✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦
Invité
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Jeu 28 Avr - 0:34
Suis-je fou ?
J'allais être en retard à mon travail et j'allais m'attirer les foudres de mon agent, une fois de plus, car oui ce n'est pas la première fois que je cours pour me rendre au travail. Encore une fois en me réveillant ce matin j'ai crus que ma main était devenue bleue, j'avais aussi rêvé que j'avais les yeux rouge sang, que j'étais un monstre! J'en avais vraiment assez de faire ce genre de rêve, je n'arrivais plus à récupérer normalement tellement je stressé à l'idée de dormir. Alors que j'étais sur le chemin pour me rendre au travail, j'avais rapidement pris un café à emporter continuant ma petite course tout en repensant à mes rêves, des rêves tout de même de plus en plus étranges. Je me demandais si Thor aussi faisait ce genre de rêve, non la j'avais vraiment peur de tomber fou je devais me rassurer. Cette nuit mon frère avait une armure ... Il allait rire si je venais à lui dire ça, je pouvais aussi me rappeler une magnifique cité d'or avec un pont arc-en-ciel, c'était magnifique mais impossible! Terminant mon café je jeta celui-ci dans une poubelle, entendant autour de moi les bruits de voiture, des passants, c'était tout de même assez stressant tout ce chahut, heureusement je n'habitais pas au centre ville je n'ose pas savoir ce que ça aurait donné. Je suis le genre calme, j'aime quand il y a peu de bruit, d'ailleurs j'ai aussi horreur de me presser comme je le fais maintenant et c'est à force de penser que finalement en traversant la route j'aperçois un cheval et un flash vient ... Un cheval à huit pattes ... J'inspire, j'expire, un cheval à huit pattes mais pourquoi ? C'est en entendant un crissement de pneu et des coups klaxons que j'ai à peine le temps de me retourner que tout devient noir ....
J'entends des bruits ... Plus rien .... J'entends à nouveau des bruits comme ci j'étais au fonds de l'eau mais plus rien ... J'ai mal ... Ou suis-je ? ... Je veux ma famille ... Je veux ma famille ... Je suis mort ? Non j'ai trop mal, bien trop mal ... Plus rien.
A Midi, la journée c'était plutôt bien passée. Enfin comment peut-on définir bien passé dans un hôpital où il y a des malades tous les jours et voir même des morts ? Personnellement c'est quand le travail ce faisait bien ou assez facilement, qu'on avait pas le problème d'organisation ou de matériel. Donc pour le moment c'était une journée normale à l’hôpital d'Emman. Je pouvais donc prendre ma pause, sans m'inquiéter. Le midi on avait un demi heure de pause, qui pour toute l'équipe s’étalait sur deux heures pour qu'on puisse tous manger sans qu'il manque quelqu'un dans les couloirs. Bien que les journées de 10 heure étaient pratique ( trois jours de repos au lieu de deux), les pauses qui la coupaient étaient les bienvenue dans un boulot pareil. Mais j'aimais mon travail.
Après une bonne salade, un panini et un yaourt je retourne prendre mon poste. Je revint au moment même où un homme était amener suite à un accident de la route. Apparemment une voiture l'avait percuter en pleins passage clouter. On l'envoie directement au radios, ils faut qu'on sache quelle sont les lésions. Avec un collègue on prépare une chambre ainsi qu'une solution saline avec un anti-inflammatoire à injecter au retour des radios. Par chance rien de cassé. Juste plusieurs fêlures et des contusions. Je laissa ma collègue retourner faire sa ronde et faire la perfusion toute seule, pas besoin d'être nombreuses cela ce faite vite.
Alors que je pends la poche sur la perche, mon regard croisse le visage fermer de l'homme sur le lit, encore inconscient. J'ai comme un flash dans ma tête, et je me sens un peu étourdie. Ce visage, je l'avais déjà vu, je le sais, je le sens. Comme si il m'étais familier alors que c'était la première que je voyais, en tout cas je me souvenais pas de l'avoir déjà vu. Je me souviendrais de l'effet que cela me fait. Comme hypnotiser par l'homme j'oublie complètement de poser mon cathéter. Ce n'est un bruit dans le couloir qui me sortie de ma torpeur.
Piquant son bras, j'installe le dispositif et branche la poche. Après avoir vérifier que celle-ci s'écoule bien, je prends le poignet de l'homme, pour sentir son pouls. Avec ma montre je compte ses battements. Il était plutôt calme, ce qui était une bonne chose avec un choc physique.
Si il y avait bien une chose dont je pouvais me rappeler, c'était que lors d'un accident des voitures les blessures pouvaient être graves. Evidemment j'en avais entendu grâce aux informations, en lisant les journaux ou tout simplement en regardant un film et voilà que ça m'arrivait à mon tour. J'étais complètement dans les vapes, je ne ressentais que très peu de douleur, j'étais dans un lieux ou l'odeur de désinfectant me fit froncer du nez, ouvrant légèrement les yeux je fus éblouis par de la lumière ce qui me fit grogner. Me plaquant le bras sur les yeux je pouvais maintenant sentir une grosse migraine m'envahir. Je sentis une présence près de moi, je retirais légèrement mon bras de mes yeux pour apercevoir une jeune femme en face de moi. J'aurais aimé prendre la parole mais j'avais mal à la gorge alors je me contenta de marmonner.
-Je suis ... à l'hôpital ? Qui ... Qu'est-ce ?
Le choc n'avait pas du être violent avec cette voiture, malgré tout sur le coup j'avais crus que j'allais y passer, mais étrangement c'était comme-ci j'avais résister au choc ... "Une force surhumaine, un dieu, le père de tous" ... Et voila que je délirais à nouveau, je me pris la tête entre les mains.
Ma collègue avait eu la bienveillance de fermer la porte après son départ. Cela semblait simple, voir même banale, mais dans notre métier c'était important. Des petits gestes tous les jours quotidiennement, pour préserver l'intimité des personne et être respectueux. Cela faisait partie intégrante de notre travail, mais aussi ce qui pour moi le rendait beau : le contact avec les gens. C'était dure, aussi bien physiquement que mentalement mais nos rencontres et nos expériences nous rendait plus grands. C'était bien différent du métier que je voulais faire il y a encore quelque années. Passer d'étudiante en chirurgie et tout lâcher car cela nous correspond pas, pour ensuite faire un métier moins priser, ce n'est pas commun. Mais je je regrettais pas mon choix, ce travail me convenait parfaitement, malgré que cela prends beaucoup de temps
Au moins la chambre était au calme. Ce réveiller après un tel choc n'est pas simple, alors avoir des bruits hostile en moins ce n'était pas plus mal. Cela évite de perturber le patient. Et le réveil ne se fit pas attendre, plutôt net et brusque d'ailleurs. Posant une main sur son épaule, je prends une voix douce et calme.
-Doucement, calmer-vous. Vous-êtes à l’hôpital, vous avez été percuter par une voiture.
J'évitais de trop le regarder dans les yeux. Je ne voulais pas avoir un autre moment d'absence. J'étais au travail, j'avais la responsabilité de prendre soin des gens. Pas avoir des névroses non expliquer et qui me figeait. C'était perturbant, car je savais ben que je n'étais pas malade, et donc cela venait bien de quelque part. Je ne devais pas y penser, pas maintenant.
-Vous avez mal quelque part ? Je peux vous donner des anti-douleurs si vous le désirez.
Il le fallait pas qu'il se remue de trop, ou du moins, qu'il ne se cogne pas. Cela n'allait pas arranger sa situation, pour ses douleurs mais aussi pour ses contusions. Il allait devoir rester un moment au calme, sans bouger pour que son corps puisse récupérer.
Cette femme, j'étais sur qu'elle ne m'était pas inconnus, j'avais forcément du la voir quelque part car je n'arrivais pas à décrocher mon regarde de son visage, elle était très belle, charmante, enfin quelque chose qui me venait rarement en tête quand j'étais en compagnie d'une seule femme, la c'était comme une sorte de rappel, voir de coup de foudre, ça peut paraître bête en y pensant, mais oui, j'avais l'impression que j'avais un déclic en voyant cette femme. Percuter par une voiture, oui je m'en rappelais bien, heureusement je n'avais pas eu grand chose, enfin je crois ... En faite, je ne savais même pas si c'était normal, c'était étrange comme sensation. Puis lorsque l'infirmière me proposa des anti douleurs je relevais la tête vers la jeune femme.
-Euh non ça va ... Mais j'ai été percuté ce n'était pas grave ? Enfin je ne comprends pas
Je me pris la tête entre les mains "les humains sont comme des fourmis, bien plus fragiles", pourquoi j'avais des sortent de flash qui ne cessaient de me hanter ?
-Désolé je comme à avoir une migraine, je ne comprends pas exactement tout ce qui est passé, la voiture est arrivé si vite et ... Enfin j'ai crus que c'était la fin
J'évitais soigneusement de le regarder dans les yeux. J'avais horreur de ne pas pouvoir me contrôler, et ce truc avait un effet sur moi que j'appréciais guère. Je ne comprenais pas vraiment, même pas du tout, ce qui m'arrivait. C'était vraiment perturbant. Pourtant quelque chose, au fond de moi, me disais que je le connaissait, très bien même, qu'on partageait quelque chose. Mais quoi ? C'était la première fois de ma vie que je le voyait. C'était tellement frustrant, c'était comme si on mon cerveau avait oublier quelque chose par besoin et que ses souvenirs étaient de venu presque vitales.
Je devais rester concentré, c'était mon devoir, mon travail de prendre soin de lui. De le soigner, je ne devais pas être distraite, par quoi que se soit. Je gardais ma mains sur son poignet pour suivre le rythme de ses battements de cœurs. Cela avait un peu accélérer, ce qui était normale, il était confus en se réveillant. Malgré qu'il refusa ma proposition, je prit quand même l'initiative d'aller chercher, dans la table de nuit, de quoi le soulager. Il avait été percuter par une voiture ce n'était pas rien.
-En effet, la voiture vous à mit au sol. Mais n'ayer crainte, vous avez rien de grave, que des fêlures et des contusions, on va devoir vous garder quelque jour que les fêlures ne s'aggrave pas, il faudra rester calme et pas trop bouger.
Je lui tendis deux cachet avec un verre d'eau pour qu'il les avale.
-Prenez ça, cela vous soulagera. Vous avez eu de la chance, où vous êtes plus résistant que vous le croyez. Mais il faudra faire attention par la suite. Et surtout ne pas recommencer, ce n'est pas conseiller. Je vais vous prescrire de quoi vous soulager, mais les premières nuits risque d'être longues.Votre dos est talé et donc difficile de rester dessus.
Voyant l'infirmière allait tout de même chercher des médicaments je fronça des sourcils. Je n'avais aucun envie d'avoir les idées brouillées par des médicaments, alors que j'avais déjà l'impression d'être dans le brouillard, il fallait que je garde les idées clairs, je n'aimais pas ne pas comprendre alors il était hors de question que je prenne de quoi me shooter tant que je ne serais pas ce qui se passe chez moi. L'infirmière repris la parole me tendant toujours les médicaments en m'expliquant ce qu'il c'était passé. Me garder quelque jour ? Cette fois-ci j'inspirais à fonds avant d'expirer me pinçant l'arrête du nez et secouant la tête, cette fois-ci je commençais à ventiler.
-Attendez attendez vous voulez me garder ? Mais comment je fais avec mon travail ? D'ailleurs il est qu'elle heure ? Mon agent doit être mort d'inquiétude, le connaissant il a appelé ma famille et ma mère et mon frère vont devenirs dingues si ils ne savent pas ou je suis, il faut que je les contacts et et .... J'ai des choses de prévus, cet après-midi je dois me rendre chez mon agent avant d'aller voir un journaliste, j'ai une interview à cinq heures et ensuite je dois encore passer par chez moi pour me changer et retourner ....
Cette fois-ci je me pris la tête entre les mains, j'étais foutus, j'étais foutus! Je repoussais la main de l'infirmière, quand j'ai dis non pour des médicaments c'était non, j'avais assez de problème comme sa, puis je me moquais d'avoir mal ou pas j'avais connus pire ou pas bref ...
Bien que mon devoir et mon travail était de soigner et prendre soin des gens. On ne peut pas aller à l'encontre que leur avis et envie. Quand le patient avait toute sa tête, il fallait respecter ses choix, même si cela nous dérangeais ou que c'était dangereux. J’eus un soupire, c'était quand même frustrant, d'expliquer à quelqu'un qu'il ne va pas bien, qu'il s'en compte, mais qu'il n'écoute pas du tout vos conseils. Et pour quelle raison ? Aucun apparemment, il ne voulait pas, tout simplement. Bien je n'allais pas le forcer, même si je savais qu'il allait bientôt regretter cette décision.
J'écoute ce qu'il me dit, sur son travail, son emploie du temps. C'est la vie, on ne peut pas tout prévoir. Quand on se fait percuter par une voiture, ce n'est pas pour aller danser deux heures après. Il faut être réaliste, sur ce qui nous arrive. C'était naïf de sa part si en se réveillant il avait cru pouvoir reprendre sa journée sans aucune répercutions. Il fallait qu'il pense à lui, pas aux autres, à son bien, sa santé. Ce n'était pas les autres qui pouvaient le soigner à sa place. Je posa alors le verre d'eau sur la table de chevet, si il voulait boire, et rangea le cachet dans sa boite et y remet dans le tiroir. Je finis par m’asseoir sur le bord du lit, pour le regarder en face, avec toute la tendresse que je pouvais.
-Écoutez Je ne peux vous forcer à quoi que se soit, mais les médecins ne voudront pas vous laisser sortir. Vous avez été percuter par une voiture, ce n'est pas rien. Vous êtes indemne, d'autre n'ont pas cette chance. Dans 48 heures vous aller pouvoir sortir. Votre travail ne pourra pas vous soigner. Votre santé c'est quand même plus important qu'une interview. Et avant de paniquer, il y a téléphone sur l'étagère juste à côté de votre lit pour appeler votre famille. Ils pourront venir vous voir.
Je posa ma main sur la sienne pour le rassurer. Et lui fit un sourire.
La seule chose que je voulais c'était rentrer à nouveau chez moi, malheureusement je savais que serais obligé de rester à l'hôpital quelque temps, que je ne me plaigne pas j'avais eu de la chance, seulement je n'aime pas être vue comme une personne "faible" et sans défense, il était donc hors de question que je prenne des médicaments. Je pouvais le regard de l'infirmière, celle-ci soupira et finit par ranger les médicaments mais tout en me laissant le verre d'eau à proximité. Je paniquais par rapport à mon travail, ma famille, surtout ma famille, j'habitais en colocation avec mon frère, même si il savait que parfois je pouvais rentrer extrêmement tard (ou tôt à voir), j'avais un grand frère qui s'inquiété toujours pour moi. Finalement l'infirmière fini par s'asseoir sur le bord de mon lit, j'avais l'impression de revivre une scène de mon enfance, lorsque j'étais petit malade et au lit puis que ma mère venait s'asseoir près de moi, c'était comme ci j'étai redevenu ce petit garçon et malgré que cette infirmière soit aussi jeune, elle avait un regard maternelle qui arrivait à me rendre honteux de me propres agissements. Cette femme devait vraiment aimer son métier, son visage était doux, son regard apaisant, il est vrai que j'étais déjà moins affolé en croisant ses yeux. Lorsque l'infirmière repris la parole je hochais la tête comprenant parfaitement, puis je regardais le coin quel me désigné, celui ou j'aurais accès au téléphone, j'eu alors un petit sourire regardant l'infirmière et la remerciant. Puis lorsqu'elle me dit que je ne devais pas autant paniquer, j'eu un léger soupire baissant la tête.
-Désolé c'est juste qu'être de nouveau ici me rappel des mauvais souvenirs, je n'aime pas me sentir aussi ... Enfin me retrouver dans un état ou je ne peux rien faire ... En tout cas merci pour tout ce que vous faites pour moi
Pour ce qui était des médicaments c'était une autre affaire. Je me rappelais cette sombre période ou j'étais complètement dépendant des médicaments, ou je souffrais en permanence, que se soit physiquement ou psychologiquement, je ne voulais plus vivre, pour moi je n'avais pas cette place dans ce monde. Heureusement depuis j'allais bien mieux et grâce au soutien de ma famille et de mes amis, j'avoue que j'ai eu des gens formidables pour me soutenir dans ce combat. En entendant le mot médicament de suite je replongeais dans mes cauchemars et je me braquais, j'avais peur de retomber dans cette spirale infernal de la dépendance, alors j'évitais tout médicament. Je me calais davantage contre l'oreiller ayant un peu le tournis, regardant la magnifique femme que j'avais en face de moi, mentalement je me gifla car je venais à me dire que je ne voulais pas qu'elle quitte ma chambre, ça présence m'apaisait, tout en elle était apaisant.
C'était ce que j'aimais le plus dans mon mon métier ; le contact avec les gens. On rencontrer tous types de personne dans un hôpital, des personnes qui nous ressemblent, qui sont totalement opposer, qui nous touche. Pouvoir partager des expériences de la vie, apprendre de tous. J'aimais ça, m'occuper des autres, prendre soin d'eux, soulager leu douleurs ou leur crainte. Je ne me sentais utile quand je faisais ça, vraiment utile. Voir le sourire sur le visage d'une personne, alors que celle-ci n'est au meilleure de sa forme, montre la force que les humains peuvent montré. Et puis un sourire, cela illumine votre journée.
Même quand des patient, comme celui en face de moi, ne sont pas très coopératif, je devais de les aider et de les calmer du mieux que je pouvais. Bien sûre que je ne pouvais pas forcer les gens, mais parfois les bonnes paroles au bon moments, à toujours son effet. Surtout qu'ils semblait bien plus angoissée, inquiet, d'autre chose. Il n'étais pas de mauvaise foi, ni hostile. Je devais de faire de mon mieux, même si il était claire, que niveau traitement, cela n'aillait pas être simple. Il ne semblait pas vouloir toucher à quoi que ce soit, même si c'était pas pour son bien. Je me demandais qu'il avait bien pus vivre comme expérience négatif avec des médicaments pour qu'il soit radicale et déterminer sur sa décision. Mais bon je n'étais pas là pour le juger.
-Je comprends, ne vous en faites pas. Mais c'est humains, parfois il faut laisser le temps faire, surtout quand il s'agit de notre bien être. Mes collègues et moi on est là pour prendre soin de vous. Profitez-en pour vous faire chouchouter, dis-je avec un sourire.
Je retira doucement ma main de la sienne, puis je me releva, et m'avança en direction de la porte.
-Essayer de vous reposer un peu. Vous pouvez téléphoner, il n'y a pas de soucis et votre famille va pouvoir venir vous voir. Tout va rentré dans l'ordre.
Bien sûre, il n'était pas dans un état grave non plus dans un ou deux jours il pourra rentré chez lui.
Toujours calais contre l'oreiller je détournais la tête lorsque l'infirmière me dit que je devais me laisser faire, je ferma les yeux soupirant alors que je me rappelais mon adolescence. Non c'était impossible, j'avais bien trop peur que ce cauchemar recommence à nouveau, ce n'était même plus une peur, c'était une phobie. Finalement je secoua la tête regardant à nouveau l'infirmière.
-Je ne veux pas que ça recommence
Dis-je en déglutissant et en plongeant mon regard dans celui de cette jeune femme. Il y avait des médecins ici qui connaissaient mon passé, suicidaire, dépressif, drogué ... J'ai eu beaucoup de mal à m'en sortir mais avec de la volonté, on peut y arriver, évidemment il y avait eu des médecins plus ou moins sympathique, d'ailleurs je n'arrivais toujours pas à comprendre pourquoi on choisissait d'exercer ce métier lorsque c'était pour agir comme le pire des c*ns. Combien de fois j'étais tombé sur le même médecin qui ne cessait de me rabaisser, je n'avais jamais compris pourquoi il avait cette haine envers moi et c'était pareil pour les infirmières, peut-être que c'est la catégorie "drogué" qui faisait qu'on m'avait pris pour un idiot ? Je n'en serais pas étonné. Puis finalement l'infirmière se releva alors que je commencé à m'assoupir, je lui offris un sourire.
-Merci je vous dois un verre, enfin ce que vous voulez, je gère le cabaret d'Idunn si ça vous tente, dites Loki Odinson et je serais présent ... Du moins quand je serais sorti d'ici
Finis-je avec un léger sourire. Je ne savais pas pourquoi j'avait dit ça ... Peut-être que la compagnie de cette jeune femme m'était favorable ? Pourtant je ne suis pas trop le genre à m'attacher à une femme ... Qu'importe, elle était différente et je voulais la revoir, lorsqu'elle sortie de ma chambre, j'eu qu'à fermer les yeux pour plonger dans un sommeil sans rêve.