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just want to feel (un)lost ♦ ft. Bucky
✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦
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Mer 7 Juin - 21:29
just want to feel (un)lost
BUCKY & PEGGY
J’avais l’impression de me sentir comme une étrangère face à la machine à café du S.H.I.E.L.D. Quiconque me connaissant un minimum savait qu’en bonne britannique, je ne carburais qu’au thé et que je ne descendais jamais à la machine pour prendre quoi que ce soit, ayant bien assez dans mon bureau pour me préparer un thé décent et grignoter si besoin était. J’entendais déjà Hunter s’offusquer de me voir attendre un cappuccino face à cette machine. Il me dirait probablement que le café est immonde et s’offusquerait probablement de voir mes exigences aussi basses pour aujourd’hui – choses auxquelles j’aurais adhéré en temps normal. Cependant j’avais besoin de caféine, n’arrivant pas à me concentrer convenablement en cette fin de journée. Les infectés avaient beau être sortis de l’Alpha House, le quotidien des agents du S.H.I.E.L.D ne s’était pas calmé pour autant. Ni même revenu à la normale. Pourtant sur le papier, étrangement, ma routine était restée la même. Missions, rapports, entraînement de nouvelles recrues parfois, réunions et autres. Même mes rêves étranges restaient constants. Toujours aussi incompréhensibles – pourquoi rêvais-je de guerre, encore ? – Seulement si tout semblait être revenu comme avant, la réalité était tout autre. Les missions étaient plus complexes, les rapports plus longs à faire et plus complets, les prises de têtes plus fréquentes et bien trop de questions se posaient désormais. Comment avions-nous pu en arriver là avec cette crise des infectés ? Comment pouvions-nous faire en sorte de toucher, nous aussi, HYDRA en plein cœur ? Si personne n’osait réellement l’admettre à voix haute, il était clair que de voir civils et agents – même de la Garde Rouge – sous contrôle de l’ennemi était un gros échec difficile à avaler. Encore aujourd’hui, alors qu’ils étaient tous guéris.

Je soupirais alors que la machine venait d’arrêter son vrombissement sonore, me signalant que mon café était prêt. Je regardais le liquide ambré dans mon gobelet dubitativement, n’étant désormais plus vraiment certaine d’avoir fait le bon choix, perdue dans mes pensées. Si le thé était ma boisson chaude de prédilection, le café était celle de mon binôme de (presque) toujours. Comme bien trop souvent ces derniers temps, mes pensées me ramenaient inévitablement vers lui, encore plus depuis sa sortie de l’Alpha House avec les autres infectés. Alors que j’étais prête à laisser, encore une fois, mon cerveau prendre le contrôle de mes pensées, deux voix féminines s’approchaient de moi. « … Et bien tu sais quoi ? Barnes a encore disparu. » En temps normal, je serais partie bien loin de ces rumeurs et discussions de ce genre. Seulement, et ce bien malgré moi, je tiquais à l’entente du nom « Barnes », cité dans une phrase contenant le mot « disparu » puis « bizarre ». Lorsqu’il était enfermé à l’Alpha House, James avait été le premier à me dire d’arrêter de m’en vouloir. Que j’avais eu de la chance de ne pas être enfermée comme eux et que je n’étais pas une scientifique comme Tony Stark, je ne pouvais donc rien y changer. « Non, sérieux ? Depuis qu’il est revenu au S.H.I.E.L.D., il passe son temps à disparaître de la circulation dès que ses heures sont terminées. » Je m’étais installée dans un coin de la salle de pause, faisant mine de me concentrer sur mon café que je ne boirais pas alors que les deux agentes continuaient leur discussion sans tenir compte de ma personne. A débattre sur le comportement étrange de James Barnes depuis qu’il n’était plus infecté. Il ne souriait plus, évitait ses connaissances et ainsi, donnait l’impression d’être une personne totalement différente. Evitait-il aussi Steve et Romanoff, ne pus-je m’empêcher de penser. M’éviterait-il aussi si je lui rendais visite ? Décidée à aller le voir sans pour autant passer par la case « Steve Rogers » – après tout, lui aussi était différent depuis son retour au sein de notre unité, même si je n’étais pas complètement innocente dans cette affaire et James était en fin de compte devenu un ami à force, je n’avais pas besoin d’une quelconque bénédiction de son meilleur ami pour aller le voir – je jetai mon café tiède et à peine entamé dans la poubelle. Tant pis pour ce fichu rapport, tant pis pour ce que je voulais terminer ce soir. Il fallait simplement que je passe faire quelques courses rapides maintenant.

La route jusqu’à chez l’agent ne fut pas très longue, habitant non loin du quartier général. Cependant si j’étais confiante depuis mon départ du QG, j’étais devenue hésitante face à sa porte d’entrée. A me triturer les mains et faire presque les cent pas, n’étant plus aussi sûre que d’aller lui parler était une bonne idée, sans réellement savoir pourquoi. Je n’étais certes ni Steve, ni Romanoff mais j’avais le droit de m’intéresser à un ami, non ? Décidément, une Peggy Carter dans un état émotionnel compliqué ne ressemblait pas à grand-chose. Je me mis une claque mentale en appuyant sur la sonnette. « Barnes ? » Aucune réponse. Je sonnais une seconde fois. « James, c’est Peggy. » Ne sachant pas comment il allait réagir, je n’osais pas insister plus. Lui dire que j’aimerais juste savoir comment il allait depuis la sortie – même si ma présence sur son paillasson expliquait déjà tout toute seule. Je me martelais l’esprit que j’étais son amie, je pouvais être là. J’étais sur le point de sonner une troisième fois lorsque la porte se déverrouilla pour laisser place au brun. Un sourire s’esquissa sur mon visage. « Hey, j’ai apporté de quoi grignoter un peu. » Des crackers et de quoi boire, il n’allait tout de même pas me dire d’aller me faire voir maintenant, non ?

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Lun 19 Juin - 11:38
Just want to feel (un)lost Peggy Carter & James B. Barnes
Les choses ne se passaient pas vraiment comme prévues pour Bucky. Pas que les choses étaient prévues d’ailleurs mais l’agent du SHIELD n’imaginait pas les choses comme elles se déroulaient maintenant. Depuis sa sortie de l’Alpha House quelques semaines auparavant, les choses ne s’étaient pas améliorer. Les cauchemars n’avaient pas cessé et les réactions bizarres non plus. Et comme il ne comprenait pas les choses, qu’il avait beau chercher sans trouver, Bucky s’était renfermé comme une huitre sur son rocher. S’il était encore quelque peu joyeux avant son entrée à l’Alpha House, ce n’était plus réellement le cas depuis cette prise d’otage au café, le revirement de situation et tout ce qui s’en était suivi. Il le savait, il s’en rendait compte mais ce qu’il se passait dans son esprit n’était pas là pour aider. C’était même loin d’être le cas. Il avait l’impression qu’une autre vie se dérouler en image lorsqu’il fermait les yeux. Et ce qu’il voyait n’était pas vraiment à son gout. Beaucoup trop de sang, beaucoup trop de cris et beaucoup trop de morts. Il avait l’impression de devenir fou. Il avait peur de fermer les yeux lorsque la nuit tombait, ne dormait que très peu et passait son temps à essayer de comprendre. Et les réponses qu’il arrivait à obtenir n’étaient vraiment satisfaisante. Si son bras avait retrouvé une utilisation normale depuis sa visite chez Stark, le reste n’avait pas suivi. Et le résultat n’était pas terrible à voir. Vraiment pas terrible. Il n’avait pas coupé ses cheveux depuis des semaines, retrouvant presque la longueur qu’il avait lorsqu’il avait sauté sur une bombe, ses cernes tombaient au milieu de ses joues et la barbes de trois jours qu’il entretenait rarement rendait l’image qu’il avait entretenu pendant des années un peu passée. Il avait déjà entendu plusieurs de ses collègues parler de lui lorsqu’ils pensaient qu’il ne les entendait et les mots « bizarre », « négligé » et « problème » ressortaient souvent de la conversation. C’est pour cette raison qu’il évitait avec soin Steve, en plus de reste. Et qu’il évitait surtout Natasha. Cela faisait des jours qu’il ne les avait pas vu et qu’il les évitait avec une application presque exemplaire. Il quittait le boulot à l’heure et ne faisait plus d’heures supplémentaire, pressé de rentrer pour s’enfermer dans son appartement. S’il n’était pas obligé d’aller travailler, Bucky passerait son temps à tourner comme un lion en cage à l’intérieur du 4 pièces qu’il avait loué à Emmann.

Et ce jour-là, l’attitude de Bucky n’avait pas fait exception. Il avait fait son travail, avait rempli ses dossiers, passer ses coups de fils et quand l’heure était arrivée, il avait attrapé sa veste et avait quitté le QG du SHIELD sans demander son reste. Et cette attitude était quotidienne depuis qu’il avait l’impression que le SHIELD n’était pas l’organisation à laquelle il devait appartenir. Cette sensation était arrivée peut après sa sortie de l’Alpha. Elle faisait partie du Package « Cauchemars et autres trucs sympa qui vous rendez agoraphobe ». Package hyper sympathique en passant, à essayer si vous voulez remettre votre existence en question et ressemble à un ours. Enfin, encore plus qu’il en avait l’habitude. Et c’est clairement à un ours qu’il ressemblait à la sortie de la douche qu’il avait prise en rentrant. Cela lui avait d’ailleurs tiré une grimace avait qu’il ne passa un t-shirt ayant passé de meilleur moment et un jogging sans âge. Les cheveux attachés sur son crâne, Bucky s’était affalé sur son canapé, dans le noir, les mains sur le ventre. S’il ne cherchait pas forcément le sommeil, Bucky cherchait un petit peu de calme à l’intérieur de son esprit. Et même alors que le soleil n’était pas encore couché, Bucky n’y arrivait pas. Vraiment, cette histoire commençait clairement à l’inquiéter. Enfin, cela ne commençait pas à l’inquiéter, c’était inquiétant. Il avait l’impression de devenir fou et il ne savait pas quoi faire. Il ne voulait pas imposer ça à ses amis. Il était hors de question qu’il impose cela à Steve, à Natasha… Ce n’était pas du tout l’intention qu’il avait. Un ami tournant chèvre n’était pas forcément la chose dont ils avaient besoin. Alors il leur épargnait le fardeau et évitait de les croiser. Ce qui était VRAIMENT compliqué lorsqu’on connaissait Steve et sa tête de chiot triste.

La sonnette le fit sursauter et son cœur manqua un battement alors que ses sourcils se fronçaient sur son visage. Il ne savait pas du tout qui cela pouvait être. Steve peut-être ? Il en avait peut-être marre ? Nat ? Peut-être ? En tout cas, il ne voyait pas vraiment qui d’autre pouvait venir sonner chez lui à cette-ci. Parce que s’il s’était allongé, le soleil était toujours présent dans le ciel, la lumière avait décliné rapidement, lui indiquant que plusieurs heures s’étaient écoulés pendant qu’il était coincé dans ses pensées. La voix de Peggy résonna derrière la porte, répondant à la question sur l’identité du visiteur. Un sourire s’installa même sur son visage quand cette même personne se présenta, presque inutilement finalement. Il ferma les yeux, priant pour que la jeune femme s’en aille mais la connaissant, les choses ne se passerait pas vraiment comme il l’espérer. Il se leva alors de sa place, s’étirant un instant, faisant bouger les plaques de son bras avant d’aller une petite lumière dans le coin de la pièce, histoire de ne pas agresser ses yeux déjà rouges du manque de sommeil. Quand il ouvrit la porte, Bucky tomba sur une Peggy souriante et avec un sachet à la main. A cette vision et aux mots qu’eut la brune, l’estomac de Bucky se manifesta bruyamment, répondant presque à sa place. Sans un mot, l’espion se décala, laissant entrer le lieutenant à l’intérieur de son appartement. Il ferma la porte derrière lui et reporta son attention sur la jeune femme qui s’était avancée de quelques pas à l’intérieur de la pièce. Quand il posa les yeux sur la silhouette de la brune, Bucky ne vit pas Peggy mais une autre femme, qui lui ressemblait quand même vraiment avec un uniforme militaire britannique sur le dos. Et ce n’était pas un uniforme récent, il en était sûr… Il ferma les yeux, priant pour que l’image disparaisse, ajoutant cette manifestation aux autres alors qu’il ouvrait la bouche en même temps que ses yeux.

- Qu’est-ce que… Qu’est-ce que tu viens faire ici Peggy ? demanda-t-il alors, enfonçant les mains dans ses poches pour cacher ses poings serrés.



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Mar 22 Aoû - 19:16
just want to feel (un)lost
BUCKY & PEGGY
Je le regarde et je me demande si tout ceci était une bonne idée. Venir le voir, le déranger même, chez lui… Plus j’attendais qu’il daigne ouvrir la porte et plus mon raisonnement sur ma présence sur son paillasson tombait en lambeau. Ce n’était pourtant pas mon genre de me défiler de la sorte, ou d’avoir des doutes sur mes propres actions. Seulement, James Barnes est plus difficile à lire, et à comprendre, que Steve Rogers. Sachant que j’ai déjà du mal à analyser Steve ces derniers temps. Barnes a une carapace plus épaisse que la mienne dont j’ai à peine réussi à gratter quelques bouts. Nous ne nous connaissions pas depuis plus une dizaine d’années et n’avions pas commencé notre « amitié » sous de bons auspices après tout. Seulement les épreuves de ces derniers mois, voire de cette dernière année, avaient fait couler de l’eau sous les ponts. Je ne me sentais plus responsable de l’avoir envoyé à cette mission lui ayant coûté son bras. Il ne m’en voulait plus non plus. Pire, c’était lui qui m’avait presque ordonné d’arrêter de me flageller concernant l’Alpha House. Ce n’était pas de ma faute si lui et Steve s’étaient retrouvés infectés - idem pour Jennifer soit dit en passant. Pas de ma faute si j’avais été en mission avec Maria loin de Genosha à ce moment-là. Pourtant cela ne m’a pas empêchée de penser que peut-être la donne aurait été différente si j’avais été là. J’aurais pu faire en sorte qu’aucun d’eux n’aille à l’Alpha House. Ou m’y serais retrouvée avec eux. Dans tous les cas, la discussion avec Hunter m’avait étrangement permis d’arrêter de m’en vouloir autant sur cette question.

Mes divagations s’arrêtent en même temps que l’ouverture de la porte de Barnes. Un sourire s’esquisse sur mon visage mais n’est pas reflété sur celui de mon nouvel interlocuteur. Il semble fatigué, éteint et affamé. Je retiens un petit rire alors que son ventre gargouille, le trahissant et me redonnant confiance. Bien, je ne suis pas venue pour rien en fin de compte. Il me laisse passer et je pénètre dans son appartement, acceptant intérieurement la petite victoire qu’il m’offre sur un plateau. Je pensais vraiment devoir enchaîner des arguments pour réussir à entrer.

Automatiquement, mes pas se dirigent vers son salon alors qu’il ferme la porte derrière lui. Je n’ai pas le temps d’observer quoi que ce soit que James arrive à ma hauteur et me demande ce que je fais ici, hésitant. Alors face à lui, dans cet appartement que je découvre pour la première fois, j’essaye de ne pas lâcher mon maigre sourire. Malgré son malaise, ou ce que je pensais s’apparenter à un malaise. Malgré sa mine renfrognée. Et étrangement malgré le gargouillis de son ventre toujours présent. Pendant l’espace de quelques secondes, une image d’un autre James Barnes s’impose devant moi. Dans un uniforme bien différent de celui du S.H.I.E.L.D., voire un peu vieillot pour l’époque actuelle. Les cheveux plus courts et un sourire que beaucoup qualifieraient comme ravageur. Les cheveux plus courts, vraiment Peggy ? Je n’ai pourtant pas souvenir de l’avoir vu avec les cheveux courts pourtant. L’image s’enfuit aussi rapidement qu’elle s’est imposée dans mon esprit. « Je viens t’apporter à manger, tu es bien trop mince ces derniers temps. » Je lui tends le sac en plastique avec un petit rire qui se perd rapidement dans ma gorge. Ma légère boutade  ne semble pas faire effet même s’il prend le sac. Je refuse ni de me laisser aller maintenant que je suis là, ni de tourner autour du pot trop longtemps. Je lâche un soupir. « Je… Je suis venue car je m’inquiète. J’ai entendu des agents de ta section se poser des questions concernant tes disparitions soudaines dès qu’il est l’heure. Ou celles de ton meilleur ami dans son bureau, quand il pense que je ne l’entends pas. Lui aussi s’inquiète mais il ne te brusquera pas. » La partie concernant Steve n’est pas tout à fait vrai. Je ne l’avais pas réellement entendu s’inquiéter à haute voix, ou lui avais posé la question. Mais je connaissais Steve et ce comportement lui est familier. Je ne m’appuis donc que sur des suppositions en espérant que cela fasse l’affaire. Je commence à faire quelques pas dans la pièce et continue. « Alors comme tout ceci m’inquiète aussi, je suis venue dès que j’ai pu. Pour connaître les raisons d’un comportement qui ne te ressemble pas. Et je me suis dit que, peut-être, tu t’épancherais plus avec quelqu’un qui ne te connait pas quasiment par cœur comme Steve. » Sans m’en rendre compte, je me suis mise à marcher pendant que je lui répondais. Avant de m’arrêter pour à nouveau fixer son visage. J’esquisse de nouveau un sourire. « Mais dans tous les cas, ma proposition de ne manger que les quelques crackers et boire la bouteille que j’ai amenés tient toujours. Sans forcément que tu t’épanches juste… Pour être certaine que tout va bien. » Quelque part, j’ai l’impression de me retrouver à l’Alpha House. Je retrouve ce sentiment d’impuissance face à la situation et mon envie d’aider sans réellement savoir comment m’y prendre. Je ne peux pas lui forcer la main, cela relève plus du job de Steve ou de Natasha. « Et promis, rien ne sera révélé à Steve ou à n’importe qui d’autre. Je suis venue de mon plein gré, pas parce qu’on m’a demandé de venir. » Qu’il décide de me demander de partir dans la minute ou non, je préfère au moins lui préciser ça.  Je suis venue de mon propre chef et n’ai aucun compte à rendre à personne.

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Sam 23 Sep - 19:31
Just want to feel (un)lost Peggy Carter & James B. Barnes
Barnes fronça le nez à la première phrase de la brune. Cependant, il ne put que lui donner raison. Depuis sa sortie de l’Alpha House, Bucky ne prenait pas le temps de manger correctement. S’il était honnête, il lui arrivait même de ne pas manger du tout la journée et de rentrer le soir sans avoir la motivation de faire à manger non plus. Alors peut-être avait-il perdu le poids qu’il avait repris après l’explosion ? Dans tous les cas, Bucky n’était pas le Bucky qui était entré dans l’Alpha House quelques semaines plus tôt. C’était même un euphémisme de dire ça. Du plus loin qu’il s’en souvenait, Bucky n’avait jamais été ainsi. Il avait toujours aimé son boulot, avait toujours fait en sorte de le faire correctement et en ce moment… En ce moment, Bucky ne savait plus où il en était, pourquoi il s’était engagé envers le SHIELD, pourquoi il avait choisi l’espionnage et encore plus : pourquoi n’était-il pas parti après l’accident qu’il avait eut ? Il avait eut beaucoup de mal après l’explosion et l’intervention mais jamais il ne lui était venu à l’esprit de quitter le SHIELD. Maintenant… Maintenant Bucky se demandait pourquoi il allait travailler le matin et pourquoi n’arrêtait-il pas simplement d’aller bosser ? Toutes ses questions hantaient l’agent du SHIELD et aucune réponse précise ne lui venait. Ce qui le perdait de plus en plus dans les sables mouvant dans lesquels il se trouvait ces temps-ci. Aucune réponse ne vint à la boutade de Peggy mais Bucky croisa les bras sur sa poitrine, préférant ne rien dire. Il attrapa néanmoins le sac qu’elle lui tendit, ne pouvait ignorer le creux qui logeait à l’intérieur de son estomac.

Sans un mot toujours, Bucky se dirigea vers l'îlot de sa cuisine, y posant le sac avant de fouiller à l’intérieur. Des crackers et de quoi boire. Pas vraiment ce qui tenait au ventre pour des heures mais c’était assez bien pour oublier la faim. Et puis bon, depuis peu, quand on parlait d’alcool, Bucky était toujours présent. L’alcool était champion pour ce qui concernait l’oublie de mauvais souvenirs. Quoi qu’il ne savait si c’était réellement des souvenirs mais dans tous les cas, Bucky avait besoin d’oublier les flashs qui l’assaillent de plus en plus souvent. Les meurtres, la torture, la douleur… L’agent avait besoin d’oublier toutes ses choses qu’il ne connaissait pas. Il n’avait jamais tuer un autre être humain. Il avait choisi l’espionnage pour cela, pour éviter d’avoir à appuyer sur la gâchette et dans ces flashs… Bucky ne les comptait plus. Tiré de ses pensées par les nouveaux mots de la brune, James releva les yeux vers la concernée, ses sourcils se rejoignant sur son front. Il savait que son comportement posait question, il pouvait s’en douter. Ce n’était pas dans ses habitudes, cela ne l’avait jamais été. Et le SHIELD n’aimait pas le changement et quand quelque chose dénotait des habitudes, cela se savait tout de suite. Et James savait que son comportement allait poser question. Et apparemment, cela n’avait pas manqué. Du côté de ses collègues, comme auprès de Steve. Rien que le fait de penser à son meilleur ami lui serra le coeur. Le repousser ainsi n’était pas quelque chose d’aisé. Steve et lui avaient toujours été très proches et encore plus depuis qu’il avait explosé et perdu son bras. Alors le repousser de sa vie comme il le faisait en ce moment lui faisait mal. Il ne savait quoi faire, quoi dire. Il ne savait pas s’il devait inclure Steve dans toutes les emmerdes dans lesquelles il se trouvait en ce moment, dans le bordel qui avait prit place dans sa tête.

- Les nouvelles vont vites, énonça-t-il simplement alors qu’il portait son regard sur la lieutenant. Et le SHIELD n’aime pas le changement.

Depuis peu, Bucky et Peggy avaient fait de gros progrès dans leur relation. Ils n’étaient pas encore hyper proche mais les conversations qu’ils entretenaient maintenant ne se cantonnait plus à des discussions strictement professionnelles. Et si il ne l'avouera pas à autre voix, Bucky était content du changement. Même s’il ne se trouvait pas dans la meilleurs des postures. Les mots qu’eut Peggy à son encontre furent presque vrais. Il aurait beaucoup plus de facilité à parler à quelqu’un qui ne le connait presque pas qu’à une personne contraire. Mais il n’était pas certain de pouvoir le faire avec Peggy. Parce qu’elle était l’une de ses supérieurs, une amie en devenir et également le crush de Steve. Et il n’allait pas prendre le risque de s’épancher sur ses problèmes en face de quelqu’un qui pourrait l’envoyer au trou pour être fou. Alors merci mais non merci. Aussi gentille soit Peggy, Bucky n’allait pas lui raconter les soucis qu’il avait en ce moment.

- Je veux bien manger et boire un coup, mais parler n’est pas quelque chose que je ferais. À moins que tu caches une autre bouteille sous ton maillot qui permettrait de mettre un peu plus d’alcool dans mon sang et là… Bah, l’alcool fera le reste, déclara-t-il en haussant un sourcil sur son front, l’ombre d’un sourire en coin sur les lèvres. Et je vais bien. Ca n’a pas l’air mais je vais bien. Ou je vais aller bien. C’est juste pas évident depuis la sortie de l’Alpha.

Demi-mensonge, mais mensonge tout de même. Parce que clairement, au vu de sa tronche, Bucky n’était pas l’exemple parfait du “Je vais bien, tout va bien”. Mais ça, il n’était pas prêt à l’avouer et de toute façon, comme il l’avait dit, à moins qu’elle ne cache une deuxième ou une troisième bouteille, Bucky était bien trop sobre.

- Et les nanas du service parlent bien trop, ajouta-t-il alors qu’il sortait les articles du sac. Je suis certain que c’est elles qui ont balancé…

Un grognement, quelque chose qui ressemblait bien plus à James que l’attitude qu’il avait ces dernières semaines.


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Dim 12 Nov - 22:17
just want to feel (un)lost
BUCKY & PEGGY
Le S.H.I.E.L.D. n’aime pas le changement. Je retiens un rire à cette phrase tellement vraie. A n’importe quelle attaque, à n’importe quel changement, le S.H.I.E.L.D. réagissait de la manière suivante : ne rien dire, ne rien faire ou alors sans éveiller les soupçons et donc laisser couler le temps que le tout se tasse. Après tout, ce ne sont pas les scientifiques du S.H.I.E.L.D. qui ont permis aux infectés de l’Alpha House d’en sortir. Alors je comprends le ressenti de Barnes, même si j’ai la grande impression que l’organisation ne réagissait pas de la même manière avant. Avant quoi, je ne sais pas, mais je me souviens clairement d’une époque où ce n’était pas comme ça. L’organisation traitait toutes les affaires sans en étouffer une seule. Au lieu de m’épancher sur la question, je me contente d’hausser les épaules à sa remarque, ne sachant pas quoi faire d’autre. Ce n’est pas comme si je peux prétendre me croire à la place de Maria Hill, non ? Voire à celle de Shaw ? Aujourd’hui n’est pas le jour où je crois à ses foutaises – et je n’avouerai jamais à voix haute y songer de temps en temps, mélangeant l’envie à une sensation de déjà-vu.
Je continue sur ma lancée, admettant que je m’inquiète pour James. S’il y a un an et des brouettes, quelqu’un m’avait dit que je viendrais chez le meilleur ami de Steve sans avoir besoin de lui confier quelque chose d’ordre professionnel, je n’y aurais pas cru. Encore plus avec l’incident arrivé à son bras. Mais durant ce laps de temps, beaucoup de choses avaient changé : l’émergence des pouvoirs – cette chose que jamais je n’aurais cru possible et pourtant il a bien fallu nous rendre à l’évidence. Me rendre à l’évidence – HYDRA et ses attaques plus méticuleuses et malheureusement mieux préparées, menant le S.H.I.E.L.D. à cette impuissance qui me fait peur. A quoi devons-nous nous attendre, désormais ? Au pire ? Probablement. J’opine du chef en entendant la réponse de Barnes, qui ne m’étonne finalement pas. James Barnes n’a jamais été (et ne sera probablement jamais) un livre ouvert, facile à comprendre et à décrypter. Et les rares personnes le pouvant, bien que je commence sérieusement à douter sur ce point car le désarroi de Steve face à la situation était tout de même visible les fois où il entendait le prénom de son meilleur ami en ma présence lors d’un meeting, ne sont pas présentes. Mais s’il a bien quelque chose où Barnes ne peut pas me berner, c’est bien sur ce mensonge du « je vais bien même si ça ne se voit pas ». Son visage le trahit bien trop pour que j’arrive à le croire. Seulement je décide pour l’instant de jouer le jeu, à voir si cela me sera bénéfique ou non. « Pour l’autre bouteille, ça se discute, j’ai toujours ma bouteille de whisky pur britannique dans le coffre de ma voiture à ramener dans la planque secrète de mon bureau. » J’esquisse un sourire faussement innocent. Après tout, ma précédente bouteille avait été vidée bien trop rapidement pendant ces semaines de tourment lorsque James et les autres étaient encore des infectés à soigner à l’Alpha House, Hunter ayant été le premier (et le seul à vrai dire) avec qui j’avais partagé ladite bouteille. Il l’avait bien mérité après tout. « Je ne sais pas si ça peut le faire mais ça reste une bonne option pour ne pas rester sobre et je ne refuse jamais de boire du bon Whisky, surtout de ma marque préférée. » Car peut-être n’est-il pas le seul ayant désespérément besoin d’un verre ou de plusieurs. Mais je ne suis pas là pour m’épancher sur mon propre cas, sauf s’il le demande… Ou non ? Faut-il que je m’épanche pour qu’il fasse de même ? En ai-je réellement envie ? Je ne sais pas. « Et vu ta tête, je pense que je serai plus encline à croire que tu vas bien en n’étant plus très sobre. » Je décide finalement que le jeu n’en vaut pas la chandelle et faire cartes sur table presqu’instantanément. Avant de soupirer à l’entente de la suite de sa phrase et de passer avec gêne la main sur mon front, laissant mon regard contempler le sol quelques instants. « Et ne blâme pas les femmes de ton service trop vite. » J’insiste sur le mot « femme », n’appréciant guère le mot « nana », relevant la tête dans la foulée. « Certes elles parlent et ça peut être dangereux si elles parlent toujours comme ça mais elles ne se doutaient pas vraiment que je laissais traîner mon oreille. Si elles n’avaient pas cité ton nom, je n’aurais même pas fait attention. Les rumeurs et moi ne sommes pas amies après tout. » Un soupir, encore, faisant écho à son grognement. Grognement bien loin de cet aperçu de sourire quelques secondes plus tôt, rendant encore moins crédible son « je vais bien même si ça ne se voit pas ». Il ne reste plus qu’à grignoter et trinquer, n’est-ce pas ? Mais trinquer à quoi exactement ? Pas au S.H.I.E.L.D, pas à Steve... « Tu sais quoi ? On devrait trinquer. » Je donne l’impression d’avoir perdu la boule (n’est-ce pas un peu le cas ?) mais ne me laisse pas démonter, peu importe le regard que me jette James. « Trinquer au changement. Au fameux changement que le S.H.I.E.L.D. n’apprécie pas voire évite comme la peste. Car ce n’est pas en l’ignorant que les choses changeront. Tu as un tire-bouchon pour ouvrir cette bouteille ? » Je plante mon regard dans le sien pour lui faire comprendre que j’acceptais au moins son invitation à rester manger et boire un coup. En espérant secrètement qu’il s’ouvre un peu au fil de la « soirée ».

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