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I try to picture me without you but i can't [Amadeus]
✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦
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Mer 17 Mai - 1:23


❝ I try to picture me without you but i can't ❞
Amadeus & Mercy
Je sifflotai joyeusement alors que la dernière plaque de cookies était prête. J’en mettait une dizaine de côté dans une petite boîte, comme ça il serait tiède au moment venu. Je rangeais rapidement la cuisine et fourrais la boîte de cookie et un thermos de café dans mon sac à dos fétiche. PA…. MARC ! Je sors réviser chez mon ami ! Avais-je averti à haute voix. Je passais rapidement mes doigts dans mes cheveux pour les remettre en ordre. Bon normalement, tout était bon. Je n’avais pas vraiment chercher à mettre une tenue aguicheuse, un simple jean, une paire de converse, un débardeur blanc et une chemise large à carreaux noir. JE T’AI LAISSÉ DES COOKIES EN PLUS. Bon, si j’étais encore incapable de l’appeler Papa ou quoi, j’essayais de pas trop être sauvageonne, c’était déjà ça. Alors que j’entendis un bruit de pas de jetai en quatrième vitesse mon sac sur mon épaule et partis rapidement. Il ne fallait pas abuser non plus, j’avais pas envie qu’il me pose des questions ou pire encore. Je pris mon courage à deux mains et alla en direction direction du parc. Parce qu’étudier dans un endroit bucolique c’était toujours plus sympathique. Enfin Amadeus avait un truc extrêmement poussé sur le lien entre la verdure et la capacité de réflexion du cerveau, j’avoue que je n’avais pas vraiment compris, mais en gros, c’était cool. Puis je n’étais pas contre, le beaux commençaient à vraiment pointer le bout de leur nez était agréable. En tout cas plus agréable que d’étudier en plein froid de décembre.

Le trajet n’était pas hyper long, aller au centre ville de chez Mai et Marc même avec mes deux pieds. J’aurais pu prendre un bus, mais clairement, j’aimais bien me dépenser. Je n’étais clairement pas la plus sportive du monde, bien loin. Mais j’appréciais la détente que pouvait procurer le sport. En une petite vingtaine de minute j’étais déjà arrivé surplace. J’entrais dans le parc, je me dirigeais vers notre endroit. Bon en soit, il n’était pas véritablement à nous, ce n’était notre possession, mais c’était tellement calme qu’on aurait pu croire le contraire. C’était un peu reculé dans le parc avec quelques bancs, sympa, la plupart du temps, les endroits les plus fréquentés c’était là où il y avait des jeux pour gamins. Donc on était tranquilles. J’envoyai un sms à Amadeus pour lui faire savoir que j’étais arrivée.

Citation :
J’espère que tu vas arriver vite, j’ai du ravitaillement pour tes neurones ! Rendez-vous à notre endroit <3

Envoyé. Enfin je n'attendais pas très longtemps vu que mon ami arriva très peu de temps après moi. Je ne pus m’empêcher de sourire en le voyant. Je m’approchais et vint déposer une bise sur chacune de ses joues. Ca fait plaisir de te voir ‘Deus ! Ca faisait au moins une semaine que je ne l’avais pas vu, ce qui était extrêmement long. J’avais dû annuler notre dernier cours à cause de mon déménagement chez mon… p… Marc. Et je devais avouer quand le voyant, je me rendais qu’il m’avait vraiment manqué. Encore désolé pour la dernière annulation, j’espère qu’on va rattraper le temps perdu. Je penchai la tête sur le côté et sourit timidement en espérant qu’il me le pardonnerait. Mais assez parlé de moi, comment tu vas toi ? Les cours tu t’en sors petit génie ? Je souris alors que je poussais légèrement son épaule de mon poing. Et… comme ça, ça fait geste qu’on aurait pu faire à son bro… Ok j’aurais peut-être pas du ! Tu veux surtout savoir s’il ne s’est pas trouvé une amoureuse ! Quoi ? Ca venait d’où ça ? Visiblement le brun n’avait rien entendu, probablement mon imagination. Je me raclais la gorge alors que je retournais sur le banc pour ouvrir mon sac à dos. Je commençais à sortir le thermos de café bien chaud et surtout la boite de cookies. Je tendis la boite métallisée vers mon ami en souriant. Voilà pour toi, fais toi plaisir, je les ai fait aujourd’hui. J'arborai mon plus sourire, j’étais bonne cuisinière. Il fallait dire que j’avais dû apprendre. Par le passé, il était déjà arrivé à ma mère de passer des journées entières à rester dans son lit… en oubliant de s'occuper de moi. Alors forcément j’avais appris à me débrouiller et maintenant je devais avouer que j’avais un certains talent… relatif à une demoiselle de 15 ans bien sûr.



© Pando
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Jeu 18 Mai - 0:49

i try to picture me without you but i can't
Ft. Mercy & Amadeus

« … et comme vous le disait si bien Amadou Hampâté Bâ, ‘le savoir est la seule richesse que l'on puisse entièrement dépenser sans en rien la diminuer’. Je vous ramène donc au chapitre 16 de votre livre et.. ah déjà la fin de l’heure. N’oubliez pas de me porter vos recherches préliminaires avant Vendredi prochain, 18h. Merci à tous et bonne journée. Profitez-bien du soleil. »

L’amphithéâtre se vida en quelques minutes dans un capharnaüm aussi bref qu’habituel. Chacun vaquait à ses occupations, passant d’un cours à l’autre, rejoignant la bibliothèque pour y étudier ou se dirigeant vers un lieu plus apte à la détente voire à la procrastination. Amadeus, au lieu de remonter vers la sortie, s’était frayé un chemin dans cette vague d’étudiants avançant à contre-courant, afin de rejoindre son enseignant qui se trouvait encore sur l’estrade de bois tâché par le temps et les passages. L’homme d’une cinquantaine d’années rangeait soigneusement son ordinateur et tous les câbles nécessaires à la présentation qu’il venait de donner mais ne manqua pas de voir arriver cet élève… un peu comme s’il l’attendait. Une histoire d’habitude.

« Je suppose que vous avez déjà fini Monsieur Cho. » Le jeune homme lui sourit et lui rendit une pile de papiers reliés et à la présentation soignée. L’homme soupira, enleva ses lunettes et laissa un doux rire lui échapper, « Il me semble que nous avions convenu de travailler sur un projet en amont et donc synthétique. J’en déduis que vous êtes déjà passé à l’étape de recherche pure et que vous avez même fini. » Amadeus lui lança un sourire malicieux et sans arrogance avant de simplement répondre, « Disons que c’est une version synthétique de mon travail. » Un travail synthétique de 250 pages. Du Amadeus tout craché. Son enseignant ne prit même pas la peine de relever, trop habitué aux dérives intellectuelles d’Amadeus et se contenta de lui confirmer qu’il le lirait avec attention… tout en lui rappelant, comme à chaque fois, qu’il ne devrait pas le faire la prochaine fois.

L’étudiant, malgré la grande différence d’âge avec ceux de sa promotion due à toutes ces classes sautées, dépassait la majeure partie des autres étudiants du haut de ses 1m75 et ressemblait à un petit farfadet sautillant gaiment en sortant de cours. Un véritable contraste quand on voyait que les autres étudiants arboraient de beaux cernes, un teint blafard rappelant le fameux bronzage-bibliothèque, et venaient bien souvent à certains cours à reculons. Amadeus adorait apprendre car il savait que plus il apprenait, et plus il aurait de questions. C’était une histoire sans fin, ce qui selon lui rendait la chose incroyable. Il s’était également trouvé une seconde passion : partager son savoir.

Son portable vibra alors qu’il quittait tranquillement le campus.

Mercy-Sans-Façon a écrit:
J’espère que tu vas arriver vite, j’ai du ravitaillement pour tes neurones ! Rendez-vous à notre endroit <3

Se déplaçant jusqu’au parc d’un pas rapide, il ne tarda pas à rejoindre le lieu de rendez-vous, imaginant déjà le ravitaillement en question. Amadeus avait certes un intellectuel important et très utile, cela avait cependant le désavantage de le forcer à consommer beaucoup d’énergie et donc de beaucoup manger. Sa jeune amie et élève Mercy avait su user de ce détail pour obtenir des cours de sa part sans qu’elle n’ait à dépenser un seul sou. Elle le nourrissait, il l’aidait à mieux comprendre certaines leçons. Tout le monde était content.

Les deux comparses se saluèrent en se faisant la bise, Amadeus posant au passage une main sur l’épaule de la jeune fille de façon tout à fait inconsciente. Dieu ce qu’elle pouvait sentir bon, se surprit-il à penser. Le sourire qu’elle arborait n’aidant pas à calmer ses pensées déjà agitées, il l’écouta s’excuser à propos de l’heure précédente qu’ils avaient dû annuler. « T’inquiète pas, ça arrive. Et puis je préfère que tu travailles l’esprit tranquille plutôt que de venir ici sous la contrainte. On veut une tête bien faite, pas pleine hein. » commenta-t-il en ébouriffant les cheveux de son élève comme si elle n’était qu’une enfant. Même enfant qui lui demanda « « Mais assez parlé de moi, comment tu vas toi ? Les cours tu t’en sors petit génie ? » avant de lui donner un coup de poing léger sur l’épaule déclenchant un rire joyeux de la part de l’étudiant qui se détendait aisément en la présence de la jeune femme.

Tandis qu’il la suivait pour rejoindre un banc tout près, il lui répondit : « Ouais on a enfin entamé la partie sur la neurologie et le lien avec l’apprentissage de l’espèce humaine en mêlant ça avec les résultats des enquêtes sociales faites en… » Se voyant partir dans un monologue qui n’intéressait peut-être pas Mercy, il se stoppa et se gratta l’arrière de la tête, «Désolé. Hum… Enfin pour faire bref, ouais c’est super intéressant. » Gêné pendant un quart de seconde, il oublia tout lorsqu’elle sortir un thermos et une boîte de cookies de son sac à dos. « Des cookies ?! Pour moi ?? AH MERCI MERCY !! » Un ange passa. « Pas voulu, scuzi.»

Le professeur et son élève s’installèrent sur un banc, Amadeus préférant s’installer sur le dossier plutôt que normalement. Comme s’il n’était pas déjà assez grand. La boîte de cookies, calée entre ses genoux, semblait se vider à vue d’œil tant il les dévorait vite en échappant des « ah ! » et des « huuuum… » de délectation de temps à autre. Encore un qu’on tenait par son estomac… Comme lors des précédentes leçons, Amadeus laissa Mercy sortir ses affaires et lui demanda de lui expliquer ce qu’elle avait compris des récentes leçons. « On est bien souvent étonné de voir ce que l’on connaît en réalité. Les gens se focalisent sur ce qu’ils ne connaissent pas alors qu’ils devraient se féliciter de ce qu’ils savent déjà. Un cerveau élevé dans un système positif fonctionnera toujours plus efficacement que si on passait son temps à se rabaisser et à dégrader son propre travail. » lui avait-il expliqué lors de leur première leçon.

Entre deux cookies, il ne put s’empêcher de quitter son perchoir pour s’installer à ses côtés et de lui demander : « Je peux être indiscret et te demander pourquoi t’as annulé le cours de la dernière fois ? »

© Belzébuth
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Jeu 25 Mai - 0:09


❝ I try to picture me without you but i can't ❞
Amadeus & Mercy
Le petit message était envoyé. Il n’y avait plus qu’à attendre mon professeur. Je devais avouer que je n’avais jamais été très studieuse. Je n’avais jamais vraiment eu la fibre à aimer bouquiner et réviser. Je préférais largement cuisiner, regarder un film... même si avec ma mère, les activités normales d’adolescentes ne m’avaient jamais été vraiment accessible. Couplé à cela le fait que j’avais dû aussi m’occuper de la maison à la place de ma mère… forcément, ça c’était toujours ressenti sur mes notes. J’étais bien loin d’être une cancre, clairement. Mais mes notes rasaient la médiocrité. Incapable d’avoir plus que la moyenne, parfois même en dessous pour les matières que j’appréciais le moins. C’était pour ça que j’avais commencé ces cours avec Amadeus. On m’avait fait chié sur le fait que c’était complètement hype d’avoir des cours avec un étudiant, un vrai qui allait à la faculté. Je me demandais encore pourquoi. Bref, toujours était-il qu’à la base, j’y étais allé un peu à reculons, c’était surtout une excuse qui m’avait permise de ne pas rester chez moi. Puis ma mère n’avait pas pu dire non au fait que je veuille réviser. Puis j’avais rencontré Amadeus et clairement, réviser n’était plus un corvée. Il fallait dire qu’il savait rendre les chose intéressantes. Amadeus était aussi une personne très intéressantes et au fil des cours, je pouvais dire que je le considérais comme un de mes rares amis. C’était pour cela que je ne pouvais pas m’empêcher de sourire en le voyant. Sourire un peu trop, me sentir un peu trop légère quand sa main toucha mon épaule. Je m'excusais une nouvelle fois pour avoir annulé le cours de la dernière fois. Bien sûr il comprennait. Bien qu’en soit, venir à ses cours n’avait jamais été une contrainte. Je ne ne pus m’empêcher de sourire à sa dernière phrase, une citation bien à la Amadeus. Je ris comme une gamine quand il m’ébourriffa les cheveux. Mais je n’avais pas vraiment envie d’épiloguer sur ma vie, Je détournais la conversation sur lui en donnant un petit coup de poing dans l’épaule. Il commença à me parler de ses cours avec une petite lumière dans les yeux. Il avait le même regard qu’un enfant devant une boutique de bonbons … quoique j’étais presque sûre que l’étudiant aurait eu le même regard devant une confiserie, vu son amour pour la nourriture. Puis cette petite voix bien gênant que je préférais ignorer. Il finit par s’excuser. T’excuses pas, c’est toujours agréable d’entendre quelqu’un d’aussi passionné que toi. Mais la gêne passa vite quand je sortis les cookies et le café. Je les avais fait juste pour lui, moi je n’étais pas trop une grosse mangeuse, disons le. Quand il fit sa blague, il y eut un petite moment de silence avant ses excuses. Je finis par passer mes doigts dans ses cheveux pour les ébouriffer, histoire de lui rendre l’appareil. Oeil pour oeil, décoiffage pour décoiffage, avais-je conclu avec un grand sourire.

Les révisions purent enfin commencer, avec des tasses de café. Je commençais à sortir mes cours et indiqua les endroits pour lesquels j’avais rencontré le plus de difficulté. Pour moi, c’était principalement les sciences, la biologie, les sciences physiques et chimiques et les mathématiques bien compliquées. Je montrais à Amadeus alors que lui avait décidé de jouer à l’oiseau sur son perchoir. Je n’étais pas petite, j’étais même assez grande, mais lui restait encore plus grand que moi ! Surtout avec sa position. Entre deux cookies, mon prof m’expliquait les notions qui me manquaient, j'acquiesçai tout en prenant des notes. Tout me semblait plus clair avec les explications de Deus. Je finis par prendre un petit instant de pause pour me servir une tasse de café. L’étudiant se décida à descendre de son observatoir pour s’installer à côté de moi. Et arriva la question, la fameuse question. Oups, joker. C’était clair ça ! Je pris un instant de respiration profonde pour remettre en place mes pensées. Je ne savais pas trop quoi dire. Il fallait dire qu’au lycée, ça s'était répandu comme une traînée de poudre. Non parce que quand tu t’absentes un petit moment des cours à cause de l’internement en asile psychiatrique de ta mère, ça finit par se savoir. Forcément ! C’est… compliqué. J’aurais pu lui dire tout simplement que j’étais malade. Mais je crois qu’il était la dernière personne a qui j’avais envie de mentir. Des soucis familiaux, j’ai déménagé… chez mon père. Je serai mes doigts autour de ma tasse. J’avais vécu pas mal de changement depuis que ma mère s’était faite internée. Ca faisait…. beaucoup trop pour une adolescente, même si j’étais mature. Sans compter sur mon sentiment de culpabilité général. Bref ce n’était pas franchement la joie niveau sentiment. Enfin j’veux pas t’ennuyer avec tout ça. Ma situation familiale est assez … Je pris un temps, quel mot était le plus judicieux ? Compliquée. je ne trouvais rien de plus à dire.


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Ven 26 Mai - 22:44

i try to picture me without you but i can't
Ft. Mercy & Amadeus

Mercy savait se montrer attentive pendant ces cours particuliers que le jeune homme lui offrait en échange de simples cookies (ou d’autres plats de façon générale, il suffisait de contenter son estomac et de savoir l’écouter quand il partait dans ses explications). Malgré son jeune âge, elle savait faire preuve d’un réel esprit critique, se remettant en question intelligemment et prenait des notes d’elle-même afin de – il l’espérait – revoir chez elle toutes ces notions vues ensemble pendant leurs leçons. Pour l’instant, elle avait montré une certaine volonté de comprendre les sciences qui, il fallait bien l’avouer, posaient un réel problème puisque sans les mathématiques on ne comprenait rien à la physique et sans biologie on pouvait ne pas saisir certaines notions de chimie. Et vice-versa. Il fallait donc étudier ces matières en parallèle afin de créer une base solide que la jeune femme développerait par la suite en nourrissant son savoir déjà existant malgré elle. C’était là la clef de l’enseignement d’Amadeus. Tu ne sais pas tout ce que tu sais réellement.

Dans le fond, c’était bien souvent une affaire de reformulation puisque l’enseignement de lycée tenait plus du bachotage idiot que du véritable apprentissage. On leur bourrait le crâne, on leur enseignait quelque chose qu’ils n’assimilaient pas du tout et oubliaient une fois les examens passés. Aussi, en bon tuteur qu’il était, le jeune homme essayait de rendre ses explications plus concrètes avec des exemples tirés de la vie courante afin que sa jeune élève puisse mieux visualiser. Conscient qu’elle n’apprenait pas comme il le faisait lui-même, il s’adaptait autant que possible à son niveau pour lui-même apprendre des savoirs que Mercy avait et dont elle était parfois inconsciente. Chaque leçon était non seulement un ensemble de révisions et d’explications, mais également l’occasion de l’encourager et de la motiver. Il n’était pas rare qu’Amadeus lui tapote l’épaule en la félicitant alors qu’elle comprenait une loi et la mettait d’elle-même en application. Elle commençait à devenir autonome dans son apprentissage, apprenant tout simplement à étudier autrement que ce que le lycée lui imposait un peu comme l’on gaverait un canard.

Une fois installé à côté d’elle, les deux jeunes gens semblaient mesurer la même taille… la faute à ses grandes jambes. Lui avec sa tête d’enfant, elle avec son charme hypnotique que beaucoup de femmes adultes devaient lui envier. Un véritable petit duo difficile à ignorer dans ce parc toujours aussi calme malgré les quelques enfants qui passaient en bicyclette, équipés de leur casque, genouillères et autres protections les faisant ressembler à des cyborgs miniatures. Çà et là, des oiseaux chantaient sur des branches de grands arbres au feuillage dense laissant à peine passer les rayons de soleil en cette belle journée. Un temps parfait pour réviser et oublier, le temps d’un instant, les soucis que l’on avait pu laisser derrière soi, à la maison.

La question d’Amadeus n’était pas anodine mais il ne s’attendait certainement pas à la réponse qui s’en suivit. Le jeune professeur avait imaginé des tas de scénarios allant de « l’aprèm entre amies prévue au dernier moment » au « souci de santé trop gênant pour être décrit par SMS ». Mais un déménagement chez son… père ?! Non ça il ne l’avait certainement pas prévu. Autant qu’il s’en souvienne, Amadeus n’avait pas souvenir que Mercy lui ait une seule fois parlé de sa famille. Il en avait tout simplement conclut que – comme d’autres adolescentes – elle ne s’entendait pas très bien avec ses parents. Mais sa réponse hésitante et très calculée, marquée par de lourdes pauses, en disait long. Il s’agissait là de quelque chose de plus délicat et de – comme elle l’expliquait elle-même – ‘compliqué’.

Ses doigts fins s’étaient comme attachés autour de sa tasse de café, preuve d’un malaise certain. Amadeus avait touché un point sensible malgré lui. Elle allait même jusqu’à soulever l’idée que décrire sa situation familiale actuelle aurait ennuyé son comparse. Il arqua un sourcil, prenant à son tour le temps de peser ses mots et lui dit calmement, le regard planté dans les yeux de sa petite protégée :

« Mercy, Mercy, petite Mercy… bon déjà c’est à moi de jouer la carte de la politesse en m’excusant… je voulais pas toucher un point sensible en jouant les curieux. Mais tu m’connais. » Il échappa un petit rire et continua, sa main désormais posée sur l’épaule de Mercy, « Je comprendrais si tu ne veux pas en parler. Je peux même faire comme si on n’en avait jamais parlé. Il parait que je suis bon acteur – »  Ouais vas dire ça à Jennifer quand tu essaies de lui faire croire que tu ne la suivais pas alors qu’elle t’a grillé depuis plusieurs mètres, « – mais si tu veux en parler à quelqu’un, j’suis là. Après tout, avec notre café et nos cookies, on se croirait presque à un rendez-v… »

Et le voilà qui rougissait, bafouillant malgré lui, crispé de tout son être et tentant de dissimuler sa gêne en faisant mine d’être pris d’une quinte de toux. Quel acteur, vraiment…

« Hum… bref. Euh du coup, … oui donc la résistance thermique. Lorsqu'une paroi est soumise à un écart de température ΔT entre ses deux faces, elle est traversée par un flux énergétique Φ que l’on exprime en Watts. Huum… »

Oublie. Oublie. Oublie ce que t’as dit. IMBECILE. Mais aaaaaah ! Tu sais très bien qu’avec ta chance ton cerveau oubliera jamais ça puisque tu n’oublies jamais rien. Pour oublier les clés y’a du monde mais pour occulter le moment gênant de l’année—du millénaire !!, là y’a plus personne ! Bravo Amadeus, bravo. Qu’est-ce qu’elle va penser maintenant ? Que tu la dragues ! Et bah oui elle va s’imaginer que t’as un fétichisme des jeunes lycéennes comme ces étudiants qui traînent qu’avec des mineurs. Oh bordel, tu vas être catalogué. Amadeus pervers séducteur de lycéennes et accro aux friandises. Ça ferait parfait dans un journal ‘tain. Bravo, félicitations, tu viens de te ridiculiser mon vieux. Oublie, oublie.

© Belzébuth
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Sam 27 Mai - 0:15


❝ I try to picture me without you but i can't ❞
Amadeus & Mercy
La question piège m’était tombée sur le coin de la gueule s’était arrivée comme un coup de tonnerre et j’étais pas prête pour ça. J’étais partagée entre bien des sentiments à l’instant T. Parce qu’il y avait bien une chose que je ne voulais pas faire, c’était mentir à Amadeus que je considérais comme un véritable ami pour moi. Mais je me voyais assez mal tout lui balancer d’un coup d’un seul. Il fallait dire que lui était à la fac, alors il ne connaissait pas tous les bruits de couloir qui circulait sur moi dans mon lycée. Alors forcément il ignorait que ma mère était folle et que je n’avais jamais connu mon père. Ce qui faisait pas mal de choses. Mais je n’avais pas envie que Deus ne me voit plus de la même manière… comme la fille d’une folle. Non parce qu’entre les regards de pitié et ceux qui me regardaient comme la prochaine folle qui affichée en première page des journaux… Non vraiment pas. J’avais déjà parfois cette impression d’être une putain de bombe à retardement. Il suffisait que je me regarde dans le miroir pour y croire. Parce qu’il y avait une chose à savoir, je ressemblais à ma mère physiquement. Presques des clones, bien que j’ai hérité du caractère de merde de Marc pour le coup. Et j’avais l’impression que je finirai par devenir ma mère, c’était ma plus grande peur. Je respirais profondément pour garder mon calme, je calculais mes mots, je ne voulais pas déraper, m’engager sur une pente glissante. Je choisissais mes mots avec minutie. Ce qui était rare chez moi. Surtout dans ce genre de situation, j’étais encore particulièrement touchée par ma situation familiale, on m’avait enlevé ma mère il y avait encore assez peu de temps et… c’était dur ne pas avoir envie de pleurer à cause de ce maelstrom de sentiments contradictoires. Je finis par poser mon regard sur le coréen. Il semblait étonné de ce que je lui avais dit. J’avouais que si j’avais dit “j’avais mes règles” ça aurait peut-être été moins étonnant. Mais clairement, j’étais une adolescente avec une vie de famille à rendre chauve n’importe qui ! Sa phrase m’arracha un sourire timide. Non t’inquiète pas, c’est pas grave. Son rire léger fit s’agrandir mon sourire, je devais avouer j’aimais entendre rire mon ami. Puis sa main posée sur mon épaule. Concentration là ! Amadeus était un ami formidable. Il voulait que je sache qu’il était là pour parler. J’avais de la chance de l’avoir rencontré. C’était bien une des choses les plus positive pendant la période de folies de ma mère. Il avait été ma seule échappatoire de ma maison et…. QUOI ? Mon café passa de travers quand il prononça le mot. Mais je me retins de tousser pour ne pas que ça soit trop… grillé. Alors à la place, mon visage devint rouge comme une tomate. Eh beh il en a dans le slip le gamin ! Non ! Je ne voulais pas savoir ce qu’il y avait dans le slip d’Amadeus, je ne voulais pas m’imaginer le slip d’Amadeus. Puis j’étais presque sûre qu’il portait des boxers très sexy. Oh putain. Ok je m’étais un peu trop imaginé la chose, maintenant j’étais rouge mais pas à cause du café passé de travers. Je me contentais de mettre la main sur mon visage. Bordel bordel bordel. C’était pas le moment, ni l’heure de jouer les jolis coeurs. Puis… amadeus était plus vieux que moi. Il devait en avoir rien à faire d’une lycéenne comme moi. Lycéenne à problèmes en plus ! Amadeus fini par se replonger dans les termes techniques de physique. Je me raclais la gorge. Je pris quelques notes de ce qu’il venait de me dire… Pourtant… là c’était foutu je n’arrivais plus à me concentrer. Je pris une grande inspiration, je tournais doucement mon visage vers Amadeus. Mon regard dériva rapidement vers ses lèvres. OH S.H.I.T. Mauvaise idée. Je finis par reposer mes yeux sur mes notes, histoire de ne pas me faire griller. ET PUIS MERDE ! CERVEAU EN ÉBULLITION ! Les hormones aussi ! Bon toi, la ferme, c’était pas le moment pour l’ouvrir ! Je finis par poser mon crayon et plier mes notes. C’était foutu je n’arriverai plus à me concentrer. Je décrète qu’il est temps de faire une pause ! Mon cerveau va passer dans un état comateux ! je souris légèrement en regardant Amadeus. Je finis  par soulever le bras de mon ami et glisser ma tête sur son torse alors que tout le haut de mon corps se laissa aller contre le sien. Besoin d’une sieste. Je fermais les yeux et enserrant la taille mon ami. Je fourrais mon visage contre le tee-shirt de Deus pour ne pas montrer que j’étais rouge à cet instant, ça aurait été juste trop la honte en fait. Puis… c’était en tout amitié hein. On pouvait se faire un câlin sans arrière pensée non ? Bon le soucis, c’était que…. j’en avais !


© Pando
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Dim 28 Mai - 0:13

i try to picture me without you but i can't
Ft. Mercy & Amadeus

Aussi discrets l’un que l’autre, les deux jeunes étaient désormais aussi rouges que l’aurait été une tomate bien mûre sous un beau soleil. Tentant chacun de dissimuler leur gêne, ils en oubliaient même de regarder l’autre. Ainsi, Amadeus ne remarqua pas du tout le fait que son élève avait aussi viré au pourpre, et cela jusqu’aux oreilles et avait simplement remarqué qu’elle avait mis sa main sur son visage, probablement parce qu’elle le trouvait ridicule tant il toussait, pensa-t-il sans se douter de l’effet qu’il pouvait faire à la belle lycéenne. Pas pervers pour un sou, Amadeus était loin de se douter des petites pensées lubriques que l’adolescente venait d’avoir, probablement dues à un afflux d’hormones que les jeunes de son âge avaient en excès, menant à des comportements difficiles à prévoir et à contrôler. Non pas qu’il n’ait jamais eu de pensées salaces de sa vie, mais il fallait bien avouer que son cerveau était bien souvent trop occupé à penser à des équations et des hypothèses, alors les hormones…

A y réfléchir de plus près, on pouvait également noter que c’était une des rares fois qu’Amadeus se montrait réellement sociable et sur du long terme. Bien évidemment, il rencontrait souvent des gens à l’université, à Stark Industries et vivait également avec Jennifer mais il n’avait eu que très peu de relations amicales avec quelqu’un qui durent. Il rencontrait les gens, échangeaient avec eux, puis leurs chemins se séparaient de façon naturelle sans que cela ne le gêne ou qu’il ne s’en rende réellement compte. Amadeus n’avait jamais été une personne ayant besoin d’une constante présence humaine à ses côtés mais, ici, assis à côté de Mercy, il se rendait compte de ce qu’il avait pu manquer depuis la mort de ses parents. Une présence rassurante. Une personne qu’il apprenait à connaître et qui se livrait peu à peu à lui tel un chat sauvage s’approchant un peu plus chaque jour si l’on savait se montrer patient. Mercy était-elle alors un petit chat sauvage ? songea le garçon tout en tentant parallèlement de stopper l’afflux de réflexions insensées qui s’entremêlaient dans son cerveau bien trop performant. On se calme, chuuuuut…

Une fois reparti dans ses explications concernant la résistance thermique, son esprit se calma doucement. De la logique, il lui fallait de la logique. Bien qu’il sache énormément de choses sur la biologie, les neurosciences et la psychologie (la faute à ses insomnies et à sa curiosité extrême), les choses comme les sentiments intenses lui paraissaient illogiques car impossible à contrôler ou à créer artificiellement. Grand perfectionniste et maniaque de l’organisation, il ne supportait pas cette idée que son corps lui impose des vagues d’émotions, à cause de simples pics d’hormones qui pouvaient vous rendre aussi utile qu’un shampoing démêlant pour un chauve. Le professeur n’en restait pas moins curieux puisqu’il savait pertinemment que ces réactions chimiques se passant dans son corps avaient toutes un but, même s’il n’en était pas toujours conscient. La nature avait une sagesse que même lui ne pouvait pas forcément saisir et c’était, dans un sens, la plus belle des choses à ses yeux. Perdre le contrôle, le temps d’un instant et laisser ses sens vous guider. L’inconnu. L’abandon.

Le regard fixé en face de lui, observant un point dans le vide, Amadeus ne remarqua pas la manière dont Mercy observa ses lèvres durant un instant qu’elle avait sûrement cru être une seconde mais qui s’éternisa plus que de raison. Inconsciemment, il jouait avec le bout de son haut à manches longues qui lui permettait de ne pas frissonner à chaque fois que le vent frais soufflé, mais qui lui permettait également de ne pas souffrir de la chaleur. Un haut dont les trous à ses manches prouvaient qu’il le portait souvent malgré un aspect général neuf. La logique, les sciences, on déstresse. Son esprit continuait de divaguer de manière aléatoire et même son corps commençait à lui envoyer des signaux de son inattention. Aussi, les mots de Mercy furent reçus comme une bénédiction à ses oreilles : « Je décrète qu’il est temps de faire une pause ! Mon cerveau va passer dans un état comateux ! »

Répondant au sourire de Mercy, il se laissa faire lorsqu’elle se plaça contre son torse… bien trop surpris pour pouvoir bouger ou lutter. Q’est-ce que… de quoi, okaaaay ?! Et le voilà qui se retrouvait à nouveau avec un cerveau en ébullition et le visage empourpré de timidité et de surprise. L’odeur de coco se dégageant de la longue chevelure de la jeune femme était comme une drogue, situé juste sous son nez tel un bol d’opium destiné à assommer n’importe qui aurait le malheur d’y mettre le nez. « Besoin d’une sieste.» Bah mets-toi à l’aise la miss, de toute façon j’ai pas trop le choix visiblement. Ah ptain j’adore la noix de coco.

Elle enserrait désormais sa taille, le transformant en peluche géante dont le cœur battait désormais la chamade. Ils étaient si près, si proches, si…Elle te fait un câlin ! UN CÂLIN ! Amadeus tenta de faire comme si de rien n’était, plaçant nonchalamment sa main dans les cheveux de la demoiselle, et se répéta mentalement qu’il devait absolument se calmer pour ne pas friser la crise cardiaque… on se détend. En plus, ça ne voulait rien dire. Elle n’était qu’une lycéenne, et les lycéennes – c’était bien connu – étaient très tactiles et savaient se montrer très câlines envers leurs proches. Cela voulait juste dire qu’elle l’appréciait beaucoup. Comme un ami. Un simple ami qui n’aurait pas d’idées interdites à propos d’une mineure gentiment allongée sur lui, la tête sur son torse, les mains sur ses côtes… juste, des amis.

Son esprit vagabonda rapidement pendant cette sieste improvisée, et se dirigea malgré lui vers les deux belles formes se trouvant désormais collées contre sa propre poitrine. Il fallait bien avouer que la jeune femme avait été gâtée par la nature. Pense à autre chose ! Pense à autre chose !!!! …. BROCOLI !

« Brocoli ! »  dit-il doucement malgré lui, avant de se rendre compte qu’il venait de l’énoncer à haute voix. Il toussota doucement et enchaîna de suite avec un «… hein, euh, non rien. Je pensais pas à un truc que m’a dit ma colloc’ en fait. » L’excuse de l’année. Il fallait vraiment qu’il apprenne à mentir…

Une fois son mensonge énoncé, il commença doucement à se détendre en se concentrant sur ce qu’il voyait au-dessus de sa tête : un ciel bleu parsemé de quelques nuages blancs semblables à des amas de coton, des oiseaux qui volaient en formation et changeaient soudain de direction dans un même mouvement mais sans raison apparente pour son simple regard d’être humain.

« OUH LES AMOUREUX !!! » chanta une petite fille qui venait tout juste de s’arrêter devant eux, la bouche couverte de ce qui ressemblait à du chocolat – le papier de Kinder dans sa main confirmant bien évidemment cette théorie – le doigt pointé dans leur direction.

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Lun 29 Mai - 1:38


❝ I try to picture me without you but i can't ❞
Amadeus & Mercy
J’avais vraiment besoin de faire une pause. Surtout après ce que j’avais entendu. Je me demandais encore. Il avait vraiment dit ça ? Il avait vraiment prononcé ces mots ? Rendez-vous ? Ca aurait pu être une blague, s’il avait rit. Si ça avait été cette situation, j’aurais rougi vaguement et rigolé, histoire de sauver les apparences. Non mais là, le fait était que lui s’était pris une quinte de toux digne d’un type qui fumait comme un pompier et que moi, mon café était passé par le trou du dimanche. Alors là, on était sur la scène la ridicule de tous les temps. Genre sérieusement. Un doux mélange entre malaise TV et vidéo gag. Donc autant dire que c’était assez moyen. Deus tenta de se rattraper aux branches, mais je ne pensais plus qu’à ça. Il s’était forcément trompé, ça expliquait sa réaction. Il n’avait pas voulu dire ça. Après tout il ne devait pas être franchement intéressé par moi, mineur, lycéenne et pleine d’emmerdes familiales. Un bon cocktail qui ferait fuir n’importe qui qui avait toute sa tête. Puis forcément Deus était un type intelligent, qui allait à la fac en plus, mignon. A mon avis ça lui aurait plus plu de sortir avec une nana qui était intelligente comme lui, histoire d’avoir des échanges… riches. Quoi j’en savais rien en vrai moi. Bref c’était trop pour mon petit cerveau qui avait déjà été fortement fatigué par les révisions. J’avais urgemment besoin de me reposer, ou clairement j’allais juste avoir de la compote de pomme dans le crâne ! Je décrètais les révisions terminées. Et à peu près à ce moment que tout commença un peu à chier dans la colle. Genre vraiment. Mon cerveau avait vraiment grillé. Toutes mes réactions se faisaient automatiquement. Je m’étais installée contre le torse du jeune homme. Je fermais les yeux. Besoin d’une sieste, c’est tout ce qui sortir de ma bouche. Je me sentais rougir. En toute amitié, okay ? Parce que nous étions uniquement amis. Je devais vraiment garder cette idée en tête. Putain si Maddie avait été là, elle m’aurait raillé c’était sûr genre à 100%, tous les jours. J’étais installée confortablement. A force, cette position était presque normale. Je ne me sentais plus vraiment gênée… plus vraiment. Oui, non fallait pas déconner non plus. Il fallait dire que je n’étais pas quelqu’un de tactile. Je ne faisais pas de câlins aux gens. Il fallait dire que la seule personne qui m’avait jamais tenu dans ses bras, c’était ma mère… Et comme ça variait du câlin à la claque… je ne vous en faisais pas un dessin. Le peu d’amis que j’avais eu, pas d’accolades chaleureuse. Ce n’était pas moi. Mais c’était différent. Différent avec Amadeus, la situation était différente aussi, le contexte. Bref. Pas besoin de faire un dessin.

Je sursautai légèrement quand Amadeus parla subitement de …. brocoli ? Euhhh ok. Pourquoi pas. Je ris légèrement quand il tenta de se rattraper en me sortant une explication assez qualitative. Brocoli ? Il n’y avait que lui pour sortir ça à un moment pareil. Au moins ça avait eu le mérite de détendre l’atmosphère. Mais brocoli…. cru ou cuit ? Non parce que c’est genre super important ! Je levais mon visage vers lui avec un sourire taquin sur les lèvres. Ben quoi ? Si on ne pouvait pas rigoler un petit peu. Ama lui regardait en l’air, occupé à regarder je-ne-savais-quoi. J’allais me reposer contre lui quand une voix bien strident m’arriva dans les oreilles. OH PUTAIN SA RACE ! Sursaut brutal. Je jetais un regard agacé vers la gamine. Non mais elle était sérieuse là ? Elle était où la mère de cette gosse là ? D’o`u elle venait gâcher notre moment à nous là hein ? Hein NOUS ? Non je n’avais pas dit ça, c’était complètement faux. J’allais la tarter cette gamine ou lui mettre un coup de pied au cul…. ou les deux. Ouais les deux ça me semblait particulièrement bien. Non c’était peut-être pas la meilleure idée en fait. Trop facile. Puis en plus je risquais de me prendre les parents sur le cul donc non. Mauvaise idée. j’aurais pu être gênée que la gosse balance le mot “amoureux”. J’aurais pu rougir comme une midinette, mais j’étais juste trop énerver pour réagir de cette manière. J’avais juste envie que cette gosse se casse et fissa. Alors à la place j’allais lui donner une bonne leçon. Je me collais à nouveau contre Amadeus, sans la moindre once d’hésitation. Oui c’est graaaaaaaaaave mon amoureux. Beaucoup d’insistance sur le grave, histoire d’y donner les formes et d’être crédible. Enfin avec une gamine, pas besoin d’être une grande comédienne non plus. pourtant je m’y donnais à fond ! Et putain j’allais le regretter. je sentais que j’allais vraiment le regretter. Pourtant à cet instant j’étais bien loin d’y penser. Je ne voulais faire que de la provoc gratuite. Et si tu restes, on va se faire un gros bisou tout plein bave dégueulasse. Sérieusement Mercy ? Tu venais vraiment de dire ça ? Genre… VRAIMENT ? Je ne laissais pas vraiment le temps de penser que je tournais mon visage vers celui de mon professeur. Je m’approchais doucement. Dangereusement. Je sentis peu à peu le souffle se renforcer sur ma peau. c’était dur de se concentrer, vraiment. Je ne sentais que le sang pulser dans mes tempes et des frissons dans mon ventre. Je m'approchai encore, encore. La chaleur de l’air qui sortait de la bouche d’Ama léchait la mienne. Je me stoppais. Trop proche. Trop. Je déconnais. Je le savais bien à cet instant. La gamine était probablement partie, elle avait probablement parlé mais je m’en étais pas rendu compte. J’étais trop absorbée par … lui. Mes lèvres étaient sèches, malgré moi je les humectais avec ma langue, réflexe. Quelques centimètres et c’était le … baiser. Putain. je n’avais jamais embrassé de mec de ma vie. Je ne savais pas comment ça marchait moi. Hum...je crois qu’elle est partie. Oh no shit Sherlock ! Pourtant je ne m’éloignai pas d’un poil. J’aurais pu être gênée, en vrai je l’étais carrément. En temps normal, j’aurais bondi en arrière, j’aurais fui genre très loin. pourtant là, non. Je n’entendais plus que le son de mon coeur qui pulsait comme un taré. C’était, addictif. Quelques centimètres. Un centimètre. Je fermai les yeux et paf la pastèque. Je venais de le faire. Putain quelle conne Mercy, quelle conne !


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Mer 31 Mai - 23:53

i try to picture me without you but i can't
Ft. Mercy & Amadeus

Au lieu de se moquer de lui ou de demander pourquoi il parlait soudainement de brocoli, Mercy joua le jeu afin de détendre l’atmosphère. Au moins, on ne pouvait pas lui enlever ça : elle savait apprécier le moment présent et savait également comment éviter des problèmes futiles dans de telles situations. Un débat ‘important’ sur les brocolis aurait donc pu être lancé sans l’intervention désagréable de la petite morveuse qui ne savait probablement même pas ce que voulait dire le mot « hormone ». Le sursaut de Mercy fut aussi le sien, trop collés l’un à l’autre pour que leurs réactions ne se synchronisent pas. Je déteste les gosses. songea-t-il sans se douter que son élève et amie était elle-même exaspérée par la situation. Amadeus se visualisait déjà en train d’enfoncer le visage de la gamine dans le sable en lui répétant qu’il ne fallait pas gêner les gens et encore moins les pointer du doigt parce que ce n’est vraiment pas poli. Dans sa position actuelle, il lui était cependant impossible de voir les sourcils froncés sur le visage de Mercy et ne pouvait que constater les battements accélérés du cœur de la jeune femme mais aussi du sien qui ne cessait de battre la chamade à l’idée d’une telle proximité… et ce parfum de coco qui ne cessait de remonter jusqu’à ses narines, le rendant presque ivre de délice. Hein ? Oh ! Quoi ?! Tout se passa vite pour le jeune professeur qui ne put que constater le rapprochement de la jeune femme qui se collait volontairement à lui tout en répondant à l’enfant sur un ton qui se voulait très provocateur. Hein, « se faire un gros bisou tout plein bave dégueulasse » ? Amadeus ne comprenait plus rien à ce qu’il se passait et se demanda soudain s’il n’était pas parti dans un de ses rêves éveillés lorsqu’il s’était mis à regarder le ciel et ces nuages qui avançaient doucement. C’était trop étrange pour être réel de tout façon. Une belle fille comme Mercy ne lui aurait jamais sauté dessus et n’aurait jamais parlé de l’embrasser, le tout, pour embêter une morveuse. C’était bien trop insensé. Aussi, il se contenta de sourire, persuadé d’être perdu dans ses propres pensées et finit par échapper un rire. Cependant, son cerveau finit par émettre un léger doute lorsque le visage de la belle Mercy se retrouva à quelques centimètres du sien. Ses lèvres, qu’elle humectait de façon séduisante, cette mèche de cheveux qu’il avait replacée derrière son oreille pour mieux voir son visage. Cette proximité. « Hum...je crois qu’elle est partie » avait-elle fini par énoncer sans pour autant s’éloigner, son souffle chaud s’étalant doucement sur le visage surpris d’Amadeus qui avait resserré son étreinte autour de la taille fine de son élève. Mercy, mais qu’est-ce que tu fais ? songea-t-il sans pour autant être capable d’émettre un seul son, trop hypnotisé par le visage de la jeune femme qui se rapprochait toujours plus, tel un aimant aux odeurs d’île paradisiaque.

En ce jour ensoleillé et calme, par cette belle après-midi, une enfant fit la grimace, un jeune homme manqua de perdre le souffle due à la surprise.

Ignorant la réaction de l’enfant qui était partie en courant pour ne pas assister à ce spectacle – je cite – ‘dégoûtant pas beau tout plein beurk’, Amadeus en oublia même sa propre existence et sa réalité. Mercy avait sauté le pas et l’avait embrassé. Au lieu de rester calme ou d’avoir une quelconque réaction posée, il ne put s’empêcher de déplacer sa main jusque dans les cheveux longs de la jeune femme pour lui rendre son baiser brûlant. Son autre main s’était instinctivement placée dans le creux des reins de la demoiselle afin de la garder près de lui, toujours plus près. Répondant à son baiser par un autre encore plus passionné, le sud-coréen d’origine ne réfléchissait plus. Comment aurait-il pu en être capable avec la déesse qui se tenait tout contre lui et qui venait de franchir le pas en l’embrassant soudainement ?

Cependant, sans réellement vouloir que tout ceci ne s’arrête, Amadeus revint à la réalité et réalisa la situation actuelle. Premièrement, il embrassait son élève. Un mauvais point pour le jeune professeur qui s’était promis de garder ça professionnel. Oui, on y croit tous… Hum. Deuxième point et pas des moindres : MERCY ETAIT MINEURE ! UNE MINEURE ! Son cerveau fit un reboot system d’urgence et il se visualisait déjà avec le père de la concernée qui frappait à sa porte… puis le frappait tout court. Oh non, dans quelle merde tu t’es fouttu Ama’ ?! songea-t-il en tentant de sortir de sa rêverie aux fragrances de coco.

Sans réelle surprise, la logique l’emporta sur le cœur – on ne le comparait pas à un super-ordinateur pour rien – et il fut obligé d’arrêter ce baiser interdit. Prenant tout de même la peine d’être doux, il posa ses mains sur les joues brûlantes de la jeune femme afin de l’inviter à arrêter. Concentré sur sa propre respiration et sur son cœur qui menaçait de passer à travers sa cage thoracique, il se contenta de murmurer : « Mercy, shhh… attends, attends. »

Usant du poids plume de la jeune femme et de sa propre force, il n’eut pas de mal à se relever afin de se remettre en position assise. Se mordillant la lèvre inférieure, partagé entre un sourire et une incompréhension qui montrait sa réflexion intense il passa une main sur sa nuque pour se détendre un peu. Il ne resta cependant pas silencieux trop longtemps, parfaitement conscient que la situation était également complexe pour Mercy : « Je veux juste qu’on mette quelque chose au clair hein. » Il l’empêcha de répondre, se doutant qu’elle allait s’excuser ou partir dans des explications qui n’étaient en réalité pas nécessaires, « Premièrement, je vais pas te mentir. Oui, tu me plais. Tu me plais même beaucoup. » Un sourire adorable se dessina malgré lui tandis qu’il rougissait peu à peu, « … et si tu venais à te poser la question : oui tu embrasses très bien. » Il toussota doucement, souriant toujours comme l’imbécile heureux qu’il était. « Mais… hum… comment dire ça… t’es mineure Mercy. Ça pourrait être compliqué et j’ai pas envie que tu aies des problèmes à cause de moi. J’ai cru comprendre que c’était déjà délicat de ton côté et ça m’embêterait d’être un poids de plus pour toi. » Plongeant son visage entre ses mains, Amadeus était désormais rouge jusqu’aux oreilles, partagé entre le fait qu’il craque officiellement pour Mercy et le problème lié à son âge. Il allait se faire tuer si Jennifer apprenait ça. Elle allait lui faire la morale pendant deux semaines non-stop avant de le jeter dans un cachot sans wifi.

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Ven 2 Juin - 0:53


❝ I try to picture me without you but i can't ❞
Amadeus & Mercy
Je crois que j’avais officiellement perdu la tête. Genre vraiment. Je ne savais pas du tout ce qui me prenait, mais le fait était que je n’avais pas la force suffisante pour empêcher les choses de se produire. Après m’être installé contre Amadeus, mon corps avait besoin de la chaleur du sien. Je restais accrochée à lui. Mais la situation ne tarda pas à partir en eau de boudin quand la gamine arriva. Foutue gamine de merde. Sale gosses qui devraient être tenus en laisse. Heureusement que je n’ai jamais eu à faire de babysitting de ma vie, sinon j’aurais probablement pété un câble. Je détestais les gamins des autres. Je pense que même avoir un petit frère m’aurait rendu malade. Vraiment. Je jouais la comédie pour la gamine, pour la dégoûter un bon coup. Je me surpris moi-même en évoquant le bisou tout baveux. Je ne pensais pas aller jusqu’à un tel extrême. Pourtant c’était bien moi qui m’était approchée dangereusement de lui. C’était bien moi qui n’entendait que mon coeur battre la chamade dans ma poitrine, à deux doigts de l’explosion. Déjà nos visage étaient trop proches, j'humidifiais mes lèvres rapidement du bout de ma langue, parce que putain; je frôlais la déshydratation totale dans cette situation… et ça n’aidait pas à garder les idées claires de manière générale. J’eus mal à prononcer la phrase alors qu’Ama avait rangé une simple mèche de mes cheveux derrière mon oreille. Oui la gamine était partie, mais je ne m’en étais pas rendu compte. Il fallait dire qu’à cet instant, le monde extérieur avait cessé d'exister. Il n’y avait plus que Amadeus et moi. Rien d’autre. Et le fait qu’il ait resserré son étreinte sur ma taille de m’avait pas aidé à me dégager de lui. Et je n’en avais pas envie, en fait et surtout.

Et paf, la pastèque. J’avais supprimé la distance entre nos lèvres. Je me sentais conne, très conne. Je venais de faire une connerie, je le savais. Pourtant je ne pouvais pas m’empêcher de continuer en si bon chemin. Quitte à faire n’importe quoi, autant y aller à fond dans le délire, non ? Autant tout ruiner à mort, tout foutre en l’air, tout brûler et pisser sur les cendres qui restaient. Les yeux fermés, je sentais plus que les lèvres de mon ami sur les miennes, humides et brûlantes, agréablement. Il aurait pu me repousser, vraiment. Il ne l’avait pas fait. Au contraire. Il répondit sans demander son reste. OH ! Il avait glissé sa main dans ma chevelure alors que sa soeur s’était logé au creu de mes reins, pour me tenir contre lui. Le baiser qui était timide prenait plus d’assurance, devenait plus fougueux. Putain j’étais bien service pour une première fois. Mon coeur battait encore plus, encore plus fort, c’était sûr j’allais faire un arrêt cardiaque juste après. J’étais sur un nuage, j’avais l’impression de flotter à quelques centimètres du sol, de ne plus toucher la ferme. Je perdais la notion du temps, j’étais juste bien. Trop bien. Je n’aurais pu me sentir mieux, ça faisait depuis un moment que ça ne m’était pas arriver… en fait ça ne m’était jamais arrivé. Pourtant, le baiser fini par se terminer. Je sentis les mains de mon professeur sur mes joues bouillantes, ce qui me donnait que ce dernières étaient faites en glace. Attendre. Je restais comme une imbécile. Attendre ? Je … j’en voulais encore moi. Je l’observais se réinstaller. Se mordiller la lèvre inférieure. OH… putain. OH PUTAIN. Il devait arrêter de faire ça, vraiment c’était dangereux ce genre d’actes. Qu’on mette ça au clair. OK. Euhh d’accord. Je devais avouer que j’étais un peu sonnée. Je venais quand même de vivre une première fois avec la personne avec qui j’avais à Maddie qu’il était JUSTE MON AMI. Non mais on embrasse avec fougue son ami sur la bouche, ça arrivait… non ? Maddie allait me tuer.J’écoutais Amadeus alors qu’il me faisait sa … mise au point. Mon coeur se serra dans ma poitrine quand il m’avoua que je lui plaisais vraiment. Il sourit et c’était adorable, prête à fondre surplace. Je rougis quand il ajouta que j’embrassais bien. La chance de la débutante. Murmurai-je par réflexe. Puis il fallait dire qu’il avait aussi particulièrement bien embrassé, je devais avoué que pour une première… VOILA QUOI. J’avais offert une première fois à Amadeus et pour moi c’était pas rien putain. La suite en revanche. je restais conne. Mineure. Oui, oui, c’était vrai. C’était pas possible. Pourquoi j’étais conne au point d'oublier ça ? HEIN? Décidément j’avais tout merdé oui. Quand il finit par dire qu’il ne voulait pas être une poinds pour moi j’avais envie de lui coller une claque. Il n’était pas poids pour moi, il ne l’avait jamais été et il ne le serai jamais. Il avait été une des rares choses positives de ma vie, mon échappatoire, le soleil qui m’avait donné envie de rire alors que je subissais ma mère au quotidien. Pourtant rien ne sortit de ma bouche, pas un seul foutre de mot. Il finit par engouffré son visage dans ses mains. Je finis par me lever, je ne savais pas quoi penser, quoi faire, quoi dire. Je commençais à marcher en rond en portant mes doigts à mes lèvres. Écoute je… t’as peut-être raison dans le fond. Avais-je dit en baissant les bras. Faudrait rester… raisonnables. J’veux pas t’attirer des ennuis. Eh beh quelle scène digne d’une série B. Prenez un hôtel les mômes ! je relevais la tête vers la voix, je vis un gobelin dans l’ombre des arbres, je sursautai avant de cligner plusieurs fois des yeux. Plus rien. J’avais du rêver. Je devais partir, j’avais plus l’esprit clair, je ne savais plus ce que je voulais. J’appréciais Amadeus, sincèrement et profondément et… plus. Il était mignon, intelligent, intéressant, beau gosse disons-le et putain il embrassait bien. Cette scène qui s’était passé plus tôt me fit largement rougir et plus encore. Je vais… rentrer chez moi je pense. Je remballais rapidement mes affaires à la vitesse d’un ninja. Merci encore pour… le cours. ET LE COURS DE REPRODUCTION ! T’AS COMPRIS ? Je jetai un coup d’œil sur l’endroit où j’avais vu la bestiole, mais il n’y avait plus rien. J’avais vraiment dû rêver éveillée. Je me penchai pour poser une bise au sommet du front de mon ami Préviens moi pour me dire que t'es bien rentré. Je partis le plus vite possible… OUI je fuyais les soucis. OUI j’en avais conscience… et OUI j’allais continuer. “On reste amis hein?”, je ne savais pas si j’étais prête pour un friendzonage… surtout avec ce qu’Ama m’avait dit. C’était juste l’horreur ! Je n’avais qu’une envie, me cacher sous ma couette et avoir un entretien privé avec mon oreiller.


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Ven 2 Juin - 10:27
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