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Someone in the crowd (Elisa-Seth)
✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦
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Dim 2 Juil - 9:08
Someone in the crowd
L'ombre est parfois la lumière la plus chaleureuse. (Ether-nité)


Le bip incessant et agaçant de la machine achève de me tirer du sommeil à grands coups de pied. J’ouvre l’œil avec difficulté, l’autre encore trop gonflé pour que je puisse tenter quoi que ce soit. La tête me pèse et j’évalue les dégâts du mieux que je peux. Et ils sont assez importants, surtout mon visage, mon beau, mon magnifique visage. Je ne vois pas quelle tête j’ai mais je la sens et ça ne me plaît pas. Il ne m’a pas loupé l’autre enfoiré ! Qu’est-ce qui s’est passé déjà ? Les souvenirs me reviennent en mémoire, violents et brefs mais tout de même assez consistants pour m’informer de la situation. Merde, je vais probablement perdre mon job. Et ma colocation. Moi qui commençais à m’habituer à cette vie de sédentaire. Tout sera à recommencer.

Tout en pestant mentalement contre le connard qui m’a ravagé le portrait et qui m’a probablement envoyé à la rue, je me redresse tant bien que mal et étouffe un grognement en sentant mes côtes protester vigoureusement contre le moindre de mes mouvements. Que Mister Costard m’ait éclaté la tête à coups de poing, je le comprends encore à peu près, il se bat et il vise directement le nez et la bouche. Mais me péter les côtes, c’est beaucoup plus cruel et violent. Sur quel genre de psychopathe je suis tombé ?! En attendant de découvrir qui est le salaud du bar, je suis en train de mourir de soif, ma gorge est sèche comme un désert.

Tâtonnant maladroitement, je finis par trouver le Saint Graal, le petit bouton qui appelle le personnel soignant. Je me demande tout à coup depuis combien de temps je suis dans les vapes, histoire de savoir ce que l’on m’a fait. L’idée que des gens m’aient lavé et autres me répugne. Mais quoi qu’il arrive, je dois être un patient modèle pour pouvoir me barrer d’ici rapido et sans séquelles. Et peut-être piquer un ou deux trucs au passage parce que si je dois retourner à la rue, il me faut des bricoles pour assurer les nuits froides.

La porte s’ouvre et une infirmière qui est réellement très jolie entre dans la pièce. Je lui adresse un sourire, sentant immédiatement qu’elle n’est pas le genre sadique qui loupe la veine en faisant ses piqures. Ça va même plus loin que de la confiance, je l’adore déjà cette infirmière, sans vraiment savoir pourquoi.  

Bonjour mademoiselle, j’aurais voulu un peu d’eau s’il vous plaît.


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Mar 4 Juil - 14:50

Seth & Elisa

Someone in the crowd



Je me lève de mon siège dans la salle de pause et lache un grand soupir en me regardant dans le miroir. Yeux cernés, teint pâle, ouais y'a pas à dire il est grand temps que je rentre chez moi et que j’arrête de m’enfiler deux gardes à la suite mais qu’est ce que j’y peux si mon chef n’a toujours pas compris que je ne suis pas son faire valoir. Je soupire une nouvelle fois avant d’arranger mes cheveux et de sortir reprendre mes gardes. Comme par hasard je suis la seule médecin au urgence ce soir, et oh miracle c’est l’un des soirs les plus occupés. Après avoir dû recoudre le nez d’un ivrogne, qui avait décidé que c’était la meilleure idée de l’année de parier qu’il pouvait sauter avec le vélo d’un jeune en échange d’une bière, j’ai dû m’occuper d’une petite fille de 6 ans qui pensait que si elle arrivait à manger les clés de sa mère cette dernière n’irai pas travailler.

Je vais dans la salle des infirmières pour commencer mes rapports et essayer de vérifier que les fiches de soins sont à jour. Je dis un petit bonjour à tous le monde là-bas et prend une petite place près de la fenêtre. En parcourant les dossiers je tombe sur mon cas de la collation. Pourquoi cas de la collation ? Parce qu’il a été admis et qu’on m’a bipé en urgence avant même que je ne puisse prendre la première bouché de mon petit brownies du soir qui me permet de tenir le reste de la nuit. Il est arrivé ici avec de multiples contusions au visage, le nez et quatres cotes cassées. Le pauvre je ne sais pas ce qu’il lui ai arrivé mais il n’était pas très beau à voir, j’ai du le bourré de morphine pour pouvoir commencer à le soigner. Je regarde ma montre et voit qu’il est 06h00 et que les effets de la morphine ont dû s’estomper, il ne va pas tarder à se….  Quand on parle du loup, voilà que la lumière au numéro de sa chambre, celle qui indique que le patient sonne, s’allume. Bien évidemment il n’y a aucune infirmière quand ça arrive. Bon au moins je vais pouvoir connaître son identité et lui faire remplir sa fiche. Je prend mon petit bloc avec ses fiches de soin et la première fiche de renseignement et me dirige vers sa chambre. J’entre alors en souriant et en essayant de faire le moins de bruit pour ne pas lui donner la migraine déjà qu’il doit avoir mal partout le pauvre. Je pose mes papiers sur la petite table quand il m’indique qu’il veut boire. Je lui sers un verre d’eau et remonte doucement son lit pour qu’il puisse s’hydrater tout en me présentant.

- Bonjour, je suis le docteur Nobley, c’est moi qui m’occupe de vous.

Je lui souris une fois de plus et lui donne moi même à boire doucement pour éviter qu’il ne fasse de mouvement avec les cotes cassé. Je repose le verre sur la table quand il termine et reprend mes papiers et ma petite lampe torche pour vérifier ses pupilles. Après avoir reçu un coup à l’arcade je préfère m’assurer qu’il n’y a aucune répercussion sur son champ de vision.

- Vous avez été admis ici hier dans la soirée, vous souffrez de multiples contusions et vous avez le nez et quatres cotes cassés. Vous avez un hématomes qui se résorbe petit à petit sur le bras également. Je vais vous prescrire des anti-douleurs pour vous soulager et il faudra revenir régulièrement pour que nous puissions vérifier votre plâtre. Vous avez quelqu’un que nous puissions contacter pour qu’ils viennent vous chercher ?

Je m’arrête là niveau question car avec ses blessures et la morphine parler ne doit pas être son envie la plus grand à l’instant T.
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Mer 5 Juil - 18:13
Someone in the crowd
L'ombre est parfois la lumière la plus chaleureuse. (Ether-nité)


La jeune femme qui tient ma vie et mon degré de douleur entre ses mains s’approche, souriante même si ça se voit qu’elle est fatiguée. La pauvre, elle doit bosser non-stop. C’est pas mon genre d’éprouver de la compassion, surtout pour les médecins que je vois comme des sadiques camouflés ou des faux saints qui demandent de la reconnaissance, mais je suis sincèrement emmerdé pour l’infirmière parce qu’elle a probablement une vie au dehors et qu’elle la gâche à soigner des abrutis dans le genre de….pas de moi parce que je suis parfait mais de n’importe qui d’autre.

Le lit bascule lentement et je me retrouve un peu plus redressé, tant mieux, j’aime pas trop être allongé, ça me donne l’impression d’être mort et c’est pas une sensation très agréable. Voyant le docteur Nobley (oups, c’est peut-être insultant de l’avoir appelé « infirmière ») remplir un verre, je tends la main pour le saisir mais m’arrête dans mon élan. Mon pire cauchemar est en train de se réaliser. Nan, pas celui avec la bouée et la banane ballerine, l’autre, celui où je suis réduit à l’état d’assisté. Je bois et remercie le docteur avec un sourire un brin gêné parce que je déteste que l’on m’aide, néanmoins très reconnaissant qu’elle ne me laisse pas me démmerder avec mon torse douloureux.

La jeune femme examine mes pupilles et je la laisse faire, trop endommagé pour être chiant. Je peux casser les pieds des flics, de la garde Rouge, de n’importe qui sauf que de la personne qui peut choisir de me donner de la morphine ou de me faire souffrir. Ce serait un très mauvais calcul de ma part et j’ai beau être une brêle en maths, je sais résoudre ce genre de problème. Je reste donc tranquille, m’examine un peu moi-même. A part que je ne suis qu’un gros bloc de douleur, je vais bien. Nous remercierons cet abruti de géant musclé qui s’est acharné. Celui-ci, si je le retrouve…

- Vous avez été admis ici hier dans la soirée, vous souffrez de multiples contusions et vous avez le nez et quatres cotes cassés. Vous avez un hématomes qui se résorbe petit à petit sur le bras également. Je vais vous prescrire des anti-douleurs pour vous soulager et il faudra revenir régulièrement pour que nous puissions vérifier votre plâtre. Vous avez quelqu’un que nous puissions contacter pour qu’ils viennent vous chercher ?

Non ! Pas mon nez ! Enfoiré de connard de salaud de merdeux de fils de sa gentille maman ! Mon magnifique nez, installé sur un visage superbe, il l’a défoncé comme un tas de pâte à modeler ! Enfin bref, inutile de m’apitoyer, il ne me reste qu’à prier pour retrouver une figure humaine (et divine) rapidement. La question de la jolie brune me fait un peu bugué parce que la case « personne à prévenir en cas d’urgence » a toujours été une grosse blague pour moi vu que ma famille est morte dans un bombardement et que je suis assez solitaire. A vrai dire, la personne la plus proche d’un ami à contacter serait Loki mon coloc mais comme c’est aussi mon patron et que si je suis ici, c’est que je me suis battu avec un gros client dans son club….j’hésite un peu à donner son nom. Je sais, je suis d’une lâcheté sans bornes.

Non, personne. Mais ça devrait aller, non ? Je vais pas mourir à cause de quelques côtes…n’est-ce pas ?

Ma désinvolture s’est un peu brisée vers la fin pour laisser transparaître de l’inquiétude parce que mourir ne me tente pas. La pauvre docteur va avoir un peu de fil à retordre si elle continue sur ce genre de questions. Désolée ma belle. Pourtant, j’ai très envie de l’aider à remplir vite ses fiches histoire qu’elle puisse rentrer chez elle.

J’espère pouvoir répondre à vos autres questions histoire que vous puissiez rentrer chez vous. Vous devez en avoir assez des idiots qui déboulent ici et vous mangent votre temps.

Même si j’ai clairement le cerveau ralenti, je fais de mon mieux pour aligner les mots dans un ordre cohérent. Zieutant rapido sur la fichette de Miss Nobley, je me charge de devancer la question la plus facile.

Je m’appelle Seth Koffi, 31 ans. Vacciné mais pas tatoué. Affectueux et propre. Quoique peut-être un peu bagarreur mais là, vous en savez plus que moi.

Tant qu’à lui manger de son temps, autant essayer de rendre les choses moins pesantes. Une part en moi veut vraiment aider cette femme ou du moins ne pas la déranger. C’est probablement la morphine et les coups de poing dans la gueule (et le désespoir d’avoir le nez cassé) mais cette docteur, je l’aime vraiment bien. Je dois être dans un état second...

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Ven 7 Juil - 11:27

Seth & Elisa

Someone in the crowd


Alors qu’il me signale qu’il n’a personne qui peut venir le chercher je me demande comment il va faire. Derrière son air désinvolte je sens tout de même une petite panique ce qui est tout à fait normal, je n’aimerais pas me réveiller dans un hôpital et entendre une bonne femme me dire que je suis toute cassée et qu’il faut que quelqu’un vienne me chercher. Je tourne une feuille et commence donc à remplir un formulaire afin qu’il puisse rester ici une petite semaine histoire que le plus gros de la douleur se dissipe et qu’il soit bien encadré.

- Non ce n’est pas mortel, mais si vous essayez de vous gratter la tête vous allez vite comprendre pourquoi je vous fais rester ici une petite semaine.

Je retourne ma feuille côté questionnaire et ne peux m’empêcher de laisser échapper un rire quand il me dit que des “idiots mangent mon temps” pour être de l’ironie ça en est. S’il il savait pour l’histoire du brownies ça serait encore plus drôle. Je me dis aussi que je dois avoir une mine affreuse si même mes patients ont pitié de moi.  Je reprend un peu mon sérieux mais trouve tout de même adorable qu’il pense à moi. D’habitude j’ai plus le droit à des patients qui me hurle de leur donner des anti-douleurs et j’ai parfois même la chance de m’entendre dire que je ne suis qu’une incompétente. La joie des urgences j’imagine.

Je m’appelle Seth Koffi, 31 ans. Vacciné mais pas tatoué. Affectueux et propre. Quoique peut-être un peu bagarreur mais là, vous en savez plus que moi.


Je tique à son nom et me dépêche de prendre en note les informations qu’il me donne en le remerciant. Une fois encore je ne peux m’empêcher de rire à sa description qui est des plus drôle. C’est plus une description à mettre sur un site de rencontre que sur une fiche médicale. Quoique le “propre” je me demande si ça ne qualifie pas mieux les animaux que les humains ? Bon je m’égare légèrement. Je clique mon stylo et le range dans ma poche.

- Et bien monsieur Koffi je vais vous faire transférer dans une chambre à l’étage, elles sont beaucoup mieux qu’ici. Comme j’ai dis je vous garde une petite semaine juste pour que vous soyez bien entouré et que vous évitiez de forcer. Si vous avez besoin de quoi que ce soit n’hésitez pas à sonner moi ou une des infirmières seront la en un clin d’oeil.

Je ponctue ma phrase en lui faisant un clin d’oeil et en lui souriant. Décidément je sens que je vais avoir un petit chouchou dans le service. Je pose la plaquette et me dirige vers la perfusion afin de lui donner une dose de morphine qui ne va sans doute pas le faire dormir mais au moins soulager les douleurs qui doivent être en train de refaire surface. En voyant passer un infirmier je l’interpelle et lui donne la fiche de soin de monsieur Koffi pour qu’il aille préparer sa chambre et qu’il soit monté le plus rapidement possible. Je spécifie une chambre individuelle pour éviter qu’il ne parle trop et qu’il se fatigue un peu plus. Avec quatres cotes cassées même respirer va devenir douloureux pour lui. Une fois fait je mets mes mains dans les poches de ma blouse après avoir regardais l’heure. Aller il ne me reste plus qu’une heure avant d’aller rejoindre mon fils. Je me retourne vers mon patient en souriant  et ne peux m’empêcher de rajouter.

- Vous savez le second prénom de mon fils c’est Seth.
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Ven 21 Juil - 15:55
Someone in the crowd
L'ombre est parfois la lumière la plus chaleureuse. (Ether-nité)


Si je dois mourir (de douleur ou parce que je me serai suicidé en me sachant défiguré à vie), j’aurais au moins la satisfaction d’avoir fait rire mon médecin. Grâce à l’une de mes blagues parce qu’en général, les médecins peuvent avoir plein de raison de rire de leur patient et le plus souvent, ça ne fait pas rire ce dernier. Genre objet étrange enfoncé dans un endroit où le soleil ne brille jamais, maladie honteuse…toutes ces choses que l’on peut attraper et que le patient explique, tout rouge, par un « c’est pas ma faute, j’ai glissé et paf ».

- Et bien monsieur Koffi je vais vous faire transférer dans une chambre à l’étage, elles sont beaucoup mieux qu’ici. Comme j’ai dis je vous garde une petite semaine juste pour que vous soyez bien entouré et que vous évitiez de forcer. Si vous avez besoin de quoi que ce soit n’hésitez pas à sonner moi ou une des infirmières seront la en un clin d’oeil.


Je suis tellement une grosse boule de douleur que je ne tique même pas quand elle m’appelle « monsieur Koffi » alors que ça m’a toujours fait vriller les nerfs. Peut-être parce qu’il n’y a que les flics pour m’appeler comme ça, et encore. Le docteur Nobley est en tout cas une femme adorable de me transférer dans une autre chambre et j’ouvre la bouche pour la remercier avant de marquer une pause. Pour une raison parfaitement explicable, je deviens très attentif lorsque quelqu’un s’approche de ma perfusion. Peut-être parce que j’ai vu trop de films d’espionnage. Toujours est-il que je suis doublement soulagé de ne pas voir la jeune femme pousser un rire démoniaque et de sentir la douleur partir petit à petit. Morphine, je t’aime et si tu étais un homme, je t’épouserais sur le champ.
Entendant que je vais avoir une chambre individuelle, mes traits (du moins, ceux qui n’ont pas été explosés, dieu que je te déteste grand couillon en costard à deux balles) s’illuminent comme au matin de Noël. L’explication rapide que le docteur donne me fait rire, un moment à la fois agréable et douloureux. Je suis très con parfois.

Ah…je vais donc éviter les batailles de polochon jusqu’à l’aube. Et les courses de fauteuil roulant. Damnit, on m’avait dit que c’était une activité incontournable des hôpitaux.

La morphine commence à faire vraiment bien effet et je fais mentalement de gros doigts d’honneur à ma douleur quand celle-ci prend le large. Je me doute que c’est pour mieux revenir plus tard mais pour le moment, j’agis comme devant une ex maléfique. Intérieurement seulement. Je souris au médecin, surpris qu’elle me parle de son fils mais aussi par une sensation de familiarité que je n’arrive pas à expliquer, comme si au fond, je le savais déjà.

C’est une drôle de coïncidence, j’espère qu’ il est plus intelligent que moi. Mais il ne doit pas être très vieux, non ?


C’est atrocement égoïste de ma part, cette femme a probablement d’autres patients à aller voir et une vie qui l’attend mais j’ai envie de la garder avec moi. Bon, en fait, je m’en tape des patients, c’est plus pour son fils que j’ai des scrupules. Mais en même temps, elle pourra toujours me dire « ta gueule » ou m’envoyer une forte dose de morphine si je la saoule. Et puis, j’ai envie d’en savoir plus sur sa vie, sur son enfant, sur elle aussi. A chaque fois que je la regarde, j’ai la curieuse sensation de la connaître depuis un moment sans savoir d’où. Même sans cela, je la trouve super gentille et agréable donc je n’ai pas envie qu’elle parte tout de suite. Les autres patients peuvent bien attendre un peu.

Ce n’est pas trop dur de le laisser pour aller travailler ? Vu que vous devez accumulé les heures sup…encore désolé.

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