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So, about that krrkisskrr … | ft Samantha
✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦
Kaine Reilly

Kaine Reilly
Clone
More about you : So, about that krrkisskrr … | ft Samantha A2d4cda7fd02fb30e0ed03559da6536d20ecc584
So, about that krrkisskrr … | ft Samantha Giphy
Codename : Scarlet Spider. Clone n°1. L'Autre.
Pouvoirs : - Une capacité à adhérer aux surfaces supérieure aux autres Spider-men. Son adhérence est si puissante qu'il peut s'en servir pour déchirer des matières entières, comme si un pan de mur n'était rien d'autre qu'un filet de poussière.
- De cette sur-adhésion, Kaine a adopté une signature assez cruelle. Il peut en effet brûler la peau de ses ennemis de sa paume, ce qu'il fait bien souvent sur leur visage, blessure surnommée sobrement "marque de Kaine". On se demande bien pourquoi, meh.
- L'éternel sens de l'araignée, qui permet de pressentir un danger en approche, ne fait pas exception chez notre clone. Toutefois, là encore il semble amélioré puisque cela dépasse une simple sensation. On pourrait même dire que Kaine est affublé d'un sens limité de précognition. Un sens d'araignée à double tranchant, qui ne prévient pas Kaine d'une attaque de Parker et vice-versa.
- Une habileté à se rendre invisible, camouflage bien pratique quand on veut surprendre ses ennemis. On a la classe ou on ne l'a pas, voyez-vous.
- La force de Kaine est également accrue comparée à celle du Spider-Man original. Capable de soulever approximativement 60 tonnes, la force de Kaine demeure, au bout du compte, indéterminée.
So, about that krrkisskrr … | ft Samantha Y37fnzjr
- Enfin, Kaine n'échappe pas aux tradionnelles capacités des Spider, telles que l'endurance et l'agilité améliorées ainsi qu'une habilité à se régénérer plus rapidement. A la différence de la majorité des Spider, Kaine produit sa propre toile. En même temps, quand on sait qu'il est capable de communiquer, indirectement, avec les araignées également, hein...
- Toutefois, il faut noter deux choses. Premièrement la particularité du costume de Kaine, qui est construit de manière à ralentir la dégénérescence de son corps dont il est victime depuis sa création. Deuxièmement, la forme que prend Kaine, lorsqu'il perd le contrôle de ses émotions. Il ressemble à une araignée, littéralement. Mais entre ça et les épines qui sortent de ses poignets, on se demande ce qui le rend le plus moche.
Emergence :
So, about that krrkisskrr … | ft Samantha Fonddr113 / 53 / 5So, about that krrkisskrr … | ft Samantha Fonddr11
Maitrise :
So, about that krrkisskrr … | ft Samantha Fonddr115 / 55 / 5So, about that krrkisskrr … | ft Samantha Fonddr11
Messages : 686
DCs : Daisy Skye Johnson / Nikki Ren / Aelys Cantela / Avery Burnham / Aidan Bowman / Gwen Stacy / Klaus Caglar / Matthew Denvers / Heather Scarpetta / Isaac Torres / Luke Cage-Jones / Haiden Hauwanga
Pseudo : Renescence

https://houseofm.forumactif.org/t3036-kaine-i-m-doing-something-very-very-stupid-don-t-screw-up-my-hero-moment https://houseofm.forumactif.org/t3032-kaine-you-re-about-to-see-

Lun 15 Mai - 21:46
So, about that krrkisskrr …5 mois. 5 mois de quarantaine, donc 5 mois à se traîner son chien. Et à lui rendre visite, de temps en temps, histoire de. Ouais, ça c’était ce que se disait Shaw. 5 mois où elle a fondu avec Indiana, et où elle a détesté Hardy pour avoir été au mauvais endroit au mauvais moment. Bordel, sa stalkeuse avait le don de trouver les emmerdes, et elle avait aussi le don de prendre vraiment très, très cher. Elle s’était rendue compte qu’elle avait faillit y passer quand même ? Shaw… Shaw, elle avait failli péter un câble ce jour-là. A tirer sur tout ce qui bouge, sur les terroristes et sur les otages qui ont le don eux-aussi d’embrouiller les choses. Cette journée là, c’était probablement pas la pire qu’avait connu Shaw, du moins de toute sa carrière. Mais c’était une journée étrange, par bien des façons, qui lui aura appris peut-être quelque chose de nouveau sur elle. Bien entendu, elle était loin d’être prête à reconnaître qu’il était fort possible qu’elle se soit inquiétée pour l’inspectrice, mais tout de même. Quand elle avait réalisé en plein milieu de l’action que Samantha Hardy en personne faisait partie des otages, son sang n’avait fait qu’un tour. Elle aurait même pas dû être étonnée : cette femme, s’il elle se trouvait pas dans les pires emmerdes possibles, ça allait pas. Et si elle était pas là pour lui casser les pieds, ça n’allait pas non plus. Alors évidemment, une mission de sauvetage avec la Garde Rouge, fallait bien que la flic soit de la partie elle aussi, à sa manière. Foutue Hardy.

Un aboiement arrêta le flot de pensées qui embrouillait le cerveau de la brune. Fallait qu’elle arrête de réfléchir. Elle était dans sa voiture, une BMW noire, avec en son siège arrière un chien qui bavait allègrement. Elle jeta un coup d’œil dans le rétroviseur, souriant faiblement à l’animal : « Tu sens que ta maîtresse va bientôt venir, hein mon vieux ? Ouais ouais, j’espère que je te manquerai un peu quand même. » Même cette phrase, elle l’avait balancé d’un ton renfrogné. Quand même, 5 mois à s’occuper d’une bête pareille, on pouvait penser que ça rapprochait. Shaw soupirait, se calant confortablement sur le siège conducteur. Elle aurait pu directement venir prêter son bras à la brune en venant la récupérer, mais elle ne voulait pas donner ce plaisir à sa stalkeuse en chef. La quarantaine touchait enfin à sa fin, et comme visiteuse occasionnelle, Shaw avait tout de suite été prévenue. Elle avait précisément demandé à connaître le jour de sortie des résidents, notamment d’une certaine Samantha Hardy. Ah, ça allait être bizarre de la voir en dehors de l’Alpha House. Avalant avec difficultés, Shaw se revit dans l’ambulance, quand l’inspectrice avait du être emmenée à l’hôpital de toute urgence. Son état, il faisait franchement peur à voir. La Garde se souvenait qu’elle tenait encore son arme à la main quand elle s’était imposée dans le véhicule. Un regard noir, et les médecins avaient tout de suite accepté. Ils avaient pas trop le choix fallait dire, et la jeune femme savait se faire respecter. Surtout après une horreur pareille, soit on l’acceptait, soit elle rajoutait des blessés à la longue liste. Donc, Shaw à l’intérieur de l’ambulance, c’était vite-vu. Pas qu’elle lui tenait la main, à Hardy, fallait pas rêver non plus. Mais bon… il était possible qu’une chose …

Un autre aboiement. Indiana encore. Cette fois-ci, il allait se taire, non mais. Elle se tournait pour lui faire chut quand Shaw capta à travers la vitrine une silhouette familière. Hardy. En chair et en os. Et qui marche en plus, si ça c’était pas beau à voir, hein ? Un coup de klaxon, voilà que la brune fait tourner le volant pour rapprocher la voiture près de la flicarde. Elle baisse sa vitre, celle du chien aussi pour que celui-ci sorte la gueule béante pour crier tout son bonheur de revoir sa maîtresse. Le manège dure comme ça, quelques minutes, avant que Shaw se décide enfin à s’adresser à Hardy : « Bon ben alors, vous faut une invitation en plus ? » Elle s’exclama d’un ton un peu bourru alors que la portière s’ouvrait enfin et que la brunette s’asseyait prestement à ses côtés. C’était un peu maladroit tout ça, mais Shaw ne savait toujours pas, depuis le temps, si elle devait encore vouvoyer cette femme ou se permettre de la traiter plus familièrement. Enclenchant la première, la Garde attendit à peine que l’ancienne malade attache sa ceinture pour partir loin d’ici, de cette foutue Alpha House. Rha, rien que de revoir ce bâtiment, ça lui faisait repenser à tout ce merdier au Pegasus, à tel point que les mains de Shaw se serrèrent imperceptiblement sur le volant. Quelle histoire. C’était de l’action pour elle, du piment dans sa vie de Garde, mais c’était aussi beaucoup de blessés, des morts, comme toujours dans ces opérations là. Et une pression supplémentaire. Comme si elle en avait pas assez sur ses épaules avec la réputation de chieuse antipathique qui la précédait.

Décidant de ne pas s’énerver tout de suite, Shaw se tourna brièvement vers Hardy. Elle la dévisagea, quelques secondes. Elle était mieux, y avait pas à dire. Elle avait repris des couleurs, elle était en un morceau aussi. Jamais la jeune femme aurait pu croire que de voir sa stalkeuse en bonne santé lui ferait quelque chose. Comme quoi. « Alors Hardy, contente de quitter votre prison ? Vous allez enfin rentrer au bercail, et j’en connais un autre qui va être content. » Elle désigna Indiana d’un signe de tête avant de vriller ses yeux sur la route. Bon, la conversation était lancée. C’était encore incertain, mais fallait pas trop en demander à la brune qui était pas douée dans ce domaine. Ouais, c’était déjà bien qu’elle soit allée la récupérer pour la déposer à la maison. Pas comme si elle se serait imposée de toute façon, pas vrai ?
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Dim 21 Mai - 22:39

So, about that krrkisskrr …
Erica Shaw & Samantha E. Hardy
Samantha ferma d'un coup sec le sac de voyage qui contenait toutes ses affaires et les effets personnels qu'on l'avait autorisée à apporter ici, avant de se diriger vers la porte de la chambre qui avait été la sienne pendant toute la durée de son séjour ici. S'arrêtant dans l'embrasure de la porte, se tournant une dernière fois vers ce qui avait été son foyer pendant cinq mois. Cinq longs mois pendant lesquels elle avait été piégée ici, enfermé avec tous ceux qu'on appellait les Infectés. Cinq mois à rester en quarantaine, atteinte par un mal mystérieux qui l'avait transformée en marionnette docile selon le bon vouloir des agents d'HYDRA. Elle n'avait que des souvenirs flous de la soirée au Pegasus, mais elle se doutait bien que ça ne s'était franchement pas bien passé pour elle. Il n'y avait qu'à voir l'état dans lequel elle s'était réveillée, avec des bandages sur une bonne partie du corps et un épais plâtre qui lui enserrait tout le bas de la jambe. Contrairement à la plupart de ses camarades de jeu, elle avait passé la majeure partie de ces cinq mois à guérir, avant de se tuer à la tâche avec sa réeducation. Non pas qu'elle n'en avait pas profité pour tisser quelques liens et passer du temps avec des personnes qu'elle connaissait déjà, mais l'idée d'être un cobaye ne l'enchantait guère. Elle n'avait rien contre les hopitaux, vu le temps qu'elle avait passé dans ces derniers au cours de sa vie, mais jouer la souris de laboratoire, même pour essayer de la guérir de la saloperie dont elle souffrait, ça n'était pas sa tasse de thé. Heureusement, elle avait reçu les visites d'une personne qu'elle pensait ne pas revoir avant sa sortie: Shaw. Pour son plus grand plaisir, elle était venue la voir peu de temps après son réveil, et Sam lui avait confié la garde d'Indy. Après tout, Shaw s'était prise d'affection pour le chien de la flic, affection qui semblait réciproque. Quoi de plus normal que de le confier à quelqu'un qui l'appréciait. Et puis, il fallait avouer que c'était un bon prétexte pour que Shaw vienne la voir. Et la Garde était revenue, pas non plus tous les jours, mais bien plus fréquemment que ce à quoi les deux femmes étaient habituées. Sam sentait bien que les choses avaient évoluées entre elles, et qu'elle n'en était plus simplement au stade du jeu du chat et de la souris. Il s'était passé un truc entre elles ce soir-là, quelque-chose qui les avait irrémédiablement rapprochées, mais Shaw avait systématiquement refusé de lui dire quoi exactement.
Marchant pour la dernière fois dans les couloirs de l'Alpha House, Sam finit par sortir du bâtiment, et ferma les yeux alors qu'elle savourait sa liberté à peine retrouvée. Ce que ça faisait du bien d'être à nouveau libre de ses mouvements, sans une foule de gens pour la surveiller. Le seul problème, c'est qu'elle n'était pas vraiment à côté de chez-elle, qu'elle n'avait ni voiture ni moto à disposition et qu'elle avait... oublié de demander à quelqu'un de venir la chercher. Alors qu'elle mettait la main dans sa poche pour attraper son téléphone et appeller un taxi, un coup de klaxon lui fit lever la tête, et elle vit une BMW noire s'approcher, avant de s'arrêter à son niveau. Et un grand sourire se dessina sur son visage lorsque la vitre se baissa pour révéler la femme de ses rêves. Sourire qui s'aggrandit lorsqu'un chien de sa connaissance sortit la tête côté passager, avant de se mettre à aboyer joyeusement « Hé ben mon gros, maman t'as manquée hein? » S'exclama la trentenaire en grattouillant son chien « J'espère que t'as été sage avec Tatie Shaw. » Shaw qui ne tarda guère à se manifester, lui ordonnant plus que l'invitant à grimper dans la voiture. Toujours son éternel ton bourru, et cette gaucherie qui était si caractéristique de la Garde lorsqu'elle essayait de faire dans le social, et que Sam trouvait si craquante « C'est demandé si gentiment, j'aurais tort de refuser une telle invitation. » S'exécutant, Sam grimpa dans la voiture, posa son sac sur la banquette arrière, avant d'attacher sa ceinture alors que Shaw démarrait en trombe.
Jetant un dernier regard vers l'Alpha House, Sam poussa un soupir de soulagement à l'idée de mettre le plus de distance entre elle et cet endroit. Alors qu'elle se tournait à moitié sur son siège pour continuer de cajoler son chien, Sam tourna brièvement son regard vers sa conductrice lorsqu'elle entama la conversation. Dire que cinq mois plus tôt, Shaw faisait tout pour l'éviter. Et maintenant, elles se retrouvaient dans l'espace particulièrement exigu que représentait l'habitacle d'une voiture, alors que Shaw la ramenait chez elle, ce qui représentait en soi un temps assez long en sa compagnie. Il s'était vraiment passé un truc ce soir-là, et Sam entendait bien découvrir quoi « Oh vous n'avez pas idée. Mon lit me manque. Mon appart me manque. Ma vie toute entière me manque. J'ai encore une semaine avant de reprendre le boulot, et je compte bien la passer à glander devant la télé et à profiter de cette grosse boule de poils baveuse. » Indy qui aboya joyeusement une fois de plus à l’évocation de sa personne. S'installant correctement sur son siège, Sam regarda la route défiler, avant de tourner son regard vers Shaw, profitant de cet instant pour graver une fois de plus les contours de son visage dans sa mémoire. Depuis cinq mois, elle avait vue la porte de prison qu'était la brune assise à côté d'elle s'ouvrir peu à peu, et chacune des visites de la Garde les rapprochait toujours un peu plus. Peu à peu, elle s'ouvrait à celle qui avait passé des mois à la harceler, à tel point que Sam pouvait dire sans trop se tromper qu'elle était à présent des amies. Et même si elle attendait bien plus de Shaw, elle se contentait de ça pour le moment « Merci au fait. Pour avoir gardé Indy, pour être venue me chercher, pour m'avoir rendue visite aussi. Vous étiez pas obligée de faire tout ça et je vous remercie pour ça. Ça me touche beaucoup, et ça m'évite de devoir payer un taxi pour rentrer à la maison. Et puis... faut croire que vous commencez à bien m'aimer. » Ne put-elle s'empêcher d'ajouter, alors que son visage s'ornait d'un de ses sourires en coin qu'elle réservait à Shaw et qui en disait long sur ses sentiments à l'égard de la femme assise à côté d'elle.

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Pouvoirs : - Une capacité à adhérer aux surfaces supérieure aux autres Spider-men. Son adhérence est si puissante qu'il peut s'en servir pour déchirer des matières entières, comme si un pan de mur n'était rien d'autre qu'un filet de poussière.
- De cette sur-adhésion, Kaine a adopté une signature assez cruelle. Il peut en effet brûler la peau de ses ennemis de sa paume, ce qu'il fait bien souvent sur leur visage, blessure surnommée sobrement "marque de Kaine". On se demande bien pourquoi, meh.
- L'éternel sens de l'araignée, qui permet de pressentir un danger en approche, ne fait pas exception chez notre clone. Toutefois, là encore il semble amélioré puisque cela dépasse une simple sensation. On pourrait même dire que Kaine est affublé d'un sens limité de précognition. Un sens d'araignée à double tranchant, qui ne prévient pas Kaine d'une attaque de Parker et vice-versa.
- Une habileté à se rendre invisible, camouflage bien pratique quand on veut surprendre ses ennemis. On a la classe ou on ne l'a pas, voyez-vous.
- La force de Kaine est également accrue comparée à celle du Spider-Man original. Capable de soulever approximativement 60 tonnes, la force de Kaine demeure, au bout du compte, indéterminée.
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- Enfin, Kaine n'échappe pas aux tradionnelles capacités des Spider, telles que l'endurance et l'agilité améliorées ainsi qu'une habilité à se régénérer plus rapidement. A la différence de la majorité des Spider, Kaine produit sa propre toile. En même temps, quand on sait qu'il est capable de communiquer, indirectement, avec les araignées également, hein...
- Toutefois, il faut noter deux choses. Premièrement la particularité du costume de Kaine, qui est construit de manière à ralentir la dégénérescence de son corps dont il est victime depuis sa création. Deuxièmement, la forme que prend Kaine, lorsqu'il perd le contrôle de ses émotions. Il ressemble à une araignée, littéralement. Mais entre ça et les épines qui sortent de ses poignets, on se demande ce qui le rend le plus moche.
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Mer 14 Juin - 16:28
So, about that krrkisskrr …Shaw leva les yeux au ciel. Ok elle était pas dans le social, mais la façon qu’avait Hardy de lui répondre, ça la mettait dans tous ses états. Ouais, ça l’exaspérait et ça… l’amusait peut-être. Putain, quoi qu’il se passe avec cette femme, c’était jamais dans les codes du normal. C’était complètement tordu, inexplicable, et plus d’une fois Shaw s’était retrouvée en train de rêver, s’imaginant saisir Samantha par le col pour la faire taire pour de bon. C’était n’importe quoi, elle aurait pu depuis longtemps lui mettre son poing dans la tronche, mais elle ne l’avait jamais fait. Parce qu’au fil du temps, c’était comme si la Garde s’était habituée à supporter les railleries et provocations de sa stalkeuse, tournant leurs échanges en une routine certaine, certes perturbée par la quarantaine, mais un quotidien qui s’était bien intégré dans la vie bien réglée de Shaw. Quand elle ne cassait pas des gueules, elle saignait des oreilles à écouter Hardy, voilà un bon résumé de sa vie. Le pire dans tout ça, c’est qu’au final, ça lui allait très bien. Jetant un coup d’œil dans le rétroviseur, observant Indy glapir joyeusement à la vue de sa maîtresse juste devant lui, la Garde s’interrogeait. C’était quoi son problème à Shaw au juste ? Elle avait envoyé bouler des gens pour moins que ça. N’hésitait pas à briser des os quand on la faisait trop chier dans la rue, ou dans un magasin, ou n’importe où ailleurs. Même ses collègues à la Garde, ils avaient dû patienter avant qu’elle ne daigne vraiment oser se mélanger à eux et se prêter à leurs plaisanteries, à sa manière. Et là, une flicarde débarquait, lui promettant amour et harcèlement à tout va, et elle ne trouvait tout simplement rien à redire. Bordel, Drew allait vraiment se foutre de sa gueule. Parce que ça ne tournait vraiment pas rond dans la tête de la brune.

Tournant brièvement la tête vers Hardy, Shaw s’autorisa un faible sourire. La voir s’épanouir et baver sur la semaine de repos qui l’attendait, c’était quelque peu attachant. Pas qu’elle le dirait à haute voix, mais la flic avait une manière d’occuper son temps libre qui amusait la jeune femme. Pire qu’une adolescente. Cette femme devait décidément bien être dérangée aussi, au moins elles s’équilibraient chacune avec leurs particularités. « La vie de rêve. » Commenta sobrement Shaw alors que le chien derrière appuyait sa réflexion d’un nouvel aboiement. Merde, ce petit con aussi, ça allait lui manquer de plus l’avoir dans ses pattes. Il s’était passé quoi au juste pour qu’elle s’attache même à un chien ? Shaw ne se reconnaissait plus. Mais elle n’avait plus le temps de se questionner que déjà la brunette à ses cotés enchaînait, forçant Shaw à se concentrer sur la route alors que ses paroles résonnaient doucement dans ses oreilles. Ses mains s’étaient desserrées légèrement du volant, et elle donnait moins l’impression de s’accrocher à ce dernier comme à une bouée de secours qu’il y avait quelques minutes auparavant. Pourtant elle n’était pas vraiment à son aise. Toute cette énumération des choses qu’elle avait faite pour Hardy, ça rendait les choses un peu trop réelles à son goût. Quel genre de réalité ? Difficile à décrire, mais après ce qu’il s’était passé dans l’ambulance, forcément quelque chose avait changé au plus profond de Shaw. Voilà que ça s’était ressenti par la suite, et même Hardy ne pouvait que le reconnaître. Bordel de merde, elle était foutue, Shaw, c’était clair et net. Mise à nue par une flicarde qui ne réalisait pas à quel point elle pouvait avoir raison, une vérité que voulait éviter à tout prix la Garde de reconnaître. Parce que ça voudrait dire qu’elle n’était pas si inhumaine que ça, pas si insensible que tout ce qu’on disait sur elle, et ça, c’était bien plus dur à faire face qu’à tout le reste. Grinçant des dents, la jeune femme se contenta donc de secouer la tête, ayant un petit signe de la main, l’air de dire c’est normal. Mais ça ne l’était pas, pas vraiment. « Fallait bien quelqu’un pour faire la nounou pendant vos vacances forcées. Pis votre chien il m’aurait détesté si je vous l’aurais pas amené, alors voilà, fallait bien que je vous rende visite. Me remerciez pas pour ça. »

Etait-elle en train de prétendre que tous ses actes tournaient autour d’une simple boule de poils ? Légèrement oui, mais personne n’était dupe. Elle se mordilla les lèvres quand Hardy pimenta son intervention d’une nouvelle pique, une à laquelle elle était si habituée, mais qui résonna pourtant si différemment au sein de la Garde. Elle sursauta à vrai dire, la remarque étant si adaptée aux derniers événements, ce que refusait d’envisager la Garde. Merde, de merde, de merde. C’est vrai qu’elle commençait à… l’apprécier. L’aimer ? Non, bordel, aimer c’était un bien grand mot. Un très grand et gros mot, qui était loin de lui correspondre. Aimer, c’était tout l’opposé de Shaw, elle n’était pas capable d’aller aussi loin dans ses sentiments. Ok, elle appréciait ses collègues, elle serait capable de botter des culs pour eux à toute heure du jour et de la nuit, quoi qu’il se passe. Ok, elle était aussi capable de tuer vraiment des gens à mains nues si on s’en prenait à eux ou même à… la flic. A Hardy donc. Oui, bon, ok elle avait légèrement eu envie de massacrer tout le monde au Pegasus, défonçant même une pauvre civil qui n’aurait jamais du tenir une arme dans ses mains alors que Shaw était dans le coin. Mais ça ne voulait absolument rien dire, ce n’était que des automatismes, ça n’allait pas plus loin. Forcément, ça ne pouvait pas aller plus loin, fallait qu’Hardy se fasse une raison et arrête de la chercher avec ça, à chaque fois qu’elles se voyaient. Fallait qu’elles arrêtent de se tourner autour de cette étrange manière, parce que ce n’était pas sain, ce n’était pas Shaw. Tout simplement. La Garde se renfonça dans son siège, à tel point perdue dans ses propres pensées qu’elle ne réalisa pas immédiatement que ses réflexions franchirent bientôt le stade de paroles silencieuses pour évoluer en des mots clairs et précis , qui s’échappèrent de ses lèvres : « ..pas parce que j’vous ai embrassé dans l’ambulance que ça voulait dir… » Oh merde. Ecarquillant les yeux, Shaw ferma la bouche aussitôt, s’insurgeant, s’insultant, se frappant mentalement. La bourde. La gro-ss-e bourde.
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Dim 2 Juil - 22:55

So, about that krrkisskrr …
Erica Shaw & Samantha E. Hardy
Sam sourit alors que Shaw se contentait de balayer ses remerciement d'un geste de la main, avant d'ajouter que c'était parfaitement normal qu'elle agisse comme ça. Qu'il fallait bien que quelqu'un s'occupe d'Indiana pendant que Sam était enfermée à l'Alpha House. C'était vrai bien évidemment, mais Sam pouvait donner le nom d'une bonne dizaine de personnes dans son entourage qui auraient pu s'occuper de son chien pendant son absence et que sa grosse boule de poils adorée n'aurait pas manquée de recouvrir de bave dans l'espoir d'avoir un supplément de croquettes ou de caresses. Mais il était vrai qu'Indy adorait Shaw au moins autant que sa maitresse, alors c'était pour ça qu'elle lui avait demandé de le garder « Lui, vous détester? Je mettrais ma main à couper qu'il serait incapable de vous détester, même si j'essayais de l'en convaincre. Et vous auriez très bien pu me le rendre plus tard, histoire d'en profiter encore un peu avant de devoir vous en séparer. »
Elle n'allait pas faire comme si leur relation ne tournait pas autour de son chien. C'était grâce à lui que leur relation avait dépassé le stade du « presque-harcèlement », et qu'elles s'étaient peu à peu rapprochées. C'était grâce à lui que Shaw était venue la voir régulièrement pour lui donner des nouvelles de son chien, et pour prendre de ses nouvelles à elle par la même occasion. Franchement, elle allait devoir acheter à Indy un paquet de ces croquettes carrément hors de prix qu'elle lui prenait de temps en temps et qu'il bouffait à la vitesse d'un flic qui se jetait sur une boite de donuts. Des fois, elle se demandait vraiment ce qu'elle avait bien pu faire pour mériter un chien pareil et qui lui était à ce point utile pour séduire les femmes. Parce qu'il fallait bien avouer que Sam n'avait jamais eu le moindre scrupules à jouer la carte du berger malinois particulièrement affectueux pour mettre une fille dans son lit lorsqu'elle passait encore son temps à trainer dans les bars gays à la recherche d'une fille à mettre dans son lit et à passer un peu de bon temps avec elle.
La flic fut soudain arrachée de ses pensées lorsque les dernières paroles de la brune assise à côté d'elle atteignirent ses oreilles. Son cœur s'arrêta de battre pendant ce qui lui sembla être une éternité, alors que l'information se frayait peu à peu un chemin jusqu'à son cerveau. Elle... elle l'avait embrassée? Genre... sur la bouche? Putain, elle n'arrivait pas à croire que Shaw ait pu l'embrasser, et pire, qu'elle ait pu louper ça. Mais elle comprenait enfin pourquoi tout avait changé entre elles depuis la prise d'otages, pourquoi Shaw était soudainement devenue bien plus proche d'elle, elle qui avait passé son temps à la repousser avec tant d'efforts « Arrêtez vous. Arrêtez-vous ou je saute de cette bagnole en marche. » Bon, elle n'allait pas vraiment le faire, mais il fallait qu'elles s'arrêtent. Il fallait à tout prix qu'elles fassent le point sur ça avant d'aller plus loin, parce que maintenant que Shaw avait balancé cette bombe en plein milieu de la voiture, Sam ne pouvait franchement pas se contenter de faire comme si de rien n'était. Une fois la voiture arrêtée, Sam n'attendit pas une seconde avant de s'emparer de clés, les gardant hors de portée de Shaw « Vous comptiez me cacher ça encore longtemps? Merde, vous m'avez embrassée et vous avez... oublié de me le dire c'est ça? » Sam poussa un soupir, essayant de se calmer. Elle n'arrivait vraiment pas à croire que la garde ait pu lui cacher un truc aussi énorme sans le moindre remords, comme si c'était parfaitement anodin. Comment est-ce que Shaw voulait qu'elle arrête de tenter son petit manège pour essayer de la faire tomber dans ses bras alors qu'elle l'avait embrassée? Passant ses mains dans ses cheveux, la flic prit une grande inspiration, avant de se tourner à nouveau vers la brune « Et allez essayer de me faire croire que vous n'éprouvez rien pour moi, ou même que vous n'éprouvez rien. J'peux pas croire ça avec ce que vous venez de me balancer, vous pouvez pas être insensible et m'embrasser alors que je suis à deux doigts d'y rester la seconde d'après. » C'était franchement... trop énorme pour qu'elle puisse y croire, ou même pour qu'elle puisse encaisser tout ça. Putain, elle n'arrivait toujours pas à croire que Shaw ait pu l'embrasser et qu'elle ait loupé ça. Si elle n'était pas à ce point sur le cul, elle se serait volontiers foutu une claque pour se réveiller.

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Pouvoirs : - Une capacité à adhérer aux surfaces supérieure aux autres Spider-men. Son adhérence est si puissante qu'il peut s'en servir pour déchirer des matières entières, comme si un pan de mur n'était rien d'autre qu'un filet de poussière.
- De cette sur-adhésion, Kaine a adopté une signature assez cruelle. Il peut en effet brûler la peau de ses ennemis de sa paume, ce qu'il fait bien souvent sur leur visage, blessure surnommée sobrement "marque de Kaine". On se demande bien pourquoi, meh.
- L'éternel sens de l'araignée, qui permet de pressentir un danger en approche, ne fait pas exception chez notre clone. Toutefois, là encore il semble amélioré puisque cela dépasse une simple sensation. On pourrait même dire que Kaine est affublé d'un sens limité de précognition. Un sens d'araignée à double tranchant, qui ne prévient pas Kaine d'une attaque de Parker et vice-versa.
- Une habileté à se rendre invisible, camouflage bien pratique quand on veut surprendre ses ennemis. On a la classe ou on ne l'a pas, voyez-vous.
- La force de Kaine est également accrue comparée à celle du Spider-Man original. Capable de soulever approximativement 60 tonnes, la force de Kaine demeure, au bout du compte, indéterminée.
So, about that krrkisskrr … | ft Samantha Y37fnzjr
- Enfin, Kaine n'échappe pas aux tradionnelles capacités des Spider, telles que l'endurance et l'agilité améliorées ainsi qu'une habilité à se régénérer plus rapidement. A la différence de la majorité des Spider, Kaine produit sa propre toile. En même temps, quand on sait qu'il est capable de communiquer, indirectement, avec les araignées également, hein...
- Toutefois, il faut noter deux choses. Premièrement la particularité du costume de Kaine, qui est construit de manière à ralentir la dégénérescence de son corps dont il est victime depuis sa création. Deuxièmement, la forme que prend Kaine, lorsqu'il perd le contrôle de ses émotions. Il ressemble à une araignée, littéralement. Mais entre ça et les épines qui sortent de ses poignets, on se demande ce qui le rend le plus moche.
Emergence :
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Jeu 13 Juil - 19:10
So, about that krrkisskrr …Espèce de tarte. De débile. De conne, tiens, disons le franchement. Shaw avait vraiment fait une grosse connerie, et on ne pouvait pas dire qu’elle pouvait vraiment revenir en arrière. Qu’est-ce qui lui avait pris ? A parti de quel moment, exactement, la Garde avait à ce point baissé sa garde auprès de Sam pour qu’elle laisse filtrer de telles pensées ? Cette femme l’avait ébranlé bien plus profondément qu’elle ne l’aurait cru. Ses convictions volaient en éclat. Depuis toujours, dans sa tête, Shaw n’était pas comme les autres. Insensible, indifférente. A la limite d’être sociopathe. Motivée seulement par le besoin de bouffer et de buter des gens. Ou de leur faire sacrément mal. Depuis toujours, ça ne tournait pas rond dans sa tête, et tout le monde s’était bien chargé de le lui faire comprendre. Et ça datait de bien avant la Garde Rouge. Et maintenant, eh bien quoi ? Elle allait prétendre avoir un cœur et des sentiments ? Foutaises. C’était pas Shaw. C’était tout le contraire de sa constitution même, ça allait à l’opposé de ce qu’on lui assénait depuis sa plus tendre enfance. La Garde baignait dans des illusions qui lui allaient à merveille. En un certain sens, elle n’avait pas envie de quitter ce quotidien idéal, elle n’avait pas envie de se lancer dans une aventure foireuse, qui était vouée à l’échec depuis le début. Dans un autre, elle en avait marre de ces apparences à maintenir, elle voulait cesser de prétendre pendant une seule seconde ne se soucier de rien. Autant dire que plus contradictoire, on ne faisait pas. Shaw était sacrément dans la merde.

Et avant qu’elle n’ait pu laisser filtrer une phrase expliquant le malentendu qui allait se dérouler, Hardy péta un câble. Surprise par tant de véhémence, Shaw tiqua et faillit faire tourner le volant un peu trop violemment. S’insurgeant, Shaw lâcha tout en terminant sa manœuvre : « Bordel, mais ça va pas la tête ou quoi ? Vous voulez nous tuer ? » Il lui fallut quelques minutes supplémentaires à ronchonner avant de mettre enfin la bagnole à l’arrêt. Soufflant bruyamment, elle coupa le contact et songea pendant quelques secondes à se saisir des clés et à partir au loin. Fermant les yeux, elle reprit rapidement contenance et se tourna vers Hardy en se calant contre le siège, la mâchoire crispée. « Vous me refaites ça et je vous jette par la fenêtre, compris ? » Peu importait que sa stalkeuse se soit auto-menacée de sauter elle-même de la voiture, Shaw n’en avait rien à faire. Bordel, elle s’était pas occupée d’elle et de son chien comme elle pouvait pendant cinq mois pour terminer crevée dans un fossé ! Hors de question qu’elle laisse Hardy jouer une nouvelle fois avec le feu ! Mais l’intéressée n’en avait clairement rien à faire. Prenant les clés de la voiture, elle fit bouillir une nouvelle fois Shaw qui tâchait par tous les moyens de fuir son précédent aveu : « Hey, rendez-moi ça ! » Autant s’adresser au vent, elle aurait certainement plus de chance. Samantha semblait complètement choquée et énervée, ce qui dérangea Shaw qui n’avait pas vraiment l’habitude de la voir dans des états pareils. En morceaux, ça oui. Provocatrice et harceleuse, évidemment. Mais voir ainsi celle qu’elle avait… embrassé aux bords de la mort, furibonde et prête à en découdre, c’était une nouvelle facette qui apparaissait aux yeux de la Garde. Cette dernière tenta de lever les bras pour officier une approche en douceur, de plus en plus ébranlée par le déroulement de cette situation qui lui échappait. Elle murmura d’une voix plus douce en fronçant les sourcils : « Hardy… On se calm… » Pas le temps d’achever sa phrase. Des exclamations outrées s’échappèrent de Samantha et pendant un instant, Shaw songea à s’enfoncer dans son siège et à se murer dans le silence.

Mais la lacheté n’était pas ancrée en la Garde qui se contenta de soupirer en faisant la tronche, attendant que son interlocutrice termine son discours. La petite brune oscillait entre l’agacement et la tendresse, chose nouvelle pour elle. Elle ne savait pas vraiment ce qu’elle était censée répondre, et pencha donc pour un ricanement à peine moqueur, levant les yeux au ciel en grinçant des dents. « Ouais, c’est ça. Des choses m’échappent, c’est pas la mer à boire. » Plus ça allait, plus la Garde sentait le piège se refermer sur elle. Elle seule les avait conduit à en arriver là, et désormais, elle devait se dépatouiller avec tout ça. Les mains tremblantes, elle s’accrocha au volant inutile alors qu’elle darda un regard noir sur sa compagne du moment. « Bordel Hardy, faites pas genre de comprendre ce qui se passe là-dedans, ok ? » fit-elle en pointant sa tête. Même elle, elle ne comprenait pas ce qui clochait chez elle. « C’est arrivé, putain, c’est arrivé ! Je n’sais pas ce qui m’a pris, je vous ai vu comme ça, à deux doigts de crever et … Et je sais pas, voilà ! J’ai fais ça, je vous ai embrassé, ça vous va comme déclaration ? » Quoi dire de plus ? Qu’elle avait encore envie de l’embrasser ? Qu’elle la trouvait diablement sexy à s’énerver tout d’un coup dans un endroit aussi exiguë que la bagnole de Shaw ? Oh et puis merde. Pourquoi tout faire comprendre par des mots ? La colère émanant de Shaw telle une explosion nucléaire, elle se décala brutalement de son siège pour plaquer violemment Hardy contre sa portière. Sa main droite se referma sur son col alors que ses yeux ténébreux se plantaient dans les iris de sa stalkeuse. Elle resta ainsi, quelques secondes à l’observer, une lueur dangereuse planant dans son regard, avant qu’elle ne lève une nouvelle fois les yeux au ciel en soupirant : « Vous faites chier. » Puis, sans douceur, la brutalité faisant écho à ses pensées dérangées, Shaw tira brutalement Samantha en avant pour que ses lèvres se collent aux siennes dans un baiser sauvage, la tenant toujours par le col alors que son autre main se colla à ses reins en un mouvement brusque coutumier chez la garde.
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Lun 17 Juil - 23:39

So, about that krrkisskrr …
Erica Shaw & Samantha E. Hardy
Sam essayait tant bien que mal de se calmer, de ne pas se laisser submerger par le torrent d'émotions qui menaçait de l'engloutir dans l'habitacle de cette voiture. Elle n'arrivait toujours pas à croire que Shaw ait pu lui cacher un truc aussi énorme sans le moindre remords, alors que ça changeait absolument tout entre elles. Putain, putain, putain. Si elle s'était écoutée, elle se serait sûrement mise à hurler pour essayer de faire sortir... tout ça. Des mois qu'elle tournait autour de la Garde, des mois qu'elle essayait de percer la carapace de la brune, de la découvrir, de la connaître. Des mois à désirer un rapprochement avec Shaw, des mois à... fantasmer sur cette fille et putain, au moment ou Shaw avait fait un énorme bond vers elle, il avait fallu qu'elle soit trop déglinguée et shootée par les médocs pour pouvoir vivre ce moment. Elle ne savait pas ce qui était le pire en fait. Qu'elle ait loupé ça, ou que Shaw ait pu lui mentir et faire comme si de rien n'était pendant cinq longs mois. À venir la voir plusieurs fois par semaines, à discuter avec elle, se rapprocher d'elle. Cinq longs mois pendant lesquels les sentiments déjà puissants que la flic pouvait éprouver pour la garde s'étaient faits de plus en plus forts, de plus en plus pressants, au point qu'elle n'arrivait presque plus à se sortir la brune de la tête, que le simple fait de la voir et de lui parler était suffisant pour que son cœur se mette à bondir dans sa poitrine « Si... si ça me va? Vous vous foutez de ma gueule? Alors c'est bon, je sais, maintenant on passe à autre-chose c'est ça? » Elle s'était retenue de crier, mais elle n'avait rien pu faire pour empêcher sa voix de vibrer à cause de la colère. Sérieusement, c'était quoi son problème à Shaw? Ok, elle était presque totalement insensible à tous les sentiments qu'un humain pouvait éprouver, mais elle n'avait fait que se rapprocher de la flic ces dernières semaines, alors elle allait du mal à faire croire à Sam qu'elle était aussi insensible que ce qu'elle prétendait.
Soudain, la garde finit par perdre son calme et par laisser exploser à son tour sa colère, plaquant sa passagère contre la portière avec violence, une main se refermant sur le col de sa précieuse veste en cuir, son regard se plantant dans celui de la flic, qui n'eut pas le moindre mal à y discerner toute sa rage et tout le danger que pouvait représenter cette femme. Sam aurait du avoir peur, se sentir en danger, parce qu'elle savait que Shaw aurait pu la tuer sur place sans même sourciller. Mais toute cette colère, toute cette violence, l’exiguïté de la voiture et l'intensité du moment... elle brûlait d'envie de voir ce que Shaw allait faire, de voir jusqu'où ce soudain débordement de violence allait les conduire. Elle était dévorée par la curiosité, mais aussi par le désir. Ça ne faisait aucun doutes qu'elle devait être masochiste au dernier degré, enfin pour peu qu'on puisse être masochiste alors qu'on était incapable de ressentir la douleur, parce qu'elle désirait plus que tout voir jusqu'à quel point Shaw pouvait se montrer brutale envers elle. Et c'est sans la moindre délicatesse que la garde finit par l'attirer à elle, avant de l'embrasser. Un baiser puissant et sauvage, qui collait parfaitement avec l'intensité du moment et des sentiments que les deux femmes pouvaient éprouver en cet instant. Sentant la main libre de Shaw se poser dans le creux de ses reins pour l'attirer vers elle, Sam ne se fit pas prier pour combler la distance qui la séparait de la femme qu'elle aimait, alors qu'elle s'abandonnait sans retenue dans leur baiser. Une de ses mains se perdit dans la chevelure de la brune, alors que l'autre se posait contre sa hanche. Putain que c'était bon. Elle avait rêvé de ce moment, elle l'avait désiré de toutes ses forces, et c'était encore mieux que ce qu'elle avait pu imaginer. Mordillant la lèvre inférieure de Shaw alors qu'elles étaient obligées de se séparer, elle finit par la lâcher, leurs visages à quelques centimètres l'un de l'autre. Sam planta son regard dans celui de Shaw, et ça ne faisait aucun doutes que la garde devait voir deux puits noirs sans fond dans ses yeux « Si tu savais comme j'ai pu vouloir ce moment. » Souffla-t-elle en laissant échapper un bref rire. Au diable le vouvoiement, avec le baiser qu'elles venaient d'échanger, il n'avait plus trop sa place entre elles. Leur relation venait de prendre un nouveau tournant que Sam avait espéré, et ça ne faisait pas le moindre doute qu'elle venait d'entrer dans le cercle très fermé des personnes qui avaient pu vivre de genre d'instants avec la petite brune revêche. Ses bras entourèrent le cou de Shaw, son corps refusant de s'éloigner de la belle garde « T'embrasse plutôt bien pour une sociopathe... Erica. » Elle avait murmuré le nom de la brune comme une prière adressée à une quelconque divinité. C'était la première fois qu'elle prononçait le nom de Shaw à voix haute. Jusqu'à présent, ça avait toujours été Agent Shaw ou Shaw, jamais rien d'autre.
Comblant à nouveau la distance qui les séparait, Sam embrassa la garde sans retenue, avant de s'écarter vivement d'elle, reprenant une place plus normale sur son siège. Lui lançant les clés, elle remit une mèche de cheveux en place comme si de rien n'était, avant de tourner la tête vers Erica « C'est dommage, je vais regretter tous ces moments passés à te harceler dans l'espoir de t'arracher quelques mots. Je devrais peut-être me trouver une nouvelle victime... » Jamais elle ne ferait ça, pas alors que Shaw venait de s'ouvrir à elle comme jamais auparavant. Mais elle voulait que la garde lui affirme clairement que la flic était à elle. À elle et seulement à elle. Qu'elle était la seule qui avait le droit d'accaparer ses pensées, de profiter de ses caresses et de ses baisers et qu'elle massacrerait sans la moindre pitié tous ceux qui pourraient tenter de lui faire du mal ou de la lui ravir. Sam se doutait bien qu'elle pourrait toujours courir pour entendre un « Je t'aime » sortir de la bouche de Shaw, mais elle saurait se contenter de quelque-chose d'approchant.

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Kaine Reilly

Kaine Reilly
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Codename : Scarlet Spider. Clone n°1. L'Autre.
Pouvoirs : - Une capacité à adhérer aux surfaces supérieure aux autres Spider-men. Son adhérence est si puissante qu'il peut s'en servir pour déchirer des matières entières, comme si un pan de mur n'était rien d'autre qu'un filet de poussière.
- De cette sur-adhésion, Kaine a adopté une signature assez cruelle. Il peut en effet brûler la peau de ses ennemis de sa paume, ce qu'il fait bien souvent sur leur visage, blessure surnommée sobrement "marque de Kaine". On se demande bien pourquoi, meh.
- L'éternel sens de l'araignée, qui permet de pressentir un danger en approche, ne fait pas exception chez notre clone. Toutefois, là encore il semble amélioré puisque cela dépasse une simple sensation. On pourrait même dire que Kaine est affublé d'un sens limité de précognition. Un sens d'araignée à double tranchant, qui ne prévient pas Kaine d'une attaque de Parker et vice-versa.
- Une habileté à se rendre invisible, camouflage bien pratique quand on veut surprendre ses ennemis. On a la classe ou on ne l'a pas, voyez-vous.
- La force de Kaine est également accrue comparée à celle du Spider-Man original. Capable de soulever approximativement 60 tonnes, la force de Kaine demeure, au bout du compte, indéterminée.
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- Enfin, Kaine n'échappe pas aux tradionnelles capacités des Spider, telles que l'endurance et l'agilité améliorées ainsi qu'une habilité à se régénérer plus rapidement. A la différence de la majorité des Spider, Kaine produit sa propre toile. En même temps, quand on sait qu'il est capable de communiquer, indirectement, avec les araignées également, hein...
- Toutefois, il faut noter deux choses. Premièrement la particularité du costume de Kaine, qui est construit de manière à ralentir la dégénérescence de son corps dont il est victime depuis sa création. Deuxièmement, la forme que prend Kaine, lorsqu'il perd le contrôle de ses émotions. Il ressemble à une araignée, littéralement. Mais entre ça et les épines qui sortent de ses poignets, on se demande ce qui le rend le plus moche.
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Mer 23 Aoû - 21:39
So, about that krrkisskrr …Il n’y avait pas de douceur dans les gestes de Shaw. Pas plus qu’à l’accoutumée. Ses lèvres s’étaient scellées à celle de Sam dans une sauvagerie qui lui était propre. Elle aurait pu tenir un flingue et le pointer sur un ennemi, elle aurait appuyé sur la détente avec la même force dont elle venait de presser ses lèvres sur celle de la brune. Elle goûtait à la saveur de la flic, pour une fois en état de lui répondre, s’électrisant face au baiser réciproque qui lui était renvoyé. S’en frustrant même, sans se l’expliquer. Son geste la dépassait, mais son cerveau dérangé tournait à toute allure, lui rappelant l’être indésirable qu’elle avait toujours été, et qu’elle devrait toujours être. Cette insensibilité apparente volait en éclat, mais Shaw n’était pas prête à laisser les morceaux s’envoler, s’y raccrochant avec désespoir alors qu’elle s’écartait de Samantha. La morsure de la flic lui arracha un grondement sourd, mais elle se lécha la lèvre en faisant apparaître un rictus semblant hargneux, ne cessant de plonger ses iris sombres dans celles de sa partenaire, qui se perdait dans son propre regard. Quelques centimètres à peine les séparait, mais Shaw se refusait à la quitter des yeux, alerte, prête à accueillir quelle que soit la réaction suivante d’Hardy. Son souffle était saccadé, et la Garde respirait bruyamment, sa poitrine se soulevant à intervalles irrégulières. Elle bloquait encore sur l’acte qui venait de précéder cet échange de regards silencieux, se ressassait la scène dans son esprit sans pour autant être satisfaite de son geste. Etait-ce de la faiblesse de sa part d’avoir ainsi laissé sa colère prendre le dessus ? Le contrôle était toujours allé de paire avec son indifférence, mais sa stalkeuse avait eu le don de percer quelque chose en elle, quelque chose qu’elle ne maîtrisait plus entièrement. Shaw ne répondit rien à la phrase quasi-rêveuse de Samantha, se contentant d’un grognement bourru comme remarque. Il lui était difficile d’admettre qu’elle-même avait rêvé de ce moment, même si son corps arqué en sa direction en disait long sur ses envies cachées. A ce stade, la Garde n’était plus qu’incertitude, mêlée à une certaine hantise. Hantise d’avoir craqué, hantise de s’être ainsi faite avoir par la flic. Son cerveau s’opposait à son coeur qui lui-même ne savait pas ce qu’il voulait. Shaw était dans un état semi-inconscient, encore en pleine découverte d’elle-même, jusqu’à ce que la reprise de parole de la flic la fasse tiquer. « Hardy… » Murmure prononcé dans un souffle rauque, hésitant, dans un froncement de sourcils. Elle aurait pu l’appeler Samantha à son tour, mais le fait est qu’entendre son prénom de la bouche de la brune l’avait perturbée, au point de ne pas la faire réagir au niveau de sa seconde approche.

Un nouveau baiser scellait leur relation tordue, et c’est dans un automatisme que la Garde répondait à ce dernier, avant de laisser glisser ses mains dans le dos de la flic et de la griffer violemment, tirant sur son vêtement, la faisant reculer avec une fougue soudaine. Hardy ne semblait pas réagir outre-mesure à cet arrêt, se distançant d’elle-même de Shaw pour retrouver une position des plus normales. « Tu t’aventures en terrain dangereux. » Shaw murmura cette phrase sur un ton des plus sombres, avant de se saisir des clés et de relancer le contact de la bagnole. Refusant de croiser à nouveau le regard d’Hardy, la Garde reprit la route, un air fermé collé à son visage. Un feu brûlait toujours en elle, mais il était hors de question pour elle de l’afficher. Sa ligne de mâchoire serrée ne laissait aucun doute quant au degré de crispation qui possédait et tendait le corps de la petite brune. Ses phalanges émirent un craquement en suivant la déclaration d’Hardy, qui jouait de plus en plus avec le feu. La route n’avait été reprise que depuis quelques minutes, mais déjà, Shaw stoppa brutalement la voiture, manquant de peu de cogner contre une bagnole sur la voie opposée alors qu’elle effectuait une manoeuvre rageuse destinée à tout arrêter. Se tournant brutalement vers Samantha, Shaw s’avança jusqu’à tordre le bras, avant que son regard sauvage ne croise celui d’une inspectrice bien trop assurée malgré elle. Un sourire sarcastique déforma le visage de Shaw, qui, sans prévenir, ouvrit la portière derrière Samantha pour que celle-ci ne manque de tomber en arrière. Profitant de cette domination inespérée, Shaw la rattrapa sur le vif, la tenant par sa manche, et la ramena brutalement contre elle, son front se collant au sien sans douceur. « T’as un nom et une adresse ? » Elle tremblait légèrement en répondant à la provocation de Sam. La main libre de Shaw remonta le long de l’épaule d’Hardy en geste faussement doucereux, saisissant celle qui lui faisait perdre la tête. « Inscris-les sur le GPS, pendant que je décide si c’est toi que je jette de la voiture ou si c’est ta future victime que j’écrase. » Elle se tut, quelques secondes, se reculant de quelques millimètres pour que sa main remonte le long du cou de Sam en une caresse avertie, à la fois excitante et dangereuse. Interrompant ainsi sa menace, elle qui était si peu friande de ces petits jeux, ou qui le prétendait. Leurs regards se jaugèrent une nouvelle fois, l’atmosphère alourdie par une soudaine chaleur, un feu ravageur qui ne demandait qu’à s’exprimer. Finalement Shaw laissa Sam retomber sur son siège, et enclencha la quatrième, démarrant en trombe alors qu’elle achevait, sous un aboiement d’Indiana : « Cette discussion n’est pas terminée. » Oh, loin de là même.

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Lun 11 Sep - 9:20

So, about that krrkisskrr …
Erica Shaw & Samantha E. Hardy
Elle était tarée. Ça n'était même pas la peine de le nier, elle le savait très bien. En même temps, quelqu'un avec les problèmes dont elle souffrait pouvait difficilement grandir en étant tout à fait saine d'esprit, et vue la vie que Sam menait, c'était surprenant qu'elle ne soit pas devenue une sociopathe en puissance ou une véritable psychopathe. Une personne normale aurait sûrement tout fait pour éviter une fille de la trempe d'Erica Shaw, mais pas elle. Erica Shaw représentait le danger, et Sam avait toujours éprouvé une attirance presque malsaine pour tout ce qui était dangereux. Elle se moquait du danger, elle jouait avec, parce qu'elle n'en craignait pas les conséquences. Sam savait très bien que la Garde pouvait la blesser, qu'elle aurait pu lui faire bien plus mal que n'importe qui si elle avait pu éprouver la douleur, mais c'était justement ce qui l'attirait tant chez cette femme. Pour ça que même maintenant qu'elle avait réussi à lui arracher non pas un mais deux baisers, elle continuait de la chercher comme ça, attendant sa réaction avec impatience. Et autant dire qu'elle ne fut pas déçue quand elle se retrouva à moitié dans le vide, manquant de peu de finir hors de la voiture à cause de son propre poids, la poigne de fer d'Erica étant la seule chose qui l'empêchait de tomber, avant de la ramener à elle avec cette brutalité qui lui plaisait tant « J'aurais beaucoup de noms et d'adresses à te donner. » Lança la flic, un grand sourire aux lèvres, une lueur de défi dans le regard. Elle sourit d'autant plus devant la presque menace de la Garde, avant de souffler « Écrase qui tu veux, j'emmerde toutes les autres. Elles peuvent bien aller au diable, t'es la seule qui compte. » Merde, elle avait envie d'Erica, là, tout de suite, maintenant. Dans cette bagnole, sur le bord de cette route. Et rien à foutre que des automobilistes, des cyclistes ou dieu savait quoi d'autre puisse les voir. Elle réprimait cette partie d'elle depuis le jour ou elle avait rencontrée Shaw. Elle avait perdu le compte du nombre de fois ou elle s'était imaginée la poussant contre un mur, la déshabillant, la touchant... mais elle pouvait bien prendre son mal en patience quelques minutes de plus, jusqu'à ce qu'elle retrouve le doux confort de son lit. Et qu'un grand chien poilu à la langue pendante ne soit plus occupé à lui faire des grands yeux juste à côté d'elle.
Finalement, Shaw la laissa retomber sur son siège, et Sam se réinstalla correctement alors que la Garde démarrait en trombe, affichant un immense sourire alors que la brune revêche laissait planer une nouvelle menace entre elles « Oh ça j'y compte bien ma jolie... » Souffla Sam. Oh ça non, cette discussion était très, très loin d'être terminée. Ça ne faisait même que commencer...

•••

Un dernier coup de clé, et Sam ouvrit pour la première fois depuis des mois la porte de son appartement. Sans même attendre que la porte soit totalement ouverte, Indy bondit à l'intérieur, visiblement fou de joie de retrouver tous ses repères, et avec sa maîtresse en prime. Jetant un regard en arrière, elle afficha un petit sourire à Shaw, avant d'entrer à son tour chez elle. Alors qu'elle s'avançait dans son salon, elle entendit la porte se fermer derrière elle, et des bruits de pas sur le parquet. Balançant son sac sur le canapé, elle retira sa veste, avant d'aller la ranger veste en cuir dans le grand dressing de l'entrée. À côté de toutes ses autres vestes en cuir « Fais comme chez-toi, je crois que tu connais déjà les lieux... » En même temps, Shaw était déjà venue plusieurs fois ici. Pour récupérer Indy, des affaires pour Sam, des bricoles dont elle avait pu avoir besoin durant son internement... elle devait forcément connaitre l'endroit. Pas non plus dans les moindres détails, mais ça, ça viendrait avec le temps. Parce que Sam ne comptait pas la laisser s'en aller de sitôt. Elle n'allait pas non plus la séquestrer, mais elle avait clairement l'intention de pousser la femme de ses rêves à venir s'installer avec elle. Maintenant que la Garde avait enfin décidé à faire tomber ce mur qu'elle avait si soigneusement maintenu entre elles pendant des mois, elle n'allait clairement pas la laisser faire machine arrière et se figer à nouveau dans son mutisme et sa bougonnerie.
Se dirigeant vers le frigo, Sam en sortit deux bières, soit à peu près tout ce qui restait dans son frigo puisque la bouffe était périmée et avait été balancée à la poubelle depuis longtemps, avant de les décapsuler rapidement. Se dirigeant vers Erica, elle lui tendit une bière, avant de se blottir contre elle, ses jambes repliées contre sa poitrine. Portant la bière à ses lèvres, la flic en but une gorgée, avant de pousser un soupir de contentement. Putain, ce que ça pouvait être bon de rentrer chez soi, de retrouver toutes ses bonnes vieilles habitudes, ses murs blancs couverts de posters qui la faisaient passer pour l'énorme geek qu'elle était. Surtout qu'elle était enfin dans les bras de la fille qu'elle désirait depuis si longtemps. Se tournant vers elle, elle ancra son regard dans celui de Shaw, avant de souffler « Tu veux qu'on fasse un truc ou tu préfère rester plantée là, sur mon canapé? Je crois qu'on a une discussion à terminer toi et moi... non? » Le sourire qu'elle affichait se fit un peu moins innocent, alors qu'elle laissait ses doigts courir distraitement le long de la clavicule de la Garde.

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Kaine Reilly

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- De cette sur-adhésion, Kaine a adopté une signature assez cruelle. Il peut en effet brûler la peau de ses ennemis de sa paume, ce qu'il fait bien souvent sur leur visage, blessure surnommée sobrement "marque de Kaine". On se demande bien pourquoi, meh.
- L'éternel sens de l'araignée, qui permet de pressentir un danger en approche, ne fait pas exception chez notre clone. Toutefois, là encore il semble amélioré puisque cela dépasse une simple sensation. On pourrait même dire que Kaine est affublé d'un sens limité de précognition. Un sens d'araignée à double tranchant, qui ne prévient pas Kaine d'une attaque de Parker et vice-versa.
- Une habileté à se rendre invisible, camouflage bien pratique quand on veut surprendre ses ennemis. On a la classe ou on ne l'a pas, voyez-vous.
- La force de Kaine est également accrue comparée à celle du Spider-Man original. Capable de soulever approximativement 60 tonnes, la force de Kaine demeure, au bout du compte, indéterminée.
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- Toutefois, il faut noter deux choses. Premièrement la particularité du costume de Kaine, qui est construit de manière à ralentir la dégénérescence de son corps dont il est victime depuis sa création. Deuxièmement, la forme que prend Kaine, lorsqu'il perd le contrôle de ses émotions. Il ressemble à une araignée, littéralement. Mais entre ça et les épines qui sortent de ses poignets, on se demande ce qui le rend le plus moche.
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Mar 26 Sep - 19:49
So, about that krrkisskrr …Shaw n’avait pas dit son dernier mot, mais le trajet avait primé sur ses envies de meurtre. Elle accompagnait donc Hardy et Indy dans leur appartement, s’invitant sans même demander la permission. De toute manière, la porte avait été laissée ouverte, et Shaw s’était quelque peu appropriée l’endroit à force de squatter pour garder le chien de la flic. Il se pouvait même qu’elle ait laissé traîner des affaires, révélant qu’elle était restée plus que nécessaire dans les lieux de sa stalkeuse. Il fallait dire que comparé à son logement près de la Garde, ici, elle avait de quoi souffler du boulot. Elle avait beau adorer son métier, ou du moins, obéir aux ordres sans broncher, avec les derniers événements et sa boulette au Pegasus - qu’elle ne regrettait même pas - cela lui faisait un bien fou de prendre ses distances en sortant du travail. Déposant son manteau sur un dossier de chaise, Shaw lança un regard en coin à Samantha, l’observant de dos, et lui balança, un brin hargneuse : « Tu dis ça à toutes tes nouvelles victimes ? » Shaw ne serait pas Shaw si elle n’avait pas une raison d’être revêche et de montrer sa mauvaise humeur coutumière. Intérieurement, elle n’était pas vraiment de mauvaise humeur. Perdue dans ses sentiments, ça oui. La signification du terme sentiment lui échappant encore. Mais pour le reste… elle était juste elle-même. Elle ne comprendrait certainement jamais ce que pouvait bien lui trouver une belle brune comme Samantha Hardy, qui pouvait certainement trouver mieux. Elle avait beau essayer de lui montrer qu’elle n’était pas de ce genre, Hardy ne s’était jamais lassée d’elle. Et au final, elle avait accaparé la Garde qui n’avait fini par n’avoir d’yeux que pour elle à son tour. Deux esprits tordus ensemble, forcément, cela donnait quelque chose de magnifique. Ou destructeur.

Shaw s’était posée naturellement dans le canapé alors qu’Indy se goinfrait dans sa gamelle, lui arrachant un soupir. Sa compagnie allait lui manquer, elle devait bien l’admettre. La brune releva les yeux juste à temps pour voir une bière se manifester devant elle puis elle sentit un poids tout contre son côté droit, lui faisant lever les yeux au ciel. Elle ne perdait pas de temps, la flic. Ses commissures de lèvres s’étirèrent en un sourire bref, qu’elle ne laissa paraître moins de quelques secondes de peur que Samantha ne le remarque, et elle but une gorgée de bière avant de souffler bruyamment. La brune, toujours aussi provocatrice. « Tu sais bien que parler est pas mon truc. » Shaw rala quelques secondes, avant d’avaler avec lenteur sa salive, lorsqu’elle sentit les doigts de Sam contre sa peau. Fermant les yeux, elle but de moitié sa bière avant de la poser dans un coin et se tourner vers la flic. Ses iris dangereuses se perdèrent dans celles, taquines, de sa stalkeuse et sa main vint naturellement la saisir par le col pour la coller à elle. Elle lui infligea un nouveau baiser, toujours aussi brutal, mordillant sa lèvre sans douceur alors que sa main libre alla tirer sur la ceinture de Samantha. Leurs souffles leur manquèrent à force de s’embrasser avec avidité. Shaw ne pensait plus à rien, ne cherchait plus à savoir si ce qu’elle faisait était bien ou pas. Samantha savait le désir qu’elle lui imposait depuis qu’elle avait mis les pieds dans l’habitacle de sa bagnole, et la presque sociopathe n’avait plus aucune raison de lutter. A quoi bon ? Ni l’une ni l’autre ne pouvait dire qui était la plus dangereuse. Dégrafant sa ceinture en un geste vif, Erica se redressa d’un bond et se positionna au-dessus de la brune, partageant un regard intense qui en disait long sur ce qui allait suivre : « Tu m’en voudras pas, mais j’aime bien ton canapé. » Elle planta ses ongles dans le tissu du canapé en question alors et pesa de tout son poids sur Samantha. Ses dent vinrent mordre l’épaule de la brune alors qu’elle griffait le canapé sur sa longueur d’une main, l’autre étant trop occupée en-dessous de la ceinture de Sam. Elle mordait, Shaw, par possessivité, par sauvagerie, n’ayant plus de retenue avec la flic qui n’avait cessé de vouloir être sienne. « Merde, Hardy… » lâcha t-elle dans un grognement satisfait, alors qu’elle continuait à montrer à la concernée toute l’attention dont elle était capable d’avoir pour quelqu’un.

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Mar 17 Oct - 21:58

So, about that krrkisskrr …
Erica Shaw & Samantha E. Hardy
Blottie contre la femme qu'elle aimait, Sam porta sa bière à ses lèvres, affichant un grand sourire derrière sa bouteille. Elle qui avait tant espéré de moment, qui l'avait désiré de tout son être... elle avait enfin ce qu'elle voulait depuis si longtemps. Elle l'avait espéré de plus en plus fort à mesure que Shaw venait la voir en quarantaine, et elle savait que ce changement dans le comportement de la garde était annonciateur de changements dans leur relation. Mais même si elle voulait ce rapprochement, elle n'avait pu s'empêcher d'avoir peur. Peur qu'une fois qu'elle soit sortie cet asile, la brune retrouve cette distance qui avait été la sienne auparavant. Heureusement pour la flic, la réalité était bien loin de ses craintes. Et elle aurait franchement été sacrément conne de se plaindre de ce qu'elle avait, de ce qu'Erica pouvait lui offrir rien que par sa simple présence à ses côtés. Merde, elle était totalement raide dingue de cette fille, et elle ne pouvait pas s'imaginer sans elle. Déjà pas avant, mais encore moins maintenant. Elle avait déjà été amoureuse pourtant, et elle n'avait pas le moindre mal à admettre qu'elle avait fait passer un paquet de filles dans son lit, mais comparé à ce qu'elle pouvait ressentir pour Shaw. Tout le reste lui semblait incroyablement fade et vide de sens à côté des sentiments qu'elle pouvait éprouver pour la belle brune à la mine revêche.
Poussant un soupir de plaisir alors qu'Erica l'embrassait à nouveau avec cette violence et cette intensité qui la caractérisait et qui plaisait tant à la flic, cette dernière ne se fit pas prier pour lui répondre, insufflant dans le baiser tout l'amour et le désir qu'elle pouvait éprouver pour la brune. Réussissant tant bien que mal à poser sa bière sans pour autant rompre leur échange, elle laissa ses mains glisser sur le corps de celle qu'elle aimait, l'une se perdant dans ses cheveux alors que l'autre finissait dans le creux de ses reins. Se séparant de Shaw à regret, le manque d'oxygène dans leurs poumons les obligeant à rompre leur baiser, la flic ne manqua pas d'afficher un grand sourire avant de souffler « Je le redit, mais t'embrasse comme une pro pour quelqu'un qui déteste faire dans l'affectif. » Et son sourire se fait plus grand encore lorsque la garde changea de position, s'asseyant sur les cuisses de Sam, offrant au passage une vue imprenable sur sa poitrine à une inspectrice qui n'en perdait pas une miette. Profitant de l'absence nouvelle de ceinture chez son amante, la main de Sam qui se trouvait dans le dos d'Erica descendit plus au sud, venant caresser le galbe des fesses de la garde « Tu préfère le canapé... ou la fille qui est assise dessus et qui n'attends plus que toi? » Shaw ne se fit pas prier pour entamer les hostilités, ne se retenant pas pour montrer à Sam qu'elle était sienne. Elle mordait, griffait, bien consciente que ça n'était clairement pas ça qui allait rebuter la flic qui de toute façon se moquait bien de la violence qu'on pouvait user contre elle, et qui n'en retirait jamais qu'ennui ou plaisir. Et dans ce cas-là, inutile de dire qu'elle en retirait énormément de plaisir. Elle était bien consciente que le jour ou elle réussirait à faire craquer Shaw et à la mettre dans son lit, ou plutôt sur son canapé dans l'immédiat, ce serait la garde qui mènerait la danse et qui la posséderait et non pas l'inverse. Ce qui lui allait très bien, et qui pour l'instant la comblait tout à fait. Elle était totalement à la merci de la brune, qui ne manquait pas de lui montrer à quel point elle pouvait vouloir de cette femme qui avait passé tant de tant à lui courir après. Dire que Shaw avait passé des mois à se montrer froide et distante avec elle... franchement cette fille c'était soit tout l'un, soit tout l'autre. Mais ça ne dérangeait franchement pas Sam, surtout quand elle voyait à quel point la garde pouvait se montrer douée.
Réussissant tant bien que mal à inverser leurs positions, Sam se retrouva assise sur les cuisses de la garde, et n'attendit pas pour retirer son t-shirt et le jeter sur le côté, qui fut bien vite rejoint par son soutien-gorge « J'espère que ça te dérange pas si je me met un peu à l'aise. Je sais pas pour toi, mais je trouve qu'il fait une de ces chaleurs ici... » Vu la tête que faisait Erica et son regard qui brûlait de désir, ça ne la dérangeait visiblement pas que Sam se mette à l'aise comme ça, surtout qu'elle était aux premières loges pour voir le spectacle que le corps à moitié nu de la flic lui offrait « Tu devrais faire pareil, te mettre à l'aise, tout ça... » S'emparant des lèvres de la sociopathe, Sam l'embrassa à pleine bouche, alors que ses mains retournaient se frayer un passage jusqu'aux fesses de son amante, s'en emparant avec envie et appétit. Une fois de plus obligée de se séparer avec  regret des lèvres de Shaw, la trentenaire poussa un soupir avant de souffler à voix basse « T'es sûre que tu veux pas qu'on aille dans la chambre? Je sais que t'adore mon canapé et je te comprends parce qu'il est génial, mais ça risque d'être particulièrement violent entre toi et moi et... ça m'ennuierait qu'Indy se mette à t'aboyer dessus parce que tu te montre un peu trop... enthousiaste. » Sam avait beau se moquer qu'on puisse se montrer violente avec elle ou pas, et elle préférait largement quand c'était du genre physique et intense, mais Indy avait vite tendance à montrer les crocs dès qu'on touchait à sa précieuse maitresse.

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Kaine Reilly

Kaine Reilly
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Codename : Scarlet Spider. Clone n°1. L'Autre.
Pouvoirs : - Une capacité à adhérer aux surfaces supérieure aux autres Spider-men. Son adhérence est si puissante qu'il peut s'en servir pour déchirer des matières entières, comme si un pan de mur n'était rien d'autre qu'un filet de poussière.
- De cette sur-adhésion, Kaine a adopté une signature assez cruelle. Il peut en effet brûler la peau de ses ennemis de sa paume, ce qu'il fait bien souvent sur leur visage, blessure surnommée sobrement "marque de Kaine". On se demande bien pourquoi, meh.
- L'éternel sens de l'araignée, qui permet de pressentir un danger en approche, ne fait pas exception chez notre clone. Toutefois, là encore il semble amélioré puisque cela dépasse une simple sensation. On pourrait même dire que Kaine est affublé d'un sens limité de précognition. Un sens d'araignée à double tranchant, qui ne prévient pas Kaine d'une attaque de Parker et vice-versa.
- Une habileté à se rendre invisible, camouflage bien pratique quand on veut surprendre ses ennemis. On a la classe ou on ne l'a pas, voyez-vous.
- La force de Kaine est également accrue comparée à celle du Spider-Man original. Capable de soulever approximativement 60 tonnes, la force de Kaine demeure, au bout du compte, indéterminée.
So, about that krrkisskrr … | ft Samantha Y37fnzjr
- Enfin, Kaine n'échappe pas aux tradionnelles capacités des Spider, telles que l'endurance et l'agilité améliorées ainsi qu'une habilité à se régénérer plus rapidement. A la différence de la majorité des Spider, Kaine produit sa propre toile. En même temps, quand on sait qu'il est capable de communiquer, indirectement, avec les araignées également, hein...
- Toutefois, il faut noter deux choses. Premièrement la particularité du costume de Kaine, qui est construit de manière à ralentir la dégénérescence de son corps dont il est victime depuis sa création. Deuxièmement, la forme que prend Kaine, lorsqu'il perd le contrôle de ses émotions. Il ressemble à une araignée, littéralement. Mais entre ça et les épines qui sortent de ses poignets, on se demande ce qui le rend le plus moche.
Emergence :
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Lun 6 Nov - 11:19
So, about that krrkisskrr …Ce qu’elle parlait Hardy. Beaucoup trop aux yeux de Shaw qui, malgré leurs positions soudainement inversées, tâchait tout de même de maintenir une mainmise sur la situation qui avait d’ores et déjà dérapé. Elle préférait s’accaparer les lèvres de celle qu’elle devrait appeler amante plutôt que de l’écouter jacasser. Même si elle était habituée au timbre de voix de Samantha et qu’elle pourrait presque prétendre l’apprécier, elle préférait un échange de salive différent. Plus physique, comme elle aimait tant. La brutalité avait toujours caractérisée Shaw, d’aussi loin qu’elle s’en souvenait. Ses missions à l’armée et à la Garde n’avaient rien fait pour améliorer les choses de ce côté-là, et jusqu’alors, personne ne s’en était plaint. On ne pouvait pas dire, de toute manière, que Shaw était du genre à se lier sentimentalement, puisque jusqu’alors, elle n’avait jamais cru être capable d’aimer quelqu’un. Mais le besoin sexuel s’était plus d’une fois fait ressentir chez la Garde, et plus d’une fois elle avait accompli des ébats violents, abrupts, presque sanguinaires avec différents partenaires. Et si elle se comportait d’une manière assez similaire avec sa stalkeuse, il demeurait un changement en Erica. Comme si, au fond, elle faisait preuve de retenue, issue d’une émotion qu’elle ne pourrait justifier, mais qui devait bien ressembler à de l’amour, ou à un cousin éloigné, qu’importe. Elle n’était pas encore prête à regarder la vérité en face. Soudainement, la Garde joua de ses muscles et se redressa d’un coup, alors que Samantha faisait passer ses bras autour de son cou, comprenant immédiatement le message. « La ferme, Hardy. » Elle avait grogné, et Indy avait aboyé en réponse alors que la brune lui lança un regard dur, mais brillant d’un désir nouveau. Sans quitter les lèvres de la flic dans ses bras, elle la souleva avec une aisance certaine, et se dirigea aussitôt dans la chambre de Samantha, dont le chemin ne lui était pas inconnu. La posant sans douceur sur le lit, elle laissa flotter un rictus carnassier sur ses lèvres tout en dévorant des yeux le corps presque nu de sa partenaire, et elle lâcha, en se cabrant au dessus d’elle : « Maintenant, passons aux choses sérieuses… »

*****

Un soupir marqua la fin de leurs rapports bien trop rapprochés, et Shaw roula sur le dos. Elle avait bien envie de s’en fumer une, soudainement, mais elle n’avait pas son paquet à proximité, et, disons-le franchement, elle était assez épuisée. Forcément, la particularité d’Hardy faisait qu’il était dur de la fatiguer, encore plus de mettre un terme à des échanges salvateurs et jouissifs entre elles. Mais aussi sauvage que pouvait être Shaw, elle n’avait pas envie de blesser involontairement la flic parce qu’elle prenait trop à coeur leurs ébats. Elle était déjà certaine de lui avoir laissé de nombreuses traces et de nombreux bleus, alors il y avait des limites. Quand bien même Samantha le lui rendait bien. Soufflant à nouveau, Shaw cala ses deux mains sous sa tête, nue sous les draps, en proie à des réflexions dérangeantes à ses yeux. Elle ne comprenait toujours pas comment elle avait pu en arriver là. A finir dans les draps de celle qui n’avait jamais cessé de la provoquer et de la coller, et .. d’aimer ça. Erica ne se reconnaissait pas. Ou plutôt, elle découvrait une nouvelle facette d’elle, une qu’elle avait enfouie il y avait des lustres, quand elle avait été une première fois abandonnée par ses parents, puis quand elle avait compris qu’elle n’arriverait jamais à se créer une place au sein de ses camarades de classe, quand elle n’était qu’une enfant. A partir de ce jour, elle était devenue la Shaw que tout le monde connaissait, froide et insensible en apparence, diagnostiquée à la limite de la sociopathie, mais qui pourtant, au fond, regorgeait d’une chaleur certaine. Une chaleur qui se devait d’être partagée. Se mettant de côté, Shaw glissa son regard sur la femme qui reposait à ses côtés, encore parfaitement réveillée. Elle se mordilla la lèvre avant de marmonner : « Je suppose que maintenant, tu vas plus jamais me lâcher les basques hein ? » Au fond, cette idée ne lui déplaisait pas. Elle était simplement incapable de réaliser ce qui avait bien pu motiver Hardy à la poursuivre ainsi, sans jamais être lassée des rebuffades perpétuelles de la Garde. « Un jour, faudra que tu m’expliques ce que tu m’as fait pour que je sois ici, ce soir. » Pour qu’elle s’inquiète pour elle, pour qu’elle la désire à ce point. D’habitude, Shaw n’était pas celle qui parlait, mais trop de questions pesaient dans sa tête. Son attitude était si à l’opposée de son essence même, qu’elle ne pouvait garder toutes ses pensées pour elle, comme elle avait tendance à le faire depuis toujours. « Merde Hardy, je m’étais toujours cru tarée, mais je crois que t’es pire que moi. Te coller autant à moi, crois-moi, c’est pas la meilleure chose qui te soit arrivée… » Hardy ne réalisait peut-être pas complètement qu’elle se coltinait une des personnes les plus froides et implacables de la Garde Rouge. Ni l’une ni l’autre ne pouvait prédire ce qui allait se passer désormais, ni ce que cela allait impliquer. Jusqu’alors, par exemple, Shaw avait toujours fait primer le travail sur tout le reste. Mais elle était bien placée pour savoir que la Garde Rouge détruisait des vies et se souciait peu des personnes qu’elle suspectait et qu’elle se devait de rafler. Si jamais Hardy devenait l’ennemi de la Garde, et le ressentiment des flics de Genosha n’était pas passé inaperçu, Shaw serait bien coincée...

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Jeu 23 Nov - 16:41

So, about that krrkisskrr …
Erica Shaw & Samantha E. Hardy
Poussant un soupir de contentement, Sam se laissa retomber sur le lit, alors que Shaw roulait à côté d'elle, visiblement tout aussi éreintée par le moment qu'elles venaient de partager. Nom d'un chien, elle était totalement vidée. Il fallait dire qu'Erica ne l'avait clairement pas ménagée, même si elle avait eu l'impression que la brune s'était retenue, par peur de la blesser involontairement. Ce qu'elle avait sûrement du faire malgré tout, vu comment leur échange avait été... intense. Elle était loin d'être une novice dans ce genre d'ébats, mais dire qu'elle avait prit son pied avec la Garde était un énorme euphémisme. Clairement, rien que pour ça, tous les mois qu'elle avait passé à titiller Shaw et à essayer de la faire craquer valaient largement le coup. Et ça ne faisait que renforcer les sentiments que la flic pouvait avoir pour Shaw. Merde, ce qu'elle pouvait aimer cette fille. Ok, elle était à moitié dingue, la plus grande partie du temps aussi aimable qu'une porte de prison, mais Sam n'avait jamais aimé la facilité, et Shaw représentait un défi plus que tentant. Repoussant les cheveux qui lui tombaient en travers du visage, Sam se tourna sur le côté, avant d'attraper la bouteille d'eau posée à côté de sa table de chevet. Elle en but une gorgée, avant de la poser sur le lit à côté d'elle. Se tournant en direction de Shaw, elle afficha un sourire satisfait alors que son regard courait sur le corps à peine dissimulé par les draps de son amante. Durant des mois, Shaw n'avait cessé de lui demander ce qu'elle pouvait bien lui trouver. Même si ça n'était pas la seule raison, la Garde était tout simplement à tomber par terre.
Alors qu'Erica se tournait vers elle, l'irlandaise sourit, et elle laissa même échapper un bref rire alors que la brune lui demandait si elle comptait la lâcher un jour « Oh ma jolie, je te lâchais déjà pas avant que tu finisse dans mon lit, mais là tu peux carrément faire une croix dessus. » En même temps, quand Sam en avait après quelqu'un, elle était pire qu'un pit-bull. Que ça soit dans sa vie professionnelle ou dans sa vie privée, elle n'était pas du genre à lâcher les choses comme ça. Et vu que là on parlait de la femme dont elle était littéralement tombée amoureuse au premier coup d’œil... nope, là on pouvait carrément rêver pour qu'elle lui foute un jour la paix. Surtout qu'elle était certaine que dans le fond, Shaw aimait bien ça. Ou en tout cas elle le supportait bien mieux qu'elle le laissait paraître « Ce que je t'ai fait? T'es amoureuse ma jolie, c'est aussi simple que ça. Et c'est pas de ma faute si t'es incapable de résister à mon charme ravageur. » La flic laissa échapper un bref éclat de rire, avant de laisser courir ses doigts sur l'épaule nue de la brune allongée à côté d'elle. Elle fit semblant d'être offusquée quand Shaw laissa entendre qu'elle était totalement tarée, mais il fallait bien avouer qu'elle était totalement tarée. Avec ses problèmes, son équilibre mental était relativement... perturbé comparé à une personne normalement constituée « Oh... Erica, me dis pas que tu l'avais pas remarqué avant? Quand quelqu'un est plus en colère parce qu'on a flingué sa veste que parce qu'on l'a flingué lui, c'est qu'il a un léger pet au casque. Et je préfère te prévenir, j'ai bien plus qu'un léger pet au casque. Complètement barge, tarée ou sociopathe ça me conviendrait tout à fait. Psychopathe totalement névrosée à la limite. » Elle laissa échapper un bref ricanement, avant d'ajouter « Mais je suis pas d'accord. Je trouve que te coller ça me réussit plutôt bien au final. Même si ça va me manquer de devoir te supplier pour réussir à grappiller cinq minutes avec toi. » Bon, peut-être que ça n'allait pas lui manquer tant que ça au final. Mais il fallait avouer que réussir à faire craquer la Garde pour réussir à la voir quelques minutes en tête à tête, ça représentait des petites victoires malgré tout. Même si là, avec Shaw dans son lit, elle avait carrément décroché le jackpot.
Se rapprochant de son amante, la flic déposa un rapide baiser sur les lèvres de la brune, avant de plonger à nouveau son regard dans le sien. Elle aurait pu rester des heures comme ça, à simplement la regarder et profiter de l'instant. Elles étaient là, sans personne pour les déranger, à simplement profiter de la présence de l'autre. Si Sam s'écoutait, elle aurait forcé Erica à rester là avec elle, sans jamais la laisser partir « Reste. » Murmura-t-elle sans lâcher Shaw des yeux. Consciente qu'elle n'était pas forcément très claire, elle se mordilla la lèvre inférieure avant de poursuivre « Reste ici, au moins pour cette nuit. Je veux pas que tu parte, pas après... tout ça. Je sais bien que tout ça c'est assez nouveau pour toi, que t'as ton boulot et que Hammer Bay c'est pas forcément à côté. C'est peut-être égoïste à dire, mais j'ai envie de profiter de toi encore un peu. » Se remettant sur le dos, elle poussa un soupir, avant de se redresser, à la recherche de son pantalon. Se levant, elle fouilla rapidement dedans, y récupéra son paquet de cigarettes et son briquet, avant de sortir une clope du paquet. Lançant le paquet sur le lit, Sam retourna auprès d'Erica, avant d'allumer la cigarette qu'elle avait porté à sa bouche « Et puis... je suppose que t'as pas forcément envie de gueuler sur tous les toits que t'as fini par craquer pour ta jolie stalkeuse, alors autant en profiter à fond quand personne peut nous voir. » Elle tira une bouffée, avant de lancer en ricanant « Faudrait pas que tes collègues découvrent qu'il y a un cœur qui bat sous ta carapace. » Un cœur qui battait pour elle à présent. Mais elle se doutait que Shaw n'avait pas forcément envie de déballer sa vie privée comme ça, et qu'il lui faudrait sûrement plus de temps qu'à Sam pour accepter les sentiments qu'elle pouvait éprouver pour Sam, et le fait qu'elles étaient à présent en couple. Parce que oui, vu comment les choses venaient de tourner, la flic pouvait faire une croix sur son célibat.

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Pouvoirs : - Une capacité à adhérer aux surfaces supérieure aux autres Spider-men. Son adhérence est si puissante qu'il peut s'en servir pour déchirer des matières entières, comme si un pan de mur n'était rien d'autre qu'un filet de poussière.
- De cette sur-adhésion, Kaine a adopté une signature assez cruelle. Il peut en effet brûler la peau de ses ennemis de sa paume, ce qu'il fait bien souvent sur leur visage, blessure surnommée sobrement "marque de Kaine". On se demande bien pourquoi, meh.
- L'éternel sens de l'araignée, qui permet de pressentir un danger en approche, ne fait pas exception chez notre clone. Toutefois, là encore il semble amélioré puisque cela dépasse une simple sensation. On pourrait même dire que Kaine est affublé d'un sens limité de précognition. Un sens d'araignée à double tranchant, qui ne prévient pas Kaine d'une attaque de Parker et vice-versa.
- Une habileté à se rendre invisible, camouflage bien pratique quand on veut surprendre ses ennemis. On a la classe ou on ne l'a pas, voyez-vous.
- La force de Kaine est également accrue comparée à celle du Spider-Man original. Capable de soulever approximativement 60 tonnes, la force de Kaine demeure, au bout du compte, indéterminée.
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- Enfin, Kaine n'échappe pas aux tradionnelles capacités des Spider, telles que l'endurance et l'agilité améliorées ainsi qu'une habilité à se régénérer plus rapidement. A la différence de la majorité des Spider, Kaine produit sa propre toile. En même temps, quand on sait qu'il est capable de communiquer, indirectement, avec les araignées également, hein...
- Toutefois, il faut noter deux choses. Premièrement la particularité du costume de Kaine, qui est construit de manière à ralentir la dégénérescence de son corps dont il est victime depuis sa création. Deuxièmement, la forme que prend Kaine, lorsqu'il perd le contrôle de ses émotions. Il ressemble à une araignée, littéralement. Mais entre ça et les épines qui sortent de ses poignets, on se demande ce qui le rend le plus moche.
Emergence :
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Jeu 14 Déc - 6:37
So, about that krrkisskrr …Shaw resta un moment silencieuse, se contentant de dévisager Hardy, avant de laisser un ricanement lui échapper. Amoureuse, elle ? C’était nouveau. Impensable, inenvisageable, surtout. Une coucherie, la première depuis des lustres, et voilà que ça signifiait qu’elle était en proie à des sentiments d’affection soudaine ? Nope, Shaw se refusait à admettre pareille révélation. Quand bien même elle devait avouer qu’elle était celle qui avait conduit Samantha et sa petite personne dans son lit. Quand bien même elle s’était inquiétée de son état quand elle était à l’Alpha House ou qu’elle avait pris soin de son chien. Quand bien même, aussi, elle était celle qui avait franchit le pas, presque l’ultime mouvement envers Hardy, celui qui les avait définitivement rapprochées, certes des mois auparavant, dans cette voiture. Ce baiser qu’elle lui avait donné alors que sa stalkeuse était au bord de la mort, et qu’elle ne s’était jamais expliqué. Il y avait eu plein de gestes, plein d’actes et de mots que la Garde ne pouvaient justifier, mais qui avaient eu lieu malgré elle. Et la raison, tout d’un coup, serait qu’elle était tout bonnement amoureuse ? Non. Elle ne pouvait l’admettre. Ou ne le voulait, elle n’en était pas certaine. A quoi bon ? Toutes les personnes qu’elle avait aimé avaient fini par l’abandonner. Pas question de se perdre une nouvelle fois dans une histoire fleur-bleue, même si son coeur commençait à en avoir marre de lutter avec son cerveau étriqué. « Rêve pas trop Hardy, l’amour, c’est pas un mot fait pour me caractériser, tu le sais. » Bien sûr qu’Hardy le savait. Après tout, elle l’avait harcelé pendant des mois, et ce malgré son agressivité perpétuelle, ses rebuffades. Elle n’avait jamais abandonné espoir avec Shaw, et c’est peut-être ça qui lui a plu, chez la flic. Erica frissonna doucement au contact de la brune sur son épaule, et un rictus de contentement lui échappa. Petite moue qui s’effaça très vite face aux mots suivants de la brune, et qui firent froncer les sourcils à la Garde. « Et je préfère te prévenir, » fit-elle en reprenant les mots de sa partenaire, « que tu ferais mieux de t’inquiéter un peu plus de ta vie et moins de ta veste à l’avenir. Ces conneries se rachètent de toute manière. » Elle bougeonnait légèrement en disant ça, mais elle le pensait. Elle avait beau se prétendre insensible à la brune, renier les déclarations qui faisaient apparaître un peu trop de sentiments, Shaw possédait bien malgré elle un côté sensible qu’elle manifestait presque inconsciemment et involontairement. « Sois une psychopathe névrosée un peu moins suicidaire. » acheva t-elle, ironique. Elle se pencha vers elle, volant un baiser sec, se figeant quelques secondes pour plonger son regard toujours concerné et sombre dans les yeux de son amante. Hardy lui avait définitivement jeté un sort, pour qu’elle se soucie un tant soit peu de cette femme.

La flic lui rendit son baiser, le doublant même, et Shaw se mordilla les lèvres. Quelque part, elle était bien paumée, seulement, cet état ne datait pas d’hier. Ni de cet échange torride qu’elles venaient d’avoir. Au fond, Samantha l’avait perturbé assez tôt, sitôt qu’elle avait commencé à lui manifester de l’intérêt, si elle devait être honnête. Ce qu’elle n’admettra jamais à voix haute, bien entendu. Erica laissa sa stalkeuse partir à la recherche d’une clope, tandis qu’elle même se levait pour fouiller dans le frigo de la flic. C’était maladif, chez elle, mais la petite brune avait toujours faim. A tout instant, ou presque. Et pour son plus grand bonheur, jamais elle ne prenait de poids. Elle se dépensait bien en retour, il fallait le dire. Sa déception fut assez grande quand elle revint les mains vides et décida de s’habiller à la place de manger, marmonnant : « Faudrait remplir le frigo un de ces quatre, ça manque de bouffe. » Toute en élégance, comme toujours, avec la Garde. Elle sursauta néanmoins quand la stalkeuse rebondit sur un autre sujet, et hésita, ne sachant quoi répondre. « Merde Hardy, tu sonnais presque comme si tu me demandais d’emménager avec toi. » Le sarcasme sortit en premier, auto-défense vis-à-vis de la douceur soudaine de la flic. Elle était mal à l’aise, Shaw, mais elle reconnaissait aussi que Samantha était loin d’avoir tort. « Va pour cette nuit. Je vais m’assurer que tu retournes pas à l’Alpha House. » Ironie encore, mais il y avait du vrai dans ses paroles. Finalement, elle poursuivit, indécise : « Ce n’est pas que je veux pas me vanter d’avoir un coeur ou autre mais… » Elle dévisagea Samantha, sérieuse : « Je suis juste comme ça, Samantha. » C’était la première fois qu’elle utilisait son prénom. « Et ça ne va pas changer du jour au lendemain. Je n’ai jamais eu droit à ça. De l’intérêt, de l’affection, de tout ça. » Elle fit de grands signes pour désigner Hardy et son appartement. « Pas que ça me touche autrement. » Mensonge, peut-être, qu’elle nierait dans tous les cas. « T’as conscience qu’on ne sait pas où cette histoire va nous mener, hein ? » Jamais Shaw n’avait autant été bavarde. Mais elle le devait bien à Hardy, au moins pour cette fois. Après tout, est-ce qu’au moins l’une des deux savait dans quoi elles s’embarquaient, à se faire des câlins dans le lit de l’autre ? Shaw n’en était pas certaine, mais ses convictions n’étaient jamais les mêmes quand elle fréquentait la flic.

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Dim 28 Jan - 17:40

So, about that krrkisskrr …
Erica Shaw & Samantha E. Hardy
Tirant une nouvelle bouffée de sa cigarette, Sam afficha un sourire alors qu'Erica se laissait convaincre de rester au moins pour cette nuit. C'était une petite victoire en soi qui faisait bien plaisir à la flic. Après tout, il y a encore quelques mois, Shaw refusait tout simplement de passer plus de quelques minutes en sa compagnie. Et maintenant, voilà qu'elles allaient passer toute une nuit ensemble. Même si la Garde s'amusait à prétendre faire ça simplement pour éviter à sa stalkeuse de retourner faire un tour à l'Alpha House et qu'elle n'était pas avare en commentaires acerbes, Sam savait bien que dans le fond, la petite brune allongée à côté d'elle aimait ça. Même si elle aurait sûrement préféré se tirer une balle dans la jambe que d'admettre ça à voix haute. Et puis sa remarque sur le fait qu'elles puissent emménager ensemble faisait doucement rigoler la flic. Évidemment que ça lui trottait dans la tête, mais elle se doutait bien que ça n'allait clairement pas arriver du jour au lendemain, et qu'il faudrait du temps pour que Shaw envisage de franchir une telle étape dans leur toute nouvelle relation. Déjà que tout ça c'était un peu le grand flou pour elle. Dans un sens, Sam avait un peu pitié d'elle, parce qu'elle était totalement novice dans ce genre de petits jeux que la flic maîtrisait depuis bien des années avec un talent certain. Mais l'irlandaise avait beau ne pas ressentir la douleur ou ce genre de conneries, elle était loin d'être stupide au point de montrer aussi ouvertement à quel point ce que Shaw pouvait lui dire pouvait l'affecter. Connaissant la Garde, lui faire part de ce genre de choses était tout juste bon à lui rapporter un coup de poing. Sûrement suivi d'un baiser torride de la part de la petite brune revêche histoire de se faire pardonner, mais elle connaissait suffisamment Shaw pour savoir qu'elle n'aimait pas du tout qu'on la prenne pour ce qu'elle n'était pas, à savoir une femme faible. Nan, Shaw c'était plutôt le genre bon gros volcan qui menaçait de tout ravager sur son passage si jamais il avait le malheur de se réveiller « Bah, tu finiras par t'habituer à tout ça, poupée. » Elle ponctua le petit surnom d'un clin d’œil, avant d'ajouter « Et si tu trouve que ça va trop vite entre nous, on peut toujours en rester à moi qui te fais les yeux doux en enchainant les remarques à peine tendancieuses pendant que tu me gratifie de ton regard de tueuse en série. » Inutile de dire à Erica qu'elle l'avait toujours trouvée particulièrement craquante quand elle arborait son air qui disait « Je peux te tuer d'une seule main alors t'as pas intérêt à venir me les briser » et c'était justement ça qui avait poussé la flic à lui courir après avec autant d'insistance. Parce que Shaw représentait le danger, et que Sam avait une tendance malsaine à flirter avec le danger. Surtout quand le danger était aussi sexy.
Évidemment, la jolie petite brune à ses côtés finit par poser la question fatidique sur l'avenir de leur relation tout juste entamée. Déjà que Sam ne savait pas vraiment jusqu’où pouvait bien aller ce qui se jouait entre elles, alors prévoir jusqu'à quel point elles allaient aller... elle avait beau avoir un sacré bon instinct, là elle aurait plutôt eu besoin de voir l'avenir pour réussir à savoir ça. Tirant encore une fois sur sa clope, elle la posa dans le cendrier, et après avoir laissé la fumée s'échapper par ses narines, elle se pencha au-dessus de la Garde, avant de plonger son regard dans le sien « Je sais. Je sais bien qu'on ne sait absolument pas où on va, mais je vais être franche. Je n'en ais absolument rien à foutre. Ça m'est franchement égal qu'on soit simplement deux femmes qui se font des câlins de temps en temps ou qu'on aille plus loin dans... tout ça. Je sais bien que les relations sentimentales c'est loin d'être ta tasse de thé, et j'ai pas envie de te forcer en essayant de précipiter les choses. » Franchement, Sam n'en avait rien à foutre qu'elles s'affichent ensemble comme un couple ou qu'elles ne se voient que dans le plus grand des secrets. Comme elle le disait, elle ne voulait pas brusquer Erica en essayant de faire en sorte que tout ça aille trop vite entre elles, ou en voulant faire comme à chaque fois qu'elle avait pu sortir avec quelqu'un. Même si Sam était du genre à aimer le fait d'avoir un certain contrôle sur les choses qui l'entouraient, ce coup-ci elle était prête à laisser à Shaw les commandes et à les laisser avancer au rythme que la brune souhaitait « Mais ce que je sais, c'est que je suis totalement raide dingue de toi, et que j'ai envie que tu sois aussi heureuse et comblée que je peux l'être en cet instant. Attends, je suis avec la fille qui me fait craquer depuis des mois, je suis enfin rentrée à la maison, et je viens de vivre une des parties de jambes en l'air les plus « wouah » de ma longue expérience en la matière. Manquerait plus qu'une petite mousse pour que tout soit parfait. » Tant qu'elle pouvait passer du temps avec Erica et que cette dernière laissait la guimauve qu'était la flic être elle-même de temps en temps, ça lui allait.
Se penchant vers la Garde, Sam déposa un rapide baiser sur les lèvres de la brune, avant de souffler avec un petit sourire « Ça te tente de commander à bouffer? Comme tu l'as si bien fait remarquer, mon frigo est totalement vide et j'ai plein de prospectus qui traînent dans un tiroir de la table basse. En plus de ça, j'ai pas la moindre envie de foutre un orteil en dehors de cet appart avant au moins trois jours. Et si je me souviens bien, il doit me rester un pot de glace au congélo pour le dessert. » Elle disait qu'elle n'allait pas sortir avant longtemps, mais elle allait quand même devoir sortir pour aller faire quelques courses demain. Juste histoire de ne pas finir par mourir de faim, et aussi pour racheter à manger pour Indy. Mais en tout cas, ce soir elle comptait bien rester ici pour profiter un maximum de la présence d'Erica, parce qu'elle ne savait pas quand ce genre de choses allait pouvoir se reproduire. Même si la flic avait clairement l'intention de faire en sorte que la Garde passe un maximum de temps ici, avec elle.

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So, about that krrkisskrr … | ft Samantha
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