne partie, c’était long. Et deux mois depuis cette promesse échangée… c’était très long. Peut être trop long même. Mais là n’était pas la question. Parce c’était fini d’attendre. Mais pour commencer, j’aimerais partir d’ici, s’il te plait. Je me recule pour regarder Matthew et je lui adresse un sourire beaucoup trop innocent au vu de la situation. Mais je voulais partir le plus loin possible et le plus vite possible. Laisser ça derrière moi et partir sur quelque chose de nouveau.

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Lun 8 Mai - 12:09
Les choses étaient différentes. Elles évoluaient, changeaient, en mieux. Matt n'avait plus aucun doute là-dessus, plus maintenant qu'il la tenait contre lui et qu'il avait eu l'autorisation tacite de l'embrasser de cette manière. Elle était peut-être son employée, à la base. Et sans doute était-ce inconvenant de faire ce genre de salutation à une personne travaillant sous ses ordres. Sauf que l'avocat s'en moquait complètement. Il en avait eu envie, elle aussi, et c'était bien tout ce qui comptait à ses yeux. Qu'on vienne médire dessus lui importait peu, parce qu'il adorait Jennifer Walters. Le plus follement et sincèrement possible.

On ne viendrait pas lui faire croire que c'était mal d'aimer. Pas si c'était la vérité. Et si ça s'avérait maladroit, ça n'empêchait en rien que ça soit intimement réel. Matt ne put s'empêcher de sourire, et de pouffer de rire lorsqu'il l'entendit lui dire que sa voix lui avait manqué. Il était prêt à parler pendant des heures, juste pour la satisfaire à ce sujet. Mais plus encore : ils pouvaient discuter tous les deux, maintenant qu'elle l'entendait à nouveau. Discuter autant qu'ils le voudraient sans avoir à s'échanger des petits bouts de papier comme des enfants à l'école :

« Et te voir parler, c'est plaisant. » Confirma-t-il envie de poser une énième fois ses lèvres sur celle de la brune.

Il ne la relâcha pas pour autant, même si ce troisième baiser fut court. C'était juste histoire d'appuyer ses propos. Matt était assez euphorique pour avoir envie de l'embrasser à chaque fois qu'elle voudrait parler, justement parce que c'était trop bien qu'elle aille vraiment mieux. Elle n'était plus dans le coma. Elle pouvait réentendre pour de vrai. Et surtout, entendre sa propre voix en la différenciant de ses pensées. Il roula des yeux avant de rire d'avantage :

« C'était l'idée la plus idiote du monde ! » Fit-il avec légèreté. Au moins, ils étaient tous deux d'accord à ce sujet. Prendre son temps ? Alors qu'ils en avaient envie tous les deux ? Idiot. Mais il ne regrettait pas pour autant : les semaines avaient filé, certes, lentement, sauf que maintenant qu'il la tenait contre lui, c'était rien comparé à ce bonheur simple.

Surtout lorsqu'il découvrait d'elle des facettes qu'il ne soupçonnait pas. A son murmure, et cette sollicitation connotée, l'homme se raidit sensiblement en venant froncer les sourcils.

« Euh... Hm. Bien. » Se raclant la gorge, il aurait pu se mettre à rougir comme elle s'il n'avait pas été aussi prompt à s'en enthousiasmer. Derrière ses tailleurs impeccables et son air intraitable lors des plaidoiries, Jennifer était une femme qui avait apparemment très bien compris comment on devait lui parler. « Je... Je suis pas sûr d'avoir totalement changé d'avis si... Si tu veux quand même me faire part de tes arguments. »

Et il ne cacha pas son sourire taquin, relâchant la brune en se baissant pour prendre son sac et ses valises.

« Je te ramène chez toi. Loin, très loin d'ici. » Jura-t-il en faisant déjà le tour de la voiture pour mettre les affaires dans le coffre de celle-ci. Il revint rapidement après pour lui ouvrir la portière passager, galant. Sa mère lui avait heureusement appris les bonnes manières. Et à être sensible aux envies des femmes qu'il aimait. « Tu veux qu'on s'arrête quelque part avant ? » Demanda-t-il poliment, la rejoignant dans l'habitacle de la voiture, avant de passer le contact.

Il lui adressa un petit regard en coin. Elle devrait également lui donner son adresse, parce qu'il n'était jamais allé chez elle.

« Karen et Foggy ont préparé quelque chose juste pour toi. Alors... Ce soir, tu es invité à passer parce qu'ils ont hâte de te voir. Sauf que comme c'est pas prêt, je dois te distraire toute la journée pour leur laisser du temps... » Blagua-t-il avec une moue taquine sur le visage.
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Lun 8 Mai - 22:17
Hope things are going to change


Je capte un rapide sourire sur les lèvres de Matthew quand je lui dis que sa voix m’avait manqué. Un léger sourire et un petit commentaire qui me faisait rire bien que je taisais mon rire contre mes lèvres. Ce fut un baiser court, un baiser rapide mais un baiser qui mit le feu à mes veines. J’avais envie de l’embrasser encore et encore, jusqu’à ce que je ne puisse plus respirer. Mais j’avais envie d’entendre sa voix presque autant que de l’embrasser. J’avais envie de tellement de choses que j’allais perdre la tête. Je crois qu’on dit « entendre parler » et non « voir parler », maître Murdock. Je fronçais le nez en disant ça, me moquant un peu ouvertement de lui. Je savais qu’il y verrait de l’humour. Je savais qu’il savait ce que je pensais de ses talents d’orateurs. J’aurais pu l’écouter parler pendant des heures sans rien faire d’autres, même si là j’avais envie de l’embrasser presque autant que de l’entendre parler. Et je me souvenais m’être plusieurs fois assise au fond de la salle d’audience pour écouter la plaidoirie de Matthew, depuis que j’étais arrivée à Nelson & Murdock et même quelques fois avant, connaissant le cabinet bien avant d’y arriver. Mais je ne savais pas s’il m’avait déjà remarqué dans le fond de la salle. Je faisais savoir à Matthew que j’étais vraiment très contente d’être sortie de l’alpha house. Je pense que ça faisait à peu près la moitié de mon euphorie de l’instant. L’autre étant tout à fait du à la présence de Matthew, à ses lèvres contre les miennes, à ses mains sur mes hanches. Je souris, lui faisant part d’une de mes pensées un peu… bref. Et mon sourire s’agrandit encore plus quand il me répond qu’attendre était l’idée la plus idiote du monde, la plus idiote qu’il avait eu selon moi. Et pourtant, j’étais à peu près sure que Matthew en avait eu beaucoup des idées pourries tout au long de sa vie, en ayant moi-même un certain nombre à mon actif. Toutefois, je glissais ma bouche jusqu’à son oreille pour lui faire savoir que sinon je comptais bien lui faire oublier son idée. Je rougissais comme pas deux tout en disant cela mais finalement, bien que moins teintée, la réaction de Matthew ne se fit pas attendre non plus. Je souris alors qu’il se racle la gorge. Il ne l’avait vraiment pas vu venir celle-ci. Disons qu’il y avait des aspects de ma personnalité qu’il n’avait pas encore découvert. Je me retiens de rire quand il me fait savoir que finalement, il est pas bien sur d’avoir changé d’avis. Je dépose un nouveau baiser sur ses lèvres. Je n’y manquerais pas… juste pas en public. Je souris doucement en profitant de la proximité avec Matthew que j’avais. C’était… wahou. Je me sentais tout à fait bien là entre ses bras. Même si je demande quand même à Matthew si on peut partir. Je pourrais être dans ses bras ailleurs que devant l’alpha house. Et je voulais pas être ici plus longtemps. Cinq mois ça suffisait. Je souris quand Matthew se détache, à regret de ma part. Chez moi ? Je souris pendant que Matt met mon sac dans son coffre. Espérons juste que Amadeus ne soit pas là… Mais bon Amadeus était un coup de vent alors la probabilité qu’il soit absent était assez grande. J’attends que Matthew revienne vers moi pour lui voler un nouveau baiser avant qu’il m’ouvre la voiture. Ca me fait sourire et je m’installe. La dernière fois que je suis montée dans une voiture, c’était celle de Matthew aussi. C’était pour aller au Pegasus. Je lâche une grimace que je dissimule rapidement pour qu’il ne le voit pas. Je lui souris. Il me demande si je veux qu’on s’arrête quelque part avant d’aller chez moi. Je rigole. Tu te moques si… on passe à la pâtisserie ? J’ai faim. Je vois bien le sourire de Matthew qui trouve ça drôle. Même le Pegasus et l’accident n’a pas réussi à me faire passer mon envie de sucrerie. Je me retiens de rire en me mordant un peu les lèvres. S’il te plaaaaaait ! Je fais des yeux de chiens battus jusqu’à ce que Matthew cède. Je souris. Y en a une pas très loin de chez moi à Hammer Bay. Enfin y en avait une y a cinq mois quoi… Paaaaar… là ! Du doigts je pointe la rue à prendre pour aller vers Hammer Bay. Enfin je me doute que Hammer Bay, Matthew doit retrouver facilement. C’est pas comme si on travaillait là bas. C’était bien, je pouvais aller travailler à pied. Il m’explique que Foggy et Karen ont préparé quelque chose et je grimace. J’avais espéré y échapper. Parce que j’étais pas sure d’avoir envie d’une petite fête mais je n’avais pas le courage de refuser non plus. D’accord. Mais la fin me fait sourire. Me distraire ? Je rougis automatiquement ce qui doit laisser facilement à deviner ce qui vient de me passer par la tête à propos de distraction possible cette après-midi. Je suis jamais très concentrée quand tu es là de toute manière. Ce qui était un peu faux d’ailleurs. Parce que je travaillais très bien avec Matthew. Mais j’avais plus de mal que quand j’étais toute seule ou en compagnie de Gabriel par exemple. Me tenant bien parce qu’on était en famille et que je voudrais pas avoir un accident, je me tourne vers Matthew. Et tu comptes faire quoi pour me distraire ? J’ai un grand sourire. Je pourrais te faire changer d’avis sur cette histoire de prendre son temps par exemple. Tout à fait innocemment bien entendu.

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Mar 9 Mai - 23:12
Elle pouvait se moquer et le taquiner que ça lui convenait très bien. Matt ne pouvait pas être contrariant, pas désormais qu'il se sentait enfin entier et vivant. Pas maintenant qu'elle avait regagné sa liberté, et qu'il avait le droit de la voir, de la toucher et de l'embrasser comme bon lui semblait. C'était ça : il était complet. Plein, de bonheur, de satisfaction, d'euphorie et de passion. Un mélange détonnant qu'il avait rarement ressenti dans sa vie. D'aussi loin qu'il se souvenait, il n'y avait que quelques événements notables dans son existence qui l'avaient rendu heureux.

Mais pas autant que là. Sa mère serait probablement folle à le voir aussi léger. Matt, un homme pourtant d'un sérieux implacable, d'un calme olympien, qui ne se laissait que rarement allé à être simplement lui-même : humain. Jenn le remettait en contact avec une fibre qu'il n'usait que trop rarement. Une corde, sensible, à l'intérieur de lui, qui vibrait à son contact. Et exclusivement au sien. A ses côtés, plus rien ne lui semblait insurmontable. Rien du tout.

« Amadeus ? » Demanda-t-il doucement à sa voisine, alors que le nom venait d'être à peine prononcé.

Le temps d'un autre baiser volé sur le pouce, de s'asseoir à côté d'elle et de passer déjà le contact... Avant d'éclater de rire sur sa demande. Il ne se moquait pas, évidemment. Juste que c'était vraiment drôle. La pauvre Jennifer n'avait pas eu droit à sa dose de gourmandise visiblement, et sa demande (dite sur un ton trop adorable) ne souffrait d'aucun refus. Elle était déjà en train de lui désigner la direction à prendre alors qu'il pressait doucement l'accélérateur.

« J'ai compris, je n'ai pas le choix que de t'y conduire à ce que je vois. » Fit-il en faisant mine de bouder, alors qu'il n'en était rien.

Jennifer avait quelques passions dans la vie : le droit et les gâteaux. De ce qu'il connaissait d'elle en tout cas. Il ne doutait pas que le sport pouvait aussi en faire partie, même si elle en parlait définitivement beaucoup moins en sa présence.

« C'est toi qui guides, je suis à tes ordres. » Rajouta-t-il avec un sourire taquin, l'oeil brillant d'une certaine malice.

Pas de sous-entendu. Enfin... Pas autant qu'elle et sa proposition de lui faire changer d'avis. Bien sûr que sa curiosité était piquée à ce propos, et c'était bien normal. Tout homme qui se respectait, auprès d'une femme qu'il admirait, aurait eu envie d'en savoir plus sur les arguments qu'elle avait à lui soumettre sur la question. Surtout qu'il respectait énormément l'opinion de Jenn sur bien des points... Ce dernier était encore inconnu pour eux, mais ne tarderait pas à trouver un terrain d'entente, il n'en doutait pas.

« Déjà, t'acheter plein de gâteaux, ensuite te reconduire chez toi, ensuite te faire oublier ces derniers mois passés enfermer, te tenir compagnie toute la journée pour que tu ne sois pas très concentrée... » Il lui fit un clin d'oeil complice, s'engouffrant dans le trafic direction Hammer Bay.

Se raclant timidement la gorge, il ne la regarda pas en esquissant quelques mots qu'il trouva immédiatement maladroit :

« Au fait, à propos de ça... De nous... Il n'y a que Foggy au courant pour ma part et... Je ne veux pas que ça puisse te causer du tort alors... Tu veux faire quoi ? » Lui demanda-t-il, restant concentrer sur la route.

Sa main vint néanmoins s'aventurer sur le levier de vitesse, avant de s'approcher de celle de la jeune femme qu'il enlaça doucement. Il porta le dos de celle-ci à ses lèvres, l'embrassant avec délicatesse sans la relâcher pour autant.
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Mer 7 Juin - 23:11
Hope things are going to change


A regret, je laisse Matthew se détachait de moi. C’était moi qui avait demandé à Matthew que l’on parte d’ici. Alors je pouvais pas vraiment râler qu’il fasse exactement la chose que je le suppliais de faire. Mais une partie de moi aurait préféré rester entre ses bras. Je le regarde ranger mon sac dans sa voiture en commentant le fait qu’on se rendait chez moi. J’avais pas mal d’inquiétude pour Amadeus dont je n’avais pas de nouvelles mais là tout de suite, j’avais plutôt envie de rester avec Matthew et seule avec lui pendant un petit moment. Il me questionne. Enfin non, il prononce simplement le prénom avec un ton qui signifie que c’est une question. Ah oui… Je pense que Matt a déjà rencontré Amadeus, je veux dire il vient de temps en temps au travail. Mais je lui ai jamais présenté et j’en ai jamais parlé, au contraire. Je fais un léger sourire, un peu moins marqué que les précédents. Mon colocataire… en quelques sorte. Un courant d’air. Ca me fait étrange de l’appeler comme ça, je sais bien que Amadeus est pas simplement un colocataire. Je souris à Matthew un peu plus alors qu’il revient vers moi. La simple proximité physique avec lui suffisait à me faire sourire béatement. Je lui vole un baiser avant que l’on s’installe dans sa voiture et que je lui fais tout de suite savoir où je voudrais qu’on fasse un arrêt. Il se met à rire alors je tente de justifier ma demande, faisant mes yeux de chiens battus pour lesquels j’avais un certain entrainement. Je voulais juste manger une bonne pâtisserie sucrée, un truc pour reprendre un peu de poids quoi. Mais bon, devinant qu’il allait céder je me contentais de lui indiquer la route, même s’il devait réussir à retourner à Hammer Bay sans moi tiens… Il cède officiellement. Merci ! Faisant fi du fait que l’on soit en voiture et qu’il soit entrain de conduire, je viens déposer un baiser sur sa joue. Tu as le choix de pas m’y emmener et que je boude parce que je suis en manque de sucre. Mais tu as pas envie que je boude. Je souris, moqueuse un peu parce que je savais dès que j’avais demandé que Matthew me dirait oui pour passer à la pâtisserie. Il connaissait mon amour de la bouffe sucrée. Je rigole quand il me dit être à mes ordres. J’aime bien l’idée, je dois l’avouer. Et la malice dans ses yeux va assez bien avec ma proposition de programme pour l’après-midi, avant de rejoindre nos collègues et amis qui me préparaient un petit truc. Il m’annonce son programme en retour et mon sourire ne fait que s’agrandir. Déjà ça parlait de bouffe. Mais la suite… J’espérais qu’il y mettait le même sous-entendu que moi. Sinon, il s’expliquerait peut-être mal le rouge qui me montait aux joues malgré mon énorme sourire. Mais je n’ajoute rien. J’allais mourir de rouge aux joues et d’envie si j’ajoutais quelque chose. De toute façon le raclement de gorge de Matthew attire trop mon attention pour que je dise autre chose. Je me mets à sourire en l’entendant, gloussant même un peu quand il attrape ma main qu’il porte à ses lèvres. Je me retiens pour ne pas l’embrasser ou me blottir contre lui tant qu’on est en voiture. T’es adorable tu sais ? Je lui souris. J’avais pas spécialement l’intention de me cacher. Et j’aurais été assez surprise que Foggy sache rien. J’aurais été choquée même. J’avais d’ailleurs une petite idée sur l’implication de Foggy dans la situation actuelle. Je souris doucement. J’avais pas envie de me cacher. J’avais envie de pouvoir l’embrasser en public. De pouvoir parler de lui. J’ai peut-être parler de nous à Pietro. Il est plus curieux que ma mère, et c’est pas peu dire. Ma mère est inquisitor sérieux. Et Pietro est super bavard ça s’est sur. Du genre, on pouvait discuter pendant des heures même quand justement je ne parlais pas tellement car je n’entendais pas. Mais là tout de suite, c’était pas à Pietro que j’avais envie de penser… STOP ! La pâtisserie est juste là ! Matthew gare la voiture et je profite de l’arrêt pour me pencher et l’embrasser. Je me recule légèrement et caresse sa joue de la main. Par exemple… je compte faire ça aussi souvent que j’en aurais l’occasion donc… j’espère que tu es prêt à supporte ça. Mais maintenant : je veux du sucre. Je rigole, euphorique comme depuis que je suis sortie de l’alpha house et sors de la voiture. J’attend que Matthew soit sorti aussi pour le regarder tout à fait sérieusement. Tu crois qu’ils ont des éclairs à la pistache ?

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Hope things are going to change (Mattifer)
✦ There's no crying wolves now 'Cause the truth has settled in ✦
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