35 ansMockingbird ou Agent19
Agent du SHIELD, section anti-terrorisme SHIELD
Hétérosexuelle & CélibataireHumaine

Je sais que je ne suis pas seule. Il n’a pas fait le moindre bruit. Il n’a pas parlé ou marché sur une brindille. Il est si discret que je n’entends pas le bruit de sa respiration. Certe il y a du vent mais on peut dire que c’est plutôt le silence qui règne. Pas de voiture, pas de passant. Juste moi, sur le bord de la route qui regarde une maison un peu plus loin. Et lui, quelques mètres derrière je suppose, silencieux comme moi, qui semble attendre que je prenne la parole en premier. Mais je ne le fais pas. Je continue de regarder, de fixer cette fenêtre éclairée devant laquelle une femme fait des aller et retour. Je fixe, un léger sourire sur mon visage attristée, jusqu’à ce qu’elle éteigne la lumière. Je guette celle de l’étage mais elle ne s’allume pas. Aurais-je déjà oublié comment est l’intérieur de la maison ? Combien d’années depuis que je n’y ai pas mis un pied dedans ? Je soupire, rompant le silence qui nous enveloppe. Je sais qu’il n’y aura plus de lumière, pas avant demain surement. Alors je regarde une dernière fois la maison, comme pour l’inscrire dans ma rétine, et je me retourne. Je n’ai plus rien à faire ici. Je ne devrais même être venue. Agent Morse, je peux voir que certaines habitudes ne changent pas. Il a parlé, maintenant qu’il était dans mon champ de vision, son long manteau noir flottant au grès de la brise. Je hausse les épaules avec toute l’impertinence que je suis capable d’y mettre. Vous parlez de votre habitude à espionner vos agents, Directeur ? J’ai un certain sourire moqueur sur les lèvres, typiquement moi, typiquement l’origine de mon nom de code. Je rebaissais mon masque sur mon visage, me protégeant du monde extérieur, comme si ce n’était pas l’intérieur qui me voulait le plus de mal. Il est toujours temps de changer d’avis. Je n’ai pas besoin qu’il en dise plus pour savoir de quoi il parle. Surement que la situation à aider. Mais je ne vois même pas l’intérêt de ce qu’il propose. Et je ne vois surtout pas le but de m’imposer cela. Probablement que lui ne voit pas le but de m’imposer la situation actuelle… mais aussi étrange que cela puisse paraître, elle me convient. Sans attache, sans encre, sans rien. Libre, de voler comme l’oiseau dont je porte le nom. Je hausse encore les épaules, signifiant au passage que je ne comptais pas répondre cette fois-ci. Je me contente de marcher, sachant bien qu’il me suivra. Tu prends tes marques dans ton nouveau poste ? Je souris, moqueuse et attendrie d’une certaine manière, en notant ce changement de ton, ce passage au tu. Les années et mes missions particulières, répondant généralement à lui et qu’à lui, avaient instauré une relation de confiance entre nous que je ne partageais avec aucun autre collègue. Pas même avec les Vengeurs. Peut être parce que je savais exactement pour quoi, et seulement quoi, je pourrais compter sur lui. On s’habitue assez vite à ne plus avoir toutes les polices du pays au cul. J’avais toujours été surprise de la facilité avec laquelle on avait pu faire croire que moi, membre des Avengers et agent du SHIELD, avait trahi son pays. A plusieurs reprises, pour différentes missions. Bien que la première d’entre elle, j’avais peut être réellement trahi sans le vouloir, sans savoir. Un frisson me parcourt quand je revoie cette fiole de liquide, ce sérum dont on avait perdu la trace. J’inspire grandement. Oui il était si facile de faire croire à la trahison. Et si je prenais plaisir à ne plus être coursé jour et nuit, même si d’une certaine manière l’adrénaline me manquait, je voyais bien que faire entendre que j’avais toujours été innocente était bien compliqué. Cela m’importait pas réellement. Au shield ? Comme avant. Je reste un membre du contre-espionnage et une ex de la scientifique. J’attendais pas un miracle. Je connaissais mon histoire et je n’étais pas bien sure de comment j’accueillerais quelqu’un avec ce genre de background. Mais je m’en doutais. La vie avait fait de moi quelqu’un de solitaire, ce n’était pas sans raison ou sans avantages. Et les avengers ? Je ne m’attendais pas à un accueil chaleureux. Et ? Il le fut pas. Pour raison, je les avais trahi. Pour de faux mais trahi quand même. J’étais aussi partie à l’autre bout du pays. Je les avais combattus. Avant qu’ils apprennent que je leur avais tout simplement menti. Je ne m’attendais pas à ce qu’ils me pardonnent facilement. Etrangement ? J’aurais eu envie qu’il le fasse. C’était pas ma question… Oui je le sa vais. Nick Fury voulait savoir si j’avais réintégré l’équipe, s’il avait de nouveau un espion au sein de l’équipe. Quelqu’un pour mettre en avant ses intérêts à lui. Si j’admettais ma mission et son besoin, celle ci je la haïssais. Je n’ai pas réintégré l’équipe. Mais le Captain est pragmatique, ils auront besoin de moi alors il fera appel à moi. Je ne lui faisais pas entièrement confiance mais je savais que Steve était quelqu’un sur qui je pouvais compter, de son gré ou pas. Quand ? Je haussais les épaules. Comme si j’avais une foutue idée de quand le monde aurait besoin d’une équipe de vengeurs qui m’inclurait. Et sinon ? Je haussais encore les épaules mais cette fois pour signifier que je n’en savais rien. Sinon ? J’avais recommencé à manger bio. J’allais au sport plusieurs fois par semaine. Je m’entrainais à combattre dans le noir complet. J’avais installé une sorte de labo dans mon appartement pour bypasser la scientifique du shield en qui j’avais une confiance limité. Rien de particulier, la vie suit son cours. Et toi ? J’entends le rire grave de Fury, parfaitement attendu à ce moment là. Ne soit pas ridicule. Je souris, moqueuse à nouveau. Je le regarde s’éloigner, ayant compris que notre conversation s’arrêterait ici. Doucement, je ressers les pans de mon manteau autour de moi. Je regarde la montre, souvenir de ma mère que j’avais observé de loin il y a une petite quinzaine de minute. 22h30. Je n’avais pas la moindre envie de rentrer chez moi. Doucement, je reprends le chemin de la ville. Si je ne faisais plus partie de l’équipe, j’avais pas perdu certaines habitudes de vengeurs : botter le cul de quelques criminels et aller boire un verre.

Don’t die out there

Je me regarde mes mains avec attention et je le vois. Je le vois ce léger tremblement qui agite, à peine, ma main droite. Je tends les doigts au maximum pour tenter de stabiliser ma main, voulant nier que le problème venait d’une main qui tremblait mais seulement d’un léger mouvement à la limite du perceptible. Mais elle tremble encore plus. Elle tremble. Je sers le poing comme je sers ma mâchoire. Là au moins, elle ne tremblera plus. Pourtant, je ne bouge pas. Je sais que bientôt, ça sera tout mon corps qui tremblera. Ca commence par la main, puis ça remonte le long de bras avant que mon corps entier ne se transforme en feuille qui tremble. Je ne veux pas céder. Je ne veux pas avouer que cela me fait de l’effet. Alors je ne céderais pas. Je ne parlerais pas de cela. Je ne dirais rien. Et je ne tremblerais pas. Je glisse mes deux poings serrés dans les poches de ma veste en cuir et je passe les portes d’entrées du SHIELD. Je sens mon téléphone vibrer dans ma poche mais je ne l’attrape pas. Je sais déjà ce que c’est. Arrivée dans le hall je me stoppe. Je lève la tête et je regarde les allées et venues que je peux apercevoir sur les passerelles. Une grimace se pose sur mes lèvres. Des pions, des minions même. Moins jaune, pas vêtu de bleu mais aussi stupidement prêt à suivre leur chef. Parfois je tente de me dire que je suis trop sévère avec ceux qui sont quand même mes collègues. Et puis des évènements tels que le festival arrivent. Certes certains s’y sont opposés dans la foule. Mais toujours est-il que beaucoup ont stupidement suivi les ordres, sans plus questionner que cela, faisant parfois preuve d’un zèle non nécessaire. Stupides, minions. Manquerait plus qu’ils soient jaunes au passage. Je grogne limite. Je ne suis pas de bonne humeur, je dois le reconnaître. Je continue de grogner, intérieurement, en allant prendre l'ascenseur. Une fois arrivée à mon étage, je vais directement m'asseoir dans mon fauteuil de bureau et poser un casque sur mes oreilles. Je savais que même Lance reconnaîtrait que cela voulait dire que je n’étais pas d’humeur à parler. Je passais ma veste sur le dossier, sortais mon téléphone que je posais sur le bureau. Puis, je croisais mes jambes en tailleur sous moi, et, jouant d’une main avec une baguette en bois, je lisais le premier dossier qui me passait sous la main. Un dossier de la scientifique, parfait. J’ouvrais le dossier et me plongeais rapidement dans sa lecture. J’étais arrivée au SHIELD avec un diplôme de biochimiste, entre autres, en poche. Alors forcément ce genre de dossier me parlaient et je leur trouvais même quelque chose de rassurants. Tout ce dont j’avais besoin à cet instant. Je finis par attraper, sans relever la tête de ma lecture un calepin et un stylo, prenant des notes sur les différentes résidus de composants retrouvés sur la scène de crime. Je glissais la feuille dans le dossier avant d’en attraper un second et de continuer ainsi : notant d’une main, jouant avec baguette de l’autre et lisant des deux yeux. J’en étais bien au troisième, un certain nombre d’autres s’étant bien accumulés sur mon bureau dernièrement, quand le bruit dans la pièce me perturba quelque peu. Je clignais des yeux, une fois, deux fois et me replongeais dans ma lecture. Jusqu’à ce que la présence dans mon champ de vision de Lance m’empêche définitivement de pouvoir me concentrer sur mon rapport en faisant fit de la présence humaine autour de moi. Oui Hunter ? Ca fait trois heure que tu téléphone arrête pas de sonner Blondie. T’as besoin d’aide pour le décrocher ? Plus vite que je n’aurais voulu le faire et aussi avec beaucoup moins de décontraction, je tends la main pour attraper l’appareil, que personne ne puisse voir ce qui se trouve dessus. Je jette un oeil distrait aux notifications… Benny, elles viennent toutes de Benny. Je sais déjà ce qu’il veut me dire. J’ai écouté le message qu’il m’a laissé hier soir en venant au travail ce matin. Notre mère avait un cancer, elle s’en remettrait surement pas, c’était ma dernière chance de faire la paix avec elle. Et je ne l’avais pas rappelé. Je l’avais ignoré, comme je le faisais depuis des années. C’était plus facile ainsi, pour tout le monde. Y a autre chose ? Je garde mon téléphone contre moi, comme… je ne sais pas. Je connais Lance depuis un certain temps maintenant, je sais bien qu’il ne fouillerait pas dedans. J’ai beau me montrer… pas des plus polies et sympathiques avec lui, je l’apprécie et je lui fais confiance. Assez pour avoir choisi de continuer à faire équipe avec lui, ayant conscience qu’il avait pesé dans la balance du pour et du contre quand on m’avait proposé un poste à la garde rouge. Mais… mais il y avait des sujets qui me faisaient réagir différemment. Lance, et le reste de notre équipe, en était un. Ma famille biologique un autre. Mais c’est qu’elle mord aujourd’hui ! On part en surveillance dans deux heures, ça te dit qu’on aille chercher un truc chez le grecque au coin de la rue ? Lentement, un petit sourire se dessine sur mes lèvres alors que je hoche la tête. Manger en surveillance était un truc que j’avais découvert en faisant équipe avec lui et que je m’étais surprise à apprécier. T’es bien anglais : n’importe quoi à n’importe quelle heure. D’accord mais seulement si tu prends pas un truc à l’oignon, après ca va puer dans la voiture. J’entends notre équipe, et amies également, rigoler. Je passais beaucoup de temps à me plaindre des odeurs de bouffe : dans les voitures, dans nos appartements quand on passait la soirée chez quelqu’un, dans nos bureaux… et même dans les fast food où on allait chercher à manger. Et les filles avaient bien compris que je faisais cela seulement pour embêter Lance, qui semblait pas vraiment s’en inquiéter. Glissant mon téléphone dans ma poche, je reprenais mes dossiers. On surveille qui ? Un possible terroriste. Je haussais un sourcil et levais un regard de jugement vers Hunter. Oui il était sérieux. Tsss. Je m’en serais jamais doutée. Venant de membre de la brigade anti-terroriste, c’était totalement mais totalement inattendu. Venant de Lance Hunter ? J’arriverais même pas à faire ironiquement semblant de trouver cette réponse surprenante.

Tu as officiellement perdu tes souvenirs et tu es maintenant un habitant de l’île paradisiaque de Genosha!

Maintenant que tu es validé, que tu as ton groupe et ta couleur, il est maintenant le temps de t’amuser avec nous! Mais avant tout pense à passer dans ce sujet pour recenser ton pouvoir et/ou ton métier et/ou ta ville de résidence. Ensuite, va poster ta fiche de liens et de rps pour qu’on puisse venir t’harceler! Essaie de faire un petit résumé de ton personnage dans la partie prévue à cet effet pour faciliter l'échange d'idées. Si tu es un peu perdu n'hésite pas à faire un tour dans la partie I need a hero. Si tu souhaites t'inscrire au loto du RP, tu n'as qu'à t'inscrire! Un partenaire et un sujet te seront donnés! Tu peux aussi créer un scénario. Surtout, n’hésites pas à passer sur la CB, dans les jeux et le flood pour du fun fou!

J’espère de tout mon cœur que tu te plairas sur House of M!

Il ne me reste qu’à te dire : BON JEU!