✦ Welcome to the panic room where all your darkest fears are gonna come for you ✦
Invité
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Dim 22 Oct - 19:52
How fast things are moving on
Moon, qu’est-ce que c’est ? Ma lettre de démission. ... Votre frère ? … Je ne retournerais pas sur le terrain. Pas après la dernière fois. …
Détachant mon regard de mon reflet, qui semblait me juger avec sévérité, j’ouvrais le robinet et regardais l’eau s’écoulait dans le lavabo sans trop faire attention à ce que je voyais. Ca faisait déjà quelques jours que c’était arrivé, le sur-lendemain du festival, mais j’étais encore sonnée. J’étais encore sous le choc de tout ce qui c’était passé et de mes propres actions. J’avais démissionné. Pas quelque chose que je n’aurais jamais cru faire un jour. L’idée avait germée, stupide sur le moment, quand j’étais à l’hôpital, la moitié des côtes cassées même si à l’époque c’était la perte qui m’avait mise au sol. Si je n’avais pas fait partie de la garde ça ne serait pas arrivé. C’était ce que je m’étais dit, sachant bien que la vérité n’en était pas totalement éloignée. Si j’avais été plus prudente aussi, je le savais. Mais j’avais repoussé cette idée aussi loin que possible, me persuadant que c’était la faute de l’émergé et uniquement sa faute. Jusqu’au festival. Jusqu’à ce que mes connard de collègues s’en prennent à mon frère. Déjà, ça aurait suffit à me faire sortir de mes gonds, et ça tout le monde le savait à la garde. Je l’avais senti aux regards qui s’étaient posé sur moi le lendemain. Mais ça, c’était que le début. C’était avant qu’ils ne mettent Albert sur la liste des personnes les plus recherchées. J’avais vu l’annonce. Quelques secondes plus tard ma décision était prise. J’avais rejoins la garde pour une seule raison : changer de vie et permettre à Albert d’avoir la vie qu’il aurait du avoir sans la disparition de nos parents. Je quittais la garde pour presque la même raison : changer de vie à nouveau et protéger Albert du mieux que je le pouvais. Et me protéger, car je ne savais comment j’avais pu ne pas tous leur éclater la tronche quand j’étais ressortie du bureau après avoir déposé ma démission. Je m’aspergeais le visage d’eau. J’étais au chômage. Et toujours sans diplôme. Je me demandais bien ce que j’allais pouvoir faire. Livreur de pizza ça serait une bonne option. Je riais stupidement avant de m’enfouir le visage dans une serviette. Je m’attachais les cheveux et retournais dans la cuisine. Je venais de finir une séance de yoga et j’avais envie d’un jus de fruit. Oui une séance de yoga, ça me surprenait presque moi même. Mais j’avais toujours fait attention à rester bien souple, c’était devenu plus difficile depuis la fausse couche. Si la reprise des sports de combat avait été assez difficile à la garde, n’ayant toujours pas réussi avant d’en partir à obtenir le droit de retourner sur le terrain, le yoga c’était plus facile. Et ça me calmait en ce moment. J’ouvrais les placards et sortais un paquet de céréales. Depuis plusieurs mois, j’avais l’impression que les placards se vidaient jamais. Il y avait eu Albert en quarantaine, moi à l’hôpital puis maintenant Albert à nouveau pas là. Même le livreur de pizza avait remarqué quelque chose. Faut dire je le voyais plus souvent que pas mal de monde. D’ailleurs, je sursautais en entendant frapper à ma porte. Parce que j’étais sure de pas avoir commandé de pizza. Mon verre de jus d’orange à la main, je me dirigeais vers l’entrée et ouvrais la porte sur… Gwen ? Je m’attendais à… bon d’accord, je savais même pas à quoi je m’attendais mais étrangement pas vraiment à ça. Euh… tu veux rentrer ?
Gwen Stacy
Humain modifié
More about you :
Codename : Spider-Gwen
Pouvoirs : Spider-Woman : :
- Spider sense.
- Force surhumaine, endurance, rapidité et agilité accrues.
- Facteur de guérison accéléré.
- Capacité d'adhérer à toutes les surfaces.
- Lances-toiles donnés par Janet Van Dyne. Cartouches se reproduisant tant qu'il y a de l'humidité dans l'air. Différents types et formes de toiles.
- Gadget qui lui permet de voyager dans différentes dimensions et Terres.
Emergence :
Maitrise :
Messages : 542
DCs : Quake / Moodybloon / Pitch Black / Scarlet Spider / Bullettproof / Alkemya / Monsieur Caglar / Nightmarish / Split / Acrimony / Power Man / H.A.I.D.E.N. / The Omen / The Silver Surfer / Trickshot / Asami / Opacity / Mascarada
Pseudo : Renescence
Mar 7 Nov - 10:23
Cindy & Gwen
How fast things are moving on
J’ai le coeur qui bat à 100 à l’heure. Je ne sais pas ce que je fais ici, et je suis presque certaine que si je n’ai pas été repérée jusque là, je vais carrément me vendre. Mais je n’ai pas vraiment d’autres options qui s’offrent à moi. Je ne sais pas jusqu’où j’ai été compromise à la manifestation, alors que je me suis clairement affichée aux côtés de Peter, aka un des Onze tant recherchés. Bon, pour ma gouverne, j’avais un sweat blanc à capuche et un foulard gris, on aurait difficilement pu me reconnaître au premier coup d’oeil. Mais il y avait eu tellement de monde à cette manifestation et les choses avaient tellement dérapé que je n’étais à l’abri de rien. Pour ce que j’en savais, un collègue ou un élève était là, et l’un ou l’autre aurait très bien me vendre ou crier mon nom à la cantonnade pour une raison ou pour une autre. Peut-être que j’exagère, que je me fais du soucis pour rien, mais je préfère redoubler de prudence. Je ne pourrais être d’aucune aide à Peter et les autres si je me fais listée par la Garde Rouge, ou si je finis raflée à mon tour. Quoi que, de ce côté là, je suis relativement en sécurité. Si ce n’est l’envie fugace de sauter depuis un immeuble, je ne semble pas avoir développé d’émergence quelconque. Je ne fais pas péter les bâtiments à la ronde, je ne sais pas balancer une enceinte sur la tronche d’un Garde, je sais encore moins lancer des éclairs. Merci Peter qui aime raconter ce dont il est témoin. En somme, j’ai tout l’air de la musicienne la plus normale du monde. A ceci près que j’aime beaucoup la hauteur, et la vue de Genosha depuis les plus hauts immeubles. Et pourtant, non, je ne suis pas suicidaire, ça j’en suis bien certaine.
Et c’est peut-être bien la seule chose dont je suis assurée à l’heure actuelle. Parce que j’ai beau me convaincre être tout ce qu’il y a de plus banal, je sais que tout le monde ne prendrait pas la voie que je suis actuellement. Celle de lever le poing, mais pas que. Je pourrais me contenter de le brandir, mais plus d’une fois je l’ai asséné, jouant de mes cours de gymnastique et de mon entraînement quotidien en salle de boxe pour défier des adversaires hasardeux. La plupart du temps, je ne me bouge que pour arrêter des petits délits, qui se présentent sous la forme de pickpockets ou de voleurs de sacs à main. Mais il y a une quantité infime de situations où j’ai l’impression de réagir ainsi juste parce que je peux me le permettre, et qu’une part de moi aime ça. Autant dire que c’est assez perturbant à mes yeux, d’autant plus que je ne vois pas en quoi on peut aimer échanger des uppercuts avec des gens inconnus. Finalement, si je ne suis pas une émergée, peut-être que je souffre quand même d’un mal quelconque. Et cette dernière hypothèse semble être la bonne alors que mon poing se lève pour s’abattre sur la porte d’un appartement que je connais bien. Enfin, assez bien, je n’y suis jamais allée pour organiser des pyjamas party. Mais disons que la résidente de ce dernier, elle ne m’est pas inconnue, depuis de longs mois désormais. Cindy Moon habite ces lieux, et je suis bien décidée à la confronter sur ce que je venais de traverser. Se rendre chez une garde pouvait apparaître comme la pire idée du siècle, mais si je voulais savoir si oui ou non j’étais devenue officiellement l’ennemie de cette dernière, il fallait bien que je soutire des infos d’une source interne. Et comme j’étais plus proche de Cindy que Jessica, c’était sur elle que ça tombait.
La porte s’ouvre après quelques secondes d’attente, et j’affiche un sourire penaud. Je sursaute presque à sa vue. Je savais bien que j’allais voir Cindy, mais quelque chose en elle me semblait… différent. Elle s’efface pour me laisser entrer après que j’eus hoché la tête, et je profite de ma seconde d’avance sur elle pour me retourner et la dévisager avec sévérité. « T’as vraiment une sale mine, tu sais ça ? » Oui, en guise de bonjour, voici ce que je lui balance à la tronche. Il fallait bien dire que si on ne se provoquait pas une dizaine de fois quand on se voyait l’une et l’autre, ça n’allait pas. Je la suis plus amplement à l’intérieur de son appartement, et je soupire. Plus sérieuse, je finis quand même par lui demander : « Et ça va toi ? » Je me retiens juste à temps de rappeler qu’elle affiche une gueule de déterrée. Je crois que c’est pas le moment pour elle, et c’est pas vraiment le moment pour moi non plus. Je fais mine de rouler des yeux alors que je plaisante faussement : « Bon, tu me passes pas les menottes, j’en conclus que je n’ai pas encore un avis de recherche à mon nom ? » C’est ma manière d’amener la raison de ma venue sans vraiment lui faire part de mes craintes. Comme si une partie de moi voulait garder le contrôle, alors même que celui-ci était paumé depuis longtemps sur Genosha. Je ne sais pas, au bout du compte, pourquoi je ne dis pas cash que la Garde peut aller se faire. Même si Cindy connaît déjà mes sentiments sur son métier, elle n’en reste pas moins affiliée à la Garde et pourrait me coffrer dans la seconde si elle le devait. Ou si elle le voulait, plutôt. Parce que tout ne marchait pas en fonction des directives avec elle, et ça je l’avais bien compris lorsque j’avais fait sa connaissance.
AVENGEDINCHAINS
Invité
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Mer 15 Nov - 19:33
How fast things are moving on
J’ouvre la porte pour y trouver Gwen… Ok je l’avais pas vu venir. Littéralement je sais bien que je l’ai pas vu venir, vu que j’ai attendu que quelqu’un sonne pour me rendre compte qu’il y avait quelqu’un à ma porte. Mais je veux dire de façon figuré je savais pas non plus qu’elle allait venir chez moi. En même temps vu que je savais pas qui sonnait chez moi… Non mais en vrai, genre Gwen savait où je vivais ? J’étais même pas au courant. Bon ok c’était pas non plus dur de trouver cette information là. Tant pis, elle allait bien me dire ce qu’elle faisait ici de toute manière ? Ou si elle me le disait pas, je finirais bien par m’en rendre compte. Je l’invite à rentrer et… Oui je sais que j’ai une sale gueule, merci. Je lève les yeux au ciel tout en la voyant passer devant moi. Déjà je venais de faire du spo… non ça m’arrache trop le cul de dire que le yoga était du sport mais j’avais un peu transpirer. Je devais avoir des cheveux collés sur le visage et ce genre de chose. Et de toute manière, j’avais assez mal dormi, malgré la présence de Gabriel, depuis mon départ de la garde. J’étais mal. Bouffée d’inquiétude. J’avais même fini par vomir un repas à cause du stress, ce qui avait fait bien flippé Gabriel, qui m’avait demandé si j’étais re-enceinte. Là franchement, je pense pas mais tiens, faudrait que je fasse plus attention. Bref, pour en revenir à ma sale gueule, elle n’était pas obligée de me le dire quoi. Mais de toute manière, c’était Gwen. Je m’attendais pas franchement à autre chose que cela. Je souris en coin quand elle finit quand même par me demander si ça va. Je dégage quelques cheveux de mon visage. On a connu mieux. Et toi ? D’un geste, je lui propose de se diriger vers la cuisine et pendant ce temps là je porte mon verre de jus d’orange à mes lèvres. Je vois bien Gwen qui roule des yeux et je me demande ce qu’elle va me demander. Et là… je recrache mon jus de fruit. Te quoi ? Je cligne des yeux. Je vais plus passer les menottes à grand monde pour information et surtout… Putain, t’as fait quoi Gwen ? Je la tire par la main dans la cuisine et lui pointe une chaise pour qu’elle s’asseoit dessus. Je sors un autre verre et ouvre le frigo. Je sors le jus d’orange. Bon, tu me dis ce que tu as fait et en détail. Je suis plus à la garde mais je sais encore comment elle fonctionne. Pendant ce temps là, j’attrape mon téléphone. Je pouvais pas demander à Jessica si elle avait des informations : elle était suspendue. Et j’avais pas envie de lui donner une nouvelle raison d’aller étrangler Logan. Surtout que j’étais pas là pour la retenir et que je doutais que Erica laisse passer ça beaucoup de fois. J’envoyais donc un petit message à… merde à qui ? Bon bah à Carol. Est-ce qu’il y a une Gwen Stacy parmi les recherchés de la garde ? Je te revaudrais ça. Merci. Je savais qu’elle me répondrait, honnêtement je pense. Et je savais qu’elle aurait des questions mais tant que j’avais pas plus d’informations je voulais pas trop lui en dire. On sait jamais que j’ai besoin d’envoyer Gwen retrouver mon frère, je ne sais trop où vu que je sais pas où ils sont planqué. Putain comme si j’avais besoin de ça maintenant ! En même temps, soyons honnête, j’avais besoin de m’occuper l’esprit et là clairement Gwen venait de me donner une certaine occupation.
Gwen Stacy
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- Gadget qui lui permet de voyager dans différentes dimensions et Terres.
Emergence :
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DCs : Quake / Moodybloon / Pitch Black / Scarlet Spider / Bullettproof / Alkemya / Monsieur Caglar / Nightmarish / Split / Acrimony / Power Man / H.A.I.D.E.N. / The Omen / The Silver Surfer / Trickshot / Asami / Opacity / Mascarada
Pseudo : Renescence
Lun 27 Nov - 5:23
Cindy & Gwen
How fast things are moving on
Je dévisage quelques instants Cindy, qui n’a toujours pas l’air de se remettre de ma présence en ces lieux. Il est vrai que de toutes les personnes que je connaissais, j’aurais pu me réfugier n’importe où. Mais pas chez elle. Et pourtant me voilà, prête à assumer une possible bêtise que j’aurais commise. Mais je ne pouvais rien faire sans l’aide d’une Garde, si réellement j’étais en danger, et ce n’était pas comme si tout mon répertoire était rempli de noms de gentils petits soldats. Elle finit par répondre à ma question plus sérieuse, me la retournant, et je fronce les sourcils. Elle a connu mieux ? Je sens que j’ai peut-être bien fait de venir finalement, et pas seulement pour mon propre bien. « Oh je pète la forme, je crois que y a juste mon cardio qui est prêt d’exploser. » J’ai l’impression que ce que je dis n’a aucun sens, mais c’est certainement parce que c’est le cas. J’ai le sentiment de manquer encore de souffle, alors que j’ai arrêté de courir il y a un moment déjà. Etrange sentiment, comme s’il était lié à l’insécurité que les gardes rouges renvoient aux gens désormais. Finalement, je pèse mes mots, et j’ai l’impression d’achever Cindy, qui me fait asseoir de force. Je ne proteste pas, trop heureuse de poser mes fesses et de prendre véritablement un temps de repos depuis que j’ai vu Peter. Elle me sert un jus d’orange et je la remercie, manquant toutefois de faire tomber mon verre par terre.
« Comment ça, tu n’es plus à la Garde ? » Pendant quelques secondes, je crois avoir rêvé les paroles qu’elle a prononcé, mais ce n’est pas la première fois, depuis quelques minutes, qu’elle a sous-entendu ne pas pouvoir m’aider. J’ai conscience qu’elle veut des réponses vis-à-vis de ce que j’ai commis, mais soudain, je me fais suspicieuse et je la toise quelques instants durant. J’abdique et je fais la moue quand je lance : « Je te raconte ce qu’il m’est arrivé, et tu m’expliques en retour toute ton histoire. Deal ? » Je ne la quitte pas de yeux en attendant sa confirmation, savourant même ostensiblement mon jus d’orange. Bon sang de bonsoir, c’est que ça fait du bien de se désaltérer soudainement. J’ai l’impression de découvrir le monde d’un nouvel oeil, alors que je n’ai plus à courir ou à détaler dans la première ruelle venue. Lorsque Cindy me répond enfin par l’affirmative, je souris, et je me cale confortablement sur ma chaise. Je prends toutefois une longue inspiration, avant d’oser laisser sortir quelques mots de ma bouche. « Ok, euh, comment dire… » Non, ça c’était pas la déclaration tant attendue par mon amie. Je me racle la gorge et me reprends rapidement, biaisant quelque peu tout en baissant les yeux, de peur de faire avoir une crise cardiaque à la brune. « Tu vois Peter Parker, l’un des Onze dont la tête est affichée à peu près sur tous les murs de la ville ? » Je me gratte la tête en énonçant la question, soudainement rendue incertaine et maladroite. « Et bien… il se pourrait que je l’ai vu aujourd’hui. A la manifestation. » Je sens déjà mon interlocutrice prête à recracher son verre entier de jus cette fois-ci, alors je tends le mien par avance : « Si jamais t’es à court de boisson, tu peux prendre la mienne. » Je grimace un sourire moqueur, un peu faux, parce que j’ai l’impression d’être prise en faute, à l’instant où j’ai avoué mon méfait du jour. Mais eh, ce n’est pas comme si elle ne savait pas ce que ça faisait d’avoir un proche parmi les ennemis numéros un de l’ile, pas vrai ?
Je quitte mon verre de mes paumes, pour les lever prestement, alors que je me dépêche d’ajouter : « Attends, attends, avant de me faire la morale, sache d’abord que c’était un hasard complet ! » Je plisse les yeux, commentant pour moi-même : « Un hasard bienvenu et fort agréable, mais un hasard quand même. » Je baisse mes mains, affrontant son regard. Je finis par soupirer, et je me décide enfin à en dire plus sur cette fameuse rencontre : « Pour faire court, j’étais à la manifestation pacifique, un rassemblement pro-émergé. » Je me doute que les questions vont fuser rien qu’à la suite de cette déclaration, mais je poursuis quand même : « Malheureusement, le pacifisme n’était pas au rendez-vous et ça a vite finit en bataille générale. Tes collègues, enfin… tes ex-collègues, en ont eu après moi. Je ne sais pas pourquoi, je sais que je me suis juste mise à courir pour ne pas les affronter et … il était là. Peter. » J’ai encore du mal à me remettre de mes émotions, et je m’interromps pour boire du jus et me redonner une certaine contenance. « Alors, j’ai fuis avec lui. Et c’est pour ça que je suis là, parce qu’il n’est pas impossible qu’on ait tous les deux été repérés par la Garde... et si c’est le cas, va falloir que je prenne des mesures. » Radicales, que je me retiens d’ajouter. Si je suis cramée, adieu ma profession, adieu ma vie quotidienne. Je n’aurais plus qu’à rejoindre Peter, caché comme le pire des criminels. Autant dire que je n'ai pas très envie de partager son sort.
AVENGEDINCHAINS
Invité
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Lun 22 Jan - 21:10
How fast things are moving on
Gwen parle de son cardio sur le point d’exploser. Et moi c’est mon sixième sens qui est sur le point d’exploser, si peu qu’il existe. Je n’avais pas eu besoin qu’elle me dise cela pour voir ses légers tremblements, pour remarquer son souffle plus court que d’habitude, ses cheveux un peu moins… superbement coiffés - qu’est-ce qu’elle m’énervait en fait… - et tout ces petis détails de quelqu’un qui vient de vivre quelque chose. Et il y avait cet instinct, sixième sens comme je disais, qui me disait de m’inquiéter pour elle. Ou qu’elle était inquiète. Lui et moi nous n’étions pas très doué en communication mais l’idée restait à peu près la même. Et même si j’étais à l’ouest, sur une autre planète, dans un autre fucking multiverse, j’avais réussi à m’en rendre compte. Donc ça devait vouloir dire que tout l’univers était au courant en ce moment même. Je lui dis qu’elle doit tout me raconter. Je suis pas sûre de pouvoir l’aider, quand elle pense qu’un agent de la garde doit lui passer les menottes. Après tout, je ne suis plus un agent de la garde rouge. Mais comme je lui explique en lui donnant un verre de jus de fruit, je sais encore comment fonctionne la garde. Je pourrais au moins lui conseiller la marche à suivre ou ce genre de chose. Je regarde son air surpris quand elle me demande comment ça se fait que je sois plus à la garde. D’autres jours, je me serais bien moquée de sa réaction. Aujourd’hui j’en avais pas vraiment la foie. Je me contentais de hausser les épaules et de répéter ce que je venais de dire. J’ai démissionné de la garde rouge. Par une petite lettre posée sur le bureau de Logan. Parce que mes tripes me criaient de le faire. Parce que la simple idée que la garde s’en prenne à Albert, mon petit frère, me filait envie de gerber. Pour tous pleins de raisons qui s’étaient accumulées avec le temps et que même si j’avais pu les oublier pendant longtemps aujourd’hui refaisaient surface. A la fois je m’en foutais. A la fois, je m’en foutais pas. J’étais perdue. Je crois que je tentais de trouver toutes ces petites raisons pour justifier mon geste, même si l’affaire de Albert aurait suffit. Parce qu’être membre de la garde rouge faisait partie de moi. Parce que je ne savais plus qui j’étais si je n’étais pas une garde. Je lâche un léger rire moqueur quand elle me propose un deal qui implique que je lui raconte comment c’était arrivé. Regarde la liste des Onze. Mais vas y, deal. Raconte moi ce que tu as foutu. Je l’écoutais alors. Elle savait visiblement pas par quoi commencer. Elle me demande si je vois qui est Peter Parker, un membre des Onze. Un instant j’ai envie de rire d’ironie en lui demandant si elle se souvenait que j’étais une putain de garde rouge. Sauf que je n’étais plus une garde. Mais oui je savais. Je savais très bien qui était les Onze. J’avais mémorisé leur nom, dès l’instant où je les avais vu accoler à celui de mon frère. A ceux de Jean, de Jake, de Ororo, de Raven, mes anciens collègues et pour certains amis. Je revois Ororo venir à l’hôpital après ma fausse couche et me proposer de quitter la garde. J’aurais du l’écouter à ce moment là. Je me contente de hocher la tête, pas sure que Gwen y fasse attention et si elle y faisait attention ça suffirait. La suite… Oh pinaize. Elle avait vu Peter ? Elle avait vu un des Onze… en ville. Il était seul ? Je ne peux pas faire taire l’espoir dans ma voix alors que je lui pose cette question. Peut être que quelqu’un aurait vu Albert. Peut être que quelqu’un pourrait me donner des nouvelles de mon frère. N’attrapant pas sa boisson, mais notant que j’avais failli recracher la mienne comme elle l’avait prédit, je lui fis signe de la tête de continuer. Je n’ai pas le temps de poser d’autres questions ou de réclamer une suite qu’elle me reproche de lui faire la morale. Un petit sourire en coin se pose sur mes lèvres. Il était vrai que ça me démangeait un peu. Même si j’étais mal placée pour parler quand il s’agissait de se mettre en danger. Un hasard fort agréable ? Je lève un sourcils. Elle avait fait que le voir le Parker ou d’autres choses en prime ? Ah oui à la manifestation. J’en avais entendu parlé. J’avais pas décidé si je voulais ou pas y aller. J’avais dormi. J’étais pas pro émergés, je m’étais trop battue avec eux pour être aussi aveugle que ça. Mais j’étais pas contre. Et je voulais soutenir ses Onze qui n’avaient pas fait de mal. Je pensais que les émergés n’avaient rien choisi ou du moins je doutais que cela ait choisi de faire le “mal”. Je lève les yeux au ciel quand elle dit que ça a tourné en bataille. Forcément. Et j’étais pas bien certaine que ce soit plus la faute de la garde que celle des manifestants. Je m’étais pris assez d’oeufs sur la tronche suite au Pegasus pour savoir que “pacifiste” à Genosha, c’était un concept abstrait. Je réfléchis à ce qu’elle me dit. La fuite et tout… Je pose une main sous mon menton. Je doute que la garde se lance après toi pour seulement ça. Après avec les Onze, c’est sur que c’est particulier. Mais on peut pas arrêter tous ceux qui pourraient être contacté par les Onze, faute d’arrêter la majeure partie de la garde vu que y a juste quatre ex-gardes qui en font parti. En même temps… comment Logan pouvait croire qu’on irait courir après nos amis ? Surement parce que ce n’était pas forcément pour tous des amis. Mais quelqu’un pensait vraiment que Elijah allait foutre Jake sous les verrous ? Ils s'entre tueraient avant que l’un arrive à enfermer l’autre. Si la garde vient t’interroger, surtout te fais passer pour “innocente”. Je mimais les guillemets avec mes mains. Tu ne l’as pas reconnu. Il t’a forcé à fuir avec lui. Tu as paniqué et tu savais pas quoi faire. Ne dis pas que vous vous êtes parlé, juste que vous avez fuis le lieu tous les deux. Je pense franchement pas que tu sois dans les ennuis. Du moins, à mon époque pas encore si lointaine tu l’aurais pas été. Puis revenant à la chose qui me titillait depuis tout à l’heure, je me penche un peu vers elle. Il était seul ? Tu es sure que y avait pas un autre des Onze ? Genre par exemple : un brun, 20aine d’année, haut comme ça, qui s’appelle Albert et se trouve être mon petit frère ? Je lui fais un sourire candide mais j’ai du mal à cacher mon agitation, excitation, inquiétude. Parait que je suis difficilement supportable quand je suis comme ça mais ni Gabriel ni Lydia n’a osé me faire une remarque. Si non pour notre deal : après le festival, Jessica a été suspendu. Puis la liste des Onze est sortie. Du coup le lendemain matin, j’ai donné ma démission. Albert en fait partie, je voyais pas quoi faire d’autre. Et puis je pouvais toujours pas aller sur le terrain… Enfin c’est surtout Albert, je... Je hausse les épaules, ne voulant pas finir ma phrase. Que dire ? Que je ne sais pas ce que je ferais s’il lui arrive quelque chose ? J’avais même pas envie d’y penser.
Gwen Stacy
Humain modifié
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- Force surhumaine, endurance, rapidité et agilité accrues.
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- Lances-toiles donnés par Janet Van Dyne. Cartouches se reproduisant tant qu'il y a de l'humidité dans l'air. Différents types et formes de toiles.
- Gadget qui lui permet de voyager dans différentes dimensions et Terres.
Emergence :
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Pseudo : Renescence
Jeu 8 Fév - 4:22
Cindy & Gwen
How fast things are moving on
Je soupire, j’avale d’une traite le peu de boisson qu’il me reste après avoir déclaré la vérité à Cindy. Je me sens soulagée, et en même temps, sur le coup, stupide. Depuis le début je me sermonnais, je me disais qu’il y avait fort peu de chances que j’ai été reconnue vu ce que je portais comme vêtements. Mais non, fallait que j’ignore ma sagesse suprême - ne cherchez pas à me contredire -, que je m’excite toute seule sur ce que les Gardes, et les gens présents à la manifestation, aient pu penser de moi aux côtés d’un des Onze. En sachant que c’était le Onze en question qui était recherché, et pas moi, que je sache. Mais tant pis, je ne regrette pas d’être venue chez Cindy. Ne serait-ce que pour soulager mon esprit, ne serait-ce que pour la soutenir alors qu’elle traverse une nouvelle épreuve dont je n’avais pas idée jusque alors. Bien que, si je me dois d’être honnête, quitter la Garde ne soit définitivement pas la pire chose qui puisse arriver à quelqu’un. Mais ça, c’est mon opinion personnelle, légèrement due au fait que je n’approuve pas leurs méthodes musclées. Et qu’en plus je viens de me faire poursuivre par eux sur je ne sais combien de kilomètres. Ce que je m’empresse d’ajouter à mon amie. « Peut-être que je me fais du souci pour rien. Faut dire que de me faire courir après pendant des lustres, ça m’a pas rassuré sur le coup. » Même pas du tout. En plus d’avoir peur de perdre tout d’un coup mon boulot, ma vie actuelle, j’ai surtout craint pour Peter. Un Onze attrapé par la Garde, forcément, ça n’envisage rien de bon. Plus d’une personne raflée n’avait jamais été revue après tout, alors dieu seul savait quel sort était véritablement réservé à ceux qui possédaient leurs têtes affichées sur tous les murs de la ville.
En fait, tout est stressant dans cette histoire. Pas le fait que je ne me fasse du mourron pour rien. Au moins, je prends toutes les précautions nécessaires, pas comme ce cher Parker qui a tendance à oublier qu’il est activement recherché par les autorités de l’île. Mais depuis cette rafle géante, le monde part en couilles. Vous me direz que c’était déjà le cas avant, mais Genosha avait toujours eu une sorte de mantra propre à elle, cette vision de bonheur qu’elle vous renvoyait et qui la rendait si différente du reste de la Terre, si attractive. Désormais, ce n’était qu’un lieu de plus où tout le monde doutait de soi et de son prochain. Super la vie ! Je serre mon verre dans les mains à mesure que Moon me cite les solutions qui s’appliquent à moi dans le cas où je finirais par être interrogée. J’ai envie de m’offusquer, de lui dire qu’elle a perdu la tête, mais au fond, je finis surtout par grimacer. Parce que me faire choper par pure loyauté ne rimerait à rien, et pourrait contribuer à détruire d’autres personnes m’ayant côtoyées. « Même si la terre entière sait que Peter est incapable d’obliger quelqu’un à faire quoi que ce soit, je suppose que je n’aurais pas le choix. Faire semblant auprès d’un Garde, à force ça va devenir la spécialité de tout bon citoyen. » Je réalise que je suis tout de même en présence d’une concernée, qui était encore chez l’armée en question il y avait quelques jours, du moins de ce que j’en sais. Je me reprends en me mordillant la lèvre. « Enfin, je dis pas ça pour toi, ou pour Jessica. Mais depuis la rafle géante, les Onze, tout ça… » Je mime d’un geste de la main. « Le climat est devenu assez intense sur l’île. Tout le monde se met à déblatérer sur tout et n’importe quoi pour pas s’attirer les foudres de la Garde, c’est quelque chose. » Et ça me désespère, surtout. Mais je ne suis pas venue ici pour avoir un débat philosophique avec Cindy sur le pourquoi du comment de ce monde qui ne tourne pas rond. « Enfin bref, merci Cindy. Je me suis peut-être emballée, mais merci pour tes conseils. »
Mais assez parlé de moi. Après tout, je viens juste d’apprendre qu’elle a quitté la Garde et que… « Attends, Jess s’est fait suspendre ? Notre Jessica ? » Merde alors, c’était si dur que ça, de me tenir au courant des derniers potins de la Garde ? Et depuis quand Drew est celle qui fait des bêtises ? Mes discours moralisateurs sont habituellement réservés à Cindy, il va falloir que je touche deux mots à mon autre amie. « Dites, la prochaine fois que vous faites une révolution au sein de la Garde, ça vous tente pas de me prévenir ? » On est plus des étrangères, on est devenu amies, avec le temps. Certes, on est loin d’être inséparables comme des sœurs, mais on a appris à se connaître, à s’apprécier. Parfois à se détester, mais c’est le lot de toute amitié. Je finis par soupirer, à nouveau. Je vais décevoir Cindy en admettant la suite, et je n’ai pas vraiment envie de voir ses traits dessiner un air dépité sur son visage. Mais je n’ai pas le choix. « Non, je suis désolée. Peter était seul, je n’ai vu aucun autre Onze dans le coin. » Voilà, la bombe est larguée. « Mais c’est pas forcément une mauvaise chose. Ça doit dire qu’il se protège, quel que soit l’endroit où se sont réfugiés les Onze. » Bien tenté Gwen, mais pas sûre que je puisse rattraper la chose aussi facilement. « Je comprends. Je comprends même parfaitement ce que tu veux dire. » Je tends le bras, et lui serre brièvement le poignet. Comment pouvais-je ignorer un seul instant ce qu’elle ressentait ? « C’est ton frère. Tu as pris la bonne décision. » Tout est bien sûr discutable. Même si je n’ai jamais approuvé tous les actes de la Garde, en faire partie peut parfois avoir du bon. Mais pas quand ça vous force à vous opposer à votre propre famille. Pas quand vous êtes devenue l’arme censée mettre un terme à celui qui partage votre sang. Si je n’ai, jusque alors, subi aucun drame familial, je ne peux que partager ses craintes et ses doutes, alors que je viens justement de réchapper d’une course poursuite avec Peter. Et Peter… nom d’un chien, s’il lui arrive quelque chose, je sais que je ne m’en remettrai pas. « Je suis sûre qu’il va bien. Et je doute que la Garde arrive véritablement à mettre la main sur un Onze. Pas alors que, comme tu dis, il y a des ex-membres parmi eux. Au moins, ils connaissent le fonctionnement de la Garde Rouge, ça ne peut qu’être un atout pour eux. » Regardez-nous. Deux anciennes hostiles, devenues, difficilement, amies avec le temps, qui se mettent soudainement à parler d’émergés, de ceux qui sont capables de défier la Garde Rouge. Décidément, les choses ont bien changé sur Genosha.
AVENGEDINCHAINS
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Mar 13 Mar - 11:38
How fast things are moving on
Calmement j’expliquais à Gwen que je doutais du fait que l garde arrête toutes les personnes qui pourraient avoir eu contact avec les onze. Je n’ajoutais pas tant qu’ils n’avaient pas plus de preuve de ce contact. Parce que je connaissais la garde, je connaissais les ordres. Si quelqu’un avait plus que des soupçons sur le fait que Gwen pourrait être en contact plus ou moins régulier avec Parker : elle serait emmenée direct pour être interrogée. Fut un temps je lui aurais poser les questions moi même mais cela était fini. Après si elle avait juste eu vu Peter, j’espérais que personne l’avait vu ou que la personne qui l’aurait vu ne balancerait pas ou se rendrait compte que ce n’était que ponctuel. Et comme je disais on ne pouvait pas arrêter toute personne qui a été un jour en contact avec l’un des onze à défaut d’arrêter la moitié d’entre nous. Sauf que je n’étais plus un membre de ce “nous” justement. Et que c’était tout ce qui changeait. Parce que je ne savais pas réellement s’ils allaient arrêter ou pas Gwen. Mais je tentais de la rassurer et je souriais doucement quand elle me dit que c’était la course qui avait du la rendre un peu plus fébrile que ce qu’il ne faudrait. Probablement. J’étais bien placée pour savoir ce que l’adrénaline pouvait nous faire faire. Plus pragmatique qu’elle parce que pas soumise à cette adrénaline, je lui cite toutes les options qui s’offrent à elle dans le cas où quelqu’un de la garde viendrait lui poser des questions. Je suis assez bien placée pour savoir quoi répondre. Ce qui est normal vu que je suis une ancienne garde. Du coup je lui suis quand même utile même si je n’aurais pas cru l’être au début. Je lève les yeux au ciel quand elle répond que tout le monde sait que Peter peut forcer personne. Je connaissais Peter aussi, alors je savais que c’était vrai qu’il était pas du genre à essayer de forcer les gens. Mais maintenant il faisait partie des Onze, d’une résistance. Ca pouvait changer un homme. Et ça changeait surtout la façon dont les autres le percevaient. Tout le monde ne connait pas Peter comme toi Gwen… Je ne peux m’empêcher de tiquer quand elle parle de mentir aux gardes. Je sens mes sourcils se froncer. Je me retiens. Je ne suis plus une garde. Mais putain ! A la base notre boulot consiste à protéger la population et c’est ce que j’ai fait pendant des années. Même si je reconnaissais que la garde aujourd’hui et la garde à mon arrivée c’était plus la même chose. Néanmoins je n’ai pas besoin de réagir que Gwen se reprend. Disant que ce n’était ni pour moi ni pour Jessica. Je pense aussi à Connor, à Elijah, à Carol, à tous ces gardes plus doux que moi de façon général. Et je sais qu’elle a pas tord. Que ce qui s’est passé au festival était inadmissible et que je suis assez heureuse de ne pas avoir eu à être sur place. Que depuis c’est un peu la folie partout. Mais ça ne change rien. Il y a ce truc avec les Onze que je ne comprends pas. Pour le reste mes opinions n’ont pas tout à fait changé, pas encore. Je lui souris néanmoins. De rien ! Et comme tu as dit, la situation est tendue en ce moment c’est normal d’un peu s’emballer. Je hausse les épaules avant de reprendre la parole sur notre deal. J’étais moi même bien placée pour savoir que les choses s’emballer. Quelqu’un m’aurait dit un jour que Jessica se ferait suspendre je n’y aurais pas cru. Après tout c’était moi la fille assez con pour aller dire merde au commandant Jüng dans son bureau. Certes le fait qu’il soit le père de mon filleul devait le rendre moins impressionnant à mes yeux. Mais j’aurais été capable de faire la même devant Hill. Je souris en voyant la surprise, le choc même sur le visage de Gwen. Oui. Notre Jessica est suspendue. Je grimace un peu quand elle demande de l’appeler quand on fera la révolution. Je vais plus faire grand chose à la garde. Et je suis pas très révolution comme fille… C’était peut être faux. J’avais jamais été une conformiste. Mais… nous aussi on avait des proches au festival. La situation est beaucoup plus délicate pour nous. Jessica a voulu casser la gueule à un garde qui a blessé un de nos amis, et garde aussi, au festival. Elle s’est fait suspendre. Je zappais le passage où on avait du la séparer du garde en question et que j’avais cru qu’elle allait s’en prendre physiquement à notre supérieur, Logan. On te préviendra la prochaine fois. J’ai juste… pas eu la tête à prévenir grand monde. Je tente de faire une sorte de sourire grimace d’excuse. J’avais réellement pas penser à la prévenir. J’avais déjà mis quelques heures à songer à prévenir Gabriel. Puis une journée à prévenir Lydia qui l’avait donc appris par Leo… Bref, j’étais juste pas à ça. J’avais la tête à m’inquiéter pour Albert. D’ailleurs, Gwen doit le comprendre car elle répond - enfin que je pense - à ma question. Non Peter était seul. Je n’arrivais à savoir si j’étais soulagée ou non. Cela voulait dire que la garde n’avait pas pu blesser ou attraper Albert à ce moment là certes. Mais ça voulait aussi dire que je ne savais toujours pas où il était. Ce qui m’inquiétait toujours un peu plus. Parce que je n’étais pas aussi sure que Gwen que les Onze soit ensemble et unis. Mais elle me disait qu’elle comprenait et que j’avais pris la bonne décision. Pour être honnête, j’ai pas tellement eu l’impression de choisir. C’était… la seule chose à faire. Et puis j’avais été écartée du terrain après ma fausse couche, j’aurais fini par perdre la boule à rester derrière un bureau. Tout ça tourne en boucle dans ma tête. Pas la décision. Mais Albert, la situation, mes amis, Jake et Raven et Ororo, ces gamins qui sont des onzes, Jessica suspendu, Connor blessé, moi incapable de rien faire… J’avais besoin de repos de tout ça mais je n’allais pas l’avoir. J’avais besoin de reprendre ma vie en main. Je regardais Ghost, couchée devant la porte qui attendait le retour de son maître. Je souris en entendant les doutes de Gwen. Elle a raison sur la partie avec des ex-gardes dans les onze. Mais étrangement quelque chose me souffle que cela suffira surement pas. Surtout s’ils tentent des excursions comme celle de Peter. Je soupire. On connaît le fonctionnement mais… mais je sais que Logan avait parlé de changer des trucs. Mixer les équipes pour commencer. Rien que ça, ça peut foutre un beau bordel. Et la garde est armée, peut être pas les Onze. Puis tu vois bien Peter vient de manquer de se faire prendre… et… en fait je sais pas. Je crois que je ferais mieux de pas trop y penser. J’ai quitté la garde mais je suis pas encore bien sure que notre façon de gérer les émergés n’étaient pas la bonne… enfin la façon avant le festival. Celle où on blessait pas des civils juste pour le plaisir. Je hausse les épaules perdues dans mes pensées que je balançais à voix haute. J’ai encore une forme de loyauté pour la garde. Mais… Albert, Raven, Ororo, Jake et Peter… Je peux juste pas avoir envie de les aider et j’arrive pas à croire qu’ils sont aussi dangereux que ce qu’on tente de nous faire croire. Logan a du perdre la tête. Je me reprenais alors que je disais que je pensais mon ex patron fou… parce que je croyais pas une seule seconde qu’il avait perdu la tête. J’avais bien vu son regard quand je posais ma démission. Celui de la personne qui savait que j’allais faire ça. Celui d’une personne tout à fait saine d’esprit et qui devait en savoir beaucoup plus que moi sur la situation. Et la cerise sur la gateau c’est qu’en plus je dois me trouver un boulot ! Cela me paraissait tellement… incongru finalement. J’avais zéros diplômes en plus. Juste des années à la garde.
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