Collector's to break [Bruce]

Collector's to break

Bruce et Alexia

La journée avait commencé tranquillement. Je m’étais levé, m’étirant de tout mon long, bâillant bruyamment. Je m’étais levée, l’esprit encore embrouillé par cette nuit ou j’avais fait une jolie un rêve, un rêve dans lequel j’aurai bien voulu m’y replonger. Je me frottais l’arrière de la tête, sortis de ma chambre alors pour prendre la direction de la salle de bain. Taïs était déjà debout en train de faire encore une de ses mixtures. Cela me faisait sourire, car depuis qu’elle était revenue, j’avais droit chaque matin à une de ses petites mixtures. Et je devais avouer que cela n’était pas du tout mauvais.

Mais passons, j’allais donc me préparer pour ma journée au magasin, prenant une douche, mettant un débardeur, un jeans des baskets. Je me séchais les cheveux, pris à peine de les arranger de manière très décontracté, mais qui faisait qui donnait une certaine classe. Puis j’étais allée prendre mon petit-déjeuner avec ma sœur, regardais tranquillement le courrier, quand je vis une lettre que je jetais immédiatement à la poubelle. Les expéditeurs n’étaient pas vraiment appréciés, et on les avait appelés pendant toute notre enfance maman et papa. Trop sur leurs principes, pas assez de liberté, punition bien trop sévère pour des enfants, on avait eu cette impression d’étouffer entre les murs de cette maison. Et ne plus les voir pour nous est synonyme de bien-être, au moins on ne se prenait plus la tête. De toute manière qu’est-ce qu’il pouvait nous dire, qu’ils priaient pour nous afin de nous remettre dans le droit chemin. Ou alors tout simplement pour nous faire comprendre encore une fois que nos « Déviance » comme ils aiment tant appeler notre orientation sexuelle était une honte pour notre belle-famille qu’était les Wheeler. Taïs ne leur avait plus parlé depuis qu’elle était partie de la maison et moi depuis qu’ils avaient appris pour Santana.

Alors non, on ne pouvait pas dire que nous avions une bonne image parentale, nous étions loin de ces parents bien attentionnés envers leurs enfants. Très loin même. Et je me disais qu’aujourd’hui, je n’allais plus avoir à faire à tout ceci que j’allais passer tranquillement la journée au magasin sans trop me préoccuper du reste et ne plus penser à cette lettre que nos parents nous avaient envoyée. Et pour une journée calme, c’était une journée calme, peu de clients du temps pour jouer aux bornes qu’April avait soigneusement réparé. Ah April, une femme très charmante et dont je ne serais pas contraire à la revoir en dehors d’une réparation de borne arcade. Après tout, j’avais son numéro, je pouvais lui envoyer un message pour lui proposer de sortir une fois avec moi pour ce faire un ciné. Et qui sait ce qui pouvait arriver durant cette soirée.

J’étais toujours en train de rêvasser sur une éventuelle sortis avec April, quand soudain deux petites rentrèrent dans le magasin. JE regardais du coin de l’œil cherchant après les parents qui ne devaient pas être loin. Mais ne me préoccupait pas tant que ça de la présence des fillettes, après tout, ce sont des enfants et les parents savent surement les gérer. Donc je reprends le fil de mes pensées, j’étais même en train de prendre mon téléphone pour envoyer un message à la belle Ren quand soudain des pleurs se firent entendre après un bruit qui ne me disait rien qui vaille. Je rangeais le téléphone, marchais d’un pas précipité vers la source de tout ce vacarme. Et là, l’horreur, une figurine de Hulk contre Wolverine à plus de 600 dollars totalement fiche.

Une pièce de collection représentant Wolverin, sortant toute griffe dehors et affrontant Hulk dans une rage folle. Je laissais échapper des mots qui ne convenaient pas devant des enfants « Oh bordel de merde ! » Je cherchais du regard les parents criant après « Ou sont leurs parents ?! » Pour le dire qu’ils devraient surveiller un peu mieux le gosse quand je vis un homme essoufflé rentré dans les magasins et les petites courir vers lui.

Bon, je crois que c’était clair, c’était cet homme qui était le père des gamins ou du moins qui pour le moment les avait sous sa surveillance. Mais qu’il ne pense pas qu’il puisse partir ainsi avec ses deux chipies, non la figurine devait être remboursée. Mon dieu, une figurine collector, j’en ai les larmes aux yeux. Hulk et wolverine terrasser pas une gamine qui l’aurait cru.

Codage par Emi Burton

la journée avait pourtant si bien commencé.

La petite famille s'était levée tôt pour prendre un délicieux petit déjeuner tous ensemble avant que maman ne doivent aller travailler. Betty devait donner une conférence à l'université devant une auditorium rempli de futur physiciens qui seraient pendus a ses lèvres. Avant qu'elle ne parte, Bruce lui avait donné un baiser de bonne chance et les filles lui avaient donné un gros câlin. Alice et Lily étaient de si charmantes petites filles. Si bien élevées et pleine de vie. Bruce ne cessait de s'émerveiller devant leur facéties et leur imagination si riche et forte. Ce matin, les fillettes avaient passé une heure a faire une sculpture et boites de cartons dans la cour arrière, et le chaâteau qui en avait résulté était magnifique. Un peu de guingois et rustique, mais c'était l'intention et l'imagination qui comptais, non?

Puis ils avaient été au centre-ville pour faire des courses, puisque Bruce ne travaillait pas aujourd'hui. Le labo l'appellerait si une de ses expériences en cours demandait son attention immédiate, mais théoriquement, tout devrait bien aller. Et les petites filles étaient toujours tellement excitées de sortir en ville avec leur père. Les jumelles étaient une joie constante dans sa vie, et il ne les remplacerait pour rien au monde.

Tout ce beau petit monde s'entasse dans la minivan familiale pour se rendre au centre-ville. Premier arrêt, la boutique d'antiquités où Bruce va finalement récupérer cette magnifique horloge grand-père qu'il avait emmené il y a quelques temps, héritée de son grand-père mais qui ne fonctionnait pas. Ensuite l'épicerie, puis le marché a ciel ouvert où il est possible de se procurer a peut près n'importe quoi.

C'est malheureusement là que les choses se compliquent.

Bruce, occupé a discuter prix avec un des marchands, n'a pas remarqué que les jumelles s'éloignaient de plus en plus de lui et disparaissaient bientôt dans la foule assez dense. QUand il s'en rends compte, la panique s'empare bien sur de lui, et il se met frénétiquement a leur recherche.

"Alice! Lily!" Crie-t-il en regardant a gauche et a droite, se frayant un chemin entre les passants. "ALise! Lily! Revenez ici tout de suite!"

La colère mais surtout l'anxiété perce dans sa voix qui semble avoir à la fois monté de volume et baissé de quelques octaves dans la tempête de panique terrifiée qui s'est emparée de lui. Et si elles avaient été enlevées? Et si elles étaient déjà loin et hors de sa portée, entre les mains d'un prédateur, d'un fou furieux, de gens mal intentionnés qui voudraient les vendre au marché noir ou les... V-... NON! Son cerveau stoppe brutalement a cette pensée et ne peut même pas terminer ce mot. Quelques chose rugis au fond de son cerveau et semble se débattre de rage a cette seule idée. Si ses yeux ont prit une très, très légère teinte verte... personne ne le remarque, et c'est trop diffus pour faire une différence.

Non! Mon Dieu non, pas ça!

Elles vont bien et se sont juste éloignées de papa! Rien de plus! Il les cherche frénétiquement pendant plusieurs minutes, avant de voir, de loin, une paire de petite têtes brunes bien reconnaissables rentrer dans une boutique. Intérieurement il pousse un profond soupir de soulagement, et se esprit se calme enfin quelques peu.

Il court les derniers mètres et entre dans la boutique juste a temps pour enttendre quelques chose se casser sur le sol, et deux fillettes en pleurs qui se jettent dans ses bras. Il pose un genous a terre immédiatement et les serre contre lui de toute ses forces, se sentant très soulagé mais en même temps, très en colère de la terreur qu'elles lui ont causé par leur petite fugue.

Il les repousse donc fermement par les épaules pour les regarder fermement dans les yeux, les siens dur et ferme mais remplis d'inquiétude et de tendresse en même temps. Ce regard fait renifler et baisser les yeux aux petites fugitives toute penaudes maintenant.

"Alice, Lily, qu'est-ce que je vous ai dit a propos de s'éloigner de papa sans le dire, hmm? Alors?" Demande-t-il sur un ton calme mais ferme et autoritaire.

"De pas le faire, papa..." Réponds Alice avec de petites lèvres qui tremble et de grands yeux mouillés.

"On est désolées, papa... On le feras plus..." Lily continue avec la même expression, et Bruce ne peut pas rester en colère.

C'est juste plus fort que lui, il ne peut pas. Il les serre encore contre lui et puis se relève pour enfin faire face à la propriétaire de l'endroit, qui a l'air très en colère. Il remarque alors seulement la figurine cassée sur le sol et comprends ce qui a dut se passer. Il avance vers elle, prêt a rembourser les dommages causés par ses filles.

"Je suis sincèrement désolé du trouble qu'elles ont put vous causer, Mademoiselle." Bruce dit très calmement avec un sourire un peu timide et un haussement d'épaules. "Je rembourserai pour les dommages, évidement."

Il basse les yeux vers l'objet, un figure assez imposante et massive qui est maintenant en plusieurs morceaux. Quelques chose lui semble vaguement familier, mais il n'arrive pas a mettre le doigt dessus. A part que ce sont deux personnages de Comics assez bien connus, a ce qu'il peut constater.

Collector's to break

Bruce et Alexia

Franchement, les parents devraient savoir tenir leur enfant, laisser deux petites gambader ainsi sans personne pour les surveiller évidemment qu’elles allaient faire des bêtises. Et c’était une bêtise qui valait plus de 600 dollars. 600 dollars… Dire que j’étais déprimée était un doux euphémisme, car certes, elle coûtait cher, mais c’était une figurine magnifique avec des détails exceptionnelle et d’une marque qui n’avait plus à faire sa réputation. Tout le monde tuerait pour avoir une figurine sideshow, et tout le monde rêverait d’avoir assez d’argent pour s’en prendre une et le mettre dans sa vitrine.

Je regardais les dégâts, m’agenouillant près de la dépouille de la figurine. « C’est pas vrai.» Je soupirai face à ce désastre alors que les petites, elle allait vers le père. Il les gronda, du moins cela semblait être une réprimande. Car à vrai dire, mes parents eux auraient déjà piqué une crise devant tout le monde. Mais je ne faisais pas vraiment grand cas pour le moment du père et ses filles. Non, j’avais demandé à un des employés de venir ramasser les dégâts. Je prenais quelques morceaux que je donnais à Brian, mon employée « Tiens, mets ça dans mon bureau. On va voir si on peut la réparer.» Il avait hoché de la tête en me disant que cela était une mort dans l’âme. Il n'avait pas tort du moins pour nous les fans de ce genre de bd, pour nous, c’était une catastrophe donnant une petite pointe de douleurs au cœur. Mais j’avais une boutique à faire tourner et il me fallait une nouvelle figurine pour combler la perte de celle de Hulk et Wolverine. J’interpellais encore une fois Brian qui se retournait alors qu’il avait commencé à prendre la direction de mon bureau « Oh et met à la place, la figurine de Tali la Gaming Head »

Je me grattais légèrement la tête, soupirant encore une fois. Franchement entre la lettre de mes parents que je n’avais pas lue pour éviter tout énervement, et cela, la journée était plus que bien remplie. Le père venait vers moi, me parlait d’une voix calme près à me rembourser et quant à moi, je ne cachais pas vraiment cette pointe de colère que je ressentais. Pas de remarque sur les faits qu’elle avait cassé cette figurine, juste le fait qu’elle a échappé à sa surveillance. Je voulais bien qu’il avait eu peur, qu’il n’était pas heureux qu’elles se soient enfuies, mais un petit mot sur le fait qu’elles aient cassé quelque chose qui ne leur appartenait pas serait le bienvenu. Mais passons, je ne suis pas leur mère après tout, je n’avais rien à dire sur la manière de faire la leçon à une enfant. Mais on pouvait entendre que je n’étais pas vraiment heureuse des dégâts qu’elles avaient provoqués, même s’il me remboursait « Très bien, j’espère que vous avez assez d’argent sur vous, car c’est une figurine à plus de 600 dollars. » 600 dollars, rien qu’en y pensant cela me faisait mal au cœur.

Pour beaucoup, c’était juste une simple figurine qui était cassée, rien de bien important, c’était juste du matériel. Puis je suis sûre qu’on allait me dire un simple, « ce sont des enfants, ils font tous des bêtises. » Mais quand ça fait des bêtises, ce sont au parent de leur faire comprendre que cela ne doit pas se reproduire et surtout qu’ils doivent être respectueux avec les affaires des autres. Brian revenait avec la figurine que j’avais demandée, je le remerciai « Tu peux faire l’étiquette avec le prix 285 dollars. Merci Brian. » Il hocha la tête, puis repartis. « La figurine que vos filles ont cassée vaut 679 dollars exactement. » Et oui, ces petits joujoux étaient très chers

Codage par Emi Burton